Transcript
Anthropologie de la parenté et de la famille
C.Ghasarian, introduction à l’étude de la parenté, point seuil. R.Deliège, anthropologie de la parenté, colin direction cursus M.Segalen, sociologie de la famille
JH.Dechaux, Sociologie de la famille, édition découverte
Traité :
M.Godelier, métamorphose de la parenté (il y a une annexe géographique des principales soc qui sont sites. )
F.Zimmermann, enquête sur la parenté, puf
L.Barry, la parenté, folio poche (nouvelle théorie de la parenté) (lire l’introduction)
La parenté n’est plus le sujet unique de l’anthropologie. Aujourd’hui on peut difficilement s’enfermer dans une discipline sans considérer les travaux d’historiens, sociologues sur la question. Les disciplines se sont rapprochées. Il serait donc plus juste de dire « étude de la parenté » au lieu « d’anthropologie de la parenté ».
Kinship : parenté.
Clivage entre anth/soc : famille :soc/parenté :anth
Le rapprochement c’est d’abord fait avec les historiens. En France les
historiens de l’ecole des annales vont se rendre compte que ce qu’ils font
ressemble a ce que font les soc/anth, ce qui diffère est qu’il travaille sur
des soc du passer, cad des archives. Ils ont compris qu’il était intéressant
d’utiliser des termes des soc/anth pour se lancer dans des chantiers de
recherche interdisciplinaire, qui a donné lieu a l’anth paysanne : anth
historique.
G.Augustins, comment se perpétuer, idée de la place des lignées dans le
monde paysan, et la manière dont le patrimoine et l’appartenance de la
parenté se transmet selon des traditions anthropologiques, assez distincte
a l’échelle de l’Europe, particulièrement en france. A.Colon : spécialiste de
la France méditerranéenne, flendrin, historien, qui auraient pu être
anthropologue.
Le rapprochement anth/soc, s’est fait depuis 10-15ans : le contexte
politique et économique était propice a se rapprochement. milieu 90 :
études financés par des pouvoirs publics ; inse, ined, : donnent l’ocas au
soc de se saisir de ce qu’ils avaient négliger : parenté dans le mode de vie
familiale.
Young-willmott,comparaison de populations de quartiers différents, mais de meme provenance dans l’est londonine.
O : féminin
Triangle : homme
Carré :indéfini : parfois information superflue.
Connexion figurant des liens de parenté :
I_________I :alliance
I__________I filiation, ce couple a une descendance,
I
___________ germanité
I I
Théorie 1 : Parenté et société
1. Parenté, sciences sociales et biologie
def provisoire : Francis Zimmermann : « la parenté désigne un lien entre des individus objectivement déterminés par des règles sociales et ou des connexions biologique »
La parenté peut être étudié au moins selon 2 perspectives, celle des sciences sociales (conduira a dire que la parenté est un lien social, et qu’elle repose sur l’institution sociale de la famille et du mariage),
perspective de la biologie (2individus sont apparenté lorsqu’ils possèdent 2
gènes identique issus de la duplication d’un même gène ancêtre).
C’est réducteur de dire qu’il n’y en a que 2, la 3ème : la manière dont le droit
55721254390390005570855468249000613473546824900061702954682490005572125512064000
se saisit de la question. Manière dont on peut parler d’une approche
juridique. Le droit cherche a organiser les liens de parenté a des fins
pratiques ; de succession, de mariage, de filiation, les droits et interdits de
mariage (trop proche dans la parenté) et aussi intervient comme un
instrument qui permet de mesurer les liens de parenté. Le droit codifie
cette institution sociale qu’est la parenté, en énonçant des proscriptions,
prescriptions, sans négliger les données de la biologie, puis génétique.
Sans si confondre non plus, ex : dans le droit civile français : sauf preuve
génétique contraire, le mari de la mère est présumé être le père de
l’enfant.
Dans la 2ere def : l’ambigüité réside dans le « et/ou » qui nous conduit a dire que si l’on voulait avoir une vu exhaustive des faits de parenté alors ça nous obligerait a essayer de conjuguer sciences sociales et génétique.
Ex : dans des sociétés épouser sa cousine croisé (cousine, donc fille de
quelqu’un, soit la fille du frère de la sœur du père, la fille de la sœur du
père)
Les règles disent qu’il est préférable de faire ceci, la question est :
comment interpréter cela ? Dans la littérature anthropologique on explique
que le fait d’épouser sa cousine croisée est respecter la règle d’exogamie,
règle qui oblige ego de prendre une épouse exo, a l’extérieure de ma
famille. Mais alors qu’est ce qui exogame ici ? Ego n’appartient qu’au
groupe de parenté de son père, soit de sa mère. Cela permet de réitérer
l’alliance entre 2 2personnes. Echange entre 2lignés exogame.
L’anthropologue vera :mariage exogame, le généticien lui dira
consanguinité.
A partir d’une même réalité l’interprétation est différente, l’un fait l’analyse a partir des règles sociales, et qui font conclure a un mariage exogame dans la mesure ou EGO et son épouse n’appartiennent pas au même
groupe, le généticien lui n’est pas d’accord, il calcule un coefficient de consanguinité.
?illusoire de prétendre articuler, fondre les 2 perspectives parlé, parce qu’elles ne voient pas les choses de la même manière.
Dans le domaine de l’anthropo il est difficile de mettre de cote le biologique. Sa place dans la parenté est l’objet d’un eternel débat, qui a conduit certains anthropo 70’s en disant que les anthr n’ont pas sur se défaire des présupposé bio, ou naturaliste de sa propre culture.
2. Parenté et structure sociale
ce qui a fait que la parenté soit devenu un objet incontournable est que
dans chaque société humaine plus ou moins nette, les individus reçoivent
les premier bases de leur identité sociale, statu sociale par la parenté. La
parenté les investi comme être sociale. Une personne qui n’aurait pas
d’antécédent sur le plan de la parenté, n’a pas de position dans la structure sociale. Ex : anth quand il va dans un endroit exotique la 1ere chose qu’on lui demande est sa parenté, sa généalogie ‘toi qu’on n’a jamais vu, de qui es tu le fils ? ».
qui dit parenté dit position : ensemble de droit et de devoir, fils de, père de, mère de. Je dois respecter un certains nombres de règles. Ces devoirs dépendent de la place occupé dans la parenté. Ce décline dans la structure de la parenté différentes positions avec leur droit/ devoir : généalogie (système de position) dans sa dimension sociale.
Les anth vont conceptualiser de cette manière : la généalogie est un système de relation qui prescrit des attitudes. Ils ont fait ça pour codifier les différents registre, un certains nombres servent a caractériser le contenu de la relation qui découle de la prescription : ex pour certaines relations : le respect, la coopération, familiarité. Avec d’autres personnes : relation d’évitement, rescription de la moquerie.
La parenté règlemente les conduites, elle ne laisse pas les conduites au hasard des relations interpersonnelles, elle les règlemente, les régule. Elle participe a la régulation sociale par des règles. C’est plus ou moins
accusé suivant les sociétés. Cette dimension est plus évidente dans les
sociétés de la « tradition » par rapport aux sociétés « post industrielles ».
Sociétés traditionnelles : la parenté est comme le squelette de la structure
sociale, elle contribue a organiser la vie sociale. Il est donc difficile de
procéder a une anthr de l’organisation sociale si on fait abstraction de la
parenté. Ainsi Lewis Morgan dit : l’anthr doit forcement être anthr de la
parenté. La parenté concourt a l’organisation politique, économique etc..
du coup puisque c’est le cas dans ces sociétés les liens de parenté
apparaissent comme les liens « vitaux ». ils doivent mettre en commun
leur effort, coopéré pour assurer leur chance de survis. Ces groupes de
coopération se forment d’abord sur la base de la parenté. La sécurité des
5572125117729000557212545364400055721254682490005570855541274000687705054127400069837305412740005572125555879000
personnes est entre les mains de ses parents, c’est pourquoi il est décisif
d’être pourvu de parent. Si on est dépourvu de parent one st mal, on n’est
pas d’emblé insère dans des liens de coopération : vulnérabilité.
Le lien de parenté vont réglé l’union des sexes : sexuelle, mais aussi les relations sociales vont se greffer sur la composition d’un couple dès lors qu’il est socialement reconnu.
Elle règle aussi la perpétuation des groupes de parenté. Un ensemble de règle vont affilier un individu a un groupe de parenté. (lignage : groupe de parenté qui se perpétue a travers le temps, par le temps de vie des
individus, si on meurt, le lignage ne meurt pas). Il faut des règles pour remplacer ceux qui meurt par ceux qui naissent, a travers interactions, liens, par la coopération, solidarité etc..
Ex : bochiman d’Afrique du Sud : vivent en groupes nomades, dont la taille peut évaluer de 20 a 60 personnes. Chaque bande ainsi constituer
acquière des droits sur le territoire auquel elle transit. Les droits : sont de cueillettes des plantes sauvages, de l’eau. Lorsque l’une de ces bandes manque de nourriture/eau, el fait qu’elle soit lié par le mariage avec une autre bande nomade, qu’il y est des relations d’intermariage lui permet d’avoir accès au territoire de cette autre bande alliée.
Sociétés industrialisée : plutôt étudié par les sociologues qu’anthr. Ce uqi
change : la parenté n’apparaît plus comme le fondement de l’institution
sociale. D’autres, de concert permettent d’organiser la structure sociale. Il
n’ya plus de privilège reconnu a l’une des institutions, on parle de société
différenciée. Ex la parenté ne se charge pas de l’activité économique : car
entreprise, marché, de la santé : sécurité sociale, des personnes agés :
maisons de retraites. On a des sociétés où le travail est socialement
divisé.
On est dans des sociétés où l’etat existe. Il y a différentes sphères
autonomes. Max weber : autonomisation des sphères sociales . Pour que la société fonctionne il faut que chaque institution coopère. La parenté ne donne plus le LA a l’ensemble. Les sc sociales ont longtemps cru que la parenté était devenue une institution marginale. On a laissé la parenté aux ethnologues. De cette manière s’est fait la division du travail entre ethno : parenté, société tradi, et socio : famille, société indus.
On a eu tord parce que la parenté a encore une place non négligeable, qui
ne donne pas le droit a l’observateur de négliger cet aspect là.
on peut penser aux sentiments : obligation qu’on doit suivre, pas que les
caprices de relations personnelles., amour paternel, maternel. Qu’est ce
qui anime ceux qui se vouent a la recherche généalogique ? et les rdv de
famille ? qu’est ce qui anime le plaisirs/ déplaisirs des réunions familles.
Intéressant de voir les obligations/sentiment. La parenté organise les
affinités, relations sentimentales, les identités, identités collectives.
Dernier aspect : la parenté est aussi un système ou un réseau d’entraide qui intervient tout au long de la vie sous la forme de service divers que les individus se rende, échange de biens, d’argents, transfert patrimoniaux, de confidence, soutien morale.
L’entraide dans la parenté est une réalité sociale discrète. Ça ne veut pas dire qu’elle est secondaire, elle est discrète parce qu’elle est informelle. Ce n’est pas officiel, c’est officieux, on est dans le piston, entretenir « les
règles méritocratique ». Quelque chose qui se développe dans les interstices de la vie sociale.
3. Parents et non parents
Distinction, dans les sociétés non tradi/indu, la séparation parent/non parent est fondamentale, car de dire que untel est un parent, engendre un type de relation particulier.
Proximité entre parent : idée de ressemblance. Ressemblance lié en terme de substance, partagé une même substance, preuve de l’unité qui s’établît entre nous, explication au regard des autres. Aire de famille. Être parent s’est partagé une même substance, par l’engendrement, souvent par la relation d‘engendrement que cette même substance se retrouve, ça peut être le simple contacte sexuelle, le partage de la nourriture. Partagé le
quotidien, les activités. Cette idée du partage de consubstualité,
ressemblance qui lie les personnes a l’intérieure de la parenté qui fait
défaut avec la relation des non parents.
Contrat de parenté implicite : qui dit que les parents s’est ceux sur qui on sait pouvoir conté, alors que le non parent, l’étranger est en dehors de ce contrat implicite. Entre parent il y a une présomption de confidentialité, qui se décline avec plus ou moins de rigueur, honnête en fonction de la
899795176149000351790017614900090170023456900089979545364400021634454536440002623185468249000901700482854000152717558508900022548855850890002290445585089000643318524917400072802753075940008388350322199000557212540982900068922904828540009778365482854000557212549745900055708556142990007122795614299000
position dans la parenté. Le non parent, va être perçu, celui dont on ne
connaît pas trop bien la généalogie, est perçu spontanément comme un facteur de trouble possible, menace, source possible de trouble.
Ex : arapesh : l’etranger : accusé, bouc émissaire, souligne les liens du
clan.
Traité comme un ennemi potentiel. Aucune consideratoin sociale.
Les nuers : les étrangers sont ceux chez lequel on va effectuer les rasias . conséquence sur les rapports de leth avec son terrain. Lethno est un
étranger, l’adoption est un procédé rituel, pour pouvoir étudier un groupe social. La parenté est une force de régulation de la vie sociale. Un autre aspect de la vie social est pointé : l’intégration a la vie sociale, elle repose largement, dans des mesure variable par l’appartenance a la parenté, elle intègre ses membres et créé une appartenance collective entre ces
différents membres cette intégration se pose aussi sur le rejet. Une
condition de l’intégration est le rejet de l’intégration de ceux qui ne sont
pas parents. La parenté intègre mais peut aussi exclure. Privé d éparent : perte d’identité sociale : mort social.
Cette séparation parent/non parent existe partout, elle existe de manière
plus atténué dans nos sociétés. Dans de nombreuses famille on
demandera aux mères de garder l’enfant malade au lieux de voisin :
présomption de proximité, confiance, qui va faire qu’on va régler les
choses entre soit. Les choses se déclinent en fonction des milieux sociaux.
Plus accusé dans les catégories populaires que dans les moyenne,
supérieure.
4. La catégorisation des parents
Les liens de parenté : consanguinité, l’alliance, l’affinité, parenté qui procède ni de la consanguinité, ni du mariage : parenté fictive, pseudo parenté, parenté créé, rituel…Etc il y a un présupposé qui ne dit pas son nom, qui dit que la parenté est une affaire de sang.
Résulte d’une création entre les deux parties qui s’accorde pour considérer que les liens est un lien de parenté : conventionnel du lien de parenté. Mais tout lien de parenté est un lien social, même la consanguinité, le sang ne suffit jamais, il faut qu’il soit reconnu, sanctionner. Ça suppose la
médiation de l’organisation sociale.
Les règles de filiation vont organiser socialement les relations entre les
parents consanguins. Ou bien ex de l’adoption. La parenté de sang créé
généralement des liens profond. Dans certaines société : avoir les memes
os inscrit la parenté dans quelque chose de naturelle. Ça peut être le lait
aussi.
Cousin Hamshireh : qui ont bu le meme lait : dimension de substrat
biologique qui est mise en valeur pour designer le lien de germanité.
La parenté d’alliance : découle du mariage. Une fois qu’il a été noué, qui
lie deux groupes de parenté par l’intermédiaire de deux individus et qui
établis entre ces deux groupes : de nouvelles données. Ça change les
choses, des relations d’alliance, de soutien entre des groupes qui se
percevaient comme étranger. Le mariage peut changer le statu a allié,
affins.
La parenté créé : créé de toute pièce selon des modalités variables selon les société, elle ne s’appuie ni sur la consanguinité ni sur le mariage. Assimilé comme des parents, intégrer suivant des regles plus ou moins forte. Lorsque l’intégration est complète au groupe de parenté, le parent qui était non parent : interdit de mariage avec lui. Adoption ex.
Il y a pleins d’autres institution.
Il y a du social, et du biologique dans la parenté. Inextricable. La parenté ne peut être détaché de la sexualité. On ne peut pas la détacher de la reproduction de la vie. C’est par la parenté entre nous entre eux. Que la vie humaine peut se perpétuer.
La parenté est l’institution sociale qui permet aux sociétés de régler la succession des générations et l’appropriation des enfants a naitre= règle d’affiliation.
Les réalités biologiques de l’engendrement, ne sont pas définies partout de la même façon. Le choses se compliquent parce qu’on est marqué par une vision. On oublie que les réalité biologique de la procréation sont perçu a travers un prisme culturel et cognitif, qui lui est profondément diffèrent
suivant les sociétés, les séquences historiques, religieuses, économique. Parler de lien du sang par ex a certains égards est une expression
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trompeuse parce que s’est les liens que la société a laquelle on appartient
qui les considère comme telle. On a un système de représentation qui doit être pris en considération ici qui fait que la réalité biologique ne parle jamais d’elle même.
Trobriand : le rôle biologique de l’homme dans la procréation : n’est pas reconnu. Elle serait engrossée par un esprit. La conception des enfants fait l’objet de croyance, schéma cognitif, qui varie suivant des paramètres. Chez nous marqué par la vision scientifique des choses, mais pas uniquement, parce que quand on fait des recherches historique..
Pater :père social, genitor : géniteur.
L’ouverture des droits sociaux n’est pas forcement fondé sur la
reconnaissance d’un lien biologique qui s’établît entre un homme et son
rejeton.
Autre exemple ; inceste, a peu pré universelle.
Lewis Morgan : « la parenté est la reconnaissance sociale des liens biologique, la parenté sociale prime toujours sur la parenté biologique ». Limite quelle va fixer sur la consanguinité. Si ses limites n’étaient pas posé. Pour fonctionner la parenté doit être limité. Les règles de parenté vont fixer les bornes, vont classer les différents parents dans des catégories. Ils retombent dans la catégorie des étrangers etc…
Longtemps en anthr on a considéré que la parenté était un système de règle. Règles qui portent sur la filiation et l’alliance.
Les terminologies de parenté permet de déterminer les parents suivant la vision des sociétés étudiée. Un 1er volet d’adresse: comment je vais
m’adresser.
Le terme de parenté est un marqueur de statu. Dans cette perspective que les anth de parenté utilisent, permet de repérer des statu, des places dans un ensemble structuré.
On peut faire une cartographie des la configuration. M.Fortes : « il dicte sa conduite ».
Important : marqueur de statu. Il vient résumer, a travers un mot,
cristalliser a travers un mot un certains types d’attitude, de sentiments, de
droit, de devoir qui va organiser le line, entre ego et cette personne. Dans le monde euraméricain (parenté en Europe occidentale, Amérique du nord, même aire culturel) : un même terme de parenté, comme celui de tante va designer la sœur du père et l’épouse du frère du père : ex :
FIGURE 2
Famille recomposée : problème de terminologie , on ne sait pas comment
dire : la nouvelle compagne : beaux parents ? le fait qu’il y ait une
incertitude terminologique pour designer ces parents d’un nouveau genre
est le signe d’une indétermination statutaire, dont les solutions sont très
variables, contingentes suivant les familles. Il n’ya pas de norme sociale
globale.
Limite de la généalogie : conséquence sur la manière dont la mémoire fonctionne. Dans notre société : en général seul les descendants des 4 grands parents relève de la parenté connu.
Samo de haute volta : on a une parenté unilinéaire, patrilinéaire, égo
appartient a la parenté de son père. La mémoire des samo est singulière pour un occidentale car il est capable de parler de plusieurs générations de parents bien au delà, du coté de son père, françoise héritier : on peut remonter a 10generations. Pk ? pers. Qui vivent sur un syst organisé sur la paternité + conséquence pratique sur les relations d’entraide + regle de mariage : si je perds cette mémoire je pourrais me marier avec des
personnes qui sont de ma parenté.
5. Les origines de la parenté
On verse dans quelque chose qui est au confins de l’anthropologie sociale
et physique, retrouve la bio. C’est une question qu’il est difficile de
résoudre. Ce qu’on a longtemps pensé : on a établit une assimilation entre
humanité et parent. La parenté est le propre de l’homme, création
proprement humaine, et que dans le règne animal, la parenté n’existe pas.
Si on remonte a la nuit des temps chez les 1er hominidés, il semble bien
que quand ils soient apparus vivent de la chasse et de la cueillette en
horde. Le mot horde est utilisé depuis bien longtemps, très forte
connotation : organisation sociale sommaire, fondé sur la hiérarchie du
267906511772900051073051177290009017001323340009017001469390008997951761490001443355176149000179641538061900018669003806190001901825380619000899795395224000481012539522400090170058508900050996855850890009017005996940009017006142990005572125176149000557085520535900067144902053590006749415205359000557212524917400055708553660140006735445366014000848677536601400062109354390390005570855453644000602932545364400060648854536440005572125468249000557212551206400066300355850890007201535599694000
sexe et de l’âge. 2ème élément : la précarité des unions. Il y a une grande
mobilité des adultes des deux sexes, qui s’accompagnent de changement de horde, et les enfants ne suivent pas forcement leur géniteur. Il n’y a pas cette idée de « papa, maman, les enfants ». il n’y as pas l’idée d’une
généalogie par rapport a un ancêtre. La horde : forme la plus élémentaire d’organisation sociale dépourvu d’idée ancêtre, de territoire. = ce qui aurait caractérisé les 1ers hominidés
au paléolithique : les choses changent : invention : feu (400 000av JC) +
langage articulé (150 000avt JC)= conséquence sur l’organisation sociale :
il va y avoir une division du travail, partage de la nourriture, diversification
des outils, il faut protéger le foyer, va inscrire quelque chose du groupe
social autour du feu, va inscrire des liens plus continus. Les relations au
sein de bandes d’hominidés va se restructurer. Dans l’ensemble de ces
transformations : la question de l’appropriation de l’enfant a naitre devient
cruciale. La réponse a cette question est la parenté. La parenté aurait
surgit a ce moment là de l’évolution humaine. Il y a eu beaucoup de
thèses, théories, qui ont dit que ce qui marque l’avènement de la parenté,
de cet ordre nouveau : ce qui marque le passage de la nature a la culture
est la prohibition de l’inceste. Qui est le propre de l’émergence de la
parenté.
La horde : promiscuité primitive, sexuelle, il n’ya pas d’interdit, mais pas de relation encré, précarité de tous les liens. Puis interdit parenté, prohibition de l’inceste : exogamie, échange de femmes.
Néolithique : développement de l’élevage, apparition de sépultures
collectives, soucis d’enterrer ses morts, et de le faire quelque part là ou cet
endroit témoigne le groupe : les hommes se sédentarisent. Ils se
sédentarisent dans les liens et le sol. Les systèmes de parentés se
stabilisent a leur tour, s’encrent en quelque sorte dans la terre, espace.
Schéma classique.
Métamorphose de la parenté, Maurice Godelier : les découvertes de
recherches récentes : remise en question de la horde primitive qui est a la
base du scenario explicatif traditionnel. Largement divulgué en dehors de
l’anthropologie. Remise en cause par la primatologie, étude des primates
les plus proches de nous, chimpanzé, bonobo, partagent 98% de nos
chromosomes. Certes la parenté n’existe pas chez ces primates, mais la
promiscuité n’existe pas non plus. Les accouplements consanguins, mères
et fils, sont tout a fait exceptionnels. Les primatologues imaginent pourquoi ces accouplements sont rarissimes : leur réponse relèvent plus de facteurs sociaux que biologique : l’évitement de ces accouplements : considération sociale : ne pas mettre en péril la bande, en allégeant les conflits entre
males. Du coup ce constat change la donne et la manière dont on pense société humaine/animal, entre nature/culture. Thèse : la prohibition de
l’inceste n’aurait fait que reprendre des mécanismes qui sont apparu dans la nature, en les intégrant a des objectifs nouveaux, proprement humain. C’est a dire : organiser la coopération des deux sexes dans l’élevage des enfants, soucis de transmission : transmettre des ressources diverses en vu d’assurer la reproduction des rapports sociaux. Ces thèses amènent a repenser ce qui était conçu sur le mode d’une exclusion radicale entre
nature/culture, animalité/humanité. Passage d’une promiscuité primitive a la prohibition de l’inceste. Opposé a une autre thèse : voit la transition de la nature a la culture un processus continu. Ces deux rapports sont a
repenser, il ne faut pas les penser comme des contraires, mais plus
comme des processus de transformation a long terme.
glossaire :
adoption, affiliation, affinité, affins, apparenté, atome de parenté,
avunculats, clan, cognat, compensation matrimoniale, cousin croisé,
cousin parallèle, descendance filiation, échange matrimoniale,
endogamie, exogamie, famille, famille d’orientation, fréquentation, famille
recomposé, filiation, groupe de filiation (les trois), fosterage, germain,
héritage, hypergamie, hypogamie, inceste, homogamie, lignage, ligné,
mariage (préférentiel), union , alliance, matrifocalité, parenté (preface de
laurent bary, la parenté), parentèle, polygamie, prestation matrimoniale,
dot, prix de la fiancée, résidence, règle de résidence, stratégie
matrimoniale, succession, terme d’adresse, terme de référence.
Monographie 5 : la conception des enfants aux iles trobriand, Sud est de la nouvelle guinée.
Cette analyse tien une place important dans la parenté de Malinowski, il considère que ces croyances collectives sont a la base, fondement de l’organisation sociale chez les trobriandais. Un système de parenté
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s’appuie sur tout un système de représentations collectives. Ces analyses
sont fondatrices : 1- elles sont les premières de toute une série qui va venir
dans la 2e moitie du XX enrichir les 1ere obs de Malinowski. 2-ces
analyses signalent un élément essentiel que l’anthropo de la parenté a
récemment redécouvert : importance de ces représentations : qu’est ce
qu’un enfant. Ces représentations sont parties intégrantes de l’institution
parenté. Elles ne le fondent pas mais contribuent a l’asseoir, édifier, au
même titre que les règles de descendance. le père dans la psychologie
primitive, paternité dans la psychologie primitive, enjeux des découvertes
que Malinowski présente. ?syst de parenté est en partie fondé sur des
idées propres a la société en particulier. Ils portent ici sur la procréation,
femme, homme etc, qui contribuent a définir des liens de parenté.
1-l’enfant apparaît comme le fruit de la rencontre entre le corps des
femmes et le monde des esprits. Les trobriandais considèrent que c’est
uniquement la mère qui donne corps a l’enfant, l’homme n’a pas de place,
ile ne contribue en aucune façon a la conception. Un certains nombres
d’éléments permettent de mesurer cela. Cette idée largement rapporté : le
sang qui coule dans les veines de l’enfant est le même que celui de sa
mère, et le même que de celui de tous les membres de lignage maternelle,
le même que de tous le clan, ensemble de lignage, en référence a un
ancêtre mythique, matriclan. Cette ancêtre, une, fondatrice, même sang.
Le mot qui sert a dire sang est « dala », qui désigne aussi « clan ». on voit
bien l’association forte. Malinowski voit vite l’hypothèse que cet ensemble
d’idée est le point essentiel de l’organisation sociale des trobriandais, il
considère que tout en découle, c ad : le mode de filiation, chez les
trobriandais la filiation est matrilinéaire. + rôle de l’homme et de la femme
+ rôle de cet homme singulier, qui va jouer le rôle important : oncle
maternelle. L’autre chose qui découle aussi selon M. : système d’héritage
et le système de succession. Tout cela forme un système qui a sa propre
cohérence.
Comment fait-on un enfant selon les trobriandais ?
Il recueil les témoignages, des idées, des mythes relatives a ce sujet.
Apres avoir confronté ces divers éléments : malinowki est formel : la
naissance de l’enfant ne resulte pas chez les trobrandais de l’union
sexuelle d’un homme et d’une femme, mais d’autre chose. Aussi une union, rencontre, mais non pas entre femme/homme mais entre femme/et monde des esprits. Mère, sang menstruel/ Waywaya « enfant-esprit »
Qu’est ce qu’un enfant esprit ? un esprit des mort : « baloma ». ça oblige a
se pencher sur les représentations de la mort. Les croyances relatives a la mort chez les trobriandais : après la mort l’esprit du mort va sur une ile qui se situe, un peu au large de l’archipel des trobriandais, Tuma (ile de la
mort). La bas l’esprit du mort mène une existence agréable, il peut
périodiquement rajeunir. Quand l’esprit du mort est las de ces continuels
rajeunissement il peut désirer revenir a la vie, c’est a ce moment là qu’il se
transforme en enfant esprit, enfant non encore né. Et la, d’une manière ou
d’une autre, cet enfant non encore né va trouver le chemin de retour aux
iles trobriandais, mais pour faire ce voyage du retour il a besoin d’une aide.
Généralement les enfants esprits se laissent flotter dans l’eau de mer, au
milieu d’objets, de débris. Les pécheurs qui s’y sont aventuré disent
entendre le gémissement des enfants « wawayway » (d’ou le mot). Qui va
aider l’enfant esprit a faire ce voyage de retour ? avec l’aide d’un autre
esprit, qui est celui de la mère de la femme si morte, sinon quelqu’un
d’autre du matrilignage ;cette solidarité : des échanges, relations , puissent
s’établir entre vivant/mort. Comment ce fait la rencontre entre enfant et
femme ? Il y a ensemble de discours : l’esprit qui transforme, transporte
l’enfant esprit va le poser sur la tête de la femme. Le fait que l’enfant esprit
se pose sur la tête de la femme va avoir des effets corporels que els
trobriandais décrivent ainsi : afflux de sang du ventre vers la tête, et donc
la femme va souffrir de maux de têtes et de maux de ventres. Puis le sang
redescend vers le ventre, ce qui va nourrir le corps de l’enfant, et plus de
règles. Ce discours prétend que l’enfant pénètre dans le corps de la
femme par le vagin lors d’un bain dans la mer. Une fois dans le corps de la
femme il va se mêler dans le sang menstruel, cette croyance explique un
certain nombre d’interdit ou de coutumes, caractéristique : qui évitent de
se baigné au milieu des débris végétaux accumulé sur la grève, car elles
savent que les enfants peuvent être là, ce qui pourrait être dangereux,
devenir enceinte. Inversement, une femme qui veut provoquer chez autrui
une maternité peut puiser de l’eau de mer dans un récipient et le vider
dans la hutte de la femme. Dans tous les cas, ce qui est unanime : la
femme dit généralement avoir été visité en rêve par l’esprit d’un parent
maternelle, celui qui transporte l’enfant : et elle signale a son mari qu’on a
introduit un bébé en elle.
Précision importante : la femme fécondé par l’enfant esprit est du même clan que l’esprit lui même, la naissance assure la continuité du clan
maternelle.
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Points a insister : toutes les naissances sont des esprits des morts
réincarnés. Mais personne ne sait de qui il est la réincarnation. + la décision de se réincarné appartient aux esprits et non aux humains. + on constate que la femme seule est génitrice. Mais elle ne joue qu’un rôle passif, car son corps en somme n’est la que pour être investit. Ce qui fiat écrire par Malinowski : « la cause réel de chaque naissance en réside en rien d ‘autre que dans l’action spirituelle »
Question qui touche sur le sperme : rien a voir avec la fertilité. Le sperme a
sa place dans une théorie du désir sexuel. Qui va des yeux aux reins.
Dans cette mécanique de circulation des fluides, le sperme ne sert qu’à
lubrifier le pénis, et accroitre le désirs, tout comme les fluides vaginaux.
Théories qui ne sont pas superposables du tout, elles ont chacune d’elles leur cohérence indigène.
Deuxième aspect de la conception de l’enfant : ce que Malinowski a appelé : « l’ignorance de la paternité physiologique ».
Les trobriandais affirme qu’une vierge ne peut concevoir. Malinowski se
demande si dans cette affirmation il n’y a pas une ambigüité au sujet de
rôle géniteur exclusif de la femme dans la conception. Comment donc
expliquer ce dogme ? Est ce que sa vient infirmer l’ignorance de la
paternité physique ? En réalité dit il n’y a nulle contradiction entre ça et la règle social qui rend indispensable le rapport sexuel dans la conception. Pour qu’une femme puisse être fécondé, elle doit être ouvert, le rapport
sexuel en ce sens est indispensable. La femme ne devient pas mère par le sperme de l’homme mais bien par l’intervention des esprits. Le concours de l’homme n’est pas le sperme, mais la perforation. De quelle nature est le concours de l’homme dans le processus : il sert a ouvrir le sexe de la
femme, s’est pourquoi il n’est pas besoin que ce soit le sexe du mari qui ouvre. ?Grande liberté sexuelle.
Selon ses témoignages mythologique les femmes peuvent se défaire de
leur virginité seule : scène de débauche, femme sexuellement débridé, en
torturant les hommes a mort. Perforation de la femme originelle : goute
d’eau tombant d’une stalagmite.
Les femmes trobriandaises très laides apportent une preuve : elles ont eu des enfants, elles se sont donc défait de leur virginité par un autre procédé. Ce qui compte est la perforation, ouverture du vagin. Ce qui témoigne de l’ignorance de toute causalité entre l’union sexuelle et la
grosses est l’attitude de l’homme marié envers les enfants de sa femme.
Puisque Malinowski est frape par le fait : l’homme partent pour de longues
expéditions en mer, et souvent 1an, un homme qui se serait absenté
durablement et dont la femme aurait conçu un enfant pendant l’absence
acceptera le nouveau né. Il n’imagine pas que cet enfant puisse être celui
d’un autre. C’est étranger du système de représentations. Inversement,
l’enfant né en dehors du mariage, fait l’objet avec sa mère d’une
réprobation générale. Pour enfanter il faut mariage, un homme et une
femme. Le mariage est indispensable a la conception de l’enfant même si
le concours du mariage n’entre en rien dans le concours de l’homme. ? la
femme n’a pas fauté, elle a un enfant ealors qu’elle n’a pas de conjoint.
2- paternité strictement sociale :
si une femme doit être marié pour avoir un enfant, l’enfant doit avoir un
père. Le père est le « tama ». Pour que le père existe il faut que le couple
soit marié. Ce tama a un statu purement social. Le père est hors jeu, il est
le père pour l’enfant, et le clan auquel l’enfant appartient, le père est un
outsider. Position qui ne peut être assimilé aux membres du matrilignage.
Une fois né, question de l’organisation sociale de la parenté. Au fil du
temps l’enfant va reconnaître qu’il n’appartient pas au même clan que sont
tama. Les regles de filiation sont matrilinéaires, mais patrilocale pour le
logement, il vit pendant toute une période de son enfance là où est installé
le groupe de parenté de son père. Le mariage est patrilocale. A la
puberté : l’enfant devenu plus grand va quitté son père, pour aller vivre
chez son oncle maternelle, « kadagu ». moment important parce que ce
qu’il réalise là : c’est que l’homme qui compte pour lui n’est pas le tama.
Avunculat est le système qui lit l’enfant a l’oncle. Le pouvoir appartient aux
hommes finalement. Dans un système matrilinéaire l’homme qui a le
pouvoir est l’homme maternel. Avec l’age l’emprise de l’oncle croit et le
père décroit. Malinowski considère que les croyances indigènes est
l’infrastructure idéologique d’un tel système. Il ajoute un autre point sur le
plan de l’analyse de la parenté : ..
Pourquoi ce lien est si important ?
le taman en tant que mari de la mère est socialement indispensable, cad qu’une mère a besoin a ces cote d’un homme qui la défende, qui pourvois aux nécessités économique du foyer, qui puisse prendre soin des enfants, et cet homme ne peut être le frère de la mère en raison du tabou de
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l’inceste. Le mariage fait le père. Famille individuelle, famille… atome
selon Malinowski atome de la parenté : composé d’une mère, d’un père et des enfants. Qui se base non pas par la reconnaissance du rôle biologique des deux adultes par rapports aux enfants, mais plus par le sentiment
psychologique générale, invariant, invariable qui rend indispensable la
nécessité du père. Ce sentiment fait de la famille élémentaire, le noyau,
unité de base. Plus aucun anthropologue ne défend ça aujourd’hui. La
famille nucléaire n’est pas l’atome dans d’autres sociétés. La présence du tama a cote de kadagu introduit une dimension a la fis patriarcale et
patriquelquechose. Cette présence strictement social, besoin élémentaire dont Malinowski postule le caractère invariable permet d’expliquer chez les trobriandais il n’ya pas de maternité sans paternité. Ils racontent que les enfants ressemblent a leur père et non a leur mère. La patrilocalité avait une insendance curieuse. M. reprend l’explication indigène qui transcrit
dans son propre vocabulaire : ressemblance : produit de la nourriture
partagé, co-résidence. « le père coagule le visage de l’enfant parce qu’ils vivent ensembles, ils sont assis ensemble, nous donnons de la nourriture de notre main.. » importance du rôle nourricier du père. Introduit :l’idee
que la parenté et la notion de consubstantialité ne passe pas forcément
par le sang, ou par le lait, mais par la nourriture.
4.Sexualité et fabrication des enfants.
Annette Weiner (60’s, on ne peut pas denier l’évolution): est revenu sur cette question troublante entre la ressemble de l’enfant avec son tama, elles estime que les éléments rapportés par M. ne suffisent pas a rendre compte de ce constat troublant pour plusieurs raisons. M.paresseux
intellectuellement, il ne fait que rendre compte d’une explication indigène. L’enfant ressemblance a son père des le premier jour ça ne peut être le résultat de quelque chose qui se construit au fur et a mesure par une
paternité nourricière. C’est un élément que Malinowski aurait du s‘attacher.
Dés que la femme annonce qu’elle est enceinte a son conjoint le mari
multiplie les rapports sexuels avec elle : parce que selon eux, c’est
indispensable en raison de la fct particulière qui est celle du pénis. Penis
marteau : martelé la masse informe du fœtus. Le sperme acquiert une
fonction spécifique : il va donner forme a l’enfant et va nourrir le fœtus. Ça
change l’appréciation du rôle du père, aussi celle de la mère. Du fœtus
conçu nait un enfant, ce processus rend nécessaire le concourt du père, et
de ce qu’il apporte. On comprend pourquoi il est nécessaire de faire
l’amour pour avoir un enfant, mais ça n’a rien a voir avec notre vision. Idée
de l’identité qui est importante. Weiner construit une théorie des corps
propre a la société, complémentaire, mais d’une complémentarité pas
pensé sur le psychologique de la vulnérabilité de la femme, mais y a aussi
la mise en scène dune complémentarité qui est analysé par weiner, dans
ces termes : a chaque corps sont associé des catégories de pensé.
Femme : liquide, molle, pour avoir plus de dureté il faut le corps masculin :
dure et solide, pour durcir cette masse informe du fœtus. Théorie indigène
des corps complémentaire qui tien une théorie des rôles sociaux. Ce corps
dure solide des hommes va aller de pair avec un rôle social : dévolu au
travail, terre qu’il faut cultiver. Par extension on va retrouver l’idée delà
fabrication de l’identité de l’enfant. L’homme va donner a l’enfant une
dimension de son identité externe : forme du visage, du corps, visage, les
parures pour décorer le corps, jardin a cultiver, etc. registre de l’identité
externe. Avec la femme : corps mou, liquide fait pour porter l’enfant mais
pas lui donner forme. Le rôle social ici : côté de la vie, naissance et mort,
la femme mère va donner a l’enfant son identité interne : le dala. + rôle
clef dans les rites mortuaires. On va donner aux endeuiller des objets
féminins. C’est aussi par les actions rituels que les défunts du lignages
vont devenir de bons morts. Identité interne.
On est parti de choses qui peuvent paraître au début étroitement circonscrites.
Théorie des rôles sociaux cosmogoniste, la parenté n’est qu’un bout. Tout
pour dire que lorsqu’on fait l’analyse de l’ensemble de ces croyances,
représentations, conceptions, fondement de ce qu’est l’institution parenté,
on arrive a un moment ou els frontières entre la parenté et ce ui ne l’est
plus deviennent poreuse, la parenté n’est qu’un élément …c’est pas clos,
ouvert sur d’autres éléments. La parenté participe a la cosmogonie d’une
société.
Avoir conscience que ce n’est pas clos symboliquement et social.
2eme conclu= godelier insiste :ce cas là montre comme pleins d’autres : dans aucun systèmes de parenté l’intervention des humains, le rapport sexuel ne suffit a elle seul a faire un enfant. Godelier va compléter : si dans aucune société ça en suffit c’est que d’autres agents doivent
intervenir qui sont selon les cas, sociétés : âmes, dieu, le souffle, esprit etc, quelque chose de l’ordre du surnaturel doit entrer en compte.
Intervenir des choses méta empirique.
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Mais et nous autres occidentaux ? on fait exception aux autres sociétés.
L’occident moderne :déchristianisé, dans lequel la religion chrétienne a
perdu du terrain, se caractérise par une vision qualifié « désenchanté »
(M.weber). nous aurions une vision désenchanté de la conception des
enfants. Nous serions près a admettre qu’on peut se passer d’un concourt
de surnaturel. 2observations : récent, parce que pendant très longtemps la
chrétienté a eu une influence profonde sur le mariage, parenté, filiation.
L’occident chrétien a longtemps cru que l’intervention divine était
indispensable pour que l’enfant soit pleinement accompli, chrétien, doté
d’une âme. On était très ressemblant aux trobriandais dans ce sens que
nous comme eux pour parachever la construction de l’enfant devions faire
intervenir une puissance surnaturelle. Il y a le baptême et parrain marraine,
parenté spirituelle. Et maintenant ? aussi dépourvu d’un rapport au
mystère ? Surnaturel ? pas une forme de sacré vient se retrouver quelque
par sous d’autres formes ? Influence des ancêtres sur l’identité de l’enfant.
« Portrait craché du grand père etc… » il y a un ensemble de croyance qui
vont raccrocher l’enfant a naitre pas simplement aux pères et mères, mais
font intervenir une influence dont on ne sait pas ce qu’elle est. Elle est en
surface légitimé par la référence a la science. Question de gênes.
Dans tous modèles de parenté il y a une ontologie sur la parenté, un
discours qui dit ce qu’est la parenté. Quand on dit un, on simplifie, ce
discours peut être incohérent. Caractérisé par différentes tendances. Une
ontologie volitive : est parent celui qui veut être parent, celui qui choisi.
Les représentations que nous avons aujourd’hui de l’enfance ça a 2siecles pour l’aristocratie, un demi siècle pour les autres milieux.
Théorie 2 : éléments d’histoires de l’anthropologie de la parenté
L’anthropologie de la parenté est une filière fondatrice de l’anthropologie,
du même âge donc. Depuis qu’il existe des anthropologues, 1850environ,
les faits de parenté intéressent les anthropologues. C’est une spécialité
fondatrice de la discipline. Les choses se compliquent : cette histoire d’un siècle et demi a débouché sur d’innombrables travaux, théories et devant cette foison de travaux il y a différentes façon d’ordonner cette
multiplication, d’interpréter l’évolution des connaissances.
On va nous présenter 2manières de présenter le découpage.
1. Premier découpage historique
1.Évolutionnisme
Le plus classique, celui qu’on va trouver dans les manuels, découpage
canonique. Tout commence avec l’évolutionnisme, première véritable
théorie au 19e s. Influencé et contemporaine, avec l’évolution des espèces
naturelles, l’idée centrale est que les institutions sociales, religion,
économie, mariage, évoluent dans l’histoire, sur le long terme, tout comme
les espèces naturelles. On peut donc conclure a un mouvement progressif
qui va du simple homogène au complexe et hétérogène. Ce mouvement
régulier, cumulatif est synonyme de progrès pour les anthropologues
évolutionnistes. Ces anth sont tous européens ou nord américains, et pour
eux leur société est l’incarnation de la société la plus avancé, civilisé dans
ce processus de complexification. Dés lors ce qu’ils vont chercher a faire
est connaître l’origine des institutions sociales et leur évolution jusqu’au
point, de leur contemporanéité. Comment vont ils procéder ? hypothèse
lourde : penser que les sociétés « exotiques » ressemblent aux sociétés
d’origines, du paléolithique. Que ces sociétés sont des exemples vivants
des sociétés primitives, des survivances. Il s’agit de les considérer comme
des fossiles vivants.
J.McLennan, 1827-1881
Johannes Bachofen, 1815-1887
Lewis H.Morgan, 1818-1881
Sur les 3, dans le sens moderne du terme, il n’y a que Lewis Morgan qui puisse être considérer comme anthropologue, les deux autres pré
anthropologue.
McLennan : théorie sur le mariage primitif.
Juriste écossais, ce qui l’intéresse est l’origine du mariage, et les
principales étapes. Pour lui l’homme primitif vivait en horde, dans un état
de promiscuité sexuelle. Au premier temps de l’humanité la question
majeure qui préoccupait les gens était la question de leur survis, et dans
sa lutte pour la survis l’homme en est venu a sacrifier les femmes. Parce
que les hommes sont considérés important pour la chasse. Le résultat de
ceci est qu’il en est résulté une pénurie de femme. Ce problème fut résolu
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selon Mclenann le mariage par rapt : la polyandrie, situation dans laquelle
Les femme se partage plusieurs hommes. Mariage par rapt : les hommes volent dans d’autres hordes les femmes. La polyandrie : les hommes vont se partager la même femme et la conséquence : seul la maternité va
pouvoir être établit avec certitude. Le père étant inconnu, la certitude sur la génitrice. Résultât : la filiation est matrilinéaire . Il nous explique que ce
n’est qu’ultérieurement que la filiation devient patrilinéaire au moment où le mariage a cessé d’être polyandrique, pour devenir polygénique,
monogamique.
Cette théorie est intéressante, car McLennan est échafaudé une
explication sur 2 phénomènes qui existent, intriguent et qu’il convient
d’expliquer : l’exogamie, mariage généralement dans les sociétés
humaines étudiés exogames. Il existe dans de nombreuses sociétés
archaïques un système de parenté qui repose sur la filiation matrilinéaire.
Théorie qui expliquerait la survivance de la polyandrie primitive de la:
Levira : règle qui dit qu’un homme doit se marier avec la femme de son
frère décéder.
Radcliffe Brown : l’a appelé : Histoire conjecturale : ils ont peu d’éléments pour étayer leur théories. Elles sont donc difficile voir impossible à tester. Aucune preuve empirique ne peut étayer cette théorie.
Bachofen : théorie du matriarcat primitif.
Juriste hollandais ?/allemands ?, défend l’idée d’un stade matriarcal primitif
archaïque qui aurait succéder a la promiscuité primitive. Celle ci est
dépeinte comme un âge de chaos. « Les enfants semer comme des
graines ». Elle humilie la femme, se serait en réaction a cette humiliation
de la condition des femmes que se serait développer le matriarcat, appelé
par Bachofen « gynocratie », pouvoir des femmes . A l’époque de ce
matriarcat, ce qui apparaît comme le lien le plus fort, fondamental est le
lien mère/enfant. C’est l’âge d’or de la maternité qui présente des
caractéristiques, succède le chaos, pour le compassion, amour, paix. Le
matriarcat marque un grand progrès par rapport a la période
précédente : « douce humanité ». Ce n’est que par la suite que le
matriarcat aurait disparu pour faire place au principe paternel. Plusieurs
points communs avec McLennan : promiscuité primitive, primauté
chronologique. Bachofen est le premier a avoir introduit le concept de
matriarcat. + il fait de ce concept un amalgame curieux qui mélange
différents éléments a la notion de filiation. Distingué ce qui relève de la
filiation, matrilinéaire, et ce qui doit être distinguer dans l’attribution du
pouvoir dans la parenté et par extension dans la société. Rien n’indique qu’un système matrilinéaire soit un système matriarcale. Le concept malheureux est que le plus souvent ce n’est pas le cas.
Morgan : au contraire des 2 précédents : grand théoricien de
l’évolutionnisme avec Tylor. Ethnographe aussi, juriste américain de
formation, c’est rendu sur le terrain. Et c’est beaucoup consacré sur son terrain a l’étude de la parenté. Son point de vu est beaucoup plus
sociologique par rapport aux 2 autres. L’hypothèse centrale : idée
sociologique, les systèmes de parentés sont le reflet de formes de
développement des sociétés. Par conséquent si on veut comprendre la variété de systèmes de parenté : elle doit pouvoir s’expliquer par
l’existence de condition sociale particulière. La parenté est le reflet de la manière dont s’organise une société.
L’idée de laquelle il part : la famille telle qu’elle existe, monogame,
nucléaire serait l’aboutissement de toute une évolution qui débuterait avec la promiscuité primitive, incestueuse, etc… ce qui va mettre Morgan sur la voie, pour reconstituer l’Histoire : il a considérer qu’il fallait considérer l’analyse des terminologie de parenté. Du coup il met le doigt sur quelque chose qui va rester un gros morceau de l’analyse de la parenté. A partir de ces analyses il va construire un scénario d’évolution.
I a remarqué que chez les iroquois le frère du père est assimilé au père terminologiquement et la sœur de la mère est associée a la mère : Equation : FrPe=Pe et la SoMe=Me
Son objectif est de donner un nom a ce système terminologique : système classificatoire. Pk ? car il classe les parents collatéraux avec les parents en ligne directe. Ces systèmes dit classificatoire l’intriguent beaucoup.
Triangle - triangle
Trait =
Carré (égo)
Cette curiosité traduit selon Morgan, une confusion ou une
méconnaissance de la part des indiens. Les irokois : survivances surtout pour le mariage polyandrique. Le frère du père est encore appelle père chez les irokois car avant, tous les deux partageaient la meme épouse du coup on ne savait pas lequel étai le géniteur, on les appelait donc tous les deux pères. Le système descriptif : mariage monogamique.
1824355103124000288988510312400032137351323340003977640132334000284162516154400051066701615440008997951761490001915795176149000195135517614900022205951907540005113655190754000901700205359000901700219964000234759538061900090170039522400015436854244340001689735512064000176085551206400017964155120640002381885512064000241744551206400055708551761490006002020176149000627824524917400055721252637790008042275292989000557212530759400055721253806190005641975424434000557085543903900092335354390390009269095439039000557085545364400060712354536440006106795453644000
Il est parti de considération qui ont trait a l’analyse de parenté, il a
échafaudé un système.
(revoir cour de 1ere année pour l’évolution de la famille selon morgan, archaïque, primitive, civilisé ?)
Quels sont les apports positifs de Morgan, et quels sont les aspects plus
discutables ? Comment s’est il trompé ? Par rapport au constat
terminologique. Dans quelle voie il aurait fallut s’engager pour ne pas se
tromper.
Morgan s’est appuyer sur des faits : terminologie de parenté , le syst
classificatoire, et terminologie descriptive existe encore. Mais il a complété
ses lacunes par l’invention. Les terminologies classificatoires : assimiles
des catégories distinctes de parentés. Terminologie descriptive : vont le
décrire par des termes élémentaire de parenté en les déterminant. Toutes
les langues possèdent les 2types de termes. A la fois termes
classificatoires a la fois termes descriptifs. Notre terminologie est dans une
certaine mesure classificatoire, d’autres sociétés aussi, qui eux ont plus de
termes pour désigne un vocabulaire de parenté, beaucoup plus riche pour
designer la parenté. Parce que notre système est pauvre est obligé de
designer par un seul terme. Ex : France : les termes qui ne sont pas
classificatoire : termes de parenté primaire : 6 : père, mère, fils, fille, frère,
sœur. Terme descriptif qui désignent une position et une seule. Dès qu’on
va au delà : oncle : il range dans une même catégorie plusieurs
générations : frère du père, frère de la mère, mari de la sœur de la mère,
mari de la sœur du père.
Où git l’erreur de Morgan : ne pas comprendre la nature et la fonction de
la terminologie classificatoire. Il a trop vite associé les termes de parenté
aux liens biologiques. Si les irokois appellent le frère du père père c’est
qu’ils en sont pas comme nous en mesure de savoir, ils manquent de
connaissance. Du coup il n’a pas vu quelque cose d’essentiel : les termes de parenté sont d’abord et avant tout des symboles de représentations
culturelles. C a d : ils procèdent a une assimilation sociale. Sur le plan du statut, des relations, on assimile. On doit le meme respect au père et au frere de la mère. Le caractère classificatoire ne traduit pas une
méconnaissance biologique, mais un respect égal entre les deux types de parents. Un statut social équivalent donc des conduites, rôles sociaux
équivalents. Dire que les termes de parenté sont des symboles,
représentations : le terme parenté : indicateur de statut. Problème de la traduction des termes de la parenté.
2. Théories des groupes de filiation VS théorie de l’alliance de
mariage
A partir des 1930’s plus grand chose ne subsiste des élucubration
évolutionniste. Boas (1858-42) et Malinowski (1884-42) ont fait leur
chemin. L’uns et l’autres ont sévèrement critiqué l’évolutionnisme et ont
privilégié le terrain. Immersion, collecte de faits brutes, observations de
longues durées. Ils ont rejeté l’explication historique. L’accent est mis sur
le présent. Chaque culture doit être étudier au moment présent sous divers
aspects en s’intéressant aux institutions sociales qui la font vivres et
forment un systèmes sociales/culturelles. L’explication de la société/
culture selon les fonctionnalistes résident dans la cohérence. Il faut se
demander quel est la fonction de tel institution par rapport a l’ensemble. A
quoi ça sert ? Est la question fondamentale. Le fonctionnalisme va se
diffuser, en particulier en anthropologie de la parenté. Ça va déboucher sur
la théorie des groupes de filiation, qu’on peut traduire par « descent
group ».
Cette théorie des groupes de filiation va dominer des 30’s-60’s, 70’s en particulier au sein de la glorieuse anthropologie britannique ( Fortes, Pritchard, Radcliffe Brown, litch etc..) cette théorie va se transformer en une orthodoxie, et donc condamner toute autre pensé.
W.Rivers : fondateur de l’école anglaise de l’anthropologie sociale . Cette
théorie par de l’idée que la filiation est l’axe majeure d’analyse des
systèmes de parenté. Dans l’esprit des « descent group » : la filiation :
succession d’individus + un groupe social dans sa continuité. Filiation :
appartenance très forte, idée de groupe. Dans les systèmes que la plus
part des groupes que les anth anglais étudient : sont africains : ce qui
prédomine : filiation unilinéaire dans lequel le groupe de filiation est une
entité fortement unie. Toutes les pers qui font le groupe se définissent
comme le descendant d’un même ancêtre. L’appartenance au groupe se
définit par ça. De cette manière de définir l’appartenance découle une forte
solidarité entre les membres du groupe. Elle est clairement perçue de
l’extérieure aussi. Cette manière de penser l’appartenance de la parenté
va se décliner a différentes échelles : le clan présente cette qualité, sauf
que c’est très vaste. A l’intérieure des clans vont exister des groupes de
filiation. Car le clan est trop vaste pour être un groupe de coopération
efficace. Du coup on va avoir les groupes de lignages :il y a toujours la
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référence a l’ancêtre commun sauf que là c’est pas un mythe, là on s’est
de qui il s’agit on peut le situer dans le temps. Les membres d’un même
lignage appartiennent a un même clan. Le lignage : groupe de parenté par
excellence que ces anthropologues vont étudier. Les sociétés lignagères
ont des propriétés qui est la tendance à la fission. Ex : Nuer Evans
Pritchard. Ces sociétés là s’appuient sur la segmentarité : elles sont divisé
a chaque niveau de segmentation par des groupes de même nature :
niveau macro : tribu, sous tribu, puis clan, sous clan, lignage, sous lignage
etc.. le lignage : pièce essentiel de l’organisation sociale. On est dans une
anthropologie sociale. Surtout dans les sociétés sans état, acéphale. + le
groupe de filiation est définis comme un « corporat group ». Le lignage est
une personne morale, qui précède aux individus et leur survivra. Le
lignage existait avant eux et existera après eux. Cette représentation est
très forte : lignage immortelle. Ce sont surtout les africanistes qui ont
développé cette théorie. Elle a suscité de nombreuses critiques : pleins de
sociétés dans le monde où ça ne marche pas. Quel degré de généralité ?
Structuraliste : vous avez tout faux, car vous commencé par la filiation au
lieu de l’alliance.
Levi Strauss :structure élémentaire de la parente : écrit en reaction a la
domination des théories de la filiation. 70’s la critique :l’importance
structurale : l’importance du mariage a été négligé dans les théories de
groupe de filiation. Qui donne de la parenté une idée fausse, comme si la
parenté était compose de groupe vivant en vase clos, isolé, juxtaposé. La
thèse qui va être défendue : la parenté loin d’être composé d’une idée
close est fondée sur l’existence, l’institution, le chaine d’inter mariage. Au
cœur de la théorie du mariage : exogamie : obligation de prendre femme a
l’extérieure de son groupe de parenté. LS : revisite la question de
l’inceste ; cause sociale : la prohibition de l’inceste fonde le sociale . Elle
produit l’exogamie puisqu’elle oblige les hommes a sortir de leur groupe
pour prendre femme. Elle oblige les hommes a céder leur sœur pour
obtenir des femmes. Prohibition d’inceste : circulation des femmes,
échanges. Ce qui compte pour l’analyse s’est moins les echangistes que
l’échange lui même. Cet échange : les règles qui l’organise est a analyser.
« le but réel du mariage n’est pas tant d’obtenir une femme que d’obtenir
des beaux frères ». Tous les forts d’investigations, de formalisation vont
porter sur les…
Louis dumont, Introduction a deux théories de l’anthropologie sociale.
Monographie : Seattle : américain d’origine japonaise :nisei. Région de
forte immigration asiatique. David schneider : un des premiers a s’être intéresser a la migration nord américaine. Parenté systeme de symbole. De croyance indigène. Comment est ce qu’ils se représentent la parenté, quelles significations leur donnent ils ?
Sylvia Yanagisako.
3apports : que sont les symboles de parenté ? leur rapport avec les normes de la parenté. + analyse des variations culturelles + place des affins dans la parenté chez les nisei. Affins : termes générique qui peut recouvrir pleins de gens différents.
A : affin, C : consanguin
Scneider souligne : las CAC (père de la femme de mon frère) ne sont pas considéré comme membre de la parenté. Le FrMaSo par exemple. Au cœur de nos représentations il y a cette référence a la biologie.
Chez les nisei : la place des affins est compliqué et la réponse differt en fonction des types de données. 2approches contradictoires : approche par la liste des parents et la 2e : approche par le rite.
Approche par la liste des parents :fait référence a une question standard
posé a ces enquétés : faites moi la liste des personnes que vous
considérés come appartenant a votre famille. Les résultats : les
consanguins d’affins, (frère de mon epouse) ou les affins de consanguins (
epouse de mon frère) sont massivement dans la liste. Les CAC 1/3
mentionne cela comme membre de la parenté. Les CAC même lorsqu’ils
sont considérés come faisant partis de la famille il ne sont pas considéré
comme des parents ordinaires. On amène une distinction. Rite du koden :
échangé des cadeaux a l’occasion d’un décès. Du riz essentiellement aux
usa c’est de l’argent. Il y a une liste des personnes qui ont offert un koden
qui est établis par la veuve. Le moment du koden manifestation
symbolique. Qui doit offrir un koden ? qui en est dipensé ? les plus
proches du mort, et consanguins primaires sont déchargés d’offrir un
koden, c’est a eux qu’on va leur donner. ceux qui doivent offrir :
suffisamment éloigné. la frontière passe par la parenté affine.
Figure A
Il existe 2registres symbolique de la parenté :
Les acteurs se situent dans un cadre rituel japonais , les sentiments de
414083524917400090170026377900035248853221990004921885322199000495744532219900089979533680400016402053368040001676400336804000901700351409000899795380619000159829538061900016338553806190003637915380619000367347538061900016002004098290008997954828540002600325482854000263588548285400032569154828540003292475482854000899795497459000323596049745900032715204974590008997955120640001358265512064000139382551206400022352005120640002270125512064000557085564350900080473556435090008083550643509000
personnes a personnes ne comptent pas. Régulation des liens que l’on
peut appeler statutaire. Ce qui règle les conduites des gens se sont des règles, des droits, devoirs liés a l’appartenance familiale. Ces droits et devoirs marquent la coupure.
Cadre moins régulé, moins institutionnalisé, pas ritualisé, plus occidentale,
les unités ne sont plus les familles, mais de personne a personne. (dinner
avec placements etc..) parenté affinitaire, distingue du registre statutaire.
la façon de construire symboliquement la santé c ad la façon de lui donner
sens, d’établir en son sein des délimitations, des catégories n’est pas
homogène au sein d’une même population. Varie selon la manière dont les
acteurs vont conceptualiser la parenté, dans un contexte d’action donnée.
La construction symbolique de la parenté est le résultat de tout un travail
cognitif des acteurs qui lui même ne peut s’abstraire de la situation d’action
dans laquelle se trouve les individus. Lorsque les nisei conceptualisent la
situation comme étant une situation japonaise traditionnelle alors les
relations de parenté viennent de famille a famille, lorsqu’ils conceptualisent
la situation comme n’étant pas particulièrement japonaise, alors les
relations de parenté vont être conçus, devenir es relations affinitaire de
personne a personne.
Ils sont partagés entre 2discours de la parenté, sur ce que c’est.
Mariage : partagé entre 2conceptions : l’une japonaise, l’autre américaine. Les niei sont moins dans l’alternance que de trouver un équilibre entre les deux. Ils ont fabriqués une synthèse.
2ème exemple : l’éducation des enfants : partage encore une fois, jap/usa de la relation parents/enfants. Conjuguer éducation libérale et éducation statutaire. Ils construisent un moyen terme en gardant un entre deux. Les nisei sont des équilibristes, savent jouer sur différents registres culturels. Ils procèdent a une coupure pour les affins, dans le contexte japonais traditionnel et le contexte américain normal. Cette coupure du réel :
cognitive qui engage des connaissances hétérogène qu’on ne peut pas transférer d’un comportement de la vie a un autre. Il n’est pas impossible que la coupure ou synthèse soit difficile, surtout sur le rapport entre
génération. Tension très forte, sourde en même temps.
jeudi 18 novembre 2010
ces 2 ecoles : en dépit de leur oppositions, ces 2 grandes catégories
présentent des similitudes. Ce second découpage historique met l’accent
sur ces similitudes qui feront ultérieurement l’objet de critique 70-80.
On doit ce second découpage a F.Zimmermann. Enquete sur la parenté,
93. Il revisite l’histoire de l’anthr de la parenté. Un des protagonistes de
cette histoire : D.Schneider. ce second découpage insiste ce qui unit, lie
ces 2 écoles : groupe de filiation et alliance de mariage . Ce qui les lie : un
certain juridisme. C’est le socle de la tradition classique en anthropologie
de la parenté.
Il faut remonter dans le temps,fin 19 debut 20 : 1ere période qui recouvre cette séquence historique au cour de laquelle plusieurs auteurs, chacun de leur coté, soulignent le caractère social de la parenté. Ex : H.Maine :1822-
2888 ; L.Morgan, E.Durkheim.
Maine : spécialiste de la famille romaine, il l’a étudié comme une
corporation, personne morale. Il a insisté sur ce qui unie les membres
d’une même famille, autour du pater familias. Ça aura des influences sur
les autres auteurs. Un autre de ses apports : a l’époque romaine l’adoption
est une institution importante, centrale de la parenté romaine. Maine y
consacre son attention et analyse l’adoption comme une fiction légale qui
donne a la société romaine le pouvoir d’inventé des liens biologiques là où
il y en a pas.
Morgan : premier a écrire noir sur blanc que la parenté est le système de reconnaissance sociale des liens du sang.
Durkheim : extrait du journal : « la parenté est un lien social ou elle n’est
rien. »
Trois contribution de ce qu’on peut appeler des précurseurs de la tradition classique. Le premier classique est Rivers. Il va théoriser ses
prédécesseurs. Il va essayer de théoriser ces aperçus, en posant une distinction : « kindship » et « descent ».
Par kindship : les liens du sang, et pas descent : l’appartenance au
lignage. Cette distinction permet de séparer deux composantes qui entrent dans la constitution de la parenté. D’un côté le domaine des relations
interpersonnel. Descent, est la filiation, transmission de la qualité d’un
membre, avec ce mot on insiste sur la dimension politique et juridique de la parenté, appartenance a un groupe qui confer des droits et devoirs. A partir de ce moment là Rivers indique qu’il faut surtout s’intéresser a
descent. Parenté conçue comme une pièce essentielle de l’organisation sociale. A partir de ce moment là on peut dire que Rivers marque le début de l’anthropologie de la parenté classique.
3004185292989000901700307594000901700322199000510730532219900090170033680400090170035140900090170036601400030397454098290001246505439039000433006565811400055721251031240005572125117729000639762514693900071672451469390005570855161544000627570516154400063119001615440005572125176149000557212527838400081407003075940005570855322199000800544532219900080416403221990009770745322199000557212533680400071316853660140005572125380619000557212539522400080778353952240005572125409829000557085542443400061150504244340007265035424434000733679042443400073723504244340005570855439039000581787043903900058527954390390007582535482854000624141551206400063119005120640006346825512064000681355051206400068484755120640007165975512064000720153551206400076460355120640005570855526669000626999052666900063049155266690008217535526669000825309552666900055721255412740007505700555879000557212557048400055721255850890005572125599694000
théories sont basée sur la parenté non occidentale. A partir des années
On entre dans une 2eme période : 10’s, jusqu'à 50’s, correspond a
l’émergence et diffusion de la théorie du groupe de filiation. Période de refoulement de la vie sentimentale affective domestique de la parenté, cet aspect psycho est considéré comme peu intéressant. C’est une dimension qui est supposé avoir moins d’importance que le domaine juridique
politique de la parenté. Le groupe de filiation va être conçu sur le modèle de la corporation au sens de Maine.
Malinowski :s’interesse beaucoup a la famille nucléaire. Qu’il définit comme l’atome de base de la parenté (on le critiquera sur ça). Il analyse les liens, sans perdre les aspects psychologiques et physiques, relations de la parenté. « vie sexuelle des sauvages ». cette dimension intime de la parenté entre dans le domaine d’investigation de l’anthropologue.
Troisième période : temps forts des théories de l’alliance :auteurs : levi strauss, louis Dumont, Françoise héritier. Ce que Zimmermann souligne : s’est que les théoriciens de l’alliance de mariage : parlent le même
langage que les th des groupes de filiation : les règles.
Ça c’etait la 1ere étape historique.
2eme : elle ressort car au début on met l’accent sur le juridisme. Là on voit de nouvelles choses qui vont bousculer les présupposer : 70’s :le bloc de la tradition classique commence a s’effriter : parce qu’il subit l’assaut
intellectuel de nombreuses critiques dans les 70’s. effet :rendre l’orthodoxie moins assuré de ses fondements. Il y 3 ensembles de critiques :
-l’introduction dans le raisonnement de notion d’acteur, de calcul, de choix, intérêt, stratégie. Tous ces concepts qui permettent d’analyser les
phénomènes sociaux en terme d’action. Le procès qu’ils font :la tradition classique a surestimé le poids de la parenté officielle. Dans les systèmes unilinéaires : seul compte un seul côté de la parenté. Mais l’autre côté
n’est pas rien du tout. E.Leach,a critiqué les excès des théories du groupe de filiation qui font come si les relations de parenté qui ne relèvent pas des appartenances officielles ne comptaient plus, or c’est faux, c’est donner
une trop grande importance aux règles juridiques. P. Bourdieu : dans son étude des kabyles , puis en Europe sur les paysans Béarn : introduit ces notion de stratégies et calculs : stratégies matrimoniales. 2eme point où
l’édifice classique va être ébranlée :
-on va recommencer a s’intéresser a la parenté en occident, toutes les
1970 :les européanistes : vont se rapprocher des historiens, sociologues,
démographes et se mettre à étudier la parenté essentiellement en milieu paysan : car ressemble un peu aux anthr classique : village, communauté, quasi tribu. Travaux qui tirent de l’interdisciplinarité.
Bott : étude sur londre
M.young et P.willmott : famille et parenté dans l’est londonien. R.Firth.
3eme ensemble de travaux : intérêt pour l’histoire. l’anthropologie classique de la parenté se caractérise en réaction aux écarts
synchronique. Approche qui privilégie le présent et laisse de cote la dimension diachronique.
J.Goody : africaniste, qui va 80’s écrire un ouvrage sur l’histoire de la famille et de la parenté en occident.
G.Augustins : comment se perpétuer.
3.Depuis les 80’s
1.critique du naturaliste
2.la critique féministe
3.les new kindship studies : NKS
Ordre intellectuel, la critique féministe va tirer des arguments déjà avancé par la critique du naturalisme.
1) Critique du naturalisme : regard rétrospectif porté sur la discipline :
appréciation critique aux anthr de la parenté, 60’s, 70’s mais qui culmine
avec un ouvrage en 84 de D.Schneider : « une critique de l’étude de la
parenté », critique épistémologique où S. va revisiter ce que les anthr ont prétendus faire lorsqu’ils ont prétendu : étudier la parenté. Idée centrale :la parenté n’existe que dans la tête des anthropologues. Sorte d’artefact.
Prisonnier des présupposés naturalistes de la culture occidentale. Idée que la voie du sang est la plus forte. Pour les anth la parenté découle des relations physiques.
Implicitement on pause que la parenté est une affaire de reproduction.
Action occidentale selon lequel tout système de parenté est établi sur une
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base généalogique universelle qui renvoie a ce noyau primitif que renvoie
le noyau géniteur et ses rejeton.
La critique est rude : schneider dit : critique :l’anth de la parenté a été prisonnière d’un cadre de pensé, la raison généalogique : décrypter la généalogie par le sang. Sur cette base : qu’est ce qu’on en fait de cette critique : il y a 2issus possibles : l’anthr de la parenté n’a pas d’objet, elle n’a donc aucune raison d’exister.
Schneider : « sa première tache préalable a toutes les autres sera de
décrire et comprendre pour chaque culture les symboles et les
significations qui lui sont propres ainsi que leur configuration particulière ». autant l’anth de la parenté clairement jusque la s’est situé dans le domaine de lanth sociale, autant là schneider ambitionne de l’inscrire dans une
anthr de la culture. Anth qui s’intéresse aux catégories mentales,
cognitives, symboles.
2)critique féministe :sexisme de l’anthropologie de la parenté : elle
s’adresse aussi bien a la th des groupes de filiation qu’a la th des groupes
de mariage. Pour la th des groupes de filiation la critique : évacue néglige
la condition domestique de la parenté, pour ne s’intéresser qu’aux aspect
publics, juridique, politique qui concerne l’organisation sociale. Et donc ce
faisant, cette manière de définir la parenté, de refouler la dimension
domestique et d’accorder le prima a la dimension qui concerne
directement l’organisation sociale entérine le sexisme le domaine
nature/social, privé/public, sentiment/politique. Bipartition de l’univers
intellectuel qui fonde la domination masculine. Remise en cause de la
distinction de rivers sur la parenté. Il faut faire sauter cette dichotomie
prisonnière d’un discours idéologique de la domination masculine. Il faut
s’intéresser a la def du genre dans la culture. Auteurs :Weiner.
3)NKS :nouvelle vague dans les études de parenté qui est né dans les
années 90’s. né de la conjonction des deux critiques précédentes.
Signification culturelle de la parenté. L’influence de la critique féministe : la
dimension domestique de la vie familiale est réévalué, on plus porter a la
vie quotidienne, tant des pratiques, ritualité, habitudes. Et du point de vu
aussi, de la production des symboles. Cette espèce d’ethnographie du
quotidien. Etude de J.Carsten :lanskawi : elle met en rapport les pratiques
et la production du symbolique. Elle porte autant d’attention aux symboles
qui sont mentionnés et sur lesquels s’appuient les personnes, et décrit
aussi les pratiques des personnes. Le cœur de son analyse qui porte sur
l’espace domestique : titre : substance de la parenté et le cœur du foyer.
Elle parle de la nourriture partager. Elle montre dans son analyse qu’il y aune continuité dans le riz, le lait, le sang.
1999 :pacs civile de solidarité. Avec le pacs les couples homosexuels se sont vu reconnaitre le droit de vivre en couple. Il confère au couple des droits, certes moindre que ceux qui découlent du mariage, ex :les pacsés ne sont pas héritiers l’un de l’autre + point encore très discuté
aujourd’hui :la question de l’enfant, le pacs ne vaut pas le droit a
l’adoption, le droit a l’assistance médicale a la procréation. Il ne crée pas
de droit en ce qui concerne la filiation. L’homoparentalité est en dehors du
cadre juridique pacs et volontairement. Le mariage est un contrat, en
revanche le pacs : contrat résiliable très facilement. Démarche beaucoup
plus simple, légère. Si on le dit en terme anthropologique : le pacs ne
concerne que l’alliance, pas l’affiliation. Le mariage concerne les 2.
Présomption de paternité : le mari de la mère qui accouche est présumé
père de l’enfant jusqu'à preuve du contraire. Un certains nombre de
couples homosexuels revendiquent le droit d’avoir des enfants considérés
comme les leurs. Avoir la possibilité d’établir un lien de filiation. Ce qui
rend ce sujet intéressant outre le fait qu’il est actuel : cette demande
conduit a dissocier de manière radicale ce qui relève de la fabrication de
l’enfant et ce qui relève de la filiation.
Etudié la manière dont les couples de même sexe qui ont des enfants : ce qui refere : comment est ce qu’ils font pour construire leur filiation en dehors de tout cadre juridique puisque cette situation est illégale et les principes qui règle ces modèles de parenté ne conduisent pas d’emblé a reconnaître ce type de situation.
Anne Cadoret :revue de l’homme 2007, n°183 : « l’apport des familles homoparentales dans le débat actuel sur la construction de la parenté » Comment est ce que les couples construisent symboliquement leur
parenté, filiation, vu que juridiquement c’est pas possible.
Il faut pouvoir catégorisé les différents types d’homoparentalité, il n’y en a
pas qu’un seul. Homoparentalité est un terme militant : APGL, association
des parents gays et lesbiens. Ils font un travail de groupes de pressions.
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On peut distinguer 2 grandes catégories, et a l’interieure 2 sous
catégories :
1)famille homoparentale a structure biparentale :
-Filiation adoptive
-assistance médicale par procréation (AMP)
2)famille parentale a structure pluriparentale :
-recomposition F.homp
-« coparentage »
1)famille adoptive : l’enfant est adopté : mais par une seule personne, car en France seul les couples hétérosexuels le peuvent. C’est la seule profitabilité pour le couple de même sexe d’obtenir l’agrément nécessaire. Il y a une mise en scène de vie en célibat pour la personne d’obtenir l’agrément comme convoité pour obtenir le droit d’adopter : il y a un jeux du plus fin pour contourner les limites de la loi.
Autre point : le recours a L’AMP : recours a l’insémination artificielle par un donneur. Mais interdit pour un couple homo. C’est un droit qui n’est pas considéré pour les personnes seules. Donc quand il y a recours a un don de gamète : s’est soit parce que le couple va a l’étranger ou la législation est plus favorable, ex : Barcelone, bruxelle. Autre solution : insémination artisanale : s’arranger pour qu’un homme accepte de donner son sperme, mais cette personne ne doit pas reconnaître l’enfant.
Pour les hommes :gestation pour autrui : G.P.A. dans certains états s’est
encore possible. En France 1994 : lois bioéthique, avant pas de grands
paysage juridique qui permet d’avoir recours a ces procédés. A partir de
ces lois : vont interdire par ex la gestation pour autrui : mères porteuses.
GPA interdite
Donc les couples de mêmes sexes sont dans des situations illégales.
La famille adoptive et le recours a l’AMP : l’enfant a 2parents, de même
sexe, et parmi ces 2 parents il n’y en a qu’un qui a un statu de parent légal.
IAD : le seul parent légal : la mère qui porte l’enfant et accouche. Pour le
droit l’enfant n’a qu’un parent, s’il meure l’enfant est orphelin, même s’il y a
le 2ème parent.
2remarques sur ces familles biparentales :pose dans le couple la question délicates du choix du parent légale, qui des deux va être le parent légal, qui des 2 va porter l’enfant et accoucher ? de plus bon nombre des
couples qui ont recours au don de gamète : veulent des gamètes non
anonymes. Elles souhaiteraient que cet anonymat ne soit plus la norme,
qu’il y ait possibilité pour l’enfant de connaître certaines caractéristiques du
donneur : pas faire du donneur un parent bis, mais reconnaître son
concours. Pour se construire comme un individu on a besoin de se
construire comme un individu, et ce n’est pas possible lorsqu’il y a un déni
institutionnalisé. Donné une place au géniteur dans la généalogie de
l’enfant.
On est a la limite du biparental, dans le don de gamète, car le donneur de gamète, ou la gestatrice n’est pas en situation de parenté , mais est
présent dans l’imaginaire parentale de l’enfant. Présence d’un tier qui n’est pas strictement biparentale.
2Dans la structure pluriparentale :
-Famille recomposée : un couple hétéro a un enfant, divorce, la femme a la
garde, et se met en couple avec une autre femme : recomposition. Pour
l’enfant il y a plus de 2 figures parentales. Ça rend plus difficile les
relations entre les différents protagoniste conte tenu du changement de
l’orientation.
-« Co parentage » : formule dans laquelle on a un couple de femme par
exemple et puis un couple d’homme, et ces 2 couples s’arrangent pour
que les uns et les autres collabores pour que chacun des deux couples
aient des enfants. Il y a un échange réciproque Les formes d’organisation sont laissés a l’initiative des 2 protagonistes. Ca en peut fonctionner que si les différents protagonistes s’accordent, mettre noir sur blanc, sous la
forme d’une convention ce genre d’arrangement. Il doit inventer les modalités d’une parenté collective et maternité collective.
Pour a famille adoptive le problème particulier : dans le schéma classique
de l’adoption : le droit a conçu les choses sur les droits plénière : dans
lequel la filiation adoptive efface la filiation d’origine. Il y a une substitution.
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Celle ci jour sur l’argument de la plausibilité génétique : les enfants
adoptés figurent sur le livret de famille comme s’ils étaient nés d’eux. Ils peuvent apparaître pour un œil extérieur comme les enfants du couple. Ça ne peut pas marcher pour un couple de même sexe, elle ne peut jouer sur la fiction du lien génétique. Le caractère social de l’adoption n’est plus dissimulable. Pour les familles qui ont recourt a l’AMP : place de la
compagne/compagnon du parent légal qui n’est rien au regard du droit. Il va falloir construire symboliquement cette filiation. Place du géniteur absent aussi, est ce qu’on gomme ou on reconnaît ?
La place de la parenté du quotidien ?et puis la place du géniteur ?
Pour le co parentage :la question est celle de la répartition des rôles, droits et devoirs, problèmes de responsabilités des uns et des autres, partage des choix, appartenance, qui sont les parents ?
Famille recomposée : perspective des différents rôles. Beau père par intermittence, beau père du quotidien.
Monographie :
Rencontrées a 14ans :
Isabelle : grande famille
Marie : fille unique d’un couple mixte
2origines différents. Le duo : s’est transformé en trio a un moment donné. Un homme, Léon, compagnon de Maria. Les deux filles ont vécu avec léon jusqu’au moment ou il est parti, et elles ont revécus ensembles. Quelques années plus tard : désirs de vivre ensemble, désirs d’enfant. Elles ont
pensé au co parentage : leur faisait penser a la situation quand elles
vivaient avec Leon. Il suffit de trouver des personnes avec qui on
s’entendra bien. Milieu 80 : connaissance de 2hommes : Paul français, Bill
américain. Les 2 couples se lient d’amitié : ce projet est sur le point de se
concrétiser mais milieu 80 : au plus fort du sida, qui touche beaucoup les
personnes homosexuel, bill meurt, du coup ils ne peuvent faire ça. Elles se
mettent en quête d’autres partenaires. Mais n’en trouve pas. Elles
renoncent et se tournent vers l’aide médicale a la procréation avec le don
de sperme. On est en 91, donc avant des lois bioéthiques. A l’époque en
dehors de tout cadre bioéthique définis il y avait une jurisprudence qui
laissait faire. Leur gynécologue choisit pour elle un donneur. La question
qui se pose : laquelle des é femmes va porter l’enfant ?et donc se voir
reconnaître les droits sur l’enfant.
?elles vont s’appuyer sur la descendance : sur l’histoire familiale. Maria
est fille unique alors qu’isabelle a de nombreux frères et sœurs, qui ont
déjà eu des enfants et donc ont donné des petits enfants a leur parents,
alors que maria est la seule a pouvoir faire ça pour ses parents. Pour cette
raison, maria doit devenir la mère génétique qui par ce biais poursuivra la
lignée. Malheureusement elle est infertile elle ne peut devenir mère, s’est
isabelle qui va enfanter d’une petite fille. Puis elles auront 2autres petites
filles. Pour ce faire elles sont parties en Belgique pour faire 2IAD. Quelles
sont les ressources qu’elles vont mobiliser pour construire une filiation du
droit ? Elles vont faire les choses de telles sortes qu’elles vont affirmer le
caractère bilatéral de la filiation, il n’est pas seulement affilier a la mère
génétique.
Le problème : arriver a le signifier : signifier symboliquement : pour signifier
au regard des 2meres, de l’enfant, et de l’environnement social que cet
enfant est celui des 2 femmes. Le dispositif symbolique : nomination :
élément a partir duquel on peut signifier symboliquement l’affiliation de
l’enfant. La nomination va jouer sur 2niveaux : nom de famille, choix du ou
des prénoms, et le terme d’adresse. Avec des degrés de liberté ou de
contrainte. Elles vont utiliser une stratégie de double nomination, elles vont
donner le nom de famille d’isabelle, et Maria. Le choix du prénom : lequel
utilisé qui serait un instrument d’affiliation : a chacune d’elles trois
prénoms : comme premier prénom : italien : moyen d’affilier l’enfant a
Maria, puis les 2autres garantissent l’équilibre , le 2e ou 3e, un prénom
français, puis le 3ème : américain pou rappeler les 2 lignés de façon
identique. Reste l’adresse : toutes les deux maman : isabelle : maman,
maria : mamita. C’est une sorte de bricolage, arrangement qui résulte de
décisions privées. Seulement si isabelle meure les filles sont orphelines.
Isabelle et Maria ont imaginé une formule qui va pouvoir mettre le droit de
leur coté : recours a l’adoption : formule simple : cumule des filiations.
Lorsque l’enfant adopté est mineur le parent d’origine doit renoncer son
autorité parentale, sauf si, le parent adoptif est le conjoint du parent
d’origine. Les tribunaux doivent accepter de reconnaître le conjoint,
maintenant avec le pacs s’est possible. Maria devient mère, et partage
l’autorité parentale avec isabelle et en plus les enfants portent
officiellement les noms des deux mères : reconnaissance de la société.
Autre problème : place du tiers, du donneur de sperme : 3hommes
différents, anonymes. Elles savent qu’il n’est pas possible de se construire
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comme couple homoparentale si on efface le géniteur. Leurs filles ont
besoin de s’inscrire dans une origine. Elles ont posé une première fois : avoir le même donneur, pour qu’elles soient sœurs consanguines et
utérines. Elles se sont demandées que faire ? elles ont dit non :car elles ne pouvaient faire ce choix que pour les 2 dernières, ça revenait a couper la fratrie. Elles ont donc le même statut génétique. Elles vont encourager leur fille a dire le mot père dans les discussions avec les camarades et autres, et a le faire figurer dans l’arbre généalogique. Obligation de construire leur rôle de manière rationnelle, réfléchis.
Il ne s’agit pas de donner ce couple en modèle, il y a pleins d’autres solutions en fonction des histoires.
Lors d’un recours de donneur de sperme connu : la mère ne le reconnaît
pas : ça peut contribuer a mettre en péril ça place de parent.
« ne perdons jamais de vu que la relation de parenté s’objective dans un
corps ».
ex :le simple constat de relation physique peut éveiller tout un fantasme de filiation, qui peut conduire a évincer celui des deux parents dont la situation est la moins assise : parent social.
Une affiliation est une question de verbe, physique, politique, ce n’est pas que biologique. La parenté n’est pas immuable.
La parenté ne se dilue pas dans la biologie :nulle par dans le monde la parenté se réduit strictement al a fabrication biologique des enfants.
Godelier : métamorphose de la parenté : dans un chapitre :certains le lien du sang, des os, du lait etc.. Godelier : nous fait visiter différentes contrés, nous explique que dans aucune société humaine qu’il a rencontré un
homme et une femme suffise pour faire un enfant, il faut toujours
l’intervention d’autres agents, esprits, ancêtres etc..entre dans le
processus de fabrication de filiation, pour que l’enfant soit complet, viable. Dans bon nombre de société, le rituel de la dation : on donne un nom a l’enfant : institut l’enfant comme personne.
On pourrait croire que ces agents ont disparus ici. Mais en réalité il y a
pleins de petites choses qui interviennent : les ancêtres même s’il n’y a
plus de rituel : il y a quand même la ressemblance : manière d’affilier
symboliquement par le discours.
M.Strathern, new kingship studies : ya la parenté productive qui est encré
dans la biologie qui concerne aussi les manipulations biotechnique de la
production humaine. Domaine de la parenté productive. Et puis la parenté
c’est aussi la parenté reproductive : la parenté qui attribue des enfants.
L’institution de la parenté : ce qui assure le passage de l’une a l’autre. Le passage de la production des enfants a la production sociale des enfants. Les règles de filiation ont bien pour objectifs d’institutionnaliser la
reproduction du corps social selon des mobiles qui changent selon les sociétés, les époques.
Est un simple arrangement ou institution ? cette espèce de bricolage filiative ? on entend parler « d’ordre symbolique » on peut opposer ordre symbolique au bricolas symbolique . le sens de cette distinction : ordre symbolique :un ensemble des règles, principes qui définissent ce qu’est la parenté et du coup l’organise. Bricolage symbolique : a l’échelle de la famille : ce qui est négocie par les protagonistes.
Ordre symbolique : institué, renvoie a des croyances anciennes.
Bricolage symbolique d’isabelle et maria par exemple :le caractère fragile du bricolas : s’est un arrangement négocié, quelque chose qui est
contingent, dépendant de l’histoire, volonté de chacun. Fixe l’identité de
l’enfant dans un ordre stable, dans une norme. Le recourt au droit est
conçu comme le recourt a une manière de stabiliser quelque chose qui est par essence fragile.
Le droit sert a justifier, a inscrire l’identité. Le droit fabrique des données sur lesquelles on n’a pas prise, le droit assigne.
Notion d’ordre symbolique : convertir du bricolage en ordre symbolique.
Au centre du débat : question de la laïcité : est ce que : la question symbolique de la filiation s’est une question laïque ou pas ? si ui : pourquoi on ne l’aborderait pas comme n’importe laquelle .. définir, redéfinir le pacte social. Homoparentalité : Déclinaison de ce débat de la laïcité.
Parrainage :
on ne peut pas parler de parrainage sans parler d’Eglise. Depuis le 6e s,
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l’église chrétienne a introduit cette forme de lien dans le but de remplacer
une autre institution de parenté qui remontait a l’antiquité romaine :
adoption. Parenté romaine : lignagère : si l’adoption est devenue dans
cette société une institution de premier plan : les romains ont vu a travers
l’adoption un moyen d’assurer la perpétuation des ligné au même sens
que la procréation. L’Eglise y a renoncé, et a fait du parrainage une sorte
d’adoption, mais qui ne s’établit pas qu’entre des H/Fn mais qui se fait
devant dieu, créé en somme une parenté qui a un contenu spirituel.
D’après les historiens : vers la fin du moyen âge, les choix des parrains
marraines a cessé de porter sur des étrangers a la famille. C’est recentré
sur l’univers familial. Mais avant ça : le parrainage en occident :
ressemblait a de soc d’Amérique latine, Espagne : le compérage. Un lien
qui s’établit entre des individus : des compères : compadrazgo : rapport
d’alliance, d’égalité, de service, et qui s’établit par l’intermédiaire d’un
enfant. Les parents de l’enfants, parrains : deviennent des compères pour
toute la vie. Pit revers : compérage :alliance entre grandes familles. Dans
notre société jusqu'à la fin du Moyen Age, le parrainage ressemblait a ça.
Mais les choses vont changer au fur et a mesure que le poids de l’église
va s’affirmer. Pour elle : le parrainage : créer un lien de parenté d’un genre
particulier : parenté spirituelle. Elle doit trouver sa place a cote de la
parenté réel, et elle a vocation dans l’esprit de l’église a se substituer au
moins en partie a la parenté réelle. Entaché du péché originel : sexualité,
la parenté spirituel :moyen de donner une parenté pure, non charnelle, qui
va lier les êtres par autre chose que par le sang, chair, mais par l’esprit.
Qui va créer entre les personnes : un rapport : hiérarchique :le parrain a un
droit de regard sur l’éducation, est en droit d’intervenir quant a la destiné.
En contre parti, le filleul doit respect : ce qui s’accompagne d’un certain
nombre d’interdit, étiquette sociale : interdiction de tutoiement : terme
d’adresse spécifique, et interdit d’inceste : assimilation a la parenté. Il est
resté quelque chose, en occident de cette conception particulière du
parrainage : une des croyances populaires : croyance en une hérédité
spirituelle du parrain/marraine sur son filleul : qui a avoir avec la manière
dont l’église a définît le parrainage. Dans la conception de l’église on
pourrait presque dire que le parrain/marraine sont sensés refaire le filleul a
travers ce lien spirituel particulier. A coté de cette dimension : s’en ajoute
une autre : d’avantage réciproque : concerne la mort et l’au delà.
Agnes Fine : parrainage : parenté spirituelle : parrain, marraine :
longtemps l’eglise a conçu que parrain/marraine devait intercédé l’un pour
l’autre de manière a accéder dans l’au delà : on est dans le domaine de la
religion populaire : conséquence dans les pratiques sociales. A partir du
12e s : l’église introduit l’idée que seul l’enfant baptisé ira au ciel : pastorale de la peur de manière a contraindre les gens de ce rapprocher de l’église. (Introduction du purgatoire aussi). Les enfants non baptisé : vont dans les limbes : terme du latin : limina : les marges : sorte d’espace intermédiaire. Conséquence dans les pratiques religieuses :mourir non baptisé est un
mauvais mort : car on ne lui donne pas les mêmes funérailles, pas même endroit, pas béni..etc. si le baptisé va au paradis : doit son salut a son
parrain. Car par la relation spirituel : rend possible cet accès au ciel, au
paradis. Donc le rôle du parrain est grand post mortem. en retour le filleul va être l’intercesseur privilégié pour ‘lame de son défunt parrain. On voit
une sorte de service réciproque, spirituel. Avec la sécularisation, la perte d’influence dans l’eglise de la société, diminution drastique : ces croyances ont disparu, mais quelque chose reste : parrainage :lien. Les croyances
partent mes l’institution reste : le baptême.
Catholicisme saisonnier : pâques, fetes de fin d’année. Les gens sont détachés mais marques le coup, mais aussi saisonnier : rites de passages de la vie : baptême, mariage, funérailles.
Etude d’agnes Fine :La question centrale de cette étude : où en est le parrainage aujourd’hui ? place du P/M dans la famille aujourd’hui ? Réponse en 5points.
1)a quoi sert le parrain/marraine :
dans la tradition anthropologique : c’est intéressé a ces
formes de pratiques qui ont été christianisé par la suite : 2 modalités de
compérage : intensif, extensif, la distinction : le choix du parrain se fait
dans la parenté ou a l’extérieure. Intensif : ce fait dans la parenté : il a pour
fonction : intensifié certains liens de parenté. Compérage : extensif : quand
le choix se fait a l’extérieure de la parenté et qu’il répond a une autre
nécessité : élargir le cercle de parenté, par l’intermédiaire du parrainage, et
du compérage. En France le choix ce fait plus dans la parenté. Donc il
devrait relever du compérage intensif, mais on ne s’est pas a quel
intensité. Ça oblige a ce demander :les enjeux familiaux du compérage.
Ces enjeux sont divers : la plus par des personnes concernées déclare
que le parrain est une sorte de tuteur qui doit remplacer les pères et mères
en cas de problèmes. Quand on met en avant cette idée que le parrain est
un casi tuteur on associe au choix du parrain/marrain : la confiance.
Confiance : aucun fondement dans la pratique car ne correspond a aucune
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pratique, et doctrine. Décalage dans la croyance et pratique qu’elle doit
justifier. D’autre par cette croyance est contredite par la doctrine :
disposition du droit de la famille. : les orphelins : sont confiés a un tuteur choisi par le conseil de famille, il n’y a aucun droit spécifique reconnu au parrain, marraine : écart entre la manière dont on se représente les choses et les dispositions juridique.
Ils sont des parents de secours, plutôt que des substituts de réel. Idée d’assistance morale : le parrain, doit avoir l’œil sur son filleul : relation intime a distance.
Place de l’enfant est très important : devenu quelque chose de
fondamental. : il faut interprété la place du parrainage aujourd’hui : pour bon nombre d éparent il en faut pour l’enfant :t apport supplémentaire :
cette affection, ces cadeaux, conseils, sollicitudes particulières. Il faut
aussi ne pas créer d’inégalité dans la fratrie. Le parrainage : rituel, émotion sur celui qui est choisi.
Parrainage croisé soit d’un génération a l’autre ou dans une même génération.
2)qui choisir ? régles et stratégies de parrainage
Minot : pratique du renchaînement de parrainage : le parrainage peut donner des liens de bouclage dans la parenté : famille déjà lié par des mariages antérieures : mariage pour leur descendant.
A designe B pour être le parrain du fils, et B designe A pour devenir le parrain de son fils. B et A étant frères.
Autre cas de figure : décalage entre les générations : échanges différés :un filleul parraine l’enfant de son parrain et a son tour l’enfant du parrain parraine l’enfant du filleul. L’échange existe mais est différé d’une génération : rend la pratique de ce type d’échange plus fréquente.
Autre regle : donner son enfant comme filleul a celui qui en est privé : a perdu ces enfant, ou est célibataire. : transfert d’enfant.
Liens par la ressemblance : lie psychologiquement : alternance entre ligné paternel, et maternel, si l’un tien du cote paternel, l’autre doit tenir du coté maternel. Renforce le coté cognatique de la parenté.
Choix des P/marrains : pas au hasard : règles qu’il faut suivre même si les
personnes n’ont pas conscience de ces regles. Mais pas qu’affaire de
règle, y a aussi des stratégies pour des décisions, choix pesés. Et la désignation du parrain : manière de signifié un lien d’amitié entre parents ou une manière de créer de la parenté entre amis. Les acteurs vont jouer avec les règles coutumières.
Ne pas opposer ce qui relève des règles, et ce qui relève des choix,
affects. Parrainage : créer un lien affectif particulier mais s’il créer un lien affectif particulier : un cadre codé de comportement, on choisi celui que la coutume désigne.
3)créer de l’amitié entre parents :
hypothèse du compérage intensif. On choisit des personnes on en fait des parrains marraines.
Père et mère : gardien de l’information, question de sociabilité : domicile des parents souvent. Il y a cette idée sur le plan de la structure du réseau qu forment une configuration de parenté : configuration modale des pères et mères : si ils ne peuvent avoir cette fonction la configuration de parenté va se restructurer. Structure réticulaire. Dans la veine de cette analyse de la structure du réseau : effet propre du P : autonomise la relation entre P/M d’un coté et filleul de l’autre. Des relations spécifiques vont se nouer entre les deux parties, mais sans l’interventions des parents, le lien de
parrainage va cesser d’etre dériver de la relation père et mère. Souvent ils étaient recruté parmi les grands parents : avec transmission du prénom. On commençait par les grands parents pour les ainées, puis vu qu’on en a pas beaucoup on prenait les frères et sœurs des grands parents.
Le filleul ressemble a son parrain physiquement ou psychologiquement, même si on ne peut le montrer, matériellement impossible, c’est une
croyance.,
Le choix va se faire dans l’espace de la collatéralité, plus un, ou a la génération des parents.
Le choix du parrainage dans le cousinage est fréquent aussi. Le choix répondait a une nécessité particulière qui aujourd’hui a disparu : meme si la pratique peut encore se maintenir : rapprocher de lignés qui si le choix n’avait pas été fait aurait eu tendance a s’éloigner : permet de ressouder les groupes de parenté.
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Parrainage : moyen d’instituer la relation, ressouder la relation entre demi
sœur, ou quasi sœur Parenté : permanent, pérenne, et malléable. 4)Créer de la parenté entre amis.
On revient a un compérage extensif. Le choix du parrain en dehors de la
parenté a de plus en plus d’importance. Mais ce n’est plus cette dimension
du compérage qui est première. Ce qu’il s’agit de faire : donner un statu
familial de proche : quasi frère, quasi sœur : souvent vieille amie, ami de la
famille, notion de statut de l’ami de la famille. Cette relation d’amie de la
famille : profondeur temporel : quelque par déjà assimilable dans une
relation de parenté. Le parrainage permet une intégration non seulement
dans la famille élémentaire mais aussi dans la parentèle proche puisque le
parrain va être perçu comme telle par plusieurs dans la parentèle. Il va être
reconnu et intégré dans cette parentèle proche. Dans les familles
recomposées : recours a cette forme de parrainage qui introduit une figure
parentale, grand parentale bien que n’étant pas grand parent de sang dans
l’univers familial des enfants. Ce qui semble être le plus utilisé : baptême
civile qui a retrouvé un certain regain et c’est assez parallèle au structure
familiale qui sont des institutions incomplètes (famille recomposée), le
parrainage vient compléter ces institutions que sont les familles
recomposées. C’est devenu le parrainage des non croyants : baptême
civil : acte légal ce fait en présence du maire, ou représentant on signe un
papier. Mais ça n’a aucune valeur légale. Institut les relations dans les
univers familiaux dépourvus de statu.
5)Parrainage et parenté
Système de parenté : nord américain, celui de l’Europe occidental chrétien
qui partage cette héritage. Le 1 er des aspects : orientation bilatéral ou
cognatique du parrainage. Il n’y a pas de limite claire entre parents et non
parents. L’institution du parrainage : moyen d’introduire des mais dans la
parenté ou de faire des parents des quasi amis. Adoption-systteme
lignage,
Parentèle-parrainage. Importance des relations entre la famille élémentaire et le réseau de parenté au quelle elle appartient. La famille élémentaire n’existe qu’au sein d’un réseau plus vaste.
Les femmes :le parrainage : affaire des femmes : ce sont elles qui
s’investissent dans le choix du p/m, qui s’investissent dans les relations
avec leur parentèle. La leur et celle de leur conjoint. Un groupe de germain
mixte, groupe de germain masculin, groupe de germain féminin : diffèrent,
si pas de fille il faut des circonstances particulières pour qu’ils soient
soudés. Les belles sœurs vont faire le nécessaire pour que la relation
entre les frères puisse s’établir, demeurer au fil du temps, distance social,
culturelle, géographique. Alors que fratrie de sœur : beaucoup plus soudé
que les autres.
Fine : hypothèse : on pourrait établir un lien ntre la norme de la bonne
mère qui existe dans la société, qui s’occupe bien des enfants,
épanouissement. bonne mère, s’est aussi trouvé une bonne marraine pour
ses enfants. Important : car on a aussi connu des relations positives avec
sa marraine. On est dans quelque chose qui demeure/change : parrainage
reste, institution demeure, mais parce qu’elle est justifiée, légitimé par un
discours diffèrent : plus un discours religieux, plus un discours de
l’épanouissement de l’enfant. Parenté complémentaire, au service.
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