Histoire du sport.docx

Histoire du sport I) L'histoire en général, par rapport aux STAPS Le système scolaire a une logique propre. Les différents paramètres sont : l'économie les hommes (politiques, philosophes, artistes, …) les sciences (technologies, …) la Société les STAPS II) Conception et enjeux 1°) Démarche : évolution des APS en France Raisonnement à partir de l'Histoire, c'est à dire comprendre comment c'était autrefois pour pouvoir comprendre le présent. 2°) Caractéristiques de l'EPS Enjeux : de la politique éducative (résultats souhaités) Objectifs de l'EPS : s'inspirent des enjeux, mais posent le projet culturel et social. Mises en œuvre : déroulement des différentes pratiques corporelles, et comment on peut les mettre en œuvre (stade, piste, gymnase, …) Les données scientifiques : elles ne sont pas les mêmes tout au long de l'Histoire. 3°) Enjeux des étudiants But : passer une année, faire des progrès en Histoire. III) Notions essentielles 1°) Rupture et continuité Exemple de l'évolution des Jeux Olympiques : continuité de –700 jusqu'en -200, puis régression, pour se terminer en 370. Ensuite, il faut attendre 1896, pour qu'ils réapparaissent. 19748543815-700 1896 370 Aujourd'hui -200 00 -700 1896 370 Aujourd'hui -200 2°) Chronologie Réfléchir sur la définition des mots. Sport : à partir de 1870. 3°) Périodisation Cela permet de ne prendre en compte que certaines années, ou certaines périodes. Dans l'exemple des J.O., il y a une période stable de –700 à environ –200 ( périodisation stable), puis décadence. IL a, depuis 1896, un retour à une périodisation stable. IV) Epistémologie de l'Histoire Comment construire un devoir ? 1°) Construire l'Histoire Elle ne s'invente pas, ne se change pas, mais elle se construit : il faut argumenter, trouver des causes aux événements, les mettre en relation. En 370, Théodose supprime les J.O., car les chrétiens voyaient en eux des jeux païens. 2°) Exigences Ne pas prendre partie : devoir honnête et rigoureux. 3°)Concevoir Il ne faut pas réciter : il faut citer ses arguments (sûrs, fiables). C'est une démarche totalisante, qui globalise les connaissances, que l'on exprime selon sa personnalité. 4°) STAPS L'éducation physique, ce ne sont pas les jeux, ni le sport, c'est pourquoi on est là. Les pratiques corporelles relèvent ed la galaxie des pouvoirs : Actes politiques Habitus (modes de vie) Objectivité différente selon les époques : gros problème d'objectivité. Périodisation de l’histoire des aps Notions fondamentales Jeux Logique de la société rural de l’Ancien Régime. Exemple : la soule. Les jeux sont caractérisés par : Une forte violence (règle souple et variable selon les régions) Pas de technique, donc pas d’apprentissage. Les jeux s’organisaient lors des rituels et des fêtes. Tout le monde participe sans distinction. L’espace n’était pas limité. Il y a une évolution dès la fin du XIXème et début XXème. C’est l’apparition des jeux traditionnels qui ont des liens forts avec les métiers Exemple : course de sac (charbonnier), joutes (marinier). Gymnastique La gymnastique scolaire C’est le type d’exercice physique choisi par la 3ème république (J.Ferry) lorsque l’on a rendu à l’école primaire la gymnastique obligatoire connotation militaire (rythme et mouvements codifiés) cela développait l’organisme des enfants avec une forte idéologie militariste. La gymnastique associative C’est la gymnastique du milieu du XIXème, début XXème dans les associations et les gymnases privés. C’était lors des grandes fêtes populaires où défilaient de gymnastes. Ecole de rigueur, d’ordre. Il y a un coté privé avec la gymnastique dans les gymnases (gymnastique commerciale) Sport L’origine des sports est née en Angleterre vers 1820-1830. Exportation en France avec 30-40 ans de retard. Donc vers 1870 les 1er sports apparaissent en France (courses à pieds). La définition du mot sport a évolué. Au milieu du XXème le sport était un loisir, un divertissement physique pour les gens riches et oisifs (pratique du golf, tennis, équitation). Moyen pour l’aristocratie et la bourgeoisie de montrer le dynamisme. Les grands courants pédagogiques sont d’abord en Angleterre. Création de club : mouvements sportifs associatifs. Moteur des sports = compétition. Idée de performance (mesure). Cadre institutionnel très précis (unions puis fédérations), structures qui organisent les compétitions et les rencontres. L’espace est précis : terrain mesuré, quadrillé (identique). Calendrier fédéral. Catégories d’age et niveau de pratique. Spectacle s’associe à la pratique sportive. Règlement précis. Respect des règlements grâce aux arbitres. Techniques sportives et notions d’apprentissage. Activité de loisir physique C’est un concept contemporain (année 1970). Apparition de nouveaux pratiquants réguliers. Pratique en dehors des fédérations, des institutions. Déroulement sans règles, notion de liberté. Rejet de la compétition. Philosophie = plaisir recherché, le fun. Retour à la nature, a l’environnement. Relation pure. Il y a les activités physiques de pleine nature (APPN) qui sont dominante et les activités de remise en forme pour l’hygiène de vie, la santé. L’éducation physique C’est une discipline d’enseignement, scolaire, obligatoire pour les élèves (qui s’intègre à l’école). Elle fait l’objet d’une épreuve au bac. L’éducation physique va utiliser différent support (le sport, activité de remise en forme et APPN) cinq Périodes 1870 1914 Les gymnastiques dominent largement, elles sont au service de la nation pour faire des citoyens patriotes. Régénération de la race, la race humaine a tendance a être de petite taille, pas en forme, faible. Le développement par la gymnastique donne des individus solides, robustes pour défendre et produire, début des grandes usines. Le sport se développe aussi. Développement des sports et début de la concurrence sport / gymnastique. Le sport représente l’état d’esprit de l’entreprise qui construit le capitalisme avec la bourgeoisie qui s’approprie les sports. 1919 1936 Explosion du phénomène sportif. 1936 1941 Ere de la démocratisation. 1941 1945 2ème guerre mondiale, période de Vichy. Le sport se développe mais sport et exercice physique sont au service du pétainiste (travail, effort, discipline). Sport = éducation vers une idéologie très précise. 1945 à nos jours Depuis 1960, le sport est un phénomène de masse. Période de 1919 à 1945 1919 1936 Bilan négatif : pays ravagé, beaucoup de mort… La France sortant quand même vainqueur, elle est la nation la plus épuisé. Malgré l’état désastreux (économique, humain, psychologique) dans les mois qui suivent, on a les années folles. Idées de frénésie, jouissance, liberté des mœurs. Début du bouleversement des mentalités Population féminine qui revendique l’indépendance (mode de cheveux court, vêtements souples). Domaine technique et communication. On a la 1ère radio nationale (radio Paris). 1ère rencontre radiodiffusée match de foot. Technologie de transport (Citroën multiplie par 10 ses ventes entre 1813 et 1930). Une nouvelle civilisation se façonne. Le sport sort de sa phase artisanale pour être un fait de société. Indicateur de pratique sportive Plan institutionnel : USFSA regroupe tous les pratiquants quel que soit leur sport. On a ensuite l’explosion de la USFSA pour des fédérations spécialisées (ex : 1919 pour FFF) concurrence. Plan quantitatif : forte croissance des clubs. 1919 400 clubs de FFF et 121 clubs de Rugby 1921 2400 ------------------1100---------------- De nouvelles activités sportives apparaissent, l’éventail des activités sportives s’agrandit. 1918 arrivé des pratiques du basket-ball et volley-ball. Activité physique et sportive et la femme. En 1921, le mouvement sportif féminin s’organise de manière autonome (Foot féminin). Croissance de la presse sportive spécialisée (le magazine Auto) de 1920 à 1923 il double ses ventes. Littérature : thème de sport. Une élite sportive émerge Tennis (Borotra, Lacoste, Cochet, Brugnon) Boxe (Carpentier) Voile (Gerbet, tour du monde) Raid arien 1929 : crise économique « Jeudi Noir ». Malgré cette crise, le développement du sport continu à progresser. 1930 à 1937 : 137 000 à 173 000 en Foot et 9 500 à 23 000 en Basket Ball. 1936 1946 Période à 3 régimes politiques. Le Front Populaire, Vichy, Gouvernement de la libération (4ème république). Front Populaire Démocratisation, le sport trouve une reconnaissance institutionnelle (Sous Secrétariat des sports et loisirs : Léo Lagrange). Sport = Instrument d’une éducation physique, morale Ouvert à tous. Préservé de l’argent. Participe à la santé et l’épanouissement de chacun. Vote un plan qui envisage des infrastructures importantes, surtout dans les zones urbaines. Création des auberges de jeunesse. Mise en place de tarifs spéciaux sur les équipements. Création de la 1ère administration de la Jeunesse et des sports et du BSP (Brevet Sportif Populaire). Création de la ½ journée de plein puis celle de sport (en 1960). Congés payés et semaine de 40 heures. Vichy Continuation de l’œuvre du front populaire en matière du sport. Les objectifs et l’idéologie sont différentes, le sport pouvait devenir un moyen d’éducation. La charte des sports : Borotra en est le commissaire général, cette loi traduit l’état d’esprit de Vichy. Les règlements sportifs sont soumis au commissariat. Les juifs sont bannis des stades. Création de 3 heures d’EPS obligatoires (avec épreuve au BAC). Création de la 1ère école de cadre (moniteur…). Le sport scolaire augmente. L’après guerre (la 4ème république) Le pays est ravagé, l’état sanitaire est déplorable. Toute l’énergie est consacrée à reconstruire le pays. La question de l’éducation physique reste au second plan (1945 1950 : période pauvre au niveau sportif). De Gaulle, en 1958, relance le dynamisme sportif. JEUX ET GYMNASTIQUE DANS L’ANTIQUITE GRECO-ROMAINE, L’OLYMPISME ANTIQUE Ca remonte 2000 ans avant notre ère. Les athlètes grecs étaient nus à cause du climat. Il y a 4 grandes périodes : - Archaïque Classique Hellénistique Romaine Les JO en Grèce étaient des jeux sportifs où la beauté du corps est associée à la beauté morale. En Grèce, la guerre et la victoire au JO permettaient d’acquérir l’immortalité. Les 2 grandes cités en Grèce sont Sparte et Athènes. A Sparte, l’éducation militaire commençait dès l’âge de 8 ans, on leurs apprenait à pas se plaindre. Les femmes sont justes des reproductrices. A Athènes, il y avait un gouvernement démocratique, 1000 citoyens étaient élus le stratège. CULTE DU CORPS ET DE LA BEAUTE Les Grecs avaient un art évolué, statue à gestes sportifs. Pour avoir une beauté, il faut un entraînement dans des gymnases et des stades. Dans la philosophie grecque, le corps et l’esprit sont unit (=monisme). C’était un peuple riche sur le plan intellectuel. JO PREHISTOIRE DU SPORT Origine Homère : « l’Iliade et l’Odyssée », l’origine des JO est une origine funéraire pour célébrer un mort au combat. Pour lui, la compétition était le passage des vivants aux morts (mort symbolique). Mythe de Pélops : Le roi voulait marier sa fille, pour cela il organisa une course de char et celui qui arrivait à gagner la course pourra épouser sa fille. Pélops scia la roue du char du roi, ce qui lui permit de gagner et il épousa la fille du roi comme prévus. 4 grands jeux : Les jeux d’Athènes, d’Olympie, de Delphes et de Corinthe. Les premiers JO ont eu lieu en -776 et fut interdit par l’empereur romain plus tard ; Heraclis : « Hercule » c’est le mythe fondateur des JO. Il est représenté par une statue désignant un homme beau, grand et fort. Le but des JO est le combat. Il n’y a pas d’élévation de l’esprit sans combat, compétition. Koroïbos est le premier vainqueur des JO en gagnant une course de marathon. Organisation Ils ont lieu tous les 4 ans. C’est une mesure de temps (= une olympiade). A l’origine, pendant les JO, il y avait une trêve de une semaine, les guerres s’arrêtaient. Les JO étaient très organisés avec de grand préparatif publicitaire, c’était une grande entreprise financière et morale. Les différentes épreuves : On ouvrait les JO par une course de char La deuxième épreuve était la course à pied, de plat sans virage de 200 m. La première course s’appelait le Diaulos (400 m), la deuxième était le Dolic Hos (4800 m) et la troisième le Hoplite (course avec épée et bouclier). La troisième épreuve était la lutte, le corps enduit d’huile et roulé dans le sable. La quatrième était le pugilat (combat de boxe). La cinquième : le pancras = combiné de lutte et de pugilat. La sixième était un lancer : le lancer de disque. Il y avait aussi une épreuve combinée : le pentacle regroupant la longueur, le disque, le javelot, la course et la lutte. Il y avait des juges qui contrôlaient l’état des joueurs. Les athlètes prêtaient serment. Celui qui gagnait accéder à l’immortalité et représenter sa ville. La fin des JO Les récompenses : Les athlètes recevaient des récompenses de + en + fortes carrière politique et argent. Les récompenses polluent les JO L’entraînement : Ils s’entraînaient pendant 4 ans, c’était un entraînement permanent professionnalisme. Les philosophes grecs considèrent mal les athlètes à cause de l’argent. La fin : Les évasions romaines –300 av JC, le développement du christianisme qui voit mal les JO. En 394, Théodos arrête les JO. Sport, mort et violence : Pour l’athlète, le combat était le + important. Symbolique dans les jeux sportif grecs : l’affrontement aristocratique (des meilleurs) où se rejoue la dialectique du dominant et du dominé. La force dionysiaque : on fait semblant de mourir pour se relever vivant. GYMNASTIQUE ANTIQUE Les sources 3 raisons à la gymnastique chez les Grecs : la gym sportive la gym médicale (soigné son corps) la gym militaire Kalokagatia C’est un idéal grec qui a 3 objectifs : courage, beauté physique et beauté morale. L’éducation à Athènes : ils vont en classe jusqu’à 7 ans avec trois maîtres : le cithariste : musique et chant le grammairien le pedotrive : entraîne les enfants A 18 ans, ils rentrent au gymnase (c’était la majorité). Il y a 2 sortes de gymnases : l’académique (Platon) et le lycée (Aristote). Gym militaire Un bon grec est un bon militaire. Ils avaient une préparation physique très dure. Gym médicale Hippocrate était un médecin grec. La constitution athlétique n’est pas naturelle. Le meilleur de tous les états est la santé. Hippocrate et ses principes reposent sur la nature (froid, chaud, …) La maladie est une dysharmonie, rupture avec l’état naturel. Elle a essayé de trouver une science de régime alimentaire (diététique). Il y a 4 sortes d’exercices dans sa gymnastique : exercices naturels : parole, ouïe, vu … exercices forcés : entraînement. exercices spontanés : étirements, … exercices contraints : dépend de la volonté. C’est l’âme qui contient le corps. Il a établit une relation entre le tempérament et le type d’exercice qu’il peut faire. Il y a deux tempéraments : un de feu et l’autre d’eau. La gym de Platon 4ème siècle avant J.C. Il considère que c’est l’âme qui doit dominer le corps. Il place l’âme au-dessus du corps. Il accorde une large place de la gymnastique dans la cité. Les Grecs avaient beaucoup de musiques. Pour lui une éducation réussie s’appui sur le double principe : mesure et harmonie (proportion et équilibre en toutes choses). Dans les gymnastiques il y a 3 objectifs : la santé : gym médicale la cité : gym militaire le morale, courage de l’athlète : gym sportive. La cité et le citoyen sont le but des grecs avec le beau et le bien. LE MONDE ROMAIN Le contexte Les Romains sont très différents des grecs. Ils n’ont pas le culte de la beauté mais plutôt du pragmatique (droit au but). Ils aiment le spectacle sanguinaire. Les thermes étaient un établissement de luxe pour les soins du corps. 1er et 2ème siècle après J .C. était l’apogée de l’empire romain, il conquiert tout le monde civilisé, ils sont organisés, structuré et animé part un esprit sanguinaire. Galien Galien était un grec importé à Rome, il est médecin et est chargé de l’entraînement. Il dit que les athlètes doivent avoir un suivi médical. La médecine comprend une partie thérapeutique (ce qui soigne) et une partie hygiénique. Il distingue 4 couples de qualités et d’éléments pour l’homme soit apte à pratiquer : le feu : gens bilieux l’eau : tempérament flegmatique l’air : gens sanguins, violents la terre : caractère atrabilaire Galien va parler du pneuma (souffle), il va influencer le tonos (tonus). C’est pour lui ce qui est à l’origine du mouvement (la contraction musculaire). Galien pense aussi que la gymnastique contribue à la médecine (c’est un hygiéniste). « Par ses méthodes d’activation musculaire la gymnastique agissant sur le corps atteint l’âme. Et les mouvements du corps sont affectés en retour par l’âme ». Interaction corps / âme. Philostrate Au contraire Philostrate s’intéresse à la gym pour entraîner les athlètes. C’est le précurseur de l’entraînement de haut niveau. C’est un entraîneur psychologue, soigneur et aussi un détecteur. Il va trouver la voie psychologique pour préparer les athlètes. Il détecte les athlètes selon leur regard. Il fait des enquêtes sur les parents. Il donne aussi des conseils diététiques. Il régénère un athlétisme professionnel. L’empire des jeux La société romaine faisait beaucoup de fêtes. 101 fêtes organisées et obligatoire contrôle politique. Les jeux, les ludis etaient des éléments culturels religieux. Chez les romains, les fêtes sont sacrées, en honneur aux dieux (polythéistes). Il y avait un parcours dans les villes et on les empêchait de se rebeller en leur occupant l’esprit avec le pain et les jeux. Le 1er amphithéâtre s’appelait Spectacula. Les stades romains étaient ovales contrairement à celui des grecs qui étaient rectangulaire. Le centre du stade était en sable (=l’aréna). CONCLUSION Le monde grec a été supprimé par les romains. Et c’est le christianisme qui va mettre fin à l’empire romain. Le christianisme est une religion qui célèbre l’âme mais pas le corps. Les permanences : les idées, activités corporelles culte du corps, du beau esprit de lutte professionnalisme, entraîneur, athlètes, récompenses, phalanges, gymnases, lycée, académie, agoniste, la bioénergie, tonus musculaire, entraîneur / détecteur / psychologue, démocratie, aristocratie. Les ruptures : Romains avec le culte de la violence (différent du beau) règlements qui changent jeux nationaux qui passent en jeux internationaux Prelude à l’éducation Physique En 1880, c’est la 1ère fois qu’une discipline touche les exercices physiques, le corps. On peut repérer 4 influences depuis la Grèce Antique : 1ère influence : les acrobates au Moyen Age en Italie. C’est l’articulations de la gymnastique. Un ouvrage est publié « les tours » sur les figures gymniques. 2ème influence : les jeux populaires. Les pédagogues dès la fin du XIXème vont proposer des méthodes fondées sur les jeux (Tissié, Grousset). Place des jeux physique en tant que contenu dans une discipline. 3ème influence : les penseurs, les philosophes, les théoriciens, français (J.J.Rousseau) ou étrangers. Ce n'est plus le dualisme de l'esprit, mais le monisme. Le corps est objet d'éducation. 4ème influence : les grands pédagogues français (insertion des jeux sportifs) amènent le respect, la discipline, … c’est pour faire une éducation de la citoyenneté De Coubertin allant en Angleterre a voulu implanter une nouvelle discipline en France sur le sport Au 5ème siècle av. JC (grecs), pour éduquer le citoyen libre, on s'appuie sur l'équilibre esprit / corps (à l'école, on apprend à lire, à compter, mais aussi l'éducation physique. Dans le gymnase, l'élève va rencontrer le philosophe, le poète, et le "professeur" d'éducation physique. Pour une éducation totale, on s'appuie sur l'éducation de l'esprit et l'éducation athlétique. Les objectifs de cette éducation sont : la préparation militaire (Sparte), les jeux sportifs, la santé et l'hygiène, et l'éducation morale, du Bien. Au Moyen Age (du 5ème siècle après JC jusqu'au 15ème), la religion chrétienne met fin à la compétition en stades. Les seuls exercices physiques sont ceux du chevalier (équitation, tir à l'arc, escrime). Le peuple doit se contenter de la soule, des quilles, … aux débuts de l'école, les exercices sont bannis, mais les choses évoluent à la fin du Moyen Age. Ce sont les Jésuites qui vont faire entrer les exercices (pratiques de jeux vers 1560). Mais les exercices athlétiques sont toujours interdits. En Allemagne, la réforme est pour les jeux (surtout pendant les récréations). L'honnête homme se dessine : il doit aussi savoir se servir de son sport. C'est le début de cette idée : équilibre entre culture littéraire et corporelle. LOCKE (1673) : "De l'éducation physique". Au 17ème et au 18ème siècle (surtout sous Louis XIV), la noblesse se détourne des jeux physiques (on se contente des carrousels). Les joutes sont abandonnées. L'esprit s'affine, mais le corps s'ankylose : il y a une réaction médicale. On remet donc au goût du jour la gym médicale (TISSOT, en 1780, pour les convalescents). ROUSSEAU, dans "L'Emile" montre que seule la nature peut éduquer les jeunes enfants. Avec la Révolution Française, on voit apparaître un retour de l'éducation physique (Rapport de Talleyrand, inspiré de Rousseau). CONDORCET : dans les projets d'éducation pour les enfants du peuple, la gym ne sera pas oubliée. Les jeux doivent être dans le programme scolaire. Au 19ème siècle, en Europe, plusieurs courants pédagogiques se développent (Cf. schéma). 1508125861060RENAISSANCE (Début du 15ème siècle) 00RENAISSANCE (Début du 15ème siècle) JEUX ET GYMNASTIQUE DU MOYEN AGE AU XX SIECLE Les jeux et gymnastiques ne sont pas la même chose. Le Moyen Age était une période de création au niveau des jeux. Le Moyen Age ne méprisse pas le corps. Le seul obstacle etait les gens haut placés. Le Moyen Age à 3 styles de vie : paysans, citadins, la chevalerie. Début du Moyen Age : 476. Clovis est un franc et est élu 1er empereur de la France en 496. Le Moyen Aga s’arrête en 1453 (prise de Constantinople par les Turcs). Fin de la civilisation chrétienne au Moyen Orient. LE MOYEN AGE Contexte C’est le passage de l’esclavage au servage ( système de féodalité, de reconnaissance de supériorité). La population paysanne est égale à 90% de la France. Les religions et les guerres dominent le Monde. Au XIII siècle, il y a 2 millions d’habitants en France. Exercices et jeux La Chevalerie : école de moralité, les chevaliers étaient de bons soldats (pas des nobles). L’Eglise va canaliser l’esprit du chevalier. Les Pages : petit chevalier (5 ans). Ecuyer : à 13 ans, manie la lance, nage, … A 18 ans, il va faire des tournois. Le tournoi se déroule par équipes avec des épées courtes, des lances (comme une guerre), il y avait souvent des morts. Il y avait aussi la joute à cheval en individuel. Les jeux populaires (anciens ou traditionnels) : Ils sont très pratiqué par le peuple. Le 1er était le jeu de paume, joué à la main en extérieur jusqu’à la fin du XIV siècle. Le jeu va s’affirmer d’abord avec un gant puis une batte et enfin avec une raquette cordée (en salle, avec des paries au XVI siècle). 3 rois de France sont morts en jouant à ce jeu : Louis X, Charles VIII et Henri III. La soule est un jeu violent, réservé aux hommes. Il n’y a pas de règles fixe : c’est un ancêtre du rugby et du football (droit de taper aux pieds). Le maille se jouait avec un maillet, l’ancêtre du golf. La lutte (fin XIII siècle) est restée pareille chez les Celtes. François 1er,qui à fait la paix avec le roi d’Angleterre (1520), l’a défié à la lutte et à gagner, ce qui évita le début d’une nouvelle guerre entre les 2 pays. Le lancer de poids (fin XIII siècle) est l’ancêtre du lancer de poids. Les permanences : sport (se desporter = se distraire, se défouler) ; le tennis (venant de la phrase « tenez-vous prêt ») et sa codification (15, 30, 40). LA REMAISSANCE ET LA GYMNASTIQUE Source italienne Elle se répand grâce à François 1er. C’est un renouveau de la gymnastique avec la renaissance. Pour les Italiens c’est un retour à la culture grecque. Mercurialis a écrit un livre comprenant tous les sports et exercices praticables. Jeu populaire : le calcio (football violent). Pour la gymnastique, 3 catégories : gymnastique d’agrément, militaire et hygiénique. France Les activités vont devenir plus des activités de distraction que des activités athlétiques, pour rompre avec les guerres et la violence. L’équitation va se transformer en équitation de manège (simulation d’une bataille). L’escrime, technique d’escrime, c’est le seul sport international où les termes sont en français. L’arc se développe depuis le XVI siècle, sport se pratiquant en salle. Professionnelle Des personnes vont se spécialiser dans un sport pour les enseigner ensuite ce sont les maîtres (corps de métiers respecter par le roi). Ils enseignent dans les académies. Le XVI siècle Il y a une nouvelle classe : les Bourgeois qui réfléchissent sur l’éducation du corps. Ils vont réduire les jeux (ballon au poing, paume, volant, balle au tamis). Invention du billard par les bourgeois pour éviter tout effort athlétique. Rabelais Ponocrate (un entraîneur) soumet sont élève, Gargantua, à des multitudes de sports : équitation, voltige, combat, pique, plongeon, nage, … Rabelais met une éducation formatrice de son corps et de l’esprit en place (formation sportive). Montaigne Il est à l’opposé de Rabelais. Il veut une éducation douce. Il dit qu’ « il faut mieux avoir une tête bien faite qu’une tête bien pleine ». XVII siècle Peu de jeux à cause des guerres LE XVIII SIECLe Le contexte Le XVIII siècle est marqué par un réalisme scientifique, par une tendance encyclopédique (Diderot, Alembert). Ce sont les esprits scientifiques qui influence les gens. Il n’y a plus de guerre mais beaucoup de voyage échanges internationaux, comparaisons des systèmes politiques. Les activités physiques ont pratiquement disparues. Le peuple veut plutôt s’amuser (fêtes). Par contre, l’Angleterre est en pleine expansion des jeux. Les philosophes Diderot, Alembert, Helvétius, ce dernier a une influence énorme sur l’éducation physique, le sport. Il dit que les exercices physiques donnent des hommes plus forts mais il reconnaît qu’il y a trois obstacles : absence de lieu pratique absence de temps pour s’exercer éfféminement de la jeunesse et crainte de l’effort. Disparition en France des jeux traditionnels (la paume, les duels). Espace social des jeux La société va augmenter la relation entre les classes. Les bourgeois vont prendre le dessus, le pouvoir. J.J. Rousseau Il va avoir une influence considérable sur l’éducation. Il va écrire beaucoup sur l’éducation et la société. C’est la société qui façonne l’homme sur le développement moral et culturel. Son style d’éducation : se conformer à la nature. C’est un précurseur des sensations. Il dit qu’il ne faut pas enfermer l’enfant dans des habitudes et surtout il ne faut pas le punir. Dans ces pratiques, il choisit des jeux sportifs (traditionnels, anciens) : volant, balle en l’air, courte paume. Il faut que l’enfant coure nu (pour être plus prêt de la nature). Il est aussi forcément végétarien. Il va faire beaucoup de jeux avec des récompenses. C’est le grand précurseur du sport de plein air dans le milieu éducatif. Le xix siècle La nation La 1ère moitié du XIXème siècle va apparaître, en Allemagne, les pratiques corporelles, cultures du corps pour poursuivre des fins morales (pour se préparer à la guerre). Sauvegarder la nation avec la gymnastique = préparation militaire, gymnastique médicale et hygiénique. Il va naître dans l’esprit des gens une confusion entre la gymnastique à finalité patriotique et une gymnastique d’hygiène (jusqu’en 1930) JAHN 1778-1852 Il va créer la méthode TURNEM. Deux philosophes : KANT va empêcher que l’enfant soit trop mou (permanence chez les allemands) JAHN va s’inspirer de FISHTE. Ils vont donner à l’Allemagne une notion de force. Après la défaite de l’Allemagne, les allemands veulent détruire la France (le pangermanique). Les allemands sont élevés dans un berceau antifrançais, une haine fanatique et raciste à la France. Les allemands sont par contre très disciplinés. FISHTE conçoit une éducation totalitaire « plus un peuple est pure, meilleur il est ». Il écrit un livre « l’art de la gymnastique en allemande » où l’on retrouve le même précis qu’à Sparte. Les pratiques : exercices physiques, ordres, agrées (barres fixes / parallèles / asymétriques, poutre, cheval, …) inventer par JAHN. Amorros En 1818, il ouvre une gymnastique pour les enfants. Il publie l’ouvrage « le manuel complet d’éducation de la gymnastique et du moral ». Il s’inspire de la méthode militaire de JAHN (chants, marche au pas). C’est le fondateur de la méthode française. Dès 1850 la gymnastique d’AMORROS est facultative dans le primaire. Confusion entre l’éducation physique et la guerre : gymnastique enseigné par des militaires. Le colonel AMORROS entrait en uniforme avec deux musiciens pour faire ses cours. « La science résonnait de nos mouvements, de mœurs et le développement de nos facultés ». GYMNASTIQUE : Sa méthode : pour rendre plus courageux avec le risque et la douleur aux agrées. Appareil très haut pour former le courage. Il veut se démarquer des exercices de cirques. Il va prôner les exercices d’acrobaties. Son gymnase ressemble à un voilier avec le sol en sable. Il met en place des exercices d’ordres et des récompenses aux élèves. C’est lui qui va initier les appareils de mesures (dynamomètre, chronomètre, portique). Il s’intéresse aussi aux parades. Il va préconiser une gymnastique pour les adultes avec des exercices compliqués. CLIAS C’est le concurrent d’AMORROS. Il a aussi un gymnase. Il va reprendre la méthode d’AMORROS mais son but est surtout l’utilité sociale (différent de militaire). LING C’est un suédois qui est mort en 1939. La gymnastique de LING est une recherche de l’unité, du corps et de la métaphysique. Il pense que l’organisme est constamment en lutte avec lui-même et le monde extérieur. « Une doctrine des mouvements du corps en accords avec les lois de l’organisme humain ». Recherche de l’harmonie et de l’unité (le monisme). Il s’appuie sur l’anatomie plus qu’à la physiologie. Il y a quatre domaines de la gymnastique : La gymnastique pédagogique « placer son corps sous sa propre volonté ». La gymnastique militaire « établir une unité entre le corps et l’âme ». La gymnastique médicale, grande influence en France jusqu’en 1960 (1h de gymnastique suédoise). La gymnastique esthétique : unité profonde du corps et de l’âme. Méthodes : analytiques (différents de globale), muscle par muscle. Gymnastique et jeux 1850-1900 1882 : les lois Jules FERRY. L’enseignement devient laïque et obligatoire. DEMENY 1850-1917 C’est lui qui s’appui sur la physiologie et la psychologie (inverse de LING). Il a écrit « les bases scientifiques de l’éducation physique ». DEMENY a appelé l’école française. TISSIE 1852-1935 C’est le LING français. Il impose la méthode suédoise en France. Il va créer des réunions de jeunes (lendits : environ 1000 élèves). DE COUBERTIN 1863-1937 Il publie en 1889 l’éducation anglaise en France sur le sport codifié. L’auto responsabilité, basé sur l’effort. Son but est le cadre dynamique et sa méthode est le sport. GROUSSET Comme DE COUBERTIN, il est partisan d’une méthode avec le sport. l'education physique de 1870 à nos jours Monopole militaire : 1870 – 1918 La 3ème République est créée au lendemain de la défaite contre la Prusse (1870). Les militaires et les hommes politiques essaient d'analyser pourquoi la France a été battue : parce qu’en Prusse, à l'école, pour les jeunes enfants, il existait une gym militaire. Le but est de prendre sa revanche : une gym militaire est donc nécessaire. 28829011811000 AMOROS (mort en 1848) : il influencera les contenus de cette gym militaire jusqu'e dans les années 1930. Il est d'origine espagnole, et fonde au début du 19ème siècle des gymnases. Il est convaincu que l'on peut rénover l'éducation par l'exercice physique. Il est influencé par des pédagogues (Pestalozzi). Le ministère de la guerre le nomme au début du 19ème siècle, directeur du gymnase normal militaire. Sa méthode se scinde en deux phases : La gym de base, qui se compose de mouvements élémentaires, qui prépare les corps, avec du rythme et des chants. Les applications, très utilitaires pour la vie courante ou militaire, grâce à une foule d'appareils, qu'il va inventer ou emprunter à Jahn : trapèze, portique, anneaux, poutre, … Tous les élèves ont la même tenue, et l'apprentissage des chants est obligatoire. Une leçon type de ses exercices se déroule de la sorte : Formation des élèves par taille et par classes. Mouvements des extrémités supérieurs et inférieurs (mouvements élémentaires). Exercices de sauts en avant et en arrière. Exercices de lutte, et courses avec les épaules chargées. Exercices sur poutre (basculante ou non). Exercices de suspension au portique. Exercices de chaîne (seaux d'eau pour éteindre un incendie). Exercices d'équilibre, en marchant sur le portique. Simulacres d'attaque d'une place fortifiée. Marche triomphale des meilleurs. Chants… La gymnastique amorosienne est choisie dans un contexte revanchard, républicain, comme gym officielle, pour une meilleure préparation militaire et à des fins utilitaires. L'institution qui va être la référence en matière de formation est l'école de Joinville, créée en 1862, au sein de laquelle vont être formés les professeurs de gym pour l'armée. Les règlements de Joinville sont influencés par d'autres courants : influence de la gym suédoise. Cette gym entraînera une forte évolution. Jusque dans les années 1920, Joinville sera influencée par les jeux sportifs. Au début du 20ème siècle, elle fonde sa méthode sur : La gym de base (éducative, tirée de la gym suédoise). La gym d'application (escalade, course, natation, …). La gym de sélection (sports, agrès). L'école de Joinville est le centre qui produit la méthode officielle jusqu'à la fin du 19ème siècle. L'éducation physique naturelle de HEBERT. La période 1870 – 1918 voit donc une gym nationaliste, militaire, dont l'objectif est de préparer le futur soldat et le futur citoyen. Ce sont les militaires qui contrôlent à la fois les contenus et l'organisation de la gym à l'école. les annees 1920 Les médecins vont remettre en cause le monopole des militaires. Le lendemain de la guerre fait que le contexte n'est pas favorable aux militaires : c'est plutôt le discours médical qui se fait entendre. On passe ainsi d'une conception mécanique à une conception thermodynamique (énergétique). Dès la fin du 19ème siècle, les médecins critiquaient la méthode militaire. De nouveaux objectifs sont définis : la santé, l'éducation. Il faut donc développer les qualités physiques. L’école de Joinville publie la méthode française (programme d’EP) différente de la gymnastique militaire. On a les IO pour la gymnastique au primaire en 1923 avec l’appellation EP. L’objectif est centré sur la santé, l’hygiène et l’éducation correction des attitudes défectueuses et développement des qualités physiques. Rupture du monopole militaire 1920 : monopole médical jusqu’en 1958. 1925-1958 : le monopole médical Tissié, Demeny appartiennent au même courant : l’EP scientifique. Ils rompent avec la méthode amorosienne (empirisme). La méthode qui se construit à partir de la méthode suédoise va se séparer, Demeny est en rupture avec cette méthode de Tissié et sa gymnastique suédoise. 44069016319500 DEMENY : c’est un scientifique comme Tissié, il fréquente en tant que pratiquant les gymnases privés. Il veut donner un caractère scientifique et rationnel à l’éducation physique. Demeny fonde en 1880 le Cercle de Gymnastique Rationnel (institution privée). Un certain nombre d’instituteurs et de professeurs de gymnastique y viennent pour suivre des cours sur la physiologie pour être former. Avec Marey il analyse le mouvement humain. En 1902, il devient prof de physio à Joinville, il est très rapidement exclut (militaire scientifique). En 1909, on lui confit la direction, reconnu par l’état, du cours supérieur EP qui permet de préparer et d’obtenir un diplôme le Certificat d’Etude Supérieur d’EP. Demeny est au départ avec Tissié (gymnastique suédoise) mais par la suite il la trouve trop rigide et statique. Il va faire évoluer cette gymnastique avec des exercices arrondis et souples (les danseurs et chorégraphes s’y intéressent). Sa leçon : 6 ou 7 phases, à chaque exercice est référé un objectif (éducation du rythme => marche, travail sur les rectifications des mauvaises attitudes => mouvement des membres…) Demeny est donc un scientifique qui voulait promouvoir les exercices avec les sciences. Il sera chargé à plusieurs reprises de présider des commissions nationales dont le but est d’élaborer des programmes pour la gymnastique scolaire. Avant sa mort il devient un partisan de la gymnastique éclectique. Demeny Tissié, car homme de consensus. Il reconnaît que toutes gymnastiques ont du bon. 1910 – 1915 méthode éclectique (méthode française = éclectisme des méthodes). 2882907175500 Tissié (1852 – 1935) : il s’intéresse aux activités physiques et à la gymnastique. En 1871 il fonde une société de gymnastique. Son projet et de promouvoir les jeux et exercices de plein air à l’école. Ses contenus sont basés sur l’anatomie, il milite pour rénover le contenu de la gymnastique scolaire (trop militaire et rigide). Pour compenser le travail scolaire, il pense que les jeux et exercices de plein air sont une bonne méthode. Pour plus d’influence il fonde la ligue Girondine d’EP en 1888. Avec cette ligue, il organise les 1er jeux scolaires de plein air. Il s’associe avec De Coubertin pour le Conseil Supérieur d’EP. En 1896, il devient inspecteur des exercices physiques. Tissié est un militant fervent des jeux et exercices de plein air. Il va avoir un accident et sa rééducation sera faite par un médecin suédois. Il est subjuguer par ce qu’il entend et part en Suède, puis il défendra cette méthode en France jusqu’à sa mort, en 1935. Il était associé avec Demeny, mais à partir de son voyage en Suède, il critique De Coubertin, il s’oppose à Demeny et aux professeurs de gymnastique des sociétés de gymnastique. Sa position fait que son influence sur Bordeaux diminue. Les lendits seront interdits en 1903. Il est déchargé de sa fonction d’inspecteur en 1907 Les lendits : Tissié veut donner l’occasion aux jeunes le goût des activités physiques. Des équipes venues de différents établissements arrivent pendant une durée de 3 jours. Les épreuves étaient le rallye à pied ou à vélo, boxe, canotage, course à pied avec ou sans obstacle, escrime… Les lendits sont très structurés : le 1er jour il y avait des exercices collectifs de formation, le 2ème jour : épreuve de tir et de canotage, et le 3ème jour : course vitesse… En 1935 d’anciens élèves rétablissent les lendits, après la mort de Tissié, dans le primaire. Son œuvre était de militer pour la propagation des jeux à l’école et au plein air, et il prônait la gymnastique scientifique. « EP est avant tout une sur science biologique » avec l’anatomie, la physiologie, la psychologie. Son EP se compose en 2 parties : la gymnastique analytique de formation et constitution pour développer le corps la gymnastique synthétique d’application, introduction des jeux et exercice sportif Sa méthode est précise (car scientifique), la conception du corps est la machine humaine puis avec la physiologie elle devient une machine thermodynamique. Dans cette période 3 moments traversent la méthode médicale : le Front Populaire, Vichy, 4ème République. Le contexte est favorable au médecin parce que : Les savoirs et pouvoir de la médecine se sont développé. Surveillance médicale de l’effet de l’exercice physique. Formation de cadre. Les années 1920 montre l’idée qui consiste à prétendre que l’on ne peut plus confier l’enseignement de l’EP à des enseignants qui n’ont pas de formation. 1927, création de IREP (Institut Régional d’EP) à Bordeaux qui dépend de la faculté de médecine de Bordeaux. Dans les années qui suivent l’IREP se développe (1 par région). Le Front Populaire Période de forte réforme sociale, de refonte du système scolaire. Développement de l’EP et du sport pour la santé (1ére finalité). La santé pour les maladies, l’alcoolisme, condition de vie néfaste. Projet du Front Populaire = amélioration du capital humain. Autre finalité est l’éducation morale du peuple par le biais des exercices physiques et du sport de masse. Beaucoup de mesures sont prises en 1937, ½ journée de plein air. Amélioration de la formation des enseignants. La méthode de l’EP méthode française (éclectisme des méthodes + l’hébertisme). 2882904445000 HEBERT (1875 – 1957) : il est un militaire et il voyage beaucoup il observe les indigènes et il constate qu’ils ont une bonne qualité physique (nage, course, lancer). Il est admiratif par ses athlètes naturels. Lui-même devient par la suite un bon athlète. 1909 : il présent sa méthode naturelle de façon officielle. 1913 : il fonde le collège d’athlètes de Reims dont il devient le directeur. Ce collège forme des moniteurs pour sa méthode (structure semi-privée). Sa méthode : « utiliser les gestes que sont de notre espèce pour acquérir un développement complet par un retour raisonner aux conditions naturelles de vie ». Hébert et sa méthode tournent le dos au courant scientifique. Sa méthode est anti-scientifique et médicale, mais elle est structurée et rationnelle. Il classe ses exercices par familles et sa leçon type est organiser à partir d’exercices naturels. Sa classification (5familles) : Les locomotions principales : marche, course, saut. Les locomotions secondaires : grimper, équilibre, natation. Les activités de défense : la lutte et les lancers. Les activités industrieuses : tirer, pousser, lever, porter… Les divertissements : jeux, danse, acrobaties. Il n’y a pas de référence aux exercices sportifs. Il était aussi très critique envers le sport. Sa leçon : 40 minutes 3 parties. Le dérouillement : course, marche Les exercices des familles : quadrupédie, grimper, saut, équilibre, défense Retour au calme : marche lente d’apaisement. Il a, malgré sa conception anti-scientifique, critiqué la gymnastique suédoise. Hébert a développé une réflexion sur la notion de travail, d’effort physique. Il est l’inventeur de la notion d’entraînement. Il a proposé comme répartition de l’effort (dosage), la notion de 2/3 1/3 2/3 de leçon et 1/3 de retour à un effort normal. Notion d’évaluation avec le contrôle des résultats (barème national) pour évaluer la performance (parcours chronométré). La leçon se fait dans le cadre naturel. Sous Vichy la méthode française a été mise de coté et la méthode naturelle et sportive fut valorisée. La méthode naturelle a été proposée sur des grands plateaux. Sa méthode est donc dénaturée. Aujourd’hui on en trouve l’utilisation en tant que philosophie dans les APPN relation avec la méthode naturelle. Vichy Il faut redresser moralement et physiquement la France. Pour l’EP : Mise en place de la notion d’Education Générale et Sportive (EGS). Idée d’une éducation intégrale = EP et éducation aux travaux manuels, articulations plastique, moral, chant. Il y avait un prof d’une matière intellectuel. La notion d’EP n’existe donc plus. Développement du système de formation. Les IREP sont transformés avec le recrutement de beaucoup d’enseignants création de catégories à formation courte (moniteur et maître des Centres Régionaux d’Education Générale et Sportive) IO dans lesquels on retrouve : l’idéologie pétainiste, les vertus morales, le triptyque (travail, famille, patrie), concept de nature et de grand air. La charte des sports : redynamisation du mouvement sportif. Structures administratives régionales et nationales pour développer le sport. La 4ème République A la libération, de nouvelles IO, en 1945, sont révélatrices du contexte spécifique de l'après-guerre : elles orientent les finalités et les contenus de l'éducation physique. Caractéristiques de l'éducation physique : Rompre avec le régime de Vichy, idéologie dirigiste. Sous Vichy, il y avait une méthode unique, mais l'uniformité de cette méthode ne plaît plus : la liberté des enseignants remplace le dirigisme. L'éclectisme est remis au goût du jour (Hébertisme, méthode suédoise, méthode sportive, …). Le contexte social va influencer les contenus. La situation de la jeunesse est très préoccupante : on découvre la délinquance (problèmes moraux). La situation de la santé de la jeunesse est très préoccupante également (malnutrition, privation).On compte sur l'éducation physique pour remédier à des maux physiques et moraux. On valorise une éducation physique tournée vers la santé (méthode suédoise : éducation physique de base, hygiénique, scientifique). Affirmation très nette du premier objectif : la santé, l'hygiène de vie. Il faut construire un enfant "sain". Il faut donc une éducation physique méthodique : la méthode sportive n'apparaît pas comme la méthode idéale. On passe d'un pouvoir qui ordonne à un pouvoir qui organise. La notion d'agrément caractérise l'état. c'est une notion qui est reconduite à la libération : continuation de l'élan de Vichy. Bilan : l'éducation physique proposée peut être qualifiée de médicale et d'hygiénique (présence des médecins). C'est une éducation physique médico-morale : elle est définie par les mots MEDECINE – HYGIENE – MORALE. Les postes clés sont occupés par des médecins : La direction des IREPS Les corps d'inspection Les profs d'EPS sont aussi parfois médecins Mise en place d'un service d'hygiène scolaire (aujourd'hui, la médecine scolaire). Des centres de rééducation physique, où l'on trouvait des élèves détectés pour avoir des problèmes physiques (mauvais maintien, …). Les élèves devaient être classés, après un examen médico-sportif, en quatre groupes. Ceux du dernier groupe étaient ceux qui avaient des problèmes. Ceux du groupe1 étaient près pour pratiquer des APS. Au début des années 50, on s'intéresse aux rythmes scolaires des élèves. On fait des expériences sur l'alternance entre les cours "intellectuels" et l'éducation physique ou les temps libres. On voit arriver les classes transplantées : les classes de neige (1953), les classes au soleil (1956) et les classes vertes (1962). 288290377825SEURIN (mort en 1983)est élève à l'école normale de Bordeaux. En 1936, il passe le concours d'entrée à l'ENEP. il devient professeur d'EP de 1939 à 1945. En 1945, il est nommé secrétaire général de la ligue française d'éducation physique. Il devient directeur du CREPS de Bordeaux, puis Inspecteur Jeunesse et Sport. C'est le courant de Tissié et de Demeny (méthode construite, méthodique). C'est l'éducation physique qui se base sur l'anatomie et sur la physiologie. L'enseignant construit des exercices en fonction des connaissances qu'il a (ouvrage de référence : "Vers une éducation physique méthodique"). "Baser l'éducation physique sur les seules activités sportives, c'est baser l'éducation physique sur le jeu, sur la recherche du plaisir immédiat, sur ce qui amuse. Il est inutile d'insister sur cette erreur". SEURIN. 00SEURIN (mort en 1983)est élève à l'école normale de Bordeaux. En 1936, il passe le concours d'entrée à l'ENEP. il devient professeur d'EP de 1939 à 1945. En 1945, il est nommé secrétaire général de la ligue française d'éducation physique. Il devient directeur du CREPS de Bordeaux, puis Inspecteur Jeunesse et Sport. C'est le courant de Tissié et de Demeny (méthode construite, méthodique). C'est l'éducation physique qui se base sur l'anatomie et sur la physiologie. L'enseignant construit des exercices en fonction des connaissances qu'il a (ouvrage de référence : "Vers une éducation physique méthodique"). "Baser l'éducation physique sur les seules activités sportives, c'est baser l'éducation physique sur le jeu, sur la recherche du plaisir immédiat, sur ce qui amuse. Il est inutile d'insister sur cette erreur". SEURIN. Le chef de file de la méthode préconisée (hygiénique) est dans la continuité de Demeny : Pierre Seurin. A la fin des années 50 (1958 à 1961), les pédagogues vont s'affranchir de la tutelle des médecins. C'est la première fois que les enseignants vont déterminer eux-mêmes les contenus de leurs leçons et leurs méthodes. Deux faits majeurs : Le développement du sport : le contexte économique, politique, permet des bouleversements. De façon non officielle, le sport pénètre les cours d'EP. les profs, jeunes, sont des pratiquants des APS, et jugent que la méthode de Seurin est ennuyeuse : les contenus "pratiques" changeaient, totalement officieusement. De nouvelles IO, en 1959, apparaissent. Elles tentent de mettre un terme aux activités récréatives qui tendent à se mettre en place. Elles essaient de canaliser ce mouvement : elles mettent en place des heures de méthode construite et des heures d'apprentissage sportif. Les enseignants d'éducation physique ont une formation plus complète. Le nombre des enseignants augmente (arrivée massive d'élève). Il y a création d'une corporation qui devient forte, et qui cherche à être revalorisée, être reconnue, et cherche à ce que leur discipline soit véritablement intégrée dans l'école : ils prennent le pas sur les médecins, qui sont mis en dehors en quelques dizaines de mois. Comment faire reconnaître l'éducation physique ? Les épreuves d'éducation physique sont obligatoires en 1959, au bac et au brevet. Les IO de 1959 apparaissent vite comme très en retard sur les pratiques réelles. Monopole pedagogique / sportif On commence, par le biais de textes officiels, de façon fondamentale, à rompre avec la méthode construite. Dans le même temps, l'éducation physique, dont les contenus sont véritablement devenus physiques et sportifs, balaient Seurin et sa méthode. 1961 : transformation de la ½ journée de plein air en ½ journée de sport. Il y a un véritable monopole sportif, pendant toutes les années 60. On parle de sportivisation de l'éducation physique. Circulaire de 1962 : l'enseignement des gestes sportifs fait partie de la leçon d'EPS. on doit viser l'initiation et le perfectionnement sportif des élèves. Transformation de l'ASSU, qui devient sous le contrôle de l'état. le sport scolaire est considéré comme un moyen de sportivisation des élèves. IO de 1967 : Mettre fin à l'éclectisme : on va tenter de faire trouver aux enseignants une méthode unitaire sur les finalités et les moyens. Réserver une large place au sport, mais pédagogiquement organisé. On s'inspire largement et on tente de développer tout ce qui est positif dans la pédagogie moderne. Confusion entre sport et éducation physique : on se rend compte rapidement que la leçon d'éducation physique est identique à la pratique de clubs (confusion des missions). On veut donc mettre fin à cette éducation physique en deux phases (la formation et l'application). On veut définir une éducation physique moderne, adaptée au contexte des années 60. HERZOG, haut commissaire de la Jeunesse et des Sports, va mettre en place une politique sportive, pour le pays, extrêmement ambitieuse. On est en pleine guerre froide : les rencontres sportives internationales sont le leu où la guerre froide s'exprime. les pays de l'est et de l'ouest se combattent par médailles et par champions interposés. Herzog et le gaullisme souhaitent mettre en place un système sportif performant, de manière à ce que la France brille, et démontre son système politique. Aux JO de Rome, en 1960, la France revient ridicule : Herzog tente et réussit à mettre son système en place : on fait voter des lois programmes (plan sur 4 ans), pour planifier, tous les 4 ans, des équipements sportifs, pour former des sportifs (détection des jeunes), sur deux axes. A l'école, il compte sur les professeurs d'EPS, et en réorganisant le sport français. En 1958 sont créés les CTR et les CTN. En 1962 sont créés les DTN. En 1963 sont ébauchés les statuts des BE (il invente les métiers du sport). Herzog établit une passerelle entre sport à l'école et sport civil. Contexte : le pays est en pleine croissance économique. Le spectacle se développe. L'explosion démographique fait que les effectifs scolaires augmentent considérablement. Entre 1964 et 1972, les effectifs sont multipliés par 3,5 à l'école primaire, et par 7, au bac. Les jeunes amènent avec eux les pratiques qu'ils ont coutume de faire en dehors de l'école. le grand dynamisme règne à l'intérieur de l'éducation physique : les enseignants ont désormais totalement en charge leurs leçons. Des débats se forment, et trois courants existent : La méthode sportive. Bellin-du-Coteau s'inspire du travail de De Coubertin, sur le sport comme moyen d'éducation. Des hommes entretiennent le mouvement : pendant la guerre, M. Bacquet, dans les années 50/60, R. Mérand. Ce courant va tenter de confirmer sa victoire en réalisant des expériences sur le terrain : le sport, comme contenu exclusif de l'éducation physique. Le moteur de la motivation recherchée est la compétition, les valeurs du sport étant considérées comme les valeurs à transmettre par le biais de l'EPS. Expériences : La république des sports, par Jacques de Rette, à Calais : toute l'éducation physique d'un établissement scolaire est organisée en prenant modèle sur le club. Elles ont compté jusqu'à 500 établissements. R. Mérand (théoricien du courant marxisant de l'éducation physique) organise à partir des années 65, pendant les grandes vacances, des colonies dont le thème est l'expérimentation, pour créer une éducation sportive pédagogiquement rationnelle. Dans les années 70, beaucoup se posent des questions, quant à l'identité de l'EPS. Certains envisagent de faire des économies, en demandant pourquoi payer des profs alors que les entraîneurs sont bénévoles. Il y a une envie de faire sortir l'EPS de l'école. Les CAS (centres d'animation sportifs) ont commencés à apparaître. Ce sont des structures mises en place par le ministère de la Jeunesse et des Sports, en dehors de l'école. la profession réagit, en demandant le boycott des CAS. Au début des années 70, la profession se pose la question de savoir si l'éducation physique doit être entièrement sportive. Depuis, s'ouvre une nouvelle période, où les professeurs d'éducation physique réfléchissent pour définir une éducation physique indépendante du milieu sportif et dont les contenus sont différents. Les années 70 sont la période de la didactique de l'éducation physique scolaire. La genèse des sports modernes et de l’olympisme Propos liminaire Le sport est un analyseur essentiel des apports de la société. Le sport apporte sa touche sur le pouvoir imaginaire. Le sport est ce que la société en fait. Le sport est devenu universel et incontournable, il concerne tous les domaines. Le sport est en relation dans les contextes économiques, politiques, sociaux et culturels. Dimension de pluralité, diversité des pratiques. La création, la diffusion et le développement du sport semblent obéir à des règles socio-historiques. Le sport n’est pas passif, il reflète le miroir de la société, c’est un focal, il grossit et concrétise. C’est un acteur culturel apparenté. L’histoire des jeux, exercices, pratiques physiques et sports ne seraient s’épuiser dans un simple inventaire descriptif transformation au cours des périodes de l’histoire, savoir extraire des caractéristiques propres à chaque époque. Ces jeux de société s’inscrivent dans l’évolution des pensées et une époque donnée. Témoigne de la manière temps de loisirs. Témoigne d’une dimension éducative. Le sport est un enjeu de lutte politique et de concurrence économique. Le sport est associé à une bascule. 2 français sur 3 ne pratique pas la compétition recherche du plaisir. Genèse : ensemble de fait ou d’éléments qu’il faut mettre en évidence et qui ont concouru à la formation des sports. Recueil de données Les dates Le contexte 441325143637Contexte politique (état / intervention) Histoire sociale Histoire des idées (système de périodes) Histoire des sensibilités (option, croyance, conception) Contexte social distribution / identification démocratisation Contexte économique révolution industrielle production Le sport analyseur des pratiques, miroir de la société OBJET CHAMPS CULTUREL 00Contexte politique (état / intervention) Histoire sociale Histoire des idées (système de périodes) Histoire des sensibilités (option, croyance, conception) Contexte social distribution / identification démocratisation Contexte économique révolution industrielle production Le sport analyseur des pratiques, miroir de la société OBJET CHAMPS CULTUREL Permet d’établir les périodes. De la nécessité de « croiser », de mettre en relation dialectique les différents mécanismes constitutifs de la naissance de l’évolution du sport. 5 périodes La naissance du mouvement sportif (1850 – 1890). La 1ère phase du développement du sport (1890 – 1920). L’intégration sociétale du sport (1920 – 1940). La démocratisation et la politisation du sport (1940 – 1960). Le sport dans le monde de l’entreprise, mercantilisation du sport. Périodisation : La période tribale : les préfigurations sportives sont des rituels compétitifs, funéraires, initiatiques, matrimoniaux. La période homérique (-IX siècle) : la description homérique des jeux peut se lire aussi bien avec des grilles de la modernité qu’avec celle de la tribalité. La période archaïque (-VIII ; -VI siècle) : c’est là que se construit l’institution sportive qui achève son développement au moment ou la philosophie commence. La période classique (-V ; -IV siècle ) : on est à l’apogée de la civilisation grec, les épreuves des jeux sont réparties sur 2 jours. La période hellénistique (-330 ; -168). La période romaine (-168 ; +393). La période médiévale : c’est la période de coupure institutionnelle. Il y a des activités physiques et des jeux, mais pas de retour périodique des compétitions ni de règles universelles. La période industrielle et post-industrielle : elle est caractérisée par l’apparition du système club / fédération. 1ère conception : continuité 2ème conception : conception de la permanence, 4 aspects essentiels (l’instinct de lutter, le vertige, jeux de hasard, jeux de rôles) 3ème conception : vébérienne, le sport né avec le pacifisme et la rigueur du protestantisme. 4ème conception : théorie de la rupture / crise. Les sports sont nés avec l’apparition du sport anglo-saxon, lui-même avec le capitalisme triomphant (politique + industrialisation). Périodisation de la naissance du sport en Angleterre. Au XVIIIème siècle : la métamorphose de la fête. Développement des jeux traditionnels festifs. De 1760 à 1780 : appropriation et transformation des pratiques festives populaires par l’aristocratie et la bourgeoisie qui patronnent et organisent les courses et les combats. De 1780 à 1860 : réglementation des sports et institutionnalisation avec la formation des clubs et l’approche éducative. Appropriation des pratiques par les élèves (rugby). De 1860 à 1870 : transformation des clubs, puis des fédérations par des rencontres inter établissements. Organisation fondée sur les paris. De 1870 à 1890 : divulgation, limitée des pratiques sportives au jeu collectif et en direction de la classe populaire (football). Il y a un rapport de réciprocité entre les paris et les pratiques sportives. Mécanisme d’institutionnalisation support privilégié aux paris. Répercutions avec un développement des spectateurs. Contrôle avec des handicaps. Montée en puissance des technologies, banalisation des instruments de mesures. Périodisation de la crise des sports en France. De 1850 à 1919 : la naissance du sport et de ses 1er balbutiements. Pratiques distractives bourgeoises, domination de la gymnastique, le sport est une pratique élitiste. Il se fait en fonction du temps libre. 1850 : apparition du mot sport et gymnastique dans les écoles. 1870 (3ème république) : montée en puissance du sport. 1880 – 1885 : création des 1er clubs français. De 1919 à 1936 : l’institutionnalisation. Création des fédérations omnisports puis uni sports (FFF : 1919). Explosion du phénomène sportif, qui gagne toutes les couches sociales et devient un fait de société. Toutes les bases sociétales sont rejetées. De 1936 à 1945 : De 1936 à 1941 : massification du phénomène sportif et intervention de l’état dans la politique sportive. Phénomène de démocratisation (sport de masse ? d’élite). Montée du naturalisme. De 1941 à 1945 : le sport et l’exercice physique sont au service d’une idéologie fasciste (EGS, Pétain). De 1945 à nos jours : les mutations du phénomène sportif contemporain. Passage d’athlètes d’état à des athlètes « marchands du temple » passage d’une politique sportive à une économie sportive (entreprises). Définition du sport : Au début du 2ème Empire, le sport est pratiqué par une classe privilégiée. Il est une simple liste d’activités hétérogènes (1854). Il y a une dominante vers les sports de plein air et de loisir. Sport vient de desporter (se divertir). En 1870 : le sport est un jeu, un plaisir, un badinage, un plaisir de la chasse ou de la pêche. 1876 : le sport est une implication de trois choses : le plein air, les paris et l’application d’une ou plusieurs aptitudes du corps. 1887 : le sport est un mot anglais qui signifie exercices de plein air et amusements. 1890 : P. De Coubertin : il fait la différence entre exercices hygiéniques et sport (effort, discipline, entraînement, endurcissement). Début du XX siècle : De Coubertin dit qu’il faut une réglementation. L’institution de compétition est inséparable de la notion de performance. 1925 : G. Hébert (méthodes naturelles) : le sport est la réalisation d’une performance dont l’exécution repose essentiellement sur l’idée de lutte contre un élément définit. De Coubertin : « le sport est le culte volontaire et habituel de l’effort musculaire intensif, appuyé sur le désir de progrès et pouvant aller jusqu’au risque. Il implique l’effort, l’entraînement et l’endurcissement, et ouvre naturellement à une culture musculaire du corps et du caractère. » 1965 : Borotra : le sport donne le goût d’agir et de participer, habitue à l’effort et à la discipline, contribue à la connaissance de soi-même et des autres, et favorise ainsi une culturelle vécue, qui peut aider dans une perspective de promotion humaine à une véritable rénovation sociale. On peut relever au niveau des caractéristiques : Le sport est une activité physique. C’est une activité codifiée et réglementée par une instance légiférante. Il inclut une notion de temps contraint (calendrier) et d’espace définit. C’est une compétition qui vise l’accomplissement loyal à une performance. B. Jeu : « le sport est un jeu, une compétition, une formation Parlebas : combinaison 2 à 2 des traits définitoires du sport. 32143709207500321437092075003778259207500 Situation motrice jeux sportifs traditionnels 321437099695003797309969500Rites Règles de compétition 321437010731500 Institutionnalisation jeux de société Ludomotricité Ergomotricité Situation sociale type Traits distinctifs Jeux De Société Rites De Type Moteur Jeux Sportifs Traditionnels Sport Situation De Travail Situation motrice X X X X Règles de compétition X X X Institutionnalisation X X X SPORT ET POLITIQUE C'est le mythe du sport neutre. Le sport est dépendant de la politique et de l'économie. il existe toujours un lien politique (crédits, subventions, …). concept d'etat Etat libéral C'est une diversité politique : intervention réduite de l'état. Cause : croissance industrielle capitalisme concurrence privée. C'est un modèle disparu dans le monde (en France, au 19ème). Etat socialiste C'est un parti politique unitaire qui naît à la fin du 19ème avec le marxisme. Effets recherchés : redistribution du travail, production, suppression de l'exploitation de l'homme par l'homme, accumulation des richesses. Sa première phase commence par le communisme, pour déboucher sur le socialisme. Etat fasciste (autoritaire) C'est un parti politique unique dirigé par un seul homme et non un groupement d'hommes (dictateur). Il agit par voie légale et illégale (prise de pouvoir par la force, emprisonnements arbitraires, …). Ex : Hitler, Pinochet au Chili, Franco en Espagne. Etat providence Etat en France actuellement. Il multiplie les pouvoirs administratifs et juridiques. Redistribution de l'aide sociale (bourses). Il lutte contre le chômage, et pour la paix dans le monde. Il est le garant d'une société honnête. Il se définit comme un bienfaiteur public. politiques d'etat (mythe du sport neutre) Fin 19ème –Début 20ème ( 1920). Instauration d'une gymnastique politique. Le sport sous la haute autorité de l'état et de l'armée. en Angleterre : nationalisation du sport. Les dirigeants sportifs commencent à louer des relations avec des politiques. 1920-1945 le sport est sous le contrôle de l'état, et du parti politique dirigeant. Les hommes politiques viennent assister aux rencontres sportives (se faire voir) : le sport est une vitrine. Fusion entre état et système sportif. L'état se place au service du pouvoir. 1936-1940 (front populaire) politique d'incitation sportive. Naissance de l'état providence (loisirs, la jeunesse, santé publique, allocations familiales, …) Léo Lagrange. L'école diffuse des idées socialisantes. La scolarité devient obligatoire jusqu'à 14 ans. En Allemagne : début de la politique hitlérienne (élitiste, raciste, contre la paix dans le monde). En France, Jean Zay est ministre de l'éducation nationale. 1945-1960 début des états Providences, et des politiques sportives. Rejet de la dictature. Retrait provisoire de l'état. la France a besoin d'avoir une pratique de masse : se dégage une incitation au sport de "haut-niveau" (vitrine de la force du pays). Vote de subventions, mondialisation des règlements. Notion de politique sportive : 1960-1975 Herzog (ministre), fait voter des programmes pour la création d'infrastructures (gymnases, salles, …). De Gaulle : "Le sport, j'en fait mon affaire." Il y a un rapprochement entre les professeurs de gym et les clubs. Refus de la jeunesse en mai 1968 de l'étatisation du sport. PRATIQUES SOCIALES : 24688802704465008375652887345Pratique sociale de référence 00Pratique sociale de référence 166052535274250033978853527425008680453801745Politique 00Politique 36417253801745Quel sport ? 00Quel sport ? 23317203070225 SPORT 00 SPORT 35807656927850015690858756650034893251790065002666365197294500175196516986250033978852155825Habillement 00Habillement 12947652155825Voiture 00Voiture 21863052155825APS 00APS 3641725509905Argent 00Argent 868045509905Notoriété 00Notoriété C'est ce qui définit le mode d'appartenance à une classe sociale. 192278041783 Classe sociale 00 Classe sociale LE mouvement ASSOCIATIF, L’INSTITUTIONALISATION ET LA DEMOCRATISATION DES PRATIQUES PHYSIQUES ET SPORTIVES A LA FIN DU XIXèmes siècles ET A LA MOITIE DU XX 1894 : création de la CGT 1901 : loi d’association 1905 : loi de séparation église / état Corrélation de la naissance de la vie associative et les aspects juridiques. PROPOSITIONS INTRODUCTIVES C’est dans le dernier 1/3 du XIXès que s’organise les pratiques physiques et sportives. Après la 1ère guerre mondiale, elles séparent les traits de la modernité. Libération du temps libre attention au corps, à la culture physique ( ensemble de manière d’agir et de pensée entièrement ordonnée au développement et au perfectionnement de l’efficience motrice en fonction d’1 système de valeur ou de finalité propre à chaque groupe ) sociale. L’école, les sociétés commerciales civils et militaire, les cercles, clubs, association vont peut à peu s’approprié des activités physiques diverses et vont les marqués de leur seau. La force est très riche de jeu traditionnel, mouvement sportif circonscrit dans ses rapports avec les transformations économiques sociales, scientifique, technologique, pôle de la société française. Le mouvement sportif n’est pas le même selon les années, il est lié à la dynamique évolutive de notre société. En quoi l’histoire du mouvement sportif ne peut se réduire au nom des champions ou des événements exceptionnels. Recherche affinité Goût de la pratique en commun, et aspect mutualiste et solidarité. L’histoire de ce système est traversée par des taux de naissance + ou – élevé ==> crise dans les clubs qui affectent le monde sportif. Notions de valeurs : nouvelles valeurs, différentes Objet sportif, de solidarité, de partage. PERIODISATION Les périodes de l’institutionnalisation du sport en France. - 1ère phase de 1873 à 1908 : Rythme lent qui voit la naissance en 35 ans de 13 organismes fédéraux dont 2 fédérations « affinitaires » et en 1908 la constitution du comité national des sports. - 2ème phase de 1910 à 1925 : Période particulièrement active en matière de création de fédérations sportives ( 1 vingtaine en 15 ans ) - 3ème phase de 1927 à nos jours : A nouveau se constitue près d’1 vingtaine de nouvelle fédération. Au fur et à mesure apparaissent de nouveaux sport, des nouvelles qui appellent à 1 organisation rationnelle des compétitions. JP CALLED Epoque héroïque ou épique de la société sportive 1870 à 1908. Epoque topique : (lié aux discours qui formalise ce qu’on veut faire) 1908 à 1936 Epoque stratégique et politique des constructions d’installations sportives 1936 à 1960 clubs subventionnés par les municipalités - Epoque marchande ou économique 1960 à nos jours 1850 à 1939 : modalité de constitution précise des associations (avec la loi de 1901). La constitution va aller vers une démocratisation (couche sociale de + en + populaire). Notion de mécanisation. 1940 à 1975 1940 à 1970 : période noir de vichy, explosion de l’essor associatif. Le sport devient rural. Militarisme et bénévolat. 1970 à 1975 : Le sport se spectualise et se médiatise ( politique ). Athlète d’ En France : L’influence anglo-saxonne par les paris... La pratique du sport devient de + en + populaire. Importance des unions ( de gymnastique, vélo, athlétisme … ), caractère démultiplicateur transformations des patronages orientation vers différents sports selon les idées, les religions (introduction d’ordre). les femmes et les pratiques sportives Bibliographie : "ouvrage du sport féminin" (Arnaud) et "150 ans d'EPS" ( Zorro). Le sport est la pratique de référence de l'émancipation féminine. C'est une revanche de la femme. La société ne voulait pas que les femmes transpirent, courent, portent des habits courts. 1997 : 25% des femmes françaises sont licenciées dans un club. la plus belle conquête de la femme La "suffragette" demandent le droit de vote. 1889 : création de l'union sportive féminine de sport athlétique. Sportives et mondaines Seules les femmes du "grand monde" pratiquent un sport de distraction (les autres n'ont pas le temps). P. de Coubertin interdit aux femmes de pratiquer aux JO : "Il n'y aura pas d'Olympiades femelles". Société sportives et émancipation féminine 1892 : elles peuvent faire du vélo, mais avec un pantalon. 1905 : Le Havre de milieux modestes, des femmes créent le premier club, à visée hygiénique et patriotique (Les mouettes, les libellules, les ondines, …). 1912 : Union Française des Sociétés de Gymnastique Féminine. Pendant la guerre, les femmes remplacent les hommes : c'est elles qui font tourner la machine économique de la France. Le mot est absent des textes officiels (il faut attendre 1974). revendication d'une spécificité Protéger la femme D'après la loi J. Ferry, la gym est obligatoire dans les écoles (il faut attendre 1900, dans les écoles normales, pour qu'elle soit effectivement appliquée). il faut protéger la femme (sexe "faible") : Union des Sociétés Sportives et Gymniques du Travail (communiste) déconseille le sport aux femmes. G. Hébert condamne le sport féminin. Mais, en 1920, grande révolution ( années folles), avec l'apparition des cheveux courts (la garçonne). Deux hommes créent une méthode de culturisme pour hommes et femmes : Desponnet et le Dr Rouhet. Evolution En 1917 : association qui crée des compétitions entre femmes de tous les milieux : la FSFSF (Fédération des Sociétés Féminines des Sports de France). La présidente est Alice Millat. 1921 : elle organise des jeux mondiaux à Monte-Carlo. 1922 : 1ers JO pour les femmes. 1926 : création des profs d'EP féminines (création des IREPS en 1927). 1960 : reconnaissance des femmes dans les pratiques sportives "masculines". Les femmes sont chargées d'enseigner la danse). Progrès de l'UNSS 1964 : 200 000 garçons, 60 000 filles. 1984 : 450 000 garçons, 400 000 filles. 1995 : 450 000 garçons, 350 000 filles. Quelle femme pour quel sport ? L'UNSS est la 1ère fédération des sports. Jusqu'à 16 ans, il y a autant de hommes que de femmes en compétitions, après 16 ans, il y a plus de hommes que de femmes. Les JO sont ouverts aux femmes à Amsterdam en 1928 (grâce à Alice Millat). Les femmes, actuellement, pratiquent les mêmes techniques que les hommes. Eloge de l'indifférence Il n'y a pas de différences entre les hommes et les femmes. Risque de perdre son identité : faut-il les mêmes programmes pour les hommes et les femmes, en EPS ? Dans les IO de 1923, 1935 et 1949, on ne parle pas de la jeune fille. Il faut attendre 1989. Au bac, la note de performance est inférieure à la note de maîtrise. Les archétypes perdurent. Pour des raisons d'égalité, le CAPEPS est une épreuve unique (écrite et orale). Femme et sport 1920 : 70 clubs féminins pour 5 000 licenciées. 1987 : 3 600 clubs, pour 3 000 000 de licenciées. En football : 2% sont des femmes. En rugby : 1,7% sont des femmes. CONCLUSION : l'évolution d'un sport unisexe représente la transformation des rôles sociaux. LES MUTATIONS DE LA SOCIETE FRANÇAISE ET L’EVOLUTION DES PRATIQUES PHYSIQUES DE 1945 à 1990 RECUPERATION DE 1945 à 1990 Textes 3305810215519000284861021551900083693021551900016598902338070Groupe d’appartenance social 00Groupe d’appartenance social -2146302338070Signification 00Signification 44488102338070Reconnaissance 00Reconnaissance 23291801880870Espace Social 00Espace Social 284861015151100023895051240790APSA 90 % 00APSA 90 % 2848610966470003671570234950003305810234950002848610234950002391410234950001659890234950002009140509270Pratiques sociales 00Pratiques sociales Economique Politique Sciences Religions Fédérations Eclectisme = juxtaposition de méthodes qui n’ont rien à voir les unes aux autres. On commence à découvrir les courants sportifs. M. Baquet, en 1951 création de la ½ journée de plein air I.O. 1959 Seurin EPS obligatoire au Baccalauréat. Contexte Année 45-50 : Respect des valeurs traditionnelles de la société, respect du maître et du patron. Union droite gauche. 1946 : Droit de vote aux femmes. 1950 : SMIG. 1956 : 3ème semaine de congés payés. 1958 : Création de la 5ème république par De Gaulle. De 1945 à 1975 Fourastié désigne cette période « trente glorieuse ». Pratiques Augmentation des pratiquants. Grâce aux pratiques sociales ont aura des prestiges sociales (golf, équitation, ski, tennis, automobile, voile…). Le sport reste en dehors de l’école. Début du culte de soi, désir d’être bien. Notion de sport : distribution sociale des pratiques sportives lutte des classes dans les sports. Les entraîneurs dans les clubs sont le plus souvent des professeurs de gym. Démocratisation et développement de certaines pratiques physiques. Visée éducative qui va définir la culture du corps. Classes aisées vont se réfugier dans un espace social proche à eux (golf). Le peuple va recommencer les sports régionaux (soule, maille, …) pour la reconnaissance de la culture régionale. Pratiques obligatoires à l’école + pratiques médicales et de rééducations. Metro – boulot – dodo 1960 à 1980 Textes Les JO à Rome en 1960 déroute la France (seulement 4 médailles). De Gaulle va dire « le sport j’en fais mes affaires ». Sport = Reconnaissance. 1962 ½ journée de sport. 1975 Création du DEUG STAPS et des spots études. Contextes Politique : contestation des institutions événement mai 68, mouvement de liberté étudiante. Economique : augmentation du pouvoir d’achat et des moyens de communications, augmentation des demandes sur les produits de loisirs. Sciences et techniques : 1er homme dans l’espace, 1969 on marche sur la lune. Philosophie : Reich, Marcuse courant de contestations du pouvoir 1968 Cohn Bendit Inflation informatique. Pratiques Les pratiques se pédagogisent, réflexion sur le sport pour qu’il soit efficace. Grâce aux professeurs on a le développement du Judo. Le sport a des vertus éducatives à travers la compétition (Brohm). Les gymnastiques douces : expression corporelle (Pugeade, Renault) I.O. 1967 : I.O. sportif, il faut s’appuyer sur les APS. Après 1968, la société bascule développement des APPN et des pratiques californiennes (roller, skate, surf, …). L’acteur sportif avec la télévision et les sponsoring. Professionnalisation des APS (sport spectacle). Les jeunes vont découvrir une contre culture anticonstitutionnelle. Plaisir – loisir 1980 à 1990 Multitude d’espaces et de pratiques développement intense pour tous. Augmentation des phénomènes de violence depuis 1980, en particulier dans les stades et les tribunes. Textes 1981 intégration de l’EPS à l’Education Nationale, l’école va se différencier du sport de club. L’EPS se didactise centrer sur l’élève, la maîtrise. Création de la maîtrise STAPS. 1982 création de l’agrégation en EPS. 1987 UEREPS devient UFRAPS. Contextes Politique : réhabilitation de la gauche de profit, cependant clivage de + en + entre les riches et pauvres. Montée des extrémistes. Les 30 glorieuses sont finis (chocs pétroliers). Touristique : la France est le pays le plus visité du monde. Sciences, culture et société : augmentation des jeux vidéo (pratiques sociales), recherche sur le cancer et SIDA. Banalisation de la violence et de l’érotisme. Développement des maisons de l’agriculture. Montée du mouvement de l’écologie. Pratiques Elles sont influencés par les retombés économiques et financières (invention du tie-break). Sports extrêmes : Red gauloise, grand nord. L’enfant veut s’identifier aux champions, aux héros. Découverte de nouveaux matériaux (nouveaux matériels de sports : culture fun). Conclusion 4 fonctions sociales Se dégage du produit sport : fonction institutionnelle (fédération de sport) fonction éducative scolaire (produit sport) fonction spectaculaire (exploits, télévision) fonction ludique (transgressive) Ces 4 fonctions peuvent se mêler ou se dissocier. 3 périodes De 1945 à 1959 : augmentation des instance institutionnelle autour de l’état (fédérations, clubs) De 1960 à 1980 : rupture avec mai 1968, fonction de transgression, auto expression, contre culture et développement des loisirs. De 1980 à 1990 : développement de son corps. 3 temps Massification des pratiques = démocratisation, garde les espaces sociaux de jeux Féminisation du sport = reconnaissance sociale de la femme. Allongement de la vie sportive. Perspectives Tendance à l’individualisme, délocalisation vers les APPN, le fun (technologie avancée). Combinaison de différentes activités (triathlon…). Tendance à rattacher aux récupérations commerciales ? Favorisé par la mode Diffusion des pratiques sportives dans le monde ouvrier C’est le reflet de la société. En France, on oppose le sport bourgeois au sport ouvrier. 1940 1945 : fracture entre le monde ouvrier et le monde bourgeois (dans le sport). Le sport ouvrier va se développer vers la fin du XIX siècle. Sport bourgeois et sport ouvrier = indépendance ou imitation ? 1873 : USGF (Union Sportive de Gymnastique Française) 1887 : USFSA 1892 : travail limité à 10h sur 6 jours ( 60h/semaine) 1895 : CGT (Confédération Générale du Travail) La France en 1900 a une population de 40 millions d’habitant. 1906 : une journée de repos obligatoire développement du sport ouvrier 1880 1910 Sport anglais : humanisme / patronage Le sport anglais s’implante dans les grandes villes et les universités. Le sport se développe surtout chez les étudiants. Mais un courant humaniste existe en France. C’est dans les classes bourgeoises que l’on pense aux ouvriers. L’école républicaine et privée vont être le vecteur du développement du sport ouvrier. Courant chrétien = paternalisme patronal (vers 1900). Les patrons vont créer des stades pour les ouvriers. La classe ouvrière va prendre conscience que c’est dans son travail et son exploitation qu’elle se rassemble. 1903 : journal auto-vélo (critique la classe aisé). Organisation de course à pied ou à vélo pour ouvrier. Les prêtres vont créer des patronage qui vont s’appelaient des cercles (ex : cercle St Pierre) pour que les fils d’ouvrier puissent faire du sport catholicisme sociale. 1903 : les patrons créent la Fédération Gymnique et Sportive des Patronage (FGSP). Les limites 1907 : interdiction départementale d’appartenir à 2 fédérations 1908 : Fédération Sportive et Athlétique Socialistes (FSAS) dont le but est la santé pour le sport ouvrier. L’USFSA (bourgeoise à ses début en 1887) commence à recruter dans les classes ouvrières et interdisent les personnes ayant déjà une fédération. Le sport « travailliste » L’avant guerre 1907 : l’humanité publie une charte sportive qui va imprégner les gens du sport de cette époque. développer la race humaine développer la force musculaire assainir les poumons de la classe ouvrière proposer des distractions saines contre l’alcoolisme, le tabac et la prostitution Souvent le sport sert à avoir des militants (SFIO). 1908 : fusion FSAS s’ajoute à USPS (Union Sportive du Parti Socialiste) Publication d’un journal en 1909 « sport et socialisme ». 1914 les 2 grandes fédérations USPS et USFSA regroupent chacune 200 000 licenciés. L’après guerre La fédération USPS devient FST (fédération sportive du travail) en 1919. 1920 : les pays de l’Europe et de l’Union Soviétique se réunissent à Lucerne pour fonder l’Union Internationale de l’Education Physique et du Sport Travailliste (UIEPST) 1922 : le courant soviétique devient majoritaire dans cette union. 1924 : les socialistes français quittent cette fédération internationale et créent l’Union des Sociétés Sportives et Gymniques du Travail (USSGT). Création d’un journal qui s’appelle « sport et loisir ». 1929 : création des auberges de jeunesses. 1932 : instruction publique devient éducation nationale En 1934 UIEPST + FST + USSGT = devient FSGT (Fédération Sportive Générale du Travail) car on a l’union entre le PS et le PC (réconciliation). Dans cette fédération il n’y a plus que 100 000 licenciés mais 1 800 clubs. Les élèves doivent aller en cours jusqu’à 14 ans et on a la semaine de congés payé. La FSGT La FSGT refuse l’idéologie naziste et veulent boycotter les JO à Berlin en 1936. Ils veulent faire des jeux populaire à Barcelone qui n’auront pas lieu. Esprit de la CGT L’évolution s’est faite de façon modéré. En 1939, la priorité politique est abandonnée ouvertement. La FSGT va devenir une fédération de sport de la politique. Elle va s’allier avec l’UFOLEP, ce qui va permettre à la FSGT de faire des pédagogies dans le monde scolaire (prise en compte de l’enfant). 1945 : la FSGT va collaborer avec le sport bourgeois et va participer avec les autres fédération aux compétitions. Aujourd’hui Sport - loisir Le sport ouvrier s’oriente vers le sport loisir comme moyen d’enrichissement culturel de l’ouvrier. il y a un décloisonnement entre les classes. Mais dans l’esprit de la classe ouvrière il n’y a pas d’élite néanmoins c’est un sport de masse. Sport – compétition Elle pratique aussi le sport compétition car la compétition est valorisante transformation en clubs corporatifs (de l’ouvrier au cadre). Municipalité La fin du XX montre un effort considérable dans les municipalités, les banlieues. Le plus démunis ont le droit à pratiquer les même pratique que les gens aisés. A la fin du XIX, on avait 2 sports (ouvrier et bourgeois) et à la fin du XX il n’y a plus de barrières entre ces 2 mondes. Techniques d’hier et d’aujourd’hui Les techniques sont arrivées avant la science. Le corps et le 1er outils de l’homme. generalités Pertinence d’une approche centrée sur l’étude, sur les données d’une technologie culturelle des pratiques sportives aux services de la réflexion (didactique en EPS). C’est la connaissance des conditions sociales, culturelles d’apparition des pratiques sportives et l’histoire de leurs techniques qui peut aider les enseignants à mieux doter leurs élèves d’outils d’analyse et de connaissances explicatives de leur propre efficacité technique. Rôle irremplaçable du créateur humain. Absence de données historiques. La présence nécessaire de l’histoire. Illustration des faits. 202565072390Politique Culturel Eco 00Politique Culturel Eco 1751330800100029400508001000Obstacle Santé Découverte Exercices Solution Sciences Production Loisir 2848610114300017513301143000Idée Entretien Valeur Corps Travail Citoyen / Société definitions Techniques : ensemble de procédés bien définis transmissible, destiné à produire certains résultats jugés utiles. L’origine ancienne de technique voulait dire : art, métier, tour de main. C’est donc l’ensemble des procédés pour produire une œuvre (artistique ou performance). La technique met 3 éléments en jeu : l’acteur ou l’agent la matière l’outil Technique corporelle : Acte traditionnel et efficace qui peut être dépourvue d’instruments puisque le corps est premier : le plus naturel des instruments. C’est en quoi l’homme se distingue avant tous des animaux. Les cultures varient avec les civilisations concernées et la technique varient avec les cultures. (d’après Mauss) La technique corporelle représente une configuration motrice ou instrumentale qui est transmissible ou communicable à autrui, et qui est élaboré en vue d’atteindre une finalité motrice ou physique clairement définie. Cette réalisation et cette finalité étant les meilleurs possibles, il s’agit de la meilleure technique possible. (d’après Vigarello) Technique sportive : les règlements sportifs imposent à l’homme de s’adapter aux conditions du travail sportif. Logique de performance et de record. Standardisation des normes précises, progression des records et diminution de l’écart entre l’homme et la femme. Les techniques sportives mettent en jeu 4 instances : Le corps du sujet qui se mobilise ou se propulse. Présence de l’outil qui le prolonge. Cet outil transmet ou décuple l’énergie de son corps. Les matières sur lesquelles le corps s’exerce (gestes appropriés). Espace et environnement dans lequel on évolue. Toutes ces techniques appartiennent à une technologie dont les pôles fondamentaux sont : matière énergie temps le vivant les carcteristiques de la technique La technique doit : Efficace Transmissible Reconnue Evolutive Ce qui compose une technique : Rationalité technique (pensé propre à la technique) Outils (instruments, matériels ou symbolique) Spécialisation des taches Organisation des activités de production Les registres de la technique : Maîtrise Transformation Lecture Participation Les critères de toutes techniques : Le caractère culturel : la technique transforme un obstacle naturel en un moyen au service de l’homme. L’apprentissage et non de l’hérédité biologique Mise en réseau des techniques, des expériences accumulées. Différenciation des techniques. Plasticité ou adaptabilité de l’homme Visibilité / invisibilité La culture est un ensemble de solutions trouvées par l’homme, et par le groupe aux problèmes qui leurs sont posés par leur environnement naturel et social. contexte Munford évoque les façons d’appréhender des techniques, il observe 3 phases : La phase éotechnique : du X au XVII siècle, coexistence des sources d’énergie (eau, vent) et des matériaux (bois, verre) La phase paléotechniques : influencé par le capitalisme triomphant. La phase néotechniques : XX siècle, couple d’énergie pétrole / électricité avec des matériaux inédits (alu, carbone, plastique). L’idée que l’on se fait des machines : Les machines 1ère génération = machines simples. Dispositif qui assure le transfert des forces (levier…). Machine = biomécanique. Ce modèle se situe début XX 1960. Les machines 2ème génération = machines énergétiques. Transmission d’énergie, l’activité technique = machine à vapeur loi de la thermodynamique. Les machines 3ème génération = machines informationnelles ou bio informationnelles théorie de l’information. On passe un corps objet à un corps acteur. La technique s'insère dans un ensemble culturel, c'est un ensemble de solutions trouvées par l'homme et par le groupe aux questions qui leur sont posées. Dans les axes d'évolution, il faut repérer des continuités et des ruptures. A l'intérieur de la technique, il y a des lois d'évolution. Toute invention technique s'inscrit dans une chaîne causale (effet / cause). Les changements de la technique : Il y a un changement qui est lié aux références culturelles du moment : qu'est qui fait qu'une technique naît à une époque et pas à une autre. Il y a un changement qui est lié aux objets techniques eux-mêmes. (exemple : l'évolution des matériaux de la perche). Il y a un changement lié aux structures motrices internes. C'est l'évolution de la motricité d'un individu au fil des entraînements. Les inventions techniques ont un temps de décalage entre la création et la mise en œuvre. Ça peut être du à des résistances culturelles, des résistances mécaniques, … Les techniques sportives sont passées d'une description formelle à une intériorisation. Est-ce que les techniques au cours de leur évolution ont libéré l'homme ? les périodes Les techniques sportives se caractérisent par leur transmissibilité. 1870 – 1940 : sport "d'utilité pédagogique". 1940 – 1950 : sport "d'utilité publique". On assure par la publication de livres ou d'ouvrages la transmission de la technique, qui s'ouvre à tous. 1960 – 1970 : sport "d'utilité économique". Les sports vont être aspirés par l'impact économique (sport spectacle). De plus en plus de gens vont au ski retentit sur les techniques. 1970 – 2000 : sport "d'utilité ludique". On ne doit pas perdre cette notion de jeu. On opère aujourd'hui un retour au ludique. etapes des evolutions des techniques sportives, selon a. murray 1870 – 1950 : l'innovation technique et la révolution industrielle. L'évolution technique est en rapport avec l'esprit de l'époque où l'on recherche la rentabilité, la perfection, le progrès et l'efficacité. Les techniques sportives sont au service du Taylorisme 1950 – 1975 : la stabilisation technique et le "silence créatif". On sort d'une période sauvage pour passer à une période où l'on se pose des questions. Peu d'innovations. 1975 – 1999 : l'innovation technologique et l'accélération des nouvelles pratiques. Retour aux innovations. An 2000 : l'innovation cybernétique ou le nouvel âge du sport : le cybersport ! (exemple : les simulations de vol). les trois histoires corporelles de vigarello Histoire de la technique en relation avec les logiques internes de la motricité corporelle Importance de la place des techniciens et du corps, c'est à dire que toute technique est corporelle avant tout. C'est l'inventivité de l'homme. c'est la façon dont telle ou telle logique interne involue ou évolue. C'est le corps humain qui est découvreur de nouvelles techniques. Par rapport à cette technique corporelle première, on a des lois : La loi d'intégration progressive : il y a une conquête des espaces de liberté. Il y a une unification corporelle de toute technique (exemple : en foot, conduire le ballon en levant la tête). Il y a des évolutions discrètes et des évolutions brutales. (exemple : en saut en hauteur, on a sauté d'un seul coup sur le dos). La loi d'abstraction. au départ, on a une approche physicalisée de l'individu (= photo) dans les livres. Aujourd'hui on remplace l'individu par des fils de fer. Le corps se désincarne. La loi de désillusion du regard. Le regard dans la peur de se tromper va devenir de plus en plus affûté et armé (exemple : la chronophotographie, on des photos qui nous font vivre tout le mouvement. La loi de transposition du modèle. Histoire liée à l'environnement et à l'espace Environnement immédiat et espace proche, les matériaux évoluent et on a une correspondance entre l'évolution des matériaux et l'évolution des techniques. Espace immédiat. Espace lointain, les lieux de pratique se rapprochent de plus en plus des gens, par le progrès des transports. Evolution de la technique en rapport avec le milieu culturel Il faut qu'il y ait des prédispositions pour qu'une invention prenne. La place centrale des sciences, l'évolution dans les techniques vont faire que les sciences humaines vont prendre une place très importante. On parle des techniques dans le terme des sensations. Les innovations technologiques liées aux matériaux. Les innovations sont très liées à une époque, il y a une place importante aux mentalités, à l'opinion, … Ainsi on peut repérer les résistances qui se mettent en place, pourquoi elles se mettent en place (exemple : les mentalités), et comment elles cèdent. Pour quoi le rugby se développe-t-il dans une région, et pour quoi le foot se développe plus dans une autre. Les techniques sportives sont à relier à la culture, c'est ce qui lie les hommes ente eux (l'identité d'appartenance). la culture locale canalise la technique et l'empêche de dévier. Les aspects socio-économiques, la catégorie d'appartenance joue un rôle. Les revenus jouent un rôle aussi (cadre automobile, golf ; ouvrier foot). Quels sont les mécanismes qui se sont mis en place pour la mise en place des techniques ? Pourquoi cette technique a eu besoin de naître ? Pourquoi est-elle apparue à telle ou telle époque ? Les techniques permettent de mieux comprendre la distance qui sépare telle ou telle réalisation des sportifs et les enfants que l'enseignant a sous les yeux. Phylogenèse : évolution des techniques à travers l'histoire. On doit repérer dans l'évolution des techniques ce qui demeure (continuité) et ce qui change (ruptures). Le sport objet d’histoire Propos introductifs et généralités Pourquoi le sport comme objet d’histoire ? Les pratiques sportives naissent et disparaissent d’un point de vue politique, économique, scientifique et philosophique. La dialectique met en rapport les finalités, valeurs, utilités règlements, techniques, lois, organisations. En quoi cette réflexion peut concerner un futur enseignant d'EPS ? Du point de vue didactique meilleure compréhension des savoirs sportifs au travers d’une dynamique évolutive complexe qui prend appui sur l’étude des évolutions des techniques et des règlements, des sciences et des matériaux mais également des accélérations et des stagnations dans cette évolution. Les histoires interdépendantes Pourquoi une diffusion + ou – rapide. Il faut partir de 3 histoires interdépendantes : l’histoire de la logique du jeu l’histoire des techniques l’histoire des transformations de l’environnement culturel, scientifique et biologique. On passe progressivement à une histoire des histoires. Au-delà de la grande diversité des thèmes abordés par l’histoire du sport (histoire d’une discipline, d’une activité, technique). Chacune de ces histoires peut s’inscrire dans une histoire + politique, + économique, + sociale (selon le contexte de la période). Il est nécessaire d’établir des relations. La place de l’histoire dans le sport (résistance / avancé) Le sport objet d’histoire a eu du mal à s’imposer. TERRET « A l’indifférence envers le sport de ceux qui écrivent l’histoire s’oppose paradoxalement l’intérêt manifesté pour le sport par ceux qui font l’histoire ». On a eu une lente pénétration du sport dans les années 80 certaines résistances. Les facteurs de développement sont annexés comme objet d’étude. Beaucoup d’enseignants se sont penchés sur l’histoire (puis ensuite les anthropologues et les historiens). intégration du sport comme objet d’étude Aujourd’hui on a une multiplicité des angles d’approches La nécessaire mise en réseau et contextualisatiion GILLE parle de la nécessaire mise en relation des différents éclairages pour aborder le sport comme objet d’histoire. Il constitue un révélateur et un analyseur de l’histoire sociale et culturelle de la France. Il correspond à une monté en puissance du mouvement sportif et contemporain du développement du dynamisme associatif. Il existe une corrélation entre le développement du sport et l’accroissement matériel de la société (les biens de consommation). Relation entre sport comme moyen de contrôle social, comme instance disciplinaire et moralisatrice de la jeunesse. Relation entre le sport et les progrès technico-tactiques. Importance de l’interprétation, de la signification culturelle du sport. Le sport en effet symbolise de façon charnelle les drames de la vie. Le sport prépare les épreuves de la vie mais aussi il est le levier idéologique. Sport comme champs d’étude : fonction fédératrice, réglementaire, intégrative fonction éducative et scolaire fonction ludique et récréative fonction marchande, spectaculaire et médiatique Bibliographie « techniques sportives et culture scolaire » GOIRAND et METZLER Spirale n°4 « Histoire des histoires du sport » TERRET Methodologie Il y a deux approches qu’il faut relier : reconstituer uniquement la chronologie de la pratique (anecdotes, histoire événementielle) inscription de l’activité dans l’environnement social, économique et politique au risque de donner la priorité à ces données au dépend de l’aspect sportif Autres voies : mettre en place les principales séquences chronologiques en mettant en évidence les ruptures significatives. Méthode comparative d’une activité par rapport à une autre. Les formalisations possibles 1er point : définition du sport concerné (logique interne et aspect réglementaire) quel est le processus de sportivisation et mettre en évidence las différentes périodes quel est le processus de diffusion quelles sont les représentations culturelles liées à la pratique du sport concerné 2ème point : les principales séquences chronologiques contexte social, économique ; politique, culturel, scientifique illustration en football et en natation Football Périodes : Préhistoire du jeu qui s’achève vers 1890, à laquelle succède une histoire ancienne allant jusqu’à 1907, au court de laquelle se mette en place des équipes : c’est la période héroïque Bond en avant du mouvement associatif à partir de 1908 et va jusqu’à 1918/1919 (création de la FFF association) 1920 est caractérisé par l’appropriation du foot par les populations des milieux populaires urbains puis ruraux (grâce à l’augmentation des transports). Professionnalisation progressive du foot à partir de 1932. Natation Préoccupation utilitaire, militaire, sportive, éducative thérapeutique et hygiénique. 3 grandes périodes : 1877 1914 : natation gymnique. En quoi la natation relève d’exercice d’application (formation). Apprentissage du geste et de la technique de bras. 1919 1959 : natation utilitaire. La brasse est la nage de base (geste à 4 temps) avec méthode à sec (préparation militaire) 1962 1986 : natation sportive. En relation avec les ruptures culturelles des années 60 et la natation scolaire où la formation est fondamentale.