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TGV in China

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Etude de cas : TGV in China 1. Présentation du cas Le contexte La Chine est sous le régime politique de la République populaire de Chine depuis 1949. Depuis les années 90's, la Chine se tourne vers l'économie de marché pour : Accélérer le développement économique du pays. Devenir un acteur majeur du marché mondial (World Trade Organisation). Se moderniser. Et dans cet élan, un enjeu important est le développement et la modernisation du réseau de chemin de fer. L’enjeu du réseau de chemin de fer en 2000 : Seulement 68000 km de voies 14600 sont électrifiées 1,015 milliards de passagers Objectifs : Désenclaver l'ouest chinois Relier efficacement les deux plus importantes villes du pays : Pékin - Shanghai = 40% de la production industrielle et agricole Deux solutions possibles : Le transport électrique sur rails : Eurotrain, Shinkansen La lévitation magnétique : Transrapid International What solution is the best for China ? Les technologies : Le train classique : En Europe : En France avec Alstom et le TGV. En Allemagne avec Siemens. La proposition vis-à-vis de la Chine est un consortium Alstom/Siemens dénommé Eurotrain. La technologie choisie sera à déterminée. Avantages de la technologie : Compatibilité avec les trains venant d’autre régions et d’autre ligne. Technologie bien connue. Peu d’accidents. Peut entrer dans les centres villes. Désavantages de la technologie : maintenance très chère. Au Japon : le Shinkansen de Mitsubishi qui fonctionne depuis 40 ans (aucun mort). Le train à lévitation magnétique : La proposition faite à la Chine est un consortium entre Siemens/Thyssen Krupp dénommé Transrapid International. Avantages de la technologie : + rapide : 500 km/h + silencieux + respectueux de l’environnement Coût de maintenance = 1/3 des autres trains + grosse accélération : 300 km/h en 5 km contre 30 km pour les trains normaux Désavantages de la technologie : Performant uniquement sur les courtes et moyennes distances. Optimale seulement pour les régions à fortes densités et où les stations sont proches. Très cher Incompatible avec les autres types de trains (or 2/3 des trains entre Pékin et Shanghai viennent d’autres lignes ce qui impliquent forcément un changement de train) Aucune expérience commerciale. Conclusion : La technologie de la lévitation magnétique est fascinante et un critère important de sélection pour la Chine sont les caractéristiques techniques. Mais cette technologie est optimale seulement pour les distances courtes et médium et la différence avec le réseau de voies ferrées existant est trop grande. Les différents acteurs en compétition : Euro Train : Alstom et Siemens sont les deuxièmes et troisièmes plus grosses industries dans le secteur. Elles ont créé une entreprise commune (signalement et équipements électriques, construction de wagons). Pour le moment aucune offre précise n'a été faite aux Chinois car la demande de leur part n'est pas assez précise. Une grande expérience à Taïwan : Construction 340 km de lignes Maintenance Système d'exploitation Construction des wagons Cependant, ils ont perdu le dernier appel d'offre face au consortium T. S. C. menée par Mitsubishi. Implantation en Corée du Sud : Construction de leur premier TGV La Corée du Sud était intéressée par une technologie récente et innovante. La mentalité de la Chine est différente car ils veulent seulement compléter leurs réseaux et l'utiliser au mieux. Depuis le début des négociations étaient Chine, les ingénieurs chinois semblent être en pleine confiance avec Alstom. Transrapid international : consortium entre Siemens et Thysen Krupp : mise en place de la technologie, intégration et offre marketing du Transrapid. Une filiale de Daimler Chrysler s'est ajoutée au projet pour y apporter ses compétences. L'ensemble de ces trois acteurs sont chacun spécialiste dans leur domaine et permettent de proposer une offre complète. relations aiguës entre l'Allemagne et la Chine au niveau politique dans le domaine des transports. (accords signés en 2001, la Chine bénéficie de l'expertise allemande et d'une étude sur un projet de train à propulsion magnétique) Un potentiel concurrent chinois : la technologie en cours de développement, pas assez développée. des essais en cours sur une ligne test. Un potentiel concurrent sud-coréen : Cette hypothèse ne semble pas en bonne voie car les Chinois ont une très mauvaise image de la Corée, qui leur apparaît comme un pays « sous-développé ». Etat des lieux : Une première ligne de train à lévitation magnétique a été construite entre Shanghai et Pudong. Cette ligne de 30 km sera en service en 2003 sa vitesse maximale est de 430 km à l'heure et permet une réduction conséquente du temps de trajet. La construction de cette ligne était une vraie volonté de la part des Chinois. Elle a permis le développement de l'aéroport. Le nombre de passagers risque de passer de 10 à 30 millions en 15 ans, selon les estimations. À l'époque, Transrapid ne voulait pas transférer sa technologie aux Chinois, mais sous pression du ministre des transports allemand, le transfert de technologies a bien eu lieu, afin de favoriser ce consortium pour le contrat de la ligne allant de Pékin à Shanghai. Conclusion : Il existe une grosse différence entre les 30 km de lignes déjà existants et utilisant la technologie de lévitation magnétique et les hypothétiques 1400 km séparant Pékin de Shanghai. Pour un tel projet, la lévitation magnétique semblait être une technologie trop inexpérimentée. Même si les Chinois ont exprimé un réel désir d'innovation, la compatibilité avec l'ensemble du réseau de transport sur rail semble être un argument de taille dans le choix de la technologie. Malgré les mauvais rapports entre Alsthom et la Chine, et en considérant les accords passés entre Siemens et la Chine, la technologie qui semble la plus adaptée est la plus raisonnable à la demande chinoise est la technologie du transport sur rail. Le consortium euro train de bénéficie en plus d'une grande expérience dans le transport sur rail (TGV en Europe). Dans un tel contexte, mais aussi purement technologiquement, le transport sur rail est un gage de sécurité. Son adaptabilité aux différents reliefs est aussi un atout dans la configuration chinoise. What are the main constraints and risks to transfer the technology to China ? Les risques Retour sur investissement trop faible car difficulté d’évaluer les retombées économiques. Copie des technologies et détournement de la technologie pour construire leurs propres trains. La justice en Chine est encore incompétente sur les cas de propriété intellectuelle malgré toutes les lois existantes et il serait quasiment impossible de faire valoir ses droits. L’effet Boomerang : après transfert complet de la technologie, la Chine peut à son tour devenir un concurrent direct et entrer en force sur le marché des trains. Appropriation de la technologie et non rappel d’Alstom dans le futur. Revente de la technologie par la Chine à d’autre pays qui veut développer ses relations avec les autres pays asiatiques. Les contraintes L’investissement direct d’une société étrangère est interdit, donc Alstom ne peut amener sa technologie et ses moyens tels quels. Alstom doit obligatoirement trouver un partenaire chinois ce qui diminue le contrôle de l’utilisation et du détournement de la technologie. Il est interdit de restreindre l’utilisation de la technologie sur un certain domaine après un transfert technologique, ce qui pourrait permettre aux chinois de détourner la technologie pour l’utiliser dans d’autre domaine et la revendre. Il est impossible de fixer une date limite d’usage de la technologie. Ainsi Alstom ne peut obliger les chinois à refaire appel à eux pour faire évoluer la technologie ou bien pour changer de technologie. La loi chinoise sur la propriété intellectuelle est en constante évolution pour s’adapter à la réalité du marché ce qui oblige Alstom à être très attentif et réactif sur les termes de ses contrats afin de rester en conformité avec la loi mais aussi afin de préserver ses droits. Stratégies pour réduire les risques d’effet boomerang L’effet boomerang se caractérise par le risque que la Chine développe son propre train à grande vitesse par le biais d’un transfert de technologies et devienne ainsi un concurrent autonome. - Risques et contraintes. - Compétition intensive (Ligne à grande vitesse Pékin – Shanghai). Marge de manœuvre limitée pour Alstom (législation, PI et négociation). Les leviers d’action à mettre en œuvre pour réduire l’effet boomerang doivent donc s’attacher à différer au maximum cette prise d’autonomie en jouant sur les faibles connaissances dans les domaines précis où la Chine souhaite intégrer des technologies étrangères. Proposer une technologie (n-1) fiable et compétitive mais en fin de cycle plutôt que la dernière technologie en développement. Transférer partiellement la technologie. Fabriquer et pré-assembler (avec des équipements moins sensibles) les équipements clés en Europe et ne leur laisser que l’assemblage final. Fournir des process et des équipements « clé en main ». Donner des informations techniques brutes et ainsi dissimuler les informations plus sensibles dans un tout (« chercher une aiguille dans une botte de foin »). Imposer des ingénieurs maison aux postes présentant un risque élevé. Former en interne les ingénieurs expatriés pour leur apprendre à donner l’information minimum nécessaire au bon fonctionnement et à l’avancement du projet. Fixer un prix élevé pour le transfert de technologies (financement de la R&D). Développer régulièrement de nouvelles technologies pour garder une longueur d’avance. Garder une avance significative en matière de fabrication de trains à grande vitesse et d’expertise dans le secteur. What can be the benefits for the technology provider? Enjeux de l’appel d’offres pour tous les fournisseurs de technologie Enjeux financiers  Appel d’offres représentant un marché très important : 25 milliards de dollars. Dans un secteur où il y a peu d’appels d’offres, il est indispensable de remporter les marchés les plus importants pour s’assurer un retour sur les investissements consentis pour développer les technologies et financer la R & D future. Enjeux en termes d’image et de position sur le marché Remporter un marché aussi disputé est une « vitrine » pour un fournisseur de technologie. Une victoire lui permettrait de renforcer sa légitimité sur le marché. Enjeux en termes d’expérience  L’acquisition d’une expérience supplémentaire renforce le développement et la maîtrise de la technologie, ce qui représente un atout supplémentaire dans le cadre d’appels d’offres futurs. Enjeux propre à chaque fournisseurs de technologie Enjeux pour Eurotrain Renforcer son image dans le secteur des trains à grande vitesse au niveau international, notamment pour Alstom après l’abandon de plusieurs projets (Floride, Texas…) et la perte d’appels d’offres (Taiwan notamment). Pour Alstom : accroitre la part de l’activité des trains à grande vitesse dans le chiffre d’affaires de la société (elle ne représente que 11% de l’ensemble du CA d’Alstom). Enjeux pour Transrapid International Prouver la fiabilité de la technologie de la lévitation magnétique à l’aide d’une première expérience de grande envergure après la réalisation de la ligne reliant Shanghai à l’aéroport international de Pudong longue de 30 km. Enjeux pour Japanese Shinkansen Retour sur les investissements engagés pour convaincre les autorités chinoises de choisir leur technologie (équipes d’ingénieurs expatriées en Chine…)

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