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Argumentation.docx

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Contributor: breisler
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Argumentation. Fiche de révision Cette fiche de révision doit vous aider à mémoriser les définitions importantes du cours. Vous devez savoir définir précisément les termes techniques que nous avons introduits ; vous devez également savoir construire une réponse en partant d’une définition que vous rappelez avant de l’appliquer. Travailler cette fiche ne vous dispense pas de relire le cours lui-même, encore moins de refaire les exercices corrigés en classe ou qui se trouvent dans le manuel de M. Dufour. Définitions préliminaires Un argument est un ensemble de propositions dont certaines servent à en justifier d’autres. Un énoncé est une production verbale douée de sens. On appellera proposition tout énoncé qui peut être déclaré vrai ou faux, ou à propos duquel il est sensé de se demander s’il est vrai ou faux (quelle que soit la réponse à cette question). (NB : le sens de certaines propositions demande à être éclairé par le contexte parce qu’elles contiennent des termes indexicaux (« ceci », « aujourd’hui », « ici »…) dont la référence dépend du moment, de l’endroit et de la personne qui parle.) Dans un argument, certaines propositions sont invoquées pour en justifier d’autres, c’est-à-dire pour en garantir la vérité. Celles qui sont invoquées pour en justifier d’autres s’appellent les prémisses. Celles qui sont ainsi justifiées s’appellent les conclusions. La distinction prémisse/conclusion est une distinction de rôle logique : le rôle que joue une proposition au sein d’un argument. L’acte de pensée par lequel on passe des prémisses aux conclusions s’appelle l’inférence (« Donc »). L’ordre logique d’un argument est : « prémisses – DONC – conclusions ». L’ordre d’exposition de l’argument peut être différent. La reconstruction d’un argument Reconstruire un argument, c’est en rendre explicite la composition et la structure. Pour cela : voir la fiche méthodologique déjà distribuée. Il faut savoir tirer parti des indicateurs linguistiques, c’est-à-dire toutes les expressions ou tournures indiquant le rôle logique de ce qui la précède ou de ce qui la suit. L’identification est achevée lorsque l’on a (re)formulé toutes les propositions composant l’argument et lorsque l’on a éclairci leur rôle logique. Une même proposition peut être justifiée par un jeu de prémisses, puis servir elle-même à justifier de nouvelles conclusions. On dit alors que l’argument comprend des sous-arguments. Un sous-argument est un ensemble de propositions, composé de la ou des conclusions (qui seront réutilisées comme prémisses ensuite) et des prémisses qui la ou les justifient. La schématisation de l’argument est une représentation figurée des liens logiques entre propositions. (Pour les conventions de représentation, voir la fiche méthodologique.) L’évaluation d’un argument Évaluer un argument, c’est se demander dans quelle mesure les prémisses rendent effectivement acceptable la conclusion qu’il contient. Comme l’identification, l’évaluation n’est pas et ne peut pas être une opération mécanique. Elle requiert un effort de réflexion pour juger de l’intérêt de l’argument. Il y a trois questions à se poser pour évaluer un argument : 1/ Les prémisses sont-elles vraies, ou du moins acceptables ? 2/ Les prémisses sont-elles pertinentes ? 3/ La conclusion est-elle bien étayée par les prémisses ? Les prémisses suffisent-elles à entraîner la vérité de la conclusion ? Pour la question 1 : il ne faut pas se contenter de dire « ce que l’on croit » (car ce n’est pas ça qui est intéressant), mais envisager les raisons que l’on pourrait donner pour répondre, et s’interroger sur leurs limites. Chaque prémisse doit être ainsi examinée. Pour la question 2 : on pourra définir la pertinence de la manière suivante : Une proposition p est pertinente pour une proposition q si, lorsque celle-ci est présentée sous une forme interrogative (« q ? »), p facilite le tri ou la prise de position parmi les réponses jugées possibles à cette question. En d’autres termes, examiner la pertinence de chaque prémisse revient à se demander : cette proposition me permet-elle de m’orienter parmi les solutions possibles (de trancher si q est le cas ou non) ? Une prémisse peut être vraie et non pertinente ; elle peut être pertinente mais fausse. La question est à reposer pour chaque prémisse. Pour la question 3 : cette fois, on n’examine pas les prémisses, mais la solidité du lien logique entre prémisses et conclusion. La question à se poser est celle-ci : la vérité des prémisses suffirait-elle à entraîner nécessairement celle de la ou des conclusions ? On fera donc comme si les prémisses étaient vraies pour répondre à (3). Une possibilité est de se demander : est-il envisageable que les prémisses soient vraies ET qu’il y ait une possibilité que la conclusion soit fausse ? Si non, on a affaire à une forme d’argument valide. Si oui, il est invalide. La validité est la propriété d’une forme d’argument ; à ne pas confondre avec la vérité (qui est la propriété d’une proposition). Un argument est valide si la vérité des prémisses entraînent nécessairement celle de la ou des conclusions. Dire qu’un argument est invalide ne suffit pas à le rendre inintéressant ou sans valeur. Beaucoup d’arguments de type inductif sont invalides ; voir aussi les raisonnements probabilistes.

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