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Histoire art-V2

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Contributor: cloveb
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Introduction à l’histoire de l’art Initiation à l’art moderne et contemporain Introduction : Programme Nous allons voir comment, à travers des tendances, des hommes ont souhaité traduire le monde à travers les arts. Cette traduction du monde passe par la mise en oeuvre d’une pensée nouvelle. A chaque époques ses nouveautés, ses rites, ses mots & ses arts. Pour comprendre les œuvres, il va falloir les resituer dans l’histoire mais aussi être attentif au temps où elles ont été créées. C’est la relation entre forme et concept de l’artiste et du spectateur que l’on va étudier avec cette question : Comment les images traduisent-elles une pensée ? Au 14ème, les italiens vont poser des règles qui dureront 5 siècles, jusqu’à la nouvelle modernité qui repose ces questions : « Qu’est ce que voir ? Qu’est ce que sentir ? ». La peinture est beaucoup plus qu’une image : couleur, matière, relief, etc … constituent un langage. 1874 : première exposition impressionniste dans un endroit prêtée par un photographe > c’est le premier pas de la modernité, déjà liée à la photographie. Un tableau est une toile sur laquelle s’applique une image. Dans l’art de la renaissance italienne on fait rentrer dans cette surface l’image qu’on pourrait avoir devant l’œil > c’est le point de vue unique + perspective + vision qui représente le monde. Pendant 5 siècles on ne remettra aucune de ces règles en question. La rupture arrive en 1826 avec la photographie : on peut alors reproduire les œuvres et on croit ne plus avoir besoin des hommes Les artistes se posent la question : « Qu’est ce que voir ?  Comment dire avec une surface plane ma vision du monde ?  Voir n’est ce que ça ? ». Dès lors que la peinture devient matériellement transportable on peu peindre en même temps que l’on observe. Cela amène l’avènement en 1874 de l’impressionnisme. Le 3ème mouvement que l’on va voir est le cubisme (1907) qui dit : « peindre le réel c’est en donner des indices, ce qui force le spectateur à le vivre ». C’et la quête de la forme et du fond, ne plus être une simple source de représentation mais créer un langage sans être assujetti » : c’est l’abstraction. Le dadaïsme prend suite et, débarrassant l’art de la contrainte de représentation, le rend politique. 1937 : fin de la modernité. Toutes ces avant-gardes étaient le départ d’un monde qui meurt en 1937 avec l’exposition fasciste qui traita ces arts « d’abjects et dégénérés ». L’impressionnisme à travers les œuvres de Manet. Le mot « impressionnisme » vient du tableau Impression – Soleil levant. Les impressionniste, traités de fumistes par la critique, marquent le retour de la « touche » : on voit la marque du pinceau, alors que la peinture avait tenté de la dissimuler pendant des siècles pour nous faire croire à la réalité. L’impressionnisme est une nouvelle interrogation sur la couleur et la lumière et, en mettant fin aux « grandes œuvres », annonce que la peinture est l’interrogation d’un instant. Manet va se demander « comment puis-je faire pour avoir le motif ? » et dit « je veux représenter ce qu’il y a entre le motif et moi ». 02/02/06 L’impressionnisme C’est d’abord une question d’artiste : Qu’est ce que voir ? en quoi la peinture peut-elle répondre à ça ? Ce que je vois devant moi n’est que ce que me donne à voir la lumière et la variante de la lumière est changeante. Antonio Machado décrit l’impressionnisme comme « la peinture pour aveugles ». C’est le pari des impressionnistes : comment percevoir les variations de lumières, d’air, la recherche de l’impression. Lumière et couleur sont liées. De plus la naissance de l’impressionnisme va de pair avec la naissance de la peinture en extérieur, permettant la rapidité du geste in situ. Du coup on a une peinture qui ne fait pas de la reproduction de la réalité, la vision se brouille au profit du ressentit. 502920010477500 Alfred Sisley « Neige à Louveciennes » : on ressent l’étouffement des sons, le craquement des pas dans la neige. Le but n’est pas la reconstitution de la scène mais l’impression pesante de la neige pour permettre l’immersion. « La Seine à Suresnes » : le geste artistique suit bien le mouvement des éléments. Tout est suggéré, rien n’est dénoté. C’est une peinture en rapidité pour faire naître l’émotion. L’artiste nous donne sa perception du monde. La rapidité de la touche laisse apparaître des interstices de toile blanche crue > création d’une impression de lumière double. Camille Pissarro « Route de Louveciennes » : Revient ici la question de l’air, de la transparence. On sent bien ici l’atmosphère d’après pluie et l’inexactitude des corps illustre un moment. « Vue de ma fenêtre « : Pisano pratique aussi le pointillisme : plutôt que le hasard de la touche rapide, on joue sur la complémentarité des couleurs : un oint rouge placé à côté d’un point jaune crée une impression d’orange vu de loin. De plus, il met plein de points bleus pour « matérialiser » l’air. Le pointillisme impose un travail en atelier, il n’y a plus de fusion entre « percevoir » et « faire ». Renoir 1841-1919 48006006096000On perçoit les formes à travers la diffraction lumineuse. Ce n’est pas la forme du vêtement qui est mise en avant mais c’est une myriade de tâches. C’est ce type de peinture qui a rompu avec le clair obscur : ce sont ici des aplats qui créent le volume. « Bal au moulin de la Galette » 1876 : Renoir prône une peinture légère mais sa peinture est très forte en ambiance, en retranscription de l’atmosphère. Le but du tableau est l’immersion du spectateur. « Deux baigneuses » : cette peinture d’apparence très nouvelle est pourtant bien ancrée dans les codes de la grande peinture : les corps sont traités comme des paysages. Edgar Degas 1834-1917 480060012255500« Courses de chevaux devant les tribunes » : Degas va rechercher à faire passer des impressions et à essayer de dire tout ce qui signifie les scènes représentées. On a une recherche de l’absolue : « Toutes les courses de chevaux ont cette ambiance ». Degas dit « le dessin n’es pas la forme mais la manière de voir la forme ». Sa peinture prône l’appropriation du monde par le corps sensible. Georges Seurat « Le cirque » : peinture qui cristallise les trouvailles des impressionnistes : « le choix du hasard », que faire avec ? Que dire avec ? C’est le divisionnisme, séparation de divers éléments (couleurs locales, couleurs d’éclairages et leurs réactions), équilibre des tous, choix d’une touche proportionnée à la taille du tableau Plus tard le pointillisme devient une réelle mise en œuvre de la technique de la lumière, on a des œuvres d’art très structurées, mises en scènes > le Néo-impressionnisme se sert des trouvailles de l’impressionnisme pour les utiliser de façon systématique Le Fauvisme Fauvisme : ce mouvement accorde toute leur importance aux couleurs, n’hésitant pas à représenter un ciel couchant non pas bleu mais rouge flamboyant. Le travail de l’artiste fauviste se fait à partir es éléments du réel, il les déforme (couleur et forme), de la même manière qu’on peut inventer dans mots pour dire nos sensations. Matisse, par exemple, essaie de se débarrasser de ce « vieux langage » en s’essayant à l’impressionnisme, jusqu’à sa rencontre avec « l’art nègre » qui sera une révélation. Il taille dans les lignes de la représentation humaine fidèle pour obtenir une représentation épurée et faire naître cette nouvelle vision, à travers les formes et couleurs. ? C’est le principe du fauvisme et de l’expressionnisme, c’est la mise à vif, un art du métissage qui crée une nouvelle langue, loin des vieilles règles bourgeoises. Cela donne une expressivité très large, très naturelle. Différence impressionnisme / Fauvisme : l’impressionnisme est une prtaique fluctuante basée sur la sensation d’épaisseur de l’air et la décorporisation, alors que le fauvisme rentre à l’intérieur du peintre. 09/02/06 Le fauvisme est un art qui hurle pour marquer les gens, à travers un geste simple mais direct. C’est une peinture sauvage dans la couleur et le geste. Henri Matisse, André Derain, Maurice De Vlaminck, Albert Marquet, Raoul Duffy, Kees Van Dongen font partie de ce mouvement. Maurice De Vlaminck 48006003238500« Paysage aux Arbres rouges » : de Vlaminck dit « le fauvisme c’est ma façon de ma révolter ». « Intérieur Rouge » : on a une impression de présence colorée. La couleur rouge remonte jusqu’à la fenêtre et même dans le feu aux joues de la cuisinière. C’est la maîtrise de l’espace coloré qui creuse ici l’espace réel. André Derain. Il étudia la peinture dans une académie où il rencontra Matisse. Dans « Péniches », on voit bien que c’est la couleur qui est mise en scène avant les sujets, de même que dans « Port de Westminster » avec ses vibrations et saturations de couleurs. Albert Marquet. « La plage de Fécant » : les personnages sur la place ne sont que des traces : plus les moyens sont élémentaires, plus la sensibilité apparaît. Raoul Dufy 1877-1953 48672752413000« Les affiches de Trouville » 1906 : l’espace se creuse par le rapport de lumière donné par les couleurs. « La rue pavoisée » : de tout le défilé, Dufy ne retient que les drapeaux, qui sont pour lui des « moments de couleur ». Othon Fritz 1879-1949 « Portrait de Fernand Fluvet » : Le globe des yeux est traité en violet et beaucoup d’ombres sont traitées avec du vert. Les mains ne sont pas dessinées, ce ne sont que de la pâte colorée. Il n’y a pas une seule touche de noir, tout le travail est dans la couleur et la complémentarité pour faire le jeu du contraste. Henri Matisse 1869-1964 « Luxe calme & volupté » 1904. Matisse s’inscrit en chef de file du mouvement fauviste. On retrouve chez lui la touche du néo-pointillisme et dans le même temps les personnages de Gauguin. Matisse prend parti de dire le monde avec la couleur. « L’atelier rouge » : il parle ici de bidimensionnalité de la toile. On a une face rouge + les objets qu’il va peindre. C’est ici par l’organisation des objets qu’il exprime sa vision intérieure de l’atelier. « Intérieur aux aubergines » : ce tableau nous donne la vision que Matisse a de la peinture, c’est une mise en scène. D’une manière générale, toute l’œuvre de Matisse est une expression, une transcription du ressentit. L’expressionisme L’expressionisme est une tendance cousine du fauvisme et regroupe deux tendances : « Der Blaue Reiter » (Le cavalier Bleu) « Dee Brucke » (Le pont) Initialement, « expressionniste » voulait dire « différent de ces bas de plafond que sont les impressionnistes ». Le terme sera réemployé pendant les années 1950, en particulier pour qualifier une certaine peinture abstraite. Face à la menace nazie, les artistes dits « dégénérés » s’exilent aux USA, ce qui donnera naissance à l’expressionnisme abstrait américain, qui sera revendiqué dans les années 1980. L’expressionnisme est connu comme un coup de poing : un relâchement sans fioritures pour CRIER quelque chose : la nature et la force de l’être (peut être l’inconscient) qui transforme notre vision du monde. Mais le mouvement expressionniste va plus loin qu’une simple expression du volume et de brutalité et va jusqu’à inventer un monde imaginaire. Edouard Munch 1863-1944 « Le Cri »- 1893. Le corps laisse ici exhaler son âme dans la peur. La tête des autres personnages est à peine évoquée et pourtant on se plonge sans difficulté dans la scène. James Ensor 1869-1949 48006006096000« L’intrigue » - 1890. Un trait commun à tous les expressionnistes est le poids du vécu du peintre. Ici, on n’est pas étonné d’apprendre que les parents d’Ensor vendaient des costumes de carnaval et qu’il a donc vécu entouré de ces figures qui sont vus comme des fantômes de son passé. 5029200205740001894-1976 « Paysage à Lofthus » 1911. Cette oeuvre est assez proche du fauvisme, mais la rupture y est beaucoup plus apparente : la toile est très apparente. Les formes sont simplifiées et la couleur est forte pour laisser au spectateur la liberté de l’interprétation. Karl S-R va beaucoup graver (environ 600 gravures) et il fondra avec d’autres artistes, le mouvement « Dee Brucke » (sculpture, théâtre, prose, peinture,…). Autour de la revue « Der Strum », ils collaborent avec d’autres avant-gardistes. La gravure s’oppose à la peinture en ce sens qu’on enlève de la matière. De plus les artistes vont choisir des matériaux difficilement malléables. Ainsi, Rottluff choisi un bois très dur pour pouvoir travailler avec la violence du geste et du corps, ainsi que la violence de l’âme. Beistein « Deux nus » - 1909 : il essaye de peindre la fusion du corps et de la nature. L’expressionnisme c’est aussi accepter qu’on est un corps vivant et vibrant, à travers le charnel et la sexualité. 514350013525500 Auguste Macke 1887-1914 « Dame à la jaquette verte » 1913. 49149002730500Marc Chagall « Sabbat » Kandinsky 1866-1944 « Paysage à la tour » - 1908 : Kandinsky est fortement marqué par Matisse, Cézanne ou Picasso. La construction de ce tableau n’est pas très lisible mais nous renvoie une sensation d lyrisme. Kandinsky se montre mécontent de l’expressionnisme : il dit que ce qui arrête l’émotion, c’est la figure. Débarrassé de la figure, Kandinsky peut laisser libre cours aux émotions. 1910 marque une rupture avec les notions de bas et de haut, l’espace est celui de la picturalité, dans lequel on navigue sans contrainte. Cubisme Le cubisme se caractérise par une multiplicité de points de vue. Il cherche à rendre compte du réel sur une surface plane en donnant des indices du réel. 480060018161000 Piet Mondrian 1872-1944 « L’arbre rouge » - 1909 : Ce tableau est très expressionniste avant d’être cubiste. Il convient toutefois de chercher à comprendre quelle structure se cache derrière l’arbre. « L’arbre argenté » - 1912 : La palette est restreinte et les formes géométriques prédominent. La forme de l’arbre commence à épouser le fond de la toile > forme et fond fusionnent. 48006008064500« Pommier en fleur » : on est encore dans l’interprétation de la réalité. Au même moment, Mondrian intègre un institut prosélitique qui prône la méditation pour la connaissance de soi-même. Il dit « La verticale peut représenter l’homme, l’espace, le statique et l’harmonie. A l’inverse l’horizontale peut représenter la femme, le temps, le dynamisme et la mélodie ». 52578002095500« Composition » : on arrive ainsi chez Mondrian à un jeu d’équilibre entre vertical et horizontal, puis à « composition avec rouge, jaune et bleu » où tout est encore question d’équilibre entre la place, la taille, le positionnement des aplats de couleur. Mondrian va fonder avec d’autres le mouvement STIGL, puis l’école du Bauhaus (où les élèves construisent des meubles, des décors de théâtre, etc. Casimir Malevitch « La maison de seigle » 1912 : réduction à l’essentiel des formes et des couleurs. Malevitch veut « une libre navigation des surfaces peintes ». On n’est plus dans l’espace euclidien. « Le carré est l’enfant royal, harmonie, et à la fin, le néant ». Il y a un fort poids de l’icône dans la peinture de Malevitch, conséquence de la culture de la société Russe. 502920012065000 « Carré blanc sur fond blanc » - 1917-1918 : cette forme du carré, icône nue de l’époque s’ajoute au blanc, symbole d’un espace infini. On peut tout lettre en scène. Face à une œuvre si minimaliste, on cherche à raconter des histoires. Cependant on est avant tout confronté à des sensations, il faut « se plonger dans la blancheur et nager dans cette infini ». Picasso A 14 ans, Picasso dispose d’une technique de dessin parfaite. Il arrive vers 1900 à Paris. Il aura à ses débuts une peinture très fauviste : c’est sa période bleue & triste. De 1904 à 1906, il réchauffe sa palette et peint des choses plus gaies : c’est sa période rose. Pendant 7 ans Picasso va faire atelier commun avec Brach, ce sont eux qui créeront le cubisme. Le cubisme va regrouper plusieurs tendances : - La recherche : comment écrire le réel dans la toile en donnant le moins d’indices possible pour que le spectateur reconstruise le réel : c’est le cubisme analytique. - Le cubisme synthétique, plus sensible et plus sensuel. 09/03/06 Au début du 20ème siècle a été mise en place un certaine modernité qui transgresse les codes et, surtout, pose la question : qu’est ce que l’art ??? L’art, propre aux hommes, est un moyen de traduire un sentiment d’être vivant qui nous vient de la conscience de la mort. Quand on se demande en quoi l’art peut représenter le réel ? Au fur et à mesure de l’interrogation on a une peinture qui déstructure le réel. Il y a une forme (un structure) et une substance ? le travail de l’Art Moderne est de s’interroger sur la distance entre les deux. En s’interrogeant, on en vient à interroger l’écriture elle-même Temps de compréhension face à une œuvre suivant les générations Génération 1 Génération 2 Génération 3 Pour - cercle d’amis - critique avant-gardiste - critiques éclairées - collectionneurs - Administrateur - Public cultivé Contre - grand public - critiques éclairées - administrateurs - Grand public - Administrateur - Grand public 3 phases du cubisme ? Cézannique ? Analytique / Hermétique : c’est l’analyse du réel et de la manière de le représenter. ? Synthétique : c’est la synthèse des trouvailles, la réintroduction de la couleur et de l’anecdotique. Braque et Picasso, en cherchant à traduire le réel par la peinture, vont pousser jusqu’à inclure dans leurs tapisseries des morceaux de réel (morceaux de journaux, etc.). La peinture n’est alors plus une mixture apposée sur une toile mais on commence à peindre avec la réalité. Même si cela semble logique, on est en train de désintégrer la forme idéale. Le processus est le même en sculpture : c’est la fin du bloc de granit et on commence à récupérer des morceaux de réel pour sculpter. ? La peinture, qui est une réflexion sur l’art, devient elle aussi réelle ? On reconstruit notre réalité à partir des éléments qui nous sont donnés par les cubistes, l’aventure cubiste étant avant tout une aventure de peintres. 51435003111500Juan GRIS 1887- 1927 Il intègre vite les avancées de Braque et Picasso. Gris avait compris qu’en cubisme on avait évacué le ton local : une forme n’a pas de couleur définie. « Le lavabo » : dans cette œuvre il colle un morceau de miroir et dit « Une surface peut se transposer sur une toile mais un miroir ne peut être collé que sous forme de glace. » Jean METZINGER 1883-1956 « Femme de face et de profil » : période analytique/synthétique : il va participer à cette aventure de la section d’or, ou comment retranscrire la proportion absolue dans le cubisme. Albert GLEIZES 1881-1953 « Paysage avec personnages » : Avec lui se portent les fruits des recherches de la section d’Or. Le rapport enter le personnage et le décor est proportionnel à celui entre le peintre et sa toile. Robert DELAUNAY 422910022225001911 « La ville de Paris » : les 3 corps évoquent la peinture classique, de l’autre coté on aperçoit un Paris ancien et de l’autre encore un Paris moderne. Delaunay essaye de comprendre cette vision prismatique du cubisme en se jouant de la lumière et tente de montrer comment elle peut réveiller les choses. Fernand LEGER 1881-1955 Vers 1910, il travaille à la manière des cubistes. « La noce » 1910 : Léger part dune construction prismatique pour aller vers une construction où la figure est plus présente. FUTURISME A partir de 1909 quelques artistes se retrouvent autour de l’écrivain Filippo Tommaso Marinetti. Il écrit dans le figaro du 22 février 1909 le manifeste de la poésie futuriste « Une voiture de course est plus belle que la victoire de Samothrace » ; « Nous vivons dans l’absolu car nous avons créé l’éternelle vitesse omniprésente ». Il s’intéresse à la machine, la vitesse, la sensation dynamique éternisée en tant que telle, à l’opposée de l’immobile cubisme. Ces futuristes ont surtout conscience que l’homme ne se mesure plus par rapport à l’homme mais par rapport à la machine. C’est une période où l’on réalise que la vitesse transforme le corps et l’espace autour du corps. Le but est de faire éprouver au spectateur la sensation de mouvement. C’est aussi l’apparition de la « chronophotographie », technique qui permet la décomposition du mouvement, la connaissance de la vitesse > on rentre dans une certaine préhension du mouvement. BOCCIOLI 1922-1916 « Dynamisme d’un cycliste » 1913 : la manière de représenter les formes vient du cubisme. C’est m fusion de l’homme + la machine + l’espace autour de lui. Cette fusion donne la sensation de vitesse. L’image devient l’équivalent plastique de la sensation même de l’effet dynamique. 45720009334500Luigi RUSSELOT 1885-1945 « Dynamisme d’une automobile » 1913 : Russelot était fasciné par la mécanique et ses bouleversements : « les objets n’existent plus, il ne s’agit pas de représenter l’automobile, mais la vitesse de l’automobile ». C’est la fusion de la forme te du fond. Marcel Duchamp 1887-1968 Selon Pierre Restany, critique d’art de l’époque : « Marcel Duchamp est celui qui a accompli le geste décisif de naissance du 20ème siècle ». Il invente le premier « ready-made » : un porte bouteille métallique. Avec son urinoir renversé, détourné de sa fonction et posé sur un support, il essaye de montrer que cela suffit à labelliser cet objet d’œuvre d’art, grâce simplement à la signature et au titre. Duchamp pratiqua avant cela la peinture en abordant expressionnisme, fauvisme et futurisme 54864003683000 « Portrait du Dr Dumouchel » 1910 : on retrouve le propos du fauvisme avec la caricature des traits du personnage. 54864004318000 « Nu descendant un escalier » : Duchamp étudie ici le futurisme, il prend pour modèle un mannequin en carton qu’il représente sous tous ses mouvements en s’inspirant de la chronophotographie. 550799016446500 « Roue de bicyclette sur un tabouret » : Restany dit : « en baptisant œuvre d’art un objet de série, Duchamp affirmait la primauté c’est à dire la responsabilité morale de l’artiste mais il découvrait en même temps à travers le folklore technique de son époque le sens authentique de la nature moderne, industrielle et urbaine ». Avec ces « ready-made », Duchamp dit que c’est le regardeur qui fait l’œuvre d’art. Le système de communication entre artiste et récepteur, habituellement linéaire, devient circulaire. Chez Duchamp, tout passe par le langage : il parle de « langue de l’art ». « LHOOQ » : Duchamp reprend ici son principe du ready-made en apposant moustache et barbe à une reproduction de la joconde. Il met ainsi en scène une certaine ironie. Duchamp fait naître une notion de néo-dadaïsme dans lequel il applique le collage d’éléments très éloignés entre eux dans la réalité. « La mariée mise à nu par ses célibataires » : au dos de cette œuvre que Duchamp considère comme son chef-d’œuvre, on peut lire « 1915-1923, inachevée ; cassée 1921 ; réparée 1936). C’est en cadre en aluminium, scindé en diptyque avec en partie supérieure la mariée et en partie inférieure les célibataires et une broyeuse à chocolat. En 1926, Duchamp participe à l’exposition des surréalistes. Il freine sa création en 1932 pour devenir joueur professionnel de l’équipe de France d’échecs, puis en 1935 il présente ses roto-reliefs au concours Lépine. A propos de ces ready-made, Duchamp dit qu’ils sont « une façon de nier la façon de définir l’art ». Ce qui prime chez lui est donc l’idée et le concept, avant la concrétisation. Duchamp et les dadaïstes sortent donc l’art de la sphère philosophique pour l’inclure dans les autres sphères et systèmes de pensée (sociologiques, politiques, etc.). L’art devient alors une liberté, un langage qui peut dialoguer avec d’autres sans être enfermé dans la sphère de l’esthétique. 20/04/06 Rappel : la manière de voir l’art donnée part l’art moderne montre qu’on a lutté contre un type de représentation, d’esthétique et de vision du monde. D’une pensée humaniste des lumières on est arrivé à une pensée plus existentielle. La sphère de l’art s’individualise de celle de la religion et de la philosophie pour créer son propre espace, se posant les questions sur elle-même, sur son langage. Le dadaïsme Le mouvement Dada naît en 1916 à Zurich : un groupe d’artiste se retrouvent au cabaret Voltaire et se pose cette question : Comment exister dans notre temps ? Leur nom de rassemblement est choisi par eux même, soit disant par hasard dans le dictionnaire. La dérision s’affiche dès lors comme un des moteurs du mouvement. Historique : Huelsenbeck part à Berlin en 1917 et fonde la revue « Dada » ainsi que le « Dada Club ». En 1918 Tzara écrit le manifeste Dada et invite Picabia à Zurich qui rencontrera Marcel Duchamp. Tzara s’installe alors à Paris en 1919 et fonde « Dada Paris » qui accueille André Breton et Louis Aragon qui vont crée « la revue littéraire ». en 1920 c’est l’apogée et la fin du « Dada Berlin » avec la parution de « l’almanach Dada ». en 1921, les parisiens publient le manifeste « dada soulève tout » et dans le même temps une petite cellule Dada se crée à New York. Mark Puis Mark Ernst rejoint le groupe Dada à Paris. En 1922 c’est le grand congrès Dada à Weimar. 1923 est la date du rassemblement de tous les dadaïstes pour une soirée « du cœur à barbe », durant laquelle ils mettront fin à leur mouvement. Le collage est une des pratiques dominantes du Dada. Il illustre un métissage des sens et témoigne de la conscience du monde réel vu par les dadaïstes, que l’on retrouvera plus tard dans le pop’art et le néo-réalisme. Extrait du manifeste : « le mot dada désigne le rapport primitif avec la réalité environnante » Raoul Haussmann « Tête mécanique ou esprit de notre temps » « Dada Cino » 1920 : on retrouve le chaos organisé, un melting-pot de la vie. Dada se veut révélateur de la vie. « Ventre de carrosse où Dupont Durand fait des poèmes » : le titre ne veut rien dire mais on joue avec les sens éloignées pour faire naître un nouveau sens. Haussmann + Heartfield : affiche de la première foire internationale Dada. En allemand il est écrit « le mouvement Dada conduit à l’abolissement du commerce d’art ». L’art est la vie car il appartient à tout le monde. Heartfield + Groez « Dada Fox » : tout est écrit en anglais. En effet le monde dada se pose dans un monde d’après guerre, avec l’intrusion culturelle du vainqueur américain. L’artiste questionne le réel avec d’autres images apolitiques. Kurt SWITTERS Il invente un mot supplémentaire pour désigner son œuvre : « MERZ ». « Merz-Bo » est une colonne construite chez lui, quoi change la vision de l’œuvre : c’est une accumulation d’objet qu’il constitue chaque jour. Francis PICABIA « Paroxysme de la douleur » 1915 : Il appelle ses tableaux « mécanomorphes ». Ce tableau représente la machine-homme : quelque chose rentre par une extrémité et sort par l’autre en faisant mal. Cette douleur est support à l’interprétation de chacun. « Plumes » 1922 : il prélève des morceaux de réalité (boutons, plumes, allumettes) et pose ainsi la question du réel d’une manière poétique. Il y a une conscience qu’à partir d’un réel un peu transformé peut naître un deuxième réel. Emmanuel RUDENSKI / Man Ray Peintre américain, Rudenski n’est pas franchement dadaïste et fera beaucoup de photo de mode > il prend le pseudo de « Man Ray ». 4686300000« Le violon d’Ingres » : Man Ray peut être considéré comme dadaïste en ce sens qu’il utilise le collage et construit une nouvelle image à partir de la réalité. En effet, avec un procédé technique lors du développement, il laisse la marque de certains objets sur ses photos. Ma Ray fut aussi l’auteur du film présenté lors de la soirée « des cœurs à barbe », qui provoqua l’indignation de certains et même des affrontements. C’est l’apogée du mouvement Dada qui s’amuse des effets produits par ses œuvres. 27/04/05 Le surréalisme 1940-1970 Le surréalisme est le mouvement de la conscience du réel, de l’explosion entre la passion et la raison. C’est mouvement qui a pour centre l’inconscient et les rêves (l’exploration de l’intérieur de l’être). On réalise que l’hypnose apparaît comme un moyen d’oublier le raison et donc, d’être déraisonnable. Les boissons et les drogues permettent aussi de rentrer dans cet état : c’est la mise en sommeil de la raison pour faire ressortir nos pulsions. Le mouvement comprend des peintres mais aussi des écrivains avec, par exemple, l’invention des cadavres exquis (« le cadavre exquis boira le vin nouveau ») et les glossaires de Leiris. Définition Surréalisme par) André Breton (le mot surréalisme a été emprunté à Guillaume Apollinaire) : Nom masculin – automatisme par lequel on se propose d’exprimer sopit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre façon, le fonctionnement réel de la pensée, dictée par la pensée, en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique et morale. 48006005651500 Chirico Revendique une peinture classique « Le cerveau de l’enfant » & « Mélancolie » - 1914 Ernst « La ville pétrifiée » - 1933 44577009334500 Juan Miro (catalan, 1893-1983) « Carnaval d’arlequin » Magrite : « univers démasqué » Maeght : en 1964 est crée la fondation de marguerite et Aimé Maeght. Buñel : avec Dali il crée le film « Un chien andalou » et invente la « paranoiacritique » qui est un état perpétuel de surexcitation créative. 04/05/06 & 11/05/06 Nouveau Réalisme / Pop-Art La modernité amène cette notion de combattre et de construire autre chose. C’est une rupture totale avec la figure et l’objet. C’est aussi un moyen pour l’art d’interroger le vivant. Sur le plan philosophique, les Nietzsche, Freud et autres Marx remettent en question des acquis. Les années 1920/30 correspondent à une période de liberté aux USA alors qu’en Europe c’est la montée du totalitarisme. Les artistes devaient donc soit rompre avec cette nouvelle liberté loin des idées religieuses, soit partir, s’enfuir. Duchamp, Mondrian et Ernst vont donc se retrouver à New York, ville où seront représentés tous les mouvements. Avec Lévi-Strauss, et Rosenberg il y a un vrai brasage des œuvres. C’est aussi la rencontre entre vieux artistes et jeune génération, au vécu différent. Aux Usa l’espace est différent, la nation y est « neuve » et n’a pas d’héritage à supporter. Il y a une différence forte avec l’espace plus petit et lourd d’histoire que constitue l’Europe. Le gouvernement américain ira même jusqu’à débloquer un budget pour diffuser l’art « World Project Of Art ». Ces jeunes artistes américains vont alors découvrir les surréalistes et les artistes abstraits. Al peinture abstraite raconte la rencontre humaine, plus mature de l’être inconscient. C’est une autre conception du temps et de l’espace. Action painting / color field ppainting Ce mouvement né aux Usa témoigne de la volonté d’amoindrir le complexe d’infériorité par rapport aux Usa. La peinture se dirige alors d plus en plus vers le grand public. Le langage est interrogé et les 5 sens retranscrits dans les objets artistiques. Il y a un paradoxe dans les années 1950, car il faut alors des clés spéciales pour bien comprendre cette nouvelle peinture, il y a un écart sur la question de l’art. Le monde est déconnecté, la génération future voudra donc reconquérir le public à parti de ce qu’il consomme pour le ramener à la peinture : c’est la naissance du POP-ART. Le geste précède l’œuvre : on est dans quelque chose qui se contente d’exprimer l’acte de peinture. On manifeste cet acte par l’automatisation psychique. Pollock (1912-1956) « Les gardiens du secret » : il essaie ici de trouver dans la peinture la vie souterraine de l’homme. Le rectangle de peinture blanche correspond au secret. Par ses traces, ses gestes, la peinture devient de façon allégorique la gardienne du secret. Il invente le « Dripin » et essaie de retrouver dans son expression le rite, le surgissement de l’inconscient : il décloute toute la toile et la pose au sol pour la ramollir. Il cherchait quelque chose qui résiste au corps : être dans la peinture par l’évacuation de la raison (une sorte de transe). 422910012700000 «Automn Rythm » - 1950 : (5m de large) on a ici la disparition des repères face à l’immensité des matières, le brouillage des sons et, au final, la recherche de l’inconscient. GORKY « Enigmatique Combat » - 1937 : on est proche de l’écriture de Miro, les éléments hybrides renvoient au monde de l’enfance. 468630011620500De Kooning « Woman and Bicycle » : il fait ici un magma de couleurs et marque la tension par la mise en œuvre du corps. « Two figures in the landscape » le principe est ici de laisser son corps aller vers son énergie, et seulement après on interprète. Autre tendance venue de la peinture abstraite : ? « Le spirituel » relié à l’idée de religieux, au-delà de la vie & relié à la capacité de l’artiste de faire éprouver au spectateur quelque chose au-delà de l’espace du corps. Mark ROTHKO « Champ coloré » > color field painting “Orange, Red & Yellow” – 1956 NEWMAN (1905-1970) “Peur du bleu, rouge et jaune ?” (2m44 sur 5m) : le tableau joue sur le jaillissement de la couleur. L’expérience est purement spirituelle. C’est une peinture hermétique. Le jeu de la grandeur de la toile correspond à une recherche de sensations primitives. LOUIS « Alpha » années 1960 : le but est de nous faire éprouver la sensation de pénétrer un autre espace qui n’est pas réel : celui des choses inconscientes et souterraines. Cette peinture nécessite toutefois un effort du spectateur pour pouvoir éprouver l’expérience. GOTTLIEB Il recherche des espaces et des temps au-delà du réel et met en scène la dualité, l’ambiguïté de l’être humain animé constamment de forces de vie et de mort. « Déflagration One » POP ART La génération des 30 glorieuses voit l’essor de l’image dans la société : c’est le lien par lequel les pop-artistes vont réconcilier le public et la peinture. Il s’agit d’une reconquête du public populaire de ramener le public dans les musées en faisant en sorte qu’il regarde un tableau sans le regarder. Pour cela le Pop-Art part de ce qui intéresse les gens pour les amener à l’art : les comics, les films, la publicité, etc. Le Pop-art naît en Angleterre à la fin des années 1950. Les artistes deviennent connus grâce au critique « Alloway ». Le mouvement naît aussi en France, porté par Pierre Estany, avec une nuance toutefois car il y concerne l’OBJET alors que les mouvements anglais et américains concernent l’IMAGE. Le pop-art interroge la société de consommation dans sa globalité. Les usa prendront donc comme supports les images phares de cette société (drapeaux, bouteilles de coca, dollars, etc.). L’homme consomme des images tous les jours, il consomme ainsi quotidiennement des œuvres. Les pop-artistes travaillent donc l’image du quotidien, ce que vont aussi faire les néo-réalistes en utilisant les déchets, avec la volonté de construire des tableaux. C’est cette société de consommation et du quotidien qui lie Pop-art et Néo-Réalisme. Richard HAMILTON « Intérieur » - 1964 : on part d’une image reproduite (cinéma) et mise en scène en peinture. On retrouve ici des pratiques dadaïstes avec l’utilisation du collage. On affirme ainsi une certaine matérialité de la peinture. « My Marilyn » : c’est à l’origine une planche contact dont Marilyn avait interdit la diffusion, annotées de sa main. Ici Hamilton désincarne complètement Marilyn ; montrant bien qu’avant l’image ; il y a des êtres : c’est un des concepts du Pop’Art. « Swinging London » : l’artiste révèle ici l’aspect très quotidien et populaire de l’image volée, destinée au grand public. Peter BLAKE « ABC Minors » - 1955 : l’art de Blake est de mettre en évidence le phénomène des teenagers et, ainsi, montrer la mise en place de la société d’identification par l’image, le signe et le logo. 45720005461000Jasper JOHNS « Flag » : en 1954, Johns détruira toutes ses œuvres pour réfléchir du nouvel enjeu de l’art. Il peint alors des drapeaux, des cibles et des chiffres. On sent dans ses tableaux l’épaisseur de la matière. Le corps sensible retrouve la communion avec la peinture. Robert RAUSCHENBERG Il disait « agir dans la brèche qui sépare l’art de la vie ». IL jette ici de la peinture sur son lit puis le met à la verticale : l’objet devient espace de la toile. « Retroactive one » : sérigraphie sur toile, reproductions de journaux, photos. C’est une composition hétéroclite avec des images de sources différentes dans le même écran. Rauschenberg fait aussi des installations : « Oracle » est une espèce de caverne d’Ali Baba. Le spectateur est alors plongé au milieu de sons multiples et prend conscience de la mutation de l »homme moderne lié à la technologie. Roy LICHTENSTEIN 48006005651500Il utilise les BD produites en série. Ce qui l’intéresse dans les comics c’est le côté absurde. Il extrapole alors le contexte pour le rendre universel : chacun interprète les vignettes à sa façon quand elles sont sorties du contexte. Il interroge aussi la mécanique d’imprimerie avec les « dots ». WARHOL Warhol vient du monde la publicité et en connaît bien les techniques sémiologiques de simplification de l’image pour une meilleure compréhension. Warhol conçoit l’art comme à la portée de tous « On peut acheter un Warhol comme du coca ! » & « pour que le public puisse s’acheter de la peinture, il faut que le public puisse l’acheter au supermarché ». Technique de Warhol = sérigraphie, colorée, peinte sur toile. « Affiche d’exposition 1958 du Pop art en Angleterre » le but est ici de mettre le spectateur en situation de la vie moderne. 526669018542000 « Soupe Campbell » ; « Electric chair » … Warhol nous tend un miroir de la société. Il finira par se mettre lui-même, ce qui lui vaudra de se faire tirer dessus par une femme qui, un peu folle, le croyait virtuel et donc insensible aux balles. Suite à cet incident, dans un élan de dégoût, il décide de faire de l’art pour l’argent, oubliant complètement le côté généreux initial de son œuvre. Claes OLDEMBURY « Buttered bread » : tout le pop art des années 1960 est passé dans la vie courante. « Telefon » - 1965 : le téléphone n’est plus en bakélite mais en plastqiue. 44577001460500Tom WESSELMANN « Great America Nude » : ici c’est le quotidien du mythe californien qui s’exhibe : lèvre pulpeuses, cigarette, orange. NOUVEAU REALSIME KLEIN Dans leur volonté de peindre la réalité, les nouveaux réalistes partent des objets. Klein part plus particulièrement de la vie (eau, feu, etc.) et essaie de la mettre en peinture pour la faire éprouver Klein met ainsi des coups de projecteurs sur une société en pleine mutation. Klein est un peu comme une salade niçoise : il étudie les langues orientales, est expert en judo et fait l’école de la marine marchande. Il part ensuite travailler à Londres chez un marchand de couleur, où il prend contact avec les pigments purs. Dans son œuvre, Klein pense que son rôle est de sensibiliser les autres. Il inventera le monochrome. Il va explorer comment, par le corps, on peut construire des concepts. « Blue Klein » : A Londres il travaille avec le pigment pur en poudre. Son pari est alors de faire un monochrome qui puisse garder l’intensité du pigment pur. Il brevette alors avec Rhône Poulenc une colle spéciale qui permet de fixer la poudre de pigment à la toile. Devant une teinte si pure, le spectateur peut fixer le tableau et se sentir plongé dans l’immatérialité et éprouver une sensation de légèreté. Une autre pratique de Klein est de faire peindre le « cosmos » : il fixe une toile sur sa 2cv, fait Nice-paris et tous les résidus climatiques font le tableau, dont l’auteur est pour lui le « cosmos ». Klein va aussi s’intéresser à Hiroshima et aux traces laissées par les corps brûlés pour les transposer dans sa peinture : il appelle cela l’anthropométrie. Il peint l’énergie du corps, le corps dans son énergie pure est peint par les modèles eux-mêmes. « Hiroshima » ARMAN (Armand Fernandez de son vrai nom) « Tâché » : œuvre faite avec les tampons encreurs de la poste où travaillait Arman. Collectionneur, Arman va faire beaucoup d’œuvres avec des objets emplié auxquels il rajoute les codes graphiques de la peinture. Il détourne aussi les procédés industriels pour les détourner. Ex : il prend en otage des flocons de peinture dans du plexiglas. César BALDINI Sculpteur (auteur du trophée « césar »), Baldini veut regarder de l’autre côté du miroir. Il voit alors les voitures des 30 glorieuses partir à la casse. Puis il découvre le compactage et importera une compacteuse pour faire ses œuvres qui jouent beaucoup sur le hasard.

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