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CULTURE GENERALE
Histoire De La Pharmacie
Plan :
Une origine magique et empirique
La Grèce antique : Médecine sacerdotale et médecine hippocratique
Rome : Médecine grecque et hygiène
Au bas moyen âge : Moines et charlatans
Le XIIe siècle : Les 3 branches de l’art de guérir
Du XIIe au XVe siècle : L’apothicaire de ville
La renaissance : Une remise en question
Le XVIIe : Enrichissement et critiques
Au XVIIIe siècle : Le pharmacien
Le pharmacien dans la révolution française
Les débuts du XIXe siècle : Des découvertes à pas géant
Du XIXe siècle à 1939
L’essor de l’industrie et la loi du 11 septembre 1941
Une origine magique et empirique
Des témoignages préhistoriques :
1500 ans av JC : dessin rupestre dans une grotte de l’Ariège (représentation d’un guérisseur)
A Shanidar, en Irak : sépulture d’un contemporain de Neandertal avec des plantes médicinales
Au Néolithique : les opérations de trépanations
Un empirisme teinté de magie
L’observation des animaux et de la nature
L’expérience personnelle
Un support à des rites magiques
Les premiers témoignages écrits :
2000 av JC : le Pen Tsao de l’empereur Sheng Nung
1900 av JC : le code Hammourabi à Babylone
1500 av JC : le papyrus Elbers en Egypte (prière lors de la préparation des médicaments)
La Grèce antique : médecine sacerdotale et médecine hippocratique
La divination des premiers thérapeutes :
Asclépios, dieu grec de la médecine
Hygie (bien) et Panacée (mal), ses deux filles
Le temple d’Epidaure
2491105-15684500Le serpent d’Epidaure
Caducée pharmaceutique
Coupe d’Hygie
(Le serpent crache dans la coupe. Le caducée pharmaceutique est une marque déposée utilisable seulement par les pharmaciens inscrit à l’ordre.)
Apparition d’une médecine rationnelle :
Hippocrate (400 av JC), le père de la médecine
Classement des maladies selon leurs symptômes
Principe de sagesse médicale : « Primum non nocere » (=d’abord ne pas nuire)
Travaux réunis dans le corpus Hippocraticum
L’épisode Mithridate :
Roi en Asie Mineur (132-63 av JC)
Usage progressif des poisons : la mithridatisation (volonté de s’immuniser contre tous les poisons : boire tous les jours une solution non mortelle à faible concentration de substances toxiques afin d’habituer l’organisme)
La thériaque (du grec théria : bête venimeuse) (=remède contre toutes les maladies, panacée)
Rome : Médecine grecque et hygiène
Des spécialistes de l’hygiène
Aqueducs, bains publics, tout à l’égout (« cloaca maxima »)
La médecine est exercé par les grecs attirés à Rome par différents avantages (citoyenneté, exemption des taxes, de service à l’armée, etc.)
Les premiers grands traités :
De arte medica de Celse
De materia medica de Dioscoride
Galien :
Grec formé à Alexandrie
Médecin de gladiateurs à Pergame, puis médecin de l’empereur Marc Aurèle
Fixe les règles de l’allopathie
Décrit la théorie des 4 humeurs
Met au point de nombreux médicaments et formes pharmaceutiques
Le père de la pharmacie orientale
Au bas Moyen âge : Moines et charlatans
Le message biblique :
L’ecclésiastique : « Le Très-Haut a fait sortir de terre tout ce qui guérit et l’homme sage ne dédaignera pas ce secours »
L’appel de Cassiodore
Cassiodore (né vers 470), préfet du prétoire du roi Ostrogoth Théodoric
Se retire dans un monastère en Calabre
Incite les moines à étudier la médecine
Ecrit L’Institution Divine
La médecine et la pharmacie monastique :
Création de jardins botaniques
Le dépôt de drogue et l’apotecarius
Sans oublier le rôle de copiste joué par les moines dans leurs scriptoriums
Transmission du savoir antique
Mais aussi gel des connaissances
Malgré quelques efforts de vulgarisation : l’Hortulus des Bénédictins, poème botanique didactique du 12e siècle
Le charlatan :
L’autre grand thérapeute du Moyen âge
Le seul recours dans les campagnes
Vend talismans et drogues indigènes ou mystérieuse
Un exemple de remède mystérieux : la mandragore
Une racine légendaire anthropomorphe
Une mystérieuse panacée
« L’herbe aux pendus qui revigore »
La plante qui rend fou
A partir du XIe siècle :
Les apports de la médecine arabe enrichie des connaissances des Persans
Notamment Avicenne, auteur du Canon de la médecine, livre traduit en latin par l’école de Tolède (800 médicaments, notions de contagion et d’épidémie)
Le XIIe siècle : Les 3 branches de l’art de guérir
Trois causes principales :
L’église prend ses distances avec l’exercice de la médecine
Le commerce et les villes se développent
La médecine fait son entrée à l’université (Solerne en 1140, Paris en 1220)
Le médecin :
Devient un intellectuel
Exerce une tutelle stricte sur les professions subalternes (diagnostique en regardant les urines)
Le chirurgien-barbier :
Le recours de la dernière chance (a l’époque pas d’anesthésies ni d’antiseptique donc mort par infection pendant la chirurgie, pseudo-anesthésie : pavot (opium), mandragore, on confiait les opérations aux barbiers pour leur habilité à manier des objets tranchants)
Guy de Chauliac, auteur de la Grande Chirurgie (ouvrage de planche anatomique)
L’apothicaire :
Une formation pratique : apprenti, compagnon puis maitre (formation possible avec un minimum d’argent)
Du XIIe au XVe siècle : L’apothicaire de ville
Le rapprochement des pratiques :
Les premières réglementations (facultés de médecine, édit royaux)
Les premières pharmacopées « modernes » (l’Antidotaire de Nicolas, ouvrage officiel à partir de 1270) (apothicaires et médecins sont confondus)
La généralisation des ordonnances écrites à partir du XIIIe siècle
L’interdiction du « quid pro quo » (substitution d’un ou plusieurs ingrédients par un autre dans les remèdes)
Les premières boutiques :
Regroupées dans une même rue (avec les épiciers) (organisation pour des raisons pratiques : les livraisons du fournisseur sont facilitées)
Une seule pièce avec un volet comme éventaire (les clients sont dans la rue, expression « trier sur le volet »=les meilleurs produits sont exposés)
Apparition des enseignes à partir du XVe siècle (en fer forgé)
Le cas particulier des graignards
Les corporations :
Un édit royal de 1484 impose aux apothicaires le régime des corporations
Souvent placées sous le patronage de St Côme et St Damien
Des fonctions multiples : recrutements, qualités des remèdes et services, exercice personnel, entraide, défense des intérêts
La renaissance : Une remise en question
La rivalité médecins/apothicaires :
Des corporations puissantes dont les membres usurpent les droits des médecins (mirage des urines)
A partir de 1532 et pendant 30 ans : « la lutte des pamphlets »
Les charlatans prospèrent :
Dans les villes où ils dressent tréteaux
Dans les campagnes où les professionnels de santé brillent par leur absence
La crédulité demeure :
Les talismans fleurissent
Et les « remèdes » mystérieux (ex : le bézoard)
Le XVIe siècle : retour à l’analyse rationnelle
Invention de l’imprimerie : l’héritage grec débarrassé du filtre religieux
L’homme à la découverte de son univers matériel (Copernic, observation du réel, expérimentations…)
En chirurgie :
Vésale et la fabrique du corps humain (professeur d’anatomie, l’église lève l’interdiction des dissections sur les cadavres pour les professeurs de médecine)
Ambroise Paré, ligature des vaisseaux sanguins, cautérisation des plaies
En pharmacie :
Paracelse, la théorie des signatures et la quintessence
Les grands voyages et les remèdes exotiques : baume du Pérou, aloès américain, racine d’ipécacuanha, quinquina
L’épopée du quinquina :
La légende de la comtesse
La poudre des jésuites : le cardinal de Lugo (quinquina connu sous le nom de la poudre des jésuites, vendu très chère par les jésuites, enrichissement des jésuites
Le pyrétiâtre anglais : sir Robert Talbor (médecin de renommé, a guérit le roi d’Angleterre du Paludisme, possède un remède secret (quinquina), soigne les grands de la cour, à la mort de Talbor le secret est révélé puis grand succès du quinquina)
L’expédition Jussieu-La Condamine (mathématicien, 1er européen à avoir vu un quinquina, échez de la mission, aucune information sur le quinquina)
La malédiction des Incas : expéditions Mutis, Caldas, Weddel et d’Osery (les indiens protègent très bien le secret, échec des espagnols, Caldas est métisse et son fils est de sang mêlé, il veut faire accepté son fils par les indiens pour percer le secret, échec de la ruse, utilisation de la force : expédition Weddel)
L’expédition Backhouse et Ledger (Les anglais percent le secret des Incas)
La boutique de l’apothicaire :
Elle est plus grande et plus fonctionnelle
S’orne d’un décor exotique (silènes, animaux empaillés…)
Les pots de pharmacie :
a chevrette, emblème de la profession, poignée, bec saillant et piédouche (sirops et miellats) (pas très bon conditionnement pour sirop ou liquide sucré)
Le pot canon, forme caractéristique (baumes onguents) (pour les formes semi solide, pommades…)
L’albarello ou albarelle ou pot de Damas, forme étranglée pour la prise (épices, sucreries, friandises)
Le pilulier, modèle réduit d’albarello (pilules)
La bouteille, à long col (eau distillées, liqueurs)
Le pot à thériaque, pot de monstre, haut et volumineux, richement orné
Le XVIIe siècle : enrichissement et critiques
L’enrichissement de la profession :
Des corporations de plus en plus prospères et reconnues : armoiries, privilèges…
Belles et grandes boutiques, extension aux bourgs de campagne
Le maitre préside au travail des compagnons
(L’apothicaire met de moins en moins la main à la pate, valet à tout faire)
Reste en butte aux critiques des médecins : querelle de l’antimoine
(L’antimoine est interdit par les médecins, rend les apothicaires mécontent, en effet l’antimoine est une substance non dénué de toxicité)
Un décalage entre sciences fondamentales et exercice professionnel :
Des sciences qui progressent : Descartes, Tournefort, Harvey…
(Descartes est un philosophe rationationaliste mais avant tout un mathématicien
Tournefort, botaniste français, met en place une classification des espèces végétales
Harvey, médecin anglais, met en évidence la fonction de la circulation sanguine (oxygénation des tissus))
Un art pharmaceutique archaïque et inefficace raillé par Molière (Le règne du clystère)
(La folie de la saigné fondé sur la croyance des 4 humeurs d’Hippocrate totalement inefficace
Clystère : grande seringue en étain pour administration par la voie rectale de substance laxatif, dégradation de l’image de l’apothicaire)
Au XVIIIème siècle : le pharmacien :
La poursuite des progrès scientifiques :
Jenner et la vaccination contre la variole
(Faible taux de réussite, vaccination par injection du pue du malade
L’évolution de la pharmacie :
Boutiques vitrées, laboratoire
L’apparition du pharmacien (Pharmakon)
(Apothicaire : connotation de personne riche mais inutile, inefficace, simple boutiquier donc volonté de changer d’image en changeant de nom : devient Pharmacien vient de Pharmakon (=poison, remède) ; un pharmacien a des connaissances pluridisciplinaire et fait des expériences scientifique)
Difficultés financières (remèdes secrets, association charitables)
(Remède secret concurrence aux apothicaires)
La déclaration royale du 25 avril 1777 :
Première charte moderne de la profession
Sépare les pharmaciens des épiciers
(Autrefois pharmaciens et épiciers utilisent les mêmes produits donc ont les mêmes fournisseurs donc étaient regroupé dans le même quartier. Arrive la séparation : Les pharmaciens seuls ont la formation pour utiliser certains produits et substances, monopole pharmaceutique)
Création du Collège de pharmacie
Cours public de chimie et démonstrations de botanique
Le pharmacien dans la révolution française
1791 : L’abolition des maitrises et des corporations :
1er avril 1971 : liberté d’exercice pour toutes les professions
(On est apothicaire de père en fils, ont leur facilitait l’accès à la profession)
17 avril 1971 : retour en arrière pour la pharmacie
Suppression du Collège de pharmacie qui devient société libre des pharmaciens de Paris, future Académie nationale de pharmacie
(Faculté de pharmacie à Paris V)
La loi du 21 germinal an XI (11 avril 1803) :
Création d’un enseignement pharmaceutique d’Etat : les Ecoles de pharmacie, rattachées en 1840 à l’Université
(Les professeurs de médecine ne contrôlent plus l’accès aux Ecoles de pharmacie car les pharmaciens ont maintenant droit à leurs propres universités, plus de tutelle)
Renouvellement du principe de monopole
(En particulier vers les épiciers qui ne peuvent pas accéder à certain produit)
Exercice personnel de la profession
(Le pharmacien peut avoir sa propre officine donc il faut que c'est la personne qui est compétente c'est-à-dire le titulaire de l’officine qui doit travailler, il ne doit pas laisser les autres le faire)
Rédaction d’un Codex (1818)
(Ancienne pharmacopée rédigé en Latin langue des savants)
Condamnation des remèdes secrets
(Un manque un gagner pour les pharmaciens, seul les pharmaciens peuvent élaborer des médicaments (monopole pharmaceutique))
Institution d’une inspection de la pharmacie
(Dépendante de l’Etat)
Ce texte restera en vigueur pendant 138 ans)
Les débuts du XIXe siècle : des découvertes à pas géant
En médecine :
Pasteur (pasteurisation, vaccin contre la rage)
(Pasteurisation du lait éradiquant la tuberculose ou la typhoïde, la virulence des bactéries peuvent être atténué donc élaboration de vaccins)
Koch (bacille tuberculose), Behring (diphtérie, tetanus), Yersin (bacille peste)
(La tuberculose est le grand fléau du 19e siècle)
Laënnec (Le stéthoscope)
(Avant seul l’oreille du médecin permettait d’occulter le patient (écouter les battements de cœur…, le stéthoscope permet de mieux écouter mais aussi de préserver l’intimité de la femme)
Calmette et Guérin (le BCG)
(Bacille Calmette et Guérin = BCG)
En chirurgie :
Anesthésie (éther et chloroforme)
(Obstacle de la douleur, respirer du gaz de l’éther a des effets hilarants et anesthésiants, une dose importante de l’éther peu entrainer la mort. Le chloroforme utilisé lors d’un accouchement. Un accouchement est équivalent à un écartèlement en termes de douleur. Selon la bible : la femme enfantera dans la douleur opposition des Sœurs contre l’anesthésie)
Asepsie (Lister)
(Enormément de décès du à une infection. 17% des mères décédaient à la suite d’un accouchement soit une femme sur 5. Lister travaillait dans une maternité, il constatait qu’il y avait plus de décès avec les médecins qu’avec les sages femmes. Il en déduit que c’est les médecins avec leurs mains souillées infectaient les patients)
Découverte des groupes sanguins (Landsteiner)
(Parfois les transfusions se font très bien et sont signe de rétablissement, mais parfois les transfusions se révélaient pire que le mal et accéléraient les décès. Cela est du a une incompatibilité. Découverte du groupe rhésus.)
En pharmacie :
Isolement de la morphine en 1804 (Sertürner)
(A partir de l’opium)
Isolement de la quinine en 1820 5(Pelletier et Caventou)
(Idéal contre les fièvres aujourd’hui encore largement utilisé)
Préparation de l’aspirine en 1899 (Hofmann)
(Médicament le plus connu au monde. L’aspirine n’existe pas dans la nature, isolé à partir de la saliciline (inconvénient : Elle est toxique notamment au niveau rénale, mauvais pour les insuffisants rénale et dégrade un peu plus les fonctions rénales) Hofmann cherche à synthétiser la saliciline (réaction acétylation) sans ses propriétés toxique)
Du XIXe siècle à 1939
L’officine au XIXe siècle :
Gaz d’éclairage, bocaux de couleur, apparition de la publicité, crois rouge, puis verte
Le pharmacien prépare toujours les médicaments
Il fait de la recherche (Nativelle et la Digitaline, Limousin et l’oxygénothérapie, Dorvault et l’Officine), de la biologie
Oxygénothérapie des gaz peuvent être utilisés comme des médicaments utilisés pour les insuffisances respiratoires. « Officine », écrit par Dorvault est un ouvrage de référence encore édité qui répond à la majorité des questions posées par les pharmaciens.
Naissance de l’industrie :
Dans les arrières boutiques des officines (Dausse et Synthélabo)
1er groupe pharmaceutique français
A partir du XXe siècle : l’émergence de grands médicaments :
L’ethnopharmacologie (éphédrines)
(Bonafama, « remède fameux », remède qui a traversé les générations. Ephédrine médicament utilisé pour les maladies du cœur. Vient de l’Ephedra, présent dans les pharmacies chinoises)
Les premières substances naturelles d’origine biologique : hormones (adrénaline), vitamines, insuline (Banting)
(Substance sécrété par l’organisme, identification des rôles des hormones puis mise en place de l’hormonothérapie. La première vitamine mise en évidence : Vitamine pp. Les vitamines non fabriqué par l’homme mais apporté par l’alimentation. Vitamine = Vital + Amine. Découverte de l’intuition : Insuline découverte par Banting. Urine et sang anormalement sucré)
La chimie de synthèse : le Salvarsan (Ehrlich), les sulfamides (Domagk)
(La syphilis. Certain colorant ont des propriétés antiseptiques
Les antibiotiques : la pénicilline (Fleming), la streptomycine (Waksman)
Un champignon sécrète une substance qui tue les bactéries : la pénicilline. La streptomycine isolé d’une moisissure
Les médicaments des maladies mentales (Laborit)
Les radioisotopes (Irène et Frédéric Joliot-Curie)
L’essor de l’industrie et la loi du 11 septembre 1941 :
L’essor de l’industrie :
Les décrets de 1926 et 1934 légalisent les médicaments préparés à l’avance et ouvrent la voie à la spécialité pharmaceutique
Apparition des répartiteurs
La loi du 11 septembre 1941
Officine : indivisibilité propriété et exploitation de l’officne, limitation du nombres de officines
Industrie : création d’un statut officiel
Ordonnance du 5 mai 1945
Création de l’ordre national des pharmaciens
La ville d’Epidaure
Hygie (Hygiène), fille d’Asclépios
Principe de la sagesse médical : « Pimnum non nocere » (D’abord ne pas nuire)
La mithridatisation (volonté de s’immuniser contre tous les poisons)
Le cloaca maxima (« Tout à l’égout »)
L’un des premiers grands traités : De arte medica par Celse
Galien le père de la pharmacie (Formé à Alexandrie, médecin de gladiateurs à Pergame, puis médecin de l’empereur Marc Aurèle, fixe les règle de l’allopathie, décrit théorie des 4 humeurs, met au point de nombreuse forme galénique)
Cassiodore (Incite les moines à étudié la médecine, Ecrit l’Institution divine)
Hortulus : poème du 12e siècle écrit par les bénédictins
La mandragore (Racine légendaire anthropomorphe, une mystérieuse panacée, « L’herbe au pendus qui revigore, la plante qui rend fou)
Avicenne : auteur du Canon de la médecine, 800 médicaments, notions de contagions et d’épidémie)
La médecine fait son entrée à l’université à Solerne en 1140 (Paris en 1220)
Guy de Chauliac, auteur de la Grande chirurgie
Une formation pratique : Apprenti, Compagnon puis Maitre apothicaire
Ordonnance écrite obligatoire à partir du 13e siècle (2nde moitié du 13e)
« Quid pro quo » (Substitution d’ingrédients dans les remèdes)
1484 Edit Royal : Impose le régime des corporations aux apothicaires
La rivalité médecins/apothicaires (Corporation puissantes dont les membres usurpent les droits des médecins, a partir de 1532 et pendant 30 ans : « lutte des pamphlets »)
Le bézoard (Exemple de remède mystérieux)
Ambroise Paré : Ligature des vaisseaux sanguins, cautérisation des plaies
Paracelse, la théorie des signatures et la quintessence
« In his tribus versantur » : « Ils ont des connaissances dans ces trois règnes (domaines) »
Philosophe Descartes : à l’origine de l’approche mécaniste du vivant
William Harvey, médecin anglais : Mise en évidence de la circulation sanguine
Jenner : Vaccination contre la variole
Signification du mot Pharmakon, mot à l’origine du terme « pharmacien » : signifie Remède et Poison
Date de la déclaration royale 25 avril 1777 : Création du collège de pharmacie
Suppression du Collège de pharmacie qui devient « La société libre des pharmaciens de paris » futur Académie Nationale de Pharmacie
Les écoles de pharmacies sont rattachées à l’université 1840
Koch découvre la Tuberculose
Laënnec invente le stéthoscope
Lister, chirurgien découvre l’Asepsie
Landsteiner découvre les groupes sanguins
Sertürner isole la Morphine
Hofmann synthétise l’Aspirine
Nativelle découvre la digitaline
Dorvault écrit l’ouvrage de référence « Officine »
1er hormone découvert : l’Adrénaline en 1901
Banting isole l’Insuline
Ehrlich découvre le Salvarsan médicament contre la Syphilis
Domagh découvre Sulfamides antibactériens
Fleming découvre la péniciline
Apprendre en plus
Du Pharmacien dans la révolution à Les débuts du XIXe siècle : des découvertes pas géant, en chirurgie anesthésie.
Le pharmacien dans la révolution française
1791 : L’abolition des maitrises et des corporations :
1er avril 1971 : liberté d’exercice pour toutes les professions
(On est apothicaire de père en fils, ont leur facilitait l’accès à la profession)
17 avril 1971 : retour en arrière pour la pharmacie
Suppression du Collège de pharmacie qui devient société libre des pharmaciens de Paris, future Académie nationale de pharmacie
(Faculté de pharmacie à Paris V)
La loi du 21 germinal an XI (11 avril 1803) :
Création d’un enseignement pharmaceutique d’Etat : les Ecoles de pharmacie, rattachées en 1840 à l’Université
(Les professeurs de médecine ne contrôlent plus l’accès aux Ecoles de pharmacie car les pharmaciens ont maintenant droit à leurs propres universités, plus de tutelle)
Renouvellement du principe de monopole
(En particulier vers les épiciers qui ne peuvent pas accéder à certain produit)
Exercice personnel de la profession
(Le pharmacien peut avoir sa propre officine donc il faut que c'est la personne qui est compétente c'est-à-dire le titulaire de l’officine qui doit travailler, il ne doit pas laisser les autres le faire)
Rédaction d’un Codex (1818)
(Ancienne pharmacopée rédigé en Latin langue des savants)
Condamnation des remèdes secrets
(Un manque un gagner pour les pharmaciens, seul les pharmaciens peuvent élaborer des médicaments (monopole pharmaceutique))
Institution d’une inspection de la pharmacie
(Dépendante de l’Etat)
Ce texte restera en vigueur pendant 138 ans)
Les débuts du XIXe siècle : des découvertes à pas géant
En médecine :
Pasteur (pasteurisation, vaccin contre la rage)
(Pasteurisation du lait éradiquant la tuberculose ou la typhoïde, la virulence des bactéries peuvent être atténué donc élaboration de vaccins)
Koch (bacille tuberculose), Behring (diphtérie, tetanus), Yersin (bacille peste)
(La tuberculose est le grand fléau du 19e siècle)
Laënnec (Le stéthoscope)
(Avant seul l’oreille du médecin permettait d’occulter le patient (écouter les battements de cœur…, le stéthoscope permet de mieux écouter mais aussi de préserver l’intimité de la femme)
Calmette et Guérin (le BCG)
(Bacille Calmette et Guérin = BCG)
En chirurgie :
Anesthésie (éther et chloroforme)
(Obstacle de la douleur, respirer du gaz de l’éther a des effets hilarants et anesthésiants, une dose importante de l’éther peu entrainer la mort. Le chloroforme utilisé lors d’un accouchement. Un accouchement est équivalent à un écartèlement en termes de douleur. Selon la bible : la femme enfantera dans la douleur opposition des Sœurs contre l’anesthésie)
CRYPTOGRAPHIE
Plan
Pourquoi un cours consacré à la cryptographie ?
La stéganographie : Art du camouflage
La transposition
La substitution
L’étude des fréquences
Le chiffre de Marie Stuart
Le secret du masque de fer
La substitution homophonique
Le chiffre indéchiffrable
Pourquoi un cours de cryptographie ?
Le pharmacien expert en écritures
L’Officine de Dorvault (1844) fait du pharmacien un expert en écritures publiques et privées, apte à détecter falsifications et encres sympathiques
L’art des cryptanalystes
Une illustration ludique du discours de la méthode
La stéganographie : Art du camouflage (Dissimulation même du message)
Les premiers témoignages
Les histoires d’Hérodote, témoignages sur les guerres médiques
. Xerxès et les tablettes de cire de Demaratus
(Xerxès prépare un armée pendant 5 ans afin d’envahir la grande cité Grecques en secret. Demaratus découvre le plan de Xerxès et envoi un messager à Sparte afin de les préparer à la défense. Le messager prit l’apparence d’un petit commerçant. Il porte un message mais il ignore ce qu’il est. Le messager subit un contrôle lorsqu’il franchi la frontière mais les contrôleurs ne trouve rien, il est porteur de tablettes où le message est caché sur le bois)
Le rasoir d’Histaïaeus
L’œuf dur de Giovanni Porta
(Le message est écrit sur la coquille de l’œuf dure et sera lisible sur le blanc de l’œuf)
Sous d’autres latitudes
Les boulettes de cire chinoise
(Boulettes de soies avalées par le messager)
Les jeux littéraires
L’abjuration d’un catholique
George Sand à Alfred de Musset
La transposition (Rendre le message incompréhensible)
Le principe
Une redistribution des lettres du message
Ceci conduit à une anagramme
Exemple : OPIRE conduit à 2 possibilités de texte en clair
POIRE et PROIE
La nécessité d’une clé pour coder et décrypter
L’écriture en dent de scie
Ton secret est ton prisonnier : S’il fuit tu deviendras son prisonnier
La scytale spartiate
(On enroule un ruban de cuir autour d’un scytale (bâton hexagonale))
Le principe de base de la cryptographie
Tout cryptage repose sur un principe (Algorithme) et une clé
La clé prime sur l’algorithme en termes de sécurité
« La sécurité d’un système de cryptement ne doit pas dépendre de la préservation du secret de l’algorithme. La sécurité ne repose que sur le secret de la clé » Auguste Kerchoffs Van Nieuwenhof, La cryptographie militaire, 1883
La substitution (Coder un message)
Le principe
Le remplacement d’une lettre du texte clair par un signe quelconque (Autre lettre, chiffre…)
Exemples
Le chiffre Pigpen (Francs-maçons, XVIIIe siècle)
Le chiffre des templiers
Le chiffre du Kama Sutra
A D H I K M O R S U W Y Z
V X B G J C Q L N E F P T
L’exemple historique : Le chiffre de César
La Guerre des Gaules
La vie des douze Césars de Suétone
Un décalage de trois rangs dans l’alphabet
Exemple : Veni Vidi Vici
YHQL YLGL YLFL
La faiblesse de ce chiffre
Le nombre limité de clés (25) d’où
La substitution avec mot-clé
Julius Caesar
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
J U L I S C A E R T V W X Y Z B D F G H K M N O P Q
L’apport de la civilisation arabe
IXe siècle : l’âge d’or d’une civilisation (Mathématiques, linguistique, étymologie…)
Abu Yusuf Ya’qub ibn as-Sabbath ibn Oomran ibn Ismail al-Kindi
Le manuscrit sur le déchiffrement des messages cryptographiques
L’analyse des fréquences
L’outil de base de la cryptanalyse
(Fréquences des lettres dans différentes langues
Lettre %
A 9,42%
B 1,02 %
C 2,64 %
D 3,39 %
E 15,87 %
…
K 0,00 %
W 0,00 %
(La méthode par substitution par mots clés peuvent être déchiffrés par l’analyse de la fréquence)
Les premiers cryptanalystes occidentaux
Giovanni Soro
Philibert Babou
François Viète
(Réussi à décrypter les écritures secrètes de Philippe II, dit inviolable)
Les tentatives d’amélioration du chiffre de substitution
Introduction de diversions cryptographiques (Signes nuls, doublés…)
Ajout de mots de code (Notion de Nomenclature)
Synthèse générale
Stéganographie
(Cachée)
Ecriture
Secrète Code
Substitution
(Cryptographie
(Brouillé) Chiffre
Transposition (Change les lettres)
Le chiffre de Marie Stuart
Une petite reine en exil
Décembre 1542 naissance de Marie
1548 Départ pour la France
1558 Mariage avec le dauphin François
(Marie devient reine de France et reine d’Ecosse. Mort de François elle devient veuve à 18 ans)
1561 Retour en Ecosse
Marie reine d’Ecosse
Un peuple en majorité presbytérien
Une instabilité politique
Des alliances désastreuses
1568 La fuite en Angleterre
19 ans d’emprisonnement
Un danger pour Elisabeth
Une détention de plus en plus dure
… Mais un jour l’espoir !
Le complot
Le geôlier Gilbert Gifford
La conjuration de Babington
Walsingham et le linguiste Th. Phelippes
1586 Ouverture de du procès
Le faux post-scriptum
Un chiffre imparfait
Une substitution alphabétique renforcée par des mots-codes
(Marie ignore que Gifford est un traitre, Gifford travaille pour Walsingham, Phelippes un mathématicien qui sait parler une dizaine de langue réussi à percer l’écriture secrète de Marie. Connaissant le cause Phelippes rajoute un post-scriptum sur une lettre de Marie)
Une fin héroïque
Décapité le 8 février 1587
Le secret du masque de Fer
Le Grand chiffre de Louis XIV
Elaboré par Antoine et Bonaventure Rossignol
Inviolé jusqu’à la fin du XIXe siècle
Etienne Bazeries
Un chiffre d’un nouveau type
587 nombres différents
Apparaissant chacun des milliers de fois
Un nombre codant pour une syllabe
124 22 125 46 345
Les en ne mi s
Le mystère dévoilé
Un prisonnier masqué
Incarcéré à Pignerol
Décédé à la Bastille en 1703 après 37 ans de détention
Vivien de Bulonde
La substitution homophonique
Une solution pour contrer l’analyse des fréquences
Remplacer chaque lettre par différents substituts
Le nombre de substituts est égal à la fréquence de la lettre
Exemple : La fréquence du A en français = 9%
On utilise 9 symboles
Chaque symbole du code possède une fréquence de 1%
La faille : la « personnalité de chaque lettre »
Les correspondances entre les lettres
Exemple : Le Q est toujours suivi dans le corps d’un mot par un U
Q = 1% et U = 6%
Un même symbole toujours suivi des six même symboles = Q
Le chiffre indéchiffrable
Le but recherché
Une lettre Un
En clair symbole
Le chiffre parfait
Blaise de Vigenère (1523-1596)
Le traité des chiffres (1586)
Le premier chiffre de substitution polyalphabétique
Le carré de Vigenère
26 alphabets chiffrés (Chiffre de César)
1 : A B C D … Z
2 : B C D E … A
3 : C D E F … B
4 : D E F G … C
Un mot clé
Pour définir l’alphabet utilisé
Exemple : V I V E F O U A S S I E R
R o u g e r o u g e r o u
M W P K J I U Y W Z S L
L’objectif est atteint
S est code par Y et par W
W code pour I ou S
…Et les clés de son décryptage
L’étonnant M. Babbage (1791-1871)
Le précurseur de l’ordinateur
La controverse avec le dentiste de Bristol
L’application de la méthode
Avoir des idées claires et distinctes
. Il existe autant de façon de coder un mot du texte clair qu’il y a des lettres dans la clé
c l e c = JAMR
N O T E
l e c l = GWIZ
e c l e = OVRO
. Dans un texte chiffré, si un même mot apparait plus de fois qu’il y a de lettres dans la clé, nous obtiendrons des répétitions de suites de lettres identiques
Analyse
. Diviser le problème
. La longueur du mot-clé
. Identifier les lettres du mot-clé
Synthétiser
. Aller du plus simple au plus compliqué
. D’abord la longueur puis la lettre elle-même
Découvrir la longueur du mot-clé
S’attacher aux répétitions de groupes de lettres
Identifier les lettres du mot-clé
Reconstituer des messages artificiels codés par un seul alphabet
Appliquer à chacun l’analyse des fréquences
Dernière étape : Dénombrer
A-t-on négligé quelque chose ?
Le rôle du hasard dans les répétitions de lettres
Ne retenir que les groupes d’au moins quatre lettres
Questions :
Expliquer en quoi la philosophie de Démocrite constitue une première tentative d’explication matérialisme du vivant ?
Comment Parménide et Héraclite s’oppose t-il pour expliquer la diversité du vivant ?
Pourquoi peut-on dire que la philosophie des Sophistes représente une rupture par rapport au philosophe de la nature ?
Expliquer en quoi la philosophie de Platon est annonciatrice d’une certaine métaphysique ?
Dans quel mesure peut-on affirmer qu’Aristote à Rompu avec la métaphysique de son maitre Platon ?
Exposer les grandes lignes de la philosophie des Stoïciens
Quel est la méthode prônant par Descartes pour atteindre toute vérité en menant correctement son raisonnement
Comment les philosophes tenants du métaréalisme en sont ils venu à conclure que l’observateur créait le réel ?
En quoi le décryptage du chiffre de Vigenère par Babbage constitue t-il une application du discours de la méthode ?
Jusqu’au 17e siècle quelles étaient les principales techniques de cryptage d’un message ?
Ethique et recherche
Plan :
Définition de l’éthique
Définition de la recherche
Les grands enjeux de l’éthique médicale
Histoire de la recherche médicale et de l’éthique médicale
Les essais cliniques chez l’homme
Encadrement juridique des essais cliniques
Les problèmes éthiques en suspens
Définition de l’éthique
Définition
Etymologie du mot éthique provient du mot « ethos » qui signifie : mœurs, mode de vie commun
Partie de la philosophie qui étudie les fins pratiques de l’homme, c'est-à-dire les conditions individuelles et collectives d’une vie bonne et heureuse. Ensemble de règle et de valeur qui permettent la réalisation.
Ethique de groupes déterminés
Il existe une conscience des règles et des valeurs qui guident la pratique d’un groupe déterminé : on peut parler de l’éthique du droit, l’éthique du journalisme.
L’éthique du médical
Ensemble des règles de conduite des professionnels de santé vis-à-vis de leur patient
L’éthique médical participe à la fois de la déontologie (Ensemble des règles interne de la profession) de la morale et de la science.
Règle de déontologie : Notion de compétence de générosité, de dévouement, de désintéressement et de secret médical
Règles morales : Protègent les malades des dérives qui pourraient introduire les grandes évolutions des sciences de la vie : Evolution thérapeutiques et évolution biologique
Règles scientifiques : impose au corps médical de vérifier que toute attitude médicale, surtout thérapeutique repose sur des notions dont la rigueur scientifique est réel
Le problème éthique
Un problème éthique est défini par la mise en tension de deux valeurs respectables qui chacune étant mise à sa juste place, devrait permettre d’élaborer un comportement acceptable au point de vue morale.
Définition de la recherche
Définition générale
Effort ou tentative visant à découvrir de nouveaux faits ou à recueillir des faits connues, dans le cadre de l’étude d’un sujet d’une investigation critique
La recherche médicale
Ensemble des activités de recherches scientifiques, fondamentales et cliniques appliquées à la médecine.
La recherche médicale est aussi bien une activité publique, réalisée dans des organismes d’2tat, qu’une activité liée aux secteurs privés telles que les laboratoires pharmaceutiques
Aujourd’hui, la recherche médicale se développe selon quelques grands axes :
La biologie cellulaire
La cancérologie
La chirurgie
La génétique
L’immunologie
La thérapeutique
La virologie
Les grands enjeux de la recherche médicale
Existence fréquente de conflit entre intérêt collectif et intérêt individuel
Intérêt collectif : Valeurs éthiques sous tendues par la recherche médicale : la santé, la sécurité, la connaissance dans leur dimension réel.
Intérêt individuel : Valeurs éthiques sous tendue par la recherche médicale : la santé, la sécurité, la connaissance dans le respect de chaque personne
Une réponse possible au conflit éthique : L’utilitarisme
Définition de l’utilitarisme :
Ethique de la recherche des plus grands bien pour le plus grand nombre
« Si l’expérimentation pose des problème éthiques grave l’abstention en pose également. Il n’est pas non plus éthiques de retarder ou de renoncer au développement de produit susceptibles de soulager ou de guérir : l’intérêt de la population toute entière doit être pris en compte »
Risque de l’utilitarisme :
Minimisation des désavantages causés à ceux qui font les frais éventuels de la recherche médicale (effets imprévisibles, effets collatéraux)
Tendance à sacrifier les droits de la personne humaine pour parvenir à certains fins : »La fin justifie t-elle les moyens ?»
La réflexion éthique permet de tracer un chemin d’humanité entre les formidables potentiels scientifiques et le respect du à tout être humain.
Citation :
« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » Rabelais, philosophe
« L’expérimentation humaine est moralement nécessairement et nécessairement immorale » Professeur Jean Bernard, ancien président du comité national d’éthique
Histoire de la recherche médicale et de l’éthique médicale
Histoire de la recherche
1721 : Expérience sur la variole sur les condamnés à mort
XIXe siècle :
Expériences de syphilisation, notamment sur les enfants
Premier essais méthodiques mais autoritarisme médical abusif et utilisation des indigènes
1934 : 1er essai statistiques comparatifs à Londres et en Ecosse
Les années de guerres et le nazisme : l’horreur des expériences inhumaine
1948 : Streptomycine : Tirage au sort, placebo, grande cohorte de patients
1962 : Désastre de la Thalidomide : Les essais contrôlés (Pivot de la sécurité collective)
1970-1980 : Vaccin contre l’hépatite B : Premier grand essai contrôlé avec échantillon statistique impeccable
On voit bien que l’histoire de la recherche médicale conduit nécessairement au développement de la réflexion éthique
Histoire de l’éthique médicale
Ve siècle avant JC : Serment d’Hippocrate : texte proposant un cadre moral pour l’exercice de la médecine. Il énonce les concernant le devoir de bienfaisance, la règle de confidentialité, le respect de la personne
IIe siècle avant JC : Ecrit de Galien : « Le Prince de la médecine » reprend et perfectionne Hippocrate
1947 : Code de Nuremberg :
Le consentement du sujet humain est essentiel
L’expérience doit avoir des résultats pratiques pour le bien de la société
L’expérience doit éviter toutes souffrances inutiles
Elle ne doit être que pratiqué par les personnes qualifiées
Le sujet humain est libre à tout moment d’interrompre l’expérience
1964 : Déclaration d’Helsinki (Adoptée par la XVIIIe assemblée médicale mondiale) : Ensemble de recommandations destinées à guider les médecins dans les recherches biomédicales
1975 : Déclaration de Tokyo : consentement écrit/ Comité d’éthique indépendant
1981 : Déclaration de Manille
1983 : Déclaration de Venise
Les essais cliniques chez l’homme
Un essai clinique :
Est une recherche organisé et pratiqué sur l’être humain en vue du développement des connaissances biologiques et médicales
A pour objectif d’étudier l’efficacité et la tolérance d’une nouvelle molécule ou la nouvelle façon d’utiliser u n traitement connu
Est destiné à obtenir des résultats de façon crédible à la question posée sur un médicament ou une thérapeutique sans faire courir de risques inutile aux personnes qui s’y prêtent
Objectif qualité :
Essai clinique = Rigueur
Dans le choix des option méthodologique : Elaboration d’un protocole de recherche, calcul des effectifs, analyse statistique
Dans sa réalisation : utilisation de procédures techniques validées, moyens de travail adaptés, personnel qualifié, trace écrite de toutes les étapes, données vérifiées et vérifiable à posteriori
Les essais cliniques sont obligatoires dans la procédure permettant la mise sur le marché d’un médicament.
Préalable à un essai clinique
Evolution de la molécule in vitro et sur l’animal : Tolérance, intérêts thérapeutiques ? (Etude préclinique)
Autorité compétente
Comité d’éthique indépendante
Déroulement d’un essai clinique
Phase 1 : Nombre limité de volontaire sains (sauf en cas de cancérologie)
Phase 2 : Nombre limité de volontaires (Efficacité du produit et détermination de la posologie
Phase 3 : Large population de patient comparaison de nouveau médicament avec le meilleur traitement antérieur ou avec un placebo
Essai comparé en phase 3 :
A = Médicament ancien connu
B = médicament nouveau, testé en phase 1 et 2 (a priori bien toléré et efficace)
Le médicament B est t-il supérieur, inférieur ou égal en efficacité au médicament A ?
Le médicament B provoque t-il plus, moins ou autant d’effet ?
Qu’est ce qu’un effet comparé randomisé en double aveugle ?
Tirage au sort des malades et partage en 2 groupes égaux (Randomisation)
Le premier groupe reçoit A et second groupe reçoit B (essai comparé)
Ni les malades, ni les médecins ne savent si c’est A ou B qui est donné (double aveugle)
Les essais ne s’achèvent pas avec l’AMM, mais se poursuivent mais se poursuivent tout au long de la commercialisation du médicament.
Phase 4 : Condition proche de la prise en charge habituelle
Pharmacovigilance, précision des conditions d’utilisation pour certains groupes de patients à risques
Cas particulier du médicament générique :
On doit montrer la bioéquivalence avec la spécialité de référence par des études de biodisponibilité (quantité de principes actifs qui atteint la circulation générale après administration de la forme médicamenteuse et vitesse à l’laquelle le principe actif y parvient AUC, Cmax)
Encadrement juridique des essais cliniques
Loi Huriet :
Loi du 20 décembre1988 premier cadre juridique à la pratique des essais thérapeutiques chez l’homme en France.
Objectif : Protection des personnes qui se prête à des recherches médicales
Principe fondamentaux de la loi Huriet :
Nécessité scientifique de l’étude
Obligation d’une expérimentation préclinique suffisante
Consentement libre (pas besoin de justifier un refus, interruption possible à tout moment (Information écrite) et signé (Formulaire)
Obligation du promoteur de souscrire à une assurance
Etudes assurées pas des médecins différents du médecin traitant
CCPPBR : Comité Consultatif de Protection des personnes participant à une recherche biomédicale
Nouvelle loi de la santé publique du 9 aout 2004 :
La recherche biomédicale ne se limite pas aux essais cliniques médicamenteux
Rappel du principe de la primauté de la personne par rapport aux seuls intérêts de la science et de la société et extension de ce principe à l’ensemble des recherches biomédicales
Introduction du principe de minimisation de la douleur, de la peur ou d’autres contraintes potentiellement générés
Harmonisation de la pharmacovigilance
CCPPRB devient CPP (Comité de Protection des Personnes) : nouvelles missions, composition, procédure.
Histoire de l’éthique médicale :
Ve siècle avant JC : Serment d’Hippocrate : Texte proposant un cadre moral pour l’exercice de la médecine. Il énonce les exigences concernant le devoir de bienfaisance la règle de confidentialité, le respect de la personne.
IIe siècle après JC : Ecrit de Galien : Le prince de la médecine reprend et perfectionne Hippocrate
La profession pharmaceutique
Objectif du cours :
Préparation au stage d’initiation
Démonstration de l’importance de la législation pharmaceutique
Protection de la santé publique
Plan :
L’enseignement pharmaceutique
Les conditions générales d’exercice de la profession de pharmacien
Carrières offertes aux pharmaciens :
Carrières dans le secteur privé
Carrière dans le secteur public
Les textes applicables à la profession
L’ordre des pharmaciens :
Définitions et objectifs
Les différentes sections de l’Ordre
Les conseils de l’Ordre
Les attributions de l’Ordre
L’action disciplinaire
Enseignement pharmaceutique :
Un premier cycle de 2 années : 1ère et 2ème année
Stage officinal en début de 2ème année
Un deuxième cycle de 2 années : 3ème et 4ème année
Un troisième cycle :
5ème année hospitalo-universitaire
6ème année (avec un stage professionnel)
Diplôme d’Etat de Docteur en pharmacie à l’issue de la soutenance de la thèse
Schéma des études pharmaceutiques :
1er Cycle
1ére année
2ème année
Stage officinal d’initiation (6 semaines)
2ème Cycle
3ème année
+Validation
2 UE
Stage d’application en officine (1 semaine)
4ème année
3ème Cycle
5ème année
Stage hospitalier (mi-temps) (matin)
6ème année
Stage pratique professionnelle (6 mois)
Soutenance thèse
Diplôme d’Etat de Dr en pharmacie
Conditions générales d’exercice :
Art. (L.4221-1 et s. CSP)
La possession du diplôme (UE, accord espace économique européen ou AEEE) Attention : (Grèce et ex-RDA) restrictions particulières abrogées en 2008
La nationalité (France, Andorre, UE, AEEE)
Cas particuliers des autorisations octroyées chaque année par le ministère de la santé
L’inscription à l’Ordre : L’Ordre apprécie au moment de l’inscription que le candidat présente « toutes les garanties de moralité professionnelle »
Existent-ils des restrictions particulières ?
Attention les restrictions particulières concernant les diplômes délivrés par la république hellénique et l’ex-RDA ont été ABROGEES par l’ordonnance 2008-507 du 30 mai 2008
Grèce : diplôme reconnu que pour l’exercice d’une activité salariée
Ex-RDA : Diplôme accompagné d’une attestation des autorités allemandes compétentes
Cas particulier : L’autorisation d’exercice
Cas des personnes ressortissantes d’un pays qui n’appartient pas à l’EU ou à l’AEEE mais titulaire d’un diplôme de pharmacien de l’UE ou de l’AEEE
Le nombre maximum d’autorisations d’exercice de la pharmacie pour l’année 2009 a été fixé à 60 par arrêté ministériel
L’inscription à l’Ordre
Condition de fond pour toute personne exerçant des activités pharmaceutiques (Condition subordonnée à la réalisation des 2 première)
Sollicitée auprès des conseils régionaux ou centraux de l’Ordre qui accordent l’inscription au tableau ou la refuse par décision motivée et écrite
Pour les titulaires de diplômes délivrés hors de France : Attestations à produire
Pour les ressortissants d’un tiers : copie de l’autorisation ministérielle
Depuis la loi du 04/03/2002 :
« Toute personne qui sera prévalues de la qualité de pharmacien sans en remplir les conditions exigées par l’article L.4221-1 » est passible de sanctions pénales : 1 an d’emprisonnement + 15000 euros d’amende
Cas pratiques :
Floris est néerlandaise, il a obtenu son diplôme de pharmacien à l’Université de Milan. Peut-it être employé en France comme pharmacien ?
Nadia est marocaine, elle a fait toutes ses études de pharmacie à Chatenay-Malabry où elle a obtenu son diplôme d’Etat de docteur en pharmacie. Peut-elle être employée en France comme pharmacien ?
Les carrières :
Le secteur privé : officine, industrie, biologie…
Le secteur public : pharmaciens inspecteurs, pharmaciens militaires, pharmaciens hospitaliers, pharmacien conseillé à la sécurité sociale…
L’officine :
Chiffre 01/01/09
23206 officines pour 28148 titulaires
45,8 % d’hommes (46,1% en 2006)
54,2 % de femmes (53,9% en 2006)
De nombreuses officines de petites tailles mais une évolution depuis 2000 (52% sont exploitées en société en 2009, 32% en 2000)
« Etablissement affecté à la dispensation au détail des médicaments, produits ou objets réservés aux pharmaciens (Monopole) ainsi qu’à l’exécution des préparations magistrales ou officinales
Toutes création d’officine est subordonné à une autorisation administrative :La licence
En moyenne il y a 1 officine pour 2796 habitants (2009) mais concentration dans le sud
Le personnel :
Le pharmacien titulaire : porte insigne (Le caducée)
Les pharmaciens adjoints : Nombre en fonction du CA de l’officine, port du caducée
Les préparateurs : porte insigne (Le mortier)
Les étudiants en pharmacie
Stages :
Stage d’initiation officinale : avant le début de la 3ème année
Stage d’application à l’officine : en 3ème et 4ème année
Stage de pratique professionnelle : en 6ème année
Stage d’initiation officinale :
Avant le début de la 3ème année
Temps complet et de manière continue
Dans la même officine
Remarque : Un préparateur diplômé est dispensé de ce stage d’initiation
Les stagiaires ne peuvent pas délivrer de médicaments mais il est initié à la dispensation du médicament
Il reçoit une formation en posologie, reconnaissance des produits, législation et préparations officinales et magistrales
Il n’est pas rémunéré
Validation du stage sur un avis du maitre de stage (+Examen)
Un étudiant peut-il délivrer des médicaments ? :
Non s’il est en stage d’initiation officinale
Oui pour l’étudiant en pharmacie qui travaille en officine s’il remplit les conditions suivantes :
Avoir validé son stage d’initiation officinale
Etre inscrit en 3ème année d’étude
En dehors des heures universitaires
Sous le contrôle effectif d’un pharmacien
Comment être maitre de stage ? :
Agrément valable 5 ans :
Par la décision du président de l’université
Sur proposition du directeur de l’UFR
Et après avis du conseil régional de l’Ordre des pharmaciens
Justifier de 5 années d’exercice officinal dont au moins 2 en tant que titulaire
Pas plus de 2 stagiaires par officines (Pas de même année)
Un maitre de stage peut devenir conseiller de stage au bout de 3 ans
Responsabilité du pharmacien :
La responsabilité = Obligation, imposée par la morale ou la loi, de répondre de ses actes et d’en supporter les conséquences
La délivrance d’un médicament peut entrainer la mie en jeu de divers types de responsabilités :
Responsabilité civile
Responsabilité pénale
Responsabilité disciplinaire
Responsabilité à l’occasion du prestataire servi aux assurés sociaux
Responsabilité civile : = Réparation
Quand est-elle engagée ?
Erreur de médicament (Quietim/Quitaxon), de dosage (Gardenal)
Erreur non détecté sur l’ordonnance (Indusil/Indocid)
Délivrance d’un médicament périmé
Manque d’information lors de la délivrance, etc.
En plus de la faute, il faut un préjudice et un lieu de cause à effet entre la faute et le préjudice subit.
Attention : Le pharmacien titulaire est aussi responsable de on personnel
Responsabilité pénale :
Sanctions : Amende, emprisonnement
Infraction pénale définie par un texte de loi
Elle est proportionnelle à la gravité de la faute
Le titulaire est responsable des non-pharmaciens
Responsabilité disciplinaire :
Suppose une faute disciplinaire (Manquement aux règles d’exercice de la profession) caractérisée et sanctionnée par les Chambres de discipline de l’Ordre des pharmaciens
La faute disciplinaire est un manquement aux règles d’exercice de la profession susceptible de ternir l’image de la profession
4 sanctions disciplinaires
Responsabilité, assurés sociaux :
Suppose une faute, abus, fraudes et tous faits intéressant l’exercice de la profession à l’occasion de prestation servies aux assurés sociaux
4 sanctions
Vocabulaire :
Faute : Négligence commise sans intention de nuire
Abus : Acte disproportionné au regard de la prescription de l’état du malade
Fraude : Faute commise en connaissance de cause et/ou avec l’intention de tromper
L’industrie pharmaceutique :
Les actes pharmaceutiques de fabrication, d’importation, d’exportation ; d’exploitation et de distribution en gros des médicaments et autres produits de santé ne peuvent être effectué que dans les établissements pharmaceutiques
Ouverture subordonnée à une autorisation délivrée par l’Afssaps
Principe général : « Une majorité de pharmaciens aux postes de commande »
Attention aux vocabulaires : Etablissement pharmaceutique et Entreprise pharmaceutique
Un pharmacien responsable dans toutes les entreprises pharmaceutiques
Un pharmacien délégué dans chaque établissement pharmaceutique de l’entreprise
Des pharmaciens adjoints en fonction de l’effectif en personnel affecté aux opérations pharmaceutiques
LABM : Laboratoire d’Analyse et de Biologie Médicale
Pharmacien, médecine, vétérinaire (Concours internat)
Formation spécialisée (Internat)
80% sont pharmaciens
Fonctionnement, information, relation du laboratoire avec les autres professionnels de la santé et recherche de la qualité sont réglementé
Carrière dans la fonction publique :
Pharmacien inspecteur
Pharmacien militaire
Pharmacien hospitaliers
Pharmacien conseillé à la SS
Définitions :
Loi : Règle de droit formulé par écrit : c’est une disposition prise par une délibération du parlement
Projet de loi : Texte déposé au parlement à l’initiative d’un ou plusieurs parlementaires
Le règlement en France règles de droit émanant du pouvoir exécutif ou des autorités administrative
Décret : Acte exécutoire, à portée générale ou individuelle, puis par le Président de la république ou par le 1er ministre qui exerce le pouvoir réglementaire
Arrêté : Décision exécutoire à porter général ou individuelle émanent d’un ou plusieurs ministres (arrêté ministériel) ou d’autre autorité administrative (arrêté préfectoral, municipal)
Textes applicables à la profession :
Le code de la santé publique
Partie législative
Partie réglementaire
Le code de Déontologie (Règle et devoir spécifiques qui s’imposent aux pharmaciens)
Le code de la sécurité sociale
Sites intéressants :
www.legifrance.gouv.fr (article des codes, textes de lois, décrets…)
www.vie-publique.fr (Animation ludique)
L’ordre des pharmaciens :
Réclamé par les syndicats pharmaceutiques avant la 2ème guerre mondiale
Les pouvoirs publics ont considérés que les pharmaciens devaient être assujettis non seulement au droit commun mais également à des règles particulières (la déontologie) contrôlées par les membres de la profession, élus par leurs pairs
5 mai 1945 : Création de l’ONP
Groupement institué par la loi qui le rend obligatoire pour tous ses membres
Doté de prérogatives à l’égard de ses membres pouvoir disciplinaire
Double objectif intérêt de la santé publique et intérêt de la profession
Organisation :
Regroupe l’ensemble des pharmaciens exerçant une activité pharmaceutique en métropole et dans les départements et collectivité d’outres mers
Dirigé par des pharmaciens élues par leur pairs et investit par l’Etat de la charge à veiller sur la sauvegarde d’une moralité professionnelle
Organisé en 7 sections
Organigramme :
Conseil National Ordre (CND)
?
?
?
?
?
?
?
?
CC
Section A
CC
Section B
CC
Section C
CC
Section D
CC
Section E
CC
Section F
CC
Section G
CC
Section H
?
?
21 Conseils Régionaux
7 Délégations Locales
Les conseils centraux (CC):
A : Titulaires d’officines
B : Fabricants, importateurs, exploitants
C : Distribution en gros
D : Adjoints d’office, gérants, remplaçants, pharmaciens conseillé de la sécurité sociale
E : DOM
G : Biologistes
H : Ph. Etablissement de santé
Les pharmaciens non inscrits :
Les inspecteurs de la pharmacie (DRASS)
Les inspecteurs de l’AFSSAPS
Les fonctionnaires du ministère de la santé
Les fonctionnaires de l’enseignement supérieur (Sans activités pharmaceutique)
Les pharmaciens militaires
Les attributions de l’Ordre :
Représentation de la profession : Devant les tribunaux auprès des autorités administratives, auprès de professeur internationaux
Contrôle de l’accès de la profession
Contrôle de l’exercice de la profession
Conseille et informe et rôle dans la formation continue
Participe et organise les campagnes de santé publique
Les sanctions disciplinaires :
L’avertissement
Le blâme avec inscription au dossier
L’interdiction temporaire d’exerce la pharmacie (pour une durée maximum de 5 ans)
L’interdiction définitive d’exercer la pharmacie
Contention du contrôle technique :
Sections des assurances sociales du conseil de l’Ordre de pharmaciens saisie par une personne habilitée (Directeur, CPAM, praticien-conseil…)
A partir des faits de la sécurité sociale dispose de 3 ans pour porter plainte
Procédure idem disciplinaire (avertissement, blâme, interdiction temporaire (ne peut délivrer des produits remboursé par la SS (qui représente plus de 70%) pour une durée maximum de 5 ans)
Sanctions :
L’avertissement
Le blâme avec inscription au dossier
L’interdiction temporaire de servir les assurés sociaux (pour une durée maximum de 5 ans)
L’interdiction définitive de servir les assurés sociaux
Les missions du pharmacien d’officine :
Avant la loi HPST (dite loi Bachelot) dispensation et préparation des médicaments
De nouvelles missions officiellement attribuées (dans le CSP)
Soin de premier recours
Permanence des soins
Coopération entre les professionnels de santé
Veille et protection sanitaire
Education thérapeutique des patients
Pharmacien référent des EHPAD
Pharmacien correspondant au sein d’une équipe de soin
Conseils et prestations
Devoir généraux des pharmaciens :
Obligation d’exercice personnel
Le secret professionnel
L’obligation de porter secours
Les obligations en matière de santé
Probité et dignité de la profession et devoir de confraternité
Ne pas porter atteinte au libre choix de la clientèle, ni la solliciter par des moyens contraires à la dignité de la profession
CHAPITRE 2 :
La réglementation des substances vénéneuse
Définition :
Vénéneux vient du latin « venenum »
2 critères d’inclusion indissociables :
La toxicité direct (ou intrinsèque) du produit
Ex : Digitaline
La dose administrée : un même produit peut se comporter soit comme un médicament soit comme un poison
Ex : 0,1 mg de digitaline = Médicament
>1 mg de digitaline = Poison
Matières premières :
Substance et préparation dangereuses
Substances et préparations stupéfiantes
Substances et préparations psychotropes
Médicaments :
Liste I
Liste II
Stupéfiants
1ère partie : Les matières premières dangereuse
Substance et préparations dangereuses
Risques directs :
Très toxique (T+)
Toxique (T)
Nocive (Xn)
Corrosive ©
Irritante (Xi)
Cancérogène
Tératogène
Mutagène
Risques indirects :
Explosible (E)
Comburante (O)
Extrêmement inflammable (F+)
Facilement inflammable (F)
Inflammable
Dangereux pour l’environnement
Une même matière première peut figurer simultanément dans plusieurs catégories :
Permanganate de potassium (Xn et O)
Acide picrique (T et E)
Attention à la présentation critères de sécurités strictes (Dénomination, contenant et emballages conformes à la réglementation)
Détention à l’officine :
Pour les substances et préparations dangereuses à risques directs :
T+, T, cancérogènes, tératogènes et mutagènes : armoires fermées à clé, inaccessible au public, séparé de toutes autres substances ou préparations. Toutefois T+ et T peut être rangés avec des médicaments vrac de liste I, à condition d’en être séparées.
Xn, C et Xi : locaux inaccessible au public séparé de toutes autres substances ou préparations. Toutefois ils peuvent être rangé avec des médicaments vrac de liste II, à condition d’en être séparé.
Délivrance :
(Usage non thérapeutique)
Substance Xn, C, Xi : peuvent être délivrées librement au public
Substance T+, T, cancérogène, tératogène, mutagène :
Le demandeur doit répondre à plusieurs impératifs :
Etre âgée de 18 au moins
Connu du pharmacien ou justifier son identité
Présenter une commande écrite (nom, adresse, teneur de la commande et usage prévu si la profession de l’acheteur n’implique pas l’emploie de ces substances.
Lors de la vente au public : Appliquer également sur l’emballage :
Le nom et l’adresse du vendeur
Le n° d’enregistrement (ou le n° d’ordonnancier ou n° d’ordre)
La commande doit être enregistré et le document conservé 3 ans par le vendeur.
Etiquetage :
Ces produits sont des produits dangereux il est indispensable de les reconnaitre et
Nom
Adresse du fabricant (Distributeur ou importateur)
Nom de la substance
Phrase type (R) : Risque particulier
Phrase type (S) : Conseil prudence
Indication du danger
Etiquetage sur : http://www.senat.fr
Substances et préparations stupéfiantes
Définition :
Produits qui entrainent chez l’utilisateur une pharmacodépendance c'est-à-dire une dépendance à la fois physique, caractérisée par un syndrome de sevrage, et psychique, caractérisée par un désir irrépressible de répéter les prises du produit afin de retrouver les mêmes sensations
La plupart de ces produits entrainent également un phénomène d’accoutumance (besoin d’augmenter les doses pour retrouver les mêmes effets).
Ex : Morphine, cocaïne, codéine…
Détention :
Détenues dans un endroit non accessible au public, armoires ou locaux ne contenant rien d’autre, fermés à clé et munis d’un système d’alerte ou de sécurité renforcé contre toute tentative d’effraction.
Acquisition :
Classique car :
Bon de commande spécial extrait d’un carnet à souche (Supprimé : décret du 05/02/07)
Vente en l’état interdite au public.
Gestion administrative
(Décret du 05/02/07)
Toute acquisition est inscrite sur un registre spécial (registre comptable) ou enregistrée par un système informatique spécifique
Edition des enregistrements 1 fois par mois
Conservation des factures : 3 ans
Conservation registre ou des enregistrements : 10 ans
Destruction/ Dénaturation
En cas de péremption, d’altération
En présence d’un confrère titulaire désigné par le président du CROP
Document attestant de la destruction à conserver 10 ans
Etiquetage :
-146055905500
ACPPAV
25 rue Hoche 91260 Juvisy
MORPHINE (Chlorhydrate)
Masse brute
Tare du conditionnement
N° de référence (pour chaque récipient)
Substances et préparations psychotropes :
Définition :
Produits doués d’une action sur le psychisme et qui peuvent, tout comme les stupéfiants, mais à des degrés moindres, entrainer des phénomènes de dépendance et d’accoutumance.
Ex : Barbituriques, benzodiazépines, amfépramone…
Vente en l’état interdite au public !
Détention :
Détenue dans un endroit non accessible au public, armoires ou locaux ne contenant rien d’autre, fermés à clé
Remarque : l’étiquetage ne sera pas traité
2ème partie : Les médicaments
Modalité de classement
Présentation
Etiquetage
Approvisionnement et comptabilité
Liste I et II
Stupéfiants
Détention
Modalité de classement :
3 types de listes :
Liste II : médicaments dont l’usage non approprié peut présenter des risques directs ou indirects pour la santé.
Liste I : médicaments dont l’usage non approprié peut présenter des risques directs ou indirects pour la santé. La liste I présente des risques > à ceux de la liste II + ceux qui nécessitent un diagnostic préalable (Ex/ ATB)
Stupéfiants : Médicaments provoquant chez l’utilisateur une toxicomanie, mais également ceux dont on a voulu restreindre l’utilisation car détournement d’usage.
Règle importante à connaitre :
Un médicament contenant plusieurs substances relevant d’un classement différent est soumis au régime le plus strict selon l’ordre décroissant : stupéfiant, liste I et liste II.
Exception :
Médicaments contenant les substances à doses exonérées
Autres classement que celui du PA (Ex : sirop de codéine)
Définition de l’exonération :
Un médicament (spécialité pharmaceutiques, préparations…) bénéficie de l’exonération quand il contient une ou plusieurs substances vénéneuses à des doses ou des concentrations trop faibles pour justifier l’application du régime particulier de ces substances.
Le médicament exonéré échappe donc aux obligations afférentes à la dispensation des substances vénéneuses (ordonnance, inscription à l’ordonnancier, étiquetage spécifique…)
Ex : Néocodion®, Prontalgine®
Etiquetage :
Remarque Etiquetage :
Attention différent en fonction de la liste mais également si le conditionnement est destiné ou non au public.
Les médicaments-vrac ont un conditionnement non destiné au public.
Les spécialités pharmaceutiques et les préparations (officinales et magistrales) ont un conditionnement destiné au public.
Médicament-Vrac Liste I :
21590000
Nom du fabricant (ou distributeur ou importateur)
25 rue Hoche 91260 Juvisy
ELIXIR PAREGORIQUE
Médicament-Vrac Liste II :
…
Médicament-Vrac Stupéfiant :
-1304925-308229000Nom du fabricant (ou distributeur ou importateur)
25 rue Hoche 91260 Juvisy
LAUDANUM DE SYDENHAM
Masse brute
Tare conditionnement
N° de référence
Spécialités pharmaceutiques :
Dénomination commerciale
Respecter les doses prescrites
Uniquement sur ordonnance
Dénomination commerciale
Respecter les doses prescrites
Uniquement sur ordonnance
Dénomination commerciale
Respecter les doses prescrites
Uniquement sur ordonnance
Liste II
Liste I
Stupéfiant
Etiquetage pour voies d’administration : nasale, orale, perlinguale, sublinguale, rectale, vaginale, urétrale et médicaments injectables
Préparation non exonérées :
Nom et adresse pharmacien
_________________
n°327432
2/j pdt 10 jours à avaler avec un grand verre d’eau
Le 10/11/05
Nom et adresse pharmacien
_________________
n°389632
Appliquer sur la zone douloureuse
Le 10/11/05
Ne pas avaler
Ou
Nom et adresse pharmacien
_________________
n°254789
Appliquer 2x/j sur la zone douloureuse
Le 10/11/05
Ne pas avaler
Respecter les doses prescrites
Respecter les doses prescrites
Respecter les doses prescrites
Etiquetage pour voies d’administration nasale, orale, perlinguale, sublinguale, rectale, urétrale et médicaments injectables
Etiquetage pour toutes les autres voies d’administration
Approvisionnement et comptabilité
Liste I et liste II : approvisionnement libre par le pharmacien. Document justificatifs de cession et de commande à conserver au moins 3 ans
Stupéfiants :
Acquisitions auprès de fournisseurs agrées
Commande formulée sur bon de commande spéciale (Supprimé Décret 05/02/07)
Comptabilité très strict (registre comptable ou enregistrement informatisé)
Comptabilité des stupéfiants
Inscription des entrées et des sorties au registre comptable des stupéfiants ou enregistrement informatisé
La MAJ des entrées et sorties se fait à chaque opération. La balance est mensuelle
Suppression de l’obligation de faire parapher ce registre papier
Duplication des données sur 2 supports distincts
Inventaire annuel du stock « par pesées et décompte » doit être porté sur ce registre papier ou informatisé
Registres, enregistrements informatisés et éditions (par période max d’un mois) conservés 10 ans
Détention à l’officine :
Médicaments-vrac de liste I : Armoires fermée à clef, locaux inaccessibles au public, séparément de toutes autres substances ou préparations l’exception des produits T+ et T
Médicaments-vrac de liste II : Locaux inaccessibles au public, séparément de toutes autres substances ou préparations à l’exception des produits Xn, C et Xi
Pour tous les stupéfiants : armoire ne contenant rien d’autre, fermée à clef et munie d’un système d’alerte ou de sécurité renforcé contre toute tentative d’effraction.
Qui peut prescrire des médicaments de liste I et II ?
Les médecins
Les vétérinaires
Les chirurgiens dentistes prescrivent les médicaments de liste I et II nécessaire à l’exercice de l’art dentaire
Les sages femmes (Liste prévue par arrêté
Qui peut prescrire des stupéfiants ?
Les médecins
Les vétérinaires
Les chirurgiens dentistes prescrivent les médicaments stupéfiants nécessaires à l’exercice de l’art dentaire
Les sages femmes ont la possibilité de prescrire un stupéfiant bien déterminé (Arrête du 12/10/05 et du 27/06/06)
Les directeurs de LABM pour des prescriptions pharmacologiques directement liées à l’exercice de la biologie
L’ordonnance
Intérêt : permet au malade de connaitre son traitement et au pharmacien de lui dispenser, obligatoire pour les médicaments listés 5I, II et stupéfiant), peut permettre le remboursement
Types :
Classique (Liste I et II médicaments non listés)
Sécurisée (Obligatoire pour les stupéfiants)
Ordonnance bi-zone (pour le ALD)
Ordonnance de médicaments d’exception
Mentions obligatoire :
Attention pour les stupéfiants : des conditions supplémentaires
Remarque : Seul l’original peut être pris en compte pour la dispensation des médicaments
Exemple d’ordonnance classique :
Exemple d’ordonnance sécurisée :
(Identification prescripteur, n° identification lot ordo, Double carré en micro lettre (indique nombre de spécialité pharmaceutique)
Exemple d’ordonnance bi-zone :
Exemple d’ordonnance de médicaments d’exception : 4 volets
3e volet pour la sécurité social
4e volet pour le pharmacien
Durée maximal de prescription :
Liste II : 12 mois
Liste I : 12 mois
Sauf exceptions :
Les hypnotiques : 4 semaines (Sauf Rohypnol® : 14j/fraction de 7j)
Les antipolitiques : 12 semaines (Sauf Tranxène® : 28j)
Le Subutex® : 28j par fraction de 7j
Stupéfiants : Durée maximum de 28 jours qui peut être réduite (pour certains médicaments et par arrêté ministériel)
Délivrance :
Liste II et Liste I
1ère délivrance : ordonnance doit dater de moins de 3 mois
Quantité de médicament délivrée en une fois :
4 semaines ou 1 mois de 30 jours. Toutefois, les médicaments présentés sous un conditionnement correspondant à une durée de traitement > 1 mois peuvent être délivrés pour cette durée dans la limite de 3 mois. (Décret 16/12/04)
Quel que soit leur conditionnement, les médicaments contraceptifs peuvent être délivrés pour une durée de 12 semaines.
Stupéfiants :
Délivrance : dépend de la durée maximum de prescription du stupéfiant prescrit. Pour certain stupéfiants fractionnement de délivrance (Période de fractionnement notée obligatoirement sur l’ordonnance)
Ordonnance exécutée dans sa totalité si et seulement si elle est présentée dans les 3 jours suivant la date de prescription… Délivrance du nombre exact d’unité thérapeutiques (possibilité de déconditionnement)
Copie ordonnance Pharmacien
Original Patient
Duplicata Sécurité sociale (pour remboursement)
Prescriptions obligatoires
Sur l’ordonnancier (manuel ou informatique). Ordonnancier commun aux liste I, II et stupéfiants
Sur l’ordonnance et son duplicata
Sur le conditionnement extérieur du médicament
Conditions de renouvellement
Liste II : Renouvelable x fois (<12 mois) sauf mention contraire
Liste I : non renouvelable sauf mention « à renouveler x fois »
Stupéfiant : non renouvelable
Tableau de synthèse :
LISTE I
LISTE II
STUPEFIANT
Prescription
Ordonnance classique ou sécurisée
Ordonnance classique ou sécurisée
Ordonnance sécurisée
Quantités en toutes lettres
Durée max. Prescription
12 mois maximum
12 mois sauf exception
28 jours max en général
Délivrance
Ordonnance datant de moins de 3 mois pour 1ère délivrance
Ordonnance datant de moins de 3 mois pour 1ère délivrance
Ordonnance à présenter dans les 3 jours pour totalité traitement
Renouvellement
Possible sauf mention contraire du prescripteur
Si mention du prescripteur « à renouveler X fois »
Impossible
Besoin d’une nouvelle ordonnance
A apprendre :
Matière première dangereuse
Pas d’étiquetage (image)
Etiquetage qui ne concerne que les médicaments (rien sur les matières premières)
Règles de prescription et de délivrance des médicaments
Comprendre la notion d’exonération
Les soins en fin de vie : Concept Ethique et législation
Une société face à la souffrance et la mort
Refus de la souffrance
Reconnaissance de la souffrance inhérente à la condition humaine
Déni de la souffrance (fuite)
Recherche de soulagement (action)
Abandon
Solidarité
Refus de la mort
Déni de la mort
Acceptation de sa condition de mortel
Acharnement thérapeutique
Renoncement Réinvestissement au plus près des besoins du malade
Désir de toute puissance
Principe de réalité
Précipitation dans la mort provoquée
Acceptation de l’heure de la mort naturelle
Refus du deuil
Travail sur le deuil
Fin de vie 2 voies possibles
Acharnement déraisonnable
Renoncement lucide
Abandon
Assistance
Euthanasie
Soins palliatifs
Soins palliatifs : Premières définitions
« Tout ce qu’il reste à faire quand il n’y plus rien à faire » (Dr Therèse Vannier, 1976)
« …d’avantage une attention à la personne qui souffre qu’à la maladie » (Pr René Schaerer, 1987)
« Soins actifs et complet données aux malades dont l’affection ne répond plus au traitement curatif » (OMS, 1990)
Soins palliatifs et d’accompagnement : Les grands principes
Respect de l’interdit de tuer. Fondateur de la cohésion sociale
Acceptation de la mort naturelle comme faisant partie de la vie
Lutte contre le tabou de la mort dans la société
Refus de l’abandon et de l’acharnement
Acceptation du risque antalgique comme fondateur de compassion solidaire
Préservation de la meilleure qualité de vie possible
Soutien au travail de deuil des survivants
Soins palliatifs : Définition SFAP
Les soins palliatifs sont des soins actifs dans une approche globale de la personne atteinte d’une maladie grave évolutive ou terminale. Leur objectif est de soulager les douleurs physiques ainsi que les autres symptômes, et de prendre en compte la souffrance psychologique, sociale et spirituelle
Les soins palliatifs et l’accompagnement sont interdisciplinaires. Ils s’adressent aux malades en tant que personne, à sa famille et à ses proches, à domicile ou en institution. La formation et le soutien des soignants et des bénévoles font partie de cette démarche
Les soins palliatifs et l’accompagnement considèrent le malade comme un être vivant et la mort un processus naturel. Ceux qui les dispensent cherchent à éviter les investigations et les traitements déraisonnables. Ils se refusent à provoquer intentionnellement la mort.
Ils s’efforcent de préserver la meilleur qualité de vie possible jusqu’au décès et proposent un soutien aux proches en deuil. Ils s’emploient, par leur pratique clinique, leur enseignement et leurs travaux de recherche, à ce que ces principes puissent être appliqués
Les soins palliatifs dépassent largement les soins terminaux
Euthanasie : Définition du Comité Consultatif National d’éthique (Rapport n°63 du 27 janvier 2000)
« Actes d’un tiers qui met délibérément fin à la vie d’une personne dans l’intention de mettre un terme à une situation jugée insupportable » Acte qui est interdit par le code de déontologie, la loi française et la cour européenne
La limitation de traitement n’est pas l’euthanasie
Société de réanimation de Langue Française
« Recommandation sur les limitations et arrêts de thérapeutiques actives en réanimation adulte » (6 juin 2002)
« La décision de limitation ou d’arrêt de thérapeutique(s) active(s), sous réserve qu’elle soit prise et mise
Communiqué de presse SRLF/SFAP (Paris, 01/10/2003)
« Distinguer les limitation
La décision de limitation ou l’abstention thérapeutique ne doit pas être un abandon du patient
Recommandation en fin de vie
Limitation des thérapeutiques
Le point de départ
1986
La circulaire Laroque instaure les « soins palliatifs »
Code de déontologie Médicale de 1995
Art 36 : Lorsque le malade, en état d’exprimer sa volonté, refuse
Art 37 : En toutes circonstances, le médecin doit s’efforcer de soulager les souffrances de son malade, l’assister moralement et éviter toute obstination déraisonnable dans les investigations ou la thérapeutique
Art 38 : Le médecin doit accompagner les mourant jusqu’à ces derniers moments, assurer par des soins et mesures appropriés la qualité d’une vie qui prend fin, sauvegarder la dignité du malade et réconforter son entourage. Il n’a pas le droit de provoquer délibérément la mort
Loi du 9 juin 1999
Art 1-A : Toute personne malade dont l’état le requiert à le droit d’accéder à des soins palliatifs et à un accompagnement »
Art 1-C : « La personne malade peut s’opposer à toute investigation ou thérapeutique »
Reconnait :
Le droit des proches à assister le malade (congé d’accompagnement)
La place des associations de bénévoles (convention avec les institutions)
Loi du 4 mars 2002 : Relative aux droits des malades
Droit du patient de désigner une personne de confiance pour l’assister et le représenter
Loi du 22 avril 2005
Primauté du consentement (une constance législative)
Rejet de l’obstination déraisonnable
Rejet de l’euthanasie
Devoir de soulager
Modalités nouvelles de prise de décision
Apparition des directives anticipées et place de ka personne de confiance
Place importante accordée aux soins palliatifs
Le consentement : une constance
Le rejet de l’obtination déraisonnale
« Ces actes ne doivents pas être poursuivis par une obstination déraisonnale. Lorsquil apparaissent inutile, disproportionnés
Le rejet de l’authanasie
Malgrès la pression médiatique le législateur de 2005 ne touche ni au code pénal ni au code de procédure pénale :
L’euthanasis reste un crime (empoisonnement)
Pas d’execption d’euthanasie qui jouerait
« Admettre dans une même legislation les soiins palliatifs et l’euthanasie, c’est faire cohabiter la loi de l’effort et celle de la facilité »
Le devoir de soulager
« Si le medecin constate qu’il ne peut soulager la souffrance d’une personne, en phase avancé ou terminale d’une affection grave ou incurable, qu’elle qu’en soit la cause
Des modalités nouvelles de prise de décision
Le malade inconscient :
Les principes directeurs de la décision de lilmitation ou de renoncment thérapeutique
Décision collègiale
Prise en compte d’avis
L’apparition
La place de la personne de confiance
Hiérarchie des avis (Si personne inconsciente ou dans l’incapacité d’exprimé sa volonté)
Directive anticipées
Personne de confiance
Famille
Proches
Date legislation les lois les mots clef principe des soins palliatif la personne d econfiance
L’Europe Et Le Médicament
Contenu
1ere partie : Introduction au marché européen
Les Traités
Les institutions
Les textes communautaires
Les Etats membres
Introduction
La volonté de construire une Europe « unie » à traversé les siècles
Une Europe économiques conduit à construire une Europe politique (Plan Schuman)
Traité de Paris
Projet d’étendre cette coopération à l’ensemble du domaine économique
Les traités
Qu’est ce qu’un traité ?
Accord écrit qui lie juridiquement les Etats
Fonde les normes essentielles du droit communautaires c'est a dire toute action entreprise par l’UE découle des traités auxquels l’ensemble des Etats membre adhère démocratiquement
Les traités peuvent être modifiés, mise à jour…
Le Traité de Rome – 1957
Signé le 25/03/1957 par les 6 états membres de la CECA
Création de la Communauté économique européenne (CEE) et de la Communauté européenne d’énergie atomique (EURATOM)
Pose le principe de la libre circulation
Met en place des institutions
L’acte unique européen – 1986
Signé en 1086 et entre en vigueur le 01/07/1987
Prolongement du Traité de Rome : il doit mener à terme la résiliation du marché unique européen pour le 01/01/1993 d’où :
Elargie les compétences communautaires
Introduit la coopération politique européen
Reforme les institutions
Notion de présidence du Conseil de l’UE
Le Traité de Maastricht – 1992 :
Signé le 07/02/1992, entre en vigueur en 1993
Crée l’Union européenne, entre 12 Etats membres, reposant sur 3 « piliers »
Les 3 piliers :
La communauté européenne (citoyenneté, union économique et monétaire)
Politique étrangère et sécurité commune (PESC)
Coopération en matière d’affaires intérieurs et de justice
Consacre le principe de subsidiarité
Le principe de subsidiarité :
« La communauté agit dans les limites des compétences qui lui sont conférées… Dans les domaines qui ne révèlent pas de sa compétence exclusive, la Communauté n’intervient, conformément aux principes de subsidiarité, ue si… les objectifs de l’action envisagée ne peuvent être réalisés de manière suffisante pas les Etats membre… »
Le Traité d’Amsterdam – 1997 :
Signé en 1997, entre en vigueur le 01/05/1999
Renforce les 3 piliers sur lesquels l’UE fonde son action
Reforme institutionnelle
Le Traité de Nice – 2001 :
Préalable indispensable à l’élargissement de l’UE
But : Assurer un bon fonctionnement institutionnel
Réforme institutionnelle orientée autour de 3 axes :
Réformer la procédure décisionnelle
Réformer la composition et fonctionnement institutions
Coopération renforcée entre les Etats membres
Le Traité constitutionnel – 2004 :
Le texte de la Constitution aurait remplacé en un texte unique l’ensemble de traités existant
Texte final avait été signé par les chefs d’Etat ou de gouvernement
Le texte devait être ensuite ratifié par chaque Etats membres, 2 possibilités :
La voie parlementaire
La voie référendaire
Le Traité constitutionnel :
L’entrée en vigueur était prévue le 01/11/2006
En France et aux Pays-Bas les citoyens ont rejeté le texte de la constitution en 2005
Abandon et mise en œuvre de l’idée d’un traité simplifié, le traité de Lisbonne
Le Traité de Lisbonne – 2007 :
Adoption par les chefs d’Etat ou de gouvernement le 19/10/2007
En cours de ratification par voie parlementaire ou référendaire
Améliore le fonctionnement des institutions
Une présidence stable remplace les présidences semestrielles
Les institutions européennes
Le parlement européen :
3 sièges : Strasbourg, Luxembourg et Bruxelles
3 rôles essentiels :
Pouvoir législatif car il participe à l’adoption des textes communautaires (Selon 3 procédures)
Pouvoir budgétaire
Contrôle
Son pouvoir législatif : procédures :
Procédure de consultation : Le parlement donne un avis Consultatif (consultation obligatoire ou non selon les cas) Acceptation de la proposition, rejet ou amendements
Procédure de codécision : Le parlement conseil se partagent le pouvoir de décision. Adoption d’actes conjoints signés par les présidents du Conseil et le président du Parlement
L’avis conforme : même procédure que pour la consultation mais cette fois pas d’amendement possible d’où acception ou rejet
La commission européenne :
Siège : Bruxelles
Pouvoirs :
Gardienne des Traitées
Pouvoir d’initiative
Pouvoir d’exécution des traités et des actes du conseil
Représentation de l’UE sur la scène internationale
Le conseil de l’Union Européenne :
Siège : Bruxelles
Présidence assurée à tour de rôle par chaque Etat membres pour 6 mois
Rôles : législatif, relations extérieurs, coordonne les activités de l’UE
Le conseil Européen :
Organe paracommunautaire
Se réunit en sommet européen au moins 2 fois par an dans le pays qui assure la présidence de l’UE
Fixe les grandes orientations politiques et donne les impulsions sur les sujets les plus importants
Désigne pour 5 ans le président de la Commission européenne
En résumé :
Conseil
Européen
Fixe les grandes orientations
Donne impulsion politique
1?
4 Veille à la bonne exécution des
textes communautaires
Commission
Européenne
2?
Propose des textes
communautaires
2?
Conseil de l’Union
Européenne
3
---------------------------------------------------
Parlement
Européen
Décide de l’adoption des
textes (Seul ou codécision)
Donne son avis ou codécide
Autres institutions :
La CJCE : Cour de justice des communautés européennes. Veille au respect du droit dans l’application et interprétation des traités
Le TPI : Tribunal de 1ère instance, assiste la CJCE
La Cour des comptes
La BCE : Banque centrale européenne
L’EMEA : Agence européenne du médicament
Les deux principaux textes communautaires
Les règlements :
Ils sont obligatoires dans tous leurs éléments
Ils sont directement applicables dans tous les Etats membres
Elles fixent le résultat à atteindre ainsi que les délais, transposition par les EM
Mais elles laissent aux Etat membres le choix quant à la forme et aux moyens pour atteindre ce résultat
Les Etats membres
1957 : France, RFA, Belgique, Italie ? Luxembourg et Pays Bas
1973 : + Danemark, RU et Irlande
1981 : + Grèce
1986 : + Espagne et Portugal
1995 : + Autriche, Finlande, suède
2004 : +10 pays d’Europe Centrale et orientale et du bassin méditerranéen
2007 : + Bulgarie et Roumanie
27 Etats membres :
Chypre
République Tchèque
Estonie
Hongrie
Lettonie
Lituanie
Malte
Pologne
République Slovaque
Slovénie
Bulgarie
Roumanie
+ les 15 autres Etats membres en date de 1995
2ème partie
Contenue :
Droit communautaire du médicament
2. Procédure d’enregistrement
Introduction :
Construction du droit communautaire pharmaceutique fondée sur l’objectif de sauvegarde de la santé publique
1er texte de base : directive 65/65/CEE maintes fois modifiée et adaptée à l’évolution des idées et des faits
Droit communautaire du médicament
Définition Communautaire :
« On entend par médicament toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curative ou préventive à l’égard des maladies humaines ou animales, ainsi que toutes substances ou composition pouvant être utilisé chez l’homme ou chez l’animal ou pouvant leur être administrée, en vue d’établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier des fonctions physiologiques en exerçant une action, immunologique ou métabolique »
Agence européenne du médicament
EMEA : European Medecines Agency
Instaurée par le règlement n°2309/93/CEE remplacé par le règlement n°726/2004
Basée à Londres
Missions :
Contribuer à la protection et à la promotion de la santé humaine et animal par :
Une évaluation scientifique de haut niveau, des avis sur les programme de Recherche et Développement et des informations claires et pertinentes pour les utilisateurs et les professionnels de santé
La mise au point de procédures efficaces et transparents permettant aux utilisateurs d’avoir accès dans les meilleurs délais à des médicaments innovants par le biais d’une seule AMM européenne
Le rôle de contrôle de la sécurité des médicaments à usage humain et vétérinaire, grâce en particulier à un réseau de pharmacovigilance
6 comités scientifiques au sein de l’EMEA :
Le comité des médicaments à usage humain (CHMP)
Le comité des médicaments à usage vétérinaire (CVMP)
Le comité des médicaments orphelins (COMP)
Le comité des médicaments à base de plantes (HMPC)
Le comité pédiatrique (PDCO)
Le comité pour les médicaments de thérapie innovante (CAT)
Autorités nationales (Equivalent de l’EMEA) :
En France : Afssaps
Missions :
Délivrance d’AMM (Autorisation de Mise sur le Marché)
Surveillance des effets indésirables liés à l’utilisation des produits de santé
Inspections
Informations des professionnels de santé et du public
Demande d’AMM :
Quel dossier de demande d’AMM ?
Format standard CTD (Common technical document) depuis juillet 2003
Ce format permet d’harmoniser le dossier de demande d’AMM Europe/USA/Japon
5 modules
5 modules :
Module 1 : Information administratives
Module 2 : Résumé du dossier
Module 3 : Qualité
Module 4 : Sécurité
Module 5 : Efficacité
Procédure d’enregistrement
3 procédures d’enregistrement pour les produits pharmaceutiques en Union Européenne :
Procédure centralisée
Procédure de reconnaissance Mutuelle (MRP)
Procédure Décentralisée
Procédure centralisée :
EMEA
AMM
Européenne unique
Commission Européenne
Demandeur
Décision 90 jours
CHMP ou CCVMP
210 jours
Avis Avis
Champs d’application :
Produits issues des biotechnologies
Médicaments orphelins
Nouvelles entités chimiques indiqués dans les traitements suivants :
SIDA
Cancer
Maladies neurodégénératives
Diabète
Maladies auto immunes
Maladies virales
Procédure de reconnaissance mutuelle :
Demandeur Etat A
(RMS)
Dossier AMM
Etats B et C
(Autorités nationales)
90 jours
Avis défavorable
Avis pour reconnaissance mutuelle
Phase de
conciliation
CHMP ou CVMP
Avis Favorable
Avis
Décision finale
AMM dans Etats B et C
Commission Européenne
Avantage des procédures :
Procédure centralisée
Reconnaissance mutuelle
Soumission d’un dossier d’AMM unique pour tous les EM
AMM simultanée dans les EM
Rapidité/Efficacité
Choix de la demande à un ou plusieurs EM
Dialogue renforcé entre demandeur et autorités des pays choisis
Inconvénients des procédures :
Procédure centralisée
Reconnaissance mutuelle
Une décision négative annule toute possibilité d’AMM dans n’importe quel EM
Phase d’arbitrage peut mener au retrait définitif du dossier
Conclusion :
Une Europe pharmaceutique encore en chantier…
Réviser :
Les traités
3 procédures (centralisé ; décentralisée, reconnaissance mutuelle
Philosophie
Plan :
Introduction : Pourquoi un cours de philosophie en faculté de pharmacie ?
Le miracle grec :
Les présocratiques
Les sophistes
Socrate et ses disciples
La philosophie hellénistique :
Les cyniques
Les stoïciens
Les épicuriens
De la renaissance à la révolution :
Les philosophes-savants de la Renaissance
Les rationalistes
Les empiristes
Le fait scientifique au XXe siècle
La nature du fait scientifique
Le métaréalisme
Introduction : Pourquoi un cours de philosophie en faculté de pharmacie ?
« La philosophie ne peut ni s’enseigner ni s’apprendre » Socrate
Ce n’est pas la philosophie
Un dogme établi
Un vain discours
Ce qu’est la philosophie
Etymologiquement : L’amour de la sagesse
Une façon d’être
Une interrogation permanente
Les deux principaux questionnements philosophiques
Les questions morales (réponses incertaines mais accessibles)
(Ex : Qu’est ce que le bonheur ? Qu’est ce que le bien ? Le mal ? Pas de réponses absolues
Les questions existentielles (Réponse certaine et inaccessible)
(Ex : Est-ce que Dieu existe ? Réponse absolue mais pas accessible à l’homme)
Les questionnements philosophiques
Interrogations existentielles : L’Abbé Moreux
D’où venons-nous ?
Qui sommes-nous ?
Où allons-nous ?
Interrogation morales : Emmanuel Kant
Que puis-je savoir ?
Que dois-je savoir ?
Que m’est-il permis d’espérer ?
LE MIRACLE GREC
Les présocratiques (Les archaïques)
Au commencement les mythes :
Les mythes : une explication du monde et un moyen d’agir sur celui-ci
(L’homme cherche à comprendre, à expliquer le monde qui l’entoure car l’homme ne peut rester passif. Il se sent impuissant dans un monde qu’il ne comprend pas)
Les présocratiques archaïques :
Expliquent le monde à travers leurs cosmogonies
Pythagore (env. 570-500 av JC)
(Connu pour le théorème mathématique. C’est un philosophe. Il croit en la réincarnation de l’homme)
La remise en cause des mythes :
Le rôle joué par la littérature : Homère et Hésiode
Le premier dynamiteur : Xénophobe de Colophon (env. 570-480 av JC) : prône une démythologisation de la pensée
(Il trouva que le Dieu ressemblaient et se comportement comme des humains : jaloux… indigne des Dieux)
Les trois philosophes de Milet :
Thalès (env. 624-545 av JC)
(Connu pour son théorème il mesurera la grande pyramide de Kheops avec celui-ci, il affirma que dans l’eau il y a des germes de vie)
Anaximandre (env. 610-547 av JC)
(Il défend l’idée qu’il existe un principe premier du à l’origine du monde, ce principe est forcement non observable pour l’homme. Thalès dit que le premier principe est l’eau et pour Anaximandre c’est l’air car l’air en se condensant devient de l’eau…)
Un principe premier unique à l’origine du monde
Le problème de la diversité :
Parménide (env. 515-450 av JC) « Le monde est éternel ; nos sens nous trompent »
(Comment un premier principe unique peut être à l’origine de la diversité du monde ? D’après Parménide
Héraclite (env. 540-480 av JC) « Le monde varie ; nos sens sont fiables »
(Il dit : Il est impossible de se baigner dans le même fleuve car le fleuve s’est écoulé et même l’homme a changé puisqu’il n’est plus le même temps »
La synthèse Empédocle (env. 490-430 av JC)
Parménide et Héraclite ont chacun raison dans une de leur affirmations : le monde est stable (rien ne peut se transformer) et pourtant nos sens sont fiables.
(Le monde est stable et nos sens sont fiables)
Rupture avec l’idée de principe premier
Les 4 « racines » : Air, terre, eau, feu
(Les 4 éléments, elles ne bougent pas et le monde n’est qu’une combinaison des 4 éléments)
Les forces opposées : Amour et haine
Les modernistes :
Anaxagore (env. 500-428 av JC) La contemplation du monde réel les homéoméries : infinis et différents le principe de conservation
(Thales fait partis des 7 sages de la Grèce antique. Il s’identifie comme un individualiste, il dit : Le ciel est ma cité, il n’est se reconnait pas comme une citoyen d’Athènes mais comme un citoyen du ciel, il contemple les astres. Il affirme que le soleil n’est pas un dieu et même que le soleil est une pierre encore plus grand que la Péloponnèse (la Grèce). Pour lui dire que 4 racines ne permettent pas d’expliquer toutes la diversité du monde. Il soutient une idée qu’un ensemble de particules élémentaires forme le monde entier. Il dit que l’ensemble des particules élémentaires forme le tout et qu’un élément renferme le tout. Il est le premier a avoir introduit le principe de conservation : Rien ne se créer, tout se transforme. En effet Lavoisier appliquera cette règle à la chimie
Démocrite (env. 460-370 av JC) Fondateur de l’atomiste les atomes : petits, indivisibles, éternels agencements multiples et éphémères explication matérialiste du monde
(Il défend la même idée qu’Anaxagore. Les atomes est l’unité la plus petite et que chacun des atomes est éternel. Il dit on ne peut pas expliquer les agencements d’atome, ces agencement sont du aux hasards. Il n’y a plus aucune place pour le surnaturel, le spirituel, tout s’explique il est le premier impérialiste du monde. Démocrite s’oppose à l’âme : lorsque le corps meurt l’agencement. Nos sens sont incapables d’aller à la finesse des atomes. On remarque chez Démocrite un début de rationaliste)
Les sophistes :
Les premiers tenant du « scepticisme »
Ils rejettent la mythologie car elle ne permet de répondre aux questions d’ordre existentiel. Ils disent que les hommes ne pourront jamais répondre à ces questions donc il est inutile de nous poser des questions d’ordre existentielle du point de vues philosophique puisque toutes les réponses seront incorrecte.
Ils rejettent la mythologie
Ils considèrent vain le questionnement existentiel
Philosophe itinérants
Les notions de bien et de mal sont relatives
(Dépend des localisations géographiques, varie selon conception, pas de loi universelle)
Les lois ne sont pas naturelles
Ils cultivent l’art de la rhétorique qu’ils pratiquent en mercenaires
(Ce qui leur est important est la logique du discourt convainquant)
Protagoras d’Abdère (env. 485-410 av JC)
Ami d’Euripide et de Périclès
Scepticisme et agnosticisme
Auteur des « Discours démolisseurs »
(Logique de la construction du discourt, les questions existentielles ne l’intéresse pas)
Georgias de Léontion (env. 483-374 av JC)
Zénon d’Elée (env. 489-480 av JC)
Le père de la dialectique
Célèbre pour ses apories
(La plus connu des ses apories est de la flèche tirer vers la cible, il dit que le mouvement de la flèche n’est qu’une illusion car on peut diviser indéfiniment car il restera à la flèche toujours une distance à parcourir. C’est vrai dans le discours mais en réalité c’est faux car il omet les règles de la physique)
Socrate et ses disciples
Le père de la maïeutique
N’a jamais rien écrit, hostile à tout enseignement dogmatique
Né à Athènes, d’une laideur légendaire
Interroge tout un chacun
Son but : Démolir les fausses certitudes et rendre disponible à la recherche de la vérité grâce à la raison
La maïeutique : L’art d’accoucher les âmes
(Pour lui la philosophie ne s’enseigne pas elle doit venir de l’intérieur, il n’enseigne pas la philosophie, il passait son temps à se promener dans Athènes et a interroger les gens, Il dit que la raison, le raisonnement peut nous permettre d’attendre notre vérité intérieur)
Le procès de Socrate
Accusé de corrompre la jeunesse et d’introduire de nouveaux dieux
Condamné à une majorité de 60 voix sur 501
Le répit du au départ de la galère sacrée pour Délos
La mort digne de Socrate
(Il sera accusé d’homosexualité ce qui est injuste à l’époque puisque l’on ne condamné pas l’orientation sexuelle et condamné à mort, répit d’un mois sur la galère sacrée assigné à domicile entouré de ses disciples qui le conseil de s’enfuir mais refuse car il sait qu’il a été condamné pour des raisons injustes et donc s’il s’enfuit il donnerait raison à ceux qui l’on condamné. Socrate ne s’est jamais considéré comme un dieu contrairement à Jésus Christ qui se dit fils de dieu, Parallélisme entre Socrate et Jésus Christ ils sont l’un des personnages qui ont le plus influencés la pensée occidental malgré qu’ils n’ont jamais rien écrit, tous les deux sont deux penseurs qui ont été condamné et ont refusés que leurs disciple décèdent)
Platon (427-347 av JC) :
Sa vie
Né à Athènes d’une famille aristocratique
Le disciple de Socrate : Rencontre le maître en -407 et suit son enseignement pendant 8 ans
Se destinait aux affaires politiques, mais la mort de Socrate, condamné par les démocrates, le pousse à quitter Athènes et à repenser les problèmes politiques
Effectue une série de voyages
De -388 à sa mort oscille entre Athènes et la Sicile
Cherche à convertir le tyran Dénis 1er à sa philosophie politique
Vendu comme esclave, libéré en -387 fonde l’Académie à Athènes
Son œuvre : Dominée par les 25 dialogues
Gorgias (ers -387)
S’élève contre la rhétorique, arme des tyrans, lui oppose la philosophie
Tente de définir la vertu et si elle peut s’enseigner
(Il s’intéresse aux questionnements d’ordre politique, moral et aux questionnements existentiels)
Phédon (vers – 385)
Met en scène les derniers instants de Socrate (Immortalité de l’âme)
(Platon croit en l’immortalité de l’âme)
Le Banquet (vers -385)
Traite de l’amour, chaque être recherche sa moitié
(Autrefois tous les hommes étaient hermaphrodites puis il eu séparation et tout le monde cherche sa moitié)
La République (Entre -385 et -370)
Œuvre majeure de la définition de la justice ou gouvernement idéal (le philosophe –roi) approche métaphysique : opposition monde des idées/monde sensible allégorie de la caverne)
(Monde des idées un monde parfait que l’on peut atteindre par la raison, monde sensible approchable grâce aux sens monde qui n’est qu’illusion)
Le Théétète (vers -368)
La connaissance objective est possible (opposition aux sophistes)
(Platon dit qu’on peut connaitre le monde réel)
Parménide (vers -367)
Répond aux critiques sur sa théorie des idées
(Le but final pour Platon est la recherche du vrai, le bien est ce que chacun doit chercher à atteindre, il est le fondateur de la métaphysique car il ne peut expliquer le monde par …exterieur)
Aristote (384-322 av JC)
Sa vie
Né à Stagire (Macédoine), son père est le médecin du roi
Entre à 18 ans comme élève à l’Académie de Platon, devient l’assistant du maitre
A la mort de Platon, en -347, quitte Athènes et fonde une école à Assos
En -343 le roi Philippe en fait le précepteur de son fils Alexandre
Retour à Athènes en -334, à l’avènement d’Alexandre, fondation du Lycée
(En compétition direct avec l’Académie de Platon, les élèves du lycée son appelé les péripatéticiens)
En -323, mort d’Alexandre, Aristote, accusé d’impiété, se refugie à Chalcis où il meurt un an plus tard
Ses œuvres : Nombreuses et variées
Grandes variétés de sujets traités (170 ouvrages dont 47 conservés)
Organon
Titre donné à l’ensemble des ouvrages de logique d’Aristote
Les « lieux » : Point de vue sous lequel un sujet peut être abordé
Il y a 10 lieux :
La substance : Quesque c’est ? Exemple de réponse : Aristote
La nature : C’est un homme, un mortel…
La quantité : un, 1m75, 73 kg
La relation : Un ami de Platon
Le lieu : A Athènes
Le temps : Quand ? L’après midi
La situation : Il est en train de se promener
La possession
L’action
La passion
Ethique à Nicomaque
Le but de l’homme est le bonheur
Le bonheur est dans le perfectionnement de l’individu en équilibre d’appétit, de plaisir et de raison
Politique
L’homme est un « Animal politique »
Il ne peut se réaliser que dans une communauté
(C’est à dire qu’il ne peut vivre et s’épanouir qu’en communauté, il y décrit les 3 systèmes possible : la monarchie, la démocratie)
Physique
Philosophie seconde
Théorie du mouvement
L’âme de l’homme à une âme triple : Végétative, sensitive et intellective
Métaphysique
Philosophie première
La science des premiers principes et des premières causes
La séparation de la philosophie et de la science
L’esprit scientifique : Etudie le mouvement naturelle du monde
Conciliation entre empirisme et rationalisme : pas de principe innés, les impressions des sens d’abord, les concepts de la raison ensuite
(Les sens permettent de recueillir les informations afin que notre raison établisse le concept (de la chaise par exemple)
Le syllogisme : Il n’y a que des sciences que du général et de l’universel ; invention du syllogisme et de la logique formelle
(Le bien est au sommet de la pyramide des idées, l’idée abstraite de la recherche du bien. Pour Aristote vivre éthiquement moralement c’est vivre en équilibre avec touts les éléments)
La morale : Indépendante d’un autre monde quel qu’il soit, pose le problème du bien vivre
Aristote peut être considéré comme le maitre de la pensée critique et systématique, à l’origine de toute science
Les deux disciples vus par Raphael
Platon : Le dualisme, le monde des idées
Aristote : L’esprit du progrès
LA PHILOSOPHIE HELLENISTIQUE
Ces 3 courants philosophiques vont délester la question existentielle.
La seul chose qui les intéresse c’est la question de l’éthique (Quesque va dicté notre existence).
Comment atteindre le bonheur
Les 3 courants nous disent comment atteindre le bonheur
Les cyniques
Les temps hellénistiques
De la mort d’Alexandre le grand à l’Empire romain
La philosophie rompt en grande partie avec les sciences et se tourne vers l’éthique
Les cyniques
Vient du grec kuön : Le chien
Se prononcent pour une vie naturelle, libre et individualiste
(L’homme ne peut être heureux que s’il est seul, la plupart des cynismes n’ont pas de femmes, pas d’enfant)
Pratiquement une philosophie concrète différente de l’idéalisme platonicien
Antisthène (Env. 455-360 av JC)
Ancien élève de Socrate, d’un scepticisme radical
Maitre malgré lui, de Diogène
(Encore plus sceptique que les cynismes, rejette la tautologie il est antisocial,
Diogène (Env. 400-325 av JC)
Un chien qui aboie et qui mord
Le disciple entêté d’Antisthène
Le mendiant des statues
(Diogène n’avait pas d’école, n’avait pas de disciple et mendiait pour gagner sa vie, il mendia des statue)
Un ermite dénué de tout vivant dans son tonneau
« Je cherche un homme »
(Lanterne allumé en pleine journée sous la tête des passants, il cherche l’idée d’homme parfait au sens de Platon qui évidemment n’existe pas, il est en rupture avec le monde matériel)
Un coq plumé pour l’homme de Platon
(Diogène se présente au banquet consacré au disciple de Platon accompagné d’un coq : Il répond que c’est l’homme parfait décrit par Platon « Homme dépourvu de plumes »)
Le soleil des latrines
(« Le soleil pénètre dans les latrine mais il n’en a pas souillé pour autant », ce n’est pas parce qu’on est sale que cela va entacher ce qu’on est)
Des nombreuses manières de se soulager
(Diogène se masturbe en place public et quand il finit il se frotte le ventre « Si on pouvait satisfaire notre faim aussi facilement », le besoin sexuel peut se satisfaire d’après les cynismes, mais pas aussi facilement que la faim…)
La rencontre avec Alexandre le Grand
(Alexandre veut rencontrer Diogène très célèbre par sa réputation, Diogène est un mendiant, vit comme un chien c’est un misérable et Alexandre le grand est le plus grand monarque extrêmement riche : Antithèse, Alexandre demande à Diogène ce qu’il souhaite et il le donnera : il répondit « Ote toi de mon soleil », s’il aurait répondu à la proposition d’Alexandre il remettrait en cause toutes ses convictions tout son enseignement, peu de monde est capable d’aller au bout de leurs convictions. Le cynisme est celui qui va au bout de ses idées, c’est celui qui n’a pas d’attache)
Les stoïciens
Le Fondateur
Zénon de Cittium (335-264 av JC)
« Du discours » : Physique/Ethique/Logique
(Physique : Etude du monde, Ethique : Comment bien se comporter, la philosophie de l’action, La logique)
La doctrine
Existence d’une loi naturelle
La science : La perception inébranlable par la raison
(Renvoi à Platon, rejette le dualisme, il n’existe pas le monde des idées)
Aucune contradiction entre l’esprit et la matière
La nature est une et indivisible : Monisme
L’homme ne doit pas chercher à influer sur les lois naturelles
(Pour être heureux, il faut accepter la souffrance, ne pas chercher à améliorer son sort et accepter les aléas du destin)
Influence sur le monde romain (Sénèque, Cicéron, Marc-Aurèle…)
Les épicuriens
Refusent la souffrance
Les deux fondateurs
Aristippe (Env. 435-350 av JC)
Eviter la souffrance
Epicure (341-270 av JC)
Combine Aristippe et Démocrite
La doctrine
Le plaisir n’est pas la satisfaction des sens
Désir à court terme et plaisir durable
Le but ultime : L’ataraxie (Le principe du bonheur)
(Mieux vaut laisser passer une jolie dans la rue, Opposition de la simple satisfaction des pulsions à court termes pour un bonheur durable)
L’atomiste écarte la peur de la mort
Les « quatre plantes médicinales » d’Epicure
. Rejet de la religion et des dieux
(Nous n’avons rien à craindre des dieux, on se débarrasse de se jugement que porte les dieux sur les hommes)
. La mort ne mérite pas qu’on s’en inquiète
(C’est parce que l’homme a conscience qu’il mourra un jour qu’il ne peut pas vivre heureux)(L’homme n’est qu’un ensemble d’atome et la mort est la séparation de ces atomes, la mort ne nous concerne pas pour les Epicuriens, comme cela on se débarrasse d’un poids)
. Le bien est facile à atteindre
(Pour Epicure le bien est facile à atteindre. Il nous est difficile à atteindre car nous croyons qu’il est difficile a atteindre)
. Toutes nos craintes sont faciles à supporter
(Les 3 nous disent comment atteindre le bonheur)
DE LA RENAISSANCE A LA REVOLUTION
Les Philosophes savants
Le Moyen Age philosophique
529 : Fermeture de l’Académie, création de l’ordre des Bénédictins
Philosophie chrétienne tournée vers le questionnement moral (Saint-Augustin, Saint Thomas d’Aquin)
La Renaissance retour au réel
La société s’émancipe de la tutelle de l’Eglise
(Fragilisation de l’Eglise : Guerre de Religion)
Création de l’imprimerie (1450)
Fin de l’empire d’Orient : Diffusion des connaissances (1453)
(Constantinople chute, battu par les Turcs : Croisade favorisant la diffusion des connaissances)
Découverte du Nouveau Monde
(Invention boussole, lunette astronomique)
Fin du géocentrisme
(Conception du monde de Ptolémée : La Terre est au centre de l’univers et tout gravite autour, Rupture du géocentrisme avec l’arrivé de Copernic, le géocentrisme était conforté par l’Eglise chrétienne car l’idée de l’homme au centre du monde était plaisant, apparition de l’humanisme par les hommes ébranlés par les anciennes valeurs)
Le courant humaniste
Marsile Ficin (1433-1499)
Néoplatonisme, l’homme omnipotent
(L’idée de Ficin : L’homme est l’égale de dieu « il possède presque le même génie des cieux »)
Pic de la Mirandole (1463-1493)
Le Prince des érudits. Discours sur la dignité de l’Homme
(Il a réponse à tout, penseur qui croit en la dignité de l’homme)
Erasme (1469-1536)
Fustige les vanités du monde
(Critique la religion, les philosophes, le pouvoir héréditaire, les seules valeurs qu’il défend sont les valeurs humaines. L’existence terrestre à une valeur. Autrefois on pensait qu’ici-bas nous sommes dans le péché et dans le ciel le royaume des dieux. Le monde physique est la manifestation de Dieu donc étudier les phénomènes physique c’est )
Giordano Bruno (1548-1600)
Une infinité de mondes semblables
Brûlé pour hérésie
(C’est tout d’abord un moine qui va être converti par un ouvrage : l’ouvrage de Copernic où il rompt avec l’idée du géocentrisme, à la lecture de ce livre il se rend compte que la bible ne peut pas être un compte rendu scientifique pour les réponses d’ordres existentielles. Il défend l’idée : Dieu c’est la totalité du réel, il est présent partout et défend l’idée qu’il y a une infinité de monde semblable au notre dans l’univers. Cela déplait à l’Eglise et donc sera torturé et brulé)
L’affaire Galilée
Galilei Galileo, dit Galilée (1564-1642)
Le père de la méthode expérimentale
(Philosophe qui observe le réel et qui fait une démarche expérimentale)
Utilisation d’instruments
(Il a perfectionné la lunette astronomique)
Les mathématiques, clé de l’univers
(Il pense que le langage de l’univers c’est mathématique)
Les étapes de la méthode expérimentale
Observation du réel
Hypothèses explicatives
Vérification par l’expérimentation
La fin du géocentrisme
Nicolas Copernic (1473-1543)
T. Brahé, J. Kepler, I. Newton
Le premier procès en 1616
Le second procès en 1633
(Copernic n’est pas un grand savant mais va publier un ouvrage révolutionnaire mais truffé d’erreur, il a attendu le jour de sa mort pour le publié car l’Eglise ne plaisante pas avec les philosophe qui remettent la cause. Copernic aura seulement l’intuition que la c’est la Terre qui tourne autour du soleil et non l’inverse mais il ne le démontrera pas. Tycho Brahé est danois, il sauvera le roi de Danemark, et sera récompenser avec le don d’une île et y construit un observatoire et pendant des années il recueillera les positions des corps célestes mais c’est Johan Kepler qui exploitera mathématiquement les résultats de Brahé à sa mort. Kepler délivrera seulement le résultat de ces lois. Kepler montre que les orbites en ellipse. Newton paysan orphelin très bizarre qui fera des études poussés, il est célibataire il ne s’intéresse qu’à la science. Il démontre le principe de la gravitation)
(A Rome le procès de Galilée, un des plus grands scientifiques de son temps remit en cause les écritures saintes de la bible. Il considère que la genèse ne peut décrire de manière scientifique. Galilée ne sera pas sanctionné mais L’Eglise interdit le livre de Copernic et l’expansion de ses idées. Avec le nouveau pape, Galilée sera sanctionné)
Les rationalistes
René Descartes (1596-1650)
Appuyer le raisonnement sur les mathématiques et des principes innés
Le Discours de la Méthode
Avoir les idées claires et distinctes : Analyser, synthétiser, dénombrer
(Apporter des réponses irréfutables aux questions d’ordre existentielles. D’après Descartes, l’outil de connaissance c’est la raison.
Avoir les idées claires et distinctes : Eviter la précipitation, qu’est ce que je sais qui est vrai de façon certaine
Analyser : Scinder le problème, diviser les difficultés pour les mieux résoudre
Synthèse : Classer les objets des plus simples au plus compliqué
Dénombrement : S’assurer qu’on à pas oublié quelques choses
Selon Descartes avec cette méthode on peut aborder n’importe quels problèmes)
Blaise pascal (1623-1662)
D’abord un mathématicien (Probabilités)
Esprit de finesse différent de l’esprit de géométrie
(Il oppose l’esprit de géométrie (Cartésienne) et l’esprit de finesse. Il faut considérer le problème dans son ensemble)(Plus on est savant plus on se rend compte qu’on connais peu de chose)
…Et les autres
Baruch Spinoza (Illusion religieuses)
(Critique radical de la bible : Il pense que les religions sont vidées de sens qui empêche l’homme d’attendre un raisonnement libre, et a donc été victime de persécution)
Gottfried Wilhem von Leibniz (Règles logiques)
(Essaye de bâtir un système philosophique sur la logique, le monde tout entier est rationnel et donc il existe des règles logiques qui dictent le monde. Il découvre le calcul infinitésimal en même temps que Newton. Leibniz avait une influence beaucoup moindre que Newton et a donc été comme banni de la société scientifique. Fait parti de la Royal Society, la plus prestigieuse de Londres)
Les empiristes
Les sens ne rendent pas compte de la réalité du monde. On peut dire par exemple qu’une craie est essentiellement du vide puisque elle est constituée d’atomes qui sont essentiellement constitué de vide avec un petit noyaux.
John Locke (1632-1704)
Essai sur l’entendement humain
Idées sensorielles simples
Intégration de notre esprit des informations délivré par nos sens
Idées réflexives
(On passe de nos idées sensorielles simples à nos idées réflexives grâce à la raison)
Tous les empiristes rejettent le rationalisme de Descartes,
David Hume (1711-1776)
Traité de la nature humaine
Les impressions
Les idées
Le rejet des lois naturelles
(Pour Hume, il n’existe pas de loi naturelle, l’idée de cause a effet se fait par l’habitude car nous savons par avance quel effets donne une cause, Il n’y a pas de rationalité dans le monde)
La nature du fait scientifique
Le fait brut : Fin d’un mythe
Le fait brut n’existe pas
Tout fait englobe une idée, une théorie
L’illustration : L’arbre déraciné
L’arbre qui tombe sous l’effet d’une rafale
Nos sens enregistrent la force du vent
Forts
De notre expérience, nous estimons cette force et la résistance de l’arbre
Le fait est la résultante de cette activité réflexive (Locke, Whewell)
(Sans même nous en rendre compte de façon totalement inconsciente, nous confrontons les informations recueillies par nos sens à notre raison. Donc ce n’est pas qu’un simple constat que nous faisons, ce n’est que la résultante de notre conception du réel)
Vers le métaréalisme
L’expérience de la double fente : Thomas Young (1773-1829)
(Expérience de physique qui débouche sur la réalité de manière tout a fait troublante
Comment une particule peut avoir conscience de son environnement ? Il y a-t-il une conscience dans la matière ? Comment changent-ils de trajectoires lorsqu’il y a un observateur extérieur ?
Les franges d’interférence
L’impact prévisible
Ouverture de la 2ème fente : impact imprévisible
Tir des photons un à un et observation : absence de la figure d’interférences
Explications :
Toute particule élémentaire peut agir comme une onde immatérielle (Fin du dualisme platonicien et cartésien entre esprit et matière)
Notion de métaréalisme (J.Guitton)
L’observateur oblige la particule à choisir un seul état quantique
(Première constatation, les photons parait avoir conscience de sont environnement. Deuxième constatation, les photons semblent aussi avoir conscience de leur semblable. Si on suit la trajectoire du photon jusqu’à l’écran, on ne verra plus les franges apparaitre. Les photons sembles alors maintenant conscience de la présence d’un observateur. Encore aujourd’hui personne n’a une explication définitive. Il est impossible d’expliquer ce phénomène de manière rationnelle.)
Les apports de la physique quantique
L’interprétation de Copenhague (Niels Bohr 1885-1962)
Les probabilités ondulatoires le monde se détermine à l’instant de l’observation
Exemple : Le chat de Schrödinger
(La matérialisation se fait par l’observation d’un observateur extérieur du système. Le chat de Schrödinger est une expérience virtuelle dont a parler Schrödinger : Un chat enfermé dans une enceinte avec un maillet près à briser une fiole de substance radioactive, lorsqu’il y aura une désintégration, le détecteur détecte cette désintégration et il abaissera le maillet. Or à T1/2 il y a 50% de chance que cette désintégration à eu lieu. On ne pourra pas dire qu’il y a 50% chat mort et 50% de chat vivant car soit le chat et vivant soit il est mort. C’est l’intervention d’un observateur extérieur qui matérialisera la réalité de 100% chat mort ou 100% de chat vivant. Il faut qu’un observateur ouvre l’enceinte pour qu’une réalité existe)
La théorie des univers parallèles (Hugh Everett)
A chaque transition quantique l’univers se sépare en deux
Il existe une infinité d’univers qui s’ignorent
(Dans l’expérience de Schrödinger : Il existe un univers où le chat et mort et un autre univers où le chat est vivant)