Top Posters
Since Sunday
r
4
L
4
3
d
3
M
3
l
3
V
3
s
3
d
3
a
3
g
3
j
3
A free membership is required to access uploaded content. Login or Register.

Taoisme

Uploaded: 7 years ago
Contributor: Guest
Category: Cultural Studies
Type: Lecture Notes
Rating: N/A
Helpful
Unhelpful
Filename:   Taoisme.docx (26.62 kB)
Page Count: 4
Credit Cost: 1
Views: 127
Last Download: N/A
Transcript
Introduction au taoïsme. Introduction Comme les autres concepts fondamentaux de l’esprit chinois, celui de dao est antérieur aux grandes philosophies classiques. Dao signifie « le chemin, la voie » mais aussi « communiquer, exprimer ». Le Dao à une valeur métaphysique ; il régit l’alternance du yin et du yang, gouverne les grands rythmes de l’univers, est le processus même du mouvement qui est à l’œuvre dans tous les processus naturels. Les philosophes taoïstes n’ont pas inventé le Dao, mais ils le développent après en avoir fait le concept de base de leur philosophie. Il n’y a pas de créateur, on se contente de faire un constat, tout naît, croit, décline et est remplacé : c’est une voie sans fin. Mais attention il faut faire une différence entre le taoïsme philosophique et le taoïsme religieux Chez Confucius, il y a un message social et rituel, le dao s’atteint à travers les relations sociales, vivre en harmonie. Le taoïsme fait partie des trois enseignements, avec le bouddhisme et le confucianisme Le dao des taoïstes. Le dao des taoïstes est quelque chose de l’ordre de l’absolue, une réalité ultime, qui nous transcende. C’est une chose qui est au dessus de nous. Une existence est réussit quand on a rejoint le dao. Cela consiste en une démarche plus individuelle que celle de Confucius, il faut s’unir avec la nature. C’est plus individualiste, donc beaucoup moins social, les taoïstes se considèrent comme des personnes se fichant des rituels. L’union avec la nature est une chose mystique, on ne s’occupe plus trop de la vie sociale. Il est donc clair que le taoïsme s’opposera au Confucianisme. C’est aussi une opposition du naturel contre le culturel. Une doctrine mouvante, un ensemble de conception fortement transformée par l’histoire. Les écoles chinoises ne sont pas le fruit d’une révélation, il n’y a pas de prophètes, ces écoles se créent au grès des accidents de l’histoire. Le taoïsme rassemble des tas de choses : Pendant l’antiquité c’était plutôt une vision philosophique du taoïsme. Tout au long de l’histoire le taoïsme va se charger de choses mystique et religieuse. Au début on avait une philosophie adossés a de vieilles croyances puis on a eu un mysticisme puis une religion. Tout au long de l’histoire, de nouvelles révélations ou de nouvelles impulsions sont venus l’enrichir, on comprendra alors combien le taoïsme est une religion ouverte, en perpétuelle progression et évolution, ce qui est la différence avec le confucianisme qui possède un état civil. Le taoïsme n’a cessé de cheminer’ de se transformer et d’absorber ; L’antiquité : le taoïsme philosophique et mystique ; Le daodejing « livre de la voie et de la vertu » est indissociablement lié au taoïsme et occupe une place de premier choix dans l’expression philosophique de ce dernier. Dans ce livre le dao est définie comme quelque chose de « ineffable et indéfinissable », il est l’universel ; il est le processus de transformation perpétuelle du mouvement cyclique : « tout ce qui tant vers un extrême est fatalement transformé en son contraire puis revient à son point de départ. Zhuangzi (vers 370-300) Le Zhuangzi du nom de son auteur est l’ouvrage fondamentale du taoïsme philosophique il est presque aussi connut que le daodejing, il est rangé parmi les textes fondateur du taoïsme. Zhuangzi vécut pendant la période des royaumes combattant , c’est la dernière grande phase de l’antiquité. Cette période est caractérisée par de nombreux combat mais aussi par une grande floraison de la pensée chinoise. C’est à cette période qu’apparaît Zhuangzi qui élève une voie avec une très grande originalité. Zhuangzi se méfie de langage, ce qui motive le taoïste est la fusion avec la nature, or la fusion totale n’existe que quand il n’y a pas de langage. Zhuangzi refuse la recherche de savoir, il parle des « jeûne de cœur » car pour les chinois le cœur (xin) est le siège de la pensée. Pour atteindre le dao, les hommes doivent vivre dans l’ignorance et sans envies, grâce à cette vie simple ils acquièrent leur vrai nature. Zhuangzi reprend en partie a Laozi les thèmes de l’unité, de la sérénité, du refus du monde, mais il se différencie de Laozi par une plus grande intériorisation ; le non-agir n’a plus une connotation social ou politique mais devient un état de conscience. Zhuangzi est caractérisé principalement par une totale liberté mentale et physique : il est hors du monde, il navigue. Laozi (III siècle avant J.C.) et le daodejing. Laozi aurait écrit ce livre a la fin de sa vie, il fut aussi l’objet de nombreuse légendes, c’est pour ces raison qu’il est difficile de cerner cette homme. Laozi s’exprime avec des énigmes et il emploie beaucoup de caractère autorisant des interprétations différentes. Quelques-uns y voit un guide de culture corporelle et spirituelle mais d’autre y voit un guide de stratégie militaire. Le daodejing conseille au souverain de gouverner discrètement, l’idéal est la « non intervention » (Wuwei). Pour une efficacité maximale il ne faut pas essayer de se renforcer mais plutôt de se diminuer, car la position idéale de celui qui veut n’est pas la position de conquérant. Le daodejing apporte une autre vision du monde fondé sur la sérénité, le retrait des « affaires » du monde, le refus des valeurs établit en tant que trop recherchées, il faut vivre dans un monde de spontanéité. La force originelle est associée à l’enfant, car l’enfant à une force intacte et pur, sa force n’a jamais servit. D’après Laozi le dao est une vérité ultime, une transcendance ; invisible, inaudible, imperceptible, non praticable et non nommable. La vérité ultime est une, elle agit spontanément, sans qu’il soit besoin de l’intervention de la conscience de l’homme, la pensée ne peut i atteindre puisqu’elle est forcement dualisante et on ne peut la rejoindre qu’en la laissant opérer naturellement. Le grand bouillonnement des han aux six dynasties Du taoïsme ésotérique… « huang-Lao » Huang-Lao est une école qui constitue l’un des maillons importants dans l’histoire du taoïsme, et qui tient son nom de l’empereur Huang-di (l’empereur jaune), et de Laozi. Elle avait son centre dans le pays de Qi au nord. Cette école prônait le renoncement aux richesses et l’application des recettes de longévité, et mettait en pratique l’art du gouvernement par le non-agir. Alchimie et immortalité. Le grand respect que l’on attachait depuis toujours en chine au grand âge ne fut jamais limité au cercle taoïste, même si une longue vie, et au delà l’acquisition de l’immortalité devinrent un objectif explicite pour eux. Les pratiques individuelles qui visent ce but se reposait sur diverses technique et méthodes par lesquelles on tentait d’anéantir les causes de la déchéance corporelle et de la mort. L’immortalité est physique. Une bonne partie des pratiques visent à purifier et à sublimer le corps. Les taoïstes ont une vision de corps particulière. Pour eux le corps de l’homme est un microcosme, l’univers les planètes et la terre. Dans cet art tel que le cultivait les taoïstes, on distingue deux catégories : l’alchimie externe (cherche à obtenir a partir de substances les plus pures possibles, un élixir rendant le corps immortel.) et l’alchimie interne (elle usait exclusivement de techniques méditatives combinée a des techniques respiratoires ou autres, qui provoquait dans le corps un processus conduisant a l’immortalité. Le souffle du dao chez les penseurs , les artistes et les poètes. Le mouvement des penseurs s’exprimes par des attitudes anticonformistes : mépris des rites, laisser aller, indifférence à l’égard de la vie politique, goût de la spontanéité, et amour de la nature. L’indépendance et la liberté d’esprit, l’horreur des conventions sont caractéristiques de toute l’époque troublée qui s’étend du 3ème siècle au 6ème siècle. Il y a une tendance opposée à la tradition classique L’intérêt accordé à la nature telle qu’elle apparaît a travers les conceptions taoïste séjours d’immortels, lieux saints où peut être menée une vie libre et pure, est à l’origine d’un enrichissement parallèle des traditions poétiques et picturales. … à la religion Taoïste. Le grand malaise des Hans orientaux. Le taoïsme en tant que mouvement religieux organisé débute vers le milieu de deuxième siècle après J.C., quand deux chefs charismatiques indépendant l’un de l’autre réunissent leur disciple. A l’est, zhang Jue propagea sa vision de l’avènement de la grande paix (taiping), qui serait le commencement du paradis sur terre quand le ciel bleu ferait place au ciel jaune. Les disciples de se mouvement se coiffèrent alors d’un turban jaune. A L’ouest, c’est Zhang daoling ou plus exactement son petit fils Zhang Lu qui profitant de la faiblesse des Han, réussit à développer un royaume largement indépendant dans la région de Hanzhong. Chaque ménage devait donner cinq boisseaux de riz en forme d’impôt, c’est ainsi que cette forme de taoïsme est aussi appeler « Voie des cinq boisseau de riz » Beaucoup de trouble a la fin de la dynastie des Han est du au disciples de Zhang Jue et qui était très reconnaissable car ils portaient le turban jaune. Les maîtres célestes. Le véritable fondateur de l’époque terminal de la dynastie des Han postérieur est Zhang lu (vers 190-220), il prêche au sichuan et se donne le titre de « maître céleste », il avait organisé un état indépendant jouissant grâce à des taxes prélevé sur ses fidèles d’une véritable autonomie. Tout ses descendants portèrent le titre de maître céleste. Une composante essentielle de la religion syncrétique chinoise. En concurrence avec le bouddhisme L’empereur taïwu des wei était tout pénétré de vénération pour la doctrine Taoïsme, il fit brûler les écritures bouddhiques, les statues de bouddha, les temples et les pagodes. Les bonzes furent massivement persécutés. Le taoïsme devint la religion officielle sous les Wei. La « religion populaire. » A partir des textes funéraires des Han révèle que la divinité suprême était appelée soit « empereur céleste », soit « empereur jaune », soit encore « le dieu jaune du boisseau ». Outre cette mention du boisseau, nous rencontrons un envoyer de dieu armé jusqu’au dent, on reconnaît le prototype des démons protecteurs et exorcistes du taoïsme. Taoïsme et messianisme ; la méfiance de l’état. Conclusion De nos jours, le taoïsme s’est réduit à deux tendances extrêmes et complémentaires, représentées par le rituel et par l’alchimie interne. Le rituel relève désormais des seul maîtres célestes, alors que les maîtres de l’alchimie intérieure se réclame en général de l’école Quanzhen. Foncièrement nominaliste comme le bouddhisme et au contraire du confucianisme et du légisme de tendance réaliste, Il a dès son origine posé au fondement de son discours l’impuissance de la parole et de la pensée.

Explore
Post your homework questions and get free online help from our incredible volunteers
  1748 People Browsing
Your Opinion
Where do you get your textbooks?
Votes: 447