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Dispositifs medicaux.docx

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LES DISPOSITIFS MEDICAUX  (Le BP Brevet Professionnel de Préparateur en Pharmacie)   I.DEFINITIONS   On entend par dispositif médical tout instrument, appareil, équipement, matière, produit (à l'exception des produits d'origine humaine) ou autre article, seul ou en association, y compris les accessoires et logiciels intervenant dans son fonctionnement, destinés par le fabriquant à être utilisés sur l'homme à des fins médicales et dont l'action principale voulue n'est pas obtenue par des moyens pharmacologiques ou immunologiques, ni par métabolisme mais dont la fonction peut être assistée par de tels moyens. Ces dispositifs médicaux sont destinés à être utilisés à des fins de diagnostic, de contrôle, de traitement de prévention, d'atténuation d'une maladie ou de compensation d'une blessure ou d'un handicap, d'étude, de remplacement ou de modification de l'anatomie ou d'un processus physiologique, et de maîtrise de la conception.   II.LES STOMIES   1.DEFINITION   Une stomie est la conséquence d'une intervention chirurgicale qui consiste à relier un organe creux à la surface de la peau. Cela s'appelle aussi un abouchement. La stomie a pour objectif de dériver l'évacuation des urines ou des matières fécales en utilisant d'autres voies que celles prévues par la nature. On parle d'entérostomie lorsqu'il s'agit de l'évacuation des déchets digestifs et d'urostomie (=urétérostomie) quand il s'agit d'évacuer les urines. Cette stomie implique une absence de sphincter donc il n'y a plus de contrôle volontaire de l'évacuation, d'où la nécessité d'appareiller.   2.LES DIFFERENTS TYPES DE STOMIES   2.1.L'ENTEROSTOMIE   L'entérostomie correspond à l'abouchement à l'abdomen d'une partie du tube digestif : elle peut être provisoire ou définitive.   2.1.1.LA JEJUNOSTOMIE   C'est l'abouchement à l'abdomen du jéjunum. Elle est surtout destinée à l'alimentation quand la partie haute du tube digestif n'est plus fonctionnelle.   2.1.2.L'ILEOSTOMIE (30% des entérostomies)   C'est l'abouchement à la peau de l'iléon. A cet endroit, il n'y a pas de fonction colique donc elle produit des effluents abondants, fréquents, liquides, très irritants pour la peau et imprévisibles.   Pathologies justifiant une iléostomie : Cancers (ablation du colon ou du rectum)Maladie de CROHN (inflammation ulcéreuse et sténosante de l'intestin grêle)Polypose familiale diffuse (polypes présents sur tout le colon)Rectolite ulcéro-hémorragique ou RCH (colon et rectum inflammés avec ulcères et hémorragies)  2.1.3.LA COLOSTOMIE (70% des entérostomies)   C'est l'entérostomie la plus fréquente. Elle correspond à l'abouchement à la peau du colon. Les principales sortes de colostomie sont la colostomie droite (début du colon ou colon ascendant), la colostomie transverse (colon transverse) et la colostomie gauche (fin du colon ou colon descendant). Plus on remonte vers l'intestin grêle, plus les selles sont liquides.   Pathologies justifiant une colostomie : Cancers (ablation du rectum ou du sigmoïde)Péritonite d'origine colique (colostomie provisoire)Suture digestive ou occlusion basse 2.2.L'URETEROSTOMIE   Il s'agit de l'abouchement d'une ou des deux uretères à la peau. Elle peut être de deux sortes : Urétérostomie cutanée directe : uretère directement reliée à la peau, mais s'il faut aboucher les deux uretères le patient portera deux poches (généralement abandonnée dans ce cas)Urétérostomie cutanée transintestinale de BRICKER : abouchement des uretères à un segment intestinal, lui-même abouché à la peauPathologies justifiant une urétérostomie : Cancer de la vessieVessie neurologique (troubles de la vidange en rapport avec une atteinte du système nerveux central, soit congénitale, soit traumatique, soit à cause d'un AVC ou d'une sclérose en plaque)2.3.LA CYSTOSTOMIE   Elle correspond à l'abouchement de la vessie à la paroi abdominale.   2.4.SCHEMAS ANATOMIQUES (voir polycopié)   3.LES APPAREILS POUR STOMIES   L'appareil est adapté en fonction de différents facteurs : Le type de stomieLe diamètre de l'orifice de la stomie.Il permet de collecter les matières fécales et les gaz émis par le tube digestif ou les urines.   3.1.LE PRINCIPE   3.1.1.LE SYSTEME ADHESIF   Il peut être constitué d'un adhésif multiperforé, soit d'un protecteur cutanée type hydrocolloïde qui est cicatrisant, très adhérant et résistant aux corrosifs, soit d'un système combiné (mélange des deux précédents).   3.1.2.LA POCHE DE RECUEIL   Il s'agit de matériaux souples, étanches, insonores et non-irritants. Elles peuvent être soit transparentes (en milieu hospitalier surtout) soit opaques (pour les malades autonomes). les différents types de poche : Poche fermée (pour les colostomies car selles moulées et gaz fréquents) : elle est munie d'un orifice et d'un filtre intégré pour évacuer les gazPoche vidable (pour les iléostomies car volume des selles important et liquide) : elle est munie d'un orifice et d'une ouverture à sa base munie d'un clamp pour pouvoir la viderPoche vidangeable (pour les urétérostomies) : vidange par un petit tuyau à la base de la poche, fermée par un robinet, et une valve anti-reflux pour empêcher le retour des urines dans la ou les uretères. On peut la raccorder à un collecteur de nuit3.2.LES SYSTEMES   3.2.1.SYSTEME MONOBLOC : UNE PIECE   Il s'agit d'un support adhésif intégré à la poche. Ce système est souple, discret et épouse mieux le pli cutané. Il est indiqué pour une peau peu fragile et il est rapide à mettre en place.   3.2.2.SYSTEME BIBLOC : DEUX PIECES   La poche et le support adhésif sont séparés : la poche s'emboite sur le support adhésif qui peut rester en place plusieurs jours, ce qui limite les lésions cutanées. Il est indiqué pour les peaux fragiles ou si les effluents sont très irritants.   3.3.LES ACCESSOIRES   Les différents accessoires peuvent être des filtres, des clamps, des ceintures, des crèmes (nettoyage des stomies), des poudres (cicatrisantes ou asséchantes), des pâtes (elles colmatent les fissures, type duoderm*), les voiles douceur...   4.L'IRRIGATION COLIQUE   L'irrigation colique est réservée aux colostomies gauches terminales définitives. Il s'agit d'un lavement d'eau tiède administrée par l'orifice de la stomie afin d'obtenir une évacuation complète du colon ce qui suspend l'émission de matières pendant 48 à 72h et qui évite donc le port d'une poche de recueil. On porte alors une minipoche ou un bouchon obturateur. Le matériel comprend un réservoir de 2L relié à une tubulure qui est munie d'un régulateur de débit (lui-même relié à une canule en forme de cône), de deux grandes poches en plastique ouvertes aux extrémités qui s'adaptent à la stomie par un adhésif, et de pinces (voir schéma sur polycopié).   III.POIRES ET BOCKS A DOUCHE   1.LES POIRES   1.1.DEFINITION   Ce sont des dispositifs médicaux en forme de réservoir, avec ou sans canules, de capacité variable et dont le but est d'administrer des lavements, des lavages d'oreilles ou des injections vaginales.   1.2.LES DIFFERENTS TYPES DE POIRES ET MODES D'EMPLOI   1.2.1.POIRES A LAVEMENT   Ce sont des poires à canules rigides. Mode d'emploi : On remplit la poire d'un volume, on introduit à l'aide de la canule ce volume dans la cavité à traiter et on appuie sur la poire pour faire sortir le liquide. Un lavement consiste à introduire dans le rectum une solution médicamenteuse ou de l'eau tiède. Usage : Les lavements peuvent être évacuateurs, c'est-à-dire qu'ils débarrassent le colon des fèces, ou bien médicamenteux.   1.2.2.POIRES A BOUT EFFILE   Ce sont des poires en caoutchouc. Elles sont utilisées surtout pour les lavages d'oreilles pour les petites tailles (à conseiller après utilisation de cérulyse), les tailles plus importantes sont utilisées pour les lavements chez l'enfant et le nourrisson.   1.2.3.POIRES A INJECTION   Usage : Elles sont destinées à la voie vaginale. En caoutchouc plus épais que les poires précédentes, elles se terminent par un col de large diamètre sur lequel s'adapte une canule vaginale en plastique. Certaines ont une canule droite à 5 trous, d'autres ont un dispositif permettant d'obtenir un jet rotatif et une meilleure irrigation vaginale. Mode d'emploi : L'utilisatrice exerce une pression sur la poire pour propulser le liquide sur la muqueuse vaginale. Ces injections vaginales ne doivent être utilisées que sur prescriptions médicales car leur usage trop fréquent, ou avec des produits non adaptés, détruisent la flore vaginale conduisant à des mycoses ou à des infections génitales.   1.2.4.ENEMAS   Usage : Ce sont des appareils à injections ou à lavements Mode d'emploi : Il se compose d'un tube en caoutchouc comportant en sa partie médiane une poire munie d'un système de valve qui permet l'aspiration du liquide par l'un des côtés et le refoulement par l'autre côté du tuyau sur lequel on peut adapter une canule vaginale, rectale, auriculaire ou même une sonde.   2.BOCKS A DOUCHE (= bocks à lavement = nécessaire à lavement = douche d'ESMARCH)   2.1.COMPOSITION   Cet accessoire se compose d'un récipient plastique d'environ 2L (placé en hauteur à l'utilisation) sur lequel se fixe une tubulure souple, dite « tube à douche », qui est munie d'un robinet, et d'une canule à lavement que l'on fixe à l'extrémité du tube.   2.2.USAGE   Le bock à douche est utilisé pour les lavements de grand volume (supérieur à 300mL), par exemple avant un examen radiologique des intestins.   2.3.MODE D'EMPLOI   Remplir le réservoir avec le liquide de lavement qui doit être à une température de 37°C. Le bock est ensuite placé, robinet fermé, au-dessus du malade allongé sur le côté puisque la surélévation permet l'écoulement du liquide de lavement via le tube. On introduit doucement la canule et on ouvre le robinet pour commencer le lavement. On attend jusqu'à ce que la totalité du liquide soit introduite. Le lavement doit être gardé quelques minutes mais, par mesure de précaution, on place un bassin de lit sous le malade.   IV.SONDES ET CANULES   1.DEFINITIONS   1.1.LA SONDE   C'est un instrument (= dispositif médical) rigide ou flexible, cylindrique, présentant le plus souvent un canal central destiné à explorer un canal ou une cavité, naturel ou accidentel, et à en évacuer le contenu ou à y introduire une substance (= cathétérisme).   1.2.LA CANULE   La canule est une sonde plus courte, plus rigide, d'un diamètre plus important, avec ou sans robinet. Elle sert à introduire des liquides dans l'organisme ou à drainer des sécrétions. Elle est utilisée en gastroentérologie, en gynécologie et en ORL.   2)LES SONDES   2.1.CARACTERISTIQUES   2.1.1.LONGUEUR ET DIAMETRE   La longueur est exprimée en centimètre (cm) et le diamètre selon deux méthodes : La méthode CHARRIERE, où une unité CH =  mmLa méthode PASTEAU-BENIQUE, où une unité PB =  mm  2.1.2.MATIERE   2.1.3.LA TETE   2.1.4.LE CORPS   2.1.5.L'EMBASE   2.2.DIFFERENTS TYPES DE SONDE   Il existe plusieurs types de sonde dont les plus utilisées sont les sondes vésicales, les sondes pour urétérostomie, les sondes gastroduodénales et les sondes respiratoires.   2.3.LES SONDES VESICALES   Quand il y a impossibilité d'évacuation urinaire par le patient lui-même, il faut effectuer un sondage pour éviter toute altération de la fonction rénale. Il existe deux sortes de sondes vésicales :   2.3.1.LES SONDES A DEMEURE   Elles sont destinées à rester en place plus d'une semaine. On les introduit dans la vessie par l'urètre. Elles sont reliées à une tubulure plastique conduisant à un récipient régulièrement vidé ou à une poche « collecteur » d'urines que le patient peut attacher à la jambe. Chez l'homme, on préfère les sondes longues et béquillées. Chez la femme, on utilise des sondes droites et plus courtes. On utilise donc des sondes de FOLEY dont la fixation est assurée par un ballonnet que l'on gonfle à l'intérieur de la vessie ce qui assure un bon maintien vésical. La sonde de FOLEY est en silicone ou en latex siliconé. Elle peut être à double courant (3 voies) pour permettre une irrigation continue de la vessie et le lavage de la vessie. Indications du sondage à demeure : Chez le sujet présentant des obstacles organiques inopérables (cancer de la prostate par exemple)Chez le sujet incapable de pratiquer le sondage intermittent2.3.2.LES SONDES POUR SONDAGE INTERMITTENT   La sonde pour sondage intermittent permet de vider la vessie plusieurs fois par jour chez le patient souffrant de rétentions urinaires. Le sondage est réalisé par une Infirmière Diplômée d'Etat (IDE) ou par le patient lui-même qui pratique donc ce qu'on appelle l'autosondage.   On utilise des sondes sans ballonnets : Soit à extrémité droite = NETALON (femme et enfant)Soit à extrémité béquillée = MERCIER (homme)Soit à extrémité olivaire et béquillée = TIEMANN (homme)La sonde pour sondage intermittent est en général en PVC et elle est, le plus souvent, autolubrifiée.   2.4.LES SONDES POUR URETEROSTOMIE   Ces sondes sont utilisées pour évacuer l'urine et éviter la sténose après une urétérostomie. Elles sont munies d'un dispositif permettant la fixation au niveau du col de la vessie. Exemple : les sondes de PEZZER (une extrémité renflée) et les sondes de MALECOT (munies d'ailettes)   2.5.LES SONDES GASTRODUODENALES   Elles sont utilisées pour la nutrition ou pour effectuer des lavements gastriques lors d'intoxications médicamenteuses. Elles sont opaques aux rayons X et graduées tous les 10 cm. Elles sont en général lestées pour facilité la pose et empêcher l'expulsion s'il y a régurgitation (ex : sonde de RYLE et sonde de LEVINE).   2.6.LES SONDES RESPIRATOIRES   2.6.1.LES SONDES D'ASPIRATION TRACHEO-BRONCHIQUES   Ce sont des appareils tubulaires dont le rôle est de retirer les mucosités, les sécrétions et les débris alimentaires obstruant le pharynx et les voies aériennes lors de gènes respiratoires comme la mucoviscidose, comme pour un patient comateux, et avant une trachéotomie. Elles sont soit introduites directement par le nez ou la bouche jusqu'à la trachée, soit dans la lumière d'une canule de trachéotomie déjà en place. Ce sont des sondes longues (environ 60 cm) avec un orifice terminal en général (ex : sonde de DE LEE).   2.6.2.LES SONDES A OXYGENE   Elles sont droites, en PVC, vertes. L'oxygène est délivré par les 8 oeils de l'extrémité distale qui est toujours ouverte et multiperforée. Un raccord souvent cannelé est inséré au niveau de l'autre extrémité de la sonde afin de l'adapter à n'importe quel diamètre de tuyau. Elles sont introduites par le nez puis longent le palet jusqu'à la trachée. Son rôle est d'instiller de l'oxygène dans les poumons en cas d'insuffisance respiratoire. Son avantage est que c'est une méthode très efficace d'oxygénothérapie qui permet l'administration d'oxygène en quantité modérée. Elles permettent d'assurer un certain confort pour le malade. Un anneau de mousse maintient la sonde dans la narine. Remarque : les lunettes à oxygène sont utilisées chez les insuffisants respiratoires pour les traitements au long cours pour la journée mais elles entrainent beaucoup de perte. Elles ont deux extrémités multiperforées à positionner dans les narines, une longueur d'au moins 1 m et deux branches à passer derrière les oreilles.   3.LES CANULES   3.1.LES CANULES VAGINALES   Elles sont utilisées pour irriguer le vagin. Il en existe soit en verre pyrex, droite ou courbe, soit avec un cône en porcelaine, pour des injections à double courant (canule d'ARAN).   3.2.LES CANULES RECTALES   Elles sont utilisées pour les lavements rectaux profonds (ex : la canule de PLOMBIERES et la canule de CHATEL-GUYON).   3.3.LES CANULES POUR LES VOIES RESPIRATOIRES SUPERIEURES La canule de POZZI pour les lavages de gorgeLa canule de DEPIERRIS pour les lavages de nez  3.4.LES CANULES TRACHEALES   Ce sont des appareils tubulaires courbes, courts, destinés à être introduits dans la trachée après effraction chirurgicale ou trachéotomie. On les utilise pour les malades trachéotomisés permanents. Il en existe des parlantes quand elles sont munies d'une valve de phonation (ex : la canule de KRISHABER).   3.5.LES CANULES A LAVEMENT BARYTE   La canule de POULIQUEN est une canule à lavement baryté, visible aux rayons X.   4.LEGISLATIONS COMMUNES AUX SONDES ET CANULES   Ces sondes et canules, quand elles dépassent 18 cm, suivent la législation des produits anticonceptionnels et abortifs, c'est-à-dire qu'elles sont sur prescription uniquement : l'ordonnance doit être conservée 3 ans et doit être mise à la disposition du pharmacien inspecteur ou de la police.    V.ARTICLES POUR INCONTINANCE URINAIRE   1.LES SONDES VESICALES   Cf. cours sur les sondes vésicales   2.LES COLLECTEURS EXTERNES D'URINES   2.1.POUR L'HOMME   Ce sont des collecteurs en latex hypoallergéniques, adhérant au pénis par un adhésif ou par un joint collé. Ils sont constitués d'un étui pénien, d'un joint de fixation, d'un raccord (qui est un tube) sur lequel on va fixer une poche vidangeable munie d'une valve anti-reflux de capacité de 500 mL à 2 L. On peut attacher la poche à la cuisse ou au mollet par un filet ou une lanière. Cet accessoire s'adresse aux incontinents moyens ou importants notamment ceux alités.   2.2.POUR LA FEMME   Pour les femmes, il existe des collecteurs vulvaires.   3.LES MATERIELS ABSORBANTS   Ils sont constitués de 3 couches : Une couche hydrophobeUne couche absorbanteUne couche imperméable3.1.LES ALESES ABSORBANTES   Elles se placent sous les draps, soit en caoutchouc et donc réutilisable, soit en cellulose et donc à usage unique. Elles sont utilisées pour l'incontinence d'effort ou chez les personnes âgées ou les énurésies de l'enfant.   3.2.LES GARNITURES PERIODIQUES (POUR LA FEMME)   Il s'agit de serviettes ou de protèges slips. Ces garnitures sont utilisées pour les faibles incontinences et d'épaisseur variable.   3.3.LES COQUILLES OU COQUES ABSORBANTES (POUR L'HOMME)   Elles sont utilisées pour les incontinences légères, intermittentes, et à placer dans le slip.   3.4.LES CHANGES ANATOMIQUES (POUR ADULTES)   Ces changes sont comme les serviettes mais à placer dans une culotte en filet ou en plastique et sont indiqués pour les incontinences moyennes.   3.5.LES CHANGES COMPLETS (POUR ADULTES)   Ces changes sont utilisés pour les incontinences moyennes à sévères voir pour les incontinences fécales. Il y a une protection avec une ceinture élastique à la taille et avec des barrières anti-fuites de chaque côté. Il existe plusieurs degrés d'absorption.    VI.SERINGUES ET AIGUILLES   1.LES SERINGUES   1.1.DEFINITION   Ce sont des dispositifs médicaux destinés à l'administration de produits médicamenteux par voie injectable ou parentérale. Une seringue est constituée d'un corps de seringue gradué et d'un piston mobile. Le corps est ouvert aux deux extrémités et terminé par un embout centré ou excentré (permet d'effectuer des injections avec un angle d'incidence faible par rapport à la veine). L'embout est normalisé : LUER = cône de conicité 6% mâle et LUER LOCK = cône de conicité 6% mâle, verrouillable. Elles existent en 2 matériaux : En verreLe corps et le piston sont entièrement en verre. Leur utilisation est très rare puisqu'elles conviennent pour l'administration de solutés non aqueux car il existe des risques d'interactions chimiques entre ces solvants et les parois des seringues en plastique. Elles sont réutilisables et stérilisables. Elles ont pour inconvénients la perte rapide d'étanchéité, la casse et la disparition des inscriptions réglementaires au fil des stérilisations. En plastiqueElles sont en polyéthylène ou polypropylène. On les utilise avec des solutés aqueux ou non aqueux. Elles sont à usage unique et existent en 2 ou 3 pièces.   1.2.MODELES DE SERINGUE A USAGE UNIQUE   1.2.1.SERINGUE DEUX PIECES ConstitutionLes seringues deux pièces sont constituées : -         D'un corps cylindrique translucide gradué, terminé par un embout conique LUER ou LUER LOCK -         D'un piston, terminé en plateau Leur volume varie entre 2 et 20mL. Le piston et la tête de la seringue sont d'un seul tenant. Le diamètre de la tête est légèrement supérieur à celui du corps de seringue : l'étanchéité résulte de la déformation locale du corps de seringue lors du passage du piston. Cette étanchéité est suffisante dans 95% des utilisations. AvantagesLa stérilisation est facile et rapide donc le coût est réduit. InconvénientsLe glissement du piston est moins régulier qu'avec les seringues trois pièces et on constate des problèmes d'étanchéité (risque de fuite).   1.2.2.SERINGUE TROIS PIECES ConstitutionLes seringues trois pièces sont constituées : -         D'un corps cylindrique translucide gradué, terminé par un embout conique LUER ou LUER LOCK -         D'un piston -         D'un joint en élastomère lubrifié par de l'huile de silicone. Leur volume varie de 1 à 60 mL. Le piston présente une tête rapportée en caoutchouc naturel ou en élastomère de synthèse qui assure l'étanchéité : le joint. Ce joint est enduit d'un lubrifiant : l'huile de silicone. AvantagesL'étanchéité est théoriquement la meilleure. InconvénientsIl existe un risque potentiel de migration de certains composants (ex : latex, silicone) vers le liquide. C'est pourquoi l'augmentation constante des allergies au latex a conduit la plupart des laboratoires à éliminer le latex de ces joints au profit d'élastomères de synthèse. La stérilisation est plus difficile et plus longue qu'avec les deux pièces donc le coût est plus élevé que pour ces-dernières.   1.3.SERINGUES SPECIFIQUES   1.3.1.SERINGUE A TUBERCULINE   Elle a une contenance d'1 mL et elle est graduée au 1/100. Elle est utilisée pour les intradermo-réactions (désensibilisation, IDR à la tuberculine). Elle est présentée en général montée avec une aiguille.   1.3.2.SERINGUE A INSULINE   Elle existe en 0,5 / 1 / 2 mL. C'est une seringue trois pièces, elle est graduée en UI. Elle est utilisée pour des injections d'insuline ou d'hormones de croissance.   1.3.3.SERINGUE A IRRIGATION VESICALE (GAVAGE)   Cette seringue a une capacité de 50 à 100 mL et est munie d'un « embout sonde » ou d'un « gros embout » se raccordant à une sonde vésicale.   2.LES AIGUILLES   Ce sont des accessoires destinés à être utilisés pour l'injection d'un liquide à travers la peau après pénétration par effraction au niveau de la circulation (IV ou IA), au niveau de la masse musculaire, pour des prélèvements sanguins ou autres. Elles peuvent également être utilisées comme trocart de transfert. Elles servent alors à perforer les bouchons en élastomère des flacons de préparations injectables lors de leur reconstitution ou de leur préparation.   2.1.DESCRIPTION D'UNE AIGUILLE HYPODERMIQUE   Elle est constituée de 3 éléments principaux : L'embase, qui est en matière plastique (translucide ou coloré) et qui est unraccord conique femelle 6% LUER. Un code couleur permet de distinguer les différents diamètres extérieurs de l'aiguille. La canule, qui est constituée d'un tube en acier inoxydable de longueur etde diamètre extérieur variables. Le diamètre interne peut varier en fonction de l'épaisseur de la paroi. Le biseau, dont la caractéristique principale est l'angle du biseau.Il peut être : -         Long, pour les injections en général -         Court, pour les prélèvements ou les perçages des bouchons Un élément accessoire : le capuchon protecteur en polypropylène.  2.2.TABLEAU DES DIAMETRES ET LONGUEURS EN FONCTION DU TYPE D'INJECTION   Cf. annexe   2.3.LES AIGUILLES PARTICULIERES   2.3.1.AIGUILLES EPI-CRANIENNES   Les aiguilles épi-crâniennes, ou aiguilles à ailettes, ou aiguilles butterfly, ou microperfuseurs, ont deux utilisations : Elles sont destinées à l'origine à la perfusion chez le nourrisson dans une veine de la tête, d'où leur nom. Mais leur commodité d'emploi à incité le corps médical à les utiliser pour des perfusions classiques (dans les veines du bras ou de la main), chez des patients de tous âges et surtout dans les cas de « veines difficiles ». On peut en effet les laisser en place entre deux perfusions, munies d'un obturateur. Elles ont pour avantage de laisser au malade une grande liberté de mouvement. Elles sont composées : D'une embase, munie d'une ou deux ailettes souples, repliables, en matière plastique, servant à la préhension et à la fixation, colorées selon le même code couleur que les aiguilles ordinaires.D'une aiguille, de longueur et de diamètre variables.D'une tubulure souple, dont la longueur varie de 7 à 30 cm, terminée par une embase femelle à conicité 6% LUER en général verrouillable, permettant d'adapter une seringue ou un nécessaire à perfusion2.3.2.AIGUILLES SPINALES   Elles sont destinées à être introduites dans l'espace sous arachnoïdien entre deux vertèbres lombaires : Soit pour prélever du liquide céphalo-rachidien (ponction lombaire)Soit pour injecter un médicament (rachianesthésie par exemple)Pour obtenir une rigidité maximale au moment de son introduction, elle comporte deux parties : L'aiguille proprement dite, composée d'une embase opaque ou translucide et d'un biseau court.Un mandrin obturateur de la même longueur. C'est une tige plaine, rigide, ajustée à la lumière de l'aiguille. Il permet d'augmenter la rigidité de l'ensemble pour traverser les tissus facilement.Un élément accessoire : le protecteur2.3.3.AIGUILLES DE HUBER   Elles sont destinées à l'injection dans les chambres implantables pour perfusion. Elles sont droites ou courbes. Elles sont constituées : D'un tube droit ou coudé à 90°, généralement en acier inoxydable, qui se termine par un biseau dont la géométrie particulière est étudiée pour permettre de nombreuses perforations d'une membrane en polymère de synthèse sans détérioration. D'une embase à cône LUER de 6%, en polypropylène ou en acier inoxydable. VII.LES AIGUILLES SERTIES   1.DEFINITIONS   1.1.SUTURE   C'est la réunion, à l'aide d'un fil, des berges d'une plaie ou des extrémités d'un tendon.   1.2.LIGATURE   Ce mot vient du latin « ligare » qui signifie « lier ». C'est un nœud fait, à l'aide d'un fil, autour d'un vaisseau pour obtenir l'hémostase (= interruption du saignement).   1.3.AIGUILLE SERTIE   C'est un dispositif médical stérile, à usage unique, constitué d'une longueur de fil nécessaire pour suturer, serti sur une aiguille droite ou courbe, le fil et l'aiguille étant solidaires l'un de l'autre. Exemple : Flexocrin*, Vicryl*, Ethilon* bleu ou noir.   2.CARACTERISTIQUES   Pour délivrer une aiguille sertie, 5 précisions sur la prescription sont indispensables :   2.1.LA NATURE DU FIL   2.1.1.LES FILS RESORBABLES STERILES   Ils disparaissent totalement de l'organisme au bout d'un certain temps. Exemple : le polyester, utilisé pour les sutures minutieuses (esthétiques, gynéco, endobuccales).   2.1.2.LES FILS NON RESORBABLES STERILES   Il faut les enlever après cicatrisation. Exemples : La soie : pour les sutures sur peau mobile et charnueLe nylon : pour les sutures sur peau épaisse (chirurgie réparatrice)Le lin : pour toutes les suturesL'acier : pour les endroits musclés ou les grandes longueurs en chirurgie réparatrice, mais pas pour le visage.  2.2.LA GROSSEUR DU FIL OU NUMERO   C'est le diamètre du fil exprimé en 1/10ème de mm ou en décimales.   2.2.1.CALIBRE FIN   En général, ce sont les fils résorbables qui ont ce calibre, utilisés pour la chirurgie esthétique, faciale, endobuccale, gynécologique.   2.2.2.CALIBRE IMPORTANT   En général, ce sont les fils non résorbables qui ont ce calibre, utilisés pour les plaies profondes, les endroits charnus ou musclés.   2.3.LA SECTION DE LA POINTE DE L'AIGUILLE   Elle est soit ronde, soit triangulaire.   2.4.LA FORME DE L'AIGUILLE   Elle est soit droite, soit courbe.   2.5.LA LONGUEUR DE L'AIGUILLE   Elle est courte quand elle est inférieure à 15 mm (chirurgie fine et délicate), standard quand elle est comprise entre 15 et 25 mm, et longue quand elle est comprise entre 25 et 35 mm (grandes surfaces, plaies importantes).   VIII.LES PERFUSEURS   1.DEFINITION   La perfusion est un acte médical qui consiste à administrer par voie parentérale une préparation injectable, sauf sang et dérivés du sang, contenue dans un récipient et transférée au moyen d'un dispositif approprié reliant le récipient au système veineux appelé « nécessaire à perfusion ». Les nécessaires à perfusion, encore appelés tubulures pour perfusion, sont des dispositifs reliant un récipient contenant plus de 50 mL d'une préparation injectable à un dispositif intraveineux et permettant la perfusion de la préparation à un débit réglable par système de gravité. Ces nécessaires sont délivrés stériles. Leur durée d'utilisation ne doit pas excéder 24 heures. Ils ne sont pas réutilisables.   2.DISPOSITIF NECESSAIRE A LA PERFUSION   Il comporte 8 parties :   2.1.LE PERFORATEUR   Il sert à perforer le bouchon en caoutchouc du flacon ou de la poche. Il met en continuité le flacon ou la poche à perfuser avec le nécessaire. Il est constitué d'un tube effilé monté sur une embase qui assure la préhension et l'étanchéité avec le soluté. En plastique, il doit être rigide, perforant et permettre un débit suffisant. Il est monocanal (sans prise d'air) ou bicanal (avec prise d'air). En position d'utilisation, l'orifice du perforateur doit déboucher dans le liquide au-dessus du plancher du bouchon.   2.2.LA PRISE D'AIR   Elle se présente sous forme d'une membrane hydrophobe. Elle sert à casser le vide et à assurer l'entrée d'air stérile dans le flacon durant la perfusion. Elle n'est nécessaire que pour l'administration des solutés contenus dans des flacons rigides. Elle est inutile sur une poche souple : le contenant change de forme pour permettre l'écoulement du contenu. Elle est facultative.   2.3.LA CHAMBRE COMPTE-GOUTTE   Elle est cylindrique, rigide ou semi-rigide. Son volume varie de 10 à 15 mL. Elle est transparente et a pour objectif de piéger les bulles d'air et de permettre le contrôle visuel du débit par comptage des gouttes qui s'effectue en appréciant la chute libre des gouttes sur une hauteur d'au moins 20 mm. Elle comporte en sa partie supérieure un tube calibré tel que 20 gouttes d'eau distillée = 1 mL. Elle est munie ou non dans sa partie basale d'un filtre de 15 à 20 µm destiné à retenir les particules potentiellement génératrices de phlébites. Remarque : pour une bonne utilisation, elle doit être remplie de la moitié au deux tiers de sa capacité totale.   2.4.LA TUBULURE   Elle est en PVC, d'une longueur de 1,5 m minimum. Elle relie de façon étanche les éléments composant le perfuseur. Elle assure le transfert par gravité des solutés à perfuser. Elle doit être souple, transparente (de manière à ce que l'utilisateur puisse vérifier l'écoulement du soluté et détecter le passage éventuel de bulles d'air), étanche, résistante et compatible avec les solutés à perfuser. Elle ne doit pas se collaber (= parois collées) et se couder.   2.5.LE REGULATEUR DE DEBIT   Il sert à adapter le débit. Il ne doit pas altérer la tubulure (en l'écrasant). Il s'agit d'une rampe à molette qui permet le réglage du nombre de gouttes par minute. Il est situé entre la chambre et le raccord terminal, il doit permettre l'arrêt de la perfusion ou assurer un débit stable dans le temps. Le réglage ne doit pas pouvoir être modifié accidentellement.   2.6.L'EMBOUT TERMINAL   Il est soit simple (LUER), soit à verrou (LUER LOCK). Il permet le raccordement étanche et aseptique du perfuseur sur une aiguille, un cathéter ou tout autre dispositif d'abord veineux. Il doit assurer une connexion universelle, être branché et débranché sans effort. Il est pourvu d'un protecteur individuel de stérilité.   2.7.LE SITE D'INJECTION EXTEMPORANE   Il permet le rajout d'un médicament dans la perfusion. Il doit se trouver à une distance minimale de 10 cm du raccord terminal. Remarque : il faut toujours clamper la tubulure en amont avant d'injecter un médicament par le site.   2.8.UN ROBINET 3 VOIES (FACULTATIF)   Il permet le branchement d'un autre dispositif (perfuseur, prolongateur...) sur la ligne de perfusion.   3.DIFFERENCES AVEC LE TRANSFUSEUR   Le transfuseur est utilisé pour les transfusions sanguines. Il est identique au perfuseur sauf en 3 points de différence : La chambre compte-goutte est plus grandeLe filtre est plus importantIl n'y a aucun site d'injection extemporané IX.LES ARTICLES ANTI-CONCEPTIONNELS   1.LE PRESERVATIF MASCULIN   Il assure une bonne contraception et une protection contre les MST pour les deux partenaires. Pour une bonne utilisation, une notice explicative se trouve dans chaque emballage. Ils sont en latex, en latex hypoallergénique, voire sans latex. Ils doivent répondre à de nombreux contrôles qualité pour être estampillés NF. Conseils : Conserver à l'abri de la chaleurFaire attention à ne pas l'endommager avec les ongles, les bagues...Ne jamais utiliser de lubrifiant à base d'huile d'olive (vaseline, beurre, huile), il existe des lubrifiants adaptésVérifier la compatibilité des médicaments à usage local comme les ovules POLYGYNAX* qui interfèrent avec le préservatif  2.LE PRESERVATIF FEMININ   Il est beaucoup moins utilisé que le préservatif masculin mais il est identique à ce dernier sauf qu'au lieu de recouvrir le pénis, il constitue un revêtement du vagin.   3.LES SPERMICIDES   Il s'agit d'une action contraceptive liée à l'altération au niveau de la membrane cellulaire des spermatozoïdes entrainant leur immobilisation ou leur destruction. Ils se présentent sous plusieurs formes : ovule, gel, crème unidose, éponge ou tampon type PHARMATEX*. Ils sont utilisés seuls ou en association au préservatif sans latex. Leur avantage est qu'ils respectent la flore vaginale mais ils ne sont efficaces que s'ils sont utilisés avant chaque rapport tout au long du cycle. La durée de protection dépend de la forme : 2 à 4 h pour les ovules (protection pour 1 seul rapport)10 h pour les crèmes (protection pour 1 seul rapport)24 h pour les tampons (protection pour plusieurs rapports)4.LES DISPOSITIFS INTRA-UTERINS (DIU) OU STERILETS   4.1.LES DIFFERENTS STERILETS   La présence de stérilet rend principalement l'utérus inapte à la nidation de l'œuf qui ne peut se développer normalement. Ainsi, le cycle menstruel est respecté (ovulation + règles). La pose s'effectue pendant les règles pour éviter le risque de grossesse en cours et pour faciliter la pose car le col utérin est plus ouvert à cette période. En général, il est prescrit préalablement des anti-spasmodiques comme SPASFON*. La durée d'efficacité d'un stérilet varie de 4 à 5 ans. La sécurité n'est pas totale et peut conduire à une grossesse extra-utérine (GEU).   4.1.1.STERILET AU CUIVRE   C'est un dispositif en forme de T que l'on place dans la cavité utérine. Il comporte un fil de cuivre enroulé sur la branche principale de l'armature en plastique. Ces stérilets provoquent une réponse inflammatoire stérile de l'endomètre de la cavité utérine. Cette réaction à un corps étranger est toxique pour les gamètes, surtout les spermatozoïdes, empêchant ceux-ci d'aller jusqu'aux trompes. Leur mécanisme d'action combine donc : Un effet anti-nidatoire dû à l'inflammationUne action toxique sur les spermatozoïdes due au cuivreLe DIU au cuivre peut être utilisé comme contraception d'urgence pour prévenir la grossesse jusqu'à 5 jours après le rapport sexuel à risque.   Il existe des modèles de forme différentes adaptée à l'utérus de chaque patiente : GYNELLE 375* (durée de vie de 4 ans)NOVA T* (durée de vie de 5 ans)TT 380* (durée de vie de 5 ans)UT 380* (durée de vie de 5 ans)    4.1.2.STERILET A LA PROGESTERONE   Ce dispositif est aussi appelé Système Intra-Utérin (SIU) progestatif. C'est un DIU sans cuivre. Il a la même forme en T que celui au cuivre mais au lieu du fil de cuivre, il comporte un petit réservoir qui contient un progestatif.   La libération de progestérone est lente et constante, entraînant : Un épaississement de la glaire cervicale (diminution du passage des spermatozoïdes)Une diminution de l'épaisseur de l'endomètre (impropre à la nidation)  On effectue le retrait du SIU au bout de 5 ans puisque la quantité de progestérone restante dans le réservoir n'est plus suffisante pour assurer une bonne contraception.   Le DIU hormonal ne convient pas à la contraception post-coïtale.   Seul dans cette catégorie : MIRENA* au levonorgestrel.   4.2.CONTRE-INDICATIONS A L'EMPLOI DES DIU   4.2.1.ABSOLUES   Une grossesse éventuellePatiente avec antécédents de GEUTumeurs de l'utérus, fibromes, polypesAnomalies et malformations de la cavité utérineAllergie au cuivreAffections utérines et salpingiennesEndométriteHémorragies génitales non diagnostiquéesAntécédents d'inflammation pelvienne récente  Dans ces cas, la pose d'un DIU est à exclure.     4.2.2.RELATIVES   Utérus cicatriciel secondaire à d'autres causes qu'une césarienneDysménorrhées (menstruations difficiles et douloureuses)Ménorragies (règles anormalement abondantes et prolongées)Patiente nullipare (qui n'a jamais accouchée) car :-         Les DIU augmentent les risques d'infection des trompes entraînant une stérilité -         L'orifice du col est plus serré que chez la femme ayant déjà accouché donc la pose est plus difficile   Cependant, pour ces contre-indications dites « relatives », si l'indication du stérilet est envisagée, il convient de mettre en balance les avantages attendus et les éventuels risques thérapeutiques.   4.2.3.MEDICAMENTEUSES   Les contre-indications médicamenteuses sont à éviter avec le port d'un DIU car ils en diminuent l'efficacité.   AINS et dérivés salicylésCorticoïdesImmunosuppresseurs  Si un traitement court par ces médicaments est envisagé, la patiente doit penser à un moyen de contraception supplémentaire.   5.LE DIAPHRAGME   C'est une coupelle en latex fin, montée sur un anneau ferme et flexible (ex : BIVEA*). L'action contraceptive locale est réalisée par un effet mécanique. Il est prescrit quand une contraception orale ou intra-utérine est impossible. L'efficacité dépend du bon choix de la taille et de la bonne utilisation (c'est-à-dire le placer 2h avant le rapport et le garder 8h après). Il a une durée de vie de 1 an. L'entretien se fait à l'eau et au savon. Il faut le conserver à l'abri de la chaleur.   X.LES AUTOTESTS   1.DEFINITION   Un autotest peut être défini comme étant une épreuve biochimique miniaturisée pouvant être pratiquée par le public avec un résultat immédiat et interprétable par toute personne.   2.AUTOCONTROLE DE LA GLYCEMIE   L'autosurveillance de la glycémie se pratique en 2 étapes : Le prélèvement sanguinL'analyse de sang  Les appareils pour l'autotest de la glycémie sont de 2 types :   L'autopiqueur sanguin ou stylo autopiqueur (pour le prélèvement sanguin)   Ce système en forme de stylo munie d'une lancette (U31) ou aiguille, sert au prélèvement indolore d'une goutte de sang capillaire au bout du doigt. Les lancettes sont à usage unique et sont des articles sur LPPR.   Le lecteur de glycémie (pour l'analyse du sang)   Il mesure le taux de glucose sanguin effectué par prélèvement capillaire : la goutte de sang prélevée est déposée sur une bandelette réactive que l'on insère dans le lecteur de glycémie. La bandelette est spécifique à l'appareil qui va lire et afficher la glycémie. En effet, lorsque le sang est appliqué sur une bandelette réactive adaptée, les composants de celle-ci réagissent avec lui et produisent une coloration dont l'intensité est mesurée et interprétée par le lecteur. Tous les lecteurs sont à affichage digital et ont une capacité de mémorisation. Les bandelettes peuvent se présenter sous forme de disque permettant plusieurs contrôles successifs. Les bandelettes sont à usage unique. Avant toute utilisation, le patient vérifiera que le code de calibration du lecteur correspond à celui des bandelettes.   3.AUTOSURVEILLANCE URINAIRE   Ce sont des tests d'autosurveillance à lecteur visuelle, sous forme de bandelettes ou de comprimés réactifs. Il en existe plusieurs sortes : Test de recherche de corps cétoniques dans les urines (cétonurie)Ex : KETODIASTIX* (bandelettes) ou ACETEST* (comprimés) Test de recherche des protéines dans les urines (protéinurie)Ex : ALBUSTIX* (bandelettes pour recherche d'albumine) Test de recherche de glucose dans les urines (glycosurie)Ex : CLINISTIX* (bandelettes) ou CLINITEST (comprimés) Test de recherche de sang dans les urines (hématurie)Ex : HEMASTIX* (bandelettes) Test de détection d'infections urinairesEx : URITEST 2* (bandelettes)   4.TEST DE GROSSESSE   Le diagnostic biologique de grossesse peut se faire par la patiente elle-même grâce à un test de grossesse qui repose sur la recherche de HCG (Hormone Gonado Chorionique) dans les urines, à l'aide d'une réaction immunologique antigène-anticorps. Le test peut être pratiqué dès le premier jour de retard des règles, de préférence le matin (urines plus concentrées) et il est efficace à 99      %. Remarque : il peut se produire de fausses réactions positives ou négatives. Ex : CLEARBLUE*   5.TEST D'OVULATION   Le but est de déterminer le moment de la ponte ovulaire se déclenchant 24 à 36 heures après l'apparition du pic de LH déterminé par ce test. Il permet donc de connaitre la phase de fécondabilité de la femme pour augmenter les chances de grossesse. Remarque : il faut collecter les urines le matin à la même heure et avoir des cycles menstruels inférieurs à 35 jours. Ex : CLEARBLUE DIGITAL OVULATION*   6.TEST D'ALCOOLEMIE   Il permet la détection du taux d'alcoolémie grâce à la détermination de l'imprégnation alcoolique de l'air expiré.   7.AUTRES TESTS   Les tests de pré-ménopause : MENOTIME* ou OPHRYS MENOTEST*Les tests de dépistage de sang dans les selles : HEMOCCULT* ou HEMOCHECK*Les tests du taux de cholestérol total sanguin : CHOLESCREEN*XI.ARTICLES DE PANSEMENT   1.COTON CARDE ET HYDROPHILE   1.1.COTON CARDE ECRU   1.1.1.DEFINITION   C'est un coton constitué par des poils obtenus à partir de l'enveloppe de graines de Gossypium, nettoyés, purifiés mais non blanchis. Il a été cardé pour orienter les fibres dans le même sens. Le cardage a pour but de séparer les fibres les unes des autres, de les peigner, de les redresser et de les paralléliser ainsi que de les nettoyer. Il n'est pas hydrophile car il n'est pas débarrassé des matières grasses et résines : il est donc hydrophobe.   1.1.2.UTILISATION   Il est utilisé en pansement compressif, il assure une protection hydrophobe, un effet thermogène et colmate les orifices naturels mais ne doit jamais être mis en contact direct des plaies ou muqueuses car il est non stérile.   1.2.COTON HYDROPHILE   1.2.1.DEFINITION   C'est un coton constitué par des poils, obtenus à partir de l'enveloppe de grains de différentes espèces du genre Gossypium, nettoyés, purifiés, blanchis et soigneusement cardés. Il ne doit contenir aucune matière colorante compensatrice. Il est stérile car débarrassé des matières grasses et des micro-organismes par stérilisation.   1.2.2.UTILISATION Nettoyage de la peauAbsorption et soins courantsToilette du nouveau-né2.LA GAZE HYDROPHILE DE COTON   2.1.DEFINITIONS   La gaze hydrophile de coton est constituée par un tissu blanchi et purifié de coton hydrophile à armature de toile. Les fils de chaîne sont les fils longitudinaux. Les fils de trame sont les fils transversaux. Le duitage d'un tissu est le nombre de fils de chaîne et de fils de trame pour 1cm2. Le grammage définit la masse en gramme d'un tissu par m2 ou dm2 ou cm2.   2.2.ARTICLES DE PANSEMENT A BASE DE GAZE HYDROPHILE DE COTON   2.2.1.LES BANDES DE GAZE   Ce sont des bandes de gaze hydrophile de coton non élastiques et présentées en rouleaux de longueur et largeur variables, avec ou sans lisière, conditionnées seules ou en vrac. Elles doivent avoir un duitage de 12/10. On les utilise pour : Le maintien de compresse ou d'attelleCouvrir ou isoler les plaies  2.2.2.LES COMPRESSES DE GAZE   Ce sont des carrés de gaze de duitage 10/8 et pliés en 6 épaisseurs. Il existe 2 dimensions : 7,5 x 7,5 cm ou 10 x 10 cm. Elles sont : Stériles en sachets de 2 compressesNon stériles en paquet de 100 ou 200Leur utilisation est fonction de la dimension : Les 7,5 x 7,5 cm sont les plus courantes pour les soins, pansements etprotection des plaies et des muqueuses. Elles ont un pouvoir d'absorption de 20g Les 10 x 10 cm sont souvent utilisées en hôpital et présentent une capacitéd'absorption de 35 à 40g 2.2.3.LES COMPRESSES OCULAIRES   Il s'agit de 2 rondelles de gaze ovales entre lesquelles on a mis une nappe de coton hydrophile. Elles sont conditionnées sous emballage stérile individuel. Elles sont utilisées pour : L'application de collyre ou pommade ophtalmiqueOcculter la vision en rééducation ophtalmique  2.2.4.LES MECHES DE GAZE   Elles permettent les drainages aseptiques par capillarité.   2.2.5.REMARQUE SUR LES COMPRESSES NON TISSEES   Ce sont des compresses identiques aux compresses de gaze de coton mais constituées de fibres de viscose et polyester et non de gaze de coton. Leur utilisation devient de plus en plus courante car elles ont l'avantage de ne pas adhérer à la plaie.   3.LES PANSEMENTS HYDROCOLLOIDES   3.1.DEFINITION   Ces pansements sont de structure bi ou tri laminaire et sont constitués : De particules hydrocolloïdes tels la carboxymethylcellulose sodique, ouautre composé hydrophile, qui a un haut pouvoir absorbant D'une matrice polymérique hydrophobe adhésiveD'une couche externe semi-perméable en film polyuréthane  3.2.PRESENTATION   La forme en plaque est la plus courante, opaque ou transparente, mais il existe des formes prédécoupées pour les zones mobiles et reliefs osseux comme le sacrum ou le talon. Ex : ALGOPLAQUE* / COMFEEL* / AQUACEL* / CELLOSORB* / URGOTUL* / DUODERM* / SEASORB* 3.3.INDICATIONS   On l'utilise : Comme protecteur cutané sur une peau saine, c'est-à-dire en préventiondes escarres ou sur les zones péristomiales Pour la cicatrisation des plaies profondes avec perte de substance (plaiesinfectées, escarres, ulcères veineux ou artérioveineux, brûlures, ampoules, plaies suturées, sites donneurs de greffe)   3.4.CARACTERISTIQUES ET INTERETS DE CES PANSEMENTS   Ces pansements ont un haut pouvoir absorbant grâce à la masse hydrophile car l'hydrocolloïde se transforme, au contact de l'exsudat, en gel humide de comblement de la plaie, tout en respectant un taux d'humidité suffisant pour la cicatrisation (le milieu humide étant favorable au processus naturel de cicatrisation). Ils sont autoadhésifs mais non adhérents à la plaie donc très confortables et faciles à enlever. Ils sont, grâce au support polyuréthane, imperméables à l'eau et aux bactéries, et perméable à l'air (donc permettent les échanges gazeux ce qui évite la macération). Ils sont à laisser en place plusieurs jours pour arriver à une bonne cicatrisation.   4.LES SPARADRAPS   Ce sont des articles non médicamenteux, destinés à être utilisés pour fixer le matériel de pansement sur la peau. Ils sont constitués par une masse adhésive étalée en couche uniforme sur un support approprié. Ce support peut être : Tissé donc extrêmement résistantNon tissé donc perméable à l'eau et à l'airPlastique donc imperméable et transparentLa masse adhésive est telle que le sparadrap appliqué sur la peau sèche adhère de façon permanente et qu'il puisse être enlevé sans provoquer de lésions. Elle ne doit pas être irritante pour la peau.   5.LES PANSEMENTS ADHESIFS NON MEDICAMENTEUX   5.1.DEFINITION   Ils sont destinés à isoler ou protéger la peau saine ou lésée (plaie sèche ou très légèrement sécrétoire) du milieu externe. Ils sont constitués d'un sparadrap sur lequel est fixé un matériau de pansement tel que : Gaze hydrophile de cotonOuate de viscose hydrophileAutres...  5.2.EXEMPLES DELIVRES EN OFFICINE   MEPORE* / SPARAPLAIE* / CICAPLAIE* / URGOSTERILE* /OPTISKIN* : pansement hypoallergénique adhésif non stérile en plusieurs dimensions TEGADERM* : pansement adhésif transparent stérile et hypoallergéniqueimperméable à l'eau mais perméable à l'oxygène OPTICLUDE* : pansement orthoptique de couleur chair, spécialisé, ovaleassurant une complète obturation de l'œil.   6.LES PANSEMENTS AMERICAINS OU COMPRESSIFS   Ils se caractérisent par leur capacité d'absorption très importante et ils sont non adhérant à la plaie.   Ils sont constitués de 3 feuillets : L'absorbant, en pulpe de cellulose, est enserré :D'un côté, par une feuille de cellulose recouverte de non tissé blancDe l'autre, par un voile hydrophobe en non tissé bleu qui arrête lesliquides.   On les utilise pour absorber les sécrétions et exsudats particulièrement abondants. Ex : ZETUVIT* / MESORB*   7.LES SUTURES ADHESIVES   Elles sont constituées d'un support non tissé poreux, enduit d'un adhésif hypoallergénique et renforcé de fibres longitudinales pour augmenter leur résistance. Elles sont utilisées comme moyen de fermeture cutanée en cas de plaie accidentelle ou d'incision chirurgicale. Elles sont déconseillées si : La plaie est infectéeLa zone lésée est de forte pilositéLa peau autour de la plaie est grasse et humideEx : STERISTRIP* / URGOSTRIP*   8.LES BANDES POUR IMMOBILISATION   8.1.BANDES PLATREES   Ce sont des bandes imprégnées de plâtre de qualité chirurgicale. On utilise ces bandes car elles permettent la confection d'appareils d'immobilisation d'urgence pour la contention des foulures ou des fractures. Mode d'emploi : trempage dans l'eau tiède, essorage, application directe sur la peau, lissage et séchage. Ex : BIPLATRIX*   8.2.BANDES EN RESINE DE SYNTHESE   Ce sont des bandes de fibres de verre imprégnées d'une résine à base de polyuréthane. Le plâtre résine est léger, résistant et non sensible à l'eau. On les utilise dans les mêmes cas que pour les bandes plâtrées. Mode d'emploi : lorsque ces bandes sont exposées à l'humidité ou à l'eau (on vaporise l'eau avec un vaporisateur donc pas de trempage, d'essorage etc.), la polymérisation du polyuréthane commence et la bande en résine durcit peu à peu. Ex : SCOTCHCAST+* (3M)   9.LES BANDES DE CONTENTION   Ces bandes ont pour but d'exercer une contention dans diverses affections ou traumatismes : En phlébologie : thromboses, varices, ulcères variqueux, contention après stripping ou sclérose, insuffisance veineuse, œdèmes.En traumatologie : contention tendineuse, articulaire ou musculaire.Elles sont extensibles et existent en 4 forces de contention. Ex : BIFLEX* Elles peuvent être cohésives c'est-à-dire adhérer sur elles-mêmes mais pas sur la peau (ex : COHEFLEX* / COHEBAN* / COPLUS*).   10.LES FILETS TUBULAIRES DE PROTECTION   Ce sont des filets à grosses mailles élastiques, extensibles, légers, aérés. Ils sont utilisés pour maintenir les compresses et pansements sans coller ni comprimer. Ils existent en plusieurs tailles et dimensions, adaptées à l'endroit où ils seront appliqués. Ex : SURGIFIX*    XII.CONTACTOLOGIE OU LENTILLES DE CONTACT   1.DEFINITION   On les appelle lentilles cornéennes ou verres de contact. Ce sont de petits disques en plastique transparent apposés directement sur la cornée dont ils sont isolés par une fine couche de larmes qui l'humidifie en permanence. Leur forme est étudiée d'une part pour respecter la forme anatomique de l'œil et d'autre part pour corriger les anomalies de la vision : myopie, hypermétropie, astigmatisme...   2.LES DIFFERENTS TYPES DE LENTILLES   Aujourd'hui les lentilles sont fabriquées en matière souple ou rigide. Deux types sont couramment utilisés : Les lentilles rigides LR : elles ont un diamètre de 9,5 à 10mm, inférieur au diamètre de l'iris donc on ne les voit pas dépasser.Les lentilles souples LS : elles ont un diamètre de 12,5 à 15mm, supérieur au diamètre de l'iris donc elles dépassent du bord de la cornée sur la sclérotique.2.1.LES LENTILLES RIGIDES LR   Ce sont des lentilles dures de 1ère génération qui ne sont presque plus utilisées car imperméables à l'oxygène ce qui favorise une hypoxie cornéenne.   2.2.LES LENTILLES RIGIDES PERMEABLES A L'OXYGENE LRPO   Anciennement appelées lentilles flexibles, elles sont par rapport au LR : Plus flexiblesMoins fragilesPlus confortablesPerméables à l'oxygène (donc il y a une meilleure oxygénation de la cornée à travers le matériau ce qui favorise leur utilisation principalement chez les personnes qui ont une déficience lacrymale et qui ne peuvent supporter les LS)D'une durée de vie d'environ 2 ans  2.3.LES LENTILLES SOUPLES HYDROPHILES LSH   Elles sont hydratées après leur fabrication et le taux d'hydrophilie est de 40 à 80%. Elles sont donc : D'une plus grande souplesseD'un plus grand confortD'un temps d'adaptation de quelques heures seulementD'un coût plus faibleMais attention, elles demandent une sécrétion lacrymale suffisante. Il existe : Les LS traditionnellesLes LS jetables (mensuelles, hebdomadaires, journalières) 3.LES SOINS D'ENTRETIEN INDISPENSABLES   Les 5 fonctions des produits d'entretien sont :   3.1.LE NETTOYAGE   BUT : éliminer les particules d'origine physiologique (lipides, mucus, germes) qui se déposent tout au long de la journée UTILISATION : effectué quotidiennement par massage de la lentille sur les 2 faces avec une goutte de produit de nettoyage et le doigt (ne pas oublier sinon la durée de vie de la lentille diminue) Les solutions de nettoyage contiennent des tensio-actifs qui émulsionnent les dépôts et qu'on élimine ensuite par rinçage   3.2.LA DECONTAMINATION   BUT : éliminer les bactéries, champignons ou virus externes déposés pendant la journée UTILISATION : effectuée quotidiennement en immergeant la lentille dans l'étui contenant la solution Il existe deux types de méthode : Méthode chimique : solutions bactéricides et/ou fongicides (aucune neutralisation ensuite)Méthode oxydante : à base de peroxyde d'hydrogène (nécessite une neutralisation ensuite)  3.3.LA NEUTRALISATION   Elle est obligatoire pour les décontaminants à base de peroxyde d'hydrogène. Il existe trois types de méthode : Neutralisation catalytique : par disque de platineNeutralisation enzymatique : par catalaseNeutralisation chimique : par thiosulfate de sodium impérativement rincé avant la repose 3.4.LA DEPROTEINISATION   BUT : dissoudre les dépôts de protéines contenus dans les larmes UTILISATION : effectuée une fois par semaine et dure environ 15 minutes Cette opération peut se faire soit séparément avant la décontamination et après le nettoyage, soit en même temps que la décontamination en ajoutant un comprimé (présentation sous forme de comprimé associant plusieurs enzymes protéolytiques).   3.5.LE RINCAGE   Il est obligatoire entre chacune des opérations précédentes. Il est à base de solution de chlorure de sodium isotonique, stérile et de pH lacrymal   4.LES SOLUTIONS CLASSIQUES ET MULTI-FONCTIONS   4.1.SYSTEME CLASSIQUE   Il se fait étape par étape (voir les 5 étapes précédentes). Son coût est élevé.   4.2.SYSTEME MULTI-FONCTIONS   C'est un système récent qui est « tout-en-un ». Il est plus sûr et plus pratique que le système classique. Son coût est moins élevé.   5.LES PRODUITS D'APPLICATION DES LENTILLES   Ce sont des solutions lubrifiantes appelées aussi « larmes artificielles » possédant les mêmes caractéristiques que les collyres. Ils améliorent le confort lors de la pose ou au cours du port ou en fin de journée (poussières) en cas de déficit lacrymal, ou dans les endroits climatisés (dessèchement des LR).   XIII.LES THERMOMETRES   Un thermomètre est un instrument destiné à mesurer la température interne de l'Homme. La prise de température peut se faire au niveau : Rectal (le plus fiable)FrontalBuccal (sous la langue)Axillaire (sous les aisselles)Auriculaire ou tympanique  1.LE THERMOMETRE MEDICAL   Depuis décembre 1998, il est interdit de mettre sur le marché des thermomètres médicaux à mercure destinés à mesurer la température interne de l'Homme. Aujourd'hui, il existe un nouvel alliage remplaçant le mercure. Ce thermomètre se compose : D'un réservoir contenant quelques mm3 d'alliageD'un tube capillaire qui repose sur une plaquette graduée qui surmonte le réservoirD'une échelle de lecture de 35 à 42°C et divisée en 1/10 de degré C°Le tout enfermé dans une chemise de verre transparent, il présente un rétrécissement à son extrémité.   2.LE THERMOMETRE ELECTRONIQUE DIGITAL   C'est un thermomètre à affichage digital, gradué au 1/10 ou au 1/100 de degré. La lecture se fait au bout de 30 secondes à 1 mn, après émission ou non d'un bip sonore. L'échelle de lecture est de 32 à 42°C. Certains appareils permettent la mémorisation. Les avantages : RapiditéFiabilité de la mesure et de la lecturePermet une prise orale, rectal ou axillaire (pour cette dernière ajouter 5/10 de degré au résultat constaté sur l'appareil)3.LES INDICATEURS FRONTAUX DE FIEVRE   Ce sont des tests de fièvre utilisant la propriété des cristaux liquides qui changent de couleur en fonction de la température infrarouge émise par le corps, en particulier du front. Il comprend une échelle de lecture corporelle de 34 à 42°C. Il est incassable, réutilisable et non toxique. Sa fiabilité est relative.   4.LE THERMOMETRE MEDICAL FRONTAL   C'est une sonde cutanée infrarouge permettant de mesurer la température en plaçant des capteurs au niveau des artères temporales. Cette méthode récente semble intéressante en particulier en pédiatrie où elle permet une surveillance continue sans moyens invasifs puisqu'il est conçu pour effectuer des mesures sans contact direct avec la peau (5 à 15cm du front). Cette caractéristique est particulièrement intéressante en matière d'hygiène et de confort pour le patient : ce dernier ne sera pas dérangé même s'il dort.   5.LE THERMOMETRE AURICULAIRE OU TYMPANIQUE   C'est un dispositif médical nouvelle génération. Il est destiné à mesurer la température à partir des rayons infrarouges émis par tout le corps au-dessus du 0 absolu : la sonde étanche capte les rayons IR et les convertit en unités de température corporelle en 0,1 seconde. Il reflète la température de l'hypothalamus (qui est le centre de la régulation thermique) car l'hypothalamus et le tympan ont une vascularisation commune. Les avantages : Rapide (0,1 seconde pour prendre la mesure)HygiéniqueRésultats affichés sur l'écranPratique (amélioration de la qualité des soins et du confort des malades par exemple lorsque l'enfant dort)Mode d'emploi : tirer légèrement le lobe de l'oreille vers l'arrière et vers le haut pour optimiser la prise de température. C'est un système plus coûteux à l'achat et il faut racheter des embouts de façon régulière.

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