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Triade capitalismes et hierarchie.docx

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Contributor: Alexanian
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EU, Europe occidentale et Japon : Capitalismes et hiérarchie économique depuis 1945 : Naissance du capitalisme en Europe. Capitalisme : système éco qui met en jeu la propriété privée des moyens de production, la séparation du capital et du travail, l’accumulation et la recherche du profit, source de croissance. M. Albert dans Capitalisme contre capitalisme (80’s), il existe 2 formes de capitalismes : l’anglo-saxon (EU, RU) et le rhénan (All, J). Attribue au rhénan une + grande efficacité à long terme. Donc ouvrage dépassé aujourd’hui, d’où « sujet ». I De 45 à mi 60’s : un incontestable leadership américain qui s’appuie sur un renouvellement du modèle, modèle de croissance fordiste : A] Un capitalisme pacifié par le New Deal et + efficace que jamais : 1°) Les spécificités du capitalisme anglo-saxon : Individualisme : l’entreprise n’est pas une famille, pas de fidélité de l’employé à l’entreprise. Financement sur les marchés financiers (et pas par les banques), à court terme. Modèle qualifié parfois de « sauvage » (fin XIXème début XXème). 2°) 30’s et 2ème GM : La fin d’un capitalisme sauvage : New Deal et 2ème GM : accentuation du rôle de l’Etat. Capitalisme américain soumis à des régulations (Glass Steagal Act en 33). Etat = acteur central, à côté des syndicats (Wagner Act) et des entreprises. Big3 : Big Business, Big Labour, Big Government = base de la croissance des 30G. 3°) Efficacité de ce capitalisme : Concentration (horizontale, verticale, FMN), small business et job machine donnent flexibilité à ce capitalisme. Méthodes de management, marketing = technostructures. B] Une explication de l’hégémonie américaine durant cette période : 1°) En 45, hégémonie qui découle de la guerre : Décuplement des forces productives, bonne préparation de l’après-guerre (C. de l’Atlantique en 41). Tout ne tient pas au capitalisme américain, mais ça rentre en jeu. 2°) Une hégémonie dans tous les secteurs : $ « as good as gold », Bretton Woods, droit de veto au FMI, puissance commerciale, pays qui inonde le monde de ses produits… 3°) Mais une hégémonie généreuse : EU ont contribué à l’influence de leur modèle, transmis à l’Occident, par la générosité (quand même calculée). C] Les EU et le capitalisme américain sont pris comme modèle : 1°) Un modèle de système : Missions de productivité envoyées par l’Europe et le Japon. Culture d’entreprise. Les grandes institutions contribuent à répandre ce modèle. 2°) Un modèle de société : Société de conso, matérialisme, American way of life, cinéma. 3°) Un modèle qui rend les EU attractifs : Brain Drain, migration… C’est un pays qui domine, rayonne, draine. II 70’s – 80’s : affirmation des capitalismes européens et japonais et essoufflement du modèle américain conduisent à des remises en cause hiérarchique et débouchent sur la notion de Triade. A] Le rattrapage européen et japonais, résultante de capitalismes qui affichent leur spécificité et qui l’affirment : 1°) Le toyotisme et la Japan Inc. A la conquête du monde ; Modèle jap issu d’un capitalisme d’entreprise : keiretsus : maisons de commerce, banque, liens croisés, dualise entre grandes entreprises et PME sous traitantes, salaire à l’ancienneté, travail à vie, Triangle de fer : MITI, Etat, chefs d’entreprise. Toyotisme = mode d’organisation du travail, les 5 zéros : 0 délai, 0 défaut, ° stock, 0 panne, 0 papier. Cercles de qualités, circulation de l’info. Atouts de ce capitalisme : percée productive : vol d’oies sauvages, remontée des filières ; percée commerciale : 1ers excédents en 70 ; percée financière : s’adapte aux crises (chocs pétroliers, endaka donc délocalisations). Devient à son tour un modèle. 2°) L’affirmation des capitalismes européens dont le modèle s’émancipe de celui des EU : Identification d’un modèle européen de capitalisme après la guerre sur la base d’héritages : K né en Eurasie, a pris une forme + industrielle, + moderne au XVIII et XIXème. RU : K industriel, s’est humanisé ( / capitalisme sauvage américain) : limitation du travail des enfants, des femmes, assurance travail. 1 peu plus de régulation, Etat patron, modèle européen (nationalisation, planification). Plan Monnet, gestion des services publics (EDF, Médias, SNCF). Etat Providence dès la fin de la guerre : sécu, allocations, un certain dirigisme, éco mixte. Au-delà de ces points communs, spécificités nationales. 3 tendances : Le capitalisme français : dirigiste, parfois étatique, mixte. Etat patron, aménageur, qui soumet les entreprises. Ex : Renault = modèle pour les congés payés, incitations aux entreprises par des primes. Le capitalisme allemand ou rhénan : rejoint parfois le capitalisme jap, se caractérise par l’éco sociale de marché. Eco de cogestion, c’est-à-dire éco concertée : les salariés ont + de pouvoir, droit de vote dans l’entreprise (différent de F). Etat – présent qu’en France. Système fédéral : + d’autonomie pour les landers. Pas d’aménagement du territoire, - d’Etat centralisé. + système de la banque industrie = très grosses entreprises, concentration très forte avant guerre, puis démantelées, et se réorganisent autour des banques, participations croisées, vision à + long terme. Syndicats = rigidité qui peut poser problème. Le capitalisme anglo-saxon : + libéral, LE revendiqué. Etat – présent en termes d’Etat patron, mais quand même nationalisations, NHS, vision à plus court terme. Efficacité de ces 3 capitalismes : Etat Providence nécessaire à la fin de la 2nde GM, critiqué aujourd’hui. Capitalisme français a permis la modernisation de la F : industrie, aménagement du territoire. All = fiabilité, qualité des productions. K anglo-saxon continue de s’orienter vers le K financier, + tertiaire qu’industriel. Donc rattrapage de l’Europe, + rôle de la CE dans la montée en puissance de l’Europe. Elle agît sur les K européens, très grand marché, impose un concentration, fait faire des économies d’échelle. + de concurrence, ouverture exige des association entre entreprises, coordination (Airbus). Rattrapage productif de l’Europe, peut être – net que le Japon, - de croissance, mais qui se fait dans le cadre d’une Europe + sociale, meilleur système de redistribution qu’au J ou aux EU. B] La panne de l’éco américaine et le tassement des positions mondiales américaines, comme résultante d’un essoufflement du capitalisme américain qui fait l’objet de beaucoup de critiques : 1°) La crise du fordisme et de la croissance extensive : Production de masse et conso de masse des 60’s – 70’s. Remise en cause du travail à la chaîne, on ne peut plus augmenter les cadences, plus de croissance de productivité, absentéisme + important, plus de hausse du PA, croissance s’essouffle. Fin du « Big is beautiful ». Problème nouveaux arrivent, manque de flexibilité et d’adaptabilité, + endormissement de la R&D, perte de compétitivité. Donc tassement des EU dans la hiérarchie. Aron : « Les EU sont rentrés dans le rang, mais au 1er rang ». Perte de compétitivité amène le déficit commercial, perte de marchés face à l’Europe ou J. Déclin qui se traduit par des investissements jap croissants aux EU. K jap conquérant, K américain sur la défensive. Grandes difficultés des Big3. 2°) Des EU qui doutent : Crise du K remet en cause des valeurs, critiques des EU eux-mêmes, critique des FMN, de la société de conso, matérialiste, croissance des mouvements consuméristes, lobbies veulent + de normes dans les entreprises. C] Le relatif équilibrage qui s’exprime à partir de la notion de Triade : Ohmae en 85. Triade : éco mondiale entre les mains d’un groupe de 3. + relatif équilibrage de la hiérarchie entre les 3 membres. 1°) Les marques d’un équilibrage des 3 pôles : Parmi les 550 1ères entreprises mondiales : 66 90 EU 305 152 J 40 120 UE 145 165 PNB EN 2005 : 6260 pour EU, 6250 pour UE, 4210 pour J. % du CI : 20% pour UE, 16% pour EU, 12% pour J. L’All est devenue le 1er exportateur mondial, DM et yen sont devenus des monnaies fortes. J = 1er excédent commercial. $ en position délicate à certaines périodes. Les EU, à partir de 95, reçoivent + d’IDE qu’ils n’en émettent. Fin 80’s : 7 banques jap parmi les 10ères mondiales. Kabuto Cho dépasse Wall Street. 2°) Le rééquilibrage provoque la croissance des antagonismes et des rivalités : Actions de déloyauté, procès… Ouvrir + l’éco jap, d’où pb à l’Uruguay Round qui a du mal à se terminer (86-93). 3°) L’équilibrage ne signifie pas l’égalité des positions : L’All s’est mieux sortie de la crise, mieux que l’Europe et le J. Mais EU : croissance molle. 70’s-80’s : Europe + touchée par le chômage, + de règles = - de flexibilité. + grande rigidité du marché du travail = propre au K européen, manque de dépenses dans R&D. J = puissance incomplète : pas politique, yen peu internationalisé. III 90’s à aujourd’hui : le redressement des EU signifie-t-il la victoire d’un capitalisme mondial formaté par les anglo-saxons et la fin des spécificités nationales ? A] Le redressement des EU face à la crise du J et de l’Allemagne (donc de l’Europe aussi) : 1°) 90’s : une décennie triomphante, hyperpuissance des EU : Croissance > 3%, chômage < 4%. Donc capitalisme triomphant. EU sont devenus le 1er pôle d’accueil des investissements. Retour à l’équilibre budgétaire (pas commercial). 2°) La décennie perdue pour le Japon : Manque d’adaptabilité à la mondialisation, rigidité de l’emploi à vie, du salaire à l’ancienneté, crise sociale politique. 3°) L’Europe végète jusqu’en 97 au moins : Critères de convergence, rigidité, croissance bridée, réunification allemande. Capitalisme all et français en difficulté : trop rigides, salaires trop élevés, dirigisme de l’Etat. Manque d’initiatives, remise en question. Très faible croissance. Découplage des croissances : très fortes aux EU, très faible au J, UE entre les deux. B] Est-ce la victoire d’un capitalisme mondialisé, américanisé ? 1°) Comment les modèles rhénan, français se sont rapprochés du capitalisme américain : Ils ont adopté des procédures du capitalisme anglo-saxon : désintermédiation bancaire, croissance de la bourse, arrivée de capitaux étrangers, remise en question de l’Etat Providence, fonds de pension à l’américaine, flexibilité de l’emploi. Thatcher supprime le SMIC, et augmente le temps de travail hebdo. Déréglementation, réforme fiscale en France. Baisse des impôts en All aussi. 2°) Une victoire du capitalisme américain ? La globalisation semble aller dans ce sens, marché mondial de capitaux, décloisonnement, firmes qui deviennent globales : Honda, GM, Ford. Modèle américanisé, doconsizing, benchmarking… = notions, procédures élaborées aux EU, domination des fonds de pension américains. En réaction, la Commission européenne met en œuvre des lois antitrust. C] Mais l’histoire n’est pas finie ! 1°) Les EU et le capitalisme américain sont touchés au cœur depuis fin 2000 : Eclatent Nasdaq, Enron, Worldcom, déréglementation américaine qui montre ses faiblesses. Quel modèle ? 2°) Une hiérarchie en recomposition : Déclin J, faiblesse de l’Europe, percée des NPI asiatiques, de la Chine, (mais pas trop par son capitalisme, plutôt par la faiblesse des salaires). 3°) La lente affirmation de valeurs + humaines : Idée d’un capitalisme éthique, de la bonne gouvernance, développement durable. Développement de l’alter-mondialisation. Garder des valeurs.

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