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Appareil respiratoire.docx

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Contributor: majestico
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ANATOMIE DE L'APPAREIL RESPIRATOIRE  (Le BP Brevet Professionnel de Préparateur en Pharmacie) I.ORGANISATION GENERALE   1.LES VOIES AERIENNES RESPIRATOIRES   C'est l'ensemble des voies que l'air emprunte pour aboutir aux poumons.   1.1.LES FOSSES NASALES   Ce sont deux couloirs parallèles creusés dans le massif facial.   1.1.1.LES ORIFICES ANTERIEURS   Ce sont les narines garnies de poils qui permettent un premier filtrage de l'air inhalé.   1.1.2.LES CAVITES   Elles sont au nombre de 2 et limitées : En dedans, par une cloison médiane osseuse (Vomer) et cartilagineuse (cloison nasale) qui sépare les deux fosses nasalesEn dehors, par une cloison osseuse formée par le massif supérieur et l'ethmoïde sur lequel sont implantés des lamelles osseuses très fines : les cornets supérieurs, moyens et inférieursEn bas, par la voûte du palais qui les séparent de la cavité buccaleEn haut, par l'étage antérieur de la base du crâne  Ces différentes parois sont tapissées par la muqueuse pituitaire qui comprend : Dans la partie supérieure, la muqueuse olfactive contenant les cellules d'origine du nerf olfactifDans la partie inférieure, la muqueuse est très vascularisée avec des cellules à mucus et des cils vibratiles dont le rôle est de réchauffer, d'humidifier ainsi que de débarrasser l'air de ses impuretés  Dans la cavité des fosses nasales débouchent les sinus et les conduits lacrymaux. Dans leur partie postérieure les fosses nasales débouchent dans le pharynx.   1.2.LE PHARYNX   C'est le carrefour des voies aériennes et digestives. Il comprend 3 étages : L'étage supérieur : rhinopharynx ou nasopharynx, où s'ouvrent les fosses nasales et la trompe d'Eustache et un amas de tissus ganglionnaires qui sont les végétations ou amygdales pharyngéesL'étage moyen : buccal ou oropharynx où s'ouvre la cavité buccale et où se situent les amygdales palatinesL'étage inférieur : laryngopharynx qui communique avec l'œsophage et présente l'orifice supérieur du larynx  1.3.LE LARYNX   C'est un tube creux intercalé entre le pharynx et la trachée. Il est formé de cartilages, dont le plus développé est la pomme d'Adam, de muscles, et tapissé d'une muqueuse. Le sommet du larynx est muni d'un repli, l'épiglotte, qui empêche la pénétration des aliments pendant l'inspiration. On retrouve dans le larynx les cordes vocales qui sont l'organe essentiel de la phonation.   1.4.LA TRACHEE   Elle est formée de 16 à 20 anneaux cartilagineux empilés les uns sur les autres. Elle est tapissée d'une muqueuse avec des cellules à mucus dont les sécrétions sont chargées d'éliminer les impuretés. On y retrouve aussi des cils vibratiles qui repoussent vers le haut les poussières et protègent ainsi les poumons.   1.5.LES BRONCHES   Ce sont 2 conduits crées par la bifurcation de la trachée et pénétrant dans les poumons au niveau du hile : on parle de bronches souches. Là, chacune des bronches se divise en bronches lobaires : 3 à droite, pour les 3 lobes du poumon droit, et 2 à gauche, pour les 2 lobes du poumon gauche. Les bronches lobaires se divisent à leur tour en bronches segmentaires qui elles mêmes se divisent en bronches de plus en plus petites : les bronchioles.   La structure des bronches est d'abord la même que celle de la trachée puis au niveau des bronchioles les anneaux disparaissent. Les bronchioles se terminent chacune par un bouquet de sacs appelés vésicules pulmonaires. Les bosselures de ces vésicules sont lesalvéoles pulmonaires. 2.LES POUMONS   Les 2 poumons droit et gauche occupent la majeure partie de la cage thoracique et sont séparés l'un de l'autre par un espace appelé le médiastin.   2.1.CONFIGURATION EXTERNE   Ils sont de couleur gris-rosé. Ils pèsent de 600 à 700 g. Ils sont en forme de pyramide dont la base repose sur le diaphragme. Ils sont divisés par des sillons profonds, par des scissures, en lobes : 3 lobes à droite et 2 lobes à gauche.   2.2.STRUCTURE   Chaque poumon est formé par la juxtaposition d'un très grand nombre d'éléments de petite dimension, les lobules pulmonaires, qui sont des unités élémentaires et fonctionnelles. La bronchiole se ramifie à l'intérieur d'un lobule pour donner à la fin des bronchioles terminales. L'acinus est un ensemble anatomique constitué par la bifurcation ou la ramification d'une bronchiole terminale en canaux alvéolairesauxquels sont appendus les alvéoles pulmonaires. La paroi des alvéoles pulmonaires est constituée par une seule couche de cellules. La face interne de ces cellules est en contact avec l'air amené par les bronchioles. Elle est revêtue d'un film liquide très mince contenant un composé phospholipidoprotéique : le surfactant pulmonaire. Au total le sang n'est séparé de l'air que par une couche très mince et un film liquide à travers lesquels les gaz pourront aisément diffuser par hématose (transformation du sang veineux en sang artériel au niveau des poumons). La surface totale des alvéoles pulmonaires représente 140 m2 et il y a environ 300 millions d'alvéoles pulmonaires pour les 2 poumons.   2.3.VASCULARISATION   Chaque poumon reçoit une double irrigation sanguine indépendantes l'une de l'autre :   2.3.1.LA CIRCULATION NUTRITIVE   Elle est assurée par le système des vaisseaux bronchiques : Les artères bronchiques qui naissent de l'aorteLes veines bronchiques qui arrivent à la veine cave supérieure2.3.2.LA CIRCULATION FONCTIONNELLE   Elle est représentée par le circuit vasculaire grâce auquel s'effectue l'oxygénation du sang, c'est à dire les vaisseaux pulmonaires : L'artère pulmonaireIl pénètre le poumon au niveau du hile et se ramifie pour donner des vaisseaux capillaires tapissant la paroi des alvéoles pulmonaires. C'est la seule artère contenant du sang noir chargé en dioxyde de carbone (= sang veineux) Les veines pulmonairesElles naissent du réseau précédent, c'est à dire des capillaires. Ce sont les seules veines contenant du sang rouge chargé en oxygène (= sang artériel)   3.LES ORGANES DE LA MECANIQUE RESPIRATOIRE   3.1.LA CAGE THORACIQUE   Elle est constituée du rachis en arrière, des côtes latéralement et du sternum en avant.   3.2.LES MUSCLES RESPIRATOIRES   Ils permettent les mouvements respiratoires.   3.2.1.LES MUSCLES INSPIRATOIRES   Le diaphragmeIl fonctionne tout le temps, c'est un muscle fondamental dont la contraction entraîne l'élargissement de tous les diamètres de la cage thoracique Le scalène, les intercostaux et les petits dentelés supérieurs et inférieursIls n'interviennent que dans l'inspiration forcée   3.2.2.LES MUSCLES EXPIRATOIRES   Les abdominaux, les muscles des lombes postérieurs et antérieurs, le petit denteléIls n'interviennent que dans l'expiration forcée   3.3.LES PLEVRES   Ce sont des enveloppes séreuses des poumons droit et gauche. Chaque plèvre est constituée comme toute séreuse de 2 feuillets : Un feuillet viscéral tapissant le poumon et accolé à luiUn feuillet pariétal tapissant la face profonde de la paroi thoracique et étroitement unie à elleEntre ces deux feuillets se trouve un espace virtuel appelé la cavité pleurale contenant le liquide pleural qui facilite le glissement de ces deux feuillets l'un sur l'autre. Tout mouvement de la cage thoracique est transmis aux tissus pulmonaires.   II.PHYSIOLOGIE   La respiration comporte 2 sortes de phénomènes : Un phénomène mécanique : le mouvement respiratoireUn phénomène chimique : les échanges gazeux  1.LES PHENOMENES MECANIQUES   1.1.MOUVEMENTS RESPIRATOIRES   La respiration se fait en deux temps : L'inspiration : phénomène actif dû à l'action des muscles inspirateurs sur la cage thoracique qui s'agrandit dans tous ses diamètresL'expiration : c'est le retour sur elle même de la cage thoracique. Dans la respiration normale, elle ne réclame l'intervention d'aucune puissance musculaire. C'est un phénomène passif avec rétraction des 2 poumons  1.2.MECANISME DES MOUVEMENTS RESPIRATOIRES   Ils sont indépendants de la volonté. Cet automatisme est dû à l'activité des centres respiratoires situés dans le cerveau. Certaines hormones peuvent modifier la ventilation (ex : l'adrénaline et la noradrénaline provoquent une hyperventilation).   1.3.BRONCHOMOTRICITE   La modification du calibre des bronches est d'une grande importance parmi les mécanismes de la respiration.   Les parois bronchiques contiennent des fibres musculaires lisses dont l'innervation est sous la dépendance du système nerveux végétatif : Le système sympathique : bronchodilatateurLe système parasympathique : bronchoconstricteur  2.LES PHENOMENES CHIMIQUES   2.1.LES ECHANGES GAZEUX AU NIVEAU DES POUMONS   Les échanges s'effectuent entre le sang veineux et l'air alvéolaire par hématose.   2.1.1.L'AIR ALVEOLAIRE   Il stagne dans les alvéoles et il est renouvelé à chaque mouvement de la respiration. Il est régulièrement approvisionné en oxygène (O2) et épuré du dioxyde de carbone (CO2). Le poumon, même après une expiration forcée, ne peut évacuer tout l'air qu'il contient : on dit qu'il y a alors un air résiduel ou air alvéolaire.   2.1.2. LE SANG VEINEUX   Il est amené par les artérioles pulmonaires et il est chargé en dioxyde de carbone (CO2) : on parle de sang noir.   2.1.3.LES ECHANGES GAZEUX ENTRE LE SANG VEINEUX ET L'AIR ALVEOLAIRE   Ces échanges se font par simple diffusion des gaz à travers la paroi alvéolaire d'un milieu à l'autre.   Cette diffusion se fait pour les gaz du milieu où la pression partielle est la plus élevée vers le milieu où la pression partielle est la plus basse par un phénomène appelé hématose : Le CO2 quitte le sang veineux et les pressions s'égalisent de part et d'autre à 40mm de Hg (PCO2)L'O2 pénètre dans le sang veineux où sa pression partielle est plus basse (PO2)  Résultat : Transformation du sang veineux en sang artériel   2.2.LE TRANSPORT DES GAZ PAR LE SANG CIRCULANT   2.2.1.L'OXYGENE   Une partie de l'oxygène est transportée par les hématies, une autre partie est dissoute dans le plasma. Le rôle de l'oxygène dissout est fondamental, il constitue l'intermédiaire obligé entre les globules rouges et les cellules. Tout l'oxygène que transporte les hématies se dissout dans le plasma avant de pénétrer dans les cellules auquel il est destiné.   2.2.2.LE DIOXYDE DE CARBONE   Il est transporté dans le sang sous 3 formes : La forme combinéeElle assure le transport de la majeure partie du CO2. A l'intérieur des hématies, il se transforme, grâce à une enzyme appelée anhydrase carbonique, en acide carbonique : CO2 + H2O ? H2CO3 Il est instable et se combine au sodium et au potassium pour donner des bicarbonates : NaHCO3 diffuse dans le plasma où il va contribuer au maintient de l'équilibre acido-basique c'est à dire du pHKHCO3 est transporté par les globules rougesLa forme dissouteElle n'existe qu'en très faible quantité. C'est un intermédiaire La forme liée à l'hémoglobineC'est la carbhémoglobine : CO2 + Hb ? CO2Hb   2.3.LES ECHANGES GAZEUX AU NIVEAU DES CELLULES   Ils s'effectuent selon un mode inversé de ce qui se passe au niveau du poumon : L'oxygène est libéré, dissout dans le plasma et pénètre dans la celluleLe dioxyde de carbone produit par les cellules se combine dans le plasma  Résultat : Transformation du sang artériel en sang veineux   2.4.ANOMALIES DU TRANSPORT DES GAZ   2.4.1.ANOXIE/HYPOXIE   C'est une diminution de la pression partielle de l'oxygène dans le sang d'où un manque d'oxygène au niveau des cellules. Elle se traduit par une cyanose (teinte bleue de la peau et des téguments), une polypnée (accélération du rythme respiratoire), une tachycardie et une hypertension artérielle.   2.4.2.HYPERCAPNIE   C'est l'augmentation du dioxyde de carbone dans le sang du fait de sa mauvaise élimination au niveau du poumon. On observe une polypnée, une tachycardie, une hypertension artérielle, des signes nerveux avec anxiété, agitation et hypersudation.     2.4.3.INTOXICATION OXYCARBONNEE   Hb + CO (monoxyde de carbone) ? HbCO (carboxyhémoglobine)   L'hémoglobine présente une affinité plus grande pour le monoxyde de carbone que pour l'oxygène. Traitement : administration d'oxygène sous pression pour déloger le monoxyde de carbone.   III.ETUDE DE LA MECANIQUE VENTILATOIRE   Elle se fait par l'exploration spirométrique. La spirométrie est la mesure des quantités d'air inspiré et expiré au cours de la respiration. Elle s'effectue grâce à des spiromètres. Ces études permettent de distinguer des volumes respiratoires et des capacités pulmonaires.   1.LES VOLUMES RESPIRATOIRES   VOLUME COURANT (VC)Valeur moyenne : 0,5 L C'est le volume d'air inspiré et expiré à chaque mouvement respiratoire par un sujet respirant normalement. C'est une ventilation ou débit ventilatoire de 8L/min. VOLUME DE RESERVE INSPIRE (VRI)Valeur moyenne : 2 L C'est le volume maximum d'air que peut inspirer un sujet en plus de son inspiration normale. VOLUME DE RESERVE EXPIRE (VRE)Valeur moyenne : 1,5 L C'est le volume maximum d'air que peut rejeter un sujet en plus de son expiration normale. VOLUME RESIDUEL (VR)Valeur moyenne : 1,5 L C'est le volume d'air restant dans les poumons après une expiration forcée.   2.LES CAPACITES PULMONAIRES   CAPACITE PULMONAIRE TOTALE (CPT)C'est la somme : VRI + VC + VRE + VR = CPT = 5,5 L CAPACITE VITALE (CV)C'est la somme : VC + VRI + VRE = CV = 4 L CAPACITE INSPIRATOIRE (CI)C'est la somme : VC + VRI = 2,5 L CAPACITE RESIDUELLE FONCTIONNELLE (CRF)C'est la somme : VRE + VR = 3 L   Ces volumes respiratoires et ces capacités pulmonaires sont fortement dépendants de l'âge, du sexe et de la taille.   IV.LES SIGNES FONCTIONNELS   Les dyspnéesC'est une difficulté de respirer se traduisant par une augmentation de la fréquence ou de l'amplitude des mouvements respiratoires + sensation de gène ou d'oppression.   L'hémoptysieC'est le rejet par la bouche de sang provenant des voies aériennes. Cela se rencontre en cas de tuberculose et également en cas de cancer pulmonaire ou de pneumonie aigüe.   La touxC'est un reflexe d'expulsion justifié ou non par la présence de sécrétions bronchiques qui met en jeu les récepteurs bronchiques à l'irritation. On distingue : Les toux d'origine infectieuse : bactériennes ou viralesLes toux chroniques d'étiologies diverses : affections bronchiques telles que l'asthme, les affections digestives telles que le reflux gastro œsophagien, les affections cardiovasculaires, les affections ORL  L'expectorationC'est le rejet par la bouche, au cours d'effort de toux, de sécrétions provenant des voies aériennes : L'asthme : les sécrétions contiennent comme des grains de rizLa dilatation des bronches : expectoration matinale très abondanteLes cancers bronchiques : expectoration avec hémoptysie PATHOLOGIE DE L'APPAREIL RESPIRATOIRE     I.LES BRONCHITES   1.LA BRONCHITE AIGUE   1.1.DEFINITION   Affection inflammatoire aigüe des grosses et des moyennes bronches et souvent aussi de la trachée, dans ce dernier cas on parle de trachéobronchite.   1.2.ETIOLOGIES   Virus : grippe, rougeole Bactéries : agent responsable de la coqueluche (bacille de Bordet et Gengou) Champignons : mycoses pulmonaires   1.3.SYMPTOMES   Fièvre, toux, expectoration muqueuse. La guérison s'obtient en 10 à 15 jours.   2.LA BRONCHITE CHRONIQUE   Elles touchent les personnes adultes et âgées.   2.1.DEFINITION   C'est l'inflammation de tout l'arbre bronchique avec toux et expectoration persistante pendant au moins 3 mois par an au cours des 2 années consécutives en l'absence de toute autre maladie.   2.2.ETIOLOGIES   Tabagisme, inhalation d'air pollué, affections broncho-pulmonaires répétées dés l'enfance.   2.3.SYMPTOMES   Hypertrophie des glandes bronchiques avec production de mucus abondant, toux et expectoration muqueuse à prédominance matinale. Il peut y avoir une évolution vers un emphysème et une insuffisance respiratoire avec dyspnée.   II.LES PNEUMONIES   1.DEFINITION   Atteinte inflammatoire du poumon par des agents pathogènes divers. Il peut y avoir atteinte de un ou plusieurs lobes.   2.ETIOLOGIES   Elles sont très nombreuses mais essentiellement infectieuses : staphylocoques, pneumocoques, streptocoques, legionella...   3.SYMPTOMES   Frissons importants et prolongés, point de coté situé au niveau des seins, toux quinteuse, crachats jaunâtres, oppression croissante (40 respirations au lieu de 16/min), fièvre intense (39 à 40°C).   4.EVOLUTION   Elle est favorable si le traitement est efficace. Il s'effectue par antibiotique (sauf pour les atteintes virales). La guérison se fait en 7 à 9 jours. Un antibiogramme est conseillé.   5.COMPLICATIONS   Apparition de nouveaux foyers inflammatoires, pleurésie (inflammation de la plèvre), péricardite, endocardite, emphysème.   III.L'EMPHYSEME   1.DEFINITION   C'est une lésion pulmonaire aigüe ou chronique liée à la dilatation permanente des parois des bronches terminales et de celles des alvéoles.   2.ETIOLOGIES   Il est essentiellement dû à des affections broncho-pulmonaires, à des bronchites chroniques ou à des professions nécessitant des efforts violents (souffleurs de verre).   3.SYMPTOMES   Les poumons sont très volumineux et mous. Du point de vue clinique, on observe une inspiration courte et une expiration longue et pénible.   4.COMPLICATIONS   Surinfection broncho-pulmonaire, insuffisance respiratoire et cardiaque.   IV.LES PLEURESIES   On les appelle également « pleurites » s'il n'y a pas d'épanchement. C'est une inflammation de la plèvre due à des agents infectieux tels que staphylocoques, pneumocoques...   Symptômes : On constates des douleurs thoraciques vives aggravées par la toux. Il peut également y avoir un épanchement soit purulent, soit hémorragique.   Pneumothorax : C'est un épanchement gazeux entre la plèvre viscérale et la plèvre pariétale. Le poumon se trouve décollé de la paroi et rétracté dans le thorax. Il y a une douleur thoracique brutale avec toux et dyspnée.   V.LA TUBERCULOSE   1.L'AGENT PATHOGENE   C'est une mycobactérie : mycobactérium tuberculosis ou bacille de Koch (BK). C'est un bacille aérobie très résistant à la chaleur, au froid et aux rayonnements. Sa paroi est riche en lipides ce qui le rend résistant à de nombreux antiseptiques et antibiotiques.   2.EPIDEMIOLOGIE   Le réservoir de germes est l'homme. La tuberculose reste un problème important puisque le nombre total de tuberculose active dans le monde est estimé à 25 millions. La transmission est soit directe de l'homme malade à l'homme sain, soit indirecte par des objets, la literie...   3.MANIFESTATIONS CLINIQUES   La primo infection : C'est le premier contact avec le BK qui provoque une opacité à la radiographie. Il y a des troubles légers avec fatigue et fièvre peu élevée. La maladie : Elle est grave et mortelle en absence de traitement et peu atteindre différents organes. On observe fièvre, toux, asthénie, amaigrissement, sueurs et hémoptysie.   4.PREVENTION   Par dépistage précoce grâce à un test à la tuberculinePar vaccination par le BCG (Bacille de Calmette et Guérin)  5.TRAITEMENT   Par antibiothérapie : On recommande l'association de 3 médicaments pendant au moins 2 mois, suivie d'une bithérapie d'au moins 4 mois.   VI.LA MUCOVISCIDOSE   1.DEFINITION   Sécrétion par toutes les glandes exocrines de mucosités trop visqueuses. Les obstructions qui en résultent frappent surtout le pancréas et les poumons. C'est une affection héréditaire très fréquente (1 naissance pour 3500 en France et en Europe et 1 naissance pour 31000 en Asie).   2.PHYSIOPATHOLOGIE   Cette maladie se caractérise par un mucus hyper-visqueux entraînant des dysfonctionnements glandulaires et en particulier une haute teneur en sels de la sueur. Du point de vue clinique, on a une insuffisance pancréatique, des selles grasses nauséabondes, l'appétit est conservé avec un faible gain pondéral, des obstructions bronchiques et une dilatation des bronches.   3.TRAITEMENT   Régime pauvre en graisse mais riche en vitamines liposolubles (A,D,E,K), enzymes pancréatiques, antibiothérapie continue, rééducation pulmonaire avec drainage. Le pronostic est réservé, il dépend de l'étendue de l'atteinte pulmonaire. De 5 ans en 1963, la médiane de survie est actuellement de 40 ans en Europe grâce à la prise en charge combinée comprenant de la physiothérapie respiratoire, de l'antibiothérapie et un support nutritionnel.   VII.LES INSUFFISANCES RESPIRATOIRES   1.DEFINITION   C'est une défaillance aigüe ou chronique des poumons qui ne parviennent pas à maintenir les échanges gazeux nécessaires d'oxygène et de dioxyde de carbone et ceci à travers la membrane alvéolocapillaire entraînant les troubles suivants : hypoxémie (insuffisance d'oxygénation du sang), hypoxie (insuffisance d'oxygénation des tissus) et hypercapnie.   2.ETIOLOGIES   Pulmonaires : pneumonies, OAP...Extra-pulmonaires : dépression du SNC, fracture de côte, myopathies...  3.SYMTOMES   Confusion mentale, tachycardie, cyanose et coma.   4.TRAITEMENT   Par oxygénothérapie et ventilation assistée ou artificielle.   VIII.L'ASTHME   1.DEFINITION   C'est une maladie qui se caractérise par une réponse exagérée de la trachée et des bronches à des facteurs irritants divers et qui se manifeste par un rétrécissement diffus des voies respiratoires, par un œdème et une hypersécrétion bronchique dont l'importance varie soit spontanément soit sous l'influence de certains médicaments. 150 millions de malades dans le monde avec 2000 décès/an en France.   2.PRINCIPAUX FACTEURS RESPONSABLES   Facteurs héréditairesFacteurs d'agression : origines multiples surtout allergique mais aussi infectieuse et irritativeFacteurs non spécifiques aggravants : endocriniens, neurovégétatifs, émotifs et climatiques  3.LA BRONCHOMOTRICITE   Dans la broncho-constriction et la broncho-dilatation interviennent des facteurs extrêmement complexes souvent complémentaires et antagonistes. La bronchomotricité est sous la dépendance du système nerveux autonome. Les muscles des bronches ont : Une innervation parasympathique : la stimulation des récepteurs parasympathiques par la médiation de l'acétylcholine provoque une broncho-constriction et une augmentation des sécrétions bronchiquesUne innervation sympathique : la stimulation des récepteurs ?-adrénergiques nombreux dans les muscles bronchiques par la médiation des catécholamines entraîne une broncho-dilatationRemarque : Il faut également signaler que les bronches ont des récepteurs sensibles à d'autres médiateurs tels que l'histamine.   4.CONCEPTION DE LA MALADIE   Il y a normalement un équilibre entre la broncho-constriction et la broncho-dilatation. Dans l'asthme cet équilibre est rompu dans le sens de la broncho-constriction. De nombreuses théories ont été émises pour expliquer ce mécanisme. Les deux plus importantes hypothèses sont :   Un phénomène d'hypersensibilité avec conflit antigènes/anticorps qui libère de l'histamineUne insuffisance génétique ou acquise du système sympathique bronchodilatateur, c'est à dire une déficience des récepteurs ?-adrénergiques  5.EVOLUTION   Il peut revêtir plusieurs formes : La crise de dyspnée paroxystique asthmatiqueElle se manifeste généralement la nuit avec d'abord une phase dyspnéique avec ralentissement du rythme respiratoire qui est difficile et sifflante surtout à l'expiration, puis une phase catarrhale où la dyspnée s'attenue et apparaît une toux d'abord sèche et spasmodique et productive par la suite. Ces crises peuvent se répéter de manière variable La crise de dyspnée continueElle peut s'installer de suite ou après une longue période de crises de dyspnée paroxystiques. Cette crise se manifeste par une insuffisance respiratoire chronique avec dyspnée permanente et toux productive L'état de mal asthmatiqueC'est une crise d'asthme persistante et rebelle au traitement qui entraîne un état d'asphyxie aigüe avec polypnée (respiration rapide et superficielle), cyanose et rétrécissement cardiaque. Cet état grave, parfois mortel, doit être traité d'urgence et souvent en milieu hospitalier   6.TRAITEMENT DE L'ASTHME   La première cause de la maladie asthmatique apparaît comme une anomalie de la réactivité bronchique. Il n'existe pas à l'heure actuelle de traitement susceptible de la guérir définitivement. Le traitement fait appel à 3 grands groupes de médicaments ayant pour objectifs : Un traitement symptomatique : pour la crise mais ne traite pas la causeUn traitement à visée pathogénique : traitement de fond avec des médicaments préventifs qui ont pour but, du moins théoriquement, de supprimer les facteurs déclenchant la criseUn traitement à visée étiologique : qui a pour but de traiter le terrain asthmatique ce qui permet au malade de mieux tolérer les facteurs déclenchant ou aggravant qui ne peuvent être éliminés

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