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Art Grec S3

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Contributor: cloveb
Category: Visual Arts
Type: Lecture Notes
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ART GREC S LA SCULPTURE GRECQUE ET LA CONQUETE DU MOUVEMENT En sculpture on constate une pr pond rance de la figure humaine sur les autres sujets divinit s anthropomorphis es mortels repr sent s de mani re id alis e au moins jusqu' l' poque hell nistique Ce n'est qu' partir de la fin de ce IVe que les sculpteurs vont s'int resser aux sentiments Imitation du r el ressemblance des oeuvres avec le r el Depuis le VIIe av J -C la sculpture grecque va progresser vers une repr sentation id alis e du r el L'apog e de l'art grec correspond au Ve av J -C Elle n'est pas l'imitation du r el mais sa transfiguration par l'imagination ou l'id alisation Ainsi apparait le canon qui correspond un syst me de pro- portion pour que la sculpture soit parfaite image valoris e du corps humain qui explique que les hommes soient repr sent s dans la nudit athl tique ou h ro que et les femmes toujours repr sent es v tues avec un traitement du drap important qui va permettre de donner une image divinis e Id e valable jusqu'au milieu du IVe av J -C avec l'apparition du premier nu f - minin Cette perfection des corps va tre soulign e par l' volution de la pond ration qui va donner un c t de plus en plus naturel I- L'EPOQUE ARCHA QUE VIIE-VIE SIECLE AV J -C On va traiter de la grande statuaire qui va apparaitre vers av J -C Cette grande statuaire s'int resse d'abord une repr sentation masculine appel e Kouros repr sentation masc typique de l' poque dont on ne sait pas si ce sont des mortels ou des dieux Premiers ex trouv s dans des carri res de marbre pcq inachev s colossal taill dans un seul bloc de pierre ex carri re de Naxos Cyclades Cette monumentalit a d tre influenc e par la statuaire gyptienne car bcp de contacts frontalit monumentalit Cependant le mat riau n'est pas le m me on passe du porphyre et du granit au marbre qui ne n cessitera pas d' tai Le marbre viendra en grande partie de la carri re de Naxos dans les Cyclades puis de Paros car le grain du marbre sera plus fin ex torse du colosse des Naxiens diapo conserv sur l' le de D los fin du VIIe av J - C repr sent nu mais pourvu d'une ceinture en bronze ou en pierre qui fait la jonction entre le torse et le bassin torse rectangulaire avec des trous pour des l ments rapport s m ches de cheveux en bronze Les femmes se font toujours repr sent es habill es ex Kor Nikandr diapo trouv e D los - av J -C la plus ancienne statue en marbre de Naxos de taille naturelle A t trouv e dans le sanctuaire d'Art mis car correspond une offrande Repr sentante soit la d dicante soit la d dicataire mais comme il y a des trous dans les poings serr s on pense qu'elle repr sente Art mis Ce type relativement ancien fixe tout de suite les caract ristiques de l' poque archa que mais surtout du style d dalique statue frontale destin e tre vue principalement de face face arri re non-travaill e statue de type planche pain pcq peu de relief devant statue hi ratique pieds joints compl tement plat au sol qui ne d passe que tr s peu du p plos longue tunique en laine non tiss e qu ne donne aucun effet de drap ceintur e la taille bras le long du corps t te encadr e par une chevelure en perruque qui se r partie en m ches paisses perl es visage triangulaire avec des yeux globuleux qui occupent une proportion importante de ce visage avec une bouche assez petite en sourire archa que Autre ex La Dame d'Auxerre diapo Mus e du Louvre vers av J -C Quelques diff - rences un seul bras le long du corps le deuxi me est ramen sur la poitrine en signe de pri re ch le qui repose sur les paules Le seul model qui apparait est la poitrine il n y a aucun model pour les jambes Ce qui a permis de restituer la polychromie de la statue sont des incisions sur le v tement qui permettaient de remplacer les effets plastiques que la sculpture ne pouvait pas r aliser On a pu tablir que cette statue venait probablement de Cr te o l'on a retrouv des statues du m me genre et on a pu ainsi d finir leur fonction cette statue avait une vocation fun raire cad plac e sur la tombe du d funt Autre ex H ra de Samos diapo - av J -C Cette statue est conserv e au Louvres Elle a t trouv e dans le sanctuaire d'H ra Samos mais ne repr sente absolument pas la d esse Elle appartenait un grp statuaire qui repr sentait une offrande familiale H ra En aucun cas on peut dire qu'il s'agit de portrait les jeunes filles sont repr sent es en kora Il y a un certain nombre de variantes qui d tache cette sculpture du style d dalique statue mono- lithe en marbre m me si la repr sentation est frontale et qu elle a les pieds joints De plus m me si le bras droit est le long du corps le bras gauche est lui le long de la poitrine main qui tenait probablement un objet Le travail des d tails est beaucoup plus d velopp m me si on fonc- tionne tjrs en masse musculaire Le changement de mat riau a permis ces d tails marbre de Paros plus fin que celui de Naxos On va voir aussi intervenir des changements dans les v te- ments des statues f minines v tement d'influence orientale qui est la conjugaison de trois v - tements superpos s l'himation en laine pi ce d' toffe en un seul tenant le chiton une seule pi ce d' toffe fine en lin et pliss e et l' pibl ma voile fin La plupart du temps les v tements sont pliss s asym triquement et drap On arrive ainsi montrer des choses suppl mentaires cependant la tunique ne permet pas de deviner les courbes des jambes Cette statue comprend une inscription d dicatoire sur la robe La sculpture c'est franchement affranchie du style d dalique strict au VIe qui permet d'introduire de nouveaux v tements Evolution du style de la kor Phrasikleia diapo vers av J -C mar- queur de tombe on voit que le type de la kor a bien volu malgr quelques d tails iden- tiques La main est d tach e de la poitrine car elle tient un bouton de fleur L'autre main saisit un pan de la robe pr mices de la marche chez la femme Pour la premi re fois au milieu du VIe la statue est individualis e on lui a donn des traits uniques Sur le visage on retrouve des yeux en amandes mais un peu moins haut sur le front Elle arbore par contre le sourire ar- cha que En revanche la coiffure est beaucoup plus longue et plus fine qui s'apparente d'avantage a ne coiffure r elle On voit poindre d j la recherche du r alisme dans la sculpture Individuali- sation aussi par le diad me qu'elle porte sur la t te ainsi qu'un collier et des boucles d'oreilles Le collier repr sente des grenades symbole fun raire Contrairement la Dame d'Auxerre les bracelets sont repr sent s par des l ments plastiques et non seulement par la polychromie Les statues masculines elles sont toujours des hommes nus Les jumeaux d'Argos Cl obis et Biton diapo ou les Dioscures Castor et Pollux Delphes vers av J -C Ils sont identifi s comme une offrande Apollon Delphes en m - moire d'un v nement mythologique des fils d'une pr tresse d'H ra Argos LES HOMMES SONT REPRESENTES NUS nudit h ro que Ces statues sont tjrs repr sent es de mani res frontales mais avec un pied port en avant avec l'image de la marche Les bras sont le long du corps rattach par les poings le long des cuisses Similitudes avec les statues f minines ar- cha ques m ches perl es et visage aplatit avec des yeux hauts plac sur le front sourire ar- cha que La diff rence avec les repr sentations f minines est le fait que le sculpteur ne peut plus se cacher derri re des v tements il doit travailler le corps Il travaille en gde masse musculaire seulement marqu es par les articulations Ce type du kouros va voluer notamment du point de vue de la coiffure et de la musculature Kouros de T n a diapo pr s de Corinthe vers av J -C Kouros nomm Kroisos sur sa base diapo - av J -C marqueurs de tombes quelques caract ristiques archa ques mais diminution de la taille par rapport l' co g n rale du corps cheveux rejettes en arri res et non plus sur la poitrine progression dans le rendu musculaire Le kouros va devenir de plus en plus r aliste mais sans pour autant se d tacher de ce style Le Kouros de K rat a nomme Aristodikos sur sa base diapo fin de l' volution dans le rendu stylistique du kouros Date de av J -C Certes il est tjrs repr sent de mani re frontale avec la nudit h ro que et un pied en avant mais il y a moins de rupture entre l'abdo- men et les jambes les articulations sont plus fines et la pose plus naturelle Les bras ne sont plus strictement align s mais sont d tach s du corps Dans le rendu musculaire les choses sont plus fondue On s'inspire de la r alit jeu d'ombre et de lumi re possible progr s du r alisme qui va se poursuivre dans le classicisme La t te est beaucoup plus arrondie et cheveux coup s Une s rie documentaire a t trouv e sur l'acropole d Ath nes diapo dans une favi- sa dat e de av J -C pour enterrer des offrandes saccag es par les Perses Ces statues sont la propri t des dieux donc on les enterre pcq on ne peut plus s'en servi mais on ne peut pas non plus s'en d barrasser On sait donc que toutes ces statues sont ant rieures av J -C Parmi ces statues il y a le Moscophore diapo vers av J -C Il se d tache du type du kouros et n'est pas tout fait con u sur le mod le des kouro archa ques Il n'est pas repr sent seul of- frande repr sent elle-m me en offrande On peut voir la maitrise de la repr sentation animale C est un homme v tu d'un himation La composition en x permet d'inscrire la repr sentation dans la D et dans une recherche du mouvement La coiffure est toujours une perruque perl e mais avec m ches plus troites et plus fines sourire archa que Les yeux sont en l ments rap- port s soit en pierre de couleur soit en verre Cet homme est barbu ce qui rentre dans l'id alisa- tion de la repr sentation mais aussi dans l'individualisation sans pour autant tomber dans le portrait Le cavalier Rampin diapo vers av J -C a une posture originale pcq il est la re- pr sentation d'un cavalier Mais il est toujours repr sent dans la nudit h ro que Les cavaliers sont une des classes les plus importantes de la soci t archa que qui poss de une gde fortune Ce qui reste quand m me est le sourire archa que et les yeux en amandes Mais il y a un traitement de la barbe et des cheveux compl tement diff rent raccourcissement de la chevelure et la barbe en grenetis On a aussi retrouve des Kora dans cette fosse La Kore au peplos diapo av J -C qui s'apparente au style de la kor mais le bras gauche tait largement d tach du corps portant une offrande Au lieu de repr senter les statues de mani re monolithique le bras tait rapport Il y a aussi des traces de polychromie importantes Le visage est affin ainsi que les m ches de cheveux qui se sont aussi allonges La kor de Lyon diapo dernier quart du VIe est aussi une kor de l'acropole On l a identifi d'abord comme une Venus gauloise ou une Isis archa que avant de se rendre compte que c tait une kor Ses traits sont orientaux plus particuli rement ioniens d Ionie qui correspond la c te Eg enne de l'Asie mineure pr sence d'un calathos panier comme les divinit s orientales Il y a aussi un changement de v tements avec l'adoption de l'himation et du chiton superpos s Les yeux sont en amandes plus petits et vont avoir tendance se redresser l'ext rieur Les pommettes sont saillantes ce qui permet de souligner le sourire archa que Le rendu du drap est diff rent pcq on le repr sente en zigzags Elle s'oppose la kor d'Ant nor diapo av J -C qui est le premier exemple de cas o on va utiliser un outil diff rent pour rendre le drap tr pan a archer qui permet de rendre des plis en tuyaux d'orgues Cette influence ionienne sur l'acropole va mener au style ionien flamboyant pcq on va multiplier les effets d coratifs en accentuant le rendu des v tements cheveux bijoux C est un style de la fin du VIe style purement ornemental m me si ce sont tjrs des kora et des offrandes La posture varie mais aussi les drap s kor en chiton diapo vers av J -C La kor de l'acropole abouti vraiment en av J -C avec par exemple la kor de Chios diapo av J -C qui est le point d'aboutissement du ionisme flamboyant Caract ristiques du io- nisme flamboyant yeux exorbit s pommettes saillantes t te petites travail de la cheve- lure tr s pouss peu r aliste mais qui se veut parfaite pour les offrandes agalma cad statue destin e faire plaisir aux dieux jeux sur les diff rents drap s de mani re a r v - ler ce qu'il y a en dessous On voit que vers av J -C chez les kora de l'acropole le sourire archa que disparait peu peu disparait totalement avec l'ex de la kor d'Euthydikos dite la kor boudeuse diapo vers av J -C On a voulu y voir un signe historique pcq ces ann es sont les ann es les plus fortes des guerres M diques et qui sont marqu es par plusieurs victoires grecques Mais le monde grec a chang poque classique o le go t les techniques et le rapport esth tique aux oeuvre va changer Cette kor est plus sobre avec un rapport peinture sculpture moins prononce La posture de la statue f minine a chang aussi au d but de Ve avec la prise en main d'un pan du v tement puis par l'avanc e d'un pied On a souvent rapproch cette kor avec l' ph be blond diapo du m me sculpteur de av J -C pcq ils ont la m me expression du visage qui nous apparente au style classique m me si la coiffure s'apparente tjrs au style archa que II- L'EPOQUE CLASSIQUE L poque classique commence en av J -C et se divise en trois styles diff rents La r - volution des mentalit s de la politique et de la soci t en g n rale est caus e par la fin des guerres M diques guerre d'opposition entre les Grecs et les Perses av J -C bataille de Marathon av J -C bataille de Salamine qui m ne des changements politiques et conomiques Ath nes devient la premi re cit premi re pcq elle poss de une flotte extr me- ment importante elle connait un r gime particulier qui est le r gime d mocratique depuis av J -C ce qui cr une solidarit citoyenne importante elle est forte conomiquement no- tamment pcq apr s la fin des guerres M diques elle va cr er avec d'autres cit s grecques la ligue de D los Cette ligue est un rassemblement politique de cit s grecques qui constituent un tr sor qui va tre au d part stock dans le sanctuaire d'Apollon D los Rapidement Ath nes va prendre possession de ce tr sors et sous pr texte de le prot ger va le stocker sur l'acropole d'Ath nes Elle a aussi t s v rement touch e par les invasions Perses notamment en av J -C date laquelle ils traversent le Bosphore et descendent toute la c te grecque en sacca- geant et pillant tous les sanctuaires grecs qu'ils rencontrent Ils descendent jusqu' Ath nes o ils vont saccager la ville ce qui explique le grand programme de reconstruction du Ve av J - C Cette puissance conomique et politique va s'accompagner d'une cr ation artistique importante commandit e par l Etat P ricl s magistrat ath nien et strat ge va tre r lue a de nombreuses reprise et va contr ler et diriger les plus grands programmes de reconstruction ce qui explique qu Ath nes soit le plus grand centre de production de l' poque classique En sculpture av J -C montre un changement technique apparition de la grande statuaire en bronze qui est un alliage de cuivre et d' tain Le bronze tait utilis avant pour fabriquer des statuettes en fonte pleine il y avait une grosse contrainte technique pcq on ne pouvait pas r aliser des statuettes sup rieures cm et il y avait aussi un probl me de refroi- dissement S ensuit une grande r volution laboration de la technique de la fonte en creux qui consiste fabriquer des statues en plusieurs parties moul es ind pendamment l'une de l'autre et ensuite liaisonn es Cette technique permet des statues plus grandes d' conomiser du mat - riau et de rendre les statues plus l g res On va pouvoir faire progresser la repr sentation en faisant adopter aux statues des positions plus soules naturelles et en leur faisant acqu rir une notion de mouvement Cependant il ne nous est parvenu que peu d originaux A LE STYLE SEVERE OU LE PRECLASSICISME - AV J -C Cette p riode d finit un style qui se caract rise par un certain nombre de traits et notamment le fait que le visage des statues soit aust re inexpressif L'Aurige de Delphes diapo ou av J -C a t retrouv dans une fosse l'int rieur du sanctuaire de Delphes C'est une statue en bronze r alis e avec la technique de la fonte pleine l g rement plus grande que la taille naturelle de l'homme Elle a t fabriqu e en plusieurs parties Ce fonctionnement permet d'am liorer la repr sentation notamment pcq le moule de base sur lequel on travaille est fabrique en argile Il y a aussi des l ments rapport s dans un mat riau diff rent que le bronze yeux en verre argent sur le bandeau Elle fait partie d'un groupe statuaire qui repr sentait un aurige debout sur un char un quadrige avec quatre chevaux et un esclave les retenant C est une statue d'offrande offerte en remerciement Apol- lon dans le sanctuaire de Delphes probablement a l'occasion d'une victoire hippique accr dit par le bandeau La date est relativement pr cise pcq sur la base on voit que l'offrande a t d di e par Polyzalos de G la tyran grec d'une colonie en Sicile En n aucun cas il s'agit d'un por- trait du tyran Analyse stylistique - cette statue ne s est pas tout fait affranchi du mod le archa que pcq elle se pr sente de mani re frontale qui pourrait tre explique par sa position de conducteur Mais on voit un mouvement de l g re torsion du bas vers le haut - elle est repr sent e v tu par soucis de r alisme de la tenue de l'aurige - style s v re dans le visage pcp impassible presque froid regard dans le vide ne souris pas et est dans une attitude de force aust re et id alis e Le visage c'est affin allong avec des joues plus creuses m me si ce personnage est repr sent dans la jeunesse id ale - apparition du profil grec ar te du nez dans le prolongement direct du front apparition du pied grec o le deuxi me doigts et plus long que le premier avanc e esth tique plus de d tails possible Le sculpteur doit donc essayer de rattraper ce retard Zeus ou Pos idon du Cap Art mision diapo vers av J -C on retrouve la nudit athl tique et qui est carr ment divine Le personnage est dans la D avec les jambes tr s cart es On est invit voir la statue de trois quart droit on voit mieux l'amplitude de la statue Du point de vue de la pond ration le personnage n'est plus repr sent jambes serr es mais avec des jambes d cal es l'une par rapport l'autre sugg rant un mouvement Dans le style s v re on repr sente le moment d' quilibre juste avant le mouvement on n'est pas encore au mouvement lui-m me Du point de vue de la forme anatomique la silhouette c'est allong e et le rendu musculaire est particuli rement accentu et id alis qui doit sugg rer la puis- sance et la force du dieu Sur le visage ion voit l empreinte du style s v re mais repr sent en- core la mani re archa que pour le traitement de la barbe et des cheveux longue barbe che- veux long en nattes remont es qui font le tour de la t te Les m ches du front s'apparentent celle de l' ph be blond de l' poque archa que On voit bien qu'on a essay de donner un mou- vement la statue B LE PREMIER CLASSICISME - AV J -C On voit une continuit de l' volution qui a commenc dans le style s v re mais on voit surtout appara tre de nouveaux th mes iconographiques et de nouvelles r gles de proportions Cette deuxi me moiti du Ve av J -C est la partie du Ve av J -C o la sculpture va vraiment progresser la faveur du programme de reconstruction sur l'acropole vont affluer Ath nes norm ment de sculpteurs et d'artisans Manifestement les sculpteurs se rendent de plus en plus au gymnase pour observer des athl tes l'entrainement diffusion du type iconographique de l'athl te tjrs repr sent dans la nudit h ro que Myron tait l'origine un grand sp cialiste du bronze venant d'un grand atelier Argos dans le P loponn se On connait son nom et le nom de ces oeuvres les plus repr sentatives par Pline l'Ancien On n'a plus d'originaux mais des copies qui montent que ses oeuvres taient tr s pris es Ce qui montre qu'on est dans de la copie pour le Discobole diapo c'est l'utilisation du marbre qui implique l'utilisation d'un tai pcq c'est une mati re plus dense que le bronze Les l ments qui caract rise l'art de Myron sont la repr sentation d athl te en mouvement de ten- sion et d' quilibre qui pr c de le moment du lanc e de disque la pond ration qui a chang car le poids du corps repose essentiellement sur la jambe droite qui va servir projeter l'ensemble du corps pour accompagner le disque Il y a un mouvement de tension du corps avec un jeu de courbes invers es et complexes entre les bras les jambes et le torse Du point de vue de la musculature les endroits les plus en tension sont accentu s on dessine l'ensemble des pectoraux repr sentation r aliste et fond e sur le r el Mais on va encore le style s v re avec le visage impassible qui ne trahit aucune tension Cette statue repr sente une composition de mouvements qui font partie du lanc e de disque id alisation Le doryphore diapo de Polycl te d'Argos vers av J -C Polycl te tait lui aussi un bronzier On ne poss de pas non plus d'originaux mais des copies Le doryphore repr sente un porteur de lance dans la nudit h ro que La nouveaut r side dans le changement de la pon- d ration il est l un des premiers avoir formalis la sculpture et notamment avoir r di- g un traite de sculpture nomm Canon Le canon d signe en r alit un code de proportions id ales qu'il faut appliquer la repr sentation humaine eurythmie cf cours art grec L S On met la naissance de ce canon sous l'influence de l' cole Pythagoricienne Autre l ment r volu- tionnaire le chiasme polycl t en qui correspond un changement dans la pond ration des statues qui vise leur donner une attitude plus naturelle voire d contract e Le poids repose donc en priorit sur une seule jambe ce qui va avoir pour effet que la jambe libre va se plier et le talon se relever et va provoquer une inversion des axes des paules et des hanches qui va voir se croiser ces lignes Le diadum ne diapo de Polycl te e quart du Ve av J -C repr sente un per- sonnage dont la t te et entour e d'un bandeau La copie que l on tudie a t retrouv e sur l' le de D los qui daterait de av J -C Il est repr sent dans la nudit athl tique la jeunesse id ale L quilibre est induit par la pond ration bien marqu e qui entraine un mouvement plus marqu que chez le doryphore correspond un moment d'arr t tr s passager L aspect naturel est ren- forc d une l g re individualisation du visage par une coiffure un peu plus fournie m me si on a aussi affaire un athl te victorieux Du point de vue de la copie on voit bien que l'orignal a d tre place dans un sanctuaire mais qu l' poque hell nistique non seulement on a fait fabriquer des copies de grands id aux mais on a chang aussi la fonction il devient un objet d'art clas- sique expos L ph be Westmacott diapo du nom de son premier propri taire a t attribu Polycl te vers av J -C et est conserv au British Museum M me type de repr sentation que le diadum ne mais avec cette fois un personnage un peu plus jeune L ph be d signe le jeune homme entre et ans qui est en formation miliaire o il est envoy loin de sa famille A l'issu de ces deux ans il pr te le serment des ph bes devant l'assembl e et devient de plein droit citoyen de sa cit On retrouve tous les traits sculpturaux de Polycl te notamment la pond ration qui devient de plus en plus marqu e Ses statues donnent l impression d une certaine hu- milit de par la courbe g n rale du corps La musculature repr sente un effet de naturel qui accentue le r alisme anatomique Les choses changent dans le dernier quart du Ve av J -C ce qui correspond aux der- ni res constructions sur l'acropole On va voir apparaitre notamment dans l'iconographie et dans la sculpture du temple d'Ath na Nik diapo le style mani riste Cette p riode est aussi marqu e par le progr s en mati re de reliefs Les premiers l ments du mani risme apparaissent dans ce temple construit sur un bastion l'extr mit de l acropole d'Ath nes ap- partenant l'ordre ionique qui se caract rise par son aspect tr s ornemental chapiteaux et frises Ce temple est dot d'une balustrade qui permet de s curiser l'acc s Cette balustrade est sculpt e en relief avec des repr sentations de victoires personnifi es qui sont rassembl e autour d'Ath na Nik Ces personnifications de la victoire sont des divinit s f minines ail es o le jeu de drap arrive nous faire deviner toutes les formes f minines du corps La transparence des v tements et telle qu'on peut parler de drap mouill Les outils et le marbre utilis s ont chan- g marbre du pent lique La victoire est en train de rattacher sa sandale ce qui permet un jeu sur le drap et sur les courbes La victoire de Paionios de Mend diapo av J -C Olympie statue d di e comme offrande dans le sanctuaire de Zeus Olympie Elle est repr sent e dans un pilier rec- tangulaire de m de haut On pense aujourd'hui que c'est une statue offerte par les habitants de deux villes grecques Mess ne et Naupacte en remerciement d'une bataille gagn e contre Sparte bataille de Sphact rie en av J -C C est une statue typique du mani risme qu'on retrouve en c ramique sous le nom de style riche statue de victoire repr sent e en train d'at- terrie le pied peine pose sur le bout de l'aile d'un aigle repr sent e comme une jeune femme Comme elle est en train d'atterrir elle tait repr sent e avec une toffe gonfl e derri re elle On figure le mouvement des toffes et la violence du vent en creusant le marbre Ce bouillonne- ment des toffes sera une caract ristique du mani risme Du fait du mouvement les toffes sont plaqu es sur son corps donnant un effet rotisant en d voilant des parties de son corps Il faudra attendre av J -C pour voir la premi re repr sentation de femme enti rement nue C LE SECOND CLASSICISME - AV J -C Durant cette p riode on va voir apparaitre d'autres grandes figures dans la sculpture Praxit le est un marbrier d s l'origine parfaitement connu aussi gr ce Pline l'Ancien Il va r utiliser le canon de Polycl te mais va s'en affranchir en favorisant la repr sentation de gens beaucoup plus jeunes dont les attitudes sont beaucoup plus douces et le d hanchement beau- coup plus prononc C est un sculpteur sur marbre qui va travailler en troite collaboration avec le peintre Nicias L'Apollon Sauroctone diapo tueur de l zard vers av J -C Le th me icono- graphique est probablement un lointain souvenir des aventures d'Apollon lui-m me qui avant de s'installer Delphes tue le serpent Python fils de la d esse Gaia L'arbre et le l zard ne sont pas simplement des tais mais font partie de l'histoire Il r utilise le chiasme mais le pousse jusqu' l'exag ration pcq la jambe libre n'est pas simplement c t de la jambe qui porte le poids mais derri re Le d hanchement est beaucoup accentu de sorte que la statue adopte une forme de S soulign e par les bras d cal s et d tach s du corps on a l'impression que le dieu est repr sent en position d'attente La tension musculaire est tr s minime d'autant plus qu'il est repr sent jeune et avec une musculature peu prononc e Praxit le repr sente aussi souvent des jeunes gens dont on peut douter de leur identit sexuelle Le visage de l Apollon Sauroctone est empreint d'une certaine m lancolie avec des traits assez arrondies Ces traits contribuent cr er ce qu'on a appel le sfumato caract ristique de Praxit le qui consiste repr senter un visage aux traits tr s t nu et tr s fondu On retrouve ces caract ristiques dans l ph be de Marathon diapo original en bronze A t trouv dans une pave au large de Marathon ville aux alentours d Ath nes et t moigne de ce grand mouvement de collection d uvres d art qui vont orner les villas et les palais des empereurs constitution d un regard r trospectif sur l art grec qui appara t d j comme l apog e de la sculpture Elle date de - av J -C et serait attribu e Praxit le sinon son atelier On retrouve le choix d un personnage tr s jeune peine entr dans l adolescence silhouette gracile musculature peu accentu e La pond ration est elle aussi por- t e son maximum avec une tr s forte opposition entre la ligne des paules et la ligne du bassin renforc e par la position haute du bras droit inscription de la statue dans la D et qui donne une impression de mouvement La jambe libre est simplement appuy e sur le bout du pied ce qui place la statue dans une position instable permis par la technique de la fonte en creux On retrouve cet art de Praxit le dans le visage tourn vers le bas avec un regard assez m lancolique et le sfumato Pour le reste c est une statue pour laquelle on n arrive pas d finir la repr senta- tion Cependant il a un bandeau qui lui ceint la t te avec un apex d cor cela permet d identifier peut- tre un athl te vainqueur mais on ne peut pas tre s r car il manque beaucoup de d tails d objets Ainsi il nous manque l objet qu il tient dans la main gauche il semble pr - senter une offrande plat sur la main phiale pour faire une libation offrande Cette statue tait s rement elle-m me une offrande On doit aussi Praxit le une grande r volution esth tique dans la statuaire dans la deuxi me moiti du IVe av J -C Il a t le premier repr senter une femme totalement nue La premi re tape de cette r volution se situe dans le mani risme de la fin du Ve av J -C o les courbes f minines se d voilent peu peu avec le jeu sur les drap s Il ne nous est parvenu que des copies de l Aphrodite de Cnide original attribu Praxit le vers av J -C diapo Ainsi nous la connaissons par Pline l Ancien statue faite pour tre vue de tous les c t s et qui a t fabriqu e pour r pondre la demande des habitants de Cos qui voulaient une statue de culte Praxit le va r aliser deux statues une v tue et une nue La statue nue va choquer les habitants de Cos et elle reviendra aux habitants de Cnide A l poque hell nistique et imp riale elle va tre norm ment copi telle quelle et va aussi servir de base la cr ation d un type statuaire qui va reprendre le mouvement g n ral et en faisant varier la coiffure la posture Toujours d apr s les t moignages litt raires Praxit le aurait observ et reproduit les formes de sa courtisane et compagne Phryn connue pour sa grande beaut On voit ici que l attention est port e aux formes f minines qui sont soign es et dont on cherche rendre la douceur et o l aspect divin est largement minimis Cette statue a marqu les esprits pcq elle s attache montrer la beaut humaine elle pr pare aussi l arriv e de l esprit hell nistique Elle fait partie de ce qu on va appeler le type de l Aphrodite au bain ou Aphrodite pudique En g n ral elle a un bras gauche qui reprend son v tement et un bras droit dont la main cache le sexe Ce geste pudique de protection induit une pond ration particuli re qui reprend le chiasme mais qui le complexi- fie car elle a une jambe l g rement repli e vers l avant posture naturelle d une femme sur- prise en train de se cacher Cela pr pare l av nement de l esprit hell nistique qui est aussi imputable un autre courant o le corps f minin presque enti rement d nud On va avoir une rotisation des repr sentations travers les mondes d Aphrodite et de Dionysos Scopas est aussi essentiellement un marbrier originaire de l le de Paros Il est sp cialis dans les repr sentations divines mais il n en reste que tr s peu Pour la m nade dansant vers av J -C diapo on n est pas tr s s r de son attribution mais les t moignages de l poque et le style nous font penser qu elle a t sculpt e par Scopas Les m nades sont un entourage f minin qui fait partie des dionysiaques et qui font partie du thiase de Dionysos Ce cort ge est constitu de Dionysos lui-m me et de personnages mi-hommes mi-animaux satyres sil nes bacchantes femmes entrant en transe au contact de l alcool et de Dionysos Cette id e de transe est ce qui est rendue ici par la pond ration de la statue il faut imaginer que les jambes repr - sentaient une enjamb e On peut voir une torsion du torse ainsi qu une torsion de la t te qui transcrit la transe elle-m me Ces l ments sont rendus de mani re r aliste et les d tails per- mettent d accentuer cette fronti re entre le monde animal et le monde humain les cheveux sont d tach s Elle porte une tunique compl tement ouverte sur le c t gauche r v lant tout le corps du c t gauche On voit bien aussi qu il n y a plus aucune frontalit de la statue mais des points de vue divers Lysippe marque la fin du classicisme et l entr e dans l art hell nistique C est un sculp- teur grec qui s est mis au service de la famille royale mac donienne portraitiste d Alexandre le Grand qui a t le premier avoir fait r alis des portraits de son vivant premier avoir formalis ses traits physiques en vue de l unification de l empire de Mac doine autour de sa personne Son image c est diffus e par le biais de portraits reconnaissables en pierre mais aussi sur des monnaies D un point de vue technique il reprend le canon de Polycl te et en cr e un nouveau canon de Lysippe utilis jusqu au XVIIIe Parmi ces changements la t te devra faire e du corps la t te est plus petite que chez Polycl te Cela va contribuer cr er des silhouettes plus lanc es plus fluides m me si par ailleurs il renoue avec la tradition de la re- pr sentation d athl tes de - ans du coup avec une musculature plus prononc e plus proche du Doryphore de Polycl te L Apoxyom ne diapo tire son nom d un verbe grec qui veut dire gratter racler qui a trait avec l univers du gymnase L original tait en bronze et datait de av J -C Ce qui est int ressant ici c est que Lysippe est l un des premiers s int resser aux motions du moins doter ses statues d une certaine expression il es- saie d individualiser les personnages qu il repr sente et essaie de donner de la profondeur au regard en changeant la technique utilis e pour le traitement du regard Ainsi les yeux sont un peu plus enfonc s dans l orbite et qui par le jeu d ombre et de lumi re accentuait le regard Ils sont aussi plus grands avec une forme plus accentu e Autre exemple de cet art de Lysippe vers - av J -C avec le groupe statuaire ex- voto de Daochos de Pharsale diapo c tait un socle sur lequel plusieurs statues taient r uni dont une attribu e Lysippe Daochos de Pharsale tait un repr sentant du conseil am- phictyonique du sanctuaire d Apollon de Delphes C est donc un personnage important qui commande un groupe statuaire de statues qui taient r alis es en marbre de Paros expos es quasiment sur la terrasse du temple d Apollon Delphes Il s agit en r alit d une offrande fami- liale au sens o tous les personnages repr sent s sont des membres de sa famille On identifie les personnages par une inscription au pied de la statue En m me temps de remercier Apollon il affirme son importance et celle de sa famille par son anciennet de g n rations de thessaliens On peut percevoir une individualisation des statues en variant les postures les v tements Mais on ne peut pas parler de portrait pcq les traits du visage ne sont pas individualis s C est le cas du personnage d Agias pugiliste r alis par Lysippe diapo On a pu faire des parall les avec une base inscrite retrouv e dans la ville de Pharsale qui mentionne aussi Agias comme pu- giliste avec la signature de Lysippe Lien stylistique avec l apoxyom ne notamment avec la pond ration de la statue jambe libre port e de c t dans une attitude d athl te au repos La musculature est tr s prononc e aussi la taille de la t te plus petite que dans le canon de Poly- cl te ce qui a pour effet de souligner la musculature du coup L expressivit du regard est sou- lign e par des yeux tombant vers l ext rieur profond ment ancr s dans les orbites souli- gnant l importance de l arcade sourcili re Paradoxe entre le r alisme id alis et le r alisme III- L'EPOQUE HELLENISTIQUE DU IIIE AU IER AV J -C Elle commence traditionnellement la mort d Alexandre le Grand en av J -C mais ce qui est important c est qu sa mort on a r solument chang d esth tique et d chelle L art grec s tend maintenant vers la vall e de l Indus ce qui va contribuer diffuser l hell nisme c est- -dire de la culture grecque au sens large D un point de vue historique la mort d Alexandre son empire est norme et il n a pas eu le temps de pr parer sa succession il va tre partag entre ses g n raux les diadoques qui vont cr er de petits empires ou royaumes qui vont tre g n ralement centr sur une ville particuli re C est le cas notamment pour Pergame en Asie Mineure qui est le centre du royaume de la dynastie des Attalides Ce qui est important pour nous c est que contrairement l poque classique les commandes artistiques vont tre command es par des familles riches A la succession d Alexandre ce partage va tr s mal se pas- ser et quasiment pendant trois si cles ces empires vont tre en tension permanente C est ce qui va n cessiter l intervention intervalle r gulier l arm e de Rome car la mer Eg e est troubl e Au d part simplement en envoyant des troupes mais au fur et mesure ils vont s installer et c est ce qui va mener la cr ation de la province d Asie et la province de Gr ce la fon du Ier av J -C Comme l ensemble de cette mer Eg e est en guerre incessante on va voir merger de nou- veaux centres de productions artistiques notamment en Asie Mineure Cette fois ce n est plus la Gr ce continentale qui a le monopole de la production mais plut t des villes comme Per- game Rhodes et Alexandrie clatement des centres de production artistique notamment les coles de sculptures Cette poque tait d termin e par Winckelmann qui disait que l art hell - nistique tait un art d imitateurs dans une poque de d cadence En r alit en tudiant de plus pr s cette poque ces si cles taient foisonnant au niveau de la cr ativit avec une nouvelle esth tique Contrairement l poque classique les styles cohabitent ce qui compliquent les data- tions A LES STYLES RETROSPECTIFS On r utilise des choses de l poque classique d une mani re plus travaill e ce qui rend difficile la datation des uvres La V nus de Milo diapo est mondialement connue Il y a un grand nombre de points communs avec l poque classique Elle est donc dat e assez largement vers av J -C Elle a t trouv e sur l le de M los rachet par un navigateur fran ais Elle a t trouv e aussi avec une base inscrite disparue des r serves du Louvre sur laquelle on trouvait le nom d un sculp- teur Hag sandros originaire d Antioche du M andre ville d Asie Mineure l int rieure des terres Elle a t imm diatement identifi e comme une Aphrodite ou une V nus pcq elle tait repr sent e demi-nue On voit qu il a r utilis le type statuaire de l Aphrodite au bain h ritage de Praxit le mais aussi l impassibilit du visage que l on trouve notamment au Ve av J -C Mal- gr tous ces l ments classiques en r alit il y a des traits particuli rement hell nistiques la statue est r alis e en plusieurs morceaux technique syst matique l poque hell nistique pour des raisons conomiques et de solidit de la statue Autre chose hell nistique c est la tor- sion du corps en forme h lico dale qui permet de renforcer la liaison entre les parties nues et les parties v tues Le travail du drap et la mani re de recreuser profond ment la pierre permet de la dater de l poque hell nistique On voit ici comment les sculpteurs reprennent des l - ments et les remettent au go t de l poque hell nistique La victoire de Samothrace diapo premi re moiti du IIe av J -C La repr senta- tion d une victoire elle-m me est une reprise d un th me iconographique dont on a des re- pr sentations depuis l poque archa que Cette victoire-l a t consacr e Samothrace s - rement l issue d une bataille navale dans le sanctuaire des Grands Dieux divinit s protectrices des marins Statue int ressante par son style et sa mise en uvre mise en uvre debout sur la proue d un navire r alis en pierre diff rentes de la statue bleu-gris blanc install e sur un bassin d eau expos e l ext rieur du sanctuaire ce qui accentuait l clairage naturel de cette statue Th tralisation des statues l poque hell nistique avec une vue privil gi pour le spectateur gauche Comme toutes les statues de victoire elle est repr sent e ail e ailes d - ploy es chaque plumes ont t repr sent es grand r alisme On a repr sent quelque chose de d ploy qui donne une impression de force Avec l impression du vent qui s engouffre dans les v tements rappelle les drap s mouill s de l poque classique second classicisme on peut apercevoir les model s du ventre et de la poitrine Le go t pour les toffes bouillon- nantes est lui caract ristique de l poque hell nistique On joue sur les drap s entre le lin fin et les drap s plus pais Le r alisme n est pas un but en soi mais on l utilise pour th traliser la sc ne et pour donner une impression de force et de volume Cette statue viendrait peut- tre d un atelier de l le de Rhodes t moignage en tout cas de la vie de ces ateliers de l Aise Mineure B BAROQUE ET PATHETIQUE Cohabite historiquement avec le style pr c dant Laocoon et ses enfants diapo original en marbre retrouv dans les thermes de Trajan Rome Il a t trouv avec une base qui identifie trois sculpteurs pour ce groupe sta- tuaire tous les trois originaire de Rome Hag sandros Polydoros et Ath nodoros Le th me iconographique repr sent est emprunt l pop e peu fr quent dans la grande sculp- ture d Hom re car Laocoon est un pr tre troyen fils de Priam qui a t tu par des serpents envoy s par Apollon tu avec ses fils pour avoir dit aux troyens de se m fier du cheval de Troie On voit appara tre ici le baroque et le path tique appara tre th tralisation de la sc ne avec une composition pyramidale avec au sommet le visage de Laocoon qui n est pas strictement sym trique On a d j dans la composition une id e de mouvement de bas vers le haut C est une sculpture monolithe il a donc fallu faire sortir ces personnages du bloc de marbre prouesse technique La complexit des postures rompt compl tement avec le classicisme Laocoon est presque assis l un de ses fils a tout son poids sur un seul pied tandis que l autre se contorsionne Ce sont donc des postures inattendues et qui donnent une impression de force Le but est sur- tout d voquer le path tique la souffrance la douleur avec des corps repr sent s en tension et dont l attention est port e essentiellement sur le visage on cherche repr senter la souffrance l ge le visage de Laocoon contraste avec son corps De la m me fa on on a cherch indi- vidualiser ses fils ge diff rent position diff rente On a rompu avec le profil grec tradition- nel et on a affaire des nez nettement individualis s arrondi au bout Ce style va tre exploit Pergame sur le grand autel de Zeus diapo C est un autel d volu des dieux grecs et c est un b timent unique en son genre par ses dimen- sions et d cors Il a t d mont et transport Berlin en dans le Pergamon Museum Autel monumental avec plusieurs marches et une frise fabriqu e en hauts reliefs et qui fait le pourtour du b timent Elle repr sente une sc ne de gigantomachie Elle fait m de long sur m de hauteur On a identifi sculpteurs diff rents pour cette frise et on pense que ce grand autel a t construit pour c l brer la victoire du roi de Pergame Eum ne II sur les Galates dans la premi re moiti du IIe av J -C Les Galates sont des gaulois qui se sont promen s dans le bassin m diterran en et qui se sont tablit en Asie Mineure au Nord et l Est de Pergame Or ils posent probl me au roi de Pergame pcq ils font des pillages incessants Chez les Grecs cette th matique de la gigantomachie repr sente la victoire de l ordre sur le d sordre de la civilisa- tion sur la barbarie Th me tr s utilis pendant l poque classique Ath nes en particulier au Parth non et sur le bouclier d Ath na Parth nos On a une r utilisation d un th me iconogra- phique classique ath nien but politique au sens o Pergame se pr sente comme une nouvelle Ath nes et va donc se placer dans la filiation d Ath nes en r utilisant ces th mes iconographiques C SCENES DE GENRE ET EROTISME D DU PORTRAIT A L HYPER-REALISME LA CERAMIQUE GRECQUE DE L EPOQUE GEOMETRIQUE A LA PRODUCTION ITALIOTE INTRODUCTION La c ramique est un objet particuli rement abondant c est un vestige qui pose un pro- bl me du point de vue de la repr sentation D au lieu de la D il va devoir conqu rir la notion de volume L volution du dessin est une volution longue qui va de pair avec une volution des formes et des techniques de repr sentation Vases de contexte fun raire pcq sont g n ralement entier du fait de leur enfouissement d s l poque antique mais n exclue pas qu ils ont t des vases utilitaire un moment donn Ils n ont pas t fabriqu s expr s pour l inhumation Trois types d tudes vont expliquer le contexte historiographique dans lequel nous travaillons classification par artiste qu on doit Sir John Beazley qui dans les ann es s a pos les fondements de cette classification il a travaill sur vases attiques qu il a fallu classer et dater son id e de d part est que si on arrive d finir le style et la main d un peintre mo- derne on peut faire la m me chose avec ces c ramiques Parmi la masse de vases trouv s un certain nombre de taient sign s pour les autres il a invent des noms partir du lieu de con- servation du vase le plus caract ristique de th mes iconographiques le plus repr sentatif de l artisan et partir aussi de traits caract ristiques du style l anthropologie de l image tudes sur le contenu iconographique qui ont pour but de rassembler toutes les images qui ont trait avec un th me ex banquet et enfin l analyse contextuelle qui rapproche l histoire de l art et l arch ologie Les deux premi res m thodes ne prenaient pas en compte le contexte de d cou- verte et d usage alors que la derni re le fait et permet de rendre compte de la forme et de l utilisation des vases cf L S TD art antique On a des formes tr s diff rentes mais aussi des fonctions on a un lien entre fonction forme et iconographie du vase I- LA FABRICATION DES VASES ET LEUR TYPOLOGIE VOCABULAIRE ET TYPOLOGIE Pour d crire les vases et les analyser on a affaire un vocabulaire sp cifique power point diapo largement inspir de l anatomie humaine Au sommet on a la l vre ou le bord ensuite vient le col plus ou moins resserr apr s on a l paule zone de transition car n e et la panse contenant et enfin le pied quand ils n en ont pas ils ont un fond On peut avoir aussi des anses Ce vocabulaire va de pair avec la typologie qui est aussi un type d tude qui a men une classification des vases selon leurs formes Par exemple on peut grouper les vases selon le type d utilisation comme la consommation du vin au banquet crat re colonnettes volutes en calice et en cloche kyathos oenocho olp puiser verser psykter stamnos coupe ou une kylix skyphos et canthare boire On a aussi les vases de conservation et de transport amphore amphore col p lik vin et huile hydrie eau Ceux des soins et de la toilette l cythe l cythe aryballisque aryballe alabastre pyxides l kanis bo tes onguents bijoux Et enfin les vases pour les f tes et rituels phiale vase libation l b s gamikos loutrhophore vases nuptiaux DE L EXTRACTION DE L ARGILE AU DECOR La mati re premi re de la c ramique est l argile qu on trouve partout et qui a t massivement utilis e pour fabriquer tous types de contenants Elle a donc des qualit s phy- siques qui en font un mat riau la fois peu on reux et extr mement mall able pour la cr ation de vases Elle est plastique c est- -dire qu elle est apte se laisser modeler et garder une forme qu on lui a donn e avec les mains Elle manifeste une r sistance chimique et m canique elle a une certaine duret r siste aux abrasions et chocs et surtout elle est quasiment indestructible Elle est poreuse une fois cuite il va donc falloir l imperm abiliser L argile d origine on en a de diff rentes couleurs du gris ou rouge fonc en passant par le beige et l ocre Ces cou- leurs d terminent la provenance et un profil chimique particulier Ainsi l argile d Ath nes rouge se distingue de l argile de Corinthe beige tr s claire presque d color e Cela va expli- quer pourquoi les vases grecques sont bi-chromes et pourquoi nous arrivons reconnaitre l il nu la provenance Plus l argile est orange rouge plus il contient d oxyde ferreux La premi re tape de la fabrication d un vase est l extraction de l argile que l on trouve dans des puits ou des carri res Sur la plaquette votive de Penteskouphia pr s de Co- rinthe - av J -C on voit l extraction de ce mat riau avec une sorte de piochon qui forme des mottes L Attique est une r gion tr s argileuse Deuxi me tape c est la d cantation de l argile Comme elle est pleine de petits l ments trangers il faut donc la nettoyer et la s parer de ces corps avant de la travailler Pour cela on la trempe dans des bassins de d cantation qui sont en d vers les uns par rapport aux autres plus on descend plus l argile est propre L argile pure reste la surface et tous les corps trangers restent au fond du bassin Elle est apr s longuement malax e en mottes dans des bassins de marchage ce qui va lui conf rer ses propri t s plastiques Apr s on peut la stocker ou l utiliser directement Il faudra bien la malaxer avant pour liminer les bulles d aires qui pourraient faire exploser la c ramique lors de la cuisson Vient le fa onnage du vase Pour cela on a trois m thodes possibles le modelage technique la plus ancienne qui consiste fabriquer un vase la main sans l aide d outils Elle reste valable pour certaines parties de vases comme les colonnettes des crat res colonnettes Elle ne permet cependant pas une production homog ne tous les vases seront au moins un peu diff rents des autres et qui n cessite une grande mai- trise pour que les parois soient de la m me paisseur le tournage fa onnage d un vase l aide d un tour de potier qui tourne la main L invention du tour de potier est attribu e au Proche-Orient qui serait arriv e en Gr ce au IIe mill naire av J -C Pour les tr s grands vases sont fabriqu s en plusieurs parties qu on va ensuite coller ensemble avec de la barbotine argile d lay e dans l eau le moulage technique qui appara t relativement tardivement et qui va permettre une production quasi industrielle de vases enti rement identiques les uns par rapport aux autres Elle n cessite que peu de savoir-faire car le seul qui doit en avoir est celui qui fa- brique le moule il forme le d cor avec des roulettes ou des sceaux motifs en reliefs qu on va imprimer dans l argile fra che Une fois que le vase est tourn mont s ch intervient le peintre et donc les tech- nique du d cor Ce qu il faut savoir c est qu on va avoir dans les vases grecs antiques cette bichromie rouge-noire Ces couleurs ne sont en aucun cas des pigments et de la peinture ils sont le r sultat de plusieurs phases de cuisson Le rouge joue sur la couleur de l argile d origine tandis que le noir est un engobe apr s cuisson Le terme engobe d signe de l argile d lay e que l on a enrichie de silice un des l ments premiers du sable qui lui est un des l ments premiers du verre On va donc parler de deux techniques la technique dite fi- gures noires silhouettes noires sur fond rouge et la technique dite figures rouges sil- houettes rouges sur fond noir On peut avoir aussi des rehauts de couleurs L engobe est appliqu avant la cuisson il va r agir avec la chaleur alors que les rehauts sont appliqu s apr s la cuisson car c est de la peinture Ce qui caract rise ces deux techniques c est qu on a des incisions pour la figures noires pour les d tails ajout es avant la cuisson c est une technique de silhouette la figure rouge est une technique de dessin o l on va jouer sur l paisseur des traits utilisation de pinceaux ou de calames Sur certains vases ils sont euxm mes sont rev tu d un vernis rouge c est ce qu on appelle un engobe rouge corail qui va permettre de renforcer la bichromie On peut aussi jouer sur les reliefs en utilisant la technique du grenetis qui sont des gouttes d argile La signature peut tre soit celle du peintre soit celle du potier Par exemple on retrouve la signature d Exekias en tant que potier signature diff rente de quand on signe en tant que peintre Exekias m epoi sen m a fait Douris m grapsen m a dessin LES TECHNIQUES DE CUISSON C est la cuisson que la bichromie apparait et c est aussi le moment de v rit La cuisson se fait dans des fours de forme arrondie que l on retrouve lors de fouilles Il y a toujours deux espaces diff renci s la chambre de combustion et la chambre de cuisson Le sol de la chambre de cuisson est sur lev ce qu on appelle une sole et qui va laisser passer la fum e des- tin e la cuisson des vases Ca peut cuire des heures voire des jours entiers Le four est soit ma onn soit en terre lui-m me car on va casser le sommet pour r cup rer les vases Cette cuisson se fait en deux tapes la phase de r duction phase durant laquelle le four est herm tiquement ferm Les vases vont donc tre enfum s dans une atmosph re r duite en oxyg ne et tr s riche en dioxyde de carbone C est durant cette tape que les vases deviennent enti rement noirs avec des diff rences selon les mat riaux Mais la partie engob e va videmment noircir mais la silice de l engobe va fondre se vitrifier et va former un glacis qui va tre imper- m able C est ce que l on appelle le vernis noir Les parties qui n ont pas t engob es vont devenir aussi noir et tre perm able aux liquides et gaz la phase d oxydation phase durant laquelle le four est ouvert un moment d termin On fait entrer l oxyg ne et cet apport va avoir pour effet d inverser les processus chi- miques Les parties engob es ne vont pas bouger car elles sont imperm able et vont res- ter noires les parties non-engob es vont redevenir rouge car elles sont rest es per- m able l oxyg ne II- L EPOQUE ARCHA QUE C est une poque fleurissante pour la production de vases On va voir apparaitre deux grands centres de production Ath nes et Corinthe C est dans ces centres que ce font les principales volutions techniques et stylistiques qui vont ensuite se diffuser dans le bassin m diterran en N anmoins il ne faut pas croire qu il n y avait qu Ath nes et Corinthe qui produi- saient de la c ramique Il faut avoir l esprit le contexte historique particulier de l poque archa que La c ramique grecque concerne les c ramiques produites en Gr ce continentale mais qui se sont diffus es Pour des raisons conomiques politiques et agricoles d s le VIIIe av J -C la colonisa- tion grecque d bute La Gr ce n est pas autonome du point de vue des c r ales C est cette donn e l que de la c ramique attique et corinthienne se retrouve export e dans les provinces Les colons vont diffuser les techniques l iconographie et la culture grecque Cette colonisation favorise la diffusion des formes et c est aussi cette donn e historique qui explique que des ateliers locaux d Italie du Sud ou de l Orient prennent le relais des productions attiques et corinthiennes au IVe av J -C Les sources peuvent tre vari es sur la provenance et il va falloir faire la diff rence entre le lieu de trouvaille et le lieu de provenance lieu de production du vase LE STYLE GEOMETRIQUE FIN IXE-VIIIE AV J -C Le style dit g om trique apparait Ath nes aux alentours de av J -C On le trouve repr sent d abord essentiellement dans des grands cimeti res n cropoles qui sont l ext rieur de l enceinte de la ville On les trouve notamment Ath nes dans la n cropole du Dipylon tire son nom de la double-porte d Ath nes et le cimeti re du C ramique jouxte le quartier des potiers Il va se diffuser dans un grand nombre des centres de la mer Eg e Pyxis attique power point diapo premi re moiti du VIIIe vase qui a servi d urne cin raire destin e contenir les cendres du mort incin r Il a t enterr G n rale- ment les commanditaires font parties des classes ais es notamment la classe aristocratique qui a le droit d tre inhum e ce qui n est pas le cas pour tout le monde C est un styl g om trique le d cor va occuper la majorit de la surface du vase et s organise en bandes continues en frises continues repr sentant des motifs g om triques chevrons lignes superpos es hachures et des motifs rayonnants Le motif central situ entre les anses est un motif de m andre qui va devenir une caract ristique de l art grec On voit aussi apparaitre au VIIIe av J -C deux figures animales en position secondaire en silhouettes noires Amphore du Peintre du Dipylon power point diapo sc ne d exposition du mort prothesis vers av J -C Ath nes mus e national Contrairement l exemple pr c - dent cette amphore est un grand vase d m qui servait de marqueur de tombe Certains vases taient ouverts au fond pour qu on puisse verser des libations qui pouvaient entrer en contact avec le mort par l interm diaire de cette ouverture Le d cor g om trique a pris toute la surface du vase on a tr s peu de passage en ligne noire Il se r partie en r pertoire g om trique avec des triangles rayonnants des chevrons Ce motif couvre tellement la surface du vase qu on re- trouve entre les personnages des motifs de remplissage montre qu cette poque on a horreur du vide Apparition des sc nes figur es vers av J -C On voit qu au d but du VIIIe on in- t gre des figures humaines ou animales Ce qui est int ressant c est qu on va voir qu il y a coh - rence entre la forme du vase sa fonction et son iconographie C est un vase qu on a appel amphore car traditionnellement lorsqu ils taient marqueurs de tombe les amphores mar- quaient des tombes f minines et les crat res des marqueurs de tombes masculines On va voir pour l iconographie figur e il y a au centre une d coration figurative qui repr sente une sc ne de prothesis sc ne d hommage o la famille d file sc ne de deuil qui doit tre sonore et visible pcq culture m diterran enne Les personnages sont tr s sch matique torse triangulaire jambes model es bras ramen s sur le dessus de la t te et la t te ne repr sentent qu une sorte de croissant Cette manifestation de deuil fait r f rence aux pleureuses qui on faisait appelle traditionnellement On voit donc que la forme la fonction et l iconographie sont li es Crat re du Peintre de Hirschfeld power point diapo av J -C Pendant de l amphore du Peintre du Dipylon pendant masculin Vase monumental o la d coration est tou- jours relativement importante frise de m andres sur le col du vase motifs de remplissage m andres sur le pied Ce qu on voit c est que la repr sentation figur e en particulier la repr - sentation humaine a pris de l importance on n a plus simplement affaire un tableau mais deux frises qui s inscrivent toujours dans un contexte fun raire Coh rence forte entre la forme la fonction et l iconographie du vase Le registre sup rieur repr sente une sc ne d ekphora c est- -dire un convoi fun raire qui est le deuxi me moment du rite fun raire caract re ponc- tuel religieux Le mort est couch sur un char tir par des chevaux suivi par les membres de la famille dans des positions traditionnelles Dans le registre inf rieur on a une file de chars tir s par des chevaux et conduis par des conducteurs dont leurs corps sont cach s par des boucliers ils les tiennent devant eux et conduisent de petits chars roues tir s par deux chevaux Renvoie un contexte fun raire h ro que voire pique elle se place dans le cadre de fun railles h - ro ques qu on voit dans le r cit de l Illiade d Hom re notamment celle de Patrocle chant XXIII o on a organis des jeux fun raires avec des concours athl tiques les courses de chars Cette repr sentation contribue l h ro sation du mort c est une forme d hommage au mort Ce type de marqueur de tombe et m me le droit la s pulture est r serv l aristocratie L aristocratie des soldats et des cavaliers vont contribuer l illustration du prestige social de leur cat gorie On trouve aussi parfois des repr sentations plus originales comme par exemple ce l b s attique provenant de Th bes en B otie power point diapo vers - av J -C Le style purement g om trique c est largement d j estomp on conserve quand m me des lignes et zigzags qui encadrent la sc ne On a une repr sentation d un bateau au centre avec deux personnages plus grands que les autres Elle montre la diversification des th mes figur s qui se place largement au-dessus du contexte fun raire On peut avoir deux lectures une lecture historique et une lecture mythologique Il n y a ni recherche de perspectives ni recherche de proportions r elles la notion de proportion n est pas connu et est compl tement secondaire quand la perspective elle est inexistante les rameurs sont superpos s alors qu ils sont c te c te normalement Evocation des deux rames principales pcq les bateaux antiques n avaient pas de quille Double lecture mythologique pcq on peut y voir la geste des aventures du h ros Th s e consid r comme son p re Eg e comme un des rois mythiques fondateurs d Ath nes notamment de son syst me politique et ici serait repr sent l aventure de Th s e et le Minotaure en Cr te le roi de Cr te devait donner jeunes filles au Minotaure il va faire appel Th - s e et va lui promettre de lui donner la main de sa fille Ariane mais il va partir sans l pouser on retrouve l homme pr sent dans la nudit h ro que et la femme habill e comme dans la pratique des kouros et des kor ainsi que les caract ristiques du style d dalique en sculpture pour la repr sentation de la femme torse triangulaire escamot dans un p plos coiffure en perruque renvoie au type de la kor archa que historique pcq renverrait au contexte de colonisation contingent de colons masculins sc ne d adieu entre un chef de contingent qui s en va de la m tropole et sa femme Cette double lecture fait que des artisans sont conduits cr er des uvres rares Il est int res- sant de voir que la mythologie n a pas encore le monopole de la repr sentation cette poque Ces caract ristiques originales du style g om trique vont se retrouver sur d autres types d objets fabriqu s notamment en Eub e deuxi me plus grande le de Gr ce apr s la Cr te au Nord-Est de l'Attique et en B otie en Gr ce centrale Centaure de Lefkandi power point diapo - av J -C retrouv dans une tombe en Eub e qui montre l apparition tr s pr coce de ce type de monstre dans la mytho- logie grecque les centaures Ces statuettes constituent des petites offrandes pas trop ch res facilement exportables et vendues dans les sanctuaires comme des ex-voto On voit que les mo- tifs g om triques envahissent d autres objets on retrouve les zigzags les croisillons les da- miers les motifs rayonnants Comme cette poque on est pas encore dans la grande sta- tuaire on peut voir comment les sculpteurs appr hendent la D ici on a l impression qu on a accol un arri re-train de cheval un corps humain Du point de vue de l articulation les articu- lations avant sont presque taill es comme des genoux humains Le corps est tr s peu model le torse est trait comme une plaque lisse la t te est trop petite par rapport l conomie g n rale du corps Lecture mythologique possible aventure d'H rakl s avec le centaure Pholos qui prendrait place lors du travail d H rakl s contre le sanglier de l Erymanthe avant il va tre re u pour diner chez le centaure une dispute va clater pcq les centaures ne veulent pas partager le vin qui leur a t offert par Dionysos Pholos ne participe pas au combat contre H rakl s mais va mourir accidentellement alors qu il combattait contre les centaures avec un tronc d arbre le bras arrach pourrait faire penser un tronc Idole cloche articul e power point diapo produite en B otie fin du VIIIe av J -C On ne sait pas tout fait quoi elle servait et son construites en plusieurs parties partir de deux technique tournage et modelage Le corps est creux on a retrouv des syst mes d accroche sur la t te ce qui nous fait penser qu elle tait accroch e des poutres et qui faisaient du bruit On pense aussi qu elle pouvait tre une statuette ex-voto Elle est une repr sentation humaine avec des model s comme les bras les oreilles On pr te donc une certaine attention au r el Elle porte des svastikas sur les poignets des palmettes dans les mains On retrouve deux oiseaux stylis es isol s sur sa robe Le VIIIe av J -C est une p riode extr mement f conde pour l art et la culture grecque pcq c est au cours de ce si cle qu apparaissent des volutions qui feront les caract ristiques de l poque archa que Les contacts sont importants pcq il s agit d abord de contacts commerciaux et conomique mais aussi pcq la mobilit des artisans va permettre la diffusion de la culture grecque Al Mina Naucratis Corinthe se d veloppe et se d veloppe d j gr ce l exportation de sa c ramique Il y a aussi la r apparition de l criture qui est importante dans ce si cle m me si l criture existait d j chez les Minoens et les Myc niens elle n tait que lin aire et hi roglyphique et donc pas alphab tique les Grecs vont se constituer une criture alphab tique par les contacts avec les Ph niciens et vont s en servir pour des textes litt raires po tiques innovation Cette criture on la voit apparait sur de nombreux supports Le premier po te grec connu est H siode qui crit notamment deux textes importants La Th ogonie et Les Travaux et les jours textes qui vont fixer l iconographie grecque ainsi que le cycle des dieux L un des premiers t moignages de la r apparition de l criture est la coupe dite de Nes- tor power point diapo av J -C roi de Sparte qui prend son nom pcq le vase parle de lui Il a t retrouv sur l le de Pith cusses au large de Naples Italie du Sud C est un exem- plaire unique peut- tre de fabrication rhodienne le de Rhodes Sur ce vase on a une inscrip- tion en alphabet archa que je suis la d licieuse coupe de Nestor celui qui boit dans cette coupe sera saisie du d sir d Aphrodite la belle couronne on fixe d j un pisode essen- tiel de la culture grecque qui a un lien avec l Illiade qui fait r f rence un roi mythique de Gr ce continentale et une d esse essentielle qui a conduit la guerre de Troie le choix de P ris On voit comment l criture va servir transcrire la po sie pique mais aussi comment elle va tre utilis e des fins p dagogiques car elle va servir former les indig nes des colonies On constate un dernier grand mouvement dans ce VIIIe av J -C le d veloppement des sanctuaires grecs et la formalisation architecturale qui s accompagne de la refondation des grandes f tes panhell niques ex refondation des Jeux Olympiques en av J -C en jeux pan- hell niques LE STYLE ORIENTALISANT FIN VIIIE-VIIE AV J -C Les Grecs vont tre particuli rement influenc s dans leur production de c ramique par les artisans orientaux de l artisanat des m taux l artisanat de l ivoire et l artisanat des textiles Pourquoi Mobilit des hommes et des objets Ils vont transposer ses m thodes ses techniques sur la c ramique On va voir appara tre une technique particuli re qui va privil gier un dessin aux traits un dessin aux silhouettes noires d tails peints ou incis s fondation de la technique la figure noire Il y a aussi une place importante aux frises animales notamment avec la repr sentation de montres mythologiques qui vont tre hell nis s et int gr s la c ramique grecque sphinge gorgone sir nes griffons On va voir se d velopper des motifs d coratifs de fleurs rosettes palmettes lotus Et de mani re g n rale des motifs qu on dit curvilin aires de lignes courbes entrelacs La c ramique grecque ne va pas r agir partout de la m me mani re l influence orientale l o elle va tre la plus forte c est Corinthe et en Gr ce de l Est On va voir aussi se cr er des styles r gionaux influenc par l Orient qui vont avoir largement tendance disparaitre la fin du VIe av J -C Ces diff rents styles sont le r sultat d exigences de la part des clients mais aussi par rapport l conomie et la demande du mar- ch Le style orientalisant est appel protoattique pour la production ath nienne et proto-corinthienne pour la production de Corinthe PRODUCTION ATHENIENNE Les ateliers attiques se d marquent de cette d coration purement g om trique en r ser- vant plus de place la repr sentation figur e et en introduisant des repr sentations plus orien- talis es C est le cas de cette loutrophore protoattique par le Peintre d Analatos power point diapo vers av J -C Ath nes continue de produire de grands vases m de hauteur et marqueurs de tombes qu on appelle une loutrophore vase rituel qui est destin transporter l eau lustrale notamment au cours des c r monies de mariages Il a t trouv sur le site d Analatos C est donc un vase rituel qui tait probablement mis sur la tombe soit d un homme ou d une femme en ge de se marier ou qui venait de se marier On a plusieurs registres o les d corations g om triques occupent encore une certaine place On a encore cette horreur du vide caract ristique de l poque archa que mais on voit aussi apparaitre des motifs curvilin aires l image de ces volutes imbriqu es Les motifs rayonnants s assouplissent et s agr mentent de volutes va mener la cr ation d un nouveau motif le poste motif de vagues Pour le reste on a aussi des motifs plus floraux qui sont d influence orientale de m me que la repr sentation des sphinges en train de marcher et qui sont donc des monstres mythologiques qui sont repr - sent en Gr ce avec t te de femme torse et ailes d oiseau corps de lion Ces sphinges sont int - ressantes pcq l poque archa que elles ont un r le fun raire elles sont cens veiller sur les morts et repousser les mauvais esprits De m me avec le motif du cort ge de char tir par deux chevaux et qui a toujours se lien avec le convoi fun bre Du point de vue du dessin les person- nages sont repr sent s en silhouettes noires et les d tails ou la mani re de s parer les figures entre elles sont marqu s par des incisions Apparition d un th me iconographique presque unique qui repr sente des couples de jeunes gens dansant au son d un joueur de fl te C est une c ramique int ressant pour le type de repr sentation utilisation de la silhouette noire pour les hommes avec qques incisions pour les d tails repr sentation de profil avec un il de face probl me de repr sentation que les grecs vont mettre longtemps maitriser convention de l art archa que qui fait que les femmes sont repr sent es en blancs et les hommes en noires et enfin on voit apparaitre ici le p plos sorte de robe avec un rabat sur le devant et puis comme pour l H ra de Samos on voit que le rabat est rentr un petit peu dans la ceinture pour qu on la voit Ce type de repr sentation va fonder un style particulier le style noir et blanc qui est particulier aux ateliers d Ath nes du VIIe Amphore du Peintre de Polyth me power point diapo vers - av J -C le style noir et blanc est la mani re d opposer et de diff rencier les personnages trait s en silhouette par l utilisation d engobe noircie et de peinture blanche Vase qui a servi de s - pulture un enfant Sur cette repr sentation on voit que les repr sentations figur es prennent de plus en plus de place avec trois registres file de gorgones dansantes bras en avant cheveux en serpents yeux situ s tr s lat ralement sc ne de combat entre un lion et un chien sur l paule de l amphore museau pointu pour le chien la mani re assyrienne et sur le col une repr sentation mythologique et pique les registres tant s par s les uns des autres par des frises noires et blanches Il s agit ici de la repr sentation d un pisode de l Odyss e Ulysse va aller dans l le des Cyclopes population pastorale pacifique o il va tre pris au pi ge et enfer- m avec ses compagnons dans la grotte de Polyph me dont ils vont s chapp accroch s aux ventres des moutons du cyclope et en l aveuglant c est cette partie de l aventure qui est repr - sent e La seule diff renciation provient de la bichromie qui permet de diff rencier Ulysse de ses compagnons Les motifs de remplissage sont toujours pr sent damiers rosettes postes qua- drillages avec des points Ces motifs ont les a pens influenc s par la broderie et donc l artisanat textile qui cr ait ces motifs de remplissage sur un certain nombre d toffes PRODUCTION CORINTHIENNE Contrairement Ath nes Corinthe va se sp cialis dans la production d objets de petites taille et notamment de petits vases parfums Elle va se consacrer des objets de luxe luxe par la minutie de la r alisation mais aussi par le contenu Vases qui vont s exporter tr s facilement du fait de leur taille Les Grecs vont bcp aim s ce type de vases institution du gymnase o toutes les personnes qui la fr quente se prom nent avec des aryballes et des alabastres Vase plastique corinthien power point diapo vers av J -C qui a t moul Il est unique et repr sente une chouette l un des attributs d Ath na On voit apparaitre une des caract ristiques de ce style proto-corinthien qui est l utilisation de rehauts de couleurs pour diff rencier les personnages On le voit particuli rement dans cette r alisation de l aryballe Mac Millan power point diapo vers av J -C On a affaire un vase de cm de hauteur ce qui veut dire que l artiste a op r avec une minutie et une dext rit importante Du point de vue technique il est tourn pour la panse et model moul pour la t te vase plastique C est un lion mufle encore un petit peu carr tendance syrienne La t te est repr sent e de mani re assez r aliste on fait la diff rence entre les diff rents types de poils La transition d corative entre la t te est fait par l paule o on remarque des motifs curvilin aires orientaux entrelacs tandis que le reste de la repr sentation est r serv de la repr sentation figur e organis e en trois registres superpos s Ce que l on voit apparaitre aussi c est le motif en dents de loup qui repr sente des sortes de triangles rayonnants mais aux bords courbes qui va tre presque la signature des ateliers de Corinthe Sur les trois registres on trouve des repr sentations caract ristiques des activit s aris- tocratiques On a des combats de soldats d hoplites fantassins on a affaire un monde guer- rier caract ristique de l aristocratie Deuxi me registre on a une course de chevaux qui repr - sente des cavaliers le cheval tant l animal par excellence de l aristocratie et le cavalier repr - sentant la premi re classe censitaire Dernier registre repr sentation de chiens qui courent qu on n a pas en animal domestique mais en animal de chasse ou de garde la chasse tant aussi une activit aristocratique iconographie qui sert le caract re luxueux et rare du vase Aryballe plastique corinthien power point diapo vers av J -C Le style de la t te et d dalique on retrouve sur la panse les m mes motifs que sur l aryballe pr c dente En signe de marque de fabrique le motif en dents de loup se retrouve Sur la t te subsiste des rehauts de couleur rouge la repr sentation de la t te renvoie la grande sculpture style d dalique qui se caract rise par le rendu de la chevelure en perruque il n y avait pas de cloisonnement entre les arts l poque antique Autre exemple l Olp Chigi power point diapo - av J -C Une ol- p d signe une cruche vin au m me titre que l oenocho c est une forme nouvelle cr e par les ateliers corinthiens On pensait que cette forme avait pu tre influenc e par des outres en peau d animal Mais l utilisation de l engobe qui noirci la cuisson nous fait plut t penser qu elle a t influenc par la toreutique artisanat du m tal Ce qui expliquerait cette influence des vases en m tal orientaux est la pr sence des incisions sur le col appliqu es avant la cuisson ce type d incision tait beaucoup pratiqu e en toreutique ce qui renverrai cette artisanat du m - tal oriental car on retrouve un motif curvilin aire Autre l ment l anse est cloisonn e au col par une sorte de rivet technique toreutique Cette olp tire son nom de son premier propri - taire et a t trouv en Etrurie On va retrouver dans cette olp des l ments qu on avait dans l aryballe MacMillan motif en dents de loup frises superpos es s par es par des lignes de cou- leur noire ou rouge Dans la premi re frise on a un combat d hoplites dispos s en phalanges et men s au son de l aulos Cette olp a une valeur documentaire et historique importante pre- mi re repr sentation d une nouvelle fa on de combattre r volution hoplitique qui com- mence la fin du VIIIe et du d but du VIIe Cette r volution implique un nouvel armement qui sont repr sent sur ce vase casque cimier pourvu de prot ges-joues paragnatides pecto- ral avec en dessous une tunique courte pcq les soldats grecs combattent les jambes nues cn - mides prot ge-tibias et le bouclier qui est rond On a aussi une repr sentation plut t r aliste de ces boucliers l int rieur on distingue des lignes qui indiquent qu il tait fait d osier et seu- lement recouvert de bronze l ext rieur pour le rendre plus solide Sur chaque bouclier on a un pis me motif pour diff rencier chacun des hoplites Sur le registre central nous avons une sorte de procession men e par un personnage mont sur un char qui repr sente une frise de cavaliers la deuxi me partie de l arm e grecque Dernier registre on a une sc ne de chasse o un certain nombre de chasseurs sont embusqu s derri re des buissons avec des chiens Ces sc nes de chasse sont des activit s aristocratiques de l poque archa que Au niveau de la tech- nique ce sont eux qui ont mis au point la technique de la figure noire utilis e pour donner une vague id e de profondeur sans pour autant brouiller l image On a donc un jeu de juxtaposition et de superposition chevaux hoplites On utilise aussi les raffinements de l incision pour ajou- ter des d tails comme les pis mes des boucliers Au contraire les visages sont interchan- geables visage de profil avec l il en amande qui prend une grande partie du visage Enfin der- nier point on utilise encore beaucoup les rehauts de couleur en particulier toutes les variantes du rouge qui va permettre de diff rencier les corps et les armements Ce qui est int ressant ici c est que ce type de vase a largement contribu diffuser la culture grecque car nous sommes dans la p riode de colonisation vase qui correspond une hell nisation des populations locales PRODUCTION DE LA GRECE DE L EST Cela nous am ne envisager des productions plus particuli res un certain nombre d ateliers se font jour commencer par les ateliers de la Gr ce de l Est Asie Mineure avec une c ramique qui va se caract ris e par des influences orientales Ce qui va contribuer cr er un style plus particulier le style des Ch vres Sauvages Ce style se retrouve sur la frange g enne de l Asie Mineure mais aussi dans les ateliers de Milet et de Rhodes C est un style qui se caract rise par l omnipr sence de frises animales dessin es au trait de contour et employant de tr s nombreux rehauts de rouge et de blanc Ce style comme le style archa que vu pr c - demment organise l espace en frise superpos es qui ne sont pas proprement parl narratives mais qui repr sente des animaux r els ou mythologiques C est un style qui multiplie les motifs de remplissage avec un privil ge des motifs floraux qui donne l ensemble un effet de tapisse- rie Les ateliers de Milet et de Rhodes font preuve d une grande pr cision Les oenocho s sont tr s travaill es avec ce style col relativement serr une paule tr s prononc e Cette forme offre une grande surface au d cor voil pourquoi elle est tr s fr quente Oenocho L vy power point diapo vers - av J -C mus e du Louvre Elle semble influenc la fois par la toreutique et l artisanat textile rivet factice en terre cuite et pr sence de motifs curvilin aires sur le col motifs de remplissages qui renvoient la broderie orientale Sur le col on voit le m lange des genres avec l omnipr sence des motifs de remplissages les motifs de fleurs de lotus et de palmettes organis es en frise et le motif des tresses imbriqu es Comme on l a dit c est un style qui m le animaux r els et animaux mytholo- giques chassier griffon sphinge Sur le reste de la panse on retrouve des frises de cervid s et de ch vres On voit un assouplissement des motifs avec un privil ge de la ligne courbe On utilise aussi des rehauts de couleurs Il y a donc de nombreux ateliers diff rents d Ath nes et de Corinthe qui cr ent une di- versification des motifs Ce qui m ne une mulation artistique importante L influence orientale la base de changements esth tiques et de go ts changement dans les v tements de korai LA TECHNIQUE A FIGURES NOIRES AUX VIE AV J -C Elle a probablement t invent e et normalis e vers av J -C dans les ateliers de Corinthe On dessine la figure en silhouette on badigeonne l int rieur de la figure d engobe qui va devenir noir la cuisson on laisse le fond du vase rouge et on incise les d tails avant la cuisson Elle va se diffuser dans l ensemble du bassin m diterran en avec une rivalit entre Co- rinthe et Ath nes PRODUCTION CORINTHIENNE Crat re colonnette qu on appelle aussi crat re d Eurythios power point diapo av J -C On voit que par rapport au style proto-corinthien les corinthiens vont se mettre produire des formes plus grandes De ce point de vue-l le crat re colonnette est l une des formes les plus anciennes de crat res Cette forme est donc labor e par les ateliers de Corinthe On retrouve ce qui fait les traits particuliers des ateliers de Corinthe disposition en frises superpos es et motif en dents de loup Sur la frise inf rieure on voit une file de cavaliers Sur la frise sup rieure on a la repr sentation du banquet d Eurythios pisode mythologique qui ren- voie au cycle d H racl s banquet que le roi Eurythios a organis en l honneur d H racl s apr s la victoire d un concours de tir l arc dont la fille du roi Iole tait le prix gagner Double lec- ture possible mythologique qui est facilit par le fait que le nom des personnages est inscrit au-dessus de chacun d eux historique en tant que repr sentation d une sc ne de banquet C est un vase qui a t retrouv en Italie du Sud o l on peut voir la diffusion de la culture grecque On assiste une mise en abyme on a affaire un vase de banquet avec une sc ne de banquet re- pr sent e on a donc une coh rence absolue entre l usage la forme et la repr sentation du vase C est d autant plus une mise en abyme car sous l anse il y a deux esclaves affair s la pr para- tion du banquet avec un dinos vase sur pied et une oenocho Double lecture encourag e par le fait que sans les critures l identification de la sc ne serait impossible De la m me fa on rien ne permet d identifier H racl s Cet l ment nous am ne faire un point sur la technique il y a une grande utilisation des rehauts de rouge qui permettent de varier les v tements et de diff rencier les toffes Corinthe utilise la convention archa que qui est de repr senter les hommes en noirs et les femmes en blancs Ainsi les femmes sont souvent peintes en blanc Ici les ateliers de Co- rinthe ne le font pas car leur argile est tr s claire presque p le on peut donc seulement dessi- ner le contour du visage et laisser la couleur de l argile A partir de ce monopole exerc par Corinthe cette technique va se diffus e en m me temps que d adoption de nouvelles formes par les ateliers d Ath nes qui vont se sp cialiser dans les coupes boire les crat res et encore un peu les amphores PRODUCTION ATHENIENNE Tr s rapidement les ateliers ath niens vont d passer Corinthe Dans un premier temps vers - av J -C les ath niens vont rester assez fid les la forme de l amphore qu ils avaient d velopp avant C est le cas de l amphore du Peintre de Nessos power point diapo premier nom reconnu par les historiens de l art pour le premier artiste utilisant la technique de la figure noire Tire son nom du panneau principal qui est la repr sentation du combat d H racl s contre Nessos C est un vase qui repr sente donc une sc ne mythologique Du point de vue de la repr sentation on se limite deux personnages inscrit dans un tableau tableau limit par une frise de postes et de m andres On retrouve la maladresse de l poque archa que qui d coule de la volont de repr senter le corps de face et les jambes et la t te de profil Par convention le geste de la main signale que Nessos est en train de parler il est aussi repr sent la bouche ouverte Il y a une utilisation de rehauts de couleurs notamment pour la tunique d H racl s A se souvenir le traitement de la chevelure permet de diff rencier un Grec d un bar- bare cheveux tenu par un petit bandeau et une longueur dans un filet barbe r guli re avec un nez presque d j un profil la grec en revanche Nessos est repr sent comme un barbare il repr sente la zone tampon entre la monde humain et le monde animal barbare avec une barbe drue ondul e avec une pilosit importante et un nez plut t en trompette La technique va voluer avec le dinos de Sophilos power point diapo - av J -C Sophilos est le premier vrai nom de la peinture ath nienne Il a sign son vase comme peintre cf signature Le dinos est un vase anc tre du crat re avec une cuve sans anses et plac sur un pied On voit sur ce vase ce qui subsiste de l influence orientale on a conserv le go t des motifs curvilin aires et des frises animales r els ou mythologiques On m le toutes ses donn es orientales des l ments mythologiques en effet ce dinos repr sente les noces de Th tis et Pel e Les personnages masculins sont bien repr sent s en noir et les femmes en blancs rehauts On a toute une repr sentation de divinit s qui sont convi s en procession H b e Dionysos Chiron Les rehauts de couleur sont aussi utilis s pour les v tements et on a aussi essay de varier les personnages Cette technique va contribuer la cr ation de la figure rouge on va se rendre compte que de dessiner les d tails permet un d cor plus pr cis L aussi on a une mise en abyme des motifs par la tunique de Th tis les motifs de remplissage ne sont plus aussi pr sent qu avant alors ils sont dessin sur le p plos pcq ils taient inspir s de l artisanat du textile La figure noire ne permet pas de repr senter la perspective et du volume on ne peut pas d passer la D Le Vase Fran ois power point diapo est l un des plus beaux exemples Il a t trouv en Etrurie plus particuli rement Chiusi et date de av J -C Il est la production d un atelier attique sign par deux artisans Ergotimos le potier et Clitias le peintre qui travail- lent Ath nes qui ont contribu la cr ation du crat re volutes Pour les parties purement d coratives on a des motifs floraux et des palmettes mais aussi des godrons au niveau de l paule et du pied On voit aussi comment les ateliers ath niens se sont r appropri le motif en dents de loup en le rendant plus fin Il a une hauteur de cm et appartient au contexte du ban- quet On voit la primaut quasiment absolue de la repr sentation figur e qui est pouss e m me jusque sur les faces des anses r partie en frises superpos es l exception de la derni re frise qui repr sente la survivance de l influence orientale frise animale Ces repr sentations se rap- portent exclusivement l univers pique et mythologique en identifiant les personnages gr ce des inscriptions Ce qui est particulier c est que tous les personnages sont nomm s m mes les animaux La pr sence d autant d inscription sur ce vase montre le but p dagogique et de diffu- sion culturelle Dans les pisodes repr sent s il y a une grande diversit repr sentation du cort ge nuptial des noces de Th tis et Pel e sur la frise sup rieure repr sentation sur le col d une course de quadrige o l on retrouve des tr pieds donn s en prix lors de victoires sportives ou hippiques Cela renvoie probablement aux jeux fu- n raires en l honneur de Patrocle lors de ses fun railles Ajax portant Achille et une divinit peut- tre Art mis potnia Th r n d esse mai- tresse des animaux sauvages sur une anse Outre ces grands th mes iconographiques ils vont en profiter pour repr senter un certain nombre de leurs h ros tut laires Th s e dans la chasse au sanglier Calydon consid r comme l un des rois mythiques fondateurs d Ath nes au m me titre que son p re Eg e Selon les ath niens Th s e au- rait provoqu le synoecisme regroupement d agglom ration Cit -Etat ath nien Th s e arrivant D los apr s avoir vaincu le Minotaure de Cr te d tails du bateau sou- lign s par des incisions On voit arriver les limites de la figure noire qui ne permet pas des effets de perspective de volume et de transparence Entre le milieu et la fin du IVe av J -C trois artistes vont particuli rement se signaler Ath nes et vont mener la technique de la figure noire jusqu son apog e Lydos Amasis et Ex kias Le nom de Lydos l identifie comme un artisan d origine lydienne de Lydie et qui s est instal- l Ath nes pour y forger son atelier On le connait par des signatures on a pu laborer aussi certaines caract ristiques dans une production importante qui montre que son atelier tait prosp re Il d cor des formes assez vari es des petits et des grands vases mais surtout des am- phores qui vont caract riser la production ath nienne du IVe av J -C Elles servaient stocker temporairement le vin lors des banquets Un de ces vases les plus repr sentatif et la repr senta- tion de Th s e et le Minotaure power point diapo sur une amphore qui date de - av J -C Le d cor va apparaitre en sorte de tableaux situ s entre les anses du vase qui vont permettre deux tableaux sur les deux faces du vase Il tablit alors un tableau central qui se d - tache tr s nettement sur le fond noir du vase Une frise de palmette d limite le haut du tableau Sa production relativement importante semble tablir un r pertoire iconographique mytholo- gique assez important avec un privil ge accord au h ros Th s e qui apparait comme le h ros privil gi d Ath nes Dans la composition de l image elle-m me on a affaire une composition sym trique des personnages Th s e gauche et le Minotaure droite une composition qui joue sur les diagonale une composition pyramidante qui illustre la victoire de Th s e On a deux s ries de personnages masculins qui semblent prendre part au combat par la parole ils sont pench s en avant et agitent les bras Du point de vue du traitement des images cette composi- tion sym trique est accentu e par une opposition entre les personnages nus et les personnages drap s dans une conomie de moyens on limite les incisions et les rendus de drap s pour une lecture simple de l image Les musculatures sont tr s massives qui renvoient l poque des kouro dans la sculpture Cl obis et Biton Jumeaux d Argos En revanche c est notamment le Minotaure qui va concentrer un grand nombre de d tails incis s t te de taureau et corps hu- main qui est animalis par les incisions repr sente la zone de transgression limite entre le monde humain et le monde animal Ce qui a chang par rapport l utilisation de la technique de la figure noire c est moins la technique que sa rationalisation le dessin se limite un seul pan- neau mais celui-ci est tr s soign par la progression en mati re de d coration et de narration Amasis lui est moindrement connu on poss de signatures o il signe comme potier mais aussi comme peintre Ce nom Amasis l identifie comme d origine gyptienne forme hell nis e d un nom gyptien Il a peut- tre v cu une jeunesse dans le comptoir grec de Naucratis et qui aurait choisi un moment donn de s tablir en Gr ce Lui aussi va d corer fabriquer un tr s grand nombre de formes de vases diff rentes il d core peu pr s tout sauf des crat res et des hydries La caract ristique d Amasis est qu il va notamment renouveler consid rablement les th mes iconographiques trait s en peinture au lieu de traiter des th mes mythologiques et piques en priorit il va traiter d l ments de la vie quotidienne notamment de la vie quoti- dienne des femmes de son poque Il va peindre des l cythes comme le l cythe du Peintre d Amasis power point diapo qui repr sente une sc ne de tissage et qui date de vers av J -C La forme du vase est particuli re la panse est vas e l paule large et le col resser- r Sur ce l cythe deux frises sont superpos es l une sur la panse et l autre sur l paule le reste est laiss noir La frise de la panse repr sente des femmes dans un atelier de tissage sc ne quotidienne et domestique Dans une pi ce de la maison les femmes se consacraient au tissage qui tait la premi re production domestique du tissage Cela fait partie du travail f minin on a ici deux femmes devant un m tier tisser qui apparait comme un grand montant en bois auquel on pend des fils qui sont tendus par des pesons poids On a ici toutes les tapes du travail travail de la laine qui apparait comme le travail pr alable tissage et pliage des toffes On a donc toute la chaine op ratoire repr sent e ce qui est int ressant pour nous Ici c est l int r t icono- graphique qui prime sur la technique utilis e v tement des femmes typique de la fin du VIe tissage Il y a tr s peu de d tails sur l anatomie mais beaucoup plus sur le m tier tisser Autre type de sc ne le l cythe du cort ge nuptial power point diapo o l on voit ap- paraitre deux frises superpos es sur un fond noir comme pr c demment Au-dessus on a juste une ronde de jeunes filles sur la panse on a la repr sentation de la procession de la jeune ma- ri e conduite par son p re On voit qu ici la technique figure noire qui utilise l incision utilise aussi beaucoup les rehauts de couleurs pour faciliter la lecture On voit aussi la persistance d une tradition iconographique repr sentation des femmes en blanc et des hommes en noir Amasis est la fois peintre et potier voici une amphore tourn e par Amasis mais peinte par le Peintre d Amasis avec une sc ne mythologique Dionysos et deux m nades power point diapo av J -C Ce qui est int ressant ici c est que c est une amphore typique du dernier quart du VIe av J -C Il va fixer ici un certain nombre de r gles qui vont tre ensuite re- prises Le peintre pr sente ici des sc nes sur un cadre plus large chacune s par e par des vo- lutes fines Cette utilisation du trait va conduire l laboration de la technique de la figure rouge Ce peintre va aussi r utiliser le motif rayonnant en dents de loup des ateliers corinthiens Il va dessiner des frises tr s soign es palmettes invers es sur le col bouton de lotus qui servent faire un sol On a la repr sentation de Dionysos et de deux m nades dieu du vin et consid r comme un dieu oriental Jusqu au milieu du Ve av J -C Dionysos va toujours tre repr sent en homme m r voire un vieillard barbu et chevelu coiffure qui ressemble aux coiffures des kora de l poque Il est couronn de lierre habill d un chiton et d un himation ce qui permet vi- demment l artisan de jouer sur les drap s diff rents Autre l ment qui permet de le recon- naitre le canthare qui est une coupe boire de prestige reconnaissable aux anses qui d bordent du vase Oppos es ce dieu deux m nades sont repr sent es ce sont des personnages f minins fid les Dionysos qui le suivent dans son thiase et qui au contact du dieu et du vin entrent en transe dionysiaque Elles offrent ici en offrande Dionysos un li vre qu elles tiennent par les oreilles elles tiennent galement des rameaux de lierre On a ici contourn e la convention ar- cha que de la repr sentation noir blanc les femmes au lieu d tre en rehauts de blanc sont en couleur de l argile Finalement on a dans la repr sentation de ces m nades ce qui va constituer la technique la figure rouge invent e en av J -C traits de contour avec des d tails dessi- n s au trait On retrouve encore la difficult de la technique noire diff rencier les corps les deux m nades ne se diff rencient que par le travail d incision de leurs v tements Dernier l - ment on voit qu on a encore la repr sentation clairement d un il de face dans un visage de profil Ex kias dont on poss de aussi un certain nombre de signatures est lui aussi un peintre et un potier Il fait carri re entre et av J -C Ath nes il est donc contemporain la cr ation de la technique figure rouge Il va rompre beaucoup plus nettement avec les pratiques stylistiques du milieu du si cle Il va se d sint resser des petits vases sauf les coupes boires et d corer des amphores des crat res notamment des crat res en calice dont il serait peut- tre l inventeur Ses vases sont beaucoup export s et la majorit d entre eux vont tre retrouv s en Etrurie ce qui prouve qu on a affaire une production luxueuse Son amphore la plus connu est l amphore Achille et Ajax jouent aux d s power point diapo de - av J -C La lecture de l image est facilit e par le fond noir tr s brillant Les l ments purement d coratifs sont limit s aux tranches des anses la base de la panse et la limitation du tableau dans sa partie sup rieure Au centre une repr sentation sym trique et pyramidale o sont repr sent s deux personnages assis pench s sur une table Ils sont en armes c est- -dire avec le casque pour l un d entre eux les cn mides et les lances Leurs bou- cliers sont contre un mur Ces deux personnages sont Achille et Ajax identifi s par des inscrip- tions proximit de chacun C est une sc ne hom rique durant la guerre de Troie Il s agit donc d un th me pique connu des commanditaires qui joue sur des oppositions de diagonales et des lignes courbes les lances forment un V les dos sont courb s et les bras se rejoignent Un des traits d Ex kias est le fond rev tu d un lavis ici un engobe rouge corail avant la cuisson qui aura pour but de renforcer la couleur naturelle de l argile Il utilise encore un tout petit peu des rehauts de couleurs notamment la couleur rouge Mais on constate que le rehaut largement tendance disparaitre en cette fin de si cle Il a cependant pouss au maximum la minutie et l incision v tements cheveux Le but est de cr er un effet de broderie probablement influenc e de la broderie des toffes venue d Orient pour les v tements Toutes les lignes des cheveux et de la barbe sont parfaitement parall les et quilibr es entre elles Pour le reste on a toujours une repr sentation des yeux de faces dans un visage de profil Autre exemple l amphore qui repr sente Achille et Penth sil e power point diapo Penth sil e est une reine amazone qui prend part au combat du c t des Troyens Elle va se faire tuer par Achille qui va tomber perdument amoureux d elle au moment o il la tue On retrouve notamment les volutes servant s parer les deux faces du vase qu on avait chez Ama- sis Les l ments de d cors sont limit s au col et la base de la panse frise de boutons de lotus m andre palmettes invers es et motif en dents de loup Le tableau de la panse est limit deux personnages o l on joue encore entre les parall les et les diagonales Les rehauts de couleurs sont encore utilis s et la repr sentation t te de profil torse de face et jambes de profil est aussi encore utilis e Le caract re homog ne de la production d Ex kias est visible avec l amphore repr sentant le suicide d Ajax power point diapo vers av J -C A la mort d Achille les h ros grecs vont se disputer pour savoir qui va h riter de ses armes magiques Un concours est organis entre Ulysse et Ajax Ulysse gagne et Ajax pour se venger va massacrer un troupeau de b uf qu il prenait pour des Troyens Pour se laver de cette honte d hybris il va se suicider Enfin une r alisation un peu diff rente et typique de sa technique une coupe repr sentant Dionysos power point diapo vers av J -C Elle a t d couverte dans la n cropole Vulci en Etrurie On voit que d un point de vue technique on a affaire la technique de la figure noire des incisions et du rouge corail Du point de vue de la technique toujours on voit l utilisation d un rehaut de couleur blanche qui est l pour signifier une voile du bateau o se trouve Dionysos Ce rehaut permet de repr senter la voile gonfl e par le vent et on voit que par l utilisation du dessin et de la peinture on arrive repr senter un tout petit peu de volume Cette coupe est originale par la sc ne repr sent e et les motifs utilis s Contrairement plus tard il d cor l enti ret de la coupe il n y a pas encore l utilisation du tondo bateau entour de sept dauphins dont le m t se transforme en serpe de vigne On pr te une attention particu- li re la repr sentation du bateau la mer n est pas repr sent e on la voit seulement de ma- ni re abstraite avec la pr sence des dauphins Cette sc ne renvoie une aventure de Dionysos rarement repr sent e Elle raconte le premier voyage de Dionysos vers Ath nes o il est enlev par des pirates qui veulent le vendre comme esclave Il est attach au m t du navire et pour se lib rer il va faire pousser une vigne sur le m t les pirates sont effray s et se jettent la mer m me s ils risquent de se noyer Par bont il va les transformer en dauphins La qualit de ce vase s explique par le raffinement et l amplitude du dessin PRODUCTION LACONIENNE Outre l importance des ateliers ath niens il ne faut pas n gliger d autres productions r gionales notamment la production laconienne Elle tire son nom de la Laconie qui est la r gion de Sparte Elle a une production tr s innovante notamment au cours du VIe av J -C La coupe d Arc silas power point diapo dat de vers - av J -C a t trouv aussi dans la n cropole de Vulci en Etrurie ce qui prouve que les Italiens n importent pas seulement de la production attique Ce sont des uvres d art mais aussi des objets utili- taires et de prestiges il s agit donc de vendre On va voir apparaitre un style particulier la pro- duction laconienne notamment avec une frise de grenades On a l aussi affaire une marque de production r p titive Cette production s int resse surtout aux coupes boires et aux as- siettes La frise de grenades se retrouve l ext rieur mais l int rieur est occup par une sc ne repr sentative Un trait figure le sol et permet de faire la diff rence entre l exergue qui ont quand m me un lien narratif et la sc ne principale Les laconiens utilisent la technique figure noire avec rehauts et incisions Il y a beaucoup de rehauts de couleur rouge pour les v tements et des rehauts blanc pour la tunique du personnage principal pour la voile et des boules nua- geuses sur les balances La sc ne serait tr s myst rieuse si elle ne serait pas inscrite le nom d Arc silas II roi de Cyr ne est lisible r gion de la Syrie actuelle colonis e par les habitants de l le de Th ra le de Santorin actuellement mais aussi beaucoup occup e par les spartiates C est une sc ne rare qui repr sente un personnage historique Il est en train de surveiller la pe- s e du silphium plante cultiv e en Cyr na que Elle a tellement t exploit qu elle a disparu de la surface de la terre vers le Ier av

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