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Culture-tradition Chine

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Cours de civilisation chinoise Culture & traditions I . L’Espace I . 1 La terre 10 millions de km² = Europe Est - Ouest 5000 km : 4 fuseaux horaires Nord – sud 5500 km : du Danemark au Sahara Le continent chinois est peuplé de 1 milliard 2700 d’habitants ( 1/ 4 de la population mondiale). La civilisation chinoise est la plus vieille encore vivante. Paradoxe : On ne trouve que peu de documents historiques car le passé chinois a été constamment réévalué et réinterprété. Le passé de la chine a été analysés en fonction des problèmes posés. Il ne reste que peu de document à cause des matériaux utilisés. Papier chinois plus fragile que le papyrus et parchemins utilisés en europe. On ne possède que peu de documents historiques (n’ont été conservé que ceux utilisés). I . 1 . A - Chine intérieure / extérieure Division entre la chine intérieure et extérieure : Opposition : habitation sédentaires / Espace nomade Culture irriguée / Irrigation occasionnelle Séparation géographique : Golf du BoHai ?? (Beijing ??, Tianjin ?? ) Suivre les frontières de l’empire de Ming ? Chine intérieure C’est durant l’empire des Qing ?(1644-1911) que la Chine prends ses frontières actuelles. Le terme Mandchourie (Manzhouguo???) n’est plus utilisés, ont dit Dongbei ??, c’est dire les régions de LiaoNing ??, Jilin ??, HeiLongJiang???. Chine extérieure / intérieure surface équivalente mais seulement 5 % de la population se trouve dans les territoires extérieurs. Beaucoup de zones dépeuplées dépassant rarement 1 hab/ km². Régions assez inhospitalières. Tibet ( Xizang ?? ) Capitale Lhassa (tibétain), Lasa ?? Mont Everest « le toit du monde »  QomoLangMa (tibétain) ZhuMuLangMa ???? Dépression de Turfan – 54 m au XinJiang ?? Désert du Takla Maklan, un des plus grands désert du monde Le désert de Gobi qui couvre la Mongolie Intérieure, NeiMengGu ??? Région marécageuse dans le QingHai ?? Opposition : La Chine intérieure se caractérise par un ensemble de plaines, de fleuves et de cultures. Les grands fleuves prennent naissance sur le plateau du Tibet. La Chine intérieure est composée de fleuves. Dans la Chine extérieure les eaux sont rares et n’atteignent pas la mer. Dans la Chine extérieure les contacts sont très peu nombreux, seul contact : « La route de la soie » Elle commence à Xi’an ??, passe par le corridor de la province de GanSu ??jusqu’au Portes de Jades, YuMen??, là elle se divise en deux pour détourner le désert du Takla Makan. Dans cette zone se trouvait des communauté pluriethniques parlant des langues Indo-européennes, dans on retrouve des influence venues de Grèce. La Chine extérieure connaît la présence de bœuf et de yack. Opposition : intérieure : Chine des Hans extérieure : Chine des Non-Hans Zhongguoren ???  comprend à la fois : Hanzu ?? : ethnie Han Shaoshumingzu ???? : les minorités ethniques Les minorité représentent 9 % de la population chinoise. On constate actuellement une progression démographique peuplant la Chine extérieure de Hans. L’unification politique de la Chine extérieure / intérieure, n’est achevée qu’au 18 siècle sous la dynastie de Qing ?. La Chine extérieure est divisée en régions autonomes ??? : Neimengu ??? NingXia ?? Xinjiang ?? Xizang ?? Pour des raisons politiques le QingHai ?? a été coupé du ?? et n’est pas indépendante. Différence religieuse : Chine intérieure : Confucianisme, Taoïsme, Bouddhisme du grand véhicule Chine extérieure : Islam, le bouddhisme tibétain : lamaïsme (aspect magique) Ennoiements de croyances locales. Note : Le bouddhisme du grand véhicule considère bouddha comme une divinité alors que le petit véhicule le considère comme un sage. I . 1 . B - Chine du Nord / du Sud La quantité de pluie annuelle au sud est beaucoup plus importante qu’au nord. Le nord subit de grandes variations, il est soumit à des périodes d’inondations et de sécheresses. 3 grands organes fluviaux : 1 dans le Nord, et 1 dans le Sud Nord : Huanghe ?? Sud : YangTse / Changjiang ?? / Yangzijiang ??? Xijiang ?? Huanghe ?? : 5000 km prend sa source au Tibet Il coule dans une région particulière : « le Loes » ??. Comprenant beaucoup de limons. Des digues ont été nécessaire pour canaliser le fleuve. La rupture de ces digues a toujours été un problème important, inondations courantes. Le Huanghe a été surnommé, « le fléau des fils des Hans ». L’embouchure a changé d’emplacement 26 fois en 3000 ans, elle se trouve actuellement dans la province du Shandong ??. C’est un fleuve difficilement praticable. A l’arrivée des communistes furent lancé des projets de régularisation du fleuve (46 barrages) avec l’idée de tronçon navigable, et devaient permettre d’étendre les zones irriguées, préserver le sol et fournir une production d’électricité. Le grand « barrage des trois portes » Sanmen ??. Malgré ces travaux la Chine est confronté à des périodes d’inondations et de sécheresses ( 1998 : Heilongjiang : inondations ; 2001 : Heilongjiang : sécheresse ) . Nouveaux projet de Grand Canal entre le Changjang ?? et le Huanghe ??. ChangJiang ?? : 5500 km 3éme fleuve du monde pour son débit. Plus belle artère navigable de toute l’Asie. Le bassin de ce fleuve touche un effectif plus important que l’Amérique du Nord soit ( 400 millions d’habitants ). ChongQing ?? et sa banlieue 35 millions d’habitants. 70 % de la production agricole et 40 % de la production se trouve dans son bassin. Pour régulariser son débit ont été aménagés 2 grands lacs de dérivation : Dongting et Poyang. Actuellement projet de construction de lac de 600 km de long juste à l’Est de Chongqing devrait permettre l’autosuffisance électrique et même l’exportation. Cependant ce projet implique le déplacement de 2 millions de personnes et pose un problème du point de vue écologique et climatique. Xijiang ?? : Débit important Donne lieu à quelques inondations (moins désastreuses). Travaux d’aménagement prévus. Elément important de la tradition chinoise, l’eau a toujours été un problème politique. Selon certains historien ce a impliqué la naissance d’un certain type de gouvernement car nécessité de surveillance collective des digues. D’où état centralisé ; le bon état des digues est un critère de bonne administration. Les chutes des digues et canaux étaient précurseurs de celle des dynasties. Des catastrophes telles que les tremblements de terre et inondations sont gardés secrète. Car on les interprète comme de mécontentement du ciel envers l’état. Différence : Dans le déplacement. Sud : Présence de canaux facilitant le transport. Tradition commercial et maritime importante. Nord : Moyens de transport terrestre, déplacement plus difficile à cause du terrain (routes difficiles à construire). Différence : Dans l’agriculture => Différence d’alimentation Nord : Culture sèche – blé et millet Sud : Culture irrigué – riz Différence : Aspect physique Nord : Plus grand et plus fort Sud : Brassage de population beaucoup plus grand. Différence : Culturelle Nord : Plus pauvres ; petits propriétaires terriens Sud : Clans familiaux importants de riches propriétaires terriens : Développement de l’art de la poésie, des jardins « Feng Shui » ??. Le sud de la Chine est une région où l’ethnie Han ? s’est progressivement implantée . Les populations autochtones ont été chassée dans les montagnes. On y trouve une grande diversité culturelle, du point de vue de la langue par exemple. Alors que dans le nord on parle mandarin est ses dialectes. Cette Chine du Nord et du Sud n’a jamais été séparée, il existe une certaine complémentarité. «  Le grand canal » qui part de Hangzhou ?? jusqu'à TianJin ??. Première prémisses sous la dynastie des Sui (581-617) et se poursuit jusqu'à la dynastie des Tang (618-907). Le but est de permettre la communication avec la capitale de l’époque Xi’an ?? (Changan ??) dans le Shaanxi ??. Ensuite à l’arrivée des Yuan ? (1271 à 1368), la capitale va être établée dans la région de Pékin (Dadu ??) le grand canal va prendre son tracé actuel. La forme de petit canaux rattaché au principal, il va avoir une taille de 1000km. Ce genre de canaux n’apparaîtra pas en Europe avant le 18ème siècle. Centre économique au sud de la Chine, alors que le centre politique se trouve au sud. Grâce au travaux des Tang ?et des Sui ? que la Chine du sud va se développer plus vite que le Nord. * La division se retrouve dans le choix des capitales. Jusqu’au Tang ? : Chang’an ??(Xi’an ??) 10ème au 12ème siècle : KaiFeng ?? - Nansong ?? : Hangzhou?? Yuan ?(1271-1368) : Dadu?? Ming (1368-1644) : Nanjing ??(difficile de maintenir le pouvoir) puis Dadu ?? (2 capitales) Qing ? (1644-1911) : Beijing?? Les communistes (1949) s’installent à Beijing ?? Les nationalistes s’installent à Nanjing??puis à Chongqing ?? * Royaumes combattants au 3ème et 4ème siècle avant Jésus-Christ, Chine morcelée puis unifiée en – 221. Les unités administratives que représentent les provinces actuelles correspondent aux petits états du moment où la Chine était fractionnée. De plus en plus d’autonomie économique et administrative sont donné aux provinces qui deviennent de véritables entité économique et sociale ayant une véritable identité. A l’heure actuelle, partie costière est très développée, le reste serai la périphérie reste moins développé. Le pouvoir a décidé de créer des zones franches sur les côtes, ce qui a permis le développement économique. Le pouvoir espère que l’influence s’étendra vers le centre. I . 2 Démographie I . 2 . A - Densité et répartition A la chute de l’empire en 1911, on dénombre 370 millions d’habitants en Chine. En 1953 : 602 millions de chinois, bien au dessus de prévisions (sans inclure 12 millions à l’étranger incluant HongKong - Xianggang ?? et Taiwan ??). Ceci mène à une prise de conscience de l’importance de la Chine. La Chine est le pays le plus peuplé du monde, mais la politique antinataliste à bien fonctionné et la pyramide des âges s’inverse. Ce phénomène va poser d’énormes problèmes d’adaptation économique et social. D’autant plus que la Chine est en état de transition économique : Problème des retraites. Le poids des paysans devient beaucoup moins important : exode rural. Ce poids démographique pèse énormément sur le de développement économique de la Chine. Ce fort peuplement est un phénomène très ancien, ce qui est contraire aux société occidentales. D’où la participation très importante de la population aux grands travaux. Par contre cette densité n’est du tout régulière. Grande densité : Plaine du nord Bas Yangzi?? La côte Le Sichuan ?? (Bassin rouge) Cette densité décroît du sud vers le nord. Au Tibet et au XinJiang la densité de la population est très basse. I . 2 . B - Eléments ethnique et leur répartition On distingue deux ensembles : Les Hans et les Minorités ethniques. Hanzu ?? : ethnie Han Shaoshumingzu ???? : les minorités ethniques 56 ethnies ( Han + 5 ethnies minoritaires ) Les minorité occupent 64 % du territoire mais ne représentent que 9 % de la population. Cet aspect multiethnique est très entretenu par le gouvernement chinois. On va retrouver une opposition Nord/Sud et Extérieure/Intérieure : En Chine du nord sur les plateau du Lœss dans le Shanxi ??, le Shaanxi ?? et le Shandong ??, on trouve essentiellement des Han ? qui constituent un bloc homogène. En Chine du sud, paysage beaucoup plus mélangé, les Hans ont absorbé les ethnies minoritaires et les ont repoussé dans les zones de reliefs. Chine du sud Les chinois du sud se sont montrés plus turbulent, la plupart des révoltes du 18ème et 19ème siècle y prennent naissance : La révolte de Taiping (1850) Kang Youwei ???, leader d’un mouvement de réforme pour sauver l’empire (1899) Sun Yatsen (Yixian ou Sun Zhongshan ???) père fondateur de la 1ère république chinoise (1905-1916) Mao Zedong ???, 1ère état soviétique au Jiangxi, révolte communiste (1949) En Chine du sud présence de très nombreux dialectes. Trois provinces : Yunnan ??, Guangxi ??et Guizhou ?? ont été tardivement rattachés à la Chine, le processus de sinisation y est moins important. Dans ces trois provinces ont trouve une concentration très forte de minorités. Le Guangxi, est la provinces de la minorité Zhuang (15 millions) d’origine Taï ?. Les Miao ?et les Yao ? sont aussi des minorités très importantes. Ces minorités ont gardé leur langue et leur culture, mais leur démographie est beaucoup moins importante : Phénomène d’absorption. Réf : Livre de François GRENAULT-WANG, Chine du sud : la mosaïque des minorités, chez Les Indes Galantes Chine extérieure Les territoires de la Chine extérieure ont été intégrés à la Chine très tardivement. Les populations extérieures sont relativement homogènes : Mongols, Tibétains et Ouïgour La plupart de ces populations sont de religion musulmane. Ces populations s’opposent à la Chine intérieure car ils sont nomades. Actuellement le rapport Han/Minorité s’inverse au Xinjiang et au Tibet. I . 2 . C - La notion de minorité nationales L’homogénéité de la présence des Han s’explique historiquement. Les ethnies minoritaires ont toujours été assimilée dans les Han. Cette présence de la population non chinoise au confins du territoire est historique. Déjà sous les Zhou ? (-1100, -221) ont trouve mention de ces populations non Han. On ne possède que peu de doucement sur l’histoire de ces populations. Ces contacts ont été très importants dans la formation de la culture chinoise. Entre le 3ème siècle et le 6ème siècle on a un éclatement de l’empire chinois avec une grande présence de minorités qui ont une influence très importante. Cependant certaines minorités ont des personnalités assez forte pour que l’assimilation Hans ne s’effectue pas : Les Mongols, les Tibétains et les Ouïgours. Ces 3 minorités ont une histoire importante, une langue, une écriture, une religion. D’où leur volonté d’autonomie qui n’existe pas dans les petites minorités du Sud-Ouest de la Chine (Car elle n’ont pas d’écriture et sont plus vulnérable économiquement). On distingue aussi la présence de 2 autres grands grand groupes : Les Mandchous – Man ? et les Hui ?. Les mandchous sont un bel exemple d’assimilation historique, ils fondent la dernière dynastie chinoise (1644-1911). Les mandchous sont actuellement difficilement distinguable, ils ont presque perdu leur langue. Les Huis (province du Ningxia ??), première apparition de ce nom sous la dynastie des Yuan ? (1271-1368). Ce sont les musulmans issus des marchands arabes arrivés en Chine par la route de la soie. On a pour habitude d’appeler tous les musulmans par le nom « Hui » mais les Ouïgour – Weiwu’er???et les Kazakh – Hazake???ne sont pas Hui. Très peu de chose les distingues des Han, pas de traits culturels, pas de langue. Depuis les années 1980 : renforcement d’une revendication communautaire. Construction de mosquées, port du voile et de la Taglia, ouverture de restaurant Hui « Qingzhen » ??. On la retrouve au Ningxia ??mais aussi dans les 3 provinces du Xi-Nan??. Nouvelle religion : Xinjiao ?? nouvelle tendance par opposition au Laojiao ??religion traditionnelle. I . 2 . D - La progression des Hans Les Hans progressent vers le nord ou le sud en absorbant ou en repoussant les minorités. Ce mouvement peut être remonté à l’époque des Tang ?(618-907) Sous la dynastie des Song ? (960-1125) le mouvement d’acculturation de la chine du et de l’ouest s’accentue. Il s’accentue encore sous la dynastie des Yuan? (1271-1368) qui domineront d’abord le nord poussant les Hans vers le sud. Sous la dynastie Ming ? (1368-1644) re-colonisation du nord de la Chine. 3 grandes menées colonisatrices : Mandchourie , Xi-Nan ?? et Taiwan??, ces campagnes n’ont pas été faites pacifiquement. Mandchourie était une nécessité démographique alors que Taiwan ??était une nécessité commerciale. Refus des populations à la politique de la Chine impériale : Révolte menées par les musulmans du Yunnan ?? (à Dali ??) réprimandée dans le sang. Taiwan : Les Chinois prennent le contrôle des vallées fluviales, les minorité Taiwanaise ont été repoussé dans les montagnes. Par contre en Mandchourie, elle s’est faite pacifiquement car la dynastie régnante était Mandchoue. Cette dynastie Mandchoue a eu une politique importante sur le rapport avec les minorités. Les Qing ? vont mettre a terme les conflits chinois avec les peuples barbares à ses frontières. Ils vont envahir par la force le Xinjiang, la Mongolie et le Tibet : « Politique d’harmonie intérieure ». Les frontières actuelles de la Chine sont assez récentes. II. Le temps II . 1 L’époque archaïque II . 1 . A - La fondation d’une culture Bibliographie : Anne Chang, La pensée chinoise Jean-François Billeter, Histoire des mœurs, Gallimard Folio histoire Jacques Pimpapenu, Chine culture & tradition Jacques Jernet, Le monde Chinois, chez Collins Patricia Ebray, Cambridge Dynastie Xia Aucune source historique ou archéologique n’atteste l’existence de la dynastie des Xia ?(III millénaire av JC). Mais cette dynastie mythique est importante car de très nombreux héros chinois y prennent naissance. Yu ? « Le grand », fondateur de la dynastie, il aurait été successeur et ministre de deux grands sage Yao ?et Shun ?. Dynastie Shang (ou Yin) 1750 – 1100 av. JC La dynastie Shang (II millénaire) fait partie du domaine de l’histoire : Début 1750 av Jésus Christ avec le roi Tang ? Fin 1050-1100 av J-C, le dernier souverain Shang ? est destitué par les Zhou ?. Le centre du pouvoir se trouvait dans l’actuelle province du Henan le long du fleuve jaune. Mais l’influence de la culture chinoise s’étendait au nord : en Mongolie, à l’ouest : au Gansu et au sud jusqu’au fleuve Yangzi. Après avoir déplacé plusieurs fois la capitale, les Shang ?installent la Capitale Anyang ??dans le Hebei. C’est aussi à cette période que la dynastie prendre le nom de Yin ?. Sur la vie des nobles, cette maison royale représente une culture aristocratique luxueuse. Cette société sur basait sur une base agricole. On travaillait le bronze pour fabriquer des armes, de la vaisselle et des objets rituels. Les dessins que l’on trouve sur le bronze dénotent déjà les caractéristiques de la tradition esthétique chinoise. Des figurines de personnages assit sur les talons qui a été un standard en Chine jusqu’à l’époque des Tang ?. Attestation de l’invention du char tiré par les chevaux. Les nobles prenaient beaucoup de temps pour la chasse et la guerre. Organisation sociale avec une structure très hiérarchisé qui permettait la mobilisation d’un grand nombre de personnes pour les travaux collectifs. La société est organisée en lignage, tous les nobles reconnaissent l’autorité d’un personne considérée comme souverain. Il est le chef religieux et il est le seul à avoir le droit de sacrifier aux ancêtres. Les nobles ont une relation de frère cadet au souverain. Son pouvoir politique lui donne une légitimité politique certaine. Apparition de l’écriture liée aux fonctions religieuse pour la pratique de la divination. On soumet des plastrons de tortue au feu, et en fonction des craquelures on va interpréter ces carapaces et ces os. On va écrire ces interprétations, ce sont les premiers rudiments de l’écriture chinoise Jiaguwen ???. Dés cette époque on atteste l’existence d’un panthéon de dieux et divinités importantes. Le calendrier se perfectionne. Instrument de musique : tambours, cloches. Architecture Shang  : pente de toit rectiligne. Il y a déjà un style culturel chinois. On retrouve dans cette écriture les bases de langue et de l’écriture chinoise moderne. Cette dynastie des Shang ?va se caractériser par des combats incessants contre des peuples non chinois. La dynastie Zhou 1050 – 221 av. JC Les Zhou occidentaux (XiZhou) Les Shang ?vont être remplacé par les Zhou occidentaux (XiZhou ??) dont les ancêtres se trouvent à l’ouest dans la région du Shanxi. Ils vont installer leur capitale dans la région de l’actuel Xi’an ??. Cette maison royale des Zhou ?est la plus longue de l’histoire chinoise. Cette dynastie va être la référence sur le principes confucéens. WuWen ??(les armes et les lettres, l’opposé et le complémentaire ) Le roi Wu ? est le fondateur qui a vaincu le souverain Shang?. Son père s’appelait le roi Wen ?. La père a fondé la tradition moral des Zhou ?, respectueux des ancêtres, des dieux, soucieux du bien être de son peuple et habile à sceller des alliances. La tradition dit qu’il détestait la luxure du souverain Shang ?. Il tenait beaucoup à une administration juste et impartiale. Il va gouverner avec justice et impartialité. Il a un frère : le duc de Zhou (Zhougong ??). Le souverain wu va mourir tôt et son héritier est trop jeune, c’est donc le duc de Zhou (son frère) qui assure la régence. Il est considéré par Confucius (Kongzi??) comme le ministre loyal par excellence car il va rendre le pouvoir à l’héritier dès sa majorité. Les historiens pensent qu il est vraisemblable que la maison Zhou ?va dans la première partie de son histoire vivre une période paisible. Il est aussi dit qu’il y a eu une élimination de la culture et de la littérature de la dynastie des Shang. Les Zhou ?vont mettre en place une nouvelle doctrine qui doit persuader et convaincre les vaincus : « La doctrine du mandat du ciel »  Tianming ?? Cette doctrine dis que le ciel accorde la légitimité à gouverner au représentant d’une lignée qui montre un comportement juste et équitable. Avec la dynastie des Zhou ?on fait disparaître le lien de filiation entre le ciel et le suzerain, on le remplace par un lien symbolique de délégation du pouvoir à condition que l’on gouverne pour le bien du peuple. La victoire des Zhou ?sur les Shang ?se trouve alors comme l’expression d’un jugement divin. Autre démarcation au point de vue de la pratique divinatoire : On va de moins en moins avoir recours à une divination par le feu. Nouveau mode de divination : Les Baguettes achillée. Le livre des mutation : le Yijing ??qui est qui est aussi censé être un représentation totale de l’univers. Structure doté d’une force dynamique en perpétuelle mutation. 1043305166370Yang ? mâle impaire ciel Yin ? femelle paire terre 00Yang ? mâle impaire ciel Yin ? femelle paire terre Le principe de filiation partriarchale est établit. La nouvelle maison royale se caractérise par un esprit de modération par un respect scrupuleux d’un rituel de comportement dans la société. Ce qui va marquer très fortement la culture chinoise. Pouvoir de typa familiale ; ils vont être amené à décentraliser en déléguant le pouvoir du chef à des parent ou des collaborateurs. Certains spécialiste y voient une certaine forme de féodalité ; mais il n’y a jamais de délégation de pouvoir sur une terre où sur des hommes (au contraire de l’occident). Pouvoir de plus en plus décentralisé sur un territoire de plus en plus vaste, les Zhou ?vont devoir faire appel à des populations non chinoises. Les Zhou orientaux (DongZhou) 770 – 221 av. JC Progréssivement le pouvoir central perd son pouvoir. Au siécle un souverain va être obligé d’appeler à ses vassaux pour conserver son pouvoir. En 771, le roi pour défendre sa capitale doit faire appel à des populations non chinoises. La capitale est déplacée à Luoyang C’est le début de la période des Zhou orientaux ( 770- 221 av JC) Dongzhou ??. A partir de cette date on constate une baisse significative du pouvoir politique des Zhou ?. Printemps et automnes Chunqiu 770 à 481 av JC La chronique annuelle de la principauté de Lu ( dont confucius est originaire) . 470 – 450 : période des égemonts, printemps et automne, où le pouvoir religieux des Zhou ?est encore reconnu. Vont se former des petits royaumes qui vont former une authorité militaire que la maison royale n’a plu. Beaucoup de guerres, nouvelles structures : nouvelle forme de fiscalité, code de loi fiscale, code de rapport diplomatiques. Elles vont forcer à prendre consciences des problèmes économiques. Ainsi apparaissent de nouvelles mœurs, nouvelle classes sociales constitué de ces petites principautées : noblesse aux principes moraux différents qui vont vouloir faire la différence. Nouvel idéal guerrier. : Cette à cette époque que le terme de Zhongguo ??prend forme. Au 7ème et 6ème siécle : 3 principauté vont se partager les territoires. A l’époque des royaumes combattants (450-221) Chunqiuzhanguo ????morcélement de ces principautées en petites principautées. Les royaumes combattant (450-221 av JC) Epoque importante dans cette période de richesse culturelle, c’est durant cette période que va se diffuser la technique de la fonte du fer. La mise en valeur de grandes étendues de terres cultivanbles, le développement de la charrue et de l’attelage et travaux d’irriguation vont permettre l’élévation des rendement agricoles conséquence : essort démographique. La Chine de cette époque va developper un degré de richesse considérable par rapport à l’occident, avantge qu’elle va garder jusqu’au 17 siécle. La population moyenne paysanne va être organisée en groupe de 5 à 10 familles : responsabilité collective, notion de taxe. Caractéristiques d’un état centralisé. Déplacement de population. Les techniques de guerre évoluent : Moins de char de nobles Plus de fantassins enrôlés chez les paysans. Apparition de la cavalerie inspirée des peuples non chinois du nord. Apparition des premiers remparts Autour des cité s’installe des centres d’artisanat , les villes deviennent importantes : dévéloppement d’un commerce consistant. Apparition de la classe des marchands Différent types de monnaie Nouveau type de reflexion politique « Période des 100 écoles », Confucius ??, Mozi ??, école des taoïstes Daojia ??, école de légistes Fajia ??. Le royaume de Qin ?dans la région de Xi’an. Dont le souverain est QinShiHuang ???(avant la prise de pouvoir : Zheng ?). Royaume puissant grâce aux réformes administratives et militaires. Prise du Sichuan avec premiers travaux hydroliques. Le royaume de Qin sort vainqueur et s’impose de son royaume : « l’école de pensée des légistes » Fajia ??. QinShiHuangDi???? fonde l’empire en 221 av JC. C’est la premiere dynastie impériale. II . 1 . B - Parenté et Royauté Parenté sous les Yin La société sous la dynastie des Shang /Yin ?/? et sous celle des Zhou ?peut être définie comme parenté et royauté. Sous la dynastie Yin ?ont a décrypté les aspects d’une tradition qu’on appelle culture des ancêtres. Le culte des ancêtres est basé sur le fait qu’après leur mort les ancêtres continuent d’influencer les vivants.L’esprit des ancêtres va être intermédaire entre le monde des vivants et le surnaturel. Sous les Yin ? le roi est le chef religieux et militaire. Il est le seul à pouvoir célébrer le culte. C’est l’institution centrale de la dynastie, c’est l’institution chinoise la plus ancienne qui soit connue. Sous le terme d’ancêtre il faut inclure l’ensemble des chefs, des conseillés des chefs, certaines divinités qui par le passé ont aidé à former la puissance de l’ethnie. Ce n’est pas nécéssairement un lien de filiation. Seul le roi Wang?, peut rendre ce culte. Les autres membres de la société sont considéré comme des fils. Notion de groupe, d’ensembles, très forte. A cette époque la famille est extra institutionnelle : pas de nom de famille. Les relations collatérales ne sont pas prises en compte. Le culte va empecher toute autonomie religieuse autour d’une famille : solidarité très forte parmis tout les groupes de l’éthnie. Association entre le pouvoir religieux et le pouvoir politique. C’est l’authorité religieuse qui fonde sa légitimité politique. Lien étroit entre religieux politique et parenté. La parenté fournis à la société son organisation Deux principes qui vont rester philosophiquement : les rapports de parenté conçu comme l’armature de la société toute entière l’autorité politique et paternelle sont de même nature Sous les Yin ?, 2 rôles : Protéger l’ethnie contre les ethnies étrangères Les relations de parenté suffisent à structurer la société et suffit à sa bonne organisation. Parenté sous les Zhou Sous les Zhou ?le pouvoir religieux et politique vont se modifier. Les Zhou ?vont avoir besoin de s’allier avec des ethnies différentes, ils vont devoir aménager leur autorité religieuse de manière différente. Les structures politiques restent définies en terme de relation de parenté mais le souverain devient le fils aîné et les autres ses frères cadets. Mais il va devoir déléguer son pouvoir politique à ses frères, à des officiers, à des chefs d’ethnie différente. Sous les Zhou ?va se mettre en place une hiérarchie familiale et politique qui repose sur deux principes : la reconnaissance de la filiation agnatique (collatérales) Les relations collatérales vont être organisées de façon systématiques. On intègre politiquement des chefs à des niveaux hiérarchiques différents. Les institutions religieuses politiques et sociales Le culte des ancêtre et le système de parenté traditionnel Par l’intégration des collatéraux de manière systématique le culte des ancêtre va subir de grandes modifications, on va avoir affaire à des cultes majeurs ou des cultes mineurs. Cultes majeurs : Seul les aînés peuvent le faire Cultes mineurs : Les cadets. A travers cette hiérarchisation des cultes, la société se retrouve dans un ensemble de groupe et de sous groupe parfaitement articulés. Cette organisation est suffisamment souple pour accepter des modifications sans se remettre en cause. Cette organisation Zhou ?va être la pièce maîtresse de l’organisation de la Chine impériale. Dans cette société la conception du temps va être différente des société occidentales ou autres. Conception occidentale : début Fin Conception chinoise : cycle éternel, perpétuel renouvellement. En quoi le culte des ancêtre Zhou influe sur l’organisation de la société Dans le cours de son existence un individu est plus déterminé par sa position familiale que par ses caractéristiques individuelles. La soumission n’est pas considéré comme restrictive, la position hiérarchique le place dans un ensemble, et elle n’est pas définitive. Un devient père, une fille devient mère, puis belle mère. Chacun doit reconnaître une position d’infériorité à une position de supériorité. Dans la Chine impériale et aujourd’hui encore la hiérarchie familiale reste une référence et un idéal à mettre en œuvre dans tous les rapports sociaux. Le culte des ancêtres et l’influence sur la constitution de l’état Le fait que l’aîné est le responsable du culte religieux : l’inexistante d’une grande autorité religieuse, empêche la constitution de sphère religieuse séparée. L’organisation autour du culte des ancêtres les ethnies Zhou ?mais aussi les non Zhou par cette création hiérarchique du culte du majeur / mineur contribue à la constitution d’un état qui rassemble l’ensemble de la population et des alliés dans le respect du chef qui s’il est accepté aboutis à la paix. L’état et la religion Il y a subordination de tous les cultes religieux à l’autorité générale du souverain. Une seule autorité religieuse mais aussi reconnaissante de la délégation du pouvoir du culte, existence de cultes particuliers mais uniquement s’il y a reconnaissance de l’autorité du souverain. La conception de l’état chinois se fait par la religion et paradoxalement laïc, car le caractère religieux va être de plus en plus abstrait, les religions vont devoir reconnaître le pouvoir de l’état pour exister. Permanence du principe monarchique en Chine, il n’y a toujours eu qu’un seul système politique. On ne peut avoir qu’un seul père et on ne peut avoir qu’un seul souverain. Influence du culte des ancêtres sur les rapports sociaux Tout ce que nous venons d’évoquer ne concerne que la société aristocratique. Le terme de Min désigne la catégorie de ceux qui ne sont pas rattaché aux principes hiérarchiques. Les rapports entre les aristocrates et le peuple va pour toujours marquer la Chine. Le peuple n’a pas de culte des ancêtres. Elle est organisé en communauté de villageoise dont la vocation est de travailler la terre en pour nourrir l’aristocratie. « Les rite ne descendent pas jusqu’au gens du commun, les châtiments corporels ne montent pas jusqu’aux grands officiers » Il existe une dichotomie entre un système supérieur hiérarchisé et un système inférieur. Cette séparation va marquer toute la Chine impériale. L’univers des représentations Quels ont été les conséquences de la pensée chinoise sur le culte des ancêtres ? Importance des devins Constitution d’une classe de Devin qui va marquer profondément la structure. Dés la dynastie des Yin ce passage du religieux au rituel (interrogation des augures) va se développer et va donner lieu à un esprit d’investigation, de classement, et d’archivage. Etude des précédents, étude du contexte, étude d’une situation. La divination se faisait par l’interprétation de craquelures sur des carapaces de tortues, d’os de bœuf brûlé. La transcription et l’archivage de ses interprétation donne la base de l’écriture chinoise. Ce qui devient important pour les devins c’est arriver à une connaissance d’une configuration particulière d’une réalité. La pratique divinatoire va avoir pour finalité de régler les actes et comportements humains en fonction d’une situation d’ordre définie. Tradition historiographique Importance sur la tradition historiographique, les travaux et méthodes des devins sont à l’origine de l’historiographie chinoise. Les signes annonciateurs de mutations, les signes de mutation d’ordre et de désordre. Livre de référence le Yinjing ?? : origine Zhou ?. Sacré/Profane Rationalisation des rapports de l’homme avec la nature et la surnature. Représentation de la réalité : ordre de l’humain, nature et surnature étroitement liés. « immanence et transcendance » Univers en mutation et renouvellement permanent : pas de début pas de fin pas de dieu créateur. Pas d’opposition entre immanence et transcendance : pas d’opposition entre sacré et profane . La tradition du rituel Le culte des ancêtres se développe autour de structure formelle précise en rapport avec la régulation de l’ordre social. Si les comportements individuels se conforme à ce qui est attendu en fonction de la hiérarchie familiale, cela a pour répercussion que l’ordre va régner va régner dans la famille et donc dans la société. Respect du rituel : Harmonie générale. Dans la société chinoise importance du comportement ritualisé et non pas du comportement individuel. L’ordre qui régit l’univers trouve sa contrepartie dans le monde social. Cette importance du rituel est une marque de la tradition culturelle chinoise. Ce concept va se diffuser dans toutes les sociétés influencée par le confucianisme. La pensée religieuse et politique en Chine resterons marqué par ces premières institutions et le concept de la divinité suprême. Liens avec la politique l’empereur est appelé Tianzi ??« fils du ciel ». On considère que l’empereur est l’organisateur du monde des humains et c’est lui qui va prendre soin des divinités et des ancêtres. Il est le responsable de la stabilité de la société. Il est le représentant de l’ordre et du droit. Le bon gouvernement est celui qui est à l’écoute du peuple. II . 1 . C - L’empire de Qin ShiHuangDi Début ou bien voie d’aboutissement ? L’unification des royaumes combattants est vu par les historiens par un début plutôt que par une fin, mais certains la voient comme un point d’aboutissement. Par bien des aspects, l’unification par le royaume de Qin ?, se conçoit comme un point d’aboutissement des idées précédentes. Les Han vont remettre en cause la quasi-totalité de la politique de Qin ?. Le royaume de Qin ? avait une histoire de plus de 500 ans quand Qin?prend le pouvoir il prétend qu’il a réussit grâce au pouvoir de ses ancêtres. Il déclare vouloir affilier pour toujours sa ligné. Sa légitimité lui vient d’avoir mis terme au chaos régnant alors sur l’empire. Inscription dans la tradition et l’innovation Lorsqu’il parle de royauté, il l’évoque selon la tradition précédente. Son pouvoir est un mélange des idées confucianiste, Taoïste et légistes. Il va exprimer une conception autoritaire de son pouvoir, son autorité venant de sa mission pour le bien du peuple, il exige de tous une obéissance au rites et un amour du travail. C’est un leader charismatique qui entraîne le peuple. (comparaison avec Mao ?) Les innovations important vont être dans le mode de gouverner l’empire : gouvernement par la bureaucratie. Systéme politique, administratif et militaire dont les agents vont être assignés en fonction de leur aptitude et non plus en fonction des liens familiaux. Ces membres sont payés par des taxes et corvées de travail exigée sur la population. A travers ce mode de gouvernement va s’instaurer rapidement un changement dans les rapport entre les personnes. Les charges politiques et militaires ne seront plus héréditaires. responsabilité individuelle (au contraire de celui de la famille), l’administration se fait à travers des règles écrites. La transition entre ces deux modes de gouvernance Un conseillé propose d’éloigner les représentants familiaux en leur donnant des terres éloignée en fief. Mais Lisi ?? s’y oppose en présentant l’exemple Zhou ? où l’on a vu apparaître des dissensions familiales. Lisi??dit que l’empereur ne doit pas donner de fief à sa propre famille. Disparition à ce moment du système féodale. Mais les voies confucéenne de certain ministres s’y oppose car ils disent que les Zhou et les Yin ? ont tenu longtemps grâce à ces liens familiaux. Conséquence : Qin ? fait brûler les livres héritant du confucianisme ( à l’exception de la culture, de l’agriculture et de la divination), ceux qui s’y opposent doivent mourir. L’opposition féodalisme / non féodalisme est récurrent dans la discussion politique/philosophique chinoise. L’histoire politique de la Chine se caractérise par une lutte entre ces deux tendances. Les titres et fonction de l’ensemble des fonctionnaires, découpage, systématisation et généralisation des structures administratives et militaires. Qin ? meurt en –210 et 3 ans après sa mort sa dynastie tombe. -206 : révoltent locales des ouvriers enrôlés de force se transforme en guerre civile. Un chef de Bande « Lui Bang » ?? l’emporte sur les autres et fonde la dynastie Han ?. Pourquoi une chute si rapide de la dynastie Qin ? Aspect anarchique de la vie à la cours : rivalité et opposition : pas de politique cohérente. Pression économique que le pouvoir fait peser sur la population, grand travaux : Unification des routes Canalisations Premiers morceaux de la grande muraille Construction d’un mausolée ( 700 000 ouvriers) Enrôlement de force des paysans, l’empire n’est pas suffisamment riche et stable pour cette politique de grand travaux. Qin ShiHuangdi : mégalomane (comparaison avec Mao) Anecdote sur le contrôle de la vie culturelle : Recherche des plantes d’immortalité, il envoie un lettré confucianiste pour rechercher ces plantes mais celui-ci ne revient pas car il juge que l’empereur n’est pas assez responsable : Qin ?enterre vivant 460 lettrés confucianistes. Malgré sa brièveté, le 1er empereur va marque une coupure culturelle dans l’histoire de la Chine. Le destruction des livres : Aucun document originel datant du 1er empereur. Unification de l’écriture, des mesures etc. Installation du système administratif bureaucratique restera tout au long de l’empire chinois même si cela va changera. Cette structure va assure le contrôle de la paysannerie et donc de l’ensemble de la population. II . 2 L’époque impériale II . 2 . A - La politique et le pouvoir Extrême longévité de l’état chinois, expression d’une certaine vigueur et résistance d’un système politique. Unité, Fragmentation et Conquête Cette période de temps se résume en une suite de période d’unité et de fragmentation. Période d’unité de –221 à 311 (ou 316) 311 : saccage de LuoYang ??par des mercenaire du XiangYu ?? 316 : siége de Chang’An ??par des mercenaire XiangYu?? Dynastie des Qin Dynastie des Han SanGuo ??(3 royaumes) Dynastie des Jin ? Les territoire centraux (La plain du nord, bas et haut Yangzi et Bassin du Sichuan) => entité politique unifié. A l’exception de la période des 3 royaumes durant 60 ans. Wei ?(nord), Shu? (Ouest), Wu ?(Sud). Suivit par une période d’éclatement entre et le sud : Dans le nord dynastie non chinoise mais sinisé se disputant le pouvoir. Dans le sud dynastie chinoise impulse le développement économique et culturel, encore peu peuplé par rapport au nord. Période d’unité (581 à 1125) d’environ 500 ans Sui ?, Tang ?, Beisong ?? Encore une petite période durant la période des 5 dynastie et des 10 royaumes. Eclatement entre 1125 et 1271 Au nord : dynasties non chinoises unifié par la dynastie des Jin ?(ancêtre de mandchoue). Au Sud : Dynastie des Song du Sud (replis des Song ?vers le sud ) Période d’unité Dynastie des Yuan ? Les mongols soumettent le nord de la chine puis le sud pour la première fois conquise par des populations non chinoises. Unité conservée jusqu’en 1911 1911 – 1927 : Eclatement intérieur (Seigneurs de guerre) 1927 – 1945 : Divisée par l’invasion japonaise 1949 : Unification communiste Conclusion : Dans les ¾ de son histoire situation d’unité de la chine. Longévité exceptionnelle et unité politique maintenue malgré un balancement entre unité et éclatement. Quelles étaient les éléments qui ont permis cette constance ? Généralement l’éventualité d’une conquête extérieure ou éclatement intérieur déterminé par 3 facteurs : Préparation des armées chinoises et non chinoise à se livrer combat. La capacité du gouvernement impérial chinoise à mobiliser et à se déplacer des hommes et de la logistique. Topographie du terrain, différence de communication. Comment le gouvernement impérial a pu gérer les difficultés. On peut regrouper ses trois par « la gestion administration de l’empire » Gestion administrative de l’empire Pour limiter conquête et éclatement => bonne gestion administrative de l’empire. Ce qui coûte cher : Payer administration civil au militaire par des taxes, nécessite une économie suffisamment bien organisé, production dépassant le strict nécessaire et lever des taxes et les utiliser efficacement. Gestion économique On peut retrouver dans l’histoire chinoise une succession de crise liée à ce facteur : Schéma de crise : Pour faire face à des besoins (militaire ou intérieur) l’empire va augmenter taxes et impôts => la population à de plus en plus de mal à payer. Les paysans vont se mettre au services de grands propriétaires terriens qui arrive a éviter de payer des impôts par leur relation. => réduction des gens imposables => augmentation des impôts => cycle infernal. Se termine souvent par une révolte populaire dirigée souvent par des sectes principalement Taoïstes. Schéma typique de la dynastie Han ?, c’est un schéma que l’on retrouvera à la fin d’autres dynasties. Mais aussi situation de bonne gestion économique : Résultats militaires Grand travaux Exemple : La construction du grand canal est rendue possible par une conjoncture économique exceptionnelle (Tang ?). Mise en relation du Nord et du Sud => Transport de céréale Nord/Sud plus aisé et avantageuse. Permet aussi au Tang ? de faire une politique d’extension bien au delà de ses frontières occidentale actuelle. Révolution économique sous les Song ?, le rendement de la culture du riz est telle qu’ils vont pouvoir gérer une armée d’environs 1 millions d’hommes. Taille et démographique de l’empire Problèmes Problèmes de communication à cause de la talle de l’empire, prix élevés, problèmes de transport, dans certains cas les choses transportées vont demander des sommes exorbitantes. Ce genre de problèmes la Chine y est confronté avant l’empire mais aussi dans la dynastie Han ? et Tang ?. C’est sous la dynastie des Tang ?que les armées chinoises vont se faire battre par les armées arabes au lac de Balkhach. Tentative d’étendre ses frontières rendue impossible. Le problème de gestion logistique dans le cadre des conflits avec les populations non chinoises du Nord-ouest de la Chine. Institutionnalisation des soldats paysans, né du problème du coût de l’entretien des troupes de l’empire. Et répond au problème d’avoir des troupes capables de subvenir à leur besoins. Empereur Wudi ??sous les Han ? : Dans sa politique d’extension vers l’ouest, transfert 700 000 soldats dans le corridor du Gansu. Il va implanter des colonies de soldats paysans indépendants. Les Qing ? vont aussi mener cette politique afin de maintenir leur contrôle sur les régions annexées. Avantages La taille de l’empire peut aussi présenter des avantages économiques : Diminution des éventualité d’attaque grâce au frontières naturelles. Est : Mer, Sud : forêt tropicale, Sud Ouest Himalaya, Ouest : Désert => diminution des efforts de protection. Sauf au nord Ouest (d’où vont venir les invasions). Là ou il manque cette frontière naturelle vont être construites des frontières artificielle : « La Grande Muraille » La Grande Muraille a permis d’avoir à son sud des camps de base de population qui pouvait protéger l’empire et entretenir la Grand Muraille. Territoire de Grande taille => richesses naturelles très variées. Barbares et sinisation (autre facteur de stabilité ou de chute) Rapport de force qui va souvent être en faveur des chinois : Supériorité économique Militaire Supériorité en matière de gestion économique et culturelle. Permettant un rapport d’autorité => rapport d’expulsion des populations non chinoises. Ce rapport à toujours a toujours été dans grand instabilité car les populations non chinoises se sont beaucoup imprégné et ont appris des chinois. Progrès quasi continue des capacités des populations non chinoises. Dans la Chine pré impériale, la cavalerie des nomade va forcer les chinois à s’équiper. Les Tang auront une cavalerie très efficace. Maintenir une cavalerie est cher et difficile : importation de chevaux, pâturages artificiels. => développement de moyens techniques pour maintenir leurs performances. Les populations nomades au contact de la population chinoise vont se sédentariser autour des villes et se siniser. C’est la sinisation du Vietnam et de la Corée qui va permettre le déclarer leur indépendance vis à vis de la Chine. 935 : Déclaration d’indépendance de la Corée 1000 : Déclaration d’indépendance du Vietnam Par leur sinisation et leur soumission à la culture chinoise, ils ont développé leur capacité d’indépendance parfois même de conquête de la Chine dont l’exemple plus flagrant est la dynastie Mandchoue complètement sinisée et qui prend le pouvoir en 1644 au Ming ? dynastie chinoise. L’utilisation par les chinois de populations non chinoises comme auxiliaire militaires Le gouvernement prend ponctuellement appuis sur des troupes non chinoises pour se défendre. Mais la contrepartie est le don de pouvoir à des populations potentiellement hostiles au gouvernement central. Dynastie des Tang : Un général non chinois qui après avoir défendu la Chine contre des attaques venues de l’ouest va lancer un mouvement de révolte contre le pouvoir central. C’est la révolte de AnLuShan ???. Facteur à double tranchant. Le militarisme local Des gouverneurs militaires vont être tenté par l’instauration d’un pouvoir militaire administratif local. Cette tendance va conduire le pouvoir de la dynastie des Song du Nord ??à décider que le pouvoir civil prime sur le pouvoir militaire => affaiblissement militaire qui va conduire à faciliter la conquête de l’empire par les Mongols (Yuan ?). Conquête et réunification L’histoire de l’empire chinois va se ponctuer de conquêtes et de réunification. La plaine du nord Un élément important : Le rôle de la grande plaine du nord qui semble avoir été important pour l’unité. Le pouvoir qui parvenait à prendre le contrôle de la grande plaine du nord pouvait ensuite prendre le contrôle du sud. Lors conquête du sud de la Chine par les mongols, ces derniers vont facilement conquérir le nord mais vont avoir de grandes difficultés à conquérir le sud. Ils ne vont réussir qu’avec la construction de bateaux rendue possible par les chinois. Seul exemple de la conquête du Nord par le Sud : Dynastie des Ming ? (1368-1644) Les armes à feu Alors que l’arme à feu eu beaucoup de conséquence sur l’Europe , elle en a beaucoup moins en Chine. Mais les Ming ? l’emportent sur les mongols grâce à leur fusils. La pose de canon sur les murailles va servir aussi à se protéger contre les nomades. Ces armes à feu ont aussi servit à repousser le premier assaut des Mandchoues. Sous les Qing, c’est usage des armes à feu combiné avec le talent des généraux qui va permettre à la Chine d’annexer le Xinjiang, mettre sous protectorat le Tibet, intégrer la Mongolie intérieure et prendre possession de Taiwan. Paradoxe : Cette technique va se retourner contre eux. La diffusion du fusils dans la Chine va jouer un affaiblissement du contrôle du gouvernement sur le peuple à un moment où l’empire chinois à besoin d’union due à l’arrivée des occidentaux. II . 2 . B - Evolution de la société Quels sont les critères d’évaluation de cette évolution ? La chine a toujours été en évolution, mais il est très difficile d’en fixer les critères. Une ligne principale : La révolution économique de l’époque médiévale (l’an 1000) La révolution économique Après l’an 1000 : La société chinoise est plus productive, plus commerciale, plus monétarisé, plus urbanisé, plus éduquée. Population beaucoup plus nombreuse, 140 millions sous les Song ?. Baisse au 14 siècle du au guerre des Yuan ?. 430 millions en 1850. Société avant 1000 : pré-économique Société après 1000 : en économie. Entrée en économie : application générale à toute la population dans les applications commerciales et transaction monétaires : Système de circulation de marchandise assez vaste Tendance à une organisation de plus en plus fonctionnelle de la société => Généralisation du recrutement des fonctionnaires par examens. Avant l’an 1000 : Société dans laquelle seules les couches supérieures vont être touchée par des phénomènes économique. Conséquence dans l’agriculture  meilleure conservation et préparation des sols : « Révolution des sols » meilleure sélection des graines de semence => possibilité de plusieurs récoltes meilleure technique de contrôle des eaux, irrigation spécialisation des production locales, rendu possible par le développement du commerce et des moyens de transport. La majorité de ces innovations ont lieu dans la basse vallée du Yangzi. Grande mobilité des fonctionnaires impériaux => diffusion mais aussi mobilité des paysans et développement du livre et des voies de communication : pavement des routes (brique ou pierre). Partie Sud : Essor du transport fluvial. Les Song? connaissent un grand développement maritime commercial du à l’avance des technologie maritimes. ( A cette époque perte de forêt dans le sud de la Chine). Sous les Tang ?et sous les Song ?ont assiste à une croissance considérable de la circulation monétaire : facteur de symptôme de transformation économique. Aspect sur les échanges C’est à partir de cette époque qu’on voit apparaître ma monnaie en papier ( Sichuan en l’an 1000). Avec les échanges ont assiste à l’émergence du stockage des produits et du crédit. Avant l’an 1000 : les seuls produit d’échange à grand échelle étaient le sel et le fer sous le contrôle de l’état. L’essentiel des produits se trouvaient autour des centre impériaux. Le commerce est strictement limité à certains quartier des villes et étroitement surveillé par le gouvernement. C’est vers le 8e siècle qu’on trouve dans les campagnes des marchés informels et périodiques. Apparition de commerce artisanal indépendant. Ce commerce s’écroule pour être remplacé par un système plus libre. Dans la Chine pré économique, l’unique source de richesse sont les taxes et impôts sur les paysans. Après 1000 : principalement taxe sur des produits commerciaux. Aspect sur la paysannerie Elle se transforme, les paysans chinois vont être de petits entrepreneurs qui vont s’adapter aux conditions nouvelles. Nouvelles activités : plantation de bois, fabrication de bois, sucre, papier, élevage de vers à soie, filage et tissage du chanvre et du coton (au 13e siécle). Transformation du système des marchés, 3 grandes zone économiquement spécialisé correspondantes au 3 royaumes. Une zone dans le nord (Song du nord ??) KaiFeng Une zone dans le Sud-est (Hangzhou) Une zone du Sud-ouest dans le Sichuan Echange important de bien de consommation intérieur. Echange inter région très important (soie, médicament). Commerce international avec le Japon. Le commerce est tellement développé qu’il nécessite la présence d’intermédiaires Aspect sur l’organisation Développement des villes les plus grandes. Sous les Song 6 à 7 % de la population dans les villes de plus de 100 000 habitants. A cette époque c’est le pays le plus urbanisé du monde. Jacques Germit, La vie quotidienne en Chine à la veille de l’invasion mongole (1250-1267), Hachette Marco Polo visite Hangzhou au 13e siècle, c’est alors la plus grande ville du monde. Explosion dans l’esprit inventif amélioration et invention dans les techniques agricoles. Arithmétique Médecine Armes (Poudre à canon) Mécanisation du filage de la soie Invention de techniques que l’occident ne fera que très tard.. Le déclin Interruption et régression du fait des guerres au 14e et 15 siécle, conquête par les Jin ? et les mongols. Toute la région du Henan est dévastée par la guerre, l’agriculture de cette région est déstabilisée. Dépression économique due au mongols dont la Chine mettra longtemps à s’en remettre. Les innovations techniques vont connaître un arrêt, toute les terres cultivables utilisées, surplus de production engloutie par l’accroissement de la démographie. Les activités commerciales vont aussi connaître un arrêt par des mesures politiques prise par les mongols et les Ming ?. Song du Sud ?? : Commerce avec étrangers, liberté totale Les mongols (Yuan ?) : Surveillance stricte Les Ming ?: interdiction de tout contact avec l’étranger en dehors des contacts diplomatiques. Interdiction de voyager à l’étranger de naviguer le long des côtes : Conséquence : Fin des échanges d’idées ; appauvrissement des régions côtières de l’Est, c’est cette population qui va fournir l’immigration chinoise en occident. ; appauvrissement de la Chine a un moment critique. A partir de la dynastie des Ming politique de : Autosuffisance Fermeture sur elle-même Imposition de l’usage de monnaie non convertibles (papier), mais cette mesure ne vas pas tenir longtemps. Cette dépression économique a eu des conséquences graves, techniquement la Chine devient beaucoup moins inventive. Certains spécialiste font la relation avec deux questions : Pourquoi a t-elle stoppée sa créativité ? Pourquoi n’a t-elle pas été capable de mettre en place sa propre révolution industrielle ? Les fonctionnaires impériaux et les propriétaire terriens D’un point de vue politique différence entre avant et après l’an 1000. La classe des chefs politiques et aristocratique issue de grande familles influentes localement et nationalement. Maintiennent leurs assises pendant plusieurs générations. Exception : Constitution de l’empire des Han, le fondateur est issu d’une famille modeste. Par opposition, à partir des Song ? : La classe dirigeant n’appartient plus à de grande familles d’aristocrates, mais choisit pour leur mérite grâce à la mise en place des examens nationaux. Même si l’on retrouve quelques grandes familles d’aristocrates, la grande majorité sera sélectionnée à partir d’examens. Les examen existent déjà sous les Tang ?puis sous les Song ?et renforcé sous les Ming ?. Les couche sociales sur lesquelles on va choisir qui peut passer les examens va s’élargir pour se stabiliser sous les Ming ?. On les appelle des Mandarins. Des hommes reconnus comme détenteur du savoir. Néoconfucianisme Chengzhulixue????, naissance sous la dynastie des Song ?. C’est un renouveau de la philosophie confucéenne, le philosophe à l’origine du développement de cette nouvelle idéologie issue du confucianisme est  Zhuxi ??qui apporte des concepts bouddhiques. Les hommes formé par le système des examens, sont comme un clergé politique possédant les qualifications idéologiques leur donnant le pouvoir de diriger l’empire. Différence : Les Song recrutent sur une gamme de connaissance très large, tandis que les Ming ?vont restreindre le champs des connaissances. Progressivement cet idéal va descendre au seins des couches les plus basses de la société qui va ainsi devenir un idéal général. Les schémas de contrôle par l’état de la société par opposition à une logique interne de la société Durant toute l’histoire de la Chine, le pouvoir politique va tenter d’imposer un schéma de contrôle, la société va modifier le plan de cet état. Les historiens constatent que depuis l’établissement du premier empire, il existe un très grand nombre de souverains qui ont tenté d’imposer différent modèles d’organisation sociale et à chaque fois la société suivant ses logiques internes a contrecarré ces schémas. Sous la dynastie des Han ? : le pouvoir va essayer d’imposer un schéma imposant taxes et impôts. Obstacle : Les grandes familles aristocratique locale propriétaires de grands domaine sur lesquels travaillent en situation de quasi esclavage des paysans chinois. Son suffisamment puissant pour contrecarrer le pouvoir impérial. Le premier empereur Han ?va devoir faire face à des tendances féodales, il va prendre des mesures pour couper court aux ambitions de retour au féodalisme (Condamnation à mort, confiscations). Ces tendances vont de nouveau refaire surface ce qui va conclure la dynastie des Han ?. Un Han ? va tenter de prendre le pouvoir (4-23) Wangmang??, il va tenter de donner naissance à une nouvelle dynastie Xin , puis arrivent les Hans orientaux : Opposition entre l’école de pensée des légistes et l’école du confucianisme. Les mesures d’imposition d’un contrôle sur la société dans le but de collecter des taxes et ,en période de Guerre, de pouvoir lever des armées. Wang Mang ??va vouloir prendre le pouvoir à la fin des premiers Han ?. Wang Mang ??est le neveu d’une impératrice. Il est aussi haut fonctionnaire impérial, il usurpe le pouvoir pendant quelques années, il va tenter d’imposer un pouvoir dont il trouvera inspiration dans le « Livre des Zhou » Zhouyi ??. C’est un ouvrage dans lequel on retrouve une représentation idéalisée de la société. Le livre parle du regroupement de la société en groupe de 8 familles, interdiction du commerce des terres et des hommes travaillant la terre. La restauration de la famille Han va ensuite arriver par les DongHan??. Asservissement par les grandes familles de population grâce aux milices locales. Retour à des pratiques féodales qui ne vont pas résoudre les problèmes de paysans. Révolte des paysans Point culminant : La révolte des Turbans jaunes Huangjinjun??? dont la secte très influente « de la grande paix » est à l’origine. Ce mouvement aura une influence très forte sur la révolte des Taiping??. ( Taiping tianguo????, révolte de 1850, prône l’équilibre sociale, l’égalité). Le mouvement commence dans la province du ShanDong, ce mouvement aura raison de la dynastie Han ?en 220. Durant la période des 3 royaumes, CaoCao ?? fondateur du royaume de Wei?, va tenter d’imposer sur la société un schéma pragmatique. : Il va briser le pouvoir des grandes familles féodales Il va enrôler les soldats des milices dans des colonies de soldats/paysans. Il va allouer des parcelles de terres aux paysans. Jusqu’au 7e siècle on va assister à différentes tentative d’imposition de schéma du même ordre. A partir du 7e siècle, on va constater des changements : sous les Tang ?le pouvoir va essayer d’attirer dans l’administration civile de l’empire toutes les élites locales. Petit à petit les mentalités changent, suivre la voie impériale devient l’ambition de réussite. Les Tang ?vont étendre l’empire très à l’ouest, ils vont avoir des difficultés à la gestion de leurs terres par l’administration impériale. On retrouve à la fin des Tang ?de nouveau des grands propriétaire terriens. 750-755 : AnLuShan???, un général non chinois utilisé par les Tang ?lors des guerres contres des populations non chinoises. Il profite de son prestige pour essayer lui même de prendre le pouvoir au moment où il sera faible. Dés lors (l’an 1000) impossibilité d’imposer en Chine des schéma de contrôle général et fort de la société. WangAnShi??? ministre de l’empire Song ?, est resté célèbre pour avoir voulu prendre des mesures pour rétablir une certaine justice sociale. Il promulgue de nouvelles lois qui vont être très vite abolies. Baojiao ?? : Milice, organisation de la population paysanne en groupe de 10 familles. Cette mesure a pour but d’alléger les dépenses militaire de l’état en demandant à la population des protéger elle même. Le 1er empereur Ming ?va se rendre célèbre pour avoir confisqué des terres des grands domaines, redistribué les terres aux paysans qui vont devenir paysans d’état. Autour de l’an 1000, la société chinoise connaît l’avènement d’un nouveau type d’homme et d’une organisation de la société plus complexe. De –220 à 946 : Les grandes familles influentes avaient tendance à former une classe aristocratique fermée, glorieuse pour leur exploits guerrier. Des gentilhomme qui entretiennent avec les paysans des relations patriarcales. A partir de l’an 1000 : plus d’aristocratie fermé. Type de relation nouveau entre les gens. Location du travail important. Rente foncière et location de la terre important. Les principes de soumission des plus faibles aux plus fort ont changé de nature. Le système des examens et la classe des lettrés Le mécanisme de modelage psychologique remonte au début des Song du sud ??. Il trouve sa forme accomplie sous la dynastie des Ming ?. C’est n’est que sous les Qing ?que l’on constate les conséquences sociales. Une série de privilèges dans la société vont être étroitement associée à un diplôme accordé par l’empire nécessaire pour devenir fonctionnaire impériale. Les études préparant les examens étaient longues et chère à la charge des familles, seulement 1 % de réussite. Les individus les plus doués de la société vont être canalisés pour un même but. Les programmes des examens impériaux va changer au cours des âges : Song ?éventail très large ; Ming ?très réduit. Les principes idéologiques inculqués sont le néoconfucianisme???? qui est le résultat d’une réflexion philosophique d’une très grande richesse développé au cours des âges. C’est l’apport du Bouddhisme qui apporte sa dimension nouvelle au néoconfucianisme . C’est à travers le processus de préparation, au examen qu’une certaine idéologie se répand dans la société. Des valeurs comme le respect de l’état, le respect du père Pour certains historiens, il vont expliquer que la Chine n’a jamais développé les bases d’une science moderne alors qu’elle était très en avance. En effet ce cadre rigide ne laisse aucun espace pour l’apparition d’idée nouvelles. Ce système d’examen existe depuis les Han ?, ce qui est nouveaux c’est la systématisation du recrutement des jeunes fonctionnaires par ceux-ci. Naissance d’une nouvelle classe de mandarin déclaré comme idéologiquement conforme. Certains spécialiste les compare à un clergé. Sous les Song ?les famille d’artisans et de marchand sont interdites d’examen. Interdis qui est retiré sous les Ming permettant l’élargissement du recrutement. Il permet une certaine mobilité et promotion sociale. A partir des 17e et 18e cette classe va être une sorte d’instrument du gouvernement. Le système d’examen qui a été d’abord un facteur de puissance de la Chine, va, à cette époque aussi devenir un facteur de renferment de rigidité. La Chine du 18e siècle doit contrôler un grand territoire. La Chine va devenir malade d’une trop forte centralisation. Attitude timoré et immobilisme des fonctionnaires impériaux face à tous problèmes. Développement d’un phénomène de corruption. La frontière entre finance publique et privée n’est pas très claire. Le système va conduire à une centralisation accrue : Trafic d’influence. Ces défauts acceptables en période de prospérité, vont se trouver comme un poids énorme à la fin du 18e siècle. Conclusion : La prise de pouvoir par les communistes en 1949. Volonté d’imposition étatique d’un schéma politique et économique. Tant à l’échelon régional que national la RPC gouverne par une élite consacrée idéologiquement. Commune populaire imposée aux paysans par l’état Par analogie aux fonctionnaires impériaux, une élite communiste est légitimé idéologiquement. II Epoque contemporaine et Moderne II . 2 L’entrée de la Chine dans le 19ème siécle II . 2 . A Maginificience Au 18eme siécle la Chine a atteind un sommet de splendeur : Atouts La Chine couvre une grande partie du continent asiatique dont l’influence idéologique et politique dépasse largement ses frontières. Un certain impérialisme intellectuel. Ere de prospérité du à son agriculture perfectionnée, qui fût la plus perfectionnée avant l’apparition de l’agriculture moderne. Le paysan chinois est beaucoup plus aisé et instruit que le paysan européen. Volume de production et d’échange interne très important. Sur le plan démographique pleine croissance. Sur le plan intellectuel aussi développée. La bonne entente générale à laquelle les empereurs vont parvenir avec les anciennes classes de lettré. Les traditions esthétique et littéraire, philosophique de la vie chinoise, sont porté à leur plus haut niveau par une classe de lettré. Problèmes CHAPITRE 3 Lien avec la religion car la religion de la famille est importante dans la tradition chinoise. Dévotion à la famille, engagement politique et social de tout le groupe. Tradition issue de Confucius : famille est essentielle à l’équilibre social ? famille = modèle de l’ordre politique, c’est à dire que l’essentiel de la morale familiale se retrouve dans la morale politique. C’est en ce moment qu’une fracture va se faire, mais jusqu'à cette période, la famille est au cœur de la vie sociale, psychologique et idéologique. Les hommes se sont sentis comme le maillon d’une chaîne d’une lignée de mâles qui de père en fils les font remonter sans limite de temps dans le passé et les projettent vers un futur sans limite de temps donc toujours ouvert. La descendance se fait uniquement par les hommes. Famille = forme d’espérance, de croyance que les institutions sociales sont immortelles dans la tradition confucéenne que 2 rites imposent :le rite familial et le rite étatique. Dans les récits mythiques des origines, il existe deux personnages mythiques :1er couple = Fuxi et Nugua sont des créatures fantastiques à qui l’humanité est redevable de l’écriture, de la musique… Les rites sociaux tels que le mariage sont beaucoup plus importants que les découvertes technologique telles que le feu, l’agriculture… Mariage = 1ere de toutes les relations sociales qui fonde le groupe. Respect des rites du mariage(? distingue l’homme de l’animal). Dans la tradition chinoise tout barbare qui respecte les rites du mariage ou les liens de parenté chinois sera considéré tout de suite comme civilisé. Les chinois imposent à leurs voisins : -respect du rite du mariage -respect de la conception de la parenté -respect des règles de succession Fuxi = un des premiers héros civilisateur du monde chinois. Souvent associé à Shen Nong(censé avoir inventé l’agriculture) et Huang Di(censé avoir inventé la navigation). A fuxi on attribuera les diagrammes du livre des changements et l’invention des règles du mariage. Equerre et compas = symboles de la justice et de l’application des règles morales Nugua = invention des hommes Premier couple à apparaître avec équerre et compas dans les mains Sentiment de la famille caractérisé à partir des textes :pour les hommes, sentiment très fort et appartenance au groupe familial est à mettre sur le plan que comme entre vivants et morts. A travers le culte des ancêtres, l’être vivant est à l’échelon indispensable entre le passé et l’avenir. Pour la femme c plus difficile car il y a rupture avec son groupe familial et ses ancêtres et va devoir accepter les ancêtres de son mari. Malgré la rupture, les textes montrent que la dévotion à la descendance du mari est un devoir social bien intégré à travers lequel les femmes assumeront leur rôle dans la société. Dans la tradition chinoise, les femmes ne doivent pas se remarier si elles sont veuves pour assurer la descendance. Epouse = élément indispensable dans le rite aux ancêtres, si elle n’est pas présente, rite pas complet. Autre élément important, famille = modèle de la société = creusé des vertus civiques = sert de relais au pouvoir politique Confucius va théoriser une société dont le ressort principal est la cohésion familiale et en politique c la traduction dans l’ordre social des notions d’autorité paternelle, de soumission des jeunes aux aînés et soumission des femmes aux hommes. Dans la tradition confucéenne = grande étude = 1 des quatre textes de cette tradition qui à partir des Song(néo-confucianisme). Il est dit que la morale individuelle et personnelle est inculquée dans la famille = base morale, politique et publique. Les vertus morales tournent toutes autour de la famille : 1er vertu :piété filiale(xiao) = désigne le respect et l’obéissance que tout fils doit à ses parents et toute fille à ses beaux parents. Donc de la piété découle la loyauté envers son souverain, envers son pays. 1 texte : « le classique de la piété filiale » où sont recensés les cas extraordinaires de manifestations de piété filiale. Tous les fonctionnaires doivent posséder et exécuter ces textes. Le sentiment de soumission est envisagé différemment à différentes époques par le pouvoir politique. Pb = il fait trouver un juste milieu entre ce qui doit primer entre la fidélité à la famille et la fidélité au souverain. Donc la famille est un relais mais peut aussi être une source d’opposition entre les pouvoirs politiques. Pendant la période des royaumes combattants, les deux fidélités s’opposent. Confucius dit que la fidélité familiale prime sur toute autre. Le premier empereur va essayer de briser cette soumission du père au fils. Il impose certaines mesures de politique de la famille ayant pour but de faire éclater la famille :à l’âge adulte, tous les fils doivent quitter la famille et créer un nouveau foyer. Politique d’éclatement de la famille lui sera reprochée par les confucéens qui lui succèderont. Dans la tradition confucéenne, la petitesse de la dynastie des Qin est la conséquence d’une mauvaise politique. A partir des Han, période d’éclatement. Sous les Song, on retrouve une politique issue de la tradition confucianiste et réapparition d’un nouveau type de communauté familiale qui vont avoir pour caractéristiques de regrouper plusieurs générations sous un même toit et de regrouper les propriétés de plusieurs membres d’une même famille et de constituer des grands domaines dans lesquels la hiérarchie est respectée très strictement. Constitution progressive d’un pouvoir menaçant, ainsi, le premier empereur Ming a pris des mesures pour éclater ces grands domaines en respectant la tradition confucéenne et va cesser d’encourager le regroupement des familles. Lors des périodes d’éclatement, différentes conceptions ont été pratiquées :dynasties du nord = conception familiale plus libérale : les femmes sont autorisées à se remarier, elles sont beaucoup plus libres que les chinoises. A partir des Song, toutes les femmes de la cour impériale et des milieux proches vont se bander les pieds. Dans les milieux défavorisés seulement une fille se bande les pieds pour qu’elle soit mieux mariée. Cette pratique est à l’origine de la danse des milieux impériaux et va se développer dans toutes les classes sociales, le pb est que les femmes ne pouvaient plus danser du fait de leur handicap. Kang Youwei = 1er chinois à créer des associations contre les pieds bandés. Pratique interdite après la première révolution et a été abolie dans les campagnes en dernier car pratique arrivée en dernier. Une contradiction pour maintenir la cohésion familiale :loi sur l’héritage ne protège pas la famille en tant qu’entité économique. Pour tous les fils, le partage de l’héritage du père doit être à égalité ce qui va empêcher toute possibilité de fortune, de toute forme de grande richesse terrienne. Politique a des conséquences considérables sur l’état des campagnes. En 1949, le pouvoir communiste va essayer sans y parvenir, de faire disparaître tous les liens familiaux traditionnels. 3e caractéristique importante de la famille = système de parenté. Grands principes :soumission, relations familiales codifiées tt ça est reflété dans la terminologie du système de parenté. La structure de base de ce système implique pour chaque personne qui est au centre, 4 degrés :père, grand-père… Vers la fin de Zhou de l’est, dans ce système c’est le père qui transmet au fils le nom et l’héritage de la famille. [John GOODY :familles et mariages en Eurasie.] On trouve des termes spécifiques auxquels on ajoute un préfixe qui indique l’ascendance, la descendance ou la collatéralité mais qui varie selon l’âge de la personne. Frère cadet ? frère aîné. Les termes ou les préfixes peuvent aussi varier selon le nom de famille :tous ceux qui ont le même nom de famille que le père ont pour préfixe :tang, et ceux qui sont apparentés par les sœurs du père donc qui n’ont pas le même nom de famille ont pour préfixe :biao. En Chine, le mariage obéit au principe de l’exogamie(se marier en dehors du groupe qui porte le même nom de famille). Ce principe va exclure du mariage les cousines filles du frère du père, on privilégie le mariage avec les cousines des sœurs du père. Il est interdit de se marier dans la génération ascendante ou descendante. Apprendre le polycopié avec tous les détails ! Dans le système traditionnel, EGO distinguait la génération, l’âge dans la génération, le sexe et la parenté. Mais la politique de l’enfant unique de perte de nombreux points de repère dans le système de parenté. caractère jia = cochon sous le toit. Glosé comme unité qui s’occupait d’une ferme, représente en général, les parents, les filles non mariées, fils mariés ou non et enfants. Caractère zu = clan. Englobe la famille patri-linéaire. L’aîné de la branche fondatrice est le chef du clan. Les temples ancestraux sont encore très présents en Chine du sud (et monument le plus haut d’autrefois). L’institution du clan disparaît plus vite dans le nord(invasion de barbares) que dans le sud. Rite = règles qui codifient les rapports sociaux exposés dans les rituels. Grand rituel :le livre des rites(LiJi), ce classique est présent dans la tradition chinoise jusqu’à très récemment. Autrefois les rites étaient réservés aux classes aristocratiques, progressivement dans toutes les catégories de la population et maintenant c surtout dans les classes populaires =rapport avec les autres dans et hors de la famille , sortes de règles de politesse. Codification des grands principes moraux ainsi que les comportements de politesse. Parmi ces rites de la famille, il y a les rites de passage = passage dune période de l’existence c à d le passage d’un cadre social à un autre statut social(ado? adulte, mariage, mort). Chaque passage correspond à un ensemble de règles dictées par les rituels : -1er rite de passage :naissance. Aucune manifestation jusqu’au 3e jour : bain du nourrisson. 1 mois après la naissance, celle-ci est notifiée à l’ensemble de la famille et du groupe social donc fête dans la famille. Cette cérémonie est appelée Man yue(le mois plein, le mois accompli), la on donne un nom(ming)à l’enfant. On rase la tête du nourrisson pour faire repousser les cheveux plus nombreux , on recouvre l’enfant de bijoux qui repoussent les esprits malfaisants (ex :cercles en argent, le cadenas = attacher à la vie, le bonnet, le jade = protège enfants et adultes, bracelets de pièces de monnaie. Autre fête traditionnelle :à 1 an on installe sur une table des objets représentant les différents métiers et celui que l’enfant choisira représente le métier qu’il fera(1%). -2e rite de passage :la remise du bonnet viril pour le jeune homme à 20 ans et de l’épingle de tête pour la jeune fille à 15 ans (jusqu’en 1911). A 20 ans le garçon doit avoir une place dans la société et fonder un foyer. Pour marquer ce passage on lui remet un bonnet lors d’une cérémonie et on lui donne un nom social(zi) avec lequel il sera appelé dans la société. Rite équivalent pour jeune fille, à 15 ans elle change de coiffure : chignon derrière la tête. On lui donne une épingle pour tenir les cheveux. Cela signifie que la fille est apte à être choisie com épouse. Fille, pas de zi. Dans la tradition chinoise, jusqu’à 7 ans, les garçons et les filles sont élevés de la m^me manière par la femme. Après, éducation par les hommes et très souvent par le frère de la mère. Encore auj. Jusqu’à 7 ans, éducation avec bcp de tolérance car l’enfant comprend pas (budongshi ). -3e rite :le mariage. Toutes les sociétés humaines connaissent le mariage avec toute des règles très strictes écrites ou non. Système de parenté = règle non écrite qui codifie le rite du mariage. En Chine deux personnes ayant le même nom de famille n’ont pas le droit de se marier ensemble. Mais c différent dans chaque société :pas le même âge, pas le même degré d’universalité (ex : société où tout le monde se marie(Chine), ou société où personne ne se marie.) En Chine l’âge moyen est de 17 ans pour une fille et 20 ans pour le garçon. Actuellement, c 25 ans pour les 2. La société chinoise impose le mariage et pratiquement 100% des femmes se mariaient et auj c encore presque la même situation. Auj, mouvements où les femmes refusent de se marier ou bien couples qui décident de ne pas avoir d’enfants. 2 expression différentes : se marier pour une femme = jia (donner sa fille) ------------------ un homme = qu (prendre). Mariage traditionnel = série de rites à respecter très strictement. Etape de transfo du statut : -les fiançailles :dingqin = fixer la parenté. Entremetteur(euse) (meiren) = élément indispensable au rite du mariage. N’appartient à aucune des deux familles. Intervient des le départ. Fonction que qqu’un a dans le groupe : sert à ne pas perdre la face s’il y a refus. Entame les négociations. Une fois qu’accord de la famille, 6 étapes rituelles : • officialisation du choix :cadeau de la famille du mari à la famille de la femme. = sorte de dotte donnée par le mari en compensation de l’argent dépensé pour l’éducation. • demande des noms :wenming. Avec le nom on donne les 8 caractères(du cycle des 12) qui correspondent à l’heure, le mois… de naissance de la jeune fille. Comparaison avec ceux du garçon et demande à un spécialiste de vérifier si compatibilité ou pas. Officialisation de la réponse. Si faste, on ne peut plus revenir en arrière. • proclamation officielle des fiançailles :échange de cadeaux, cérémonie presque conclue. • fixer la date • accueil de la nouvelle mariée. Jour du mariage divisé en deux étapes : le jeune homme doit aller chercher et ramener sa promise. La famille du garçon accompagne la Palanquin. Quand il arrive chez son épouse, on lui empêche d’entrer et la famille va lui faire payer symboliquement son entrée physique. La mariée est recouverte par le voile rouge qu’elle ne retirera qu’à la fin. Le mariage est quelque chose de triste, c un risque :pleurs et peur c pour cela qu’il faut reculer le plus possible le mariage. Oie = symbole de richesse offerte à chaque étape du rituel. Le garçon dépose une oie devant la fille. La jeune fille arrive dans sa future famille, se présente à ses beaux parents qui la conduisent devant les tablettes des ancêtres pour officialiser. Apres, rite entre époux et épouse :boire dans une coupe. Terme pour mariage consacré, dans les textes : « boire la coupe ». Selon le milieu, la fille participe ou ne participe pas aux réjouissances. Les rites disent que l’hom et la fem ne doivent pas se rencontrer avant le mariage. On entend souvent parler de polygamie mais les rites ne permettent qu’une seule épouse officielle. Mais il y a des concubines qui sont achetées, conquises mais non mariées. Les enfants des concubines sont considérées par les rites com les enfants de la femme légitime et les concubines sont appelées tante, elles n’ont jamais le statut d’épouse. Le divorce :dans la tradition chinoise seul l’hom a le droit de le demander. Les rites prévoient 7 raisons valables pour divorcer : -pas d’enfant mâle -adultère -désobéissance et manque de respect envers les parents du mari -bavardages entraînant la rupture d’harmonie -vol -jalousie(une grande vertu que Confucius impose aux femmes) -maladie incurable. Il doit donner à sa femme une lettre de divorce. L’homme est restreint :il n’a pas le droit de divorcer dans trois cas : -si la femme a déjà porté le dueil -si le mari est pauvre au moment du mariage et qu’il est riche au moment du divorce. -si la femme n’a plus de famille pour l’accueillir. Une femme n’a pas le droit de demander le divorce CCL : le mariage dans la trad chinoise ancienne est une affaire entre deux familles. Ce qui est en jeu c la perpétuation de la lignée masculine dans la famille donc autoriser le culte des ancêtres. La présence d’un intermédiaire est nécessaire et exigé par les rites. Pas d’autorité religieuse, civile, publique et donc une large publicité vis à vis du groupe pour remplacer. C a travers cette publicité que le groupe enregistre le chgmt de statut de la fille. 1 seule épouse. Mariage monogame. Le mariage en Chine est considéré comme un devoir social et religieux envers les ancêtres. Des la chute de l’empire et même un peu avant(1907) mise en chantier de la rédaction d’un code civil(mis en pratique qu’environ en 1931 mais avec les évènements, il ne sera jamais appliqué). Des 1951? communistes ont inséré le mariage dans le code civil et les hommes et les femmes sont égaux devant la loi. Le mariage, comme le divorce repose sur le consentement mutuel uniquement des deux époux. Progrès pour les femmes : très grand nombre de divorce demandés par les femmes en cette année là. Non intervention de la famille. Cependant, une fois ces principes exposés, la loi laissait assez de blancs pour que le pouvoir politique s’insère dans la loi.=> mariage enregistré devant l’autorité publique et il faudra l’autorisation du pouvoir public pour le mariage comme pour le divorce, donc parfois il y a refus de mariage ou de divorce. Pas de médiateur. Dans les années 80(ouverture de la Chine + Deng Xiao Ping), promulgation d’une nouvelle loi sur le mariage qui apporte peu de changements :autorité publique conserve toutes les possibilités d’intervention même si c de moins en moins. La seule chose nouvelle est le contrôle des naissances officiellement inscrit dans la loi :politique de l’enfant unique.(difficile à vivre pour les membres du groupe). Augmentation de l’age du mariage :22 ans pour les garçons et 20 ans pour les filles. Obligation du couple de prendre en charge les parents âgés car difficultés éco :chute de la fonction publique, plus payer retraites, mais expansion commerciale. Les difficultés économiques ont renforcé les familles dans les campagnes. 50-80 :vouloir distendre les liens familiaux dep 80 : les liens familiaux se resserrent, intervention de la grand-mère pour l’éducation. -dernier rite de passage :la mort. Culte des ancêtres ? culte des morts = devoir de manifester un respect au mort :funérailles en fonction du défunt. Dans la tradition chinoise il faut d’abord constater la mort. Quand la mort est constatée, il faut rappeler l’âme.(encore fréquent dans 20-30 ans et peut-être encore aujourd’hui). On se ballade là ou il est mort et on l’appelle. Toilette et habillage du mort. Exposition du mort dans son cercueil. En général, enterrement assez longtemps après car en général il est enterré dans la province où il est né. Au moment de l’exposition, il y a les lamentations rituelles qui sont codifiées en fonction de la proximité du lien de parenté avec le plus. Transport du mort sans lamentations ni cortège. Notion d’esprit difficile à séparer de la mort. Cette notion ans la tradition chinoise, dans l’imagination des chinoise il existe toutes sortes de divinités bienveillantes ou malfaisantes et un grand nombre d’esprits malfaisants aux funérailles mal faites. 2 notions importantes :-shen :esprits bienveillants -gui :toute sorte de fantômes, d’esprits hostiles aux humains qu’il faut craindre et contre lesquels il faut se protéger. Dans la tradition chinoise l’ens des forces de l’univers repose sur l’alternance des 2 principes yin et yang. A l’origine les deux = opposition du sexe mais c une partie ds l’ombre et une partie éclairée : yin = obscurité, froid, inertie, humidité ;yang = clarté, chaleur, mouvement, initiative. Dans l’imaginaire chinois ,en se séparant ils vont former le ciel et la terre ;et quand ils sont formés, le mélange des deux forme les êtres animaux. Dualité, l’individu est aussi composé de deux sortes d’âme :1 âme spirituelle(associée au yang :hun) et 1 âme sensitive(associée au yang :po) qui vont coexister dans la vie et qui vont se séparer à la mort. Ame supérieure(spirituelle) devient un souffle. L’âme inférieure reste dans le corps pendant un certain temps. Rite funéraire s’emploie à faire disparaître l’énergie de cette âme pour pas devenir gui. Car po une fois fantôme a la possibilité d’habiter 1 double, objet appartenant au mort.[ Cette sorte de littérature tres importante en Chine.] Donc importance de rappeler l’âme bienfaisante. L’autre âme doit être amadouée pour être sur qu’elle devienne pas une énergie malfaisante. Si mort violente, l’âme est choquée, irritée,et va se calmer qd elle fera vivre a qqun la mort qu’elle a vécue. 1 nom important :Dieu qui protège des démons Zhong Kui. Culte le 5e jour du 5e mois. Au nouvel an on offre des images de lui. CHAPITRE 4 :LA LANGUE ET L’ECRITURE CHINOISES 2 états de langue : -le parlé par tout le monde. Un parlé de la région de Pékin est le plus répandu. Cette langue peut aussi être écrite mais c la seule à être parlée. -le littéraire, classique :état de langue qui n’a pas évolué depuis environ 2 millénaires. On ne peut s’en servir pour communiquer, on ne peut que lire et écrire cette langue. Langue parlée : Bcp de dialectes locaux qui se différencient par la prononciation, par certains termes de voc et de règles grammaticales donc incompréhension entre deux dialectes. Géographiquement, toute le Chine du Nord et du Centre(de Nankin à Kunming et de Erbing à Kunming), les patois se comprennent. Zone où on parle le guanhua (véhiculé par les fonctionnaire de l’empire) d’où vient le terme « mandarin ». Dans les régions du sud(rattachées à l’empire tardivement, isolement géographique) présence de très nombreux dialectes très différents du mandarin et différents entre eux. Jusqu’en 1911 toute la littérature chinoise était écrite en guanhua aussi appelé rihua. A partir de 17, 19, le mandarin devient la langue officielle et va supplanter dans tous les textes la langue classique(wenyan). A partir de 1919, le terme est remplacé par guohua qui apres 1950 est remplacé par le putonghua. Mais HK et Singapour continuent à dire guoyu. DEMIEVILLE Paul (gd sinologue frçais) : « ce qui frappe tout d’abord lorsqu’on cherche à caractériser l’écriture chinoise c’est un trait propre à l’écriture chinoise :simplicité des principes, complexité de leur application. » Mot = unité syllabique qui obéit à une structure phonétique simple. Se compose de deux éléments :initiale(consonne facultative) + finale + ton. Chq syllabe est modulée de quatre tons. Dans la composition des mots, la formation des mots composés. Système très productif qui a donné un voc très riche. Il peut y avoir des mots à 3 syllabes. -Caractères d’usage au nombre de 6000. -Caractères fréquents ----------- de 2400 :couvrent 98 à 99%(s’explique par mots composés.) de la masse des caractères des lectures courantes. -Caractère de base-------------------560 :vocabulaire indispensable à un adulte dans la vie quotidienne. 1ere transcription au 17e siecle par Matteo Ricci. Transcriptions anglaises, allemande, transcription française. Au 19e siècle après le revers que la Chine subit des puissances occidentales, certains pensent qu’un des facteurs du retard économique = écriture chinoise et pas alphabétique. Donc les chercheurs mettent au point en 1918 Zhuyin zimu = 1ere transcription phonétique à partir des caractères . Alphabet de 39 signes permettant de former une syllabe. Transcription obligatoire dans les écoles dans les années 20. Aujourd’hui encore à Taïwan et à HK(avant son rattachement). Transcription pédagogique intéréssante Ex En 49, la Chine décide de nouvelle transcription du alphabétique : quand tout le monde parlerait la langue commune on pourrait remplacer les caractères par le pinyin. Pdt l’ouverture des années 80, ce projet est abandonné ainsi qu’espoir de voir s’installer une unité linguistique => multilinguisme. Pinyin = met très longtemps à s’implanter en Chine, ce sont les étrangers qui l’utiliseront le plus. En 85, décision de n’utiliser que le pinyin en tant que transcription. Saisie informatique des caractères (dans ans 70) : a)classer les caractères à partir de leur sens :très vite répandu en Chine, relève de l’apprentissage du pinyin, on tape le pinyin et on choisit entre tous les caractères. Pas très rapide. b)classer les caractères à partir de leur forme :autre type de difficulté? recherches importantes(aux USA, en Chine…)ont mis au point le Canjie(= nom de l’inventeur mythique du caractère. Système classe les caractères en fonction d’un code en alphabet latin. Bcp plus rapide mais code de difficulté :mot concret ou abstrait ;? traits ; clé ;forme des traits. En gen pour le code il faut 4 lettres. 2 seuls systèmes qui existent. Principes de la simplicité : grammaire simple dans la mesure où les mots sont invariables(pas de conjugaisons). Contexte très important en  :permet la compréhension. Ordre des mots dans la phrase très imp car la fonction du mot est indiquée par sa place dans la phrase mais en , la structure la plus typique = thème + prédicat alors qu’en France = S + prédicat. Les groupes de mots en sont assemblés en fonction de la règle :le déterminant précède toujours le déterminé. CCT ou CCL avant le verbe .Après le vbe :le ou compléments. On va du général au plus particulier. Autres principes de base :la circonstancielle précède tjrs la principale, en gen, pas nécéssaire d’introduire la circonstancielle avec conjonction. Ex :sur lettre Chine, ville, rue + n°, nom Tout ça c pour la langue parlée. Langue écrite utilisée jusqu’à la chute de l’empire. Principes différents :pas de ponctuation, presque tous les mots sont monosyllabiques, contexte extrêmement important pour lever les ambiguités. Pas compréhensible pour quelqu’un qui n’a pas été formé. L’écriture : Aspect quasi sacré dans la tradition chinoise. Les chinois ont beaucoup de respect pour les caractères. Ecriture(wenzi). Au tout début = moyen privilégié de communication avec les esprits, divinités jusqu’au 4e s environ. Art de la calligraphie. Principe de la composition des caractères chinois. Comment on produit ces caractères ?? grâce à une combinaison de plusieurs procédés exposés dés le 1er siècle(de notre ère) par auteur du 1er grand dico ch :Xushen :analyse de tous les caractères ch. 6 procédés dans le dico de Xushen mais on en voit slmt 4 : ? caractères qui imitent la forme :xiangxingzi. Simple indécomposable. Dessins schématiques ou simplifiés d’objet ou de phénomènes naturels. Svt désignés comme pictogrammes. Fond le plus ancien des caractères. Nombre restreint(364). Les mots sont encore utilisés mais la graphie est modifiée. Clé importante pour chercher dans le dictionnaire. ? caractères qui désignent :zhishizi. Désignent une chose, un évenement, une idée ± abstraite. Simples, indécomposables. Eux aussi un des plus anciens, 125, existent presque tous encore dans l’écriture chinoise. Svt désignés comme idéogrammes. ? caractères qui sont produits pas la rencontre de sens, qui vont combiner deux significations :huiyizi. Procédé permet d’accroître le nombre de caractères de base. ? caractères qui combinent la forme et le son donc une partie phonétique et une partie graphique(xing) :xingshengzi Modification de la graphie qd le premier empereur unifie les royaumes combattants :il unifie l’écriture :abolit certains anciens caractères, va modifier les caractères récents. Depuis cette modification juqu’à la modification de 1956 par le régime communiste, il n’ y a pas eu de modifications. A donné naissance aux caractère simplifiés(utilisés sur le continent et à Singapour ). Le support et les outils utilisés changent la forme de la graphie. La calligraphie : L’écriture n’est pas uniquement un moyen de noter la langue, c aussi un art placé au même rang que la peinture et la musique, associée à la poésie et à la danse. Tout homme d’état doit faire preuve qu’il est lettré accompli et donc qu’il sait la calligraphie. Savoir calligraphier = arrivée au summum des connaissances. Opère à différents les niveaux : -poétique :charge sémantique du caractère -peinture -danse :4 éléments :? un caractere devait donner de l’ossature, force dans le trait du caractère. ? caractère bien en chair :ni trop gras, ni trop petit ? on doit pouvoir apprécier la musculature du caractère entre chaque trait = ligament pas visible. ? le sang du caractère doit être partout c à d également réparti. 6 Grands styles d’écriture : ? Jiaguwen : écriture sur carapaces de tortue. La mythologie chinoise attribue l’écriture à un héros mythique :Congjie(il invente l’écriture en observant les pattes d’oiseaux sur le sol. On trouve des traces de cette écriture dans les pratiques divinatoires. En Chine, on dit que l’écriture existait déjà et q celle-là sert à communiquer avec les divinités. Mais de nombreux chercheurs ne sont pas d’accord. C a la fin dyn Qing que les spécialistes s’intéressent à des vestiges trouvés par des paysans, ils vont écraser et vendre en médicaments miracle sous le nom de « os de dragon ». En 1928 :fouilles systématiques dans la région de Xian + mise à jour d’un grand nombre de spécimens de carapaces avec inscriptions encore auj indéchiffrables. L’écriture intéresse en premier les calligraphes. Quand ils sont reproduits sur un autre support :bronze, donne naissance à nvelle écriture : ? écriture sur sceaux, écriture sigillaire, écriture sur bronze :Zhuan ? dazhuan ? xiaozhuan Se développe dans la dynastie des Zhou(-11). Devient l’écriture officielle. Dazhuan :écriture officielle des le 9e s + après, grande variété de réalisation :nombre de traits… Xiaozhuan(petit sceaux ou écriture sigillaire. Le 1er empereur standardise les différents styles d’écriture existants sous les royaumes combattants, c pour ça q tous les docs produits avant le 1er empereur ont été réécrits, donc bcp d’erreurs d’écriture et d’interprétation. 1956 :Mao, simplification. Au service de l’autorité politique, service de propagande. Impose forme régulière, standardisée, caractères dans un espace rectangulaire :hauteur, largeur plus équilibrées. Ecriture sur pierre, peu de modification dans le nombre de traits. Va subir une évolution avec le dvlpmt de la bureaucratie impériale ? donne naissance à d’autres écritures. ? Ecriture des scribes :Lishu. Se répand vite sous les Han, dés les Han antérieurs, s’impose sous les Han occidentaux. S’adapte a de nouveaux supports : bois, bambou, étoffes…Installation du caractère dans un rectangle plus horizontal que l’écriture précédente. Progressivement remplacée par : ? la régulière :Kaishu Chaque trait se distingue des autres, écriture claire. Atteint sa maturité au 4e siecle après J-C(époque Tang). Encore utilisé aujourd’hui pour par ex des enseignes de magasin… ? Ecriture courante(qui va vite) :xingshu. Style utilisé par des personnes ayant une certaine éducation. Ecriture rapide. Différence entre courante et régulière :traits plus liés ? Ecriture de l’herbe :traits de plus en plus liés dc devient incompréhensible à écrire et à lire. = écriture cursive(caoshu). Ce style donne lieu en calligraphie à un genre très recherché au niveau esthétique. A partir de là :art de l’écriture. 1er art qui surpasse la peinture. Simon LEYS = 1er des grands sinologue actuel et le seul à s’être opposé à ce qui se passait en Chine donc chassé d’Europe. Calligraphie = art populaire et noble. CCL :Avec plus de 3000 années d’histoire, 1 gde et riche histoire mais les vestiges n’ont été connus que récemment. Grande variété dans l’écriture chinoise : plusieurs styles graphiques mais une seule écriture chinoise. Chaque style nécessite un apprentissage différent : la connaissance d’un style n’entraîne pas la connaissance d’un autre. Définir l’écriture chinoise n’est pas toujours simple, sur cette def les chercheurs ne s’accordent pas toujours. Plus on remonte dans le temps, plus les caractères vont ressembler à un croquis ou à un dessin. L’écriture chinoise serait l’écriture pictographique selon certains, il existe en Chine une vieille explication de la tradition des caractères , portée immédiatement vers l’étranger, parmi les sinologues européens. Ceux qui s’y opposent. Caractères avec sept caractéristiques très rares donc écriture chinoise partiellement pictographique, et en plus les pictogrammes sont souvent utilisés dans d’autres caractères par exemple comme indicateurs de prononciation. Différents analysés : -pictogrammes -idéophonogrammes Explication parfois utiles pour la mémoire, mais fantaisiste. Autre idée : écriture chinoise = écriture ideographique(sans passer par la prononciation). Linguistes :tous les caractères ont une prononciation, une composante phonétique et une sémantique. Caractère renvoie à un sens mais pas la prononciation. Autre sujet de débat : origine de l’écriture chinoise. ? 2 écoles s’opposent : écriture chinoise = invention originale et indépendante de toutes les autres écritures. Ils vont lier l’écriture du néolitique au Jiaguwen. Il y aurait une influence mésopotamienne : transcrire le son par l’écriture. La place de l’écrit et de l’oral. Calligraphie = façon de soustraire l’écrit à la parole. Ecriture transcrit la parole . Statut de l’écrit et de l’oral dans une civilisation. Sinologie classique quand elle a été confrontée à l’écrit, écriture = véritable monument. « bibliothèque impériale des quatre magasins » = encyclopédie si ku quan shu . Répertoire et classe tous les ouvrages recensés dans la tradition chinoise avant le 18e siecle. L’empereur a mis au service de l’encyclopédie 400 personnes pendant 10 ans. Occidentaux frappés par l’importance de l’écriture. Les spécialistes ont du s’immerger dans l’écriture chinoise et ça a fait oublier l’oral. On se rend compte que la tradition accorde 1 gde importance à l’oral. 1er ouvrage de la littérature chinoise « le livre des poèmes » Poèmes bcp destinés à être chantés. Tradition confucéenne accorde de l’importance à la vie en société. Art de vivre en société très important donc oralité importante. « un défaut dans une tablette de jade on peut l’effacer mais un défaut dans une parole prononcée on ne peut plus. » (livre des poèmes) Il existe des écrits à l’usage de ceux qui veulent apprendre à bien parler. Autre élément important :importance de l’oral dans la pédagogie traditionnelle. La place du par cœur était essentielle chez les petits, chez les plus grands, lettrés, artisans… Il ne faut pas négliger l’oral. Même dans le courant issu de Confucius l’oral et l’écriture est importante. 1ere règle : éviter confusion à la lecture. Respecter un bon équilibre entre les caractères, il faut une continuité dans le texte écrit.

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