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Activites physiques.docx

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Contributor: Farid.b
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Activités physiques adaptées INTRODUCTION 10 % de la population ont un handicap mental, physique ou moteur. IL y a 30 millions de handicapés en CEE, ce qui regroupe 87 000 emplois. Programme HELIOS : politique d'intégration (1996). Toute personne handicapée doit pouvoir bénéficier de mesures concrètes, visant à favoriser son intégration sociale et professionnelle. Ces mesures portent essentiellement sur : la formation professionnelle l'ergonomie la mobilité l'accessibilité les moyens de transport le logement Il y a trois types de système : le système à filières séparées le système mixte le système intégré Le système à filières séparées : l'éducation spécialisée est organisée autour de chaque handicap. Ce système est séparé du système ordinaire. Un enseignement de rééducation et un enseignement orthopédagogique sont spécifiques à ce système. C'est une recherche de l'intégration de la personne handicapée (Allemagne, Belgique, Pays-Bas, …). Le système intégratif : la tradition d'intégration des élèves handicapés en milieu scolaire ordinaire est devenu la règle essentielle (structure spécialisée). Cette politique se vérifie pour des handicaps pas trop lourds. Les relations qui se créent entre les enfants normaux et handicapés sont des plus positives. Dans ce système, les enfants handicapés sont intégrés dans le cursus normal (Italie, Espagne, Angleterre, …). Le système mixte : dans ces nations coexistent le système ordinaire et le système spécialisé. L'intégration se fait à partir d'un système très structuré et légitime. On s'appuie sur la prise en compte des besoins sociaux de l'enfant pour construire un cursus de formation qui va de l'intégration totale dans les milieux scolaires ordinaires jusqu'en intégration partielle (classes spéciales) ou en intégration à une école spécialisée (Irlande, Portugal, …). Objectifs : Supprimer les obstacles matériels à la scolarisation des jeunes handicapés. Utiliser des méthodes d'enseignement souples pour répondre aux besoins individuels des enfants et pour faciliter le passage à la formation, à la vie professionnelle et à la vie adulte. Etablir une coopération entre les systèmes spécialisés. Recourir aux technologies modernes en matière d'éducation. Renforcer les liens entre la famille, les collectivités, les services sociaux, les services des ministères et entre le monde du travail. POLITIQUES EN FRANCE SCOLARISATION ET INTEGRATION DES JEUNES Tout enfant peut bénéficier du soutien organisé tout en demeurant pleinement élève du système ordinaire. Loi du 30 juin 1975 : Cette loi définit les structures spécifiques en faveur des personnes handicapées. Ces structures se divisent en deux secteurs : Education nationale : du ministère de l'éducation nationale, de la santé, affaires sociales (structures extérieures à l'école). Il y a 178 000 élèves accueillis dans l'éducation nationale. Les établissements médicaux, socio-éducatifs et sanitaires accueillent 145 000 élèves handicapés. Les textes définissent les principales obligations de la nation envers les personnes handicapées mineures et adultes. Cette loi définie le cadre pour les actions qui relèvent de l'éducation spécialisée mais elle fixe aussi les directives pour l'emploi, des jeunes handicapés, fixe les aides et allocations qui s'ensuivent et elle définit les différentes commissions spécifiques qui vont statuer sur les aides, les mesures à prendre, l'orientation. Les textes disent : "les personnes handicapées doivent avoir accès aux institutions ouvertes à l'ensemble de la population et être maintenues dans un cadre ordinaire de travail et de vie chaque fois que leurs aptitudes et celles du milieu familial le permettent". La prévention et le dépistage des handicaps, les soins, l'éducation et l'orientation professionnelle, l'emploi, la garantie d'un minimum de ressources, l'intégration sociale et l'accès aux sports et loisirs de l'adulte et de l'enfant handicapé constituent l'obligation nationale. En éducation physique, la prise en charge des enfants doit comporter des éducations physiques adaptées assurées par des professeurs d'EPS ayant un diplôme requis. Cette obligation s'impose à tous (collectivités publiques ou privées). SIGNIFICATION DE LA SCOLARISATION Problème du centre d'accueil et de scolarisation. Intégrer l'enfant handicapé, c'est rechercher l'autonomie individuelle et professionnelle. Elaboration d'un projet individualisé construit à partir des besoins de l'enfant et des relations avec les acteurs (enseignants, médecins, …). Le fait d'intégrer un enfant n'est pas définitif : on peut à tout moment revenir à une structure ou en changer système non rigide. Pour les accepter en milieu scolaire, il faut qu'ils remplissent les conditions classiques. Cet accueil dépend et est soumis à une commission départementale d'éducation spécialisée (CDES). Cette commission procède à un diagnostic pour l'intégrer dans le centre d'accueil. Si la personne présente les conditions, fixation d'un emploi du temps. LES DIFFERENTES STRUCTURES ETABLISSEMENTS DU MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE 6324352002Classes ordinaires des collèges et des lycées (enseignement général et professionnel) Classes d'enseignement adapté des collèges (SES) Classes d'enseignement adapté des établissements régionaux (ERA) Deuxième degré Enseignement préélémentaire Classe ordinaire des écoles ordinaires dont classes d'adaptation Classes d'enseignement spécialisé des écoles ordinaires (CLIS, PERF) Classes d'enseignement des écoles spécialisées Premier degré ETABLISSEMENTS SOCIO-EDUCATIFS Foyers d'aide sociale à l'enfance, maisons d'enfance. Scolarisation dans les établissements spécialisés ou ordinaires. ETABLISSEMENTS MEDICO-EDUCATIFS Accueillant les handicapés mentaux, moteurs, relationnels et sensoriels. Scolarisation à plein temps dans les établissements spécialisés ou partage avec l'école ordinaire. ETABLISSEMENTS SANITAIRES Hôpitaux et maisons d'enfants à caractère sanitaire. Scolarisation dans les établissements hospitaliers. 00Classes ordinaires des collèges et des lycées (enseignement général et professionnel) Classes d'enseignement adapté des collèges (SES) Classes d'enseignement adapté des établissements régionaux (ERA) Deuxième degré Enseignement préélémentaire Classe ordinaire des écoles ordinaires dont classes d'adaptation Classes d'enseignement spécialisé des écoles ordinaires (CLIS, PERF) Classes d'enseignement des écoles spécialisées Premier degré ETABLISSEMENTS SOCIO-EDUCATIFS Foyers d'aide sociale à l'enfance, maisons d'enfance. Scolarisation dans les établissements spécialisés ou ordinaires. ETABLISSEMENTS MEDICO-EDUCATIFS Accueillant les handicapés mentaux, moteurs, relationnels et sensoriels. Scolarisation à plein temps dans les établissements spécialisés ou partage avec l'école ordinaire. ETABLISSEMENTS SANITAIRES Hôpitaux et maisons d'enfants à caractère sanitaire. Scolarisation dans les établissements hospitaliers. 1°) Education nationale Elle accueille las élèves en grande difficulté. Les orientations de ce secteur visent à intégrer l’enfant, et à prévenir de l’exclusion des jeunes en difficulté. Mise en place d’enseignements spécifiques visant à informe, sensibiliser les différents acteurs et élaborer les projets pédagogiques. On va trouver deux secteurs : le secteur de prévention, composé de réseaux d’aide spécialisée aux enfants en difficulté (RASED). Objectifs : développer et améliorer l’acquisition des apprentissages et de la maîtrise. Les élèves bénéficiant de cette aide se retrouvent dans un système traditionnel ou dans des classes d’adaptation. le secteur de structure d’accueil Dans le premier degré : les classes de perfectionnement et les classes d’intégration scolaires. Les classes de perfectionnement accueillent des déficients mentaux et des débiles légers (tendance à disparaître). Les classes d’intégration scolaire accueillent et intègrent collectivement les enfants handicapés, quelle que soit la nature du handicap. Ils bénéficient d’une structure normale. Les enfants suivent une scolarité adaptée à leur handicap et à leurs possibilités. Les classes sont une passerelle entre l’école ordinaire et l’école spécialisée. Les classes d’enseignement dans les écoles spécialisées accueillent les enfants dont la situation sociale est très spécifique enfants dont les problèmes physiques nécessitent un suivi spécifique médical. Ces structures ont tendance à disparaître, au profit des structures médicales. Dans le second degré : les structures classiques avec collèges et les lycées, et les classes d’enseignement adapté (Secteur d’Enseignement Général Professionnel Adapté et Secteur d’Education Spécialisé) 1200 SES et SEGPA accueillent 115 000 élèves de 12 à 16 ans. Finalité des SES : projet. Finalité des SEGPA : accéder à la formation professionnelle (LEP). EREA (Enseignement Régional d’Enseignement Adapté) : ces établissements ayant remplacés les ENP accueillent les enfants en internat (12 000 élèves). Finalités similaires avec les classes de SES et SEGPA, avec un niveau supérieur. Objectifs : qualification ou CAP. Ces établissements sont autonomes et peuvent déboucher sur un enseignement général (LP ou LEG). L’enseignement élémentaire : acceptation des enfants handicapés plus aisée qu’au collège. 2°) Le secteur médico-éducatif Il accueille des enfants reconnus handicapés dont l’état de santé nécessite des soins spécialisés, en plus d’une éducation et d’un enseignement adapté. Ce sont des établissements plutôt privés (associations). Au premier janvier 1995, il y avait 1870 établissements qui accueillaient 105 000 enfants. Ces structures accueillent en internat ou externat (équipes spécialisées). Prise en charge par la Caisse d’Allocation Familiale et la sécurité sociale. Les enfants sont reçus après que leur dossier soit vu par une commission départementale. Ces établissements sont spécialisés dans un seul handicap. Il y en a deux types : structures d’accueil, avec les IME, instituts de rééducation, et établissement pour handicaps spécifiques. IME (Institut Médico-Educatif) Ils accueillent les déficients intellectuels, ils représentent la majorité des établissements spéciaux (62 000 enfants). Parmi les IME, on a les IMP (Institut Médico-Pédagogique), qui reçoivent les enfants handicapés de 6 à 14 ans, pour assurer l’éducation, l’enseignement général et les différents soins. Il y a aussi les IMPro (institut Médico-Professionnel), qui reçoivent les enfants de 14 à 20 ans, et assurent une formation générale et professionnelle. Ils orientent la formation professionnelle. L’enseignement général est assuré par des instituteurs spécialisés et l’enseignement technologique et professionnel sont assurés par des éducateurs techniques et spécialisés. Les finalités : veiller à la reconnaissance précise des besoins des enfants, en mettant en place des formes diversifiées d’évaluation des capacités cognitives et de réaliser le potentiel de chacun par l’éducation, la rééducation et la thérapie. Accorder à la famille un rôle réel et significatif dans l’éducation de leur enfant. Assurer un développement précoce et continu de l’éducation des enfants déficients mentaux. Développer l’intégration scolaire Assurer la cohérence globale de la prise en charge. Faciliter le développement de toutes les autonomies dont sont capables les enfants accueillis. les instituts de rééducation. Les finalités : Adapte les actions éducatives aux différents troubles que présentent les enfants accueillis (comportement, conduite). Aider pour l’éducation (mais ne règle pas les problèmes sociaux) Action éducative adaptée, psychothérapie, rééducation sous le contrôle du médecin psychiatre. Toutes les actions convergent dans le but d’éviter que les enfants s’enferment dans la filière du handicap (13 000 jeunes y sont accueillis). Etablissement pour handicaps spécifiques. Etablissements pour handicapés moteur : 7 000 enfants requièrent un suivi médical. Ils sont dans deux types d’établissement : les Instituts d’Education Motrice (IEM) et les Etablissements pour Infirmes Moteur (EIM). Ils ont pour but de donner à chaque famille les moyens d’assurer l’éducation de leur enfant. Organisation d’un soutien et d’un accompagnement de la famille. Etablissements pour enfants polyhandicapés (EEP) : enfants qui ont un handicap moteur et un handicap mental. Ces établissements assurent des soins en permanence. Etablissements pour déficients sensoriels. Ce sont les déficients auditifs et visuels. Pour les déficients auditifs, il existe des établissements spécifiques avec une rééducation par l’ouïe et la parole. Pour les déficients visuels, il existe un institut d’éducation sensorielle pour enfants atteints de déficience visuelle (IESDV). Etablissements polyvalents : Centres de placement familial spécialisés pour les enfants handicapés (CPFSEH). Ils s’adressent aux enfants ayant un handicap moteur ou mental et qui sont non admissibles au régime d’établissement médico-éducatif. Foyers d’hébergement pour enfants handicapés. Ils assurent l’hébergement en fin de journée, en fin de semaine, et pendant les vacances scolaires des enfants scolarisés dans le milieu ordinaire ou médico-éducatif. Jardins d’enfants spécialisés : ils ont pour fonction de garder et d’observer des enfants handicapés de 2 à 6 ans. - les structures de prévention, composées de trois types d’établissement : les Centres Médicaux PsychoPédagogique (CMPP), au nombre de 500 en France. Ils ont pour vocation de dépister les différents troubles apparus à l’école. L’équipe médicale est élargie (psychiatres, médecins ; éducateurs, …). Finalités : -Assurer une aide psychologique individuelle ou petits groupes. -Assurer une rééducation dite instrumentale qui consiste à éliminer et réduire les déficits des opérations de base (lecture, calcul) -Assurer les entretiens avec la famille et l’entourage de l’enfant -Assurer des liens avec les différentes structures éducatives et sociales. les Centres d’Action Médico-Sociale Précoce (CAMPS) : ils accueillent des enfants handicapés de 0 à 6 ans, et ont pour fonction le dépistage des différents troubles, plus une rééducation et des soins. Services d’Education et de Soins Spécialisés A Domicile (SESSAD) : pour la recherche de l’intégration scolaire. 3°) Le secteur socio-éducatif Il a une double vocation : une protection sociale et une protection judiciaire. Les enfants sont placés selon l’accord de la famille ou du juge pour enfants. Il y a trois types de mesures : Maintenir l’enfant dans le cadre familial et dans le cadre de l’école, en l’assistant d’un suivi médical (Action Educative en Milieu Ouvert). Placement en famille d’accueil. Placement dans des établissements spécialisés. Aide sociale à l’enfance. Aide aux familles en difficulté, sur le plan de l’éducation, de la garde des enfants, à l’entretien de l’enfant. Cette aide s’adresse à toutes les familles et concerne toutes les personnes de moins de 21 ans. Elle a une action de prévention contre la marginalisation, et de promouvoir l’insertion sociale de ces jeunes. Les structures d’accueil. Les foyers départementaux de l’enfance : établissements publics qui ont pour vocation d’orienter l’enfant scolairement. Les maisons à caractère social : établissements privés qui accueillent les cas difficiles pour la scolarité et pour une formation professionnelle. Etablissements du ministère de la Justice : Foyers et centres d’action éducative : ils reçoivent des jeunes délinquants en nombre limité, en milieu urbain. Centres d’orientation en milieu ouvert : aident la prise en charge éducative des enfants maintenus dans leur famille. Services Educatifs Auprès des Tribunaux (SEAT) : leur fonction essentielle est de dresser un bilan de la situation de l’enfant assorti d’une proposition de prise en charge éducative. Son action s’oriente vers une assistance éducative et un placement en milieu spécialisé. Etablissements pénitenciers. 4°) Secteur sanitaire Ils accueillent des enfants malades. La décision d’accueil dépend du médecin et non de la Commission Départementale à l’Education Spéciale (CDES). Il y a deux cas de figure : Maladies contagieuses, qui entraînent une absence temporaire du cadre scolaire prise en charge médicale en milieu spécialisé. Maladies graves qui nécessitent une hospitalisation prolongée, et ensuite une réintégration scolaire. L’accueil des enfants malades dépend du médecin scolaire. Les centres hospitaliers (services de pédiatrie) : ils assurent les soins intensifs aux enfants. Dans ces services, on rencontre des spécialistes de l’éducation qui assurent le suivi scolaire pour qu’il n’y ait pas de rupture, et qui le soutien dans la lutte contre la maladie. Maisons d’enfants à caractère sanitaire : ils dépendent du milieu associatif. L’accueil en internat des enfants qui souffrent d’infections définies (diabète, épilepsie, eczéma, …). Il y a aussi des soins très définis (soins thermaux). Hôpitaux de jour : structure qui présente une souplesse dans l’organisation. L’accueil est fait dans la journée (les enfants rejoignent le cadre familial le reste du temps). Il y a les actions éducatives (sous forme d’ateliers). Accueil d’enfants handicapés mentaux sous le contrôle médical (structure très ouverte). LA POPULATION Notion de déficience, de handicap, et d'incapacité HANDICAP Idée de hasard, ce mot vient de l'anglais "hand in the cap" (main dans le chapeau). On utilisait ce terme pour désigner un jeu, dans lesquels les concurrents se disputent des objets dont la mise se trouve au fond d'un chapeau. Le terme handicap apparaît par la suite dans le milieu des courses de chevaux : est handicapé un concurrent, à qui on diminue les chances de succès, en le surchargeant au départ d'un poids supplémentaire ou d'une distance plus longue. But : consiste à égaliser les chances, en pénalisant les plus forts. Si les handicaps sont bien répartis, le résultat de la course devient si incertain que pour parier, il est aussi simple de mettre des bouts de papier dans un chapeau et de tirer au sort. Le handicap est donc le manque à une personne, qui va la limiter : on va s'intéresser à des actions thérapeutiques, … Il existe des politiques de prévention. Sur le plan socio-éducatif : le terme apparaît officiellement en 1957 (travailleur handicapé), après une légère apparition lors du retour de la guerre de 14 / 18. Définition (en 1957) : "toute personne dont les possibilités d'acquérir ou de conserver un emploi sont effectivement réduites, par suite d'une insuffisance ou d'une diminution de ses capacités physiques ou mentales". Aujourd'hui, on s'y intéresse dans une structure plus dynamique : on va se centrer sur les compétences que la personne pourra développer. Il y a une notion de déficit. Définition et terminologie actuelle. Définition de l'O.M.S. (1980) : est handicapée un sujet dont l'intégrité physique ou mentale est passagèrement ou définitivement diminuée, soit congénitalement, soit sous l'effet de l'âge, d'une maladie, ou d'un accident, en sorte que son autonomie, son aptitude à fréquenter l'école, ou à occuper l'emploi s'en trouve compromise. Composante organique : le déficit est examiné comme un examen clinique du corps et de ses organes. Composante fonctionnelle : incapacité qui résulte du handicap. L'O.M.S. a établi une classification du handicap qui met l'accent sur les différentiations sociales déficience incapacité handicap. Déficience perte de substance ou altération d'une structure, d'une fonction psychologique, physiologique ou anatomique. N'importe pas une origine paticulière : elle ne s'appuie pas sur l'étiologie (causes des maladies). Elle représente toute perturbation congénitale ou acquise, permanente ou temporaire, dans la sructure et les fonctions noirmales du corps et de l'individu. La personne déficiente pénalisée par une manifestation extérieure et les répercutions psychologiques de cette anomalie. Il est aussi pénalisé par les conséquences pratiques de sa vie quotidienne. On comptabilise 8 catégories de déficience : intellectuelle / psychique : retard mental, atteinte de la mémoire. Déficience du langage et de la parole Auditives Oculaires (vision) Du squelette t de l'appareil de soutien Esthétique Des fonctions générales sensitives et autres (perception, tactiles, …) D'autres organes spécifiques INCAPACITÉ Définition de l'O.M.S. : l'incapacité est définie comme toute réduction (résultat d'une déficience) partielle ou totale de la capacité d'accomplir une activité d'une façon ou dans les limites considérées comme normales pour un être humain. Elle peut être permanente ou temporaire, réversibles ou non, stable ou progressive. Elle se caractérise par des modifications du comportement, et des autres fonctions normalement attendues. Si la déficience porte sur les fonctions du corps, l'incapacité portera sur les activités que le sujet sera en mesure d'effectuer ou non. Elle renvoie à une diminution du comportement ou activités dites normales. Il y a 9 types d'incapacités : Relatives au comportement (adaptation aux situations, adaptation aux différentes connaissances et acquisition des connaissances). Relatives à la communication. Relatives aux soins corporels. Relatives à la locomotion. Relatives à l'utilisation du corps dans les tâches domestiques et quotidiennes (maintenir la posture). Relatives à la maladresse dans les activités quotidiennes. Relevées dans certaines situations particulières de dépendance : utilisation de matériel spécifique. De produire des activités de type professionnel. Spécifiques à la déficience. Handicap (=désavantage) Définition de l'O.M.S. : désavantage qui résulte d'une déficience ou d'une incapacité qui limite ou interdit l'accomplissement d'un rôle social normal. WEIL-BARAIS (1994) : le handicap va se comprendre comme l'écart entre la réalité du fonctionnement d'un individu et les représentations que le milieu a élaborées à son égard. Discordance entre les performances ou l'état du sujet, et ce qui est attendu de lui (conséquences personnelles, sociales ou économiques). Il y a 5 types de handicap : D'indépendance physique. De mobilité. D'activité professionnelle. D'activité scolaire. D'intégration sociale et d'indépendance économique. Le handicap désigne la différence durable qui désavantage un individu par rapport aux normes sociales des groupes dans les quels il évolue. La relation qui va de la déficience à l'incapacité et au handicap n'est pas une relation linéaire, mais de réciprocité. Exemples : Un enfant diabétique : déficience qui peut être corrigée par une prise régulière de médicaments. Il ne peut y avoir d'incapacité (même action que les autres), mais le handicap intervient : il est privé de certains rôles sociaux. Absence congénitale d'un ongle : déficience anatomique, mais il n'y a pas de gêne pour le fonctionnement normal de la main : po as d'incapacité, il n'y handicap que sur le plan esthétique. Daltonisme : déficience de la vue (manque de perception de certaines couleurs). Il est peu probable que l'individu subisse une réduction de son activité dans sa vie quotidienne. Par contre, cette déficience va l'exclure de certaines professions : pilote, conducteur de trains handicapant. Différence entre le handicap et l'inadaptation : l'inadaptation est un terme très large qui se rapporte aux normes de la société. Un sujet handicapé n'est pas obligatoirement inadapté. Problème d'évaluation du handicap : Les différents handicaps sont de 3 types : Handicap moteur. Handicaps sensoriels. Handicaps mentaux. Dépistage et mesures de prévention : Le dépistage est systématiquement obligatoire dès la naissance, et tout au long de la vie de l'enfant. Il peut être demandé par la famille. Evolution psychologique de l'enfant : ce diagnostic psychologique s'intéresse aux possibilités de l'enfant sur le plan psychologique et intellectuel (tests de QI). Intérêt des bilans : orienter ou réorienter les interventions éducatives et thérapeutiques. Evolution du handicap : on constate, tout handicap confondu, une sur-représentation des handicapés masculins (nombre plus important chez les handicapés mentaux). On assiste à de plus en plus à un prolongement de la durée de vie des personnes handicapées : cette progression de la durée de vie va poser le problème des structures d'accueil pour les adultes. 1930 : espérance de vie des trisomiques : 9 ans. 1968 : espérance de vie des trisomiques : 30 ans. 1978 : espérance de vie des trisomiques : 40 ans. Aujourd'hui : espérance de vie des trisomiques : 55/60 ans. La fréquence des handicapés reste stable. Seule la répartition à l'intérieur des handicaps se modifie (augmentation des accidentés de la route). Certains ont disparus, ou presque (la poliomyélite). Ceci grâce aux mesures médicales et sociales. Prévention : il en existe trois types. Primaire : action qui intervient chez les personnes saines (avant toute maladie) (Exemple : tests génétiques à la grossesse). Secondaire : action avant toute manifestation clinique qui implique un diagnostic rapide, accompagné de mesures appropriées. Finalité : réduire ou empêcher une évolution de la maladie ou du handicap (Exemple : examens au 8ème jour, au 9ème mois, à la 2ème année après la naissance). Tertiaire : pour but de corriger les effets nocifs d'une maladie, d'éviter (ralentir) une évolution fatale, de réinsérer le sujet dans des conditions compatibles avec ses possibilités (Exemple : mesures thérapeutiques, mises en place de rhésus sanguins,…). Le handicap moteur Les enfants IMC C’est une population d’enfants très complexe, très hétérogène, et difficile à dénombrer. L’étiologie est variée. Caractéristique commune : atteinte, à des degrés divers, de la fonction motrice. Troubles associés (sensoriels, mentaux, …) possibles. L’autonomie de l’enfant va dépendre en partie de la gravité du déficit, mais aussi du développement psychologique de l’enfant, et de la date d’atteinte du handicap. IMC : terme apparu en 1954, inventé par TARDIEU, pour différencier des sujets porteurs de séquelles motrices dues à des lésions cérébrales de sujets atteints de déficience mentale profonde, et de troubles moteurs associés. Définition de l’OMS : l’IMC est un désordre permanent et non immuable de la posture et du mouvement, dû à un dysfonctionnement du cerveau avant que sa croissance et son développement ne soit complet. Définition de DESCHAMPS : « l’IMC concerne les enfants, adolescents ou adultes, atteints d’entrave partielle ou totale à la réalisation du mouvement volontaire et / ou du maintien des postures. Ces limitations résultent d’une lésion cérébrale survenue avant, pendant, ou peu de temps après la naissance. Cette lésion n’est pas évolutive, mais ses effets vont interférer avec le développement cérébral et psychologique des 1ères années de la vie. » La répartition des IMC dans les établissements spécialisés : 63 % sont atteints de déficience motrice. 17.5 % sont polyhandicapés. 18 % sont des retardés mentaux. L’IMC est congénitale, mais pas héréditaire : la fréquence est de 2 sur 1 000 à la naissance. le descriptif des troubles Il se manifeste par une altération du maintien, du tonus musculaire, de la posture, de la marche, de la régulation des commandes motrices, des gestes quotidiens de la vie, des gestes volontaires, de la parole. Ces troubles sont dus à des paralysies, à des faiblesses musculaires, à des raideurs musculaires. Les troubles se caractérisent en fonction de la nature du trouble dominant ou en fonction de la localisation de ce trouble. CLASSEMENT EN FONCTION DE LA NATURE DU TROUBLE : Le syndrome spastique : il présente une raideur et une faiblesse musculaire. Cette spasticité est liée à une atteinte du cortex pyramidal. Elle touche les muscles plus sollicités : les fléchisseurs au niveau des membres supérieurs et les extenseurs pour les membres inférieurs. Il en résulte un déséquilibre entre les muscles agonistes qui ont tendance à se rétracter, et les muscles antagonistes, qui sont plus extensibles. Ce déséquilibre entraîne une réduction des possibilités du jeu musculaire l’enfant présente des difficultés d’ajustement postural, et des difficultés au niveau de la contraction / décontraction (difficulté de la coordination gestuelle). Les mouvements ne peuvent se réaliser complètement, par manque de relâchement des muscles opposés à ceux qui se contractent lenteur des gestes. Le syndrome athétosique : atteinte des noyaux gris centraux du système nerveux extrapyramidal. Système qui est à l’origine des mouvements volontaires et de la coordination gestuelle. Existence de mouvements spasmodiques, involontaires, lents, arythmiques, irréguliers, et de petite amplitude : problème dans le contrôle de la posture (agitation constante, incapacité de rester en repos forcé). Il y a une impression de débilité, mais l’intelligence est souvent normale (sensibilité importante, vis à vis de leur entourage). Le syndrome ataxique : lésion du cervelet : troubles de l’équilibre et de la marche. Ils présentent une démarche instable, ils chutent fréquemment, et présentent des troubles des mouvements élémentaires, et complexes les gestes sont imprécis, et mal coordonnés (parfois, tremblements caractérisés). CLASSEMENT EN FONCTION DE LA LOCALISATION DE L’ATTEINTE : Enfants diplégiques : la diplégie (ou maladie de LITTLE) entraîne une atteinte des deux membres inférieurs désordre moteur, démarche en ciseau (les pieds en extension, les hanches fléchies). Enfants hémiplégiques : atteinte des membres inférieurs et supérieurs, mais du même côté. ARTHUIS : « ils se présentent parfois des troubles associés importants, ils sont considérés comme de petits handicapés moteurs, alors que ce sont de grands handicapés sociaux ». Le côté atteint est hypertonique : le pied en extension, les membres inférieurs en flexion. Enfants tétraplégiques : atteinte des quatre membres (parfois associés d’une atteinte du tronc). L’étiologie : les principales causes Prématurité : naissance avant 37 semaines de gestation. Souffrances fœtales aiguës pariétales. Le taux de prématurité a chuté : 4 à 5 % des naissances. Plus la naissance est prématurée, plus le poids est faible, plus les lésions cérébrales sont importantes. Le risque est égal à 6 %, pour un poids inférieur à 1,5 kg. La prématurité est à l’origine de la diplégie. La souffrance prénatale s’accompagne soit de l’anoxie (réduction de l’oxygène qui arrive au cerveau, et au sang, qui devient acide, ce qui peut entraîner des lésions cérébrales). Le niveau intellectuel est en général inversement proportionnel à la diffusion et au degré de l’atteinte motrice. Ictère du nouveau-né : lésion cérébrale due à l’augmentation anormale dans le sang d’un pigment hépatique (la bilirubine). Manifestation : de type athétosique (le plus souvent surdité). Dans la période postnatale due (dans les premiers mois) à des encéphalopathies, à des infections aiguës du SNC (méningites), à des traumatismes crâniens, à des accidents anesthésiques, à la déshydratation. Moyens de diagnostic : il se fait dans les 6 premiers mois, mais également dans le 2ème semestre, car à partir du 4ème mois certaines séquelles peuvent disparaître. Plus le diagnostic est précoce, plus on peut envisager des actions thérapeutiques. Troubles associés. Ils ne sont pas constants, mais fréquents, et de degrés variables. Ils peuvent être réduits par des actions éducatives. Les troubles intellectuels Le trouble intellectuel peut être atteint, mais ce n’est pas systématique, donc, les possibilités d’apprentissage et l’efficience seront très variables d’un IMC à l’autre. Cela peut aller de l’incapacité d’apprendre à lire, jusqu’à des études normales. Selon BARDOT : 50 % des IMC ont un QI inférieur à 70, 25 % ont un QI compris entre 70 et 89, et 25 % ont un QI supérieur à 90. D’autres études ont montré que 6 % des IMC ont un QI supérieur à 120. Les troubles autres qu’intellectuels L’épilepsie (crise de convulsion, perte de connaissance) concerne 20 à 60 % des IMC. Plus le niveau intellectuel est faible, plus l’apparition du phénomène est fréquente (difficulté pour intervenir). Troubles instrumentaux : concernent l’organisation gestuelle, motrice, en particulier l’exécution du geste (le contrôle), le freinage du mouvement, coordination, … ) problèmes pour les tâches scolaires (écriture, dessin). Les déficits sensoriels Auditifs : HELIAS (1990) : 25 % des IMC sont atteints de surdité, ou d’insuffisance de l’activité auditive. La surdité concerne 74 % des athétosiques, et 20 % des spastiques. Ce problème peut être réduit par la chirurgie, mais il est souvent difficile à déceler. Visuels : 70 % des IMC sont atteints de strabisme, qui perturbe l’activité visuelle. 20 % de ceux-ci sont amblyopes : Unilatérale (d’un seul œil) : 89 % Bilatérale : 11 % Certains IMC sont atteints de secousses du globe oculaire (le nystagmus), qui ont pour conséquences : Difficultés pour fixer un objet, pour fixer le regard, pour effectuer une poursuite oculaire lisse. Difficultés pour repérer l’amplitude et la vitesse d’un objet. Difficultés pour balayer. Difficultés pour distinguer un objet de son arrière plan. Troubles de la sensibilité : troubles du transfert intermodal, c’est à dire que les enfants ne peuvent pas effectuer de reconnaissance, lorsqu’ils changent de modalité sensorielle (ils ne peuvent pas reconnaître un objet avec la main, sans utiliser la vue). Les troubles du langage Causes : résultat de l’atteinte des muscles de l’appareil phonatoire ou d’une atteinte auditive. Ces troubles concernent également la parole : soit l’enfant ne parle pas du tout, soit il parle mal. Le positionnement de la voix est affecté. Troubles dans le rythme du discours, et dans l’articulation de la parole. Le développement phonologique de l’enfant se fait normalement, mais avec du retard. Il existe des thérapies (orthophonistes). le developpement psychologique de l'enfant imc Problèmes causés par l'évaluation psychologique Problèmes théoriques : nature des fonctions évaluées (la motricité étant gravement affectée, l'évaluation du niveau psychologique est difficile, car les liens sensori-moteurs sont affectés). Problèmes pratiques : évaluation réelle de l'efficience de l'enfant malgré son handicap. Les évaluations peuvent être biaisées par différents facteurs (social, affectif, …). Le diagnostic doit apporter une évaluation différentielle, en distinguant avec certitude les IMC dont l'intelligence est normale des déficients mentaux qui présentent des troubles moteurs associés, afin de pouvoir préciser les possibilités thérapeutiques. Exemples de problèmes : Petite enfance (0-6 ans) : les problèmes sont liés à la fiabilité des tests (baby-tests), parce qu'ils ne sont pas toujours significatifs, ni fiables (ce sont des outils-diagnostics, et non pronostics. Ils renseignent sur l'intelligence à un moment donné, mais ne prédisent pas l'évolution de cette intelligence. Préscolaire, scolaire : - Tests classiques : pas toujours suffisamment adaptés, on les utilisent chez des enfants de 4 à 11 ans. Ce sont des tests de maturité mentale. Ils font appel au langage, à l'écriture et au graphisme (reconnaissance de formes, …) Le but est de créer des filiations de reconnaissance. C'est un test du niveau de catégorisation et de logique. - Tests de LEITER : ils concernent les enfants de 2 à 12 ans, qui ne parlent pas, et qui n'ont pas de motricité fine (précision, …). Ce sont des épreuves de discrimination de formes, d'objets, de nombres, de sériation, d'appariement, d'assemblage. A l'issue du test, il faut se replacer dans le contexte de l'enfant. Le but est d'établir les compétences susceptibles d'être améliorées. Pré adolescence, adolescence : tests scolaires, en vue d'une réinsertion scolaire ou sociale. Ce sont des tests adaptés, spécifiques de l'atteinte motrice. Le niveau intellectuel des IMC Des travaux récents montrent qu'un IMC sur deux présente des déficiences intellectuelles. Le niveau semble être en relation avec la nature et la localisation de l'atteinte. BARBOT : 50 % des IMC ont un QI supérieur à 70. Il faut distinguer QI verbal et QI performance. Les QI les plus faibles et les plus élevés sont en général les plus stables. Organisation spatiale de l'enfant Bien qu'il n'existe pas de relation directe entre troubles moteurs et organisation spatiale, on constate des déficits de cette fonction. Ce déficit peut être dû à un mauvais traitement des informations visuelles, ou à des mauvaises stratégies perceptives. Structuration du schéma corporel L'activité motrice joue un rôle important dans la structuration du schéma corporel dans l'espace et la conscience de soi. Compte tenu des troubles moteurs ,on note des dysfonctionnement corporels : difficultés pour se représenter un corps unifié. Développement moteur Il est attardé et atypique : au cours de la 1ère année, on note un retard de la mise en place des grandes fonctions (préhension, stations, …) et la persistance des réflexes archaïques, significatifs du niveau de maturité (le retard évolue en fonction de la gravité des déficits). L'acquisition de la marche peut se faire tardivement. La personnalité de l'IMC Ils sont la plupart du temps anxieux, hypertoniques (d'une extrême à l'autre), et ont envie de bien faire, de communiquer. Prise en charge des IMC En général, les efforts éducatifs vont se concentrer sur le plan intellectuel. La prise en charge est très individualisée, très réaliste, et doit considérer l'enfant tel qu'il est, et non comme les parents ou les enseignants voudraient qu'il soit : il faut prendre en compte les aptitudes et les déficits spécifiques de chacun, et l'orienter vers des activités où il va réussir (où il n'est pas en échec). Les IMC présentent pour la plupart des difficultés d'apprentissage de l'écriture, de la lecture et des mathématiques. Problèmes de structures spécialisées, et d'hospitalisation. les handicapés moteurs d'origine non cérébrale les handicapés moteurs temporaires Ils sont liés aux accidents (1ère cause de décès, de handicaps acquis et d'hospitalisations entre 1 et 15 ans). Il y a une sur-représentation du sexe masculin. Traumatismes : Les plus fréquents sont : Pronations douloureuses de la main (luxation du coude). Les fractures. Luxations de l'épaules Ce sont des traumatismes facilement remédiables. Les traumatismes crâniens : ils concernent 3 à 14 % des hospitalisations, et peuvent entraîner des handicaps neurologiques (il y a tout intérêt à veiller aux pertes de connaissance, aux vomissements, et aux maux de tête, après une chute). Si le choc est grave : les séquelles sont du même type que pour les IMC, ou de forme plus modérées (gestes plus lents dans la motricité). Les troubles sont d'autant plus importants que le coma est profond et prolongé. Quelques chiffres : 56 à 90 % des enfants traumatisés crâniens vivent sans séquelle. Dans 33 % des cas, le déficit est global. 11 % ont des troubles du langage. 50 % ont des troubles amnésiques. 33 % ont des troubles de l'orientation spatiale. 30 % ont des troubles du comportement social. Il existe une relation entre les mauvaises conditions socio-économiques et la fréquence élevée des accidents. Origine non traumatique : La colonne vertébrale : problèmes orthopédiques, de gravité inégale (scoliose). Ce sont des troubles remédiables, mais qui provoquent des troubles respiratoires s'ils ne sont pas soignés. La scoliose est d'autant plus grave qu'elle se situe dans la partie supérieure de la colonne (cervicales). La hanche : il existe deux sortes de problèmes : l'ostéochondrite (atteinte unilatérale du noyau d'ossification de la tête du fémur limitation du mouvement de la hanche douleurs au niveau du genou) et la luxation de la hanche (l'enfant peut naître avec une hanche luxable). Le pied : le pied bot congénital (déformation bilatérale, pieds tournés vers l'intérieur) et le pied bot paralytique (déséquilibres musculaires permanents, qui entraînent durant la croissance des déformations osseuses et des rétractions musculaires). 2- handicaps moteurs définitif Amputation : Congénitale des membres. Exemple des enfants phocolènes : absence d'un ou deux membres (dû à l'absorption de tranquillisants aux effets secondaires). Ils présentent aussi souvent des déficiences intellectuelles et des troubles du schéma corporel. Acquise : à la suite d'un traumatisme ou d'une tumeur (accident, maladie). Usage de prothèses. Paraplégiques : Rappel : l'action motrice repose sur deux fonctions du système nerveux : la sensibilité (perceptive), qui assure la prise d'informations périphériques et la transmission sous forme d'influx vers le système nerveux central, et la motricité, qui assure la création d'une impulsion nerveuse au niveau du système nerveux central, sa transmission au muscle effecteur, et sa mise en activité. La moelle épinière participe à cette double fonction. Elle conduit les influx nerveux afférents et les influx nerveux efférents. Les corps des neurones moteurs se situent dans la corne antérieure de la substance grise, et les corps des neurones sensibles dans les ganglions des racines postérieures des nerfs rachidiens. Le trouble moteur se caractérise par le niveau de lésion, l'étendue de l'atteinte, et le caractère flasque ou spastique de la paralysie. Les paires des nerfs rachidiens s'étalent sur trois étages : De C1 à C7 : troubles au niveau des membres supérieurs. De T1 à T12 : troubles au niveau des muscles du tronc et de l'abdomen. De L1 à L5 : troubles au niveau des organes inférieurs et des organes du bassin. La paralysie des membres, c'est à dire l'impossibilité de mouvements volontaires est d'autant plus importante que le niveau neurologique de la lésion est élevé. Si un sujet est atteint entre C1 et T1, il est tétraplégique, si il est atteint entre T2 et L5, il est paraplégique. Etendue de l'atteinte : Si la moelle épinière est complètement détruite, elle interrompt totalement le passage des influx nerveux, ce qui entraîne une paralysie complète. Si la moelle épinière n'est pas touchée définitivement, il y a paralysie incomplète (passage possible de l'influx). Un paraplégique est atteint d'une paralysie des deux jambes, d'origine médullaire, et non cérébrale. Il y a possibilité d'une fréquentation scolaire. Elle peut être congénitale ou acquise. La paraplégie la plus répandue est la "spina bifida" (épine fendue). Elle est congénitale, c'est une malformation de la moelle épinière et des arcs postérieurs des lombaires. Elle survient en général à la fin du premier mois embryonnaire. C'est une protubérance qui peut se situer à n'importe quel endroit de la région lombaire. Selon l'emplacement et la taille de la malformation, il peut y avoir des troubles pouvant aller jusqu'à des hydrocéphalies, des troubles orthopédiques (paralysie des membres inférieurs, insensibilité), ou des troubles des organes urinaires. Ce problème viendrait d'une carence vitaminique chez la mère, dans les trois mois qui précèdent la grossesse. Cela se traduit par des muscles hypotoniques, une perte de la sensibilité, troubles des muscles sphincters, paralysie des membres inférieurs, avec des différences entre les enfants (de l'incapacité totale, au déplacement possible avec aide). La poliomyélite : paralysie musculaire d'intensité variable, consécutive à la pénétration par les voies digestives d'un virus souvent présent dans les eaux souillées, détruisant les cellules motrices. 3- les handicaps moteurs évolutifs. Il existe environ 40 maladies neuromusculaires (myopathies) : atteintes motrices primitives ou secondaires, isolées ou associées à des troubles sensitifs, ainsi que des troubles du système nerveux. Dystrophie musculaire progressive (congénitale) : c'est un groupe d'affections relativement rares, dont le point commun est un déficit moteur, avec hypotonie constatée dès la naissance. Myostonie : troubles des fibres musculaires, qui vont venir perturber les mouvements volontaires. Myosites : maladie inflammatoire des muscles, dont l'évolution peut être aiguë ou chronique. Myopathies métaboliques : touche les cellules du métabolisme. Myasthénie : troubles de la transmission neuromusculaire, qui atteint en particulier les muscles oculaires, cervicaux et de la bouche. Amyotrophie spinale : troubles des neurones moteurs de la corne antérieure de la moelle épinière. Ces maladies sont d'origine génétique. La plus connue est la myopathie de DUCHESNE. Elle touche les garçons, et apparaît entre 4 et 10 ans. Elle se caractérise par une perte progressive de la force musculaire. Développement psychologique des enfants myopathes : Le niveau intellectuel est facteur des différents stades de la restriction motrice : Le stade durant lequel l'enfant peut marcher et se relever seul. L'enfant peut marcher seul, mais ne peut pas se relever. L'enfant ne marche plus. Leur QI est d'environ 80, et ils sont atteints de déficits de mémoire. Sur le plan relationnel et communicatif : ils sont frustrés, vis à vis de l'environnement, dans la mesure où la famille a une attitude protectrice, qui les amène à guider l'enfant, sans qu'il n'agisse seul (surprotection). Développement affectif : angoisse, anxiété, difficultés d'adaptation aux situations nouvelles, grandes labilité des réactions émotionnelles. Ils sont introvertis (repliés sur eux-mêmes). Il y a une perte d'autonomie, qui influence leur personnalité. les handicaps sensoriels les déficiences auditives Elles peuvent être congénitales ou acquises. C'est une insuffisance de l'acuité auditive. Elle se définit en fonction de sa profondeur, de sa nature et de son étiologie. Description des troubles Il existe trois types de différenciation : l'oreille externe, l'oreille moyenne, et l'oreille interne. Anatomie de l'oreille : -254056769000L'oreille comprend trois parties: l'oreille externe, l'oreille moyenne et l'oreille interne. Chaque partie joue un rôle particulier dans le processus qui transforme les ondes sonores en impulsions nerveuses, qui sont alors transmises au cerveau. L'oreille externe comprend deux parties ; le pavillon et le conduit auditif externe. L'oreille externe capte et canalise les sons. L'oreille moyenne ou caisse du tympan est une petite cavité creusée dans l'os temporal. Elle joue le rôle d'intermédiaire dans le traitement de l'onde sonore. Elle est responsable de l'augmentation de l'intensité des ondes sonores qui arrivent et les transforme en vibrations mécaniques qui peuvent aisément se transmettre à l'oreille interne. L'oreille interne comprend deux parties. L'une est osseuse, l'autre est une membrane obstruant le fond du conduit auditif externe. Les deux ont une forme complexe et sont donc appelées labyrinthes. Chaque labyrinthe comprend trois parties: le vestibule, les canaux semi-circulaires et la cochlée. L'oreille interne comprend des cellules réceptrices, qui reçoivent et transmettent les vibrations mécaniques au cerveau. Surdité et hypoacousie : déficiences sensorielles qui altèrent "la qualité et l'intensité de la perception sonore, et gène par conséquent l'individu dans tous les domaines où l'audition joue un rôle, et en particulier dans la vie relationnelle." (DESCHAMPS). Cette déficience entraîne des perturbations au niveau des communications mais aussi au niveau de l'acquisition du langage. Selon la partie de l'oreille atteinte : Externe ou moyenne : surdité de transmission (transport du son). Interne : surdité de perception. Audiogramme : on constate au niveau de la surdité de la transmission un déficit au niveau de la conduction aérienne, alors qu'il n'y a pas de déficit dans la conduction osseuse. Surdité de transmission : cours arrêté. Etiologie. Dépistage. Développement psychologique des enfants déficients auditifs. Prise en charge : techniques supplétives. Activités physiques adaptées. L'association des sourds de France propose des activités ménagées. Activités psychomotrices : détermination du langage, pour le rendre intelligible, sensibilisation aux rythmes corporels (plus l'enfant connaît son corps, plus il va s'en servir pour parler). Ces activités concernent les situations spatiales : jeux de balle, pour développer les communications, les sensations tactiles. L'éducateur doit connaître au minimum le langage des signes. La socialisation des activités est importante : elle plus qualitative que quantitative (relations, communications). Cf. la revue "EPS" N° 266 (la voile pour les sourds). les déficiences visuelles. Elles sont fréquentes à l'école primaire : 10 à 20 % des enfants, à 6 ans, ont des anomalies de la vision : Strabisme (3 à 4 % des enfants). Cécité complète (très rare). Amblyopie (2 à 3 % des enfants). Anatomie de l'œil : 2413093789500Les globes oculaires sont logés dans le tissu graisseux des cavités orbitaires (deux alvéoles osseux) du crâne, où ils sont situés au-dessus et latéralement par rapport au centre. De tous les sens, la vue est souvent considérée comme le plus important. Selon une estimation, les quatre cinquièmes de ce que nous connaissons sont transmis au cerveau par l'intermédiaire des yeux. Les yeux transmettent des flux continus d'images au cerveau par l'intermédiaire de signaux électriques. Les yeux reçoivent l'information à partir des rayons lumineux. Les rayons lumineux sont absorbés ou réfléchis. Les objets absorbant tous les rayons lumineux apparaissent noirs, alors que ceux qui les réfléchissent tous apparaissent blancs. Les objets colorés absorbent certaines parties du spectre lumineux et réfléchissent les autres. Quand vous regardez quelque chose, les rayons réfléchis par l'objet pénètrent dans l'œil. La lumière est réfractée par la cornée, traverse l'humeur aqueuse et la pupille puis se dirige vers le cristallin. L'iris contrôle la quantité de lumière pénétrant dans l'œil, puis le cristallin focalise la lumière qui traverse l'humeur aqueuse et atteint la rétine, formant une image inverse. Les cellules photosensibles de la rétine transmettent l'image au cerveau par des signaux électriques. Le cerveau " perçoit " l'image dans le bon sens. Pour avoir une vision normale, il faut plusieurs conditions : les milieux transparents ne doivent pas être opaques (pour laisser passer la lumière). L'image qui se forme sur le rétine doit être correcte, pour cela, le globe oculaire doit être bien sphérique. Si il est trop long, l'image se formera en avant de la rétine (myopie). Si il est trop court, l'image se formera en arrière de la rétine (hypermétropie). Si sa forme est irrégulière, l'image d'un point n'est pas perçue comme telle (astigmatie). L'accommodation qui permet d'adapter la focale à la distance de l'objet se fait grâce aux changements de courbure du cristallin doit être correcte, ce qui n'est pas toujours le cas. Les cellules de la rétine doivent être fonctionnelles. Les muscles oculaires doivent fonctionner correctement (perception du relief). Les voies nerveuses doivent être intactes. Acuité visuelle : c'est la mesure du pouvoir discriminant de la rétine, c'est à dire de la capacité à percevoir les détails. Elle s'exprime en dixièmes, ou en vingtièmes. Acuité de 10 / 10 : l'œil peut reconnaître des signes dont chaque détail est vu, à 5 m., sous un angle de 1'. Catégories de vision Degrés de déficience Acuité visuelle avec la meilleure correction possible. Vision normale Nulle Légère > 8/10 < 8/10 Vision faible ou amblyopie Moyenne Sévère < 3/10 < 1/10 (Comptage des doigts à 6 m.) Cécité Profonde Presque totale Totale < 0.5/10 (Comptage des doigts à moins de 3 m.) < 0.2/10 (Comptage des doigts à moins de 1 m. Perception de la lumière). Pas de perception de la lumière. Il y a deux types de déficients : les aveugles (de 0 à 1/20ème), qui nécessitent des systèmes de compensation, d'aide, d'appareillages. ceux qui ont de 1/20ème à 3 ou 4/10ème (amblyopes essentiellement), qui peuvent utiliser des résidus de vision. Description des troubles Déficience de l'appareil oculaire : Amblyopies : Bilatérale (atteintes des deux yeux). Unilatérale (la plus courante). Ces deux catégories sont en général aussi atteinte de strabisme. Fonctionnelle (porte sur un œil anatomiquement sain, elle peut se soigner). Organique (apparaît lorsque le globe oculaire est atteint d'une pathologie). Strabisme : Troubles de la motricité oculaire (non-convergence des axes visuels vers l'objet visé). Il peut être divergent ou convergent (le plus important). Il peut être à l'origine d'amblyopie unilatérale, et se traite par occlusion de l'œil sain. Nystagmus : Déficience de la mobilité oculaire qui se caractérise par des secousses rythmiques du globe oculaire. Déficiences de vision des couleurs (daltonisme). Déficience de la vision nocturne. Déficience de la sensibilité à la lumière, qui se manifeste par la photophobie. Déficience du champ visuel (totale ou légère). Etiologie : De nature ophtalmologique (modification des milieux transparents de l'œil) cataracte (opacité du cristallin). Liées à des embryologies (rubéole, trisomie) Causes neurologiques, qui vont perturber ou interrompre la transmission des messages sensoriels de la rétine au cerveau, ou altérer le stockage de ces influx (région du cortex). Affections dues à des différences de pression (hypertension oculaire = glaucome), avec risque d'éclatement des membranes oculaires. Classification de GRIFFON (1995), qui prend en compte l'acuité visuelle et les conditions de vision. Il distingue 4 types d'atteinte : Atteinte de la vision centrale : le sujet ne voit pas de près, mais peut avoir une perception correcte de l'espace). Atteinte de la vision périphérique : acuité visuelle correcte, mais le sujet n'a plus de perception visuelle autour du point de fixation. Vision floue, due à l'opacité des milieux transparents, qui se traduit par une mauvaise appréciation des contrastes, des distances, et des reliefs (acuité visuelle réduite). Atteinte visuelle d'origine cérébrale (cortex ou neurones). Développement psychologique des enfants déficients visuels. Développement moteur : difficultés dans les actions de manipulation et d'exploitation des objets. Ceci s'explique par le manque de motricité lors de la période sensori-motrice (difficultés à envisager l'espace proche). C'est une période qui va se caractériser par "la fusion main – bouche". La motricité spontanée est pauvre : manque d'activité motrice, caractérisée par des attitudes et des postures de type "néonatal". Ils présentent un retard (4 à 8 mois) pour : Le maintien de la tête. La position assise. La position debout avec appuis Au niveau de la marche. La permanence de l'objet : les psychologues pensent que l'enfant doit avoir résolu le problème de la permanence de l'objet (il doit pouvoir se l'imaginer, sans l'avoir véritablement découvert). La marche acquise et la locomotion se caractérisent par une démarche hésitante, les pieds traînent (glissement au sol), asymétrie (ils avancent un pied, puis ramènent le second au niveau du premier) qui serait due à la fonction perceptive du pied. Stratégies locomotrices : instabilité motrice liée à la pauvreté des rapports tactilo-kinesthésiques. Fonction motrice permanente (insécurité), raideur dans les mouvements, liée à l'absence de contrôles visuels. Développement communicatif : restriction des échanges entre l'enfant et la mère, dans la mesure où ces relations se font par le regard. Le sourire apparaît normalement, mais l'expression disparaît, par manque de feed-back. Absence de communications verbales, apparition et évolution des vocalisations perturbées par la cécité. Retard dans l'apparition des premiers mots (8 à 9 mois plus tard). Le langage s'organise autour de trois grandes caractéristiques : il parle sur les sollicitations des adultes, il parle pour lui-même (dans les jeux), mais se tait dès que l'adulte apparaît. Il parle exclusivement pour maintenir la relation et l'attention des autres, quelque soit l'activité qu'il occupe. Le développement linguistique se fait normalement. Le développement cognitif est normal. Les tests de repérage, de construction temporelle, spatiale, sont différents dans la permanence de l'objet (4 à 5 mois de retard). HATNELL : recherche sur la formation de générations d'enfants aveugles et normaux de 4 à 5 ans sur 11 ans. Il observe un retard de 2 à 6 ans, dans certaines épreuves (opérations spatiales), le retard est plus important chez les aveugles de naissance, et plus net dans les épreuves portant sur du matériel concret. Il n'y a pas de construction de l'espace, pauvreté dans l'expérience sensorielle, facilité sur le plan verbal, sur la symbolisation et sur l'abstraction. Retard sur les opérations concrètes. Bon nombre des acquisitions se réalisent simultanément entre 8 et 11 ans, alors que la normale est de 6 à 11 ans : c'est par le langage que l'enfant aveugle "se libère d'une réalité matérielle un peu incohérente, et accède à la pensée rationnelle". Développement de la personnalité : il n'y a pas de personnalité spécifique. Certaine passivité dans le comportement, ils ont peu d'expressions mimiques (pas de communications non verbales. Attitudes de dépendance, différence entre les aveugles de naissance et les tardifs. Prise en charge. Le dépistage est obligatoire en maternelle (un enfant sur 8 à des troubles visuels). Les projets éducatifs qui vont être mis en place vont dépendre de l'évolution, de la nature et de la gravité de la déficience, de l'aptitude à utiliser la vision résiduelle, de la date d'apparition du handicap. La lecture joue un rôle déterminant dans l'orientation scolaire et professionnelle. Techniques palliatives : elles aides à accomplir les tâches quotidiennes, à se déplacer, à la communication. Exemples : le braille (vers l'âge de 6-7 ans), les magnétophones, la dactylographie, les techniques informatiques, des outils spécialisés (canne blanche, les chiens d'aveugle, les guides ultrasoniques). Les APA. Les aveugles pratiquent plusieurs sports, en complète autonomie, dont : Le basket-ball : sans guide sonore. Il se joue avec un ballon normal. Le jeu se joue à partir du rebond (obligatoire à chaque passe), et du déplacement des joueurs. La reconnaissance des lieux est tactile. Le torball : sport spécifique aux non-voyants. Il se joue sur un terrain rectangulaire de 16m sur 7, divisé en deux parties. Le but est de lancer le ballon, sonore, dans le but adverse, de 7m de large sur 1.30m de haut. Mais le ballon ne doit pas toucher les cordelettes à grelots, tendues à 40cm du sol, sous lesquelles le ballon doit rouler. Ce jeu développe la prise d'informations (localisation des sons), la gestualité manuelle, la souplesse et la vitesse d'exécution. Handicap mental C'est un terme très complexe, de par son étymologie. C'est un domaine qui a toujours intéressé les administrations. La déficience mentale apparaît au moment où l'école est obligatoire (1880 – 1881). Loi du 30 juin 1975 : on s'intéresse à l'intégration et à la prise en charge des handicapés mentaux. Elle pose le problème entre le domaine médical et social. Approche historique PINEL. Il parle, avant la Révolution, d'arriération mentale. En 1793, il fait la distinction entre les fous et les criminels. Il instaure la prise en charge de ces individus, en évitant l'enfermement. en 1818, ESQUIROL distingue l'idiotie et la démence : c'est la première distinction scientifique entre le handicap mental et la maladie mentale. L'idiotie est un état déficient incurable. La démence est une altération tardive, momentanée et durable des facultés intellectuelles. ESQUIROL : "L'homme en démence est privé des biens dont il était comblé, c'est un riche de venu pauvre, l'idiot a toujours été dans l'infortune et la misère." BINET (1857 – 1911). C'est le premier à effectuer des travaux sur l'intelligence : mise en évidence de la déficience mentale légère à partir de critères scolaires et sociaux. 3 catégories d'arriération : Idiotie : inaptitude à la parole, qui correspond à un niveau d'intelligence de 0 à 2 ans. Imbécillité : inaptitude au langage écrit, qui correspond à un niveau de 2 à 7 ans. Débilité : inaptitude à l'abstraction, qui correspond à un niveau de 7 à 10 ans. ZAZZO (contemporain). Psychologue de l'enfant qui dénonce les critères de Binet : il manque l'inadaptation sociale. 1979 : "La débilité est la première zone d'insuffisance mentale dont les déterminants sont biologiques (normaux ou pathologiques) et d'effet irréversible dans l'état actuel de nos connaissances". Il précise que l'insuffisance mentale est relative aux enjeux de la société, exigences variables d'une société à l'autre et d'un âge à l'autre. le débilité n'est pas la même chez un enfant et chez un adulte. Notion d'hétérochronie : elle se traduit à travers le développement psychologique dans la mesure où ce développement se fait de manière non linéaire, avec des variations, des pics en dents de scie. Cette caractéristique se différencie de l'enfant standard, valide. Ces enfants présentent des développements spécifiques, pour l'organisation spatiale, et un développement anarchique. Un enfant peut présenter un déficit mental à l'âge scolaire (débilité légère), et être parfaitement intégré au système socioprofessionnel à l'âge adulte. Le QI n'est pas un critère suffisamment pertinent pour traduire la débilité mentale. Débiles normaux : leurs déficiences s'inscrivent dans une distribution "normale" du patrimoine génétique. Cause retenue : héréditaire, quand aucun facteur causal ne peut être clairement identifié. Débiles pathologiques : cas où l'on retrouve une atteinte du système nerveux central. Lorsque tout organisme ne peut assimiler à un processus normal. Ils ont des résultats inférieurs aux débiles normaux dans des épreuves d'organisation motrice. Il existe une corrélation entre niveau intellectuel et intégration sociale. Misès. Il remet en cause tous les déterminismes biologiques des déficiences intellectuelles, les notions de débilité normale et pathologique. Il inscrit les débilités dans une structure dynamique et évolutive, en la considérant on pas en ter me de déficit ou de manque, mais en la resituant dans le fonctionnement psychologique global de l'enfant. il distingue deux types de déficiences : dysharmoniques et harmoniques. Déficiences dysharmoniques : elles se caractérisent par une insuffisance intellectuelle, par des perturbations relationnelles, par des troubles instrumentaux, par un retard dans les activités de type catégoriel. Parmi celles-ci, on distingue deux types de déficiences : Le versant psychotique (performances intellectuelles limitées et angoisse). Le versant névrotique (phobie, obsession). Déficiences harmoniques : elles se caractérisent par la prévalence du déficit intellectuel, qui structure toute l'organisation mentale du sujet. Définition actuelle de la déficience. Caractéristiques du déficit intellectuel. Le fonctionnement intellectuel est généralement inférieur à la moyenne. Le QI est inférieur à la moyenne (70). 1989 : nomenclatures du retard mental, des déficiences et des incapacités intellectuelles : Retard mental profond : inférieur à 35. Retard mental sévère : aussi inférieur à 35. Retard mental moyen : entre 35 et 49. Retard mental léger : entre 50 et 70. Les retardés mentaux profonds sont susceptibles d'apprendre des gestes spécifiques aux membres inférieurs, aux membres supérieurs, et apprentissage à la mastication. Les retardés mentaux sévères sont susceptibles d'apprendre systématiquement des gestes simples. Les retardés mentaux moyens sont susceptibles d'apprendre habitudes d'hygiène, de sécurité élémentaire et d'apprendre une habileté manuelle simple : à ce stade, le sujet ne peut acquérir aucune notion d'arithmétique ou de lecture. Les retardés mentaux légers peuvent acquérir des aptitudes pratiques, la lecture ainsi que des notions d'arithmétiques grâce à une éducation spécialisée. Caractéristiques du comportement adaptatif. Les déficients intellectuels sont porteurs de "limitation" significative par rapport aux normes de maturation, d'apprentissage, d'autonomie, de responsabilité sociale. Le facteur peut évoluer (intégration sociale). Apparition du déficit au cours du développement. Ce déficit intellectuel et le caractère du comportement adaptatif doivent apparaître dans le développement de l'enfant (0 à 18 ans). Il se manifeste par une arrêt, un ralentissement ou un inachèvement du développement. Fréquences des déficiences mentales. Ils représentent la catégorie la plus importante, parmi tous les handicapés. 60% des enfants accueillis en établissements spécialisés ont un retard mental. 10% des enfants accueillis en établissements spécialisés sont déficients sensoriels. 3% de la population générale est constituée par la déficience mentale (2.5% sont des déficients légers, 0.4% des déficients moyens et 0.1% des déficients mentaux profonds; 15% des appelés ont un QI inférieur à 70. Déficience mentale plus fréquente chez les 10 – 19 ans que chez les 0 – 10 ans. Il y a plus d'hommes, et les déficiences mentales sont souvent associées à d'autres handicaps. Etiologie. Etiologie génétique et prénatale. Elle est la cause de plus de 30% des déficiences mentales. Génétiques : Maladie du métabolisme, provoque une débilité mentale profonde. Carences en substances spécifiques. Aberrations chromosomiques (trisomie). Embryopathies, fœtales : rubéole, toxoplasmose, … touchant la grossesse. Etiologie néonatale. Cause de 20% des déficiences mentales. Conséquences, en général, liées aux difficultés lors de l'accouchement (souffrance fœtale aiguë). Phénomènes d'anoxie (mauvaise oxygénation du cerveau). Etiologie postnatale. Cause de 10% des déficiences mentales. Conséquence de méningites, d'encéphalopathies aiguës (avec convulsion), … Développement psychologique des enfants handicapés mentaux. Problèmes d'évaluation. Il faut, en général, s'adresser à l'entourage de l'enfant. Fonctionnement cognitif. L'évolution intellectuelle des enfants déficients mentaux se fait de manière comparable à celle des enfant standards, mais elle se fait plus lentement, et elle s'arrête plus tôt. Elle se caractérise par : La fixation, qui implique à la fois une réduction de la vitesse de développement et le maintient à un stade déterminé. La viscosité, qui se caractérise par une réapparition des schémas antérieurs dans le fonctionnement actuel cognitif du sujet. Elle est illustrée par le fait que les enfants déficients mentaux restent plus longtemps que les enfants standards à un stade de transition, entre deux périodes du développement. Les déficients profonds restent fixés aux différents sous-stades de l'intelligence sensori-motrice (entre 0 et 2 ans). Les déficients moyens restent fixés à la période préopératoire (2 à 7 ans). Les déficients légers restent fixés au stade des opérations concrètes (7 à 10 ans). Adaptation et développement social. Plus le handicap est lourd, moins le sujet présente des capacités d'adaptation. Le développement communicatif et linguistique. On constate un retard marqué dès le développement du langage chez quasiment toutes les personnes atteintes. Retard qui se traduit à la fois du point de vue du développement phonologique, lexical et syntaxique. Chez l'adolescent, on constate des difficultés au niveau articulatoire, qui accompagnent des bégaiements. Difficultés de compréhension quand le langage se complique : difficultés de communication pour entrer en relation avec l'autre. Le développement moteur. Facteur important pour l'intégration sociale des enfants déficients. On rencontre une très grande diversité au niveau du développement et des résultats (moteurs). Etude de style moteur (tâche motrice) : les déficients mentaux n'ont pas de différences quand il s'agit de colorier, mais ils ont des problèmes quand des modifications sont apportées. Quand on complexifie la tâche : différences entre handicapés et enfants standards. Les handicapés sont souvent maladroits. Les enfants trisomiques. Un déficient mental sur 5 est trisomique. La fréquence est de 1 cas sur 660 naissances. L'évolution de la durée de vie a augmentée : 1945 : 38% mourraient avant 1 mois. 1948 : 66% mourraient avant 1 an. Aujourd'hui, 50% arrivent à 60 ans. Définitions. Il s'agit de la présence de 47 chromosomes au lieu de 46. 88% des cas : erreur de distribution avant la fertilisation ou lors de la 1ère division cellulaire. 5% des cas : erreur lors de la distribution lors de la 2ème ou de la 3ème division cellulaire. 5% des cas : translocation (2 chromosomes restent liés). Etiologie et dépistage. Les facteurs peuvent intervenir avant, pendant, ou après la fertilisation de l’ovule. on trouve deux facteurs : Intrinsèque : Hérédité (3 à 5 % des cas) : la maladie est transmissible. Age de la mère : il y a des risques au delà des 35 ans (1 cas sur 1500 à 30 ans, 1 sur 300 à 35 – 38 ans, 1 sur 150 à 40 ans, 1 sur 50 après 40 ans). Age du père : les problèmes se posent après 40 ans (dépistage automatique). Extrinsèque : Radiations. Agents chimiques mutagènes. Effets génétiques de certains virus. Carences vitaminiques. Caractéristiques physiques des enfants trisomiques. Hypotonie (difficultés respiratoires, du langage et de la parole, de la coordination et problèmes d’articulations). Front et figure larges. Trapus. Sujets aux infections digestives. Troubles cardiaques. Troubles sensoriels. Développement psychologique. Développement intellectuel : QI compris entre 40 et 45 (86% ont un QI compris entre 35-40 et 45-50, 8% ont un retard profond (QI < 30), et 5% ont un QI > 60). Les 15 premières années : développement normal, en relation avec la déficience, puis ralentissement, pour s’arrêter vers 35-40 ans (hétérochronie). Plus le sujet est déficient, plus la croissance est ralentie. Dans les activités perceptives : les trisomiques présentent des résultats inférieurs à l’enfant normal dans toutes les tâches auditives et visuelles. Déficit pour le toucher, pour la reproduction de figures géométriques, pour le traitement de l’information, déficits de l’attention et de la mémorisation. développement communicatif et linguistique : difficultés de locution (bégaiements, problèmes de vocalises, de timbre de la voix), problèmes pour communiquer. Les productions verbales signifiantes sont de 13% à un an pour un enfant normal, elles sont de 2% à 21 mois pour un enfant trisomiques. Ils ont un faible degré de compréhension. Prise en charge. Prise en charge précoce, qui, si elle peut se faire en milieu scolaire, est préférable. Cela influence l’attention, la mémorisation et le langage. Tests : développer les trisomiques par la motricité (contacts, manipulations). La prise en charge est institutionnalisée par la loi du 30/10/1989, qui insiste sur la précocité (si possible) de la prise en charge. handisport Handisport : ensemble des sports pratiqués par les paraplégiques, les tétraplégiques, les IMC, les amputés, les aveugles, les non-voyants, … il faut faire la distinction entre handisport, sport adapté (fédération propre) et la fédération des sourds de France. Les classifications sont faites en fonction des handicaps. historique. Le handisport est né à l'hôpital de STOCK-MAINDEVILLE, en Angleterre, à l'initiative du professeur GUTMANN. Le 22/07/1948, il organise les premiers jeux pour paraplégiques, dans son hôpital, puis, en 1951, ces jeux deviennent internationaux. En 1960, pour la première fois, les jeux ne se déroulent plus à l'hôpital, mais à Rome (comme les JO). Depuis, les jeux paralympiques s'organiseront comme pour les JO (même ville, même année). Les jeux paralympiques sont prévus pour accueillir tous les handicapés physiques et visuels. 1967 : apparition de la première fédération internationale (IPC). 1963 : première fédération française. 17/12/1976 : Fédération Française Handisport (FFH). jeux paralympiques. Ils se déroulent tous les quatre ans, dans la ville organisatrice des JO, depuis 1960 (sauf en 1968 et en 1980). 16 sports paralympiques existent : 14 d'été : athlétisme, basket, cyclisme solo, cyclisme tandem, escrime, équitation, haltérophilie, judo, natation, tennis, tennis de table, tir à l'arc, tir aux armes, volley. 2 d'hiver : ski alpin et ski nordique. Les premiers JP ont accueillis 300 participants, venus de 10 pays. Ceux d'Atlanta, en 1996, ont accueillis 4900 participants, venus de 104 pays. Classements des pays, à Atlanta : USA, avec 157 médailles, dont 46 en or. Australie, avec 106 médailles, dont 42 en or. Allemagne, avec 149 médailles, dont 40 en or. France, avec 95 médailles, dont 35 en or, 29 en argent, et 31 en bronze. Pour la France, la nageuse HESS a battu 5 records du monde. Classement des pays à Nagano (1998) : Norvège, avec 40 médailles, dont 18 en or. Allemagne, avec 44 médailles, dont 14 en or. USA, avec 34 médailles, dont 13 en or. 10ème, la France, avec 22 médailles, dont 5 en or, 9 en argent, et 8 en bronze. La FFH existe depuis 1976. Son président est A. AUBERGET. Elle regroupe 11 271 licenciés, et 18 475 pratiquants, dans 29 disciplines, dont : Athlétisme : courses, lancers, sauts, … c'est une discipline pour tous les handicaps. Il se pratique sur des fauteuils à trois roues, ou avec des prothèses pour les amputés. Cyclisme (tandem) : même épreuves que pour les professionnels. Escrime : se pratique en fauteuil fixé au sol, les jambes ne sont pas touchables. Tennis : en fauteuil à trois roues. Deux rebonds sont autorisés. Football, fauteuil électrique : il se pratique par deux équipes de 4 (3 + 1 gardien) sur un terrain de basket. Les fauteuil sont bridés à 7 km/h. Seuls les handicapés se déplaçant en fauteuils électriques dans la vie quotidienne peuvent y participer. Il existe 26 comités régionaux, 43 comités départementaux, et 473 clubs. Le comité régional handisport du limousin (il faut au minimum 3 ou 4 associations dans la région pour pouvoir avoir un comité régional) est né en 1997, et siège à Limoges. Le président est Michel Carfont. Il existe 5 associations en limousin : l'ASHVAC (pour les malvoyants), Handisport Corrèze, Handisport Creuse, Handisport Limoges, et Loisir Plein Air. Le comité finance des stages de formation, organise des manifestations, embauche un délégué, qui doit faire la publicité du handisport en limousin. Il y a un sportif de haut-niveau en limousin. Handisport Limoges est né en 1979. Son président est J. BARRIET. Ce club accueille 100 licenciés, dans 10 disciplines, et a deux salariés à plein temps. le handi-basket. Il suit en général les règles de la FIBA, sauf : Le "marcher" est interdit, mais deux poussées de roues sont autorisées. La reprise de dribble est autorisée. Règle de l'entre-deux. Interdiction de se "lever" dans le fauteuil. Contacts interdits. Equipes mixtes. 3 divisions : N1A, N1B, N3. La N3 est une compétition par région (6 régions en France). Les fauteuils sont réglementés (hauteur, …). Des points sont attribués à chaque compétiteur : de 0.5 pour un handicap lourd à 4.5 pour un handicap léger. L'équipe ne doit pas dépasser 14.5 sur le terrain. L’Education Nationale FINALITEES SECTEUR DE PREVENTION - RASED - Développé et amélioré l’acquisition des apprentissages et de la maîtrise STRUCTURES D’ACCEUIL - 1ER degré : classes de perfectionnement et classes d’intégrations - 2EME degré : SES, SEGPA et EREA - Scolarité adapté à leur handicaps et à leur possibilité - Avoir un projet d’orientation et accéder à une formation professionnelle (qualification ou CAP) Le secteur médico-éducatif FINALITEES SECTEUR DE PREVENTION - CMPP - CAMPS - SESSAD - Assurer une aide psychologique, une rééducation, un entretien avec la famille et l’entourage de l’enfant, les liens avec les différentes structures. - Dépistage des troubles, rééducation et soins - Recherche de l’intégration sociale STRUCTURES D’ACCEUIL - IME (IMP et IMPro) - Instituts de rééducation - Etablissements pour handicaps spécifiques - Evaluation des capacités cognitives, rôle de la famille, développement précoce et continu, intégration scolaire, faciliter leur autonomie - Adapte les actions éducatives, aide dans l’éducation, action éducative adaptée (sous le contrôle d’un psychiatre) - Handicaps moteur  (IEM et EIM) : assure l’éducation des enfants EEP : assure des soins en permanence déficient sensoriel : rééducation par l’ouïe et la parole (auditif), IESDV (visuel) polyvalent : CPFSEH, foyer d’hébergement, jardins d’enfants spécialisés Le secteur socio-éducatif FINALITEES SECTEUR DE PREVENTION - Aide sociale à l’enfance - Famille en difficulté (garde et entretien des enfants, - de 21ans). Insertion des jeunes STRUCTURES D’ACCEUIL - Foyer départementaux - Maison à caractère social - Etablissements du ministère de la Justice : Foyer et centre d’action éducative Centre d’orientation en milieu ouvert SEAT Etablissements pénitencier - Orientation de l’enfant scolairement (public) - Formation professionnelle des cas difficiles (privée) - Reçoive les jeunes délinquants - Prise en charge éducative des enfants, maintenus dans leur famille - Dresse un bilan de la situation de l’enfant + prise en charge éducative Le secteur sanitaire FINALITEES SECTEUR DE PREVENTION - CDES - Dépiste les maladies contagieuses (prise en charge médicale en milieu spécialisé) et les maladies graves (hospitalisation prolongé) STRUCTURES D’ACCEUIL - Les centres hospitaliers - Maisons d’enfants à caractère sanitaire - Hôpitaux de jour - Assure les soins intensifs, suivi scolaire pour qu’il n’y ait pas de rupture - Accueil en internat, soins très définit - Accueil dans la journée, actions éducatives

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