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La photographie

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Contributor: cloveb
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Cours sur la PHOTOgraphie Introduction Contexte historique L'invention de la photo intervient au début du XIXs, siècle riche d'inventions qui ont bouleversées l'homme et sa condition (lumière électrique, télégraphe, gaz, charbon….) et vont avoir un gros impact sur les conditions de vie matérielle. La photo à un impact mental : cette nouvelle image va reposer le problème du rapport au réel, et bouleverser certains mode de pensée et de représentation de l'homme. Elle est née en France, c'est développée en Europe, et s'est imposée dans sa période argentique (jusqu'en 1980) aux Etats-Unis. 1. La nouvelle technique de représentation. La photo actuelle relève d'une technologie liée à son histoire parce que les bases se sont poursuivies dans une continuité jusqu'au XXs. Il y a une grande part de hasard dans l'invention de la photo. Grand nombre de "bricoleurs de génie" qui partaient à la conquête de ce nouvel art Elle est née de l'association de deux disciplines : chimie et l'optique. L'optique : les progrès optiques on permit le passage de la chambre noir à l'appareil photographique. => Progrès du boîtier et des lentilles, … ces progrès permettent l'amélioration des qualités physique de l'image. La qualité, la profondeur de champs La chimie : passage de la plaque sensible à la pellicule => Amélioration des qualités visuelles : le grain, le contraste, le rendu des couleurs 1.1 De la chambre noire à la chambre photographique. Le principe de la chambre noir est connu depuis le XI°s. On le doit à Alhazen, savant arabe qui l'utilisait pour voir les éclipses. C'est surtout au 16°s en Italie que les savants perfectionnent cette invention, destinée aux peintres. Réduction progressive de la taille, du poids de la chambre noir => elle devient portable, le peintres peuvent la transporter (Canaletto) Aménagement pour pouvoir dessiner à plat au 17°. Aménagement de l'orifice avec un ménisque, pour devenir un diaphragme. Niepce, met un diaphragme à iris pour moduler la lumière. En photo, l'espace est conçu comme une boîte avec un seul œil immobile => théorie de la perspective. L'émergence de la photo c'est faite milieu d'un retour de la peinture à l'exactitude optique. 1.2 De l'alchimie à la chimie photographique. Durant l'antiquité, on avait déjà constaté l'action de la lumière sur la coloration de certains corps organique. Au Moyen Age, les alchimistes découvrent que le sel d'argent se teint en noir à la lumière. Au XVI, Fabricius découvre le chlorure d'argent. Au XVIII, on l'utilisé sur du papier. Charles aurait eu l'idée de retenir sur du papier imprégné d'argent le contour d'un objet, mais n'arrivait pas à fixer les silhouettes En 1819, Herschel découvre la propriété de fixation des sels d'argent. Mais il ne l'applique pas à la photo. Au début du XIX, les inventeurs ne savent pas se qu'ils cherchent, les travaux en optique et chimie ne rentrent pas en contact. 2. Le contexte historique de l'invention de la photo Certains avancent que c'est une nécessité historique déterminée par un ensemble de facteurs : scientifiques mais aussi culturels, sociaux, esthétique et économiques. Pour toute découverte, il y aurait des besoins pré-éxistants. Au XIX, elle correspond à un besoin artistique, économique, culturel et social SOCIAL : besoin liée à la classe de la bourgeoisie. Au début du XIX la bourgeoisie s'impose. L'intérêt économique de la photo se développe grâce à la bourgeoisie. La bourgeoisie trouve dans la photo une forme de représentation qui va lui être originale : support nouveaux, codes nouveaux. => avec la photo, la bourgeoisie va trouver un nouveau mode de communication. Au niveau du portrait, au XVIII°s, les techniques étaient la miniature, le physionotrace et le portrait pictural. Grâce à la photo, le portrait vas être multipliable et reproductible La bourgeoisie s'investit dans la photo, car elle exerce une fascination sur cette société : au niveau de la représentation du réel, et en même temps une part de réel, de fantaisie,… 3. Conclusion L'invention de la photo est liée à son contexte et au stade d'évolution des différentes sciences. C'est le déclencheur d'une révolution de l'image et de l'esthétique de la représentation. Ce n'est pas une simple technique d'impression, mais aussi une nouvelle projection de la réalité, ce qui lui confère une forte attraction. Les inventeurs La première image est faite vers 1822, le terme de "photographie" apparaît en 1836, Whithone dans une lettre à Talbot en 1839, ou Madler, ou Arago en 1839. Les 4 inventeurs n'utilisent pas le terme "photographie" (mode d'enregistrement des images optiques) Différentes définitions du mot: L'art de rendre permanent par moyens autres que le dessin les images perçues dans la chambre noire. L'art de former et de fixer sur une surface sensible l'émission lumineuse directe ou réfléchie d'un objet. Procédé physicochimique de reproduction par le moyen d'un système optique et d'une surface sensible. Image du monde obtenue sans action directe de l'Homme. Niepce Inventeur passionné qui est arrivé à associer l'optique et la chimie. Héliographie = écriture par le soleil. Il expérimentait des points de vue, sur une plaque d'étain nécessitant 8h de pose En 1829 il s'associe avec Daguerre. Meurt en 1833 Daguerre Louis Jacques Mandé Daguerre, entre 1833 et 1839, perfectionne la qualité des images de Niepce. Il innove en utilisant une plaque de cuivre et des vapeurs d'iode, ce qui abaisse le temps de pose de 8h à 2m => Il fait des daguerréotypes. Il présente son invention à Arago et fait dont de son invention à l'humanité. Arago pense tout de suite aux sciences et aux arts. Les premières images de Daguerre sont surtout des natures mortes, puis des vues de Paris, puis de portraits. Il y avait encore un certains nombre d'inconvénients : il fallait orienter la plaque pour voir l'image, et elle n'était pas multipliable. 1839 à 1855 le daguerréotype a suscité une production important Talbot William Fox Talbot. Représentant typique de scientifiques amateurs, matheux, noble anglais. Il aimais prendre des croquis. - Des 1833, il songe à prendre une caméro obscura pour essayer d'imprimer les images afin de les conserver. - En 1834, il commence ses recherche et parvient a réaliser des dessins photogéniques en teinte inversé - En 1835, il obtient des petites images. - En 1839, il cherche à faire reconnaître son invention; Il réussit a obtenir des dessins positifs. => Il appelle sont invention la Calotypie, et dépose son brevet en 1841 => Il invente la reproductibilité : a partir d'un négatif on peut obtenir plusieurs positifs. La qualité n'était pas très bonne, mais l'importance n'était pas là. Il a aussi l'idée de publier un livre de photo (le premier) en 1844, « The Pencil of Nature », dans lequel on trouve 24 image de nature morte, d'architecture, de fac similés, de reproduction d'œuvre d'art, … Entre 1844 et 1849, il édite entre 150 et 300 exemplaire de son livre. Talbot était soucieux de montrer tout ce qu'on pouvait faire avec la photo. Bayard Hypolite Bayard revendique la priorité de l'image fixée. Dès 1837, il étudie l'action chimique de la lumière sur les sels d'argent. Il était au courant des avancées dans la matière. L'annonce d'Arago le pousse à présenter des dessins photogénes obtenus par contact. En mars 1839, il obtient la première image sur papier directement positive (pause d'1h). Il réalise lui aussi des photographies. C'est le premier à avoir exposé des photographies, le 24 mars 1839. Autoportrait en noyé est la photo la plus connue En 1842, il reprend le procédé de Talbot, et réalise de nombreuses photos. Conclusion Grâce à l'invention de la photographie, apparaissent de nouveaux enjeux dans l'art. Voire par "procuration" était à l'époque extraordinaire. La photo, avec les détails plus ou moins nets, met en apparence une vérité figurative qui émerveille tout le monde. Pouvoir conserver un instant, et proposer une vision personnelle, tout ceci est rendu possible. Esthétiquement, elle brise les limites naturelles de la vision humaine : elle propose à la fois un manque et un gain. La manque : image en noir et blanc (irréel par rapport à la vue réelle) Le gain : la possibilité de pouvoir étudier les détails longtemps. Elle prolonge le regard à la fois sur l'axe du temps et sur l'axe de l'espace. Elle permet de voir longtemps, et elle permet de voir loin (on ramène des images des pays lointains). Il va y avoir une fascination du public vis-à-vis de la photo. C'est une représentation figée dans le temps, fidèle d'un univers qui devient morcelable. La photographie authentifie : elle donne à voir le passé tel qu'il a été, prouve qu'il a eu lieu. La vision en négatif ouvre un univers bizzars. Les explorateurs Des 1839, sous le choc de la découverte, Le perfectionnement des inventions : Très forte réduction de la taille des chambres photographiques Dès fin de 1839, on trouve des appareils de 14 kilos. Les appareils étaient en bois, et les plaques étaient en cuivre, aussi très lourdes. Attachement à la réduction du temps de pose 1839 : 15 minutes au soleil 1841 : 2 à 3 minutes 1842 : 20 à 40 secondes 1843 : entre 3 et 5 secondes Cœxistençe du daguerréotype et du calotype. Talbot vas enduire le papier de cire pour le rendre plus translucide Bayard et Blancard perfectionnent le procédé entre 1847 et 1851. En 1847, Niepce de St Victor à l'idée de mettre une plaque de verre à la place du papier. Il améliore la qualité du négatif. Daguerre développe son procédé, et permet l'imposage du daguerréotype La courte prédominance du daguerréotype. En 1839, on rêve à faire le relevé universel des choses du monde. Le daguerréotype au début sert sur des natures mortes, des statuettes, de l'architecture. Cela correspond au goût des bibelots. Il se répand grâce au manuel de Daguerre (30 éditions et 8 langues). Mais en 1848, seul 56 opérateurs : le grand public n'est pas emballé par rapport à la pratique. La photographie devient un instrument technique de connaissance : trois mois après l'annonce d'Arago, les premiers daguerréotypistes partent faire des excursions pour ramener des vues des pays étrangers, en particulier sur les vestiges archéologiques. Les premiers à partir sont des peintres. - Itier part en chine en 1843. - En 1844, on a les premiers clichés d'actualité (signature du traité de paix fr-ch) - Les premiers reportages photos naissent à cette époque (incendie d'un truc allemand et plein de photos). - Les premières photo de guerre datent de 1846 – 1848 - Entre 1840 et 1850 : premières vues astronomiques et premières photos microscopiques (lune VS poux). Moyen de faire des portraits à partir de 1843. Développement des cabinets de photographes, et aussi des photographes ambulants (ex peintres). Le portrait : la bourgeoisie voit là un truc intéressant. On peut de plus se voir tel qu'on est. C'est aussi la preuve de l'existence. Plein des gens y on accès L'expansion du calotype Améliorée notamment en Angleterre par Talbot. On va avoir des applications plutôt artistiques : => Hill et Adanson font un tableau de 5m² a partir de 500 portraits de pasteurs de l'église réformée d'Ecosse (de 1843 à 1866) Les calotypistes français : à partir de 1840 avec Bayard et : - Humber de Molard, baron, chimiste, inventeur en photographie, il est le premier à créer de scènes des genres issus de la tradition picturale normande. Mini récits visuels. - Henri Victor Regnault est un membre de l'académie des sciences s'intéresse à la photo qu'il apprend avec Blancard. Il fait aussi des portraits et des scènes de genre, dans lesquels il conserve une forme de spontanéité. En 1851, fondation des la société Héliographiques. Paris sera la ville de l'expérimentation. Les pionniers étaient de riches savants (beaucoup de frais) qui avaient le temps. Les parisiens fortunés sont les inventeurs bricoleurs. Les studios de photos ouvrent, et les explorateurs partent. Une course à l'amélioration technique se lance car les profits deviennent de plus en plus évidents. Les innovations ont pour but de baisser les prix. Chap 1 : La photographie à la découverte de ses sujets 1850 – 1870 Période la plus riche dans l'histoire de la photo. Une nouvelle technique permet à la photo une expansion technologique a partir des années 1850 Une phase commerciale et industrielle avec l'apparition des premiers photographes professionnels et la naissance de l'imprimerie photographique. D'un point de vue esthétique, elle introduit une nouvelle vision du monde environnant, puisque elle se détache de la vision standardisée pour passer à une vision à la fois universaliste et singulière. * Universaliste : vision à partir d'un appareil, * Singulière : les photographes imposent un point de vue individuel, et donc mettent en avant plutôt l'aspect créatif (dès 1850) 1. Amélioration du procédé photographique Au niveau chimique : au début de 1850, on s'intéresse au particularités physico chimiques, on cherche à améliorer les solutions pour améliorer la qualité de l'image. Surtout au niveau du négatif afin d'améliorer la transparence du négatif, sa précision. On cherche aussi à augmenter la rapidité, réduire le temps de pose. Niepce de St Victor avait remplacé le papier par le verre (négatif). Scott ARCHER invente le collodion. C'est une solution à base du coton poudre avec de l'éther. Cette solution permet une meilleure adhésion des sels d'argent sur les supports. Mais la plaque devait être préparée tout de suite avant la prise de vue, et développée tout de suite (l'éther s'évapore). Tout ceci nécessitait un laboratoire ambulant. MAIS les images étaient d'une très grande netteté. => Tendance à la précision optique, au détail. Les images reflètent la réalité (comparé aux autres). Dès 1855, cette technique se répand dans le monde entier et fait disparaître le daguérrotype, avec un temps de pose de 2 à 3 secondes. A partir de 1864, on travaille sur des solutions à base de collodion sec, ainsi les plaques de verre peuvent être préparées à l'avance. Pour les tirages papier, le papier albuminé se conserve très bien. Au niveau optique : on passe des chambres en bois à des chambre pliantes et à soufflet Dès 1860, on trouve une visée Reflex (système de miroir pour voir l'image à l'endroit). On trouve de tous les modèles, et même des publicités pour des appareils. En 1860, le premier polaroid. En 1864, Disderi invente un appareil photo à plusieurs objectifs (6 à 12 images/plaque). En 1865, invention du flash : explosion chimique (poudre de magnésium) 2. La photo entre l'art et l'industrie 2.1. La société Héliographique Elle naît en 1851. C'est une association se voulant purement artistique, réunissant des hommes vouée à l'étude de cette pratique réunissant l'art et de la science. Cette société va favoriser l'essor de la photo et influence les milieux artistiques officiels. Ils publient la revue "La Lumière" Tous les participants sont des personnalités de différents domaines, apportant leur savoir à la pratique et au développement de la photographique. Leur revue est pluridisciplinaires, et parle de tout. 2.2 La SFP En 1854, cette société laisse la place à "La Société Française de Photographie = SFP" qui se déclare académie des science pour la diffusion pour la diffusion et l'expérimentation des techniques et académie des art pour la collection des images photographiques et l'exposition La SFP veut "défendre contre la spéculation privée le pur amour de l'art et de la science photographique". En 1859, grâce à la SFP, la photo sera pour la 1° fois présente au salon des Beaux Arts La revue la lumière continue d'être publiée, mais s'inspire de l'esprit de l'expo universelle, et propose que la photo atteigne des objectifs sociaux (l'instruction, la vulgarisation) et qu'on puisse développer la photo industrielle. A partir des années 1860, on arrive dans une ère sociale, industrielle et populaire. 2.3 Blanquart Edvar Il crée à Loos les lilles la première imprimerie photographique, et réalise des albums sur des voyages photographiques en s'adressant à des amateurs et artistes C'était un chimiste, passionné par le calotype. Il prévoyait déjà le développement immédiat. C'est le premier à avoir fait un traitement industrie 3. L'exploration des applications 3.1. Répertorier les richesses Dès 1851 l'administration des Beaux arts commande un recensement du patrimoine architectural de la France à 5 photographes. C'est la Mission Héliographique, constituée de : * Mistral * Bayard * LeGray * Le Secq * Baldus Cette mission va durer 2 ans, et c'est révélée être un échec dans l'objectif de diffusion qu'elle c'était donné. C'est l'exemple d'une application de la photo comme moyen d'archivage documentaire. Gustave LeGray. Peintre qui c'est rapidement consacré à la photo qu'il considère comme un art nouveau. Il va produire une œuvre considérable du point de vue technique (2 inventions majeures, le négatif sur verre au collodion en 1850 et le négatif sur papier ciré sec en 1851) mais aussi de celui artistique (travaux très diversifiés). Les photos les plus célèbres sont les Marines (1856 1857) en normandie. Il arrive à rendre la lumière du ciel et de la mer dans des tons impossible avec une photo. Il utilise le photomontage pour obtenir des photos très belles. C'est une vision nouvelle qui préfigure Courbet 3.2. L'architecture Baldus est considéré comme le meilleur photographe des années là. Il fait des panoramas, et travaille pour les monuments de paris, et les chemins de fers entre 1855 et 1859. Collard s'attache plutôt à photographies les grandes travaux de l'architecture urbaine : ponts, aqueducs La photo va être utilisée comme témoin du progrès de la période industrielle. Idée de modernité. 3.3. Les paysages Les frères Bisson, amateurs de grand format. Un attrait pour le risque, les défis techniques. 1861-1862 : premières photos du mont blanc Bourne part dans l'Himalaya 1863-1868. Il a une recherche de l'atmosphère particulière Montrer au monde ce qui reste inaccessible. 3.4. Photographie du reportage Charles Negre, ancien peintre reconverti; essaye de conserver sa vision de peintre en faisant de la photographie. Attaché aux scènes de rue, il arrive à obtenir des instants Il a réalisé une commande pour l'administration des hôpitaux, sur les asiles de Vincennes. Les premiers reportages de guerre. Premièresreportages de guerre 1853, la guerre du Crimé, puis la guerre de Sécession, puis la commune de Paris Photos paisibles de soldats au repos, peu de photos de cadavres. 3.5. Les applications scientifiques Draper photographie la lune, Bertch photographie les planètes, De La Rue aussi Le but est de pouvoir montrer l'infiniment grand et éloigné. La micro photo va être aussi grandement développée. On rend visible l'invisible, on photographie les truc tout petits. Au niveau de la médecine on prend les expérimentations en photo, le Médecin Duchenne de Boulogne 1852-1856 photographie les visages éléctrocutés Photographie signalétique du visage => Bertillon La photo comme moyen de classification. Outil de renouvellement scientifique. 3.6. La photographie de voyage Découvrir les terres lointaines, comme l'on fait Maxime DUCAMP, GREENE, BOURNE, FRITH, SALZMAN, photographe voyageur dans les terres lointaines, les sites archéologiques. Ce sont les précurseurs d'une sorte de photographie documentaire, qui a connu un vif succès auprès du public, surtout avec l'invention du stéréoscope. A Londres en 1854, la stéro compagnie à 500 000 stéréoscope, et avait dans son catalogue 10 000 vues. La conquête de l'ouest : les photographes partaient découvrir des terres vierges de l'ouest américain. 3.7. Le nu Grande production de nus pour les peintres, pour leurs études anatomiques. Durieu travaille pour Delacroix. Vendus aussi pour leur valeur érotique. En 1850 on interdit la vente de photos obscènes sur la place publique. 4. La naissance du portrait photographique La mode du portrait photographique correspond à un moment particulier de l'évolution sociale. C'est encore les bourgeois. En 1850, faire faire son portrait était un acte d'une portée symbolique dans une nouvelle société qui se mettait en place. En effet, cela signifiait montrer à sois même et aux autre l'ascension ou la réussite sociale => se connaître sois même, et se connaître sois même à partir du regard des autres. C'est à l'époque, un marqueur du rôle social, de l'affirmation de sois, à travers le portrait on se fait valoir. On affiche sa personnalité. Cela favorise le culte de la personnalité. Au départ, c'était plutôt réservé à la haute bourgeoisie, la démocratisation du portrait photographie correspond à l'évolution technique : le colodion. Il y a une ruée chez les photographe portraitistes Tout bourgeois voulait avoir son portrait, une image objective, la plus vraie, la plus fidèle. Très vite, le portrait photographique supplante la peinture, et touche tout l'échelle des classes sociales. Les premiers photographes portraitistes étaient des peintres reconvertis, qui soignaient le coté artistique. Ils reprennent aussi les poses académiques. Les salons photographiques vont se multiplier. On va avoir deux grandes catégories de portraits : tout se qui va être pris en charge par l'industrie de masse du portrait, et de l'autre côté l'école artistique, reservé à une élite de la société 4.1. L'industrie de masse En France, elle tient à un photographe DISDERI. Il comprend qu'il va falloir adapter la technique photographique pour s'adapter aux contraintes. Il lance le concept de cartes de visite photographique. Il avait inventé un système en utilisant un appareil équipé de plusieurs objectifs, grâce auquel il obtenait une série de 8 ou 12 clichés sur un même négatif. => Cela entraîne une baisse de prix importante. Divise par 30 le prix de la photo (12 photos pour 20 francs au lieu de une pour 50) Il devient célèbre en mai 1859 quand napoléon 3 fait tirer le portrait de son armée. Il a vendu jusque 2400 épreuves par jour. Les hommes publics on vite compris l'importance de ses cartes de visite, l'industrie du portrait c'est orientée vers les cartes de visite "people", on achetait les cartes de visites de personnage connus. Silvy proposait une série sur "les plus belles anglaises de l'époque". L'image de sois même va être développé au niveau sociale, de manière très forte, et va mettre en place des rôles sociaux qui vont évoluer au fur et à mesure de la qualité des images. 4.2. L'école française du portrait Ecole artistiques, style plus élaboré pour mettre en valeur l'expression du sujet. On pouvait trouver des effets poétiques, artistiques. Les représentants : Nadar, Carjat, Mélandri, Salomon, Nadar, fréquentait le milieu de la bohème. Il ouvre un atelier de photo en 1853. Il arrive à faire des portraits qui sont des images de personnalité dont on va qualifier la fonction de portraits psychologiques. Mise en scène pensée, travaillée, lumière naturelle, il laissait au modèle du temps pour s'exprimer Pas de décors, ni d'exagération. "Je recherche l'intelligence morale de mes sujets". Entre 1855 et 1859 il fait les meilleurs portraits. Il se réserve aux célébrités. Il y a une unité plastique qui dure 50ans dans le monde du portrait. Il va cependant devoir s'adapter au format de Disdéri. 4.3. L'école anglaise Le style est plus dans la poésie, le flou, l'effet romantique Le plus connu : Lewis Carrol, photographe au pays des merveilles, Entre 1856 et 1880 : entre 700 et 3000 images où il essaye de reproduire les émotions enfantines. Il utilisait des déguisements, des mises en scènes, … Cameron invente les portraits en gros plan. Elle recherche le flou comme esthétique du portrait. Elle pensait que le portrait photographique devrait refléter le caractère du modèle. Elle cherchait une vérité spirituelle, savant équilibre entre netteté et flou. => Mouvement pré raphaélite = confrérie littéraire qui s'intéressait à une relation entre romantisme et décadence. Un retour du portrait vers des sujets sacrés, mystérieux. 5. Le débat esthétique autour de la photo Entre 1850 et 1870, grosses industrialisations. Contre cela, la réaction des artistes photographe, contre cela, les peintres 5.1. Photographie et peinture La peinture est devenu la référence dans discours sur la dimension artistique de la photo. La relation photographie-peinture va faire l'objet d'un débat esthétique tout au long de son histoire. La photo a toujours oscillée entre deux pôles : soit ressembler à la peinture et être un art affilié à elle, soit se démarquer de la peinture et devenir un art autonome. La photo va être l'objet de nombreuses controverses : - image qui fournit une représentation du réel, - image mécanique => contraire à la nature de la peinture. La photo est considérée soit comme un moyen d'expression artistique, soit un instrument capable de reproduire les apparences de la réalité, ce qui n'a rien de commun avec l'art de l'époque. On découvre que grâce à la photographique, on peut atteindre le réalisme, et que une nouvelle esthétique est possible. Le positivisme, qui voulait représenter les choses comme elles sont même si nous n'existions pas. Une nouvelle tendance artistique : le réalisme (cf Courbet). Les peintres réalistes "on ne peut peindre que ce qu'on voit". Courbet était le maître qui peint les objets avec des formes et des couleurs telle que le montre la réalité. C'est ce qui est critiqué dans la photographie 5.2. Photographes et peintres Dés le début du daguerréotype, certains peintres se sont élevé contre l'utilisation de la photographique pour le portrait. Delacroix se pose la question de savoir si le réalisme de la photo lui permet d'accéder au statu artistique. Ingres haï la photographie, qui "maintenant on veut mêler l'industrie à l'art, l'industrie nous n'en voulons pas," qu'elle reste dans coin et ne vienne pas déteindre sur notre art de la Grèce et de Rome Baudelaire critique la mode du portrait photographique "la société immonde se rua comme un seul narcisse pour contempler son image triviale dans une plaque de métal." Lamartine a vanté les portraits photographiques en mettant en avant les portraits de Salomon. Beaucoup d'artistes peintres on vanté la photo, et beaucoup aussi l'on utilisé pour leur peinture. Des peintres on réalisé des oeuvres artistiques à base de photo. Ils exécutaient leurs toiles à partir de photo; puis assemblaient le tout. * Gustave Rej Lander : compose des images à partir de tableaux de Raphaël, et il va utilise le photomontage. Esthétique hétérogène : superposition, transfiguration, * Harry Pitch : la photo est une technique au service de la peinture. Beaucoup d'influence,. Robinson fait de la photo un art total. La photo se fait admettre comme art par le montage Conclusion La photo est comme un document sur monde, qui permet un regard nouveau. Un nouveau langage, nouveau codes de représentation, même si ceux de la peinture restent encore employés. On sent un frémissement dans la vision photographique, l'originalité prend le pas sur le document peint. Chap 2 : la photo entre réel et peinture 1870 – 1910 Renouvellements en photo, deux tendances : - la représentation réaliste du monde, qui s'attache à saisir les formes et le mouvement, cela va aboutir à la naissance de la photographie instantanée, - la naissance du Pictorialisme. L'évolution des appareils va permettre l'apparition d'une nouvelle catégorie d'opérateurs photographique : les amateurs. Se sont des bourgeois qui vont bénéficier des progrès technique, et qui ne vont plus avoir besoin d'apprentissage pour pratiquer la photo. L'amateur va devenir un créateur d'image, grâce aux évolutions techniques. On passe de l'image statique à l'image en mouvement. C'est important pour la fin du XIX siècle 1. Les progrès technique et la photographie couleur 1.1. L'évolution des émulsions et du support. En 1871, Maddox met au point l'émulsion au Gélatino Bromure d'Argent, qui va remplacer tous les autres procédés précédents (le collodion, le daguerréotype). Étalé sur des plaque de verre, l'émulsion est vendue déjà prête. C'est à la base des procédés photographique moderne. Le temps d'exposition est 10x moins long qu'avec le colodion. On atteint des vitesse de 1/1000 sec. EASTMAN en 1884 remplace le verre par du papier souple. "Américain film". EN 1887, Goodwin invente le Celluloïd (plastique souple, transparent et robuste) En 1890 Eastman remplace le papier par du Celluloïd. Pour le support, seul la nature du papier évolue. Grâce à ces innovations, plus besoin d'être un pro. Le public peut facilement pratiquer la photo à partir de 1890. 1.2. La révolution technologique => Kodak En 1878, la vitesse de prise de vue devient très rapide. Il devient nécessaire de pouvoir la maîtriser. On invente l'obturateur. Avant, avant les plaques de collodion, on réglait l'exposition en enlevant puis remettant le bouchon devant l'objectif. Arrive aussi la miniaturisation des appareils. On arrive même à faire des photos de façon cachées, en cachant l'appareil photo => appareil photo détective. Le public va être captivé par les nouvelles possibilités techniques. En 1888, Eastman propose au États-Unis un appareil nommé Kodak : « appuyez sur le bouton, nous feront le reste. » 10x15cm, 680g, 1/20s, 25$. Equipé d'un rouleau de papier pour faire 100 vues rondes. => Le public accède à la pratique de la photographie amateur. Pour le développement, on renvoyait l'appareil à l'usine, qui renvoyait l'appareil, les photos, et un bobine neuve. Une nouvelle liberté d'approche va se populariser très rapidement. 1.3. La photo couleur Avant, on peignait les daguerréotypes pour y mettre des couleurs. Entre 1855 et 1865 Niepce de St Victor, Niecpçochromies Becquerel, Photochromies Poitevin, Heliochromies => Ils on obtenu des images photographiques en couleur mais n'ont pas réussi à garder les couleurs. Les images disparaissaient à la lumière. La synthèse des couleurs : Charles Cros et Louis Ducos De Hauron. En mai 1869 ils présentent le procédé : Charles Cros présente la théorie et Louis Ducos De Hauron montreras des exemples en trichromie. Décomposition de l'image en RGB (Rouge Vert Bleu), puis impression des 3 négatifs en opposé.. Puis impression en CMJ(N)/CMY(K) (cyan magenta jaune + noir pour le sombre). (rouge inversé donne du cyan, bleu inversé donne du magenta, et vert du jaune => additive). Ducos Du Haurons à inventé la diapositive, l'anaglyphe (qui permet de voir en relief grâce aux lunettes r+b) Ensuite est inventé l'autochrome, commercialisé en 1907. On fixe sur un vernis isolant des grains de fécule de pomme de terre. Ils sont colorés en RGB et uniformément répartis. Ensuite on recouvre d'une mince couche d'émulsion. Utilisé entre 1910 et 1930. 2. La photo instantanée et la nouvelle perception du réel 2.1. Définition Apparu avec le gélatino bromure d'argent. Cela permet un nouveau rapport au temps : "un cliché parfaitement net d'un sujet souvent mobile dont le temps de pose très court est tel qu'il paraisse arrêté dans une position donnée et sans trace visible de mouvement." La netteté est la chose importante. L'amateur va coucher sur papier des fixités que l'œil ne peut pas percevoir. La photo rend compte des états successifs de la réalité mouvante. Une nouvelle vision en découle, c'est une révolution à la fin du 19°s. Après avoir rendu compte des formes de l'espace, du monde, la photo s'attaque à la représentation du temps. Le public va devoir s'habituer à se reconnaître dans des postures étranges que l'œil ne pouvait percevoir avant. Le public apprend l'extrapolation du mouvement. Pour le photographe, un nouveau rapport au temps s'installe. Désormais le photographe devra être là au bon endroit et au bon moment. 2.2 La représentation du mouvement. Muybridge et Marey Muybridge : Il reçoit la commande pour faire la photo d'un galop de cheval. 12 images en ½ seconde. Marey : on lui demande de faire des appareils pour suivre le mouvement. Il invente la chronophotographie. Le public est trouvé de voir le même homme plusieurs fois sur le même image 2.3. La nouvelle perception et l'instantané. La chronophotographie permet d'accéder à l'instant quelconque. La perception de l'instantané influence les autres arts. La photo instantanée influence tous les courants picturaux. La photo marque le passage de la peinture allégorique et symbolique à la peinture analogique. Tout ce qui bouge est digne d'intérêt. C'est la traque de l'instant "jamais vu". 3. Le pictorialisme et le début de la photographie moderne Dans les années 1890, en Angleterre, le pictorialisme va émerger comme une école d'esthétique photographique (réaction contre l'esthétique réaliste dominante). Les photographes pictorialiste on la volonté de faire admettre que la photo est un art. Le succès du pictorialisme sera mondial entre 1890 et 1910. La miniaturisation permet l'accès au public des appareils photographiques. Les pictorialistes sont contre le tout public, ils sont pour l'élitisme. 3.1. Peter Henry Emerson et le naturalisme. Il fonde en 1886 le mouvement naturalisme : démarche indépendante et libérée des contraintes. Il révolutionne la pratique, critique Robinson et les retouches sur les images ainsi que la précision de l'image photographique. Il croit en la pureté de l'épreuve de l'épreuve non manipulée. « Puisque l'œil ne voit pas tout (nette au centre et flou autours), la photo doit être conforme » en 1889, il publie un livre où il se déclare influencé par la peinture impressionniste, où il se dit intéressé par la vérité photographique, en particulier de celle de la vie quotidienne dans sa campagne. Sa technique : mise au point différentielle. => Il n'y a qu'un seul champ dans la vision qui est parfaitement net. En 1890, Emerson renie ses convictions dans "la mort de la photographie naturaliste". La photo étant purement mécanique elle ne peut prétendre au statut d'art. 3.2 Le mouvement pictorialiste. Début en 1891 lors de la première expo d'un club artistique photographique, Camera club, à Viennes. Les photos de cette expo seront selectionnées selon des critères artistiques avant d'être technique. Il fallait considérer un nouveau rapport entre photo et peinture dans le sens où il ne s'agit pas pour la photo d'avoir la peinture comme modèle, mais plutôt d'être en concurrence avec elle. La photo doit s'éleverr au niveau de la peinture et revendiquer le même prestige. Elle doit être un des beaux art. Pictorialisme => picture (image (en)). Pictorial => la photo doit être une image parmis les autre images. Les pictorialistes revendiquent l'art photographique. Ils veulent se donner les même moyens que la peinture : avoir un rendu photographique de même niveau que le rendu pictural, avoir des effets de matière comme la peinture peut en avoir aussi, avoir des principes de composition qui soient de même qualité que la peinture. Age d'or jusqu'en 1910. Entre 1891 et 1810, le mouvement pictorialiste va se structurer par l'intermédiaire des clubs photographiques qui vont prendre la place des anciennes sociétés traditionnelles. Ils vont être très actifs (albums, salons, …) => il faut intégrer le marché de l'art En 1894 se fonde le photo-club à paris, Demachy et Puyo. Le débat à surtout lieu en grande Bretagne avec la constitution du Linked-Ring. Tous les caméra-club sont en lien avec le Linked-Ring, ce qui aboutit en 1904 à la société internationale des photographes pictorialistes. Ce sont essentiellement des photographes amateur qui cherchent à promouvoir la photo comme un moyen indépendant d'expression picturale. Il essayent de parvenir à une expression personnelle en travaillant le matériau, la technique… Ce sont eux qui réclament le statut d'art. 3.3 L'Esthétique pictorialiste. Nouvelle esthétique qui apparaît : mettre le réel en image autrement. Il faut donc agir sur l'acte photographique lui-même. Avant, les photographes ne faisaient qu'une copie du réel. Now, l'implication et la présence du photographe va être déterminante : personnalisation du regard. L'acte photographique devient un acte de confrontation entre le photographe et le réel Le photographe dispose de techniques qui dressent des filtres entre le photographe et le réel, pour transformer le réel photographié. On fait des manipulations techniques sur le négatif au moment du tirage. C'est presque de la retouche.. C'est surtout les anglais et américains qui vont utiliser la manipulation. L'autre tendance, l'école européenne est plus sur les effets lors de la prise de vue (flou, scène pluvieuse, …). On a aussi des jeu sur les masses de corps, ou sur les contrastes. On joue sur la lumière, l'ambiance… Ces deux tendances rejettent les conventions réalistes avec des ambiance fantasmatiques, poétiques. 3.4. Alfred Stieglitz et la photographie moderne C'est un des photographe pictorialiste le plus innovant. Il habite à NewYork. Il fonde en 1902 qui s'apelle photo sécession, un groupe qui rompt avec les autre clubs. La même années, il va publier une revue avec Edouard de Steichen : Camera Work (exister jusqu'en 1917). Le groupe rompt avec le pictorialisme et s'ouvre à l'avant-garde de l'art moderne européen. Stieglitz va fonder une galerie d'art : 291. Emerge la photographie moderne, qui revient à une forme photographique beaucoup plus simple, objective, abstraite. Le pictorialisme s'effondre et l'art pictorialiste moderne naît grâce aux avant-garde européennes. Stieglitz : Au début, beaucoup d'effets de lumière, puis pictorialisme. Au tout début 1900. « la peinture et la sculpture étaient des recherches antiphotographiques, mais elles offrent une vision fécondée par la conscience de l'artiste, dévoilant de l'envers et de l'endroit des choses. Paul Strand, en 1909 il s'inscrit au club de NewYork. En 1912 il s'intalle comme photographe et fréquent Photo sécession. C'est à partir de 1915 qu'on voit la maîtrise de la photographie moderne. Il fait des portraits en gros plans, cf Blind Woman 1916 Le réalisme revient au premier plan, le soucis des détails, la juxtaposition des plans, la construction géométrique, la transformation des motifs du quotidien en motifs abstraits, cf la barrière blanche 1915. Chap 3 : la photographie documentaire américaine Introduction Les années 1880 marquent le début de l'ère industrielle et cela se traduit par une présence de plus en plus importante des machines dans la vie humaine. Cette industrialisation vas donc modifier les mutations sociales, et entraîne des inégalités sociales. La photo vas permettre de dénoncer les inégalités. Des photographes indépendants vont entreprendre de décrire les conditions de travail des classes les plus pauvres. On parle alors de photographie sociale, au lieu de documentaire, qui sera utilisé après la grande crise de 1929. La photo documentaire va témoigner donc de la misère à la ville et à la campagne. Le but est de faire découvrir à l'opinion public le sort des plus défavorisés. Tout au long du XX il y aura cette prise en charge documentaire. C Def : La photo documentaire "c'est une photographie qui se distingue des autres dans la mesure où elle se veut porteuse d'un message, d'une signification précise, elle à une porté sociale car elle apporte des connaissance sur les hommes vivant dans une certaine société." Les photographes majeurs Jacob RIIS Photographe danois, qui arrive à New York en 1870 et connais la misère. Une expérience marquante qui le conduit à agir pour alerter l'opinion public. Il début comme "police-reporter" chez "NewYork tribune", mais c'est sourtout dans les ruelles des quartiers des immigrants qu'il aime faire ses photos. Il les fait d'abord par surprise la nuit. Il est connu en 1890, avec la publication du livre :A "comment l'autre moitié vit", suivi de "les enfants des pauvres" et "comment on devient américain". La vision proposée est assez directe, il donne un regard assez sombre sur le prolétariat américain. Cadre très serré, regard sincère. Lewis HINE Sociologue, qui s'intéresse à la photo en 1903. Pendant son adolescence il à du être ouvrier d'usine. Pour lewis Hine, l'appareil photo est un outil pour révéler une vérité sociale, et dénoncer les injustices. Ce qui est plus marqué, c'est l'idée d'"engagement social" à travers l'art photographique. Il commence en 1903. C'est lui qui fonde le style "documentaire social", qui n'aurat pas du tout de développement en europe. Il a travaillé sur l'histoire de l'immigration, à partir de 1904. Il s'intéresse ensuite au travail forcé des enfants. Il travaille ensuite pour la croix rouge lors de la première guerre mondiale. Dans les années 20 il s'intéresse à l'homme au travail, il se situe vers la "nouvelle photographie". Il fait ensuuite des photos de l'empire stat building à NewYork. Il y a une symbolique, moins réaliste que chez Jacob Riis. Les images sont plus structurées, ce sont des "photos-interprétations". En contre courant du pictorialisme, on sent une conjonction entre esthétique et objectif social. La première fois que la photo devient une arme dans la lutte pour le progrès social Dorothea LANGE A partir de 1913, elle commence la photo. Elle s'intéresse à Stiegliz, et à "photo sécession". Lors de la crise de 1929. A cause de la crise, elle se sent obligée de photographier la réalité. Elle par à la découverte de la pauvreté dans le monde rural. Elle change la plaque de son studio de "portraitiste" à "photographe des gens". Elle fait les photographies les plus importantes entre 33 et 40. Entre 33 et 35, elle fait des reportages sur les fait de l'époque. En 1934 elle fait une exposition, et s'initie à la culture des travailleurs au contact de son mari. En 1935 elle est recrutée comme photographe à la FSA, Farm Security Administration. On retrouve Walker Evans, Russel Lee, Gordon Parks, … Elle a fait 25000 clichés dans les campagnes américaines. Elle combine image et texte, pour donner tout son sens à la dislocation du territoire américain. Style documentaire beaucoup moins social Walker EVANS Au départ, il ne voulait pas se consacrer à la photographie mais plus à la littérature, va pas en anglais. c'est une photo qui va déclencher sa passion pour la photo ("la femme aveugle" de Paul Strand), aussi influencé par Eugènes Atget, un père fondateur de la photo en France. Influencé par le cubisme, futurisme,.. Il se spécialise dans la descriptions de la vie quotidienne, à travers le décors urbain. Au début des année 30 il fait des reportages, mais il travaille ensuite pour la FSA. En 1936, un de ses reportages sur une famille dans l'Alabama est publié. Ce premier reportage est devenu un des chef d'œuvre de l'art contemporain, s'apelle "Louons maintenant les grands hommes". Journalisme approfondit, qui va se développer surtout dans les années 60. Il intègre très vite le millieu artistique, exposé au MOMA de NY en 38, c'est la première exposition photographique. Il montre une image triste des États-Unis. Série d'"anonymes du métro", ou de portraits de rues. Il développe un style moderne d'investigatoin de la réalité quotidienne. Il développe une technique : la photographie frontale. Pour lui, la photographie doit être instinctive, objective, neutre, shui dépouillé. Le document photo devient un objet esthétique " Il y a un style documentaire, telle celui d'une photo de police, l'art ne sert à rien et le document est utile, donc l'art n'est jamais un document mais il peut en adopter le style, c'est ce que je fait." Eugène RICHARDS Dans la lignée des photojournalistes américains qui cherchent à dénoncer les grand problèmes de la société. Lui veut dénoncer la drogue, la maladie, le sida, les gangs de rue. Il a photographié pour des grand journaux américains, et il est reconnu comme étant un photographe important à partie des années 1980. Il faudra attendre 1997 pour qu'il soit connu en France. Il défend la cause des Noir Américains dans les années 70. Il vit au milieu de gens pour découvrir le mieux possible leur vie quotidienne. En 1978, il devient membre de l'agence Magnum Dans les années 80 il obtient des nombreuses distinctions. Il publie de nombreux ouvrages sur plein de problèmes. Entre 1994 et 1995, il écrit Cocaine True Cocaine blues, et américain Why/way… Chap 4 : Intro Entre deux guerre, beaucoup de nouveaux genre grâce à l'émulation intellectuelle. On invente : Le collage : Raoul HAUSSMAN et Alexander RODTCHENKO. Les photomontages avec Anna HOCH et John HEARTFIELD. Les rayogrammes (photogrammes = photo sans appareil photo) : Man RAY et Christian Chad. Très largement utilisé par la suite dans le milieu artistique. Sur-impressions, formes abstraites, plan insolites, point de vue anti-conformistes. Il y a 2 grands types de photo : * l'art des photographes : désigne une démarche artistique interner au champs photographique. * la photo des artistes : se rapporte à l'utilisation de la photo par des artistes, dans le cadres de leur art. Man RAY Vidéo reportage artistique de Jean Paul Fargier. Né en 1890, en amérique. Il part à Paris, mais retourne en amérique pour la guerre. IL revient ensuite finir sa vie en France. 1911 : 110 echantiloons de tissus trouvées dans l'atelier des ses parents. Il rencontre duchamp en 1913. Duchamp ne crois plus à la peinture, mais man ray lui continue. Il s'achète son premeir appareil photo pour fair des photos de ses œuvres. "Rose c'est la vie" : Duchamp se déguise en femme. a paris, il ne vent aucun tableau ni objet. Mais il fait des photos et c'est comme ça qu'il réussit. Il fait des photos en posant des objets sur du papier photogénique, et fait un grand succès. Ce sont des Rayographies il travaille autant dans la photo d'art que dans les photos qui lui sont commandés, la mode est pour lui un champ riche d'applications. Solarisatoin. La photographie est un outil de dé-réalisation. pas que dans l'art et le surréalisme mais aussi le portrait et la mode. Le surréalisme en photographie Tout le monde se retrouve à Paris. C'est breton en premier qui s'y intéresse. Maurice TABARd explore les limites de la photo, les mêmes techniques que Man RaY. Raoul Ubac brûle le papier pour le déformer avant de faire des photos Wols, Eli Lotar, Claude Cahun (traversissement), Pierre Molinier (travestir), Horst VOrmwald, troendle Chap 5 ; la photographie de l'instant : forme et sens. Henri Cartier-Bresson, William Klein et Franck. Intro Cette photographie de l'instant est très associée à la "street photographie", c'est-à-dire a partir des année 30, la photo investi la rue comme un espace théâtrale, un espace privilégié pour des composition formelles, pour des situations cocasses, … Cela sert de thème à un ensemble de photographes, en deux parties : - l'une française avec Henri Cartier Bresson, qui sera ancrée dans le genre de la photographie humaniste, avec une esthétiques de l'instant décisif, suivi de Izis, Bouba, Doisneau, Riboud, … - l'une Américaine, avec Robert Frank, qui insiste sur le potentiel de fiction de la photographie, on retrouve Freidlander, William Klein, qui vont s'intéresser au "non-sens". => on voit deux facettes de la photographie de l'instant. Henri Cartier-Bresson Né en 1908 et mort en 2004. C'est le photographe français le plus connu. Il fait aussi du dessin et du cinéma (avec Renoir), il à même fait un film en 1943. Il a été influencé par les surréalistes, mais s'en est vite détaché. En 1947, il fonde l'agence MAGNUM, avec Robert CAPA, Goerges RODGER et David SEYMOUR. L'agence la plus réputée de France. Cela faisait respecter le droit d'auteur au moment de la vente des clichés. Cartier-Bresson a toujours photograhié en noir et blanc, toujours aussi avec un Leica, et toujours travaillé en 50mm. Son œuvre est marquée par un équilibre expressif (qui fonctionne dans une rencontre entre le photographe, le hasard et la necessité). Le point de quasi-simultanéité entre la détection d'un sujet, la visée et le déclenchement. Spontané, qui s'impose dans le reportage. La photographie est une activité cérébrale, l'image doit trouver sa raison d'être en elle-même. Elle est liée à un regard singulier. Il faut se retirer du temps Il retire le plaisir d'une forme qu'il réussi à capter en une fraction de seconde. « Ma passion n'a jamais été pour la photo en elle-même, mais pour la possiblité, en s'oubliant sois même, d'enregistrer dans une fraction de seconde, l'émotion particuliére de la beauté du sujet et de la forme. » Le style est basé sur le jeu rigoureux des plan des et proportions, un rythme plastique dans la disposition des éléments lorsqu'il compose son image. Il respecte la règle du nombre d'or. L'appareil photographie comme un carnet de croquis optique, mécanique. Il peut exercer son intuition. Au niveau de la composition, il estime que pour qu'un sujet porte dans toute son intensité les rapports de forment doivent être rigoureusement établis. «La photographie est la reconnaissance dans la réalité d'un rythme de surfaces, de lignes et de valeurs. L'œil découpe le sujet et l'appareil n'a plus qu'à faire son travail. » La composition est une coalition simultanée, une coordination organique de l'élément visuel. Mais, on ne compose pas gratuitement, il faut une necessité. Comme un photographe travaille dans le mouvement, il faut un pressentiment de la vie. La pratique : la photographie paraît une occupation facile, mais elle exige une force de concentration jointe à un enthousiasme, discipline d'esprit, à un sens de la géométrie. On doit toujours photographie dans le plus grand respect du sujet, et de son point de vue. C'est un monde traduit en terme visuel : à la fois une interrogation et une réponse. Au niveau du sens : pour cartier-bresson c'est dans une même fraction de seconde la reconnaissance d'un fait et l'organisation rigoureuse des formes perçues visuellement qui exprime et signifie ce fait. Quand la forme et le contenu expriment quelque chose. La photographie c'est mettre l'esprit, l'œil et le cœur sur une ligne de mire. l'Instant décisif : on capte le moment où les choses s'articulent pour donner du sens. Le photographe est celui qui trouve cet instant. Le privilège de la composition, de la géométrie, sur l'émotion. 2) William Klein Né en 1928. Photographe, peintre, cinéaste. D'abord sociologue, puis il vient à paris pour étudier la peinture. Le premier photographe à avoir secouer la photographie. Dès les années 1850 il descend dans la rue, mais il a plutôt une attitude provocatrice, que certains jugent comme étant anti Cartier Bression. Il va faire des voyages : Moscou, Rome, Tokyo. IL a écrit des livres et est aussi reconnu comme étant quelqu'un qui prend énormément de soin à innover. Jusque dans les années 90 il publie des livres. Photographe de rue, mais aussi de mode (travaille pour Vogue). Il photographie en n&b et en couleur, et a utilisé la technique de l'open flash : il photographie avec un temps de pose assez long, durant lequel il donne un coup de flash. Très marqué par l'instant décisif, il va très vite se détourner de ce style et il va pleinement s'investir dans la photographie de rue. Démarche ethnographique. Au niveau de son style : flou & contraste, bouger et décadrage, gros plan et coup de flash construisent un style tout à fait reconnaissable. Ya une forme de "photographie en action", complètement éloignée des modèles des photoreportages. Il mitraille à fond et ne compte pas ses images. Ces images sont très remplies, denses. S'exprimer autant par le cadre de dans le grain de la photographie. « Le geste de photographier est pour moi un moment de transe, où l'on peut saisir plusieurs centaines de choses qui se passent en même temps ». « Je photographie simplement se que je vois devant, j'emploi le grand angle pour emplir au maximum le cadre » « Ce qui m'a toujours excité dans la photographie c'est la manière dont le hasard met en scène ». 3) Robert Frank Né en 1924, suisse qui émigres au États-Unis en 1947. Il a travaillé chez un vieux photographe. Schuh. Quand il arrive à NY, il travaille pour un magazine de mode. Il a été l'assistant de Steichen et de Walker Evans. Après quelques voyages, en 1955 il obtient une bourse de la fondation GUGGENHEIM et part faire un voyage de 2 ans à travers les États-Unis. Il en fait un livre : "les américains", édité à Paris en 58 et aux USA en 59. Un livre culte de référence. Manifeste d'une certaine modernité dans la vision des USA, par le cadrage, par le rythme, un livre en rupture avec le reportage classique et celui de Bresson. Très mal accueilli au États-Unis, car il dérangeait l'optimise américain. C'est un document sur une nation, a travers les villes et la route, la ville la banalité la solitude et l'aliénation des individus. Il est à l'origine d'une école de photo documentaire américaine. Entre 60 et 72 il va faire des films. En 72 ils refait un livre : >the lines of my hand. => « je détruit ce qu'il y a de descriptif dans les photographies pour montrer comment je vais, moi ». Photographe mythique, Style : l'expérience du voyage montre une diversité de scène banale, aucun événement présent dans les images, pas de moment fort, un côté assez imparfait, assez inachevé. Le flou est présent, pas comme chez Klein. Il introduit l'introspection dans la photographie : il se montre lui-même. Ce sont des autoportraits. D'où sont intérêt pour les "sous évènements", les instants quelconques qui font contradiction avec les instant décisifs : on est dans le registre de la poésie, on est dans l'envers du décors, dans l'errance, l'absence. Aucun sens ne vient prendre le dessus sur les autres, les photos sont ouvertes sur tous les sens possibles y compris celui de ne pas en avoir. Il y a une remise en cause de la photo en tant que pratique documentaire, témoignage sur le monde, recherche de la vérité. Il amène la vie intérieur, le vécu du photographe, sa propre vérité et non pas la vérité. Chap 6 : Vision de l'homme au XX La photo humaniste Connu sont age d'or en France au cours des années 1950. L'homme devient le centre des préocuppations des photographes. L'homme est au centre de l'image et des recherches photographiques. DOISNEAU. Le quotidien de l'homme au quotidien, marqué par un optimiste, un réalisme. Le photographe humaniste est un témoin qui dénonce les conditions difficiles que connaît la population après la 2° guerre mondiale. L'école française est sur paris. Doisneau Doisneau né en 1911, commence en 1932. Photographie dans les banlieues de Paris, mais n'osait pas trop photographier les gens. Photographe industriel chez Renault. En 1945, "Life" lui commande un reportage sur les parisiens et publie ces photos, ce qui le rend célèbre. Il devient membre de l'agence RAPHO. En 1949 il publie un premier ouvrage : "la banlieue de Paris", en association avec Balèse CENDRARS. Il devient le représentant typique de la photo d'après guerre. Quelques images pour vogue. A partir de 70, c'est un des premiers photographes reconnus dans le milieu. Un peu magique un peu poétique. Il se définissait comme un pêcheur d'images. Le petit peuple de paris. " dans le fond, la photo c''est comme l'écriture, c'est pas tellement ce qu'on regarde qui est important, c'est la disposition d'esprit qu'on a pour voir ces choses Sebastiao Salgado Brésilien qui décide de se consacrer au reportage. La condition de l'homme à toujours été son thème recurrent depuis le début. il a été membre des 3 plus grandes agences de presse. En 1994 il quitte magnum et fonde Amazonas Images, pour pouvoir travailler sur des projets persos. 3 grands projets photographiques : * la main de l'homme : témoigner de la disparition des industries manuelles * exode : exodes des populations * génésis : sur la nature L'homme au travail. il fait des enquêtes, à long ou très long terme : il a fallu pour mener les projets. Sociale et humanitaire, tragiques. Son travail à souvent été critiqué, on dit qu'il profite de la souffrance pour construire une œuvre photographique. L'image transmet les émotions. L'utilisation de la lumière. Pour faire un belle image la douleur ne le dérange pas : la photo doit conserver un aspect pictural . "Ce n'est pas une stratégie, je suis comme un écrivain : on aime ou on aime pas mais c'en est une". Noir et blanc, contre jour, Le nu Les photographes qui faisaient des études pour les peintre n'était pas considéré comme des œuvres. Durieu fait des nus pour Delacrois. Demachy fait de l'impressionnisme. Steichen. Man ray et le surréalisme, la solarisation, déréalise le modèle. Pin up et playboy. Après la seconde guerre mondiale. helmut newton fait un dcopuage : il fait des refait des photos de magazines mais remplace les bohnomme par des nus. Mapplethopre fait des audaces mais la perception et la lumière font que les photos sont admises, il évolue dans les millieu gay américains. Pirelli fait des photos de nu pour les calendrier. Herb ritts, jeu sur les formes, corps abstrait. Bettina RHEIMS Le corps Le corps comme sculpture. Le coprs devient une figure principale pour de nombreux artiste, mais aussi pour la photographie. Minkkinen. Travaille sur le corps et le paysage, photographie sont propre corps dans le paysage, le corps devient un élément du paysage. Wurm c'est un art plus conceptuel (cf fluxus), il remet en cause les gestes de tous les jours, Darzacq, 2000.

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