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PHARMACOLOGIE GENERALE
( pharmakon = remède)
DEFINITION
La pharmacologie est considérée comme la science du médicament. Elle porte sur 4 points :
La pharmaco dynamie : ensemble des effets propres de chaque médicament
La pharmaco cynétique : voyage du médicament dans l’organisme
La tolérance : ensemble des effets indésirables et secondaires
Les intéractions médicamenteuses : résulte de la prise simultanée de plusieurs médicaments chez un même patient.
Les connaissances en pharmacologie sont essentielles pour le médecin lors de la prescription d’une ordonnance et pour le pharmacien et son équipe lors de la délivrance d’une ordonnance.
Définition médicament selon le code de la santé publique : on entend par médicament toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines ou animales ainsi que tout produit pouvant être administré à l’homme ou à l’animal en vue d’établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions organiques. Un médicament est composé de un ou plusieurs principes actifs et d’excipients ce qui donne la forme galénique.
LES MEDICAMENTS : GENERALITES
origines du médicament
origine naturelle(végétale, origine minérale et animale, micro organisme)
origine semi artificielle
origine artificielle ou synthèses
Les catégories de médicaments
les produits officinaux : produits qu’on trouve en officine sans ordonnance
les préparations pharmaceutiques : produits préparés en pharmacie, prescrite pour un patient, par un médecin pour un mois (préparations magistrales)
les spécialités pharmaceutiques : médicaments fabriqués par un industriel pharmaceutique qui ont besoin d’une AMM (autorisation de mise sur le marché)
Il faut 10 à 20 ans pour étudier un médicament.
Dénomination
Un médicament peut porter 3 noms :
dénomination chimique ex : acétamunophène
dénomination commerciale : nom de marque : doliprane
dénomination commune internationale : paracétamol (nom simple donné par l’oms aux principes actifs, nom utilisable dans tous les pays du monde) la DCI identifie la substance active du médicament.
Les génériques
Lorsqu’un laboratoire met au point un médicament on garde l’exclusivité de sa commercialisation jusqu’à l’expiration du brevet (20 ans). Une copie du produit original peut ensuite être développée et commercialisée par un autre laboratoire. On l’appelle médicament générique.
Définition générique : on entend par spécialité générique d’une autre spécialité, une spécialité qui a la même composition qualitative et quantitative en principe actif, la même forme pharmaceutique et dont la bioéquivalence avec la spécialité de référence a été démontré par des études appropriées de biodisponibilité (quantité et vitesse de passage du principe actif dans le sang).
L’ANSM (agence nationale des médicaments et des produits de santé) publie régulièrement un répertoire officiel des spécialités génériques.
L’identification des médicaments génériques se fait par la :
DCI (dénomination commune internationale) assortie du nom du fabricant
NOM FANTAISIE suivie du suffixe « Gé »
Classification des médicaments suivant leurs modes d’utilisation
(voir polycopié)
Voies d’administration
-orale ou per os : les comprimés obtenus par compression de la poudre (excipients et principe actif), les gélules (gélatine), sirop, les lyoc, les pilules (microbilles sphériques), les sachets en poudre, les granulés, le gel
-parentérale : évite le premier passage hépatique, voie qui est choisi en cas d’urgence, pour des médicaments non absorbés ou inactivés par le tube digestif ex : insuline
- perlinguale ou sublinguale : en dessous de la langue
avt :absorption rapide, effet immédiat, utilisé en cas d’urgence trinitrine pour infarctus, inefficace pour passer dans le tube digestif
inc : muqueuse fragile, goût pas très agréable
inhalée , bronchique ou pulmonaire : la muqueuse alvéolaire très richement vascularisée grande surface d’absorption des bronches de l’ordre de 80M² dans les gaz pulseurs et les poudres inhalées
cutanée et transdermique voir polycop
voie oculaire (collyre) voir polycop
voie auriculaire et voie nasale : traitements locaux : produits topiques (agissent là où ils sont appliqués), pas d’absorption dans la circulation sanguine
voie rectale : suppositoire et lavement : absorption du médicament par les veines hémorroïdaires supérieures qui se jettent dans la veine porte et donc passage hépatique, pratique pour les jeunes enfants
voie vaginale : capsules molles, pillules, ovules, comprimés
DEVENIR DU MEDICAMENT DANS L’ORGANISME
resorption ou absorbtion
Passage du médicament dans le sang à partir de son mode d’administration.
Passage d’un médicament dans la circulation sanguine générale à partir de son point d’entrée dans l’organisme. La quantité de principe actif se retrouvant dans le sang correspond à la biodisponibilité (100% biodisponibilité voie intraveineuse).
Absorption buccale, perlinguale ou sublinguale avantage plus rapide, permet d’administrer principes actifs qui seraient attaquer par les secrétions digestives, goût pas très agréable (voir cours au dessus)
Absorption gastro intestinale : voie orale, voie la plus courante : elle se décompose en 2 absorptions :
1° absorption gastrique : peu favorable car medocs pas en contact avec la muqueuse gastrique donc difficilement absorbé
2° absorption intestinale : elle se fait grâce aux nombreux replis (au niveau de l’iléon 3eme partie de l’intestin grèle) très favorable
distribution ou diffusion
C’est la répartition du médicament dans l’ensemble des tissus de l’organisme. Elle se fait surtout par la voie sanguine. La vitesse d’accession d’un médicament à un organe dépend de l’importance de la vascularisation de l’organe et du débit sanguin à son niveau.
métabolisation ou biotransformation
Déf : transformation chimique des médicaments. Elle se fait essentiellement dans le foie par des enzymes. Elles peuvent aussi se faire à d’autres niveaux de l’organisme où il y a des enzymes ex : tube digestif, sang, reins, poumons. On dit que les médicaments sont métabolisés, on parle alors de métabolite.
Enzyme : protéine qui joue un rôle de catalyseur biologique, elle accélère les réactions chimiques dans un organisme vivant.
21958311098561071877109856Médicament Enzyme 1 ou plusieurs métabolites (réaction de biotransformation)
Elimination
Déf : l’élimination du médicament ou des métabolites correspond à la disparition définitive de ses substances de la circulation générale. Cette élimination peut se faire suivant de nombreux mécanismes et dans de nombreux organes.
Les reins : médicaments hydrosolubles
Le foie : la bile et les fèces (matière fécale) : médicaments liposolubles
Les poumons : substances gazeuses et volatiles : alcool, substance végétale
Le lait maternel
Sudorale (iodure et bromure)
Salivaire et lacrymale
Princeps : médicament d’origine
MECANISME D’ACTION DES MEDICAMENTS
( voir polycopié)
Les médicaments qui bloquent le récepteur : médicaments antagonistes : il ne se passe rien
Les médicaments qui stimulent le récepteur : médicaments agonistes : il se passe qqch dans la cellule
LES INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Synergie : s’exerce entre deux substances qui ont une action semblable (pour améliorer la guérison, augmenter l’efficacité) ex : deux antibiotiques peuvent être pris en même temps pour avoir une action antibactérienne supérieure
Potentialisation : intéraction dangereuse risque de toxicité elle s’exerce entre deux substances ayant une action différente ex psychotrope et alcool= somnolence
Antagonisme : il s’exerce entre deux substances agissant au niveau de récepteurs identiques ou différents, annulation plus ou moins complète de l’action de l’un ou des deux médicaments il faut donc remplacer l’un des médicaments, diminue l’efficacité d’un médicament : l’un annule l’autre
MEDICAMENTS CONTRACEPTIFS ET DE LA MENOPAUSE
CONTRACEPTION OESTROPROGESTATIVE
Définition
Cette méthode associe un œstrogène de synthèse et un progestatif de synthèse.
Les oestroprogestatifs agissent en bloquant l’ovulation, en modifiant la glaire cervicale et en modifiant l’endomètre rendant ainsi la nidation impossible.
En général, les deux hormones sont associés dès la première pilule.
Les dosages en ethinylestradiol peuvent varier en fonction des pilules de 20 et 50 µg (microgramme) et leurs dosages peuvent varier également pour une même pilule au cours du cycle.
On a 2 pilules : - la normodosée (50µg ex : steridil)
- la minidosée (30 à 40µg ex : varnoline, adepal, trinordiol)
B) les différentes pilules
Minidosées :
- monophasique : la dose d’oestroprogestatif reste constante ex : varnoline, mercilon, cycléane)
- biphasique : la dose de progestatif qui varie mais la dose d’œstrogène ne varie pas. C’est la dose progestative qui varie en deuxième partie de cycle (ex : adépal)
- triphasique : 3 couleurs : 3 palliers de dosage pour le progestatif ( ex : trinordiol, triella, phaeva)
C) Mode d’emploi d’une pilule
Un comprimé par jour à heure fixe à compter du premier jour des règles et ce pendant 21 jours. On arrête 7 jours et reprise au bout des 7 jours.
Précaution d’emploi
Avant la première prescription, il faut un examen gynécologique, un frottis pour voir si pas tumeur cancéreuse, une prise de la tension artérielle, une prise de sang pour rechercher triglycérides, choléstérol, glycémie et trouble de la coagulation
Contre indication
Cancer (hormonaux dépendant ex : sein, utérus)
Tabagisme
Tromboembolique
Obésité
CONTRACEPTION PROGESTATIVE
Cette méthode permet une modification de la glaire, devient imperméable aux spermatozoïdes au bout de 4 heures après la prise et une atrophie de l’endomètre (ex : cerazette prise régulière toujours à la même heure toujours en continu).
Prescrites quand il y a des contre indication aux oestroprogestatifs, DIU (dispositif intra utérin), aux dames qui allaitent, les fumeurs de plus de 35 ans, hyperlipidémie)
Les bénéfices des contraceptifs oraux :
Diminution des avortements
Réduction de l’acnée (Diane, Tricilest)
Moins de kystes ovariens
Réductions du nombre de cancers de l’ovaire et de l’endomètre
Les autres contraceptifs :
Oestroprogestatif : patch (EVRA) 3 patchs par cycle et anneau vaginal (NUVARING)
Progestatif : stérilets au cuivre, avec hormone (MIRENA) molécule qui a dans le stérilet (levonorgestrel) , Implant (IMPLANON, NEXPLANON)
Questions :
J’ai oublié ma pilule :
+ si oubli inférieur à 12h prendre le comprimé oublié et poursuivre.
+ oubli d’un jour : prendre le dernier comprimé oublié et poursuivre
+ oubli de 2 pilules durant les 2 premières semaines du cycles prendre 2 pilules le jour où on constate l’oubli puis 2 le lendemain puis poursuivre
+ oubli 2 pilules pendant la 3ème semaine on entame une nouvelle plaquette
+ si oubli plus de 2 pilules qqsoit le moment du cycle entamer une nouvelle plaquette
Attention : si 2 pilules ou plus oubliés utiliser une autre méthode contraceptive ou s’abstenir
J’ai vomi après avoir pris ma pilule :
Si vomissement intervient dans 4h suivant la prise : reprendre un nouveau comprimé.
Si plus de 4h c’est bon comprimé absorbé
J’ai mal à la tête après prise pilule :
Effet indésirable, consulter gynéco.
Le métabolisme de l’éthynélestradiol varie d’une patiente à une autre. Les effets indésirables de ce principe actif sont nombreux : céphalées, nausées, gain de poids, fatigue, déprime
Je veux retarder ma date des règles :
Poursuivre sans interruption 2 plaquettes jusqu’à la date désirée des règles. Ceci doit être décidé avec un médecin.
Pilule Seasonale qui dure 84 jours (pas de règles) et 7 jours d’effet placebo.
CONTRACEPTION D’URGENCE
Pilule du lendemain :
NORLEVO (progestatif) prendre le comprimé dans les 72h qui suivent un rapport non ou mal protégé : vente libre conseil pharmacien gratuite pour mineure, anonymat sauvegardé
ELLAONE (oestroprogestatif) prendre le comprimé dans les 5 jours suivant le rapport non ou mal protégé uniquement sur prescription médicale
IV : TRAITEMENT HORMONAL DE LA MENOPAUSE
La ménopause survient principalement entre 48 et 52ans. La confirmation de la ménopause quand il y a un arrêt des règles (aménorrhée) depuis un an et dosages hormonaux de confirmation.
Quand ménopause est confirmée, traitement hormonal qui existe et associe un œstrogène et un progestatif. But : améliorer la qualité de vie, prévention des affections dont la fréquence est augmentée par les carences en oestrogènes ex : ostéoporose. Les médicaments d’un point de vue progestatif : Lutenyl et Luteran et du point de vue œstrogène Estraderm, Femsept.
Toutes les femmes traitées par THM doivent bénéficier d’une réévaluation régulière de leur traitement, au moins une fois pas an.
LES ANTIBIOTIQUES
DEFINITION
Un antibiotique est une substance antibactérienne qui est capable d’empêcher la multiplication ou même de tuer des microorganismes.
2 types d’antibio :
Antibio bacteriostatique qui provoque le ralentissement de la multiplication des bactéries
Antibio bactericide : entraine la mort de la bactérie
MECANISME D’ACTION
Les antibiotiques qui agissent sur la paroi de la bactérie, sur la membrane cytoplasmique et sur les ribosomes provoquent la mort de la bactérie.
Les antibiotiques qui agissent sur l’appareil nucléaire arrêtent la multiplication de la bactérie.
(voir polycopié)
LA RESISTANCE DES BACTERIES AUX ANTIBIO
Chaque antibiotique a un spectre d’activité limité à certaines espèces de bactérie. Le spectre représente l’ensemble des germes sur laquelle l’antibiotique a une action bactéricide et/ou bactériostatique (possible les 2). Voir polycopié
On distingue 2 types de résistance :
Naturelle : c’est lorque l’antibiotique n’a jamais eu d’action sur la souche de bactérie
Acquise : qui se développe à la suite de l’utilisation d’un antibio ancien. Cette résistance réduit le spectre d’activité initial de cet antibio.
DIFFERENTES FAMILLES D’ANTIBIOTIQUES
(voir polycop)
LES SULFAMIDES : bactériostatique : BACTRIM indiqués dans les infections à germes sensibles, orl, respiratoire, urinaire, méningite
LES BETA LACTAMINES : bactéricide : PENICILLINES et CEPHALOSPORINES ils tuent la bactérie. Il y a une résistance sur ces antibio, puisque certains germes développent des bétalactamases (enzymes capables de détruire ses antibio)
Au niveau des pénicillines on a CLAMOXYL marque(amoxicilline= principe actif), AUGMENTIN (amoxicilline et acide clavulanique)
FAMILLE ANTIBIO : PENICILLINE
PRINCEPS : marque DCI (principe actif) oms
Clamoxyl amoxicilline
Augmentin amox+ acide clavulanique (protège amox des betalactamase)
Indications : infections à germe sensible, ORL broncho pulmonaire mais aussi gynécologique et digestive (certains ulcères gastro diodénau)
FAMILLE ANTIBIO : CEPHALOSPORINES : ont un spectre d’action plus large que les penicillines. Elles résistent mieux aux bétalactamases secrétées par les bactéries.
Indications : ORL, angine, sinusite et broncho pulmonaire
3 générations de céphalosporines :
1ère génération : ORACEFAL :princeps cefadroxyl : pa/ALFATIL : cefaclor
2ème génération : ZINNAT : cefuroxine
3ème génération : OROKEN : cefixime /ROCEPHINE : ceftriaxone/ORELOX : cefpodoxime
LES MACROLIDES : sont bactériostatiques et/ ou bactéricide suivant la dose
LECLAR /RULID/JOSACINE : rodogyl
Indication : alternative aux pénicillines si allergie : angine, bronchite, pneumonie, infection dentaire, infection génitale
LES TETRACYCLINES : bactériostatiques.
SPANOR / TOLEXINE : doxycline ; MINOLIS : minocycline
Indications : infections ORL, broncho pulmonaire, et acnée (étendue)
Contre indication : grossesse, allaitement, enfant de – de 8 ans risque de coloration de dents définitive et exposition au soleil, fortement conte indiqué avec isotrétinoïne (traitement acné)
QUINOLONES : bactéricide CIFLOX/OFLOCET/NOROXINE
Indications : infections sévères ORL
CAS PARTICULIERS : LES ANTITUBERCULEUX
Tuberculose : infection chronique (à vie) ou aïgue (petite période) des poumons causée par le bacille de Koch. La transmission s’effectue par inhalation. Elle est caractérisée par des lésions pulmonaires exsudatives (suintant) amenant la formation la formation de cavernes et évoluant vers la fibrose (destruction des tissus). La tuberculose est en forte régression dans notre pays.
Pour la soigner :
(DCI) Isoniazide (mq :RIMIFON) antituberculeux majeur bacteriostatique attention : hepatotoxique (abime le foie)
Rifampicine (RIFADINE) antituberculeux majeur bactericide
Effets indésirables : coloration des urines et des larmes en orange
La RIFADINE 300mg boite de 8 gélules.
prophylaxie : personnes étant été en contact avec un sujet de méningite bactérienne contagieuse doit prendre de la RIFADINE à raison de 2 gélules toutes les 12heures pendant 48h.
Conclusion : lors de la prescription d’antibiotiques le médecin doit tenir compte des facteurs liés aux germes (identité du germe et antibiogramme sensibilité du germe), liées aux patients porteurs du germe (site infection, fonction rénale hépatique, digestive, grossesse, allergies), facteurs liés aux médicaments (activité sur germe, diffusion jusqu’au site d’infection)
CHAP 4 : LES MEDICAMENTS DE L’HYPERTENSION ARTERIELLE
RAPPEL
Il s’agit d’une pression anormalement forte du sang sur la paroi des artères.
On parle d’hypertension artérielle lorsque la pression maxima ou systolique est supérieur à 140mm de mercure (pression du sang quand le cœur se contracte et envoie le sang aux artères) ou 14 et lorsque la pression minima ou diastolique est supérieur à 90mm de mercure ou 9 (relâchement entre chaque contraction). Ces chiffres sont revus à la baisse en cas de pathologies associés tels que le diabète, l’obésité, antécédents cardiovasculaires.
Si on laisse évoluer une HTA, des complications peuvent survenir au niveau rénale, cardiaque et neurologique.
Les causes majeurs de l’HTA sont : stress, alcool, obésité, diabète, tabac, sel, grossesse, âge.
Régles hygiéno diététique associées aux traitements médicamenteux : arrêt du tabac, alcool, réduire la surcharge pondérale, faire des exercices physiques adaptés et réguliers, limiter sa consommation de sel et lipides saturés et surveiller la prise d’autres médicaments comme la pilule ou antiinflammatoires non stéroïdien.
LES DIURETIQUES
Ils sont utilisés en première intention dans le traitement de l’HTA. Il favorise une augmentation de l’élimination en sel et en eau (draine le sang) donc une diminution de la volémie (volume sanguin du corps humain)
Les diurétiques de l’anse de HENLE :
Spécialité : LASILIX furosémide
Indications : HTAS, insuffisance cardiaque
Effets indésirables : hypertension, hyperglycémie, hypokaliemie (baisse de potassium)
Les diurétiques thiazidiques (agit au niveau du tube contourné proximal)
Spécialité : ESIDREX hydrochlorothiazide. Ce PA est souvent associé à des antihypertenseurs
Effets indésirables : même qu’au dessus
Les diurétiques qui agissent sur le tube contourné distal
Les antialdostérones : bloquent les récepteurs de l’aldostérone et inhibent l’élimination des ions potassium (les épargneurs potassiques).
Spécialité : ALDACTONE
Principales indications : HTA
Ces diurétiques étant hyperkaliémiants (augmentent le taux de potassium) on peut les associer à des diurétiques hypokaliémiants ex : ALDACTAZINE
Précautions d’emploi de tous les diurétiques : la surveillance de la kaliémie.
Médicaments agissant sur le Système Nerveux sympathique
Le système nerveux sympathique est responsable du contrôle d’un grand nombre d’activité inconsciente de l’organisme tel que le rythme cardiaque ou la contraction des muscles lisses. Ces médicaments provoquent une diminution de l’action du système nerveux sympathique ce qui a pour conséquence une vasodilatation (dilate vaisseaux sanguins) et un ralentissement du cœur donc une baisse de la pression artérielle.
2 sortes de médicaments : alphabloquants et les métabloquants
Alphabloquants : ils bloquent les récepteurs alphapostsynaptique (zone de contact entre 2 neurones) ce qui entraine une baisse de la pression artérielle ex : MEDIATENSYL / ALPRESS (HTA)
Bétabloquants : ils bloquent les récepteurs béta adrénergiques vasodilatation et ralentissement rythme cardiaque : baisse de la tension artérielle
Si ils bloquent les récepteurs Beta cardiaques uniquement : on parle de béta bloquant cardio sélectifs
Si ils bloquent les récepteurs béta de tout l’organisme on parle de béta bloquant non cardio sélectifs.
Cardiosélectifs : TENORMINE atenolol , LOPRESSSOR métoprolol, SECTRAL acebutolol
Non cardiosélectifs : AVLOCARDYL propanolol, SOTALEX sotalol
Indications : HTA, préventions des crises d’angor (angine de poitrine), traitement post infarctus, réduction des troubles du rythme (SOTALEX), traitement de fond des migraines (AVLOCARDYL)
Médicaments à action vasculaire périphérique
(voir schéma)
L’angiotensionogène est une protéine synthétisée par le foie qui est libéré dans le plasma. Lorsque la pression artérielle décroit au niveau des reins, ils produisent une enzyme la rénine. La rénine va couper l’angiotensinogène pour libérer l’angiotensine I. L’angiotensine I a peu d’effets elle est inactive, et elle est transformée par une enzyme provenant du foie l’enzyme de conversion en angiotensine II qui elle est active et elle provoque une vasoconstriction intense (fermeture des vaisseaux) qui provoque une augmentation de la pression artérielle et donc de l’HTA.
Les inhibiteurs (bloquer) de l’enzyme de conversion
Si on bloque l’enzyme de conversion l’angiotensine 1 reste inactive donc stabilisation de la tension artérielle :
Spécialités : RENITEC énalapril ; LOPRIL captapril ; TRIATEC : ramipril
Indications : HTA, insuffisance cardiaque
Effets indésirables : toux sèche et persistante, hyperkaliémie
Les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II
Ces médicaments bloquent directement le récepteur de l’angiotensine II alors stabilisation de la tension artérielle
Spécialités : COZAAR Iosartan, NISIS valsartan, APROVEL irbesartan
Indications : HTA
Les inhibiteurs de la rénine
Ils bloquent directement l’action de la rénine et donc abaisse globalement les taux d’angiotensine. Cette famille d’antihypertenseur est récente
Spécialité : RASILEZ
Bonne tolérance, protège les organes et à moins d’effets secondaires
Les inhibiteurs calciques
Ils bloquent le passage des ions CA++ dans les cellules du cœur et des vaisseaux
AMLOR (amlodipine), LOXEN (nicardipine)
LES MEDICAMENTS DE L’HYPERTENSION ARTERIELLE
Rappel :
L’hypertension artérielle c’est une pression anormalement forte du sang sur la paroi des artères, on parle d’hypertension artérielle lorsque la pression maxima ou systolique est supérieure à 140 millimètre de mercure et que la pression minima ou diastolique est supérieure à 90 millimètre de mercure.
Ces chiffres sont revues à la baisse en cas de pathologie associée comme le diabète, l’obésité, antécédents cardio vasculaire.
Si on laisse évoluer une HTA des complications peuvent survenir au niveau rénal, cardiaque et neurologique.
Les causes majeurs de l’HTA sont l’alcool, le stress, l’obésité, le diabète, grossesse, pilule, tabac, sel.
Règles hygiéno-diététique :
Arrêter le tabac,
Manger sainement,
Faire des exercices physiques adaptés et réguliers,
Limiter sa consommation de sel (maximum 5g/j)
Surveiller la prise d’autres médicaments (anti inflammatoire non stéroïdien, pilule),
Limiter les lipides saturés.
Les diurétiques :
Ils sont utilisés en première intention dans le traitement de l’HTA, ils favorisent une augmentation de l’élimination en sel et en eau. On aura donc une diminution de la volémie (Volume sanguin total)
Diurétique de la branche de HENLE (anse de HENLE) :
Spécialité : LASILIX furosémide,
Indication : HTA, insuffisance cardiaque,
Effets indésirable : Hypotension, Hypokaliémie, hyperglycémie.
Diurétique thiazidiques agit au niveau du tube contourné proximal :
Spécialité : ESIDREX hydrochlorothiazide
Ce principe actif est souvent associé à d’autres antihypertenseurs
Indication : HTA, insuffisance cardiaque,
Effets indésirables : Hypotension, hypokaliémie, hyperglicémie.
Diurétique agissant au niveau du tube distal :
On les appelent les antialdostérones.
Antialdostérones : Ils bloquent les récepteurs de l’aldostérone et inhibent l’élimination des ions potassiums (épagneurs potassique)
En spécialité de l’antialdostérone on a l’ALDACTONE :
HTA.
Ces diurétiques étant hyperkaliémiant (augmente le taux de potassium), on peut les associés à des diurétique hypokalémiant (ALDACTAZINE).
Précaution d’emploi de tous les diurétiques, surveillance de la kaliémie !
Médicament agissant sur le système nerveux sympathique :
Le système nerveux sympathique est responsable du contrôle d’un grand nombre d’activité inconsciente de l’organisme tel que le rythme cardiaque ou la contraction des muscle lisse se médicament provoque une diminution de l’action du système nerveux sympathique ce qui a pour conséquence une vasodilation (dilate les vaisseaux sanguins) et un ralentissement du cœur donc une baisse de la pression artérielle
Les alphabloquant : ils bloquent les récepteurs alphapostsynaptique (zone de contact entre 2 neurones). Ce qui entraîne une baisse de la tension artérielle.
Exemple : MEDIATENSYL/ALPRESS pour l’HTA
Les Béta bloquants : ils bloquent les récepteurs béta adrénergiques, ils font baisser le rythme cardiaque et provoquent une vasodilatation (dilatation des vaisseaux sanguins). S’ils bloquent les récepteurs béta cardiaques uniquement on parle de Bétabloquants cardio sélectif. S’ils bloquent tous les récepteurs Béta de tout l’organisme on parle de Bétabloquants non cardio sélectif.
Cardiosélectifs
TENORMINE atenolol
LOPRESSOR metoprolol
SECTRAL acebutolol
Non cardiosélectifs
AVLOCARDYL propranolol
SOTALEX sotalol
Indications :
HTA,
Prévention des crises d’angor (une angine de poitrine),
Traitement post infarctus,
Réduction des troubles du rythme (SOTALEX),
Traitement de fond des migraines (AVLOCARDYL).
Médicament à action vasculaire périphérique (voir doc 3)
(à ne pas apprendre par cœur)
L’angiotensionogène c’est une protéine synthétisé par le foi qui est libérée dans le plasma, lorsque la pression artérielle décroit au niveau des reins, ils produisent une enzyme la RENINE, la RENINE va couper l’angiotensinogène pour libéré l’angiotensine I, l’angiotensine I a peu d’effet. Elle est transformée par une enzyme provenant du foi (enzyme de conversion) en angiotensine II qui elle est active, c’est elle qui provoque une vasoconstriction intense qui provoque une augmentation de la pression artérielle et donc une HTA.
(A apprendre).
Les inhibiteurs (empêcher, bloquer) de l’enzyme de conversion.
Si on bloque l’enzyme de conversion, l’angiotensine I ne pourra pas être transformé en angiotensine II donc on à une stabilisation de la tension artérielle.
Spécialités :
Indications :
Effets indésirables :
REUNITEC énalapril
ACUITEL quinapril
LOPRIL captopril
TRIATEC ramipril
Hypertension artérielle
Insuffisance cardiaque
Hyperkaliémie
Toux sèche et persistante.
Les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II.
Ce médicament bloque directement le récepteur de l’angiostensine II donc stabilisation de la tension artérielle.
Spécialités :
Indications :
COZAAR losartan
NISIS valsartan
APROVEL irbesartan
HTA
Inhibiteur de la rénine.
Ils bloquent directement l’action de la rénine et donc baisse globalement les taux d’angiotensine.
Spécialités :
RASILEZ
Bonne tolérance, protège les organes et beaucoup moins d’effet secondaire.
Inhibiteurs calciques.
Ils bloquent le passage des ions Calcium dans les cellules du cœur et des vaisseaux.
AMLOR
LOXEN
Amlodipine
Nicardipine
5° LES MEDICAMENTS CORRECTEURS DES TROUBLES DU METABOLISMES
1° Rappels physiologique concernant le diabète
Le diabète sucré est caractérisé par un excès de glucose dans le sang ou hyperglycémie. Cette hyperglycémie est due soit à un manque d’insuline soit à une résistance anormale des tissus à l’action de l’insuline. L’insuline est une hormone sécrétée par le pancréas par les cellules spécialisées situées dans les ilots de Langerhans. C’est l’insuline qui permet l’entrée du glycose dans les cellules de l’organisme. Si le glycose reste dans le sang la glycémie augmente et à long terme cela entraine des complications oculaires, cardio-vasculaires, neurologiques et rénales.
On distingue :
le diabète de type I ou insulino-dépendant, la sécrétion d’insuline par le pancréas du patient est très faible ou inexistante, il est nécessaire d’apporter de l’insuline à ce patient, ce patient est traité par injection d’insuline.
Le diabète de type II ou non insulino-dépendant, il y a une sécrétion d’insuline par le pancréas du patient mais elle est insuffisante ou l’organisme y est devenu résistant (touche en général les personnes en surpoids) le patient est traité dans ce cas par antidiabétiques oraux.
Dans les deux cas un traitement diététique est nécessaire, le but du traitement est de se rapprocher des conditions glycémiques du sujet normal afin d’éviter les complications, oculaires, cardio-vasculaires, neurologiques, rénales.
2° Médicaments correcteur d’une hyperglycémie
L’insuline
On distingue plusieurs sortes d’insuline exogène (apporté par l’extérieur) selon leur durée et le délai d’action :
l’insuline rapide,
intermédiaire
d’action prolongée
(Voir docs 1,2 et 3)
Ces insulines peuvent être injectées avec seringue à insuline ou avec stylo injecteur jetable ou rechargeable
Antidiabétique oraux
1°) Les sulfamides hypoglycémiants
Ils stimulent la sécrétion d’insuline par les cellules béta du pancréas.
DIAMICRON, DAONIL, AMAREL
Ils sont indiqués chez le diabétique non insulino-dépendant de poids normal.
Ils sont contre-indiqués chez la femme enceinte.
2°) Les biguanides
Ils favorisent l’utilisation du glucose par les tissus cibles tels que :
Muscles, tissus adipeux
GLUCOPHAGE
Ils sont indiqués chez le diabétique non insulino-dépendant de poids normal
Ils sont contre-indiqués chez la femme enceinte
3°) Les inhibiteurs des alphaglucosidases
Ils retardent l’hydrolyse des glucides dans l’intestin et donc leur assimilation
GLYCOR, DIASTABOL
Ils sont indiqués chez le diabétique non insulino-dépendant avec surpoids
Ils sont contre-indiqués chez la femme enceinte
4°) Les glinides
Ils ont une action hypoglycémiante puissante et brève, ils diminuent la glycémie post-prandiale et la glycémie à jeun.
NOVONORM (un repas = un comprimé)
Ils sont indiqués chez le diabétique non insulino-dépendants
Ils sont contre-indiqués chez la femme enceinte
5°) Les inhibiteurs de la DPP4
Ces médicaments pourraient provoquer l’augmentation des taux des hormones incrétines actives qui permettent de réguler la glycémie.
Utilisé en association à un sulfamide hypoglycémiant et/ou à la Glucophage
Voie orale : JANUVIA
XEKEVIA
Voie injectable : BYETTA
Voir doc 4
3° Rappel sur les hyperlipidémies
Dans le plasma, les lipides sont transportés sous forme de lipoprotéines.
Ces lipoprotéines sont formées :
D’une fraction de lipide constituée
Triglycérides
Cholestérol
D’une fraction protéique
Une hyperlipidémie expose à des risques de thrombose.
4° Médicaments correcteurs d’une hyperlipidémie
Les statines
Ces médicaments renferment des inhibiteurs spécifiques d’une enzyme qui agit dans la synthèse du cholestérol endogène.
ZACOR (Simvastatine)
TAHOR (Atorvastatine)
Les fibrates
Hypercholestérolémie, hypertriglycéridémie.
LIPANTHYL (Fénofibrate)
SECALIP (Fénofibrate)
6° MEDICAMENTS DE L’HEMOSTASE
1° Rappel
L’hémostase est l’ensemble des phénomènes physiologiques responsables de l’arrêt d’une hémorragie.
Trois étapes :
Vasoconstriction : diminue le calibre des vaisseaux lésés
Formation du clou plaquettaire
La coagulation : transforme le clou plaquette en un callot de fibrine
Voir doc A
Lors d’une hémorragie les plaquettes forment un clou pour bloquer le saignement.
Lors de la rupture d’un vaisseau sanguin les ions calciums transforment sur demande la prothrombine en thrombine, ce mécanisme s’appelle la prothrombinase et la thrombine transforme la fibrinogène qui est soluble en fibrine insoluble.
Facture coagulation, ions calcium
8851141239272121383204394Prothrombine Thrombine
2604185102565
Fibrinogène Fibrine
Mécanismes physiologiques s’opposant à la coagulation
La tendance du sang à coaguler est contrebalancée chez un sujet normal par des mécanismes qui tendent à empêcher la formation des caillots dans les vaisseaux et à dissoudre ceux qui pourraient s’y former.
2062861144399848537107823Plasminogène Plasmine
Lyse
Fibrine
2° Les antiagrégants plaquettaires
Ils inhibent la formation du clou plaquettaire.
Spécialités les plus prescrites :
L’aspirine à faible dose
L’aspirine prolonge le temps de saignement
PLAVIX, clopidogrel
Indications : prévenir et traiter les thromboses artérielles, prévention des accidents ischémiques importants (cardiaque ou cérébral)
3° Les anticoagulants (fluidifie le sang)
Ils empêchent le sang de coaguler mais lui permet de garder la même viscosité.
Les anticoagulants d’action différée AVK (anti vitamine K)
Ils s’opposent à l’action de la vitamine K (au niveau du foie) et ils inhibent ainsi la synthèse des facteurs de coagulation dépendant de la vitamine K.
PREVISCAN
COUMADINE
Indication : en relais d’un traitement à l’héparine, traitement préventif (thrombophlébite sur sujet alité) ou après une embolie pulmonaire, prothèse valvulaire (traitement à vie).
Surveillance du traitement
La surveillance du traitement se fait grâce à l’INR, c’est un indicateur de la coagulation sanguine.
Cette surveillance vise à maintenir une prévention antithrombique maximale et un risque hémorragique minimal. Si le patient souffre de saignement de gencive ou d’hématurie, il doit consulter rapidement son médecin pour réadapter le traitement.
Les anticoagulants d’action immédiate
Les héparines
Les héparines standards non fractionné
Elles favorisent l’action de l’antithrombine, l’antithrombine neutralise la thrombine cette action à pour conséquence l’arrêt de la formation de fibrine.
Ex : CALCIPARINE (héparine calcique, héparine sodique) solution injectable
Les héparines de bas poids moléculaire
Elles inactivent un facteur de coagulation et de ce fait elles inhibent la thrombine, elles ont une meilleure biodisponibilité et une durée d’activité plus longue que l’héparine standard.
Ex : LOVENOX
FRAXIPARINE
2°) Inhibiteurs sélectifs du facteur Xa activé
Ils inhibent un facteur de coagulation (Xa) en se liant à l’antithrombine.
Ex : ARIXTRA (injectable)
XARELTO (comprimés)
7° LES MEDICAMENTS DES TROUBLES RESPIRATOIRES
1° Les médicaments de l’Asthme
Les médicaments du système neurovégétatif
1° Les bronchodilatateurs
Rappel : les bronches sont sous la dépendance du système neurovégétatif ou système nerveux autonome (responsable des fonctions automatiques de l’organisme).
Il est composé :
du système sympathique
La stimulation des récepteurs beta adrénergiques provoquent une broncho dilatation
Du système parasympathique
La stimulation des récepteurs cholinergiques provoquent une broncho constriction des bronches et une augmentation des sécrétions.
Voir doc A
Il y a deux familles de médicaments :
Les médicaments qui stimulent les récepteurs Beta adrénergique ou sympathomimétique
Les béta stimulant d’action brève
Ex : VENTOLINE aérosol doseur (particules dans les gaz pulseurs)
Les béta stimulant d’action longue
1858035106883
Ex : BRICANYL
SEREVENT poudre pour inhalation
FLORADIL
Les propriétés : ils stimulent les récepteurs beta adrenergiques
Indications : traitement de la crise d’asthme et traitement de fond de l’asthme
Effets indésirables : accoutumances et manifestations cardiaques (palpitations)
Les médicaments qui bloquent les récepteurs de l’Acétylcholine ou laxosympatholitique
Ex : ATROVENT
COMBIVENT/BRONCHODUAL : qui associe un béta stimulant pour son action rapide et un anticholinergique pour une action prolongée
Indications : traitement de la crise d’asthme, traitement de fond de l’asthme
Les corticoïdes
Ex : PULMICORT
BECOTIDES
Ils existent sous différentes formes : aérosols doseurs particules de gaz pulseurs soit en aérosol doseur ou en diskus ou turbuhaler (poudre)
Indication : bronchite asthmatiforme chez l’enfant, traitement de l’asthme persistant dès qu’un béta stimulant est utilisé plus de trois fois par jour.
Voir docs A et B
Autres médicaments
SINGULAIR (montelukost)
C’est un antagoniste de substance favorisant la bronchoconstriction :
LEUCOTRIENES
Indications : asthme d’effort et asthme persistant léger
Voir doc C
2°) Les modificateurs des sécrétions bronchiques
Rappel
Les sécrétions bronchiques sont constituées d’une phase acqueuse et d’une phase muqueuse (responsable de la viscosité de l’expectoration).
Les fluidifiants
On distingue trois types de fluidifiants, ils favorisent tous l’expectoration. Ils constituent un traitement d’appoint des affections bronchiques aigues et chroniques.
Les mucolytiques
Ils diminuent la viscosité des expectoratiions.
Ex : MUCOMYST/EXOMUC
Les mucorégulateurs
Ils rétablissent la viscosité des expectorations.
Ex : RHINATHIOL
SURBRONC
Les agents hydratants
Ils favorisent l’hydratation des mucosités
Ex : FLUISEDAL
3°) Les antitussifs
La toux est un phénomène reflexe qui permet un dégagement des voies respiratoires, il existe une toux d’irritation et une toux productive.
Les antitussifs doivent être utilisés lors d’une toux non productive et gênante. Lors de la toux productive ils sont contre indiqués car ils empêchent l’expectoration qui est nécessaire.
Ex : NEOCODION
SILOMAT
8° LES MEDICAMENTS DE LA DOULEUR
Définition de la douleur
La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, elle est associée à des lésions tissulaires réelles ou possibles ou décrites comme si ces lésions existaient.
IL faut distinguer la douleur aigue qui dure de quelques minutes à quelques jours à la douleur chronique qui dure de 3 mois à quelques années.
1199666190068907059190068254566419006844620219006890627293980SENSATION EMOTION
1199667124816COMPORTEMENT COGNITION
Le comportement face à la douleur varie d’un patient à l’autre, une même cause peut induire différents comportements d’où des difficultés de choix de traitement.
Voir doc 1 (évaluation de la douleur)
Définition des antalgiques
Ce sont des médicaments capables de diminuer la perception des sensations de douleur.
Définition des analgésiques
Ce sont des médicaments capables d’abolir la perception des sensations de douleur sans entrainer la perte de conscience.
Pyramide de la douleur
L’OMS en établissant la pyramide de la douleur a différencié les antalgiques en 3 paliers d’activité. Voir doc 2 (pyramide de la douleur)
Les différentes classes de médicaments
1° Les antalgiques centraux
Les dérivés de l’opium : MORPHINE (Skenan), CODEINE (Efferalgan codéine)
Les dérivés de synthèse : DUROGESIC, TOPALGIC
LA MORPHINE (niveau III)
Cette molécule se fixe sur récepteur morphinique, ce qui arrête la transmission de l’influx de la douleur.
Action pharmacologique :
Sur S.N.C. (système nerveux central) le patient devient indifférent
Action périphérique, constipation, hypotension
Indication : douleurs chroniques (cancéreuses en particulier) et pour les douleurs aigues rebelles aux autres antalgiques
MORPHINE (injectable)
SKENAN (gélule)
ACTISKENAN (gélule)
LA CODEINE (niveau II)
La codéine est un analgésique plus faible que la morphine elle est souvent associé au paracétamol : EFFERALGAN CODEINE
La codéine a des propriétés antitussives
TRAMADOL (niveau II ) dérivé de synthèse
Il est un analgésique plus faible que la morphine souvent associé au paracétamol
TOPALGIC (tramadol)
IXPRIM ( Tramadol + Paracétamol)
2° Les antalgiques périphériques
PARACETAMOL
DOLIPRANE, DAFALGAN (1 à 3 g par 24 heures pour un adulte)
Ils sont antalgiques et antipyrétiques. Ils soulagent les douleurs de niveau I (céphalées, douleurs dentaires…).
Le PARACETAMOL est hépatoxique (tue les cellules du foie)
Il peut être prescrit chez les enfants et les femmes enceintes et quand ulcère gastroduodénal.
L’ASPIRINE
Elle est antalgique de douleur de niveau I, antalgique, antipyrétique, antiinflammatoire, antiagrégant plaquettaire. Ces différentes activités thérapeutiques varient selon le dosage. Pas plus de 6g par 24h par adulte. Contre-indication : femme enceinte et ulcère
9° LES ANTI-INFLAMMATOIRES
1° Rappel
L’inflammation se déroule en 3 phases :
La phase 1 : vasculaire caractérisée par œdème, rougeur, chaleur, tuméfaction
La phase 2 : cellulaire, macrophage et lymphocytes détruisent les agents irritants des cellules altérées
La phase 3 : la phase tissulaire, la cicatrisation, restauration des tissus agressés
Les précautions d’emploi des anti-inflammatoires sont :
Un suivi biologique, glycémie et kaliémie (hyperglycémie et hypokaliémie)
Un suivi clinique, risque d’augmentation de la tension artérielle et risque d’atteinte de la matrice osseuse (radiologie osseuse)
Régime alimentaire lors de traitement au long court (pauvre sodium, lipide, glucide) et un régime riche en potassium, calcium, protéine
2° Les anti-inflammatoires
AIS (anti-inflammatoire stéroïdien)
Ils sont appelés aussi glucocorticoïde.
Ils peuvent être utilisés :
Par voie générale (voie orale et injectable), dans ce cadre-là l’élimination est urinaire :
ATTENTION PASSAGE TRANSPLACENTAIRE ET DANS LE LAIT MATERNEL
Par voie locale (voie bronchique pour asthme avec inflammation et par voie cutanée pour eczéma et psoriasis)
CORTANCYL (prednisone)
CELESTENE (bétaméthasone)
SOLUPRED (prednisolone)
MEDROL (methylprednisolone)
Indications : allergies sévères pour les œdèmes de Quincke, (eczéma urticaire) et traitement immunodépresseur (greffes)
AINS (anti-inflammatoire non-stéroïdien)
Ils sont prescrits dans de nombreuses affections mettant en jeu le processus inflammatoire. Suivant le dosage ils ont une action antiinflammatoire, antipyrétique, antiagrégant plaquette (avec l’ASPIRINE)
IBUPROFENE (Advil/ Nurofen) (400mg/prise 1200 mg/24h)
KETOPROFENE (Ketum, Bi Profenid)
DICLOFENAC (Voltarene, Flector)
SURGAM (Acide Tiaprofenique)
ASPRO (Aspirine) 4g/j 24h adulte)
CELECOXIB (Celebrex)
Indications : douleurs articulaires, douleurs osseuses, antipyrétique, antalgique, antiagrégant plaquettaire
Traitement : symptomatique des crises de rhumatisme, rhumatisme inflammatoire chronique (arthrose, lombalgies)
Effets indésirables : nausées, gastralgies
Contre-indication : grossesse et ulcère
10° MEDICAMENTS DES TROUBLES DIGESTIFS
1° Les médicaments de l’œsophage, de l’estomac, du duodénum
Les antiulcéreux
Voir doc 1
Ce sont essentiellement les médicaments de l’ulcère. L’ulcère est une plaie ouverte dans la muqueuse du tube digestif plus ou moins profonde, il traduit un déséquilibre entre une augmentation de l’agression de la muqueuse, c’est-à-dire une sécrétion d’acide chlorhydrique trop importante et une diminution de la protection de la muqueuse (action de mucus insuffisante) voir doc 2.
Les médicaments sont aussi administrés pour les œsophagites.
Les antiulcéreux :
IPP (inhibiteur de la pompe à protons) : ils inhibent les sécrétions ions H+ qui sont responsable de l’acidité gastrique, ils diminuent donc la sécrétion d’acide chlorhydrique.
MOPRAL (Omeprazole)
INEXIUM (Esomeprazole)
Les antihistaminiques H2 : ils bloquent les récepteurs H2 de l’histamine ce qui réduit la sécrétion d’acide
AZANTAC (Ranitidine)
L’Ulcération de la muqueuse peut être aggravée par la présence d’une bactérie en trop grand nombre Helicobacter Pylori, là on associera les antibiotiques pour éradiquer la bactérie.
Les antibiotiques pour tuer la bactérie : CLAMOXY + ZECLAR et un antiulcéreux pour la cicatrisation MOPRAL pendant 7 jours.
2° Les médicaments de l’intestin grêle et du colon