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Traditions chinoises

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Culture et Traditions de la Chine Calendrier Religions Naissance de la Chine Langue et écriture chinoise CHAPITRE 1 : CALENDRIER Cette année : 20eme du cycle sexagésimal : Année Gui Wei Dans calendrier chinois les mois correspondent aux lunaisons c’est a dire qu’un mois commence à chaque nouvelle lune. Mais il y a une autre façon de calculer les mois : à l’aide des Jie Qi(dans les numéros des mois,le 1er s’appelle toujours Zhengyue ) : Les années sont divisées en 24 sections de saisons qui correspondent aux 24 positions du soleil sur le parcours de la Terre .Chaque année est décomposée en 12 Jie et 12 Qi qui ont des noms désignant des indications du temps. DONC LA DATE EST DETERMINEE EN FONCTION DU SOLEIL ET DES ASTRES. Désignation des jours : Jours de chaque mois sont numérotés .Numérotation ancienne à partir du cycle de 60. Principe du mois intercalaire (comme le 29 février) : La Terre tourne autour du soleil en 365 jours+6 heures, mais il y en a toujours trop ou pas assez. Equinoxe de printemps dans une année complète : 21 mars à 12h, alors l’année suivante : 21 mars à 18h.A chaque année on ajoute 6 heures. 1 année astrologique : 12 lunaisons et Cycle de 19 ans dont 7 années avec 1 mois intercalaire Run Yue (en général, années 1, 4, 7, 10, 12,18) qui ne peut pas tomber au solstice d’hiver.1e ,11e, et 12e ne peuvent pas être redoublés. 1er découpage des saisons : printemps et automne ensuite on a introduit l’été et l’hiver. Chacune des saisons se découpe en 3 sections : début, milieu, fin. L’usage actuel depuis 1949 : système international. Calendrier lunaire dominant dans les campagnestous les journaux sont datés avec les 2 systèmes JieQi : armature du monde paysan. Correspondances symboliques avec le calendrier : Le Dragon est un des symboles les plus complexe : Conception mythologique et cosmologique les plus diverses Recouvre des êtres différents les uns des autres. Animal gentil dans la mythologie chinoise Symbole de la force virile, de la force créatrice de la nature, force yang. (Depuis l’antiquité tt a soit yin soit yang : Terre=yin ciel=yang Lune=yin soleil=yang Ombre=yin éclairé=yang Froid=yin chaud=yang N° pairs=yin n° impairs=yang Yin=calme, tranquille Yang=activité, initiative A partir des Han, on associe le yin a tout élément femelle et le principe yang a tout élément mâle.) Depuis les Han, dragon = symbole du fils du ciel c’est à dire l’empereur. Le dragon est le 1er des 360 animaux couvert d’écailles et le 5e animal du cycle des animaux. Dans la tradition chinoise il y a 5 variétés animales : -animaux à fourrure symbole = licorne. Dessinée autrefois sur les robes des femmes -animaux à plumessymbole = phoenix ----------- à carapacesymbole = tortue ----------- à écaillessymbole = dragon ----------- nussymbole = homme Le dragon est souvent associé à l’est car lieu du levant, de la création, de la pluie printanière. Qing Long =couleur de la jeune pousse dc création de la nature ; opposé au Bai Hu(tigre blanc=mort) Dans la mythologie chinoise il peut prendre n’importe quelle forme : du ver à la possibilité de remplir tout l’espace entre le ciel et la terre ; visible ou invisible à volonté. Catégories de dragon mais tjrs positif. Le dragon est associé au n° 9. Symbole de la puissance virile au carré :33 3 =n° yang =important dans la tradition chinoise : trio homme, ciel, terre. (san cai Loyauté (zhong), respect (qing), raffinement (wen) Homme associé au nombre 3. San jiao ( ) jiao = doctrine, théorie; enseigner Les 3 doctrines:confucianisme, taoisme (qui sont chinoises), bouddhisme (étrangère mais a beaucoup marqué la Chine).Ces 3 religions jamais vécues en opposition : -confucianisme : vie sociale et familiale de l’homme -taoisme : réflexion de sa propre individualité -bouddhisme : mort religion de l’au-delà. Nombre 3 associé à : Une expression figée : 3 amies = 3 plantes qui signifient la longévité : le bambou, le pain, le prunier Ouvrage important : « le principe des 3 caractères » livres imps appelés classiques qui ont toujours jing .sanzijing = petite phrases simples, expressions formées de 3 idéogrammes qui formaient, tous assemblés, un concept ( ).En général, appris par cœur par les enfants. 3 anciens : san lao = titre de fonction dans la hiérarchie de l’empire. Marcel Granet : « le nombre trois apparaît comme l’emblème principal de toute ordonnance correspondant à une organisation hiérarchique » Griffes du dragon st importantes pour signaler la hiérarchie (griffes : empereur 5 ; princes 4 ; autres fonctionnaires de 3 à 0) Sur chacun des animaux du cycle on peut avoir des correspondances. Les fêtes Points de repère qui jalonnent la durée et ont systématisé dans le calendrier. Aucune société humaine sans fêtes. Le temps social est vécu comme un déroulement uniforme qu’il faut casser par des césures qui rompent la monotonie du quotidien. Ces coupures sont associées au périodique des phénomènes naturels. Les fêtes exaltent : moments de communion de la collectivité donc renforce la cohésion sociale mais possibilité d’opposition à la discipline de la société. Fêtes st bénéfiques pour le groupe. (Re)dynamisent les croyances, la mémoire du groupe. Dans société traditionnelle chinoise, les fêtes st souvent liées à des travaux agricoles, des phénomènes saisonniers, aux évènements du passé, ou aux personnalités ou ancêtres. Fête = période de relâchement donc pour le pouvoir, c’est la possibilité de critique, de subversion. Donc les fêtes st contrôlées par les institutions. 2 types de fêtes : selon calendrier lunaire et selon calendrier international. Fêtes les plus importantes : Selon calendrier lunaire : -Fête du printemps (chun jie) Marque le début de l’année lunaire. La plus gde fête de l’année car retrouvailles familiales. Associée à beaucoup de croyances. Dure 15 jours. Veille du nouvel an : moment particulier en famille pour dire au revoir à l’année qui part. On mange, on joue. Autel avec divinités du ciel et de la terre : tiandizhuo Tang hua : tradition de faire pousser les fleurs en serre. Nian hua : images du nouvel an. Pièces de monnaies accrochées au branches : richesse. Mandarinier : yaoqianshu Entre 23h et 1h.  1ere fête du cycle dans laquelle les esprits se perdent. 1h : images déposées sur l’autel vont être brûlées mais les offrandes restent. Utilisation pétards (les esprits ont peur) sauf à Pékin où enregistrements du bruit car il y a trop eu d’accidents. La famille s’allonge : shousui(veiller,protéger l’an nouveau). Quand aube, on brûle l’encens sur l’autel et chaque membre de la famille va présenter ses vœux aux ancêtres. L’aîné donne une enveloppe rouge avec de l’argent au cadet. Le lendemain les hommes présentent leurs vœux à leurs amis ou aux supérieurs. 2e jour consacré au Dieu de la fortune [shen= dieu, divinité-caishen=dieu de la fortune]. 7e jour après la nouvelle année, tout le monde change d’année. -Fête des lanternes : 15e jour du 1er mois du calendrier lunaire (ouverture société). Maisons décorées, lampes et lanternes en matériaux divers (artisanat riche). Dans tradition chinoise, lanternes = symbole fécondité = symbole bouddhique de l’éveil et de la prise de conscience. Donne occasion aux femmes de sortir seules dans la rue. -Fête des morts : Autrefois précédée par des rituels. Retour à la vie, renouveau de la nature. Consacrée aussi au souvenir des morts. En famille, balayage des tombes, on offre toutes les offrandes aux ancêtresfête associée au culte des ancêtres. -Fête des dragons : Le 5e jour du 5e mois. Fête du double cinq. Répandue dans toute l’Asie du sud est depuis tjrs.Le nom d’un grand poète est associé à cette fête : Qu Yuan (3e siecle avt JC),il n a pas été entendu par son souverain alors il se jette dans le fleuve Mi dans la province du HuNan. Ce jour là on mange des Zongzi= farce sucrée ou salée enveloppée d’une feuille de bambou, et du riz gluant. Tradition : jeter ce riz dans les rivières ou les fleuves. Chuce : un des premier doc poétique. -Fête du double 7 : 7e jour du 7e mois mi aout. Référence à un des mythes les plus connus : mythe de la tisserande et du bouvier. Origine astrologique :1 fois par an les deux étoiles se rejoignentfille du dieu du Ciel tombe amoureuse du Bouvier, ils se marient mais délaissent leurs occupations alors sont séparés par le père de chaque côté de la voie lactée.Symbole de l’amour conjugal qui censé vaincre toutes les difficultés. Fête associée aux jeunes filles et aux femmes. Encore aujourd’hui fêtée et respectée. -Fête de la mi-automne : Equinoxe d’automne.15e jour du 8e mois. Mi automne. Tradition dit que c la nuit où la lune est la plus brillante. Poésie chante la lune. Li Bai : poète célèbre de la tradition chinoise. Fête associée à la lune. Déesse Chang’e =femme de l’archer céleste Hou Yi. Mère du paradis de l’ouest donne à Hou Yi un élixir d’immortalité et la déesse s’en empare. Se réfugie dans la lune où restée, depuis immortelle. Fête associée à tradition culinaire : gâteau de lune soit sucré, soit salé. -Fête des chrysanthèmes : Présente aujourd’hui dans la vie chinoise. Fleur : ténacité, résistance. 9e jour du 9e mois : boire des tisanes de chrysanthèmes. -Lari : 3e jour après solstice d’hiver. Clôt l’année. Depuis plus haute antiquité. 8e jour du 12e mois. Tout le monde mange une bouillie labazhou : tous les céréales de l’année. A partir de 1949, fêtes considérées comme superstition donc elles sont réprimées, depuis 1976 elles sont de nouveau fêtées. Selon calendrier international : - Nouvel an : 1er janvier. Yuan Dou (yuan=début ; dou=lever du soleil, aube) Place beaucoup moins importante que nouvel an, mais dans administration, jours de congés. -Fête des femmes : début mars. Toutes les femmes ont un congé. -Fête des travailleurs 1er mai. Réjouissances organisées par le pouvoir politique. -Fête des jeunes : 4 mai (origine 4 mai 1919) -Fête des enfants : 1er juin. -Fête de l’armée de libération nationale : 1er août (1er août en 1927 : création de l’ALN) -Fête nationale : 1er octobre (1er octobre 1949 : proclamation par Mao Ze dong de la République Populaire de Chine). CHAPITRE 2 : LES RELIGIONS Terme associé au monde occidental. Pas vraiment d’équivalent dans les autres cultures. A l’origine ce terme recouvre le christianisme et peu à peu s’étend aux religions de l’antiquité. Différence entre christianisme et autres croyances, il n’y a pas qu’une culture représentative de toutes les cultures du monde. Difficulté à séparer le religieux du culturel. 1 religion la religion : -la religion : reconnaissance par l’homme d’1 principe ou d’1 pouvoir supérieur qui dicte le destin des hommes qui ont un certain respect. Attitude intérieure et morale découlant de cette croyance. -1 religion : évocation d’un système de croyances et de pratiques qui mettent en jeu les croyants et les intermédiaires (clergé). Pour certains pas de religion chez les chinois car pas de transcendance. Avant 19e siècle pas de terme pour évoquer ni religion ni transcendance. Jiao : désigne une doctrine : englobe les termes de religion et de philosophie. Ni religion prophétique, ni religion mystique. La Chine est un monde à part, tradition de sagesse. Religion de l’harmonie entre l’homme et la nature et entre l’individu et la société. Religion en Chine = système de pensée. « Les trois religions ne font qu’une » (les trois doctrines) Confucianisme : guide dans la vie familiale et sociale de l’homme c’est à dire avant sa mort. Taoïsme : relation avec les esprits, les dieux. Bouddhisme : permet à l’individu de préparer sa vie après sa mort. Religion populaire : différente des trois autres mais englobe les idées des trois doctrines. Bouddhisme modifie la tradition antérieure. Confucianisme (Rujia) : Kong fuzi Confucius : naît-6e siècle (-551 ;-479), pendant que société féodale en transfo. Royauté Zhou moins puissante. Qin Shi Huang Di = 1er empereur. Il fonde une école dans principauté de Lu (à Shan Dong).Printemps et Automne. But : revivifier vieilles traditions féodales et la rendre plus humaine. : instaurer sincérité dans rapports humains et le goût de l’effort personnel (aspect humaniste qui marque la société chinoise). 2 disciples : Mengzi (Mencius) : Xunzi qui va marquer la tradition confucéenne chinoise à partir des Han devient idéologie d’Etat. Le titre de gloire : avoir sauvé le patrimoine culturel qui l’avait précédé. Quel est le patrimoine ? : Tous les penseurs s’attaquent à la tradition, tous les anciens textes st réécrits, récompensés donc difficile de se faire une idée plus précise de ces textes. Qu’est ce que la tradition nous dit : La tradition 3 grands civilisateurs : 3 souverains mythiques cités plein de sagesse et de vertu :Yao, Yu(fondateur de la 1er dynastie des Xia). Dynastie des Shang :doc historique qui atteste l’historicité de cette dynastie. Dynastie des Zhu :Wen, Wu, Duc de Zhou = 3 pers historiques. Dans cette époque, documents que tradition classe dans un ordre bien précis (5 classiques du canon confucéen) 1er livre : le livre des mutations :Yi jingcourts textes donnant indication sur l’interprétation des résultats obtenus par les différentes techniques de divination + ajouter appendice(xi) où réfléxions métaphysiques sur interprétations divinatoires. Spécialistes disent que xi rédigées avt kongzi. *2e livre : le livre de l’histoire ou des documents(shujing) :composé de courts discours, conseils, rapports prononcés par différents souverains ou ministres sur une période qu’on fait remonter à Yai Shun Yu et qui s’arrête à la dynastie des Zhou.La tradition considère que Kongfuzi à rassemblé tous ses textes dans l’ouvrage. le livre des poèmes(shijing).Anthologie de 300 poèmes(1ere partie de dynastie des Zhou). Poèmes de différents styles :anciennes chansons populaires, chants cérémonials… La tradition dit sans preuve que Confucius a choisi les poemes de cet ouvrage. 4e : le livre des rites (liji) :sujets vastes :détails de vie quotidienne, politique, philosophique. Ex :ttes les règles prescrites pour les rites de passage. Ouvrage postérieur au précédent et œuvres datées dans la dynastie des Han. Les rites ne descendent pas au peuple, alors les lettrés deviennent intermédiaires car le peuple fait comme eux. 5e : les chroniques (chunqiu) : relate tous les évènements intervenus a Lu (dans Shandong qui est le pays natal de Confucius). Les chroniques décrivent la situation historique (2e partie de dynastie des Zhou = -700 – -722). A été interprété de différents commentaires. Il en existait un 6e sur la musique mais on jamais récupéré les textes. Ces 5 textes sont le fond de la littérature chinoise. La tradition chinoise associe à chacun de ces ouvrages Confucius comme l’auteur, l’éditeur ; à partir du moment où confucianisme devient la religion d’Etat (dynastie des Han), on considère chaque classique : -1er= description de la structure métaphysique de l’univers -2e= témoignage sur le mode de gouvernement et les institutions des 1er rois sages et vertueux. Doit servir d’exemple à tout gouvernement. -3e= modèle de bons et de mauvais gouvernements -4e= manuel de savoir vivre en société et en famille. -5e= considérée comme guide des principes moraux et lois qui doivent guider tout gouvernement. + Un ouvrage important ne faisant pas partie des 5 classiques. Important car a marqué le confucianisme : Lunyu « les entretiens de Confucius ». Ouvrage posthume rédigé par ses dissiples. Composé de conversations entre le maître et ses élèves.[Anne Chang explique tout ça dans son ouvrage ainsi que sa bibliographie] Depuis ces six ouvrages la Chine est influencée par le confucianisme. L’existence de la solidarité entre nature et humanité :caractéristiques de la tradition chinoise envisagé d’1 pdv philosophique et moral calqués l’un sur l’autre.+ importance éducation et exemple comme modèle de gouvernement + Enseignement considéré comme essentiellement moral : pricipes moraux dictés par les rites (but des rites :canaliser les émotions humaines, permettre de maîtriser l’expression des sentiments). Enseignement de soi-même (but : placer chaque individu de la société au rang qui lui convient. Mais à chaque place il y a droits et devoirs. Principe de réciprocité qui va répartir les droits et les devoirs équitablement. Chacun doit être satisfait de la situation qu’il occupe. Redoute le désordre et le non-respect de l’harmonie du groupe social). Trait caractéristique : mettre l’ordre social à l’abri de tout désordre. Lettré joue un rôle important car médiateur entre les principes moraux et le gouvernement. Livre des rites : « si les respectent les règles de convenance, le peuple n’osera jamais être irrespectueux. Si les syp respectent les principes d’équité,le peuple n’osera jamais leur désobéir. Seul le lettré est capable de conduire le peuple qui lui est ignorant car on ne peut amener le peuple à connaître la voie. » L’homme cultivé, le lettré est considéré comme un personnage éminent, respectueux. Le confucianisme a marqué la tradition culturelle chinoise comme un humanisme rationaliste, c’est à dire qui ne fait pas référence à un dieu, car toute métaphysique est exclue du moins à son origine. Néo-confucianisme (dynastie des Song) introduit dans confucianisme une composante de spiritualité individuelle (donc métaphysique). Anne Chang : « Transformation de soi même, désaliénation de soi-même, dépassement de soi-même,… » Confucianisme = religion ? Ça dépend des ouvrages. Mais Confucius n’est pas à l’origine des concepts moraux et n’est pas un Dieu. Il réaménage une tradition morale qui lui est antérieure. Confucianisme = religion des lettrés (toute personne éduquée peut occuper une tâche dans le gouvernement de l’Empire). Cultes associés au confucianisme : 1) culte familial (jiali) = rites familiaux Culte des ancêtres Culte de Confucius 2) culte de l’Etat : à partir des Han, l’Etat a la main mise sur tout ce qui est religieux. A partir des Tang, décision prise par l’empire que les 3 religions ne font qu’une et qu’il n’y a plus de privilèges. JAMAIS DE GUERRES DE RELIGION ! Elements importants qui ont marqué la tradition chinoise : le culte des ancêtres et le culte de Confucius -Avant Confucius, on trouve un culte des ancêtres qui est caractérisé par l’importance de la famille dans l’organisation et la structure politique du groupe. Les 1er groupes sociaux organisés sont les pays = entité politique organisée de façon hiérarchique. -Jamais de pouvoir religieux indépendant du pouvoir politique. Empereur est le père de tous ses sujets. (sous les Tang) -Vision du monde globalisante, pas de différence prononcée entre divin et humain. - Dans le cadre de la famille tous les parents vivants ou morts sont unis par un réseau d’obligations qui dépend de la position qu’il occupe dans le système de parenté. Importance dans système : respecter l’ordre hiérarchique de la famille étant envisagé comme l’ordonnancement hiérarchique présent dans le cosmos qui obéit à des lois de régularité ayant pour résultat une certaine harmonie. -Respect à la lettre du rituel qui ne laisse aucune place à l’interprétation individuelle, important dans culte des ancêtres. -Culte public qui renforce le dynamisme de la famille, la force et la stabilité du pouvoir politique. Mais en même temps culte privé car dans la famille. L’Etat exige que le culte se déroule. -Importance dans culte des puissances naturelles : on s’adresse aux ancêtres qui sont les médiateurs entre l’homme et les divinités. En Chine la divination a toujours une fonction plus religieuse que magique. Dans la divination chinoise, on interroge pas les divinités mais on les informe des désirs des vivants et on s’efforce de tout faire pour que leurs vœux soient exaucés par les divinités à travers les ancêtres continuité entre monde du surnaturel, des puissances surnaturelles et du monde des vivants. Les spécialistes soulignent la continuité entre le céleste, le divin et l’humain. -Culte proche du domaine religieux : à travers les esprits, on s’adresse aux divinités + installation d’une croyance en une divinité suprême qui régule le monde du cosmos et le monde des humains. Prérogative royale du culte des ancêtres, csqs : prise en charge du religieux par le politique. Sous les Shang le roi était considéré comme le père de ses sujets et lui seul était autorisé à célébrer ce culte. Plus tard le culte c’était élargi mais quand même délimité : l’empereur à le droit d’honorer ses ancêtres sur 7 générations, les princes sur 5 générations, les fonctionnaires sur 2 générations et les roturiers n’ont le droit d’honorer que leurs parents.. Sous le 1er empereur : généralisations de tous les rites en général. Il n y a jamais eu de clergé. Le souverain politique est vu comme la contre partie de la divinité suprême. Source du politique est associée à la source du religieux, à la source de l’ordre social, à la morale. TOUS CES PTS VONT MARQUER LA CULTURE CHINOISE. Lieux de culte : Sanctuaires dédiés aux ancêtres sont les 1ers de l’histoire chinoise. Temple ancestral = mosolée impérial ou simple tombe ou petit autel dans une pièce de la maison avec tablette avec nom d’ancêtres. Dans tradition chinoise on honore les ancêtres comme s’ils étaient présents. Pas de représentations à travers des images ou des statuettes des ancêtres, mais il y a présence d’un individu qui invite dans son corps l’esprit de l’ancêtre (en général saut d’1 génération, donc petit fils aîné). Dans le culte des ancêtres il y a une relation entre les vivants et les ancêtres mais les ancêtres ne répondent pas. Philosophie qui a marqué la Chine. 1er temples : Miao (temple confucianiste) peut-être autel dans la maison. Les temples vont évoluer. Au 8e siècle apparaissent des institutions : « temples de la littérature » (dédiés à Confucius) ; « Wen Miao » (associés aux écoles publiques qualifiées). Pour passer des examens impériaux, logement dans ces temples. Dynastie des Xin (12e 13e siècles) apparaissent les grands temples ancestraux. Au début, les temples n’étaient pas nécessaires pour célébrer le culte, mais après c devenu une nécessité (évolution introduite par le bouddhisme). A partir des Cong, les grandes familles de lettrés se constituent en communautés économiques influentesancêtres communs = grands lignages : plusieurs personnes qui construisent des temples ancestraux. Autour des temples : fondations qui ont des terres que les paysans cultivent et le bénéfice permet l’entretien du culte. Milice de défense des domaines. Toujours écoles où vont les enfants des lignages. Institution des temples ancestraux jusqu’au 16e ,17e s. Déclin au début de la dynastie des Min (14e).Dynastie des Qing : déclin et repli de la vie religieuse sur la famille. Rapprocher ce culte à d’autres cultes fondés aussi sur affiliation mais filiation de maître à disciple. Famille professionnelle où les rites sont proches au culte des ancêtres dont le culte de Confucius qui est le 1er des maîtres. Progressivement temples de Confucius dans lesquels on honore les maîtres à des dates particulières (en général 1e et 15e jour du mois du calcul lunaire). Cérémonie célébrée par 1 lettré jusqu’en 1911. Remises avec gouvernement nationaliste et encore maintenant à Shanghai. Attention il ne faut pas confondre le culte des ancêtres et le culte de Confucius. b) le culte d’Etat Dynastie des Han : prise du pouvoir des idées issues de Confuciusconfucianisation de l’Etat. A partir des Han les confucianistes établissent les rites d’Etat très stricts : mise en place d’un ensemble de divinités propres à l’Etat ; rites jusqu’en 1911. Marquent tradition chinoise. Pouvoir impérial : privilège de réglementer sur les religions et les rites. Avec la chute de l’empire ça continue. Pouvoir impérial a toujours été au dessus des religions. Dans la tradition confucéenne, il y a seulement 2 rites : famille et Etat. Toutes les manifestations religieuses vont devoir se rattacher à l’un ou à l’autre de des rites. Sous l’empire, pas de forme juridique intermédiaire entre Etat et Famille. Etat = propriétaire des différents textes sacrés religieux (canons), il est le seul à pouvoir éditer et modifier les textes. =propriétaire de tous les lieux de culteculte du ciel, culte de la terre, des dieux du sol, agraires, dieu du vent, de la pluie. Le peuple n’a pas accès à ces cultes. Les cultes populaires vont devoir être reconnus par l’Etat, donc le panthéon des divinités va s’élargir canonisation des divinités populaires par l’Etat. L’Etat a le droit de décider des divinités officielles ou non. Historique entre Etat et Religion : -Han : confucianisation -Période qui suit : division. Entre fin Han (220-221) et Tang règne la concurrence religieuse. A partir des Han : essayer d’imposer une seule religion en proscrivant les autres. -Tang : met terme à la concurrence.845 : mesure de proscription du bouddhisme1er et seule mesure autoritaire disant la proscription d’une religion. Ne dure pas longtemps. -A partir de ce moment la dynastie de Tang met en place un climat de coexistence entre 3 grands courants religieux. A partir de 850 jusqu’en 1911, religion officielle= coexistence « 3 doctrines ne font qu’une. ». Construction de différents temples pour différents cultes. L’Etat continue à garder la main mise sur toutes les institutions religieuses et sur toutes les divinités occultées. En 1898 : mouvement des réformateurs dirigé par Kang Youwei(1 réformateur qui c fait expatrier)mouvement de confiscation de temples qui deviennent des écoles, de polices, de sièges de partis politiques Le confucianisme est considéré comme le responsable du retard économique de la Chine. Mouvement prolongé par le gouvernement nationaliste dirigé par Tchang Kai-Shek(après 1911) ou Jiang Jieshi. Idées sociologiques et nationalistestemples encore réquisitionnés. De là date la destruction de nombreux temples :1 millions temples en 1900, quelques milliers actuellement. Révolution culturelle (1966-1976) l’armée protège quelques temples nécessaires pour le patrimoine. En 1978 avec la politique d’ouverture c la fin de la destruction et début de la politique de conservations des temples. Apparition de l’urbanisation et rénovation des vieux quartiers chinoison rase d’autres temples. De 1898 à aujourd’hui c’est écoulé 1 siècle de destruction continue = l’un des plus grand anéantissement du patrimoine. Taoïsme : Fond commun de croyances nationalesindigènes à la Chine. Confucius et ses disciplesencadrer, gouverner, contraindre le peuple pour respecter les rituels. Taoïstes sont réfractaires à toute idée d’intervention du politique dans la vie privée et individuelle. Pour le taoïste l’ordre cosmique ne doit pas être perverti par l’activité humaine. Religion de la nature proche des croyances populaires, religion qui intègre beaucoup de divinités populaires qui sont hiérarchisées, les divinités sont habillées comme les lettréshiérarchie sur vêtements. « Taoïsme », vient de Han. -Daojiataoïsme philosophique -Daojiaotaoïsme religieux. Le taoïsme vient des lettrés des Han qui mettent des étiquettes sur les courants de pensée. On distingue le taoïsme philosophique et le taoïsme religieux. Le philosophique est celui d’une certaine élite intellectuelle. Le taoïsme est connu par les textes du –4e et –5e siècles : textes obscurs, bases d’enseignement qui se faisait par des adeptes qualifiés de façon orale. L’essentiel des textes étaient de petites paraboles, anecdotes dont il faut tirer une idée générale = difficulté. 1er des ouvrages :Daode jing de Laozi(contemporain de Confucius) on c très peu sur sa vie. Ouvrage d’anecdotes dans différents milieux et époques. Autre ouvrage :Zhuangzi de Zhuangzi. On ne le connaît pas bien. Essentiel de l’ouvrage porte la marque d’un très grand écrivain. 3e ouvrage :Tiezi qui sortirait du Zhuangzi, auteur inconnu. Ces 3 textes donnent l’idée de l’école taoïste : idée principale : croyance qu’à travers ces différents procédés on peut s’identifier au principe premier de l’univers, donc en la possibilité d’une union mystique qui donne le pouvoir de dépasser la vie et de vaincre la mort. Le principe de l’univers : dao = chemin, voie =principe régulateur. Notion fondamentale dans la culture et la tradition chinoise. Daode = morale donc est présente dans le confucianisme comme dans le taoisme. =réalité suprême à laquelle l’adepte souhaite s’unir par l’extase par exemple. Mais il faut s’astreindre à la maîtrise de son corps et de son esprit. Parmi des procédés permettant d’arriver à l’extase. Différentes périodes de jeun et de retraite pour contrôler les désirs et les pensées. Pour arriver à l’extase, il faut avoir compris le caractère illusoire de la vie et de la mort. Extase mystique : idée qui porte à croire qu’on peut dépasser nos contradictions entre la vie et la mort et que capable de prolonger la vie. Ces croyances et pratiques vont prendre de plus en plus d’importance et amènent à la création d’un courant plus religieux que philosophique. Le taoïsme s’organise à grande échelle comme le courant religieux qui a une organisation communautaire cohérente avec la liturgie, le rituel et le « clergé ».Courant atteint son apogée sous les 6 dynasties (4e et 6e), pendant cette période, les lettrés confucéens ont des principes confucéens mais dans la vie privée, ils ont des principes taoïstes. Le taoïsme apporte les réponses à des questions d’ordre mystique et esthétique auxquelles ne répond pas le confucianisme. Les chefs religieux peuvent organiser la population en mouvement populaire d’opposition au gouvernement. A partir des Han : constitution de communautés d’adeptes qui est centrée autour du thème de la montagne qui est un thème important dans la culture et la tradition chinoise. 1 des grandes communautés : « l’école des maîtres célestes ». Tian Shi Dao = 1er gd mouvement communautaire qui existe encore. Le courant privilégie la retraite dans la montagne qui est considérée comme le lieu favorable au retrait des troubles du monde, à la vie contemporaine1er stade pour atteindre l’extase. 5 montagnes sacrées : 4 pts cardinaux + une 5e au centre. Montagne = lieu de pèlerinage où construction de temples, de monastères… 1 au Nord, dans le Shanxi ;1 à l’ouest dans le Shan ;1 au centre dans le Henan ;1 à l’est dans le Shandong à Taishan et 1 dans la sud dans le Hunan. Les grottes qui sont dans les montagnes sont encore plus importantes que les montagnes : dans géographie sacrée taoiste, les grottes sont un paradis sacré. Entre le 2e et le 11e siècle : construction de communautés qui construisent des monastères taoïstes (guan).Jusqu’au 11e les monastères sont financés par l’Etat. A partir du 11e siècle entreprises privées donc associions de plusieurs familles qui vont vouloir posséder leur temple pour une religion plus solide et plus active. 12e siècle, 2e ordre très important qui existe toujours « l’ordre de la vérité intégrale » Quan Zhen .Avec le taoïsme, à partir du 1er empereur, il y a eu repli de la vie associative donc la vie religieuse devient plus familiale car concurrence à l’Etat. « Clergé taoïste » : les prêtres vivent dans les monastères avec femme et enfant mais il existe certains lieux où les règles communautaires sont plus stricts, donc vie de réflexion spéculative sur les textes anciens. Les moniales (moines féminins) = aspect important car le confucianisme impose aux femmes une condition difficile à supporter et elles trouveront refuge dans les communautés taoïstes. La pratique des arts martiaux est aussi importante dans le taoïsme car ils sont psychologiques et corporels (donc contrôle corps et esprit). Dans les villages, un maître enseigne aux adeptes les arts corporels et la méditation qui se déroulent dans les temples ou dans les monastères. Formation de groupes d’autodéfense qui sont menaçant (donc suppression du Qigong, art martial raccroché à l’islam qui est une religion beaucoup implantée en Chine. Bouddhisme : (-1, 1) mais c surtout à partir du 3e siècle qu’on voit des manifestations concrètes. Du 2e au 6e siècle (pendant les 6 dynasties, donc concurrence religieuse) développement d’1 religion d’origine étrangère :le bouddhisme. Paul Demiéril pense que jamais le bouddhisme n’aurait pas pu être puissant en Chine si l’empire n’était pas fractionné et si des dynasties étrangères ne s’étaient pas établies en Chine. Fin des Han : arrivée de dynasties étrangères donc le bouddhisme apparaîtnouvelle façon d’envisager la vie, la mort et la place de l’homme dans l’univers. Le Bouddha historique en chinois est mentionné : Sakyamuni. Personnage contemporain de l’époque de Confucius. B. intègre dans la conception du monde des concepts de la vision indienne du monde, donc concepts nouveaux tels que le karma (prédestination, toute action, intention est inscrite dans le destin des individus). Notion de destin, de réincarnationles hommes et les femmes, les animaux, les divinités célestes et les démons des enfers sont engagés dans un cycle éternel de vies différentes et successives. Hiérarchie dans les différents types de réincarnation mais toutes sont dictées par le karma qui dépend des bonnes ou des mauvaises actions dans les différentes vies. Bouddha enseigne aussi que la source de la souffrance des hommes est leur attachement à la vie qui se manifeste par leurs désirs, donc il faut éliminer les désirs et vivre dans l’abstinence et la méditation. Seul un certain nombre de privilégiés (perfection spirituelle) peuvent mettre un terme au cycle de réincarnation et atteindre le nirvana. Autre terme : soutra : texte écrit. Bouddha a eu un enseignement qui a été récupéré par ses disciples qui ont diffusés son enseignement et l’ont mis par écrit. D’un PDV historique, le bouddhisme entre dés le 1er siècle par l’Asie. Trois siècles de gestation pour que l’ensemble de la société chinoise soit gagnée. Dés 4e siècle les membres de l’aristocratie ont un attrait pour doctrine bouddhiste ce qui est important car ceux qui devenaient moines bouddhistes étaient en opposition avec Confucius. Bouddhisme introduit célibat. Touche aussi le peuple car s’intéresse à des questions de souffrance individuelle et de mort. Bouddha propose une vision élaborée de vie après la mort qui permet la possibilité de rédemption dans la réincarnation d’une vie dans des conditions meilleures ; possibilité de trouver refuge dans un monastère pour les hommes ou pour les femmes offre des alternatives importantes à ceux qui vivent dans des conditions difficiles. Couvents bouddhistes accueillent beaucoup de femmes veuves. Bouddhisme a du succès car quelque soit son appartenance sociale a la possibilité d’entrer en religion et réincarnation. Permet de dépasser les différences de classes sociales ou ethniquesconstruction de temples par tout le monde donc la communauté bouddhiste va s’enrichir à travers différents dons (moyen d’obtenir la rédemption des péchés).Sous Sui et Tang (6e-9e) le bouddhisme fait partie intégrante de la vie chinoise. Influence dans le domaine religieux et influence considérable sur la philosophie, la littérature, beaux arts, institutions sociales, économie. Philosophie : sutrainfluence considérable sur la pensée chinoise. Exemple : la réflexion philosophique des confucéens est très fortement influencée par la métaphysique exprimée dans le bouddhisme. Beaux-arts : bouddhisme influence sur le visuel : images, sculptures, idées nouvelles pour construction et décor de temples. Nombreuses représentations visuelles du Bouddha : image = moyen important de formation, d’éducation des illettrés. Dans la Chine pré-bouddhiste pas de sculptures et pas de représentation de personne. Encore aujourd’hui le bouddhisme est désigné comme la «  religion de l’image » :Xiang jiao. Le bouddhisme donne à la Chine des sites dont 2 importants :Dunhuang (dans le désert de Gobi) et Yungang (dans le Shanxi). Dés les années 400 à Dunhuang, les temples sont construits pdt plusieurs siècles et mesure d’1 évolution artistique. Possibilité d’évolution dans peu d’autres domaines. A Yungang dont la capitale est Taiyuan il y a des bouddhas sculptés dans la pierre. Dans ces 2 endroits il y a les plus beaux monuments religieux existants en Chine. Le bouddhisme affecte aussi le paysage chinois, avant très peu de temples. La vie en communauté religieuse est introduite par le bouddhisme. Le confucianisme et le taoïsme sont influencés par les manifestations architecturales. Le bouddhisme = influence en Chine au point de vue économique. Autour des temples se développent de grands domaines, dont la société bouddhiste est propriétaire, et à l’intérieur desquelles se créent de nouvelles entreprises : moulins, pressoirs à huile, organisation de commerce, possibilité pour les moines de faire des prêts avec intérêts. Commerce et monnaie = développement d’activités commerciales. =influence sur l’imagination. Sous les Tang, histoire populaire de la vie de Bouddha. Pour les spécialistes, a une importance dans la naissance de la littérature chinoise : les premiers romans chinois sont très proches des serments des moines bouddhistes. Cette religion étrangère bouscule les coutumes et les traditions donc elle n’est pas appréciée de façon unanime par les lettrés. Certaines pratiques sont interdites :un moine bouddhiste doit se raser la tête alors que Confucius dit qu’il ne faut pas toucher au corps ;dans bouddhisme on brûle les morts alors que Confucius dit qu’il ne faut pas brûler les morts 2 points sur atteinte corporelle. Célibat des moines. Dans le bouddhisme on ne reconnaît pas de pouvoir politique supérieur au pouvoir religieux les lettrés confucéens reprochent aussi l’égalitarisme, l’internationalisme, l’anti-militarisme (les moines ne font as la guerre donc beaucoup se réfugient dans les temples pour ne pas aller à la guerre), l’accumulation des richesses. reproche d’être devenu un Etat dans l’Etat. Fin des Tang, années 800-845, l’état chinois est en grande difficulté économique. Opposition ouverte au bouddhisme. En 845 la cour impériale interdit le bouddhisme, les moines et les nones doivent redevenir laïques. Les monastères sont récupérés par l’Etat et les temples sont détruits. La sinologie classique dit que le bouddhisme ne s’est jamais remis des restrictions or le bouddhisme est toujours très présent dans la tradition chinoise. Religion populaire : Ensemble de croyances partagées par un ensemble de population qui fait référence aux liturgies et écritures des trois traditions. Les temples abritent des cultes de croyances populaires. Religion que le peuple s’est crée lui-même en empruntant aux trois religions, aux cultes locaux, aux légendes traditionnelles. Transformer toutes les forces religieuses en divinités personnelles qui vont constituer toute une hiérarchie de divinités analogues à la hiérarchie impériale. Divinités temporaires, peuvent être démises de leur fonction. Religion populaire s’annexe des divinités taoistes et bouddhistes et ne célèbre pas le culte des ancêtres. 1 ouvrage : le XiYouJi? pèlerinage vers l’est écrit sous les Ming. Thème général : voyage d’un moine pour aller chercher des sutras. Thèmes des quatre traditions. La religion fait intervenir le monde invisible (a tjrs été l’esprit de toute la nature avec des pouvoirs différents. Plusieurs termes : Shen = esprits bienfaisants et Gui = esprits malfaisants. Le monde invisible a tjrs été associé au monde réel. Dans ce monde invisible, 2 divinités importantes : -empereur du jade : au sommet de la hiérarchie du monde invisible. Règne dans les esprits bienfaisants. -empereur YanLuo : « dieu des enfers »  Entre les 2 il y a toute une série de divinités : chaque ville a une divinité comme chaque ville a son administration. Divinités ont été des êtres humains qui par la suite ont été divinisés. Ex : Guan Yu = divinité de la guerre = célèbre général de la période des trois royaumes. La religion populaire pour certains est la base des trois religions et pour d’autres c’est une quatrième religion. Les cultes locaux et les rites existaient déjà à l’époque des Han, des temples pour divinité de la nature, divinité des eaux (roi dragon), on voit apparaître des divinités nouvelles : des portes, du sol, des murailles…et apparition de héros historiques plus ou moins officiels. Xiang Yu n’est pas un héros officiel, originaire de la région du Yangtze (fleuve bleu), symbole de la résistance. Entre le 2e et le 10e siècle après J-C, va s’implanter en Chine le bouddhisme et va se développer un taoïsme populaire. Lutte car coexistence difficile entre les pouvoirs établis qui ont des difficultés à gérer leur relation face à la religion populaire et les cultes populaires. Les cultes locaux font référence à des sacrifices réalisés, les fonctionnaires s’opposaient à ces cultes. A partir de 1949 toutes les manifestations religieuses sont interdites et des 1980 elles sont autorisées de nouveau. Les manifestations bouddhistes et taoïstes vont elles aussi s’opposer aux manifestations populaires, les bouddhistes et les taoïstes vont trouver comme solution d’intégrer les divinités populaires dans leur propre liturgie. La révolution populaire a progressivement une influence sur le taoïsme :2 panthéons : -divinités pures des textes anciens -divinités populaires Ma Zu = patronne des marins et des pêcheurs, elle est présente dans la Chine de l’est côtière. La religion populaire est caractérisée par un type de communication avec les esprits faisant intervenir des mediums. Autre mode de communication : encens = forme essentielle du culte, le plus souvent, 3 bâtons. Fonction de purification, induit une certaine intoxication et donc une possession par les esprits. Bouddhisme = offrande de parfums végétaux 3, 4 religions = ensemble de croyances qui ont coexistées à partir de la dynastie des Tang où s’instaure en Chine une coexistence. Il faut tenir compte des trois doctrines chinoises que la religion populaire soit la base des 3 ou la 4e religion. CHAPITRE 3 Lien avec la religion car la religion de la famille est importante dans la tradition chinoise. Dévotion à la famille, engagement politique et social de tout le groupe. Tradition issue de Confucius : famille est essentielle à l’équilibre social ? famille = modèle de l’ordre politique, c’est à dire que l’essentiel de la morale familiale se retrouve dans la morale politique. C’est en ce moment qu’une fracture va se faire, mais jusqu'à cette période, la famille est au cœur de la vie sociale, psychologique et idéologique. Les hommes se sont sentis comme le maillon d’une chaîne d’une lignée de mâles qui de père en fils les font remonter sans limite de temps dans le passé et les projettent vers un futur sans limite de temps donc toujours ouvert. La descendance se fait uniquement par les hommes. Famille = forme d’espérance, de croyance que les institutions sociales sont immortelles dans la tradition confucéenne que 2 rites imposent : le rite familial et le rite étatique. Dans les récits mythiques des origines, il existe deux personnages mythiques :1er couple = Fuxi et Nuwa sont des créatures fantastiques à qui l’humanité est redevable de l’écriture, de la musique… Les rites sociaux tels que le mariage sont beaucoup plus importants que les découvertes technologiques telles que le feu, l’agriculture… Mariage = 1ere de toutes les relations sociales qui fonde le groupe. Respect des rites du mariage (? distingue l’homme de l’animal). Dans la tradition chinoise tout barbare qui respecte les rites du mariage ou les liens de parenté chinois sera considéré tout de suite comme civilisé. Les chinois imposent à leurs voisins : -respect du rite du mariage -respect de la conception de la parenté -respect des règles de succession Fuxi = un des premiers héros civilisateur du monde chinois. Souvent associé à Shen Nong(censé avoir inventé l’agriculture) et Huang Di(censé avoir inventé la navigation). A fuxi on attribuera les diagrammes du livre des changements et l’invention des règles du mariage. Equerre et compas = symboles de la justice et de l’application des règles morales Nugua = invention des hommes Premier couple à apparaître avec équerre et compas dans les mains Sentiment de la famille caractérisé à partir des textes :pour les hommes, sentiment très fort et appartenance au groupe familial est à mettre sur le plan que comme entre vivants et morts. A travers le culte des ancêtres, l’être vivant est à l’échelon indispensable entre le passé et l’avenir. Pour la femme c plus difficile car il y a rupture avec son groupe familial et ses ancêtres et va devoir accepter les ancêtres de son mari. Malgré la rupture, les textes montrent que la dévotion à la descendance du mari est un devoir social bien intégré à travers lequel les femmes assumeront leur rôle dans la société. Dans la tradition chinoise, les femmes ne doivent pas se remarier si elles sont veuves pour assurer la descendance. Epouse = élément indispensable dans le rite aux ancêtres, si elle n’est pas présente, rite pas complet. Autre élément important, famille = modèle de la société = creusé des vertus civiques = sert de relais au pouvoir politique Confucius va théoriser une société dont le ressort principal est la cohésion familiale et en politique c la traduction dans l’ordre social des notions d’autorité paternelle, de soumission des jeunes aux aînés et soumission des femmes aux hommes. Dans la tradition confucéenne = grande étude = 1 des quatre textes de cette tradition qui à partir des Song(néo-confucianisme). Il est dit que la morale individuelle et personnelle est inculquée dans la famille = base morale, politique et publique. Les vertus morales tournent toutes autour de la famille : 1er vertu :piété filiale(xiao) = désigne le respect et l’obéissance que tout fils doit à ses parents et toute fille à ses beaux parents. Donc de la piété découle la loyauté envers son souverain, envers son pays. 1 texte : « le classique de la piété filiale » où sont recensés les cas extraordinaires de manifestations de piété filiale. Tous les fonctionnaires doivent posséder et exécuter ces textes. Le sentiment de soumission est envisagé différemment à différentes époques par le pouvoir politique. Pb = il fait trouver un juste milieu entre ce qui doit primer entre la fidélité à la famille et la fidélité au souverain. Donc la famille est un relais mais peut aussi être une source d’opposition entre les pouvoirs politiques. Pendant la période des royaumes combattants, les deux fidélités s’opposent. Confucius dit que la fidélité familiale prime sur toute autre. Le premier empereur va essayer de briser cette soumission du père au fils. Il impose certaines mesures de politique de la famille ayant pour but de faire éclater la famille :à l’âge adulte, tous les fils doivent quitter la famille et créer un nouveau foyer. Politique d’éclatement de la famille lui sera reprochée par les confucéens qui lui succèderont. Dans la tradition confucéenne, la petitesse de la dynastie des Qin est la conséquence d’une mauvaise politique. A partir des Han, période d’éclatement. Sous les Song, on retrouve une politique issue de la tradition confucianiste et réapparition d’un nouveau type de communauté familiale qui vont avoir pour caractéristiques de regrouper plusieurs générations sous un même toit et de regrouper les propriétés de plusieurs membres d’une même famille et de constituer des grands domaines dans lesquels la hiérarchie est respectée très strictement. Constitution progressive d’un pouvoir menaçant, ainsi, le premier empereur Ming a pris des mesures pour éclater ces grands domaines en respectant la tradition confucéenne et va cesser d’encourager le regroupement des familles. Lors des périodes d’éclatement, différentes conceptions ont été pratiquées :dynasties du nord = conception familiale plus libérale : les femmes sont autorisées à se remarier, elles sont beaucoup plus libres que les chinoises. A partir des Song, toutes les femmes de la cour impériale et des milieux proches vont se bander les pieds. Dans les milieux défavorisés seulement une fille se bande les pieds pour qu’elle soit mieux mariée. Cette pratique est à l’origine de la danse des milieux impériaux et va se développer dans toutes les classes sociales, le pb est que les femmes ne pouvaient plus danser du fait de leur handicap. Kang Youwei = 1er chinois à créer des associations contre les pieds bandés. Pratique interdite après la première révolution et a été abolie dans les campagnes en dernier car pratique arrivée en dernier. Une contradiction pour maintenir la cohésion familiale :loi sur l’héritage ne protège pas la famille en tant qu’entité économique. Pour tous les fils, le partage de l’héritage du père doit être à égalité ce qui va empêcher toute possibilité de fortune, de toute forme de grande richesse terrienne. Politique a des conséquences considérables sur l’état des campagnes. En 1949, le pouvoir communiste va essayer sans y parvenir, de faire disparaître tous les liens familiaux traditionnels. 3e caractéristique importante de la famille = système de parenté. Grands principes :soumission, relations familiales codifiées tt ça est reflété dans la terminologie du système de parenté. La structure de base de ce système implique pour chaque personne qui est au centre, 4 degrés :père, grand-père… Vers la fin de Zhou de l’est, dans ce système c’est le père qui transmet au fils le nom et l’héritage de la famille. [John GOODY :familles et mariages en Eurasie.] On trouve des termes spécifiques auxquels on ajoute un préfixe qui indique l’ascendance, la descendance ou la collatéralité mais qui varie selon l’âge de la personne. Frère cadet ? frère aîné. Les termes ou les préfixes peuvent aussi varier selon le nom de famille :tous ceux qui ont le même nom de famille que le père ont pour préfixe :tang, et ceux qui sont apparentés par les sœurs du père donc qui n’ont pas le même nom de famille ont pour préfixe :biao. En Chine, le mariage obéit au principe de l’exogamie(se marier en dehors du groupe qui porte le même nom de famille). Ce principe va exclure du mariage les cousines filles du frère du père, on privilégie le mariage avec les cousines des sœurs du père. Il est interdit de se marier dans la génération ascendante ou descendante. Apprendre le polycopié avec tous les détails ! Dans le système traditionnel, EGO distinguait la génération, l’âge dans la génération, le sexe et la parenté. Mais la politique de l’enfant unique de perte de nombreux points de repère dans le système de parenté. caractère jia = cochon sous le toit. Glosé comme unité qui s’occupait d’une ferme, représente en général, les parents, les filles non mariées, fils mariés ou non et enfants. Caractère zu = clan. Englobe la famille patri-linéaire. L’aîné de la branche fondatrice est le chef du clan. Les temples ancestraux sont encore très présents en Chine du sud (et monument le plus haut d’autrefois). L’institution du clan disparaît plus vite dans le nord(invasion de barbares) que dans le sud. Rite = règles qui codifient les rapports sociaux exposés dans les rituels. Grand rituel :le livre des rites(LiJi), ce classique est présent dans la tradition chinoise jusqu’à très récemment. Autrefois les rites étaient réservés aux classes aristocratiques, progressivement dans toutes les catégories de la population et maintenant c surtout dans les classes populaires =rapport avec les autres dans et hors de la famille , sortes de règles de politesse. Codification des grands principes moraux ainsi que les comportements de politesse. Parmi ces rites de la famille, il y a les rites de passage = passage dune période de l’existence c à d le passage d’un cadre social à un autre statut social(ado? adulte, mariage, mort). Chaque passage correspond à un ensemble de règles dictées par les rituels : -1er rite de passage :naissance. Aucune manifestation jusqu’au 3e jour : bain du nourrisson. 1 mois après la naissance, celle-ci est notifiée à l’ensemble de la famille et du groupe social donc fête dans la famille. Cette cérémonie est appelée Man yue(le mois plein, le mois accompli), la on donne un nom(ming)à l’enfant. On rase la tête du nourrisson pour faire repousser les cheveux plus nombreux , on recouvre l’enfant de bijoux qui repoussent les esprits malfaisants (ex :cercles en argent, le cadenas = attacher à la vie, le bonnet, le jade = protège enfants et adultes, bracelets de pièces de monnaie. Autre fête traditionnelle :à 1 an on installe sur une table des objets représentant les différents métiers et celui que l’enfant choisira représente le métier qu’il fera(1%). -2e rite de passage :la remise du bonnet viril pour le jeune homme à 20 ans et de l’épingle de tête pour la jeune fille à 15 ans (jusqu’en 1911). A 20 ans le garçon doit avoir une place dans la société et fonder un foyer. Pour marquer ce passage on lui remet un bonnet lors d’une cérémonie et on lui donne un nom social(zi) avec lequel il sera appelé dans la société. Rite équivalent pour jeune fille, à 15 ans elle change de coiffure : chignon derrière la tête. On lui donne une épingle pour tenir les cheveux. Cela signifie que la fille est apte à être choisie com épouse. Fille, pas de zi. Dans la tradition chinoise, jusqu’à 7 ans, les garçons et les filles sont élevés de la m^me manière par la femme. Après, éducation par les hommes et très souvent par le frère de la mère. Encore auj. Jusqu’à 7 ans, éducation avec bcp de tolérance car l’enfant comprend pas (budongshi ). -3e rite :le mariage. Toutes les sociétés humaines connaissent le mariage avec toute des règles très strictes écrites ou non. Système de parenté = règle non écrite qui codifie le rite du mariage. En Chine deux personnes ayant le même nom de famille n’ont pas le droit de se marier ensemble. Mais c différent dans chaque société :pas le même âge, pas le même degré d’universalité (ex : société où tout le monde se marie(Chine), ou société où personne ne se marie.) En Chine l’âge moyen est de 17 ans pour une fille et 20 ans pour le garçon. Actuellement, c 25 ans pour les 2. La société chinoise impose le mariage et pratiquement 100% des femmes se mariaient et auj c encore presque la même situation. Auj, mouvements où les femmes refusent de se marier ou bien couples qui décident de ne pas avoir d’enfants. 2 expression différentes : se marier pour une femme = jia (donner sa fille) ------------------ un homme = qu (prendre). Mariage traditionnel = série de rites à respecter très strictement. Etape de transfo du statut : -les fiançailles :dingqin = fixer la parenté. Entremetteur(euse) (meiren) = élément indispensable au rite du mariage. N’appartient à aucune des deux familles. Intervient des le départ. Fonction que qqu’un a dans le groupe : sert à ne pas perdre la face s’il y a refus. Entame les négociations. Une fois qu’accord de la famille, 6 étapes rituelles : • officialisation du choix :cadeau de la famille du mari à la famille de la femme. = sorte de dotte donnée par le mari en compensation de l’argent dépensé pour l’éducation. • demande des noms :wenming. Avec le nom on donne les 8 caractères(du cycle des 12) qui correspondent à l’heure, le mois… de naissance de la jeune fille. Comparaison avec ceux du garçon et demande à un spécialiste de vérifier si compatibilité ou pas. Officialisation de la réponse. Si faste, on ne peut plus revenir en arrière. • proclamation officielle des fiançailles :échange de cadeaux, cérémonie presque conclue. • fixer la date • accueil de la nouvelle mariée. Jour du mariage divisé en deux étapes : le jeune homme doit aller chercher et ramener sa promise. La famille du garçon accompagne la Palanquin. Quand il arrive chez son épouse, on lui empêche d’entrer et la famille va lui faire payer symboliquement son entrée physique. La mariée est recouverte par le voile rouge qu’elle ne retirera qu’à la fin. Le mariage est quelque chose de triste, c un risque :pleurs et peur c pour cela qu’il faut reculer le plus possible le mariage. Oie = symbole de richesse offerte à chaque étape du rituel. Le garçon dépose une oie devant la fille. La jeune fille arrive dans sa future famille, se présente à ses beaux parents qui la conduisent devant les tablettes des ancêtres pour officialiser. Apres, rite entre époux et épouse :boire dans une coupe. Terme pour mariage consacré, dans les textes : « boire la coupe ». Selon le milieu, la fille participe ou ne participe pas aux réjouissances. Les rites disent que l’hom et la fem ne doivent pas se rencontrer avant le mariage. On entend souvent parler de polygamie mais les rites ne permettent qu’une seule épouse officielle. Mais il y a des concubines qui sont achetées, conquises mais non mariées. Les enfants des concubines sont considérées par les rites com les enfants de la femme légitime et les concubines sont appelées tante, elles n’ont jamais le statut d’épouse. Le divorce :dans la tradition chinoise seul l’hom a le droit de le demander. Les rites prévoient 7 raisons valables pour divorcer : -pas d’enfant mâle -adultère -désobéissance et manque de respect envers les parents du mari -bavardages entraînant la rupture d’harmonie -vol -jalousie(une grande vertu que Confucius impose aux femmes) -maladie incurable. Il doit donner à sa femme une lettre de divorce. L’homme est restreint :il n’a pas le droit de divorcer dans trois cas : -si la femme a déjà porté le dueil -si le mari est pauvre au moment du mariage et qu’il est riche au moment du divorce. -si la femme n’a plus de famille pour l’accueillir. Une femme n’a pas le droit de demander le divorce CCL : le mariage dans la trad chinoise ancienne est une affaire entre deux familles. Ce qui est en jeu c la perpétuation de la lignée masculine dans la famille donc autoriser le culte des ancêtres. La présence d’un intermédiaire est nécessaire et exigé par les rites. Pas d’autorité religieuse, civile, publique et donc une large publicité vis à vis du groupe pour remplacer. C a travers cette publicité que le groupe enregistre le chgmt de statut de la fille. 1 seule épouse. Mariage monogame. Le mariage en Chine est considéré comme un devoir social et religieux envers les ancêtres. Des la chute de l’empire et même un peu avant(1907) mise en chantier de la rédaction d’un code civil(mis en pratique qu’environ en 1931 mais avec les évènements, il ne sera jamais appliqué). Des 1951? communistes ont inséré le mariage dans le code civil et les hommes et les femmes sont égaux devant la loi. Le mariage, comme le divorce repose sur le consentement mutuel uniquement des deux époux. Progrès pour les femmes : très grand nombre de divorce demandés par les femmes en cette année là. Non intervention de la famille. Cependant, une fois ces principes exposés, la loi laissait assez de blancs pour que le pouvoir politique s’insère dans la loi.=> mariage enregistré devant l’autorité publique et il faudra l’autorisation du pouvoir public pour le mariage comme pour le divorce, donc parfois il y a refus de mariage ou de divorce. Pas de médiateur. Dans les années 80(ouverture de la Chine + Deng Xiao Ping), promulgation d’une nouvelle loi sur le mariage qui apporte peu de changements :autorité publique conserve toutes les possibilités d’intervention même si c de moins en moins. La seule chose nouvelle est le contrôle des naissances officiellement inscrit dans la loi :politique de l’enfant unique.(difficile à vivre pour les membres du groupe). Augmentation de l’age du mariage :22 ans pour les garçons et 20 ans pour les filles. Obligation du couple de prendre en charge les parents âgés car difficultés éco :chute de la fonction publique, plus payer retraites, mais expansion commerciale. Les difficultés économiques ont renforcé les familles dans les campagnes. 50-80 :vouloir distendre les liens familiaux dep 80 : les liens familiaux se resserrent, intervention de la grand-mère pour l’éducation. -dernier rite de passage :la mort. Culte des ancêtres ? culte des morts = devoir de manifester un respect au mort :funérailles en fonction du défunt. Dans la tradition chinoise il faut d’abord constater la mort. Quand la mort est constatée, il faut rappeler l’âme.(encore fréquent dans 20-30 ans et peut-être encore aujourd’hui). On se ballade là ou il est mort et on l’appelle. Toilette et habillage du mort. Exposition du mort dans son cercueil. En général, enterrement assez longtemps après car en général il est enterré dans la province où il est né. Au moment de l’exposition, il y a les lamentations rituelles qui sont codifiées en fonction de la proximité du lien de parenté avec le plus. Transport du mort sans lamentations ni cortège. Notion d’esprit difficile à séparer de la mort. Cette notion ans la tradition chinoise, dans l’imagination des chinoise il existe toutes sortes de divinités bienveillantes ou malfaisantes et un grand nombre d’esprits malfaisants aux funérailles mal faites. 2 notions importantes :-shen :esprits bienveillants -gui :toute sorte de fantômes, d’esprits hostiles aux humains qu’il faut craindre et contre lesquels il faut se protéger. Dans la tradition chinoise l’ens des forces de l’univers repose sur l’alternance des 2 principes yin et yang. A l’origine les deux = opposition du sexe mais c une partie ds l’ombre et une partie éclairée : yin = obscurité, froid, inertie, humidité ;yang = clarté, chaleur, mouvement, initiative. Dans l’imaginaire chinois ,en se séparant ils vont former le ciel et la terre ;et quand ils sont formés, le mélange des deux forme les êtres animaux. Dualité, l’individu est aussi composé de deux sortes d’âme :1 âme spirituelle(associée au yang :hun) et 1 âme sensitive(associée au yang :po) qui vont coexister dans la vie et qui vont se séparer à la mort. Ame supérieure(spirituelle) devient un souffle. L’âme inférieure reste dans le corps pendant un certain temps. Rite funéraire s’emploie à faire disparaître l’énergie de cette âme pour pas devenir gui. Car po une fois fantôme a la possibilité d’habiter 1 double, objet appartenant au mort.[ Cette sorte de littérature tres importante en Chine.] Donc importance de rappeler l’âme bienfaisante. L’autre âme doit être amadouée pour être sur qu’elle devienne pas une énergie malfaisante. Si mort violente, l’âme est choquée, irritée,et va se calmer qd elle fera vivre a qqun la mort qu’elle a vécue. 1 nom important :Dieu qui protège des démons Zhong Kui. Culte le 5e jour du 5e mois. Au nouvel an on offre des images de lui. CHAPITRE 4 : LA LANGUE ET L’ECRITURE CHINOISES 2 états de langue : -le parlé par tout le monde. Un parlé de la région de Pékin est le plus répandu. Cette langue peut aussi être écrite mais c la seule à être parlée. -le littéraire, classique :état de langue qui n’a pas évolué depuis environ 2 millénaires. On ne peut s’en servir pour communiquer, on ne peut que lire et écrire cette langue. Langue parlée : Bcp de dialectes locaux qui se différencient par la prononciation, par certains termes de voc et de règles grammaticales donc incompréhension entre deux dialectes. Géographiquement, toute le Chine du Nord et du Centre(de Nankin à Kunming et de Erbing à Kunming), les patois se comprennent. Zone où on parle le guanhua (véhiculé par les fonctionnaire de l’empire) d’où vient le terme « mandarin ». Dans les régions du sud(rattachées à l’empire tardivement, isolement géographique) présence de très nombreux dialectes très différents du mandarin et différents entre eux. Jusqu’en 1911 toute la littérature chinoise était écrite en guanhua aussi appelé rihua. A partir de 17, 19, le mandarin devient la langue officielle et va supplanter dans tous les textes la langue classique(wenyan). A partir de 1919, le terme est remplacé par guohua qui apres 1950 est remplacé par le putonghua. Mais HK et Singapour continuent à dire guoyu. DEMIEVILLE Paul (gd sinologue frçais) : « ce qui frappe tout d’abord lorsqu’on cherche à caractériser l’écriture chinoise c’est un trait propre à l’écriture chinoise :simplicité des principes, complexité de leur application. » Mot = unité syllabique qui obéit à une structure phonétique simple. Se compose de deux éléments :initiale(consonne facultative) + finale + ton. Chq syllabe est modulée de quatre tons. Dans la composition des mots, la formation des mots composés. Système très productif qui a donné un voc très riche. Il peut y avoir des mots à 3 syllabes. -Caractères d’usage au nombre de 6000. -Caractères fréquents ----------- de 2400 :couvrent 98 à 99%(s’explique par mots composés.) de la masse des caractères des lectures courantes. -Caractère de base-------------------560 :vocabulaire indispensable à un adulte dans la vie quotidienne. 1ere transcription au 17e siecle par Matteo Ricci. Transcriptions anglaises, allemande, transcription française. Au 19e siècle après le revers que la Chine subit des puissances occidentales, certains pensent qu’un des facteurs du retard économique = écriture chinoise et pas alphabétique. Donc les chercheurs mettent au point en 1918 Zhuyin zimu = 1ere transcription phonétique à partir des caractères . Alphabet de 39 signes permettant de former une syllabe. Transcription obligatoire dans les écoles dans les années 20. Aujourd’hui encore à Taïwan et à HK(avant son rattachement). Transcription pédagogique intéréssante Ex En 49, la Chine décide de nouvelle transcription du alphabétique : quand tout le monde parlerait la langue commune on pourrait remplacer les caractères par le pinyin. Pdt l’ouverture des années 80, ce projet est abandonné ainsi qu’espoir de voir s’installer une unité linguistique => multilinguisme. Pinyin = met très longtemps à s’implanter en Chine, ce sont les étrangers qui l’utiliseront le plus. En 85, décision de n’utiliser que le pinyin en tant que transcription. Saisie informatique des caractères (dans ans 70) : a)classer les caractères à partir de leur sens :très vite répandu en Chine, relève de l’apprentissage du pinyin, on tape le pinyin et on choisit entre tous les caractères. Pas très rapide. b)classer les caractères à partir de leur forme :autre type de difficulté? recherches importantes(aux USA, en Chine…)ont mis au point le Canjie(= nom de l’inventeur mythique du caractère. Système classe les caractères en fonction d’un code en alphabet latin. Bcp plus rapide mais code de difficulté :mot concret ou abstrait ;? traits ; clé ;forme des traits. En gen pour le code il faut 4 lettres. 2 seuls systèmes qui existent. Principes de la simplicité : grammaire simple dans la mesure où les mots sont invariables(pas de conjugaisons). Contexte très important en  :permet la compréhension. Ordre des mots dans la phrase très imp car la fonction du mot est indiquée par sa place dans la phrase mais en , la structure la plus typique = thème + prédicat alors qu’en France = S + prédicat. Les groupes de mots en sont assemblés en fonction de la règle :le déterminant précède toujours le déterminé. CCT ou CCL avant le verbe .Après le vbe :le ou compléments. On va du général au plus particulier. Autres principes de base :la circonstancielle précède tjrs la principale, en gen, pas nécéssaire d’introduire la circonstancielle avec conjonction. Ex :sur lettre Chine, ville, rue + n°, nom Tout ça c pour la langue parlée. Langue écrite utilisée jusqu’à la chute de l’empire. Principes différents :pas de ponctuation, presque tous les mots sont monosyllabiques, contexte extrêmement important pour lever les ambiguités. Pas compréhensible pour quelqu’un qui n’a pas été formé. L’écriture : Aspect quasi sacré dans la tradition chinoise. Les chinois ont beaucoup de respect pour les caractères. Ecriture(wenzi). Au tout début = moyen privilégié de communication avec les esprits, divinités jusqu’au 4e s environ. Art de la calligraphie. Principe de la composition des caractères chinois. Comment on produit ces caractères ?? grâce à une combinaison de plusieurs procédés exposés dés le 1er siècle(de notre ère) par auteur du 1er grand dico ch :Xushen :analyse de tous les caractères ch. 6 procédés dans le dico de Xushen mais on en voit slmt 4 : ? caractères qui imitent la forme :xiangxingzi. Simple indécomposable. Dessins schématiques ou simplifiés d’objet ou de phénomènes naturels. Svt désignés comme pictogrammes. Fond le plus ancien des caractères. Nombre restreint(364). Les mots sont encore utilisés mais la graphie est modifiée. Clé importante pour chercher dans le dictionnaire. ? caractères qui désignent :zhishizi. Désignent une chose, un évenement, une idée ± abstraite. Simples, indécomposables. Eux aussi un des plus anciens, 125, existent presque tous encore dans l’écriture chinoise. Svt désignés comme idéogrammes. ? caractères qui sont produits pas la rencontre de sens, qui vont combiner deux significations :huiyizi. Procédé permet d’accroître le nombre de caractères de base. ? caractères qui combinent la forme et le son donc une partie phonétique et une partie graphique(xing) :xingshengzi Modification de la graphie qd le premier empereur unifie les royaumes combattants :il unifie l’écriture :abolit certains anciens caractères, va modifier les caractères récents. Depuis cette modification juqu’à la modification de 1956 par le régime communiste, il n’ y a pas eu de modifications. A donné naissance aux caractère simplifiés(utilisés sur le continent et à Singapour ). Le support et les outils utilisés changent la forme de la graphie. La calligraphie : L’écriture n’est pas uniquement un moyen de noter la langue, c aussi un art placé au même rang que la peinture et la musique, associée à la poésie et à la danse. Tout homme d’état doit faire preuve qu’il est lettré accompli et donc qu’il sait la calligraphie. Savoir calligraphier = arrivée au summum des connaissances. Opère à différents les niveaux : -poétique :charge sémantique du caractère -peinture -danse :4 éléments :? un caractere devait donner de l’ossature, force dans le trait du caractère. ? caractère bien en chair :ni trop gras, ni trop petit ? on doit pouvoir apprécier la musculature du caractère entre chaque trait = ligament pas visible. ? le sang du caractère doit être partout c à d également réparti. 6 Grands styles d’écriture : ? Jiaguwen : écriture sur carapaces de tortue. La mythologie chinoise attribue l’écriture à un héros mythique :Congjie(il invente l’écriture en observant les pattes d’oiseaux sur le sol. On trouve des traces de cette écriture dans les pratiques divinatoires. En Chine, on dit que l’écriture existait déjà et q celle-là sert à communiquer avec les divinités. Mais de nombreux chercheurs ne sont pas d’accord. C a la fin dyn Qing que les spécialistes s’intéressent à des vestiges trouvés par des paysans, ils vont écraser et vendre en médicaments miracle sous le nom de « os de dragon ». En 1928 :fouilles systématiques dans la région de Xian + mise à jour d’un grand nombre de spécimens de carapaces avec inscriptions encore auj indéchiffrables. L’écriture intéresse en premier les calligraphes. Quand ils sont reproduits sur un autre support :bronze, donne naissance à nvelle écriture : ? écriture sur sceaux, écriture sigillaire, écriture sur bronze :Zhuan ? dazhuan ? xiaozhuan Se développe dans la dynastie des Zhou(-11). Devient l’écriture officielle. Dazhuan :écriture officielle des le 9e s + après, grande variété de réalisation :nombre de traits… Xiaozhuan(petit sceaux ou écriture sigillaire. Le 1er empereur standardise les différents styles d’écriture existants sous les royaumes combattants, c pour ça q tous les docs produits avant le 1er empereur ont été réécrits, donc bcp d’erreurs d’écriture et d’interprétation. 1956 :Mao, simplification. Au service de l’autorité politique, service de propagande. Impose forme régulière, standardisée, caractères dans un espace rectangulaire :hauteur, largeur plus équilibrées. Ecriture sur pierre, peu de modification dans le nombre de traits. Va subir une évolution avec le dvlpmt de la bureaucratie impériale ? donne naissance à d’autres écritures. ? Ecriture des scribes :Lishu. Se répand vite sous les Han, dés les Han antérieurs, s’impose sous les Han occidentaux. S’adapte a de nouveaux supports : bois, bambou, étoffes…Installation du caractère dans un rectangle plus horizontal que l’écriture précédente. Progressivement remplacée par : ? la régulière :Kaishu Chaque trait se distingue des autres, écriture claire. Atteint sa maturité au 4e siecle après J-C(époque Tang). Encore utilisé aujourd’hui pour par ex des enseignes de magasin… ? Ecriture courante(qui va vite) :xingshu. Style utilisé par des personnes ayant une certaine éducation. Ecriture rapide. Différence entre courante et régulière :traits plus liés ? Ecriture de l’herbe :traits de plus en plus liés dc devient incompréhensible à écrire et à lire. = écriture cursive(caoshu). Ce style donne lieu en calligraphie à un genre très recherché au niveau esthétique. A partir de là :art de l’écriture. 1er art qui surpasse la peinture. Simon LEYS = 1er des grands sinologue actuel et le seul à s’être opposé à ce qui se passait en Chine donc chassé d’Europe. Calligraphie = art populaire et noble. CCL :Avec plus de 3000 années d’histoire, 1 gde et riche histoire mais les vestiges n’ont été connus que récemment. Grande variété dans l’écriture chinoise : plusieurs styles graphiques mais une seule écriture chinoise. Chaque style nécessite un apprentissage différent : la connaissance d’un style n’entraîne pas la connaissance d’un autre. Définir l’écriture chinoise n’est pas toujours simple, sur cette def les chercheurs ne s’accordent pas toujours. Plus on remonte dans le temps, plus les caractères vont ressembler à un croquis ou à un dessin. L’écriture chinoise serait l’écriture pictographique selon certains, il existe en Chine une vieille explication de la tradition des caractères , portée immédiatement vers l’étranger, parmi les sinologues européens. Ceux qui s’y opposent. Caractères avec sept caractéristiques très rares donc écriture chinoise partiellement pictographique, et en plus les pictogrammes sont souvent utilisés dans d’autres caractères par exemple comme indicateurs de prononciation. Différents analysés : -pictogrammes -idéophonogrammes Explication parfois utiles pour la mémoire, mais fantaisiste. Autre idée : écriture chinoise = écriture ideographique(sans passer par la prononciation). Linguistes :tous les caractères ont une prononciation, une composante phonétique et une sémantique. Caractère renvoie à un sens mais pas la prononciation. Autre sujet de débat : origine de l’écriture chinoise. ? 2 écoles s’opposent : écriture chinoise = invention originale et indépendante de toutes les autres écritures. Ils vont lier l’écriture du néolitique au Jiaguwen. Il y aurait une influence mésopotamienne : transcrire le son par l’écriture. La place de l’écrit et de l’oral. Calligraphie = façon de soustraire l’écrit à la parole. Ecriture transcrit la parole . Statut de l’écrit et de l’oral dans une civilisation. Sinologie classique quand elle a été confrontée à l’écrit, écriture = véritable monument. « bibliothèque impériale des quatre magasins » = encyclopédie si ku quan shu . Répertoire et classe tous les ouvrages recensés dans la tradition chinoise avant le 18e siecle. L’empereur a mis au service de l’encyclopédie 400 personnes pendant 10 ans. Occidentaux frappés par l’importance de l’écriture. Les spécialistes ont du s’immerger dans l’écriture chinoise et ça a fait oublier l’oral. On se rend compte que la tradition accorde 1 gde importance à l’oral. 1er ouvrage de la littérature chinoise « le livre des poèmes » Poèmes bcp destinés à être chantés. Tradition confucéenne accorde de l’importance à la vie en société. Art de vivre en société très important donc oralité importante. « un défaut dans une tablette de jade on peut l’effacer mais un défaut dans une parole prononcée on ne peut plus. » (livre des poèmes) Il existe des écrits à l’usage de ceux qui veulent apprendre à bien parler. Autre élément important :importance de l’oral dans la pédagogie traditionnelle. La place du par cœur était essentielle chez les petits, chez les plus grands, lettrés, artisans… Il ne faut pas négliger l’oral. Même dans le courant issu de Confucius l’oral et l’écriture est importante. 1ere règle : éviter confusion à la lecture. Respecter un bon équilibre entre les caractères, il faut une continuité dans le texte écrit.

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