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Histoire de l'art

Wake Forest University : WFU
Uploaded: 7 years ago
Contributor: lewis2734
Category: Anthropology
Type: Lecture Notes
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HISTOIRE DE L ART Section antiquariat re ann e Table des mati res Partie I De la naissance de l'Univers la naissance de l'Art Chapitre Origine du monde Chapitre Origine de la vie Chapitre Origine de l'Homme Chapitre L'art du Pal olithique A Peinture et gravure B La sculpture C Conclusion Chapitre L'art du N olithique A L'habitat B La C ramique C Le culte et la sculpture D La peinture Partie II L'art des civilisations antiques m diterran ennes Chapitre L'Asie Ant rieure A Introduction B Epoque sum rienne en M sopotamie - - C Empire m sopotamien des S mites d'Akkad - - D Epoque des N o-sum riens en M sopotamie - environ - E Les dynasties babyloniennes de M sopotamie environ - - F L'art des Hittites en Anatolie - - G L'art des Ph niciens - - H L'art de l'empire assyrien - - I La renaissance babylonienne en M sopotamie - - J L'art de l'empire des Perses ach m nides - - Chapitre L'Egypte A Introduction B L'ancien empire - - C Le Moyen-Empire - - D Le Nouvel Empire - - Chapitre La Gr ce et le monde g en A Introduction B Le N olithique g en - - C L'art cr tois et l'art myc nien - - - D L'art grec archa que - - E L'art grec classique - - F L'art grec hell nistique - - Chapitre Arts trusque et romain A L'art trusque B L'art romain Chapitre L'antiquit europ enne continentale A L'art celte B Exemples d'art gallo-romain Partie III L'art europ en m di val Chapitre L art pal ochr tien A Avant apr s J -C B De la fin du Ve si cle Chapitre L'art byzantin A Introduction B Les arts Chapitre L'art en Europe de la fin de l'empire romain au IXe si cle A Introduction B Apport artistique des Germains du Ve au VIIIe si cle C Renaissance carolingienne IXe si cle Chapitre L'art roman Xe-XIIe si cle A Introduction B Architecture B Architecture religieuse B Architecture civile C Sculpture C En g n ral C Sculpture et orf vrerie romanes en r gion mosane D La peinture D La miniature D La peinture murale E Le vitrail F L ornementation Chapitre L'art gothique XIIe-XVIe si cle A Introduction B L architecture B Architecture religieuse B Architecture civile C La sculpture C Importance C Evolution chronologique C Orf vrerie D La peinture D Au XIIIe si cle D Au XIVe et XVe si cles E Les arts d coratifs E Le vitrail E La tapisserie cf le cours d histoire de la tapisserie occidentale en e ann e E L ornementation Partie IV La Renaissance Chapitre La peinture en Italie du XIIIe au XVe si cle A Le XIIIe s le Trecento XIVe s et le d but du XVe s B La peinture des deuxi me et troisi me tiers du XVe s Chapitre La sculpture en Italie du XIIIe au XVe si cle A La sculpture italienne du XIIIe si cle au Trecento XIVe s B La sculpture Florence au d but du Quattrocento XVe s C La sculpture Florence aux e et e tiers du Quattrocento Chapitre L'architecture en Italie du XIIIe au XVe si cle A L'architecture Florence au Trecento XIVe s B L'architecture en Italie au Quattrocento XVe s Partie V La Haute Renaissance - Chapitre L'architecture Chapitre La sculpture Chapitre La peinture A Rome B Venise Partie VI Le Mani risme - A La peinture B La sculpture C L'architecture Partie VII La Renaissance hors d Italie A La France A L'architecture A La sculpture A La peinture B Les anciens Pays-Bas B L'architecture B La sculpture B La peinture C L'Allemagne C Introduction C La peinture D L'Espagne D Introduction D L'architecture D La sculpture D La peinture Documentation Bibliographie Partie I De la naissance de l'Univers la naissance de l'Art Chapitre Origine du monde Syst me solaire issu d'un fragment d'un vaste nuage de gaz et de poussi res Suite de violentes explosions dans l'univers ce nuage s'est effondr sous son propre poids Sous l'effet de cet effondrement et d'une gravitation giratoire ce nuage s'est transform en un disque en rotation sur lui-m me autour d'un centre plus dense et plus chaud Il y a - milliards et millions d'ann es cet espace central du disque s'est condens pour devenir le Soleil Le Soleil captant toutes les nergies le disque nuageux s'est refroidi et ses gaz se sont solidifi s en petits grains de mati re Ces petits grains sont rentr s en collision et se sont amalgam s pour former des petits plan to des de quelques kilom tres de largeur Petit petit formation d'embryons de plan tes d'environ km de diam tre Ensuite formation du syst me solaire actuel Formation de la Terre il y a milliards et demi d'ann es Pr visions dans milliards d'ann es le Soleil va concentrer son nergie dans son centre et va grossir norm ment D s que le noyau solaire d passera millions de degr s le Soleil se transformera en une gigantesque boule de feu cinquante fois plus grande que ses dimensions actuelles La Terre sera une fournaise et dispara tra Une fois que cette boule de feu aura br ler toute son nergie atomique elle fera exploser son enveloppe gazeuse et se transformera en nuage Le noyau de ce nuage gazeux va se concentrer en une toile chaude de la taille de la Terre puis va s' teindre progressivement et mourir Chapitre Origine de la vie Quand la Terre s'est form e sa temp rature tait si lev e que l'ensemble des roches tait en fusion Par refroidissement les premi res roches sont apparues D s que la temp rature de l'atmosph re descendit sous apparition de l'eau liquide L'atmosph re tait alors charg e de vapeur d'eau et l'activit des volcans l'enrichissait de gaz carbonique C d'ammoniac de m thane L'atmosph re tait galement travers e de d charges lectriques puissantes - clairs orageux L'atmosph re ainsi condens e retomba sur Terre Par r actions lectriques physique et chimique ces gouttelettes d'atmosph re contenaient des acides amin s des substances prot iques des sucres des acides gras et bien d'autres mol cules essentielles la vie Celle-ci apparut vers - milliards et huit millions d'ann es sous forme de bact ries microscopiques Vers - milliards d'ann es des algues bleues et microscopiques gr ce la photosynth se accentu rent s rieusement la proportion d'oxyg ne dans l'atmosph re permettant ainsi l'apparition d'organismes de plus en plus complexes puis de la respiration Chapitre Origine de l'Homme Le Purgatorius pro-simien qui annonce les simiens est un des premiers primates apparus vers millions d'ann es Sa taille variait entre celle d'une souris et d'une taupe Insectivore et v g tarien Il sera aussi l'origine de la famille des l muriens existent encore Madagascar Vers - millions d'ann es refroidissement de tout l'h misph re Nord de la Terre C'est dans les r gions tropicales qu'il faut trouver les tres qui feront la transition entre les pro-simiens et les simiens primates sup rieurs parmi lesquels l'homme et les singes Parmi ceux-ci l'Egyptopith que apparu vers - millions d'ann es De la taille d'un chat quadrup de marche sur ses pattes arboricole vit dans les arbres Entre - et - millions d'ann es l' volution vers les grands primates continue avec notamment le Proconsul retrouv en Afrique C'est encore un quadrup de arboricole mais sans queue contrairement d'autres simiens et aux l muriens On en a retrouv galement dans le nord de l'Inde et en Europe Entre - et - millions d'ann es en Hongrie en Gr ce en Turquie au sud de la Chine et au Kenya appara t le Ramapith que Il vit en for t mais s'aventure parfois dans la savane apparue en zone tropicale suite une diminution de l'humidit Il mange des graines des fruits et d j peut- tre de la viande crue Il brise sans doute des os d'animaux avec des pierres ramass es Il est l'anc tre des grands singes Entre - et - millions jusque vers - million d'ann es en Afrique l'Australopith que se s pare de la famille des grands singes futurs gorilles chimpanz s C'est donc un hominid c'est- -dire qu'il pr figure la famille des hommes Il devient bip de et il vit dans la savane cr e par la s paration des plateaux de l'est africain du reste du continent Pour sa survie il doit voir au-dessus des herbes et des taillis mais aussi cueillir des fruits et tre capable de se d placer sur le sol il n'y a plus d'arbre La position lev e sur ses membres ant rieurs a pour effet de lib rer les membres ant rieurs qui deviennent sup rieurs et de faciliter le d veloppement manuel Au sein des Australopith ques trois sous-familles vont appara tre - l'Afarensis exemple Lucy chasseur et cueilleur omnivore d'environ m d'une capacit cr nienne de cm vit vers - - millions d'ann es - l'Afarensis volue vers l'Africanus qui a v cu de - - millions d'ann es Il p se Kg pour une taille de m Sa capacit cr nienne varie de cm Sa dentition est humaine son front est fuyant sa face est marqu e par des bourrelets orbitaux prononc s et il n'a pas de menton Il utilise des pierres ramass es en guise d'outils - le Robustus autre volution de l'Afarensis vit de - - millions d'ann es Plus grand et plus muscl que l'Africarius ses m choires sont plus fortes et ses dents plus grandes Il mesure m pour une moyenne de Kg Il est v g tarien et n'utilise pas d'outils Sa lign e va s' teindre vers - million d'ann es L Homo Abilis est un hominid qui appara t vers - millions d'ann es Il est le r sultat d'une volution de l'Australopith que Africanus Sa m choire se r duit encore gr ce son alimentation omnivore Son cerveau continue se d velopper cm et sa station est plus droite Son visage s'aplatit encore son palais s' largit et s'approfondit permettant ainsi une plus grande mobilit de la langue gamme de sons mis plus grande et plus diversifi e Il utilise des outils galets bris s volontairement bords tranchants C'est un chasseur qui d coupe sa viande Il vit en groupe de individus et il partage sa nourriture Il vit en campement dans des petits abris circulaires en branchages et en peaux De - million et demi environ - - ans avant J -C l'Homo Erectus part la conqu te du Monde Sa posture est identique la n tre pour une taille de m Son front est encore fuyant ses arcades sourcili res prononc es et ses m choires d velopp es Son volume cr nien augmente pour atteindre pr s de cm Il est capable de recueillir et d'entretenir le feu mais il ne le produit pas encore Il fait parfois cuire ses aliments qui deviennent plus tendres La taille de ses dents ira donc en diminuant d'o sa m choire progressivement moins volumineuse Le feu sera la base d'une r partition des t ches et d'une premi re organisation de la vie en commun la collecte des combustibles l'entretien du feu et la cuisine vont incomber aux femmes qui restent au campement avec les enfants pendant que l'homme est la chasse Ils campent l'entr e des grottes et r servent des lieux consacr s la boucherie ou la taille du silex Cette taille est connue comme tant l'industrie du biface ou industrie acheul enne L'Homo Erectus d grossit une pierre en enlevant des clats et la travaille sur ses deux faces Cet outil est allong avec une extr mit pointue des arr tes tranchantes et l'autre extr mit arrondie Parfois il taillera quelques clats Ses armes massues pieux b tons de jet et pi ges fosse Le silex lui servira donc l' quarrissage de la viande et au travail du bois plut t qu'au combat L'Homo Sapiens Neandertalensis ou Homme de Neandertal de - - ans av J -C est pr sent en Europe en Belgique Spy au Moyen Orient en Asie et en Afrique Gr ce aux banquises et aux glaciers qui couvraient le nord du globe il se d place pied d'Asie en Am rique et d'Europe en Angleterre Son cr ne est allong son front bas ses arcades sourcili res saillantes ses m choires pro minentes et ses incisives fortes Sa musculature est d velopp e et il est trapu Ses jambes sont courtes et son f mur courb sa taille est petite en moyenne m Il s'agit l d'une adaptation au froid qui r gnait alors en Europe notamment la r duction de la longueur des membres a pour cons quence une limitation de la perte de chaleur corporelle Sa capacit cr nienne variait de cm - comme l'homme actuel mais montait parfois cm Il vivait peu longtemps mourraient entre et ans et seulement arrivaient ans les autres mourraient plus t t encore Le Neandertal enterrait les morts avec un rituel d p t de fleurs dans la tombe couverture du corps par de la poudre d'ocre rouge parfois disposition de cornes d'animaux autour de la d pouille Il v n rait aussi l ours des cavernes Il a des pratiques d sint ress es il rapporte au campement des curiosit s naturelles fossiles cristaux grave des marques sur des fragments d'os et fabrique des pendeloques Il pratiquait sans doute une forme de langage simple articul Le Neandertal est nomade comme ses pr d cesseurs mais il se d place plus souvent qu'eux Il mange de la viande des racines des tubercules et des fruits sauvages des jeunes pousses de plantes et des feuilles diverses Certains ont t cannibales Il produit le feu en frottant des silex l'un contre l'autre Son industrie de la taille du silex est dite moust rienne Il contr le la grandeur des clats qu'il d gage et il utilise ces lames et non plus le noyau seul comme avant Les lames ont le m rite d' tre plus fines plus l g res et plus longues Le Neandertal les retouche pour en faire des racloirs notamment mais aussi des pointes de fl ches et de lances qu'il emmanche sur des baguettes de bois Son esp ce s' teint progressivement et sera remplac e par une autre contemporaine et plus volu e L'Homo Sapiens Sapiens ou le Cro-Magnon Il constitue l' tape actuelle de l' volution c'est l'homme moderne autrement dit nous Il apparaitrait d s - - ans av J -C Pal olithique sup rieur Il va coloniser ces dates l'Europe de l'Est et l'Australie puis vers - ans l'Am rique par le D troit de B ring gel et l'Europe gr ce au recul des neiges et enfin les les de l'Oc anie Sa capacit cr nienne est voisine de la n tre - cm sa taille atteint m ses arcades sourcili res ne sont plus pro minentes et son menton est bien marqu Avec lui apparaissent aussi les quatre races et leurs diff rents types esquimaux n gro des caucasiens m diterran ens Il vit en groupe dans des campements provisoires il est toujours nomade l'abris d'un rocher ou dans des huttes de type extr mement vari Cependant ses abris sont toujours d limit s la base par une lev e de terre des pierres ou des os La charpente est construite avec des branchages ou des d fenses de mammouths et elle est recouverte le plus souvent de peaux d'animaux ou de paille et branchages Son alimentation est tr s diversifi e Il s'habille avec des peaux cousues gr ce des aiguilles chas en os Il porte des colliers et des pendeloques il se peint le corps il rit il danse il chante il parle L'Homo Sapiens Sapiens am liore la taille du silex pour la m me quantit de pierre qu'avant il fabrique cent fois plus d'outils gr ce une taille tr s fine et pr cise Ses armes voluent donc l'arc et ses fl ches le javelot la lance la fronde le harpon l'hame on Il travaille aussi l'os le bois de renne et l'ivoire de mammouth Il produit le feu en tournant rapidement entre ses mains un b ton de bois tendre dans une encoche d'un autre b ton plus dur Il pratique un culte proche de celui du Neandertal mais surtout il invente l'Art Chapitre L'art du Pal olithique Cet art se divise en plusieurs techniques - la peinture sur parois dite rupestre ou pari tale - la gravure sur bois de renne os pierre et argile - la sculpture de petite taille en bois de renne pierre argile ivoire de mammouth N B les arts pr historiques ne se limitaient probablement pas cela mais devaient comprendre la danse le chant la musique la peinture sur corps le bijou Pour rappel il est int ressant de constater que l'apparition de l'art se produit simultan ment la notion de rites fun raires notamment c'est- -dire lors de la prise de conscience ou de l'invention par le Cro-Magnon d'une id e de puissance d'un au-del qui le d passe A Peinture et gravure - Th mes et signification Essentiellement des peintures d'animaux chevaux et bisons surtout ensuite bouquetins cervid s aurochs taureaux mammouths et plus rarement rennes et l phants Dans certaines grottes rhinoc ros lions f lins ours hiboux Tr s peu de figuration humaine Aucun objet repr sent Pr sence de signes abstraits dont la signification reste inconnue Ces peintures d'apr s leur position dans des endroits difficiles d'acc s devaient tre r serv es quelques initi s des moments pr cis On suppose donc qu'elles taient utiles certains cultes exceptionnels en rapport avec la chasse ou le passage de l'adolescence au monde adulte Peut- tre s'y d roulait-il aussi des cultes celui de l'ours des cavernes notamment int rieur de la grotte Chauvet - Composition et perspectives des peintures rupestres Souvent faites des hauteurs accessibles mais aussi parfois tr s hautes d'o besoin d' chelles d' chafaudages de troncs appuy s contre la paroi ou tr s basses Apparemment pas de r gle de composition coh rentes images tendues ou semblant mal plac es couloir sinueux d'o impossible pour le regard d'embrasser toute la sc ne Toutefois il peut s'agir d'une volont de l'artiste correspondant des rites pr cis initiatiques notamment pour le passage du monde de l'enfance au monde adulte En effet il semble que dans certaines grottes les figures simples de l'entr e se compliquent plus on s'enfonce vers le fond L'observation des peuples primitifs actuels montre galement que la vision des choses peut tre diff rente d'une civilisation une autre Ainsi nous concevons la profondeur selon des axes de coordonn es horizontales et verticales surtout depuis l'Antiquit puis la Renaissance alors que l'on constate que la superposition constitue chez le Cro-Magnon une mani re fr quente et voulue de repr senter des choses spatialement peinture de mammouths et de bisons de la grotte de Font-de- Gaume On remarque galement que les artistes multiplient les traits les contours des animaux pour indiquer qu'ils sont plusieurs Parfois ces multiplications fr lent le signe ou le symbole comme le troupeau de rennes grav sur os de la grotte de Teyjat en France o seul le premier et le dernier animal du troupeau sont repr sent s alors qu'entre eux l'artiste n'a grav que les pattes et les bois Autre exemple les trois lions et les rhinoc ros de la grotte Chauvet Vallon Pont-d'Arc Enfin l'artiste n'h site pas se servir tant des reliefs de la paroi que de ceux des os ou des pierres sur lesquels sont peints et grav s les figures pour composer ou accentuer les oeuvres Chevaux tachet s de la grotte de Pech-Merle dans le Lot et le Cheval la renverse de Lascaux A Lascaux toujours les artistes ont int gr l'entr e d'un tunnel leur peinture en adoptant les contours de cette entr e - Proportions Elles ne semblent pas respect es dans une vision d'ensemble Ainsi deux animaux se c toyant ne sont pas toujours repr sent s avec la m me chelle On suppose que des animaux pouvaient tre repr sent s isol ment mais aussi que cette vision sans rapport de proportion tait naturelle chez l'Homo Sapiens Sapiens Exemple Sc ne de taureaux et chevaux de Lascaux - Volume Pas de notion de paysages de cadre spatial Existe plusieurs solutions pour montrer le volume Exemple rabattre sur le m me plan les cornes d'un animal vu de profil ou ses pattes perspective dite bris e ou rabattement Ainsi les pattes sont crois es pour les montrer toute les quatre Gravure d'un bouquetin grav Ebbou en Ard che Par contre dans certain exemple l'artiste est parvenu reproduire une id e de la perspective gravure d'un cheval d'un b ton perc de la grotte de Teyjat femme couch e de la grotte de la Madeleine sculpture d'un bison tournant la t te de la Madeleine au Mus e de Saint- Germain-en-Laye Dans ce dernier cas la corne situ e l'arri re est uniquement grav e alors que celle du premier plan est en relief Remarquons que ces syst mes ont cohabit et qu'ils ne peuvent alors pas tre consid r s comme jalon chronologique Pour indiquer le volume l'artiste varie aussi ses techniques il peut pratiquer l estompage du trait Chevaux et lions de la grotte Chauvet ou Bison magdal nien de la grotte de Niaux un estompage plus grand sorte de d grad l int rieur d une figure Aurochs et rhinoc ros du panneau des chevaux de la grotte Chauvet cette m me technique combin e des traits de rehaut Bison d Altamira ou encore de plusieurs couleurs Taureau Lascaux ou le contraste de zones peintes et non-peintes Cheval chinois de Lascaux - R alisme L'artiste pal olithique ne repr sente pas uniquement ce qu'il voit mais aussi ce qu'il sait Ainsi un mammouth de la grotte de Pindal porte un coeur rouge On parle de style radiographique Il repr sente aussi parfois les d tails Pelages d'un gu pard et d'une hy ne et moustaches de lions dans la grotte Chauvet Par contre dans certain cas il semble se d tacher de la r alit Chevaux tachet s de Pech- Merle forme de bison dans la grotte Chauvet II faut aussi remarquer que l'artiste utilise la simplification ou la stylisation pour exprimer et accentuer le mouvement et la force de l'animal ce qui semble tre un des buts de son travail - Repr sentation humaine Tr s rares en peinture plus fr quentes en gravure Un des rares exemples la sc ne de l'homme mort Lascaux Semble tre en rapport avec le bison bless et ventr ainsi qu'avec l'oiseau Signification inconnue sc ne d'accident de chasse L homme est sch matis le sexe marqu et porte une sorte de bec sur le visage Masque Sorcier D mon Autres repr sentations tranges celle du Sorcier masqu de la grotte des Trois-Fr res en France animal mi-homme mi-bison avec un arc Dans la m me grotte autre repr sentation d'une Cr ature fabuleuse mi-homme mi-cerf Nombreuses repr sentations de femmes par contre mais presque toujours stylis es importance des seins et plus encore des fesses et du bassin exemples Pech-Merle La Roche-en-Linde Hohlenstein Beiouk-Dasch Azerba djan Parfois la femme se r sumait une simple repr sentation de son sexe gravures de La Ferrassie et Abri Cellier Dordogne - Technique L'artiste du Pal olithique ne semble pas pr parer la surface pari tale sur laquelle il va peindre et graver ses sujets N anmoins on constate que certains d'entre eux ont gratt sommairement d'ailleurs des peintures pour en faire de nouvelles par-dessus Il n'y a pas non plus de dessin pr paratoire la peinture Lorsqu'elle est combin e de la gravure celle-ci joue un r le aussi important que la peinture et sert plus d'accentuation de certains traits peints que de pr paration Les pigments taient de nature min rale le noir charbon de bois et oxyde de mangan se l'ocre et les bruns terre le rouge h matite le jaune limonite et le blanc kaolin Ces pigments taient utilis s tels quels ou r duits en poudre et dilu s avec de l'eau ou de la graisse animale Parfois la pr paration tait chauff e pour obtenir un coloris plus intense Les outils pinceux en crin de cheval baguettes taill es et cras es brosses en touffes de poils tampons en fibres v g tales ou fourrure spatules en os et en bois poin ons en silex Pour s' clairer les peintres disposaient de petites lampes graisse et de torches B La sculpture Vers - av J -C sont sculpt es les premi res v nus statuettes de femmes aux rondeurs accentu es Elles partagent partout un style et un mode de fabrication communs hautes d'une dizaine de centim tres elles sont dot es de seins et de ventres normes et d'un visage g n ralement sans traits Ils s'agit sans doute de symboles de fertilit d'idoles de la f condit V nus de Laussel V nus de Willendorf A c t de ces statuettes traditionnelles aux formes bien reconnaissables on en conna t quelques unes o c'est le visage seul qui semble avoir t le sujets des pr occupation de l'artiste Dame de Brassempouv de - ans et Dame de Dolni V stovice en Moravie Par contre avec semble-t-il le temps la figure de la V nus se stylise de plus en plus au point de devenir g om trique et pratiquement m connaissable c t des repr sentations f minines on a retrouv quelques sculptures d'animaux Une des plus rares est sans doute celle des Bisons de la grotte du Tuc-d'Audebert en Ari ge en argile crue La plupart des autres comme le Cheval sautant de Montastruc et le Bison de La Madeleine taient des parties sculpt es d'armes de propulsion en bois de renne propulseur Il existe n anmoins quelques petites statuettes d'animaux chevaux f lins mammouths C Conclusion Andr LEROY-GOURHAN un des plus minents chercheurs en mati re d'art pr historique a d fini un tableau chronologique et stylistique de l' volution de l'art pr historique Toujours d'actualit il semble n anmoins qu'il faille au gr des d couvertes r centes les nuancer Ce travail est toujours en cours Tableau chronologique des p riodes et styles du Pal olithique sup rieur d apr s A Leroy-Gourhan Chapitre L'art du N olithique Le N olithique souvent appelle R volution n olithique marque la fin de l' re pr historique et le d but de l' re historique Il commence de - - av J -C selon les r gions et se termine avec l'apparition de l' criture fix e vers - av J -C Cette r volution consiste en la s dentarisation de l'homme Jusqu' pr sent il tait chasseur cueilleur et p cheur et il se d pla ait au rythme des troupeaux et des saisons sur des vastes territoires en tablissant des campements temporaires Vers - certains de ces Cro-Magnons vont d couvrir entre le Tibre et l'Euphrate en M sopotamie - Irak actuel qu'il tait possible de reproduire des esp ces v g tales le bl les pois artificiellement en les semant et qu'ils pouvaient aussi domestiquer des animaux sauvages en les enfermant dans des enclos et en les nourrissant De l'aurochs ils feront le boeuf du mouflon le mouton du sanglier le porc Pourquoi cette R volution n olithique s'est-elle pass e d'abord en M sopotamie et n'est-elle n e que l La M sopotamie fournissait tout ce qu'il fallait pour cr er ou d couvrir ce nouveau mode de vie le climat tait chaud le Tibre et l'Euphrate amenaient l'eau et leurs crues annuelles les alluvions fertilisants les animaux et les v g taux y taient nombreux Au stade des recherches actuelles on sait qu'un deuxi me centre de n olithisation apparu en Am rique centrale vers - av J -C serait l'origine des hautes cultures pr colombiennes venir les Olm ques Mayas Tolt ques et qu un troisi me est l origine de la civilisation chinoise Par contre c'est partir de la M sopotamie que le N olithique va s' tendre en Europe en Afrique commencer par l'Egypte avec le Nil qui fournissait des ressources proches de M sopotamie et en Inde puis plus tard en Oc anie Le N olithique va donc marquer la naissance des premiers villages puis des premi res villes ainsi que des premi res soci t s modernes complexes avec le s chef s l'arm e les pr tres les ouvriers les artisans et les artistes les commer ants A partir de ce moment l naissent galement les cultures propres certains peuples et certaines r gions la culture universelle pal olithique Notons que c'est durant cette p riode que commence l'utilisation des m taux or bronze puis fer que nous verrons dans le cadre des grandes civilisations antiques A L'habitat Divers types selon les r gions et le degr de civilisations ainsi que les mat riaux locaux N anmoins il est pr sent fait pour durer plus longtemps qu'une hutte ou qu'une tente Pr sence de d fenses dans les premiers villages car qui dit propri t dit richesse et biens donc convoitise et combats Exemples - Maison circulaire de Palestine et de Chypre - - huit m tres de diam tre fondations de m de profondeur briques crues et pl tre puis pierre sol pav - Maison d'Hassuna en M sopotamie - - plan rectangulaire v ritable ferme avec mur en briques crues toit de chaume tables grenier foin silo grains - Maison fond de cabanes europ enne plan irr gulier ossature en bois murs en bois tress clayonnage et toit en chaume fosses foyer et provisions l'int rieur - Maison danubienne europ enne m me type mais plan r gulier ossature en poteaux de bois mur en argile toit de chaume ou branchage murs de division int rieure parfois tage sous le toit - Village danubien Protection par une palissade parfois doubl e et des foss s entr e en chicane quatre maisons enclos pour animaux et culture l'int rieur et l'ext rieur - Village fortifi de Dimini en Gr ce - - av J -C B La C ramique Apparition de cet art au N olithique Objets essentiellement utilitaires conservation et rangement des aliments n anmoins d cor s Nouveau apparition d'une attention esth tique autre que pour les objets li s aux cultes ou la religion Pal olithique Comme pour l'habitat on distingue plusieurs styles avec toutefois un int r t certain pour le motif d coratif abstrait g om trique ou stylis Fa onn e la main ou moul e dans des formes en bois En Europe grande poque du style ruban vase et pot d cor par des motifs lin aires incis s souples ou plus g om triques faits par les doigts des coquillages ou divers outils puis ajout de d tails piquet s En M sopotamie aux motifs incis s va succ der des motifs peints g om triques irr guliers puis de repr sentations g om tris es d'animaux de diff rentes qualit s On parie du style de l' poque de Samarra et de l' poque d'Obeid - - av J -C Il existe aussi un peu partout des petites figurations de r cipients zoomorphes ou anthropomorphes en terre cuite peinte servant agr menter la vie quotidienne et peut- tre aussi au culte B lier et Femme assise du N guev en Arabie - C Le culte et la sculpture La plupart des civilisations n olithiques vont continuer enterrer les morts dans la position foetale Toutefois en M sopotamie il n'existe pas vraiment de tombes ou n cropoles avec monuments les corps parfois expos s aux pr dateurs sont enterr s sous la maison familiale et leur cr ne est parfois m me expos dans la maison On parle de culte des cr nes Exemple Cr ne de J richo vers - av J - C cr ne retravaill recompos sorte de masque du d funt Existence aussi de petites statues d'idoles f minines proches des venus pal olithiques Les seins et le bassin sont encore accentu s mais les types varient La D esse de la fertilit de Munhata Palestine vers - argile sert son ventre rebondi sous les seins la D esse-m re de Catal H y k Turquie vers - - accouche d'un enfant tandis qu'une D esse de Chypre - terre cuite allaite son enfant Elles repr sentent les cycles de la vie et devaient probablement tre li es la fertilit du sol En Europe le N olithique va voir s' panouir la Culture des m galithes menhirs ou dolmens qui pouvaient servir ou de monuments fun raires ou de monuments de culte Ils taient alors dispos s en fonction des cycles du soleil Exemple le plus c l bre l'ensemble de Stonehenge en Angleterre - av J -C- Au Portugal tombe m galithique de Anto d Silval D La peinture II semble que les murs de certaines maisons de M sopotamie aient t orn es de peintures toutefois il n'en reste pas assez de vestiges pour en parier Par contre nous conservons les tr s belles peintures rupestres du Plateau du Tassili en Alg rie - - ans av J -C Tr s lumineuses elles repr sentent des sc nes de la vie quotidienne des pasteurs qui peuplaient alors le Sahara qui tait fertile Partie II L'art des civilisations antiques m diterran ennes Chapitre L'Asie Ant rieure A Introduction - Cadre g ographique de l'Asie ant rieure Proche-Orient diversifi Trois r gions capitales tudi es la M sopotamie actuellement l'Irak et le nord-est de la Syrie au nord la Turquie et l'Arm nie au sud le Golfe persique l'ouest l'Anatolie Turquie et la Ph nicie l'est la Perse Iran au centre l'Euphrate et le Tigre l'Anatolie actuelle Turquie orientale la Ph nicie les c tes m diterran ennes orientales Syrie Liban Isra l Territoires palestiniens et Jordanie Lien g ographique entre les trois le croissant fertile - Cadre historique Nombreux mouvements de peuples diff rents invasions exodes exils d'o quasiment jamais d'unit politique N anmoins possibilit de trouver un fond culturel commun Trois ethnies les Asianiques Sum riens les S mites Akkadiens Assyriens Aram ens Ph niciens H breux les Indo-Europ ens Hittites et Perses ach m nides - Cadre chronologique Au N olithique - - Invention de l' criture pour la comptabilit des offrandes-imp ts aux temples D abord des pictogrammes un signe repr sente un mot puis id ogrammes on regroupe des signes pour exprimer un autre mot signe bouche signe eau boire et enfin criture phon tique un signe repr sente un son syst me du r bus Usage du cun iforme L' criture alphab tique sera invent e par les Ph niciens vers - B Epoque sum rienne en M sopotamie - - Extension des Sum riens dans toute la M sopotamie Richesse naissance des villes cit s- tats d'Eridu d'Ur d'Uruk de Lagash de Nippur gouvernement central roi-pr tre et haute administration usage de l' criture Fin de la c ramique d cor e Samarra Obeid - Architecture Sanctuaire de l'E-Anna Uruk d di la d esse Innana vaste complexe la fois religieux administratif et royal Proximit du plan entre tous les difices pr sence de cours avec enceintes autour desquelles s'articulent des petites salles et qui d bouchent sur de plus vastes espaces r serv s au culte Fa ade redents d crochement fondations en pierre calcaire et l vation en briques crues D cors des murs et colonnes en mosa ques de c nes en terre cuite Le temple blanc du dieu Anu Uruk de plan rectangulaire redents et sur lev sur une colline artificielle anc tre de la future ziggurat Ce type du temple se confirma avec le temple de Khafadj Obeid situ au centre d'une double enceinte cours sur une terrasse Palais de Kish fonction politique et religieuse du roi Plan labyrinthe tr s compliqu proche de celui des temples Cour int rieure et salle hypostyle colonnes Briques crues et cuites - Sculpture Adorant barbu d'Uruk en pierre yeux incrust s Expression de spiritualit geste de pri re Adorants d'Eshnunna Tell Asmar m me fonction de pri re mais style dit g om trique grands yeux incrust s signe d'intelligence et de foi kaunak s jupe traditionnel en laine geste de pri re ternelle Avec Ibih-II intendant de la cit de Mari alb tre cm et l'adorant du temple de Ninni-Zaza alb tre appara t le type courant de l'adorant avec le torse nu le cr ne ras le kaunak s et les mains jointes Ici le r alisme est accentu les proportions meilleures le d tail plus soign et surtout appara t une personnification du sujet - Relief La St le des vautours calcaire x m Louvre relief historique t moignant de la victoire du roi Eannatum de Lagash sur la ville de Urnma pr sente sur deux faces le roi casqu et son ann e Composition en registres superpos s multiplication et superposition du m me soldat pour montrer leur nombre Plus ancien texte historique m sopotamien - Arts d coratifs Tr s nombreux finesse de l'ex cution richesse des mat riaux Orf vrerie et bijouterie retrouv e dans la n cropole royale d'Ur travail de d coupe de feuille d'or de ciselage de repouss de granulation de filigrane Adjonction de lapis-lazuli pierre semi-pr cieuse bleue Marqueterie d'ivoire de calcaire de coquillage de lapis-lazuli pour une table de jeu et ses pions Avec l'Etendard d'Ur x cm British Museum le travail de marqueterie s'enrichit Il s'agit d'un diptyque compos de deux panneaux registres un pour la guerre l'autre pour la paix racontant l'exp dition guerri re d'un roi sum rien Pi ces de lapis-lazuli de cornaline et de coquille coll es avec du bitume sur du bois C Empire m sopotamien des S mites d'Akkad - - Conqu te et unification des cit s- tats de Sumer par les S mites Continuit de l'art sum rien avec une nouvelle sensibilit l'id ologie imp riale et l'accentuation d'un type physique diff rent Peu de constructions En sculpture le portrait en bronze de Sargon N B sauv des eaux type barbu et bonnet royal perfection technique et grande noblesse En relief la St le de N ram-S n repr sente sans registre une sc ne unique avec c'est nouveau des notations de paysages montagne arbres Le roi d'Akkad ou Agad divinis par sa coiffe cornes c l bre sa victoire sur les montagnards de l'Elam nord-est du Golfe persique en crasant ses ennemis et en contemplant le dieu soleil D Epoque des N o-sum riens en M sopotamie - environ - Invasion de l'empire d'Akkad par les Guti du Zagros Iran retour aux cit s- tats de Sumer - Architecture Sanctuaire cultuel du dieu-lune Nanna Ur Reprise et d veloppement du type architectural sum rien plan-labyrinthe cours int rieures enceintes murs redents mais apparition de la ziggurat difice monumental tages surmont d'un temple avec escaliers sorte de pyramide Fonction atteindre le divin Couche de l'union du dieu et des pr tresses Observatoire des astres Briques cuites li es avec du bitume A c t palais entrep ts temple fun raire et tombeaux royaux - Sculpture Belle collection de statues du prince Gud a de la cit de Lagash diorite de cm - m rondeur et visage proche de l'art sum rien mais perfection technique noblesse et coiffe royale akkadienne Sentiment de d votion de s r nit int rieure sum rienne accentu e car Gud a tait un grand mystique qui consacra les richesses de sa cit b tir des temples Fusion entre l'id ologie princi re et religieuse - Relief St le d'Ur-Nammu Sc ne de libation de d fil s d'offrandes Retour aux registres sur fond unis mais divinit s types et costumes akkadiens Esprit de synth se E Les dynasties babyloniennes de M sopotamie environ - - La M sopotamie sum rienne est envahie par des Amorites tribus s mitiques mais apr s une p riode de cit s ind pendantes le pouvoir de la cit de Babylone avec le roi Hammourabi s tend sur tout le territoire - Architecture Dans la tradition sum rienne avec n anmoins un progr s dans le confort et le d cor ainsi qu'une multiplication des dimensions Le palais de Mari plan de plus en plus complexe multiplication des appartements et des salles autour de gigantesques cours int rieures pr sence de bains de salles hypostyles de salles de r ception de salles d'audience de zone sacr e d'entrep ts de salles administratives D cor de peinture murale nouveau Sc ne de sacrifice d fil s d'hommes et d'animaux dessins pr cis couleurs simples Sc ne de l'Investiture division en panneaux rectangulaires indication d'arbres d'animaux d esses aux eaux jaillissantes Gud a roi Zimri-Lim devant d esse Ishtar Animation et fantaisie Sculpture D esse aux eaux jaillissantes de Mari calcaire m d esse de l'eau bienfaisante et fertilisante syst me de tuyaux internes pour faire couler l'eau du vase belle qualit finesse du visage sourire Rappel des statues de Gudea par la masse et l'attitude Chapeau cornes typique des divinit s depuis l' poque n o-sum rienne Statue du roi Ishtup Illum portrait d'un homme g humain mais bonnet yeux et model proche des statues de Gud a et attitude semblable aux adorants sum riens Continue la tradition n o-sum rienne - Relief St le du code d'Hammourabi basalte m inscription de lois avec sc ne conventionnelle et traditionnelle du roi devant le dieu de la justice Shamash Tradition n o-sum rienne continu e F L'art des Hittites en Anatolie - - Les Hittites sont des Indo-Europ ens qui envahissent le nord de l'Anatolie et y d veloppent un empire un peu diff rent de la M sopotamie Ils vont tendre leur pouvoir jusque dans le nord de la M sopotamie et le nord de la Ph nicie Peuple de guerriers venus d'au-del des Balkans Seront des grands commer ants - Architecture et sculpture monumentale Fondation de villes-citadelles telles Alica H y k Remparts puissants en pierre norme appareil cyclop en tours portes monumentales vo tes encorbellement Urbanisme diff rent de Babylone plan non organis cour portiques et colonnes en bois Sphinx d'influence gyptienne et lions gardiens des portes des villes influence sur les Assyriens art puissant traitement des surfaces par gros plans relief accus art massif Sphinx de Ali a H y k et lions de Hattus G L'art des Ph niciens - - La Ph nicie par sa position c ti re fut une terre de commerce en relation tant avec la M sopotamie babylonienne les Hittites les Cr tois les Myc niens que les Egyptiens Elle conna tra le retour des H breux d'Egypte avec Mo se vers - et la m me poque l'installation des Philistins Palestiniens dans la plaine de Gaza L'art ph nicien va donc tre profond ment marqu par les apports ext rieurs - Sculpture et arts d coratifs Tendance gyptisante Statuettes votives de Byblos troupe de personnages une arm e enferm e dans une jarre comme offrande au temple de Byblos Allure gyptisante Statue du dieu Baal de l'orage et la pluie rappel l'art gyptien Portrait de Bethsab e ma tresse hittite du roi h breu David petite t te en ivoire proche des portraits gyptiens Plaque grav e sur ivoire d tail cort ge apportant au roi h breu un tribut et ses captifs conventions gyptiennes de repr sentation des personnages sphinx du tr ne gyptisant Tendance cr toise D esse dansant entre deux bouquetins fin du XVIIIe si cle av J -C Louvre couvercle de pyxide petite bo te en ivoire Accent mis sur le mouvement la f minit la coquetterie et la beaut du personnage Tendance m sopotamienne Porteur de ch vre en offrande statuette en or d'un pasteur h breu visage corps et allure rappelant l'art babylonien et n o-sum rien N B Important de savoir que les oeuvres repr sentant des H breux ne sont pas de la main d'artistes juifs puisque leur dieu avait interdit ceux-ci de repr senter des hommes Exemple d'oeuvre typiquement h bra que br leur d'encens en terre cuite les serpents voquent le b ton de Mo se par lequel il appelait les plaies sur l'Egypte et le symbole du p ch pour Adam et Eve H L'art de l'empire assyrien - - Les Assyriens comme les Akkadiens sont un peuple s mite fix dans le haut Tigre autour de Ninive Nimroud A partir de - ils vont tendre leur pouvoir sur toute l'Asie ant rieure l Anatolie hittite la M sopotamie babylonienne la Ph nicie et le royaume des H breux l'Elam iranien et l'Egypte - Architecture Peu d'innovations par rapport aux N o-sum riens et aux Babyloniens si ce n'est le gigantisme encore accentu ainsi qu'une recherche d corative nouvelle et l'apport des Indo-europ ens hittites d'Anatolie Vue des remparts d'Assur et reconstitution de Nimroud haute ziggurat et remparts redents traditionnel nombreuses colonnades comme chez les Hittites statues de monstres androc phales ail s influence hittite d cor des murs en briques maill es peintes et cuites et soubassements avec frises d'alb tre peintes nouveau - Sculpture et relief Art de la sculpture tr s pauvre et peu important pour les Assyriens Taureaux androc phales t te humaine ail s de Khorsabad monstres gardiens des portes des palais et des temples orthostates normes colossaux impressionnants visages barbe bouclettes et chapeaux cornes akkadiens ou n o-sum riens cinq pattes hittite Par contre grand d veloppement du bas-relief Assurbanipal chassant le lion alb tre Ninive British Mus um r alisme des attitudes rendu musculaire diversit des attitudes l'artiste cherche repr senter la puissance ou la souffrance des animaux Assurbanipal sur le char de la victoire Louvre relief peu accentu mais soin de d tail extr me v ritable ciselure Banquet d'Assurbanipal et de la reine sous la treille British Museum diff rent des deux autres car ici repr sentation d'un jardin avec des arbres et des oiseaux T te de l'ennemi d'Elam suspendue un arbre Assaut d'une cit par l'arm e d'Assurnazirpal British Museum attention pour la description de petits groupes d'hommes plus que pour une vue d'ensemble Notation spatiale G nie b tisseur Mus e de Bagdad fait le geste de protection traditionnel et courant en levant une pomme de c dre et en portant la situle seau en bronze I La renaissance babylonienne en M sopotamie - - R sistance de Babylone l'invasion assyrienne et renaissance de l'art babylonien entre - et - environ apr s une p riode de sommeil sans cons quence n gative sur les arts Au contraire l'art n obabylonien va int grer des influences assyriennes - Architecture et sculpture architectonique Apr s la p riode assyrienne renaissance de la ville de Babylone de part et d'autre de l'Euphrate Ville fortifi e double enceinte en brique plan orthogonal et portes monumentales vo t es Porte d'Ishtar Vastes zones de palais typiques mais encore plus grands cours jardins suspendus sur salles vo t es - entrep ts et mieux organis s Complexe cultuel de Marduk avec sa ziggurat de tages et le temple d Ishtar Ziggurat salle du tr ne et porte d Ishtar d cor es avec un rev tement en brique maill es bleues et des briques moul es peintes lions griffons taureaux frise de palmettes et lotus colonnes chapiteaux en volutes Technique apport e par les Assyriens Lions gardiens du temple de Mari style fig tendu monumental puissant crini re et pelage stylis s et d taill s Cinq pattes pour tre vu de profil et de face Influence assyrienne elle-m me reprise aux Hittites d'Anatolie J L'art de l'empire des Perses ach m nides - - Les Perses Indo-europ ens install s dans l'Elam iranien les c tes nord-est du Golfe persique se lancent la conqu te de la M sopotamie assyrienne et du reste de l'Iran jusqu' l'Indus puis de la Ph nicie et de l'Egypte ainsi que de l'Anatolie et m me d'une partie de la Gr ce - Architecture Synth se de diff rents l ments les palais autour de cours N o-sum rien et n o-babylonien puis assyrien les salles hypostyles babylonien qui prennent ici des grandes proportions et une grande importance l'apadana les portiques colonnes hittite puis assyrien d cor de briques moul es et peintes assyrien et n o-babylonien d cor de bas-reliefs assyrien pr sence de corniches gorge gyptien de colonnes f t cannel grec de chapiteaux composites et blocs-impostes en forme d'animaux oppos s nouveau Complexe palatial de Pers polis Conception nouvelle b timents sur terrasse artificielle x m avec escaliers d'acc s orn s de basreliefs Apadana salle du tr ne du conseil des banquets tr sorerie Colonnes soubassements encadrements des portes et fen tres escaliers d'acc s en pierre mais murs en briques crues poutres et plafonds en bois de c dre Plus de temple ni de ziggurat car le culte se faisait en plein air autour d'un feu sacr culte indoeurop en - Sculpture architectonique Chapiteaux du Palais de Darius Ier calcaire gris lions taureaux ou griffons oppos s Model habile et souple Soin du d tail Reliefs de processions et cort ges Pers polis d fil rythm de personnages st r otyp s parfois s par s par un arbre rehauss de peinture qui viennent rendre hommage au roi Nouvelle mani re souplesse amplitude de travailler le draperies influence grecque Mais tradition asiatique conserv e - Brique maill e Archers m et griffons m du Palais de Darius Ier Suse Louvre coloration intense perfection de la technique draperies grecques grande qualit - Sculpture Grande statuaire tr s rare quelques exemplaires de sculpture luxueux s'apparentant plus au bijoux T te d'un prince ach m nide en lapis-lazuli au visage n o-sum rien babylonien conservation de ans d'h ritage Chapitre L'Egypte A Introduction - cadre g ographique Longue bande de terre d'une vingtaine de kilom tres de largeur de part et d'autre du Nil Vall e fertile comme en M sopotamie propre l'installation des hommes au N olithique - - avant J -C Haute Egypte d'Assouan Memphis symbolis e par le lys et Basse-Egypte dans le delta du Nil au nord symbole du papyrus Limit e l'ouest par le d sert de Libye au sud par la Nubie Soudan actuellement et l'est par le d sert du Sina et la Mer rouge - cadre chronologique - - N olithique - - Epoque thinite unification et cr ation de l'empire Premiers Pharaons dynasties I et II et apparition de l' criture - - Ancien Empire dynasties III VI Capitale Memphis - - Premi re p riode interm diaire dyn VII X Troubles - - Moyen Empire dyn XI et XII Capitale Th bes puis Lisht - - Deuxi me p riode interm diaire Invasion par les Hyksos peuple oriental s mite venu de M sopotamie Arriv e des H breux depuis la Ph nicie Dynasties trang res XIII XVII - - Nouvel Empire dyn XVIII XX Capitale Th bes sauf pendant la p riode amarnienne Tell El Amarna entre - et - Conqu te gyptienne de la Palestine et de la Ph nicie raids gyptiens en Anatolie du Sud et en M sopotamie - - Troisi me p riode interm diaire XXIe et XXIVe dynasties mais division du pays et supr matie assyrienne - - Domination perse de l'Egypte Dynasties trang res XXV XXX - - Epoque grecque hell nistique et dynastie des Ptol m e Cl op tre par exemple - Epoque romaine Epoque byzantine vers Epoque musulmane B L'ancien empire - - - architecture II ne reste que les b timents fun raires et religieux car ils taient les seuls construits en pierre Les b timents civils palais maisons priv es taient b tis en briques crues et n'ont donc pas r sist s au temps C'est l'Ancien Empire que les b timents en pierre apparaissent Le plus c l bre est le complexe fun raire de Dj ser Djoser Saqqara III me dyn construit par l'architecte IMHOTEP Large enceinte rectangulaire en fa ade de palais redans comme en M sopotamie entourant une pyramide degr s de tages couvrant le tombeau du pharaon ziggurat qui n' tait pas un tombeau Au pied de la pyramide le serdab local enti rement clos abritant la statue de Dj ser qui n' tait visible qu'au travers de deux petites ouvertures qui servaient en v rit au pharaon pour voir de l'int rieur vers l'ext rieur Architecture factice d corative et symbolique mais pas fonctionnelle ou habitable car pleine Beaucoup de d tails reproduisent en pierre les architectures de bois et de roseaux des p riodes pr c dentes Ainsi des fausses-portes imitent les anciennes portes en roseaux Elles symbolisent le passage du monde des vivants au monde des morts La cour du hed-sed servait des rites de revigoration du pharaon A partir de la IV me dynastie le complexe fun raire va tre remplac par la pyramide accompagn e d'un temple bas pour l'accueil et d'un temple haut proche de la pyramide reli s par une all e sacr e le dromos L'ensemble de Giza Giseh comprend plusieurs pyramides dont les plus c l bres sont celles de Ch ops Ch phren et Myc rinus Myk rinos La chambre fun raire n'est plus sous la pyramide mais dans la masse de pierre La pyramide de Ch ops la plus grande se compose de blocs de pierre tonnes amen s par des esclaves et des ouvriers et comprend trois caveaux superpos s reli s par des vo tes encorbellement Toutes trois taient recouvertes par un rev tement de calcaire de qualit presque enti rement disparu Le temple bas de Ch phren est le seul bien conserv Il devait servir aux rites des fun railles Il n'est pas d cor Le Sphinx m de long m de haut a t sculpt dans un rocher naturel Lion couch t te humaine coiff e de la coiffure royale le n m s du cobra ureus sur le front et de la barbe postiche Il s'agirait de Ch phren Fonction gardien des lieux sacr s un peu comme chez les Babyloniens les Hittites les Assyriens Pour lever ces pyramides on devait sans doute monter une rampe h lico dale en terre au fur et mesure de l' l vation On y tirait les pierres sur des rondins de bois et de l'argile mouill e Puis on la d montait partir du haut et on vacuait la terre A c t s des pyramides il existait aussi des mastabas en arabe banc banquette C' tait des s pultures priv es pour les hauts dignitaires et les aristocrates construites autour des pyramides royales Comme la plupart des b timents fun raires et cultuels gyptiens cf Complexe de Dj ser il s'agit de monuments pleins dans lesquels un couloir menait un puits au fond duquel tait la d pouille fun raire Plan rectangulaire parois fruit inclin es plus troites vers le haut D cor de fausses-portes devant lesquelles on d posait les offrandes Ces mastabas taient group s en n cropoles ordonn es sorte de villages fun raires comme plus tard chez les Etrusques et les Romains - le relief Apparition des conventions typiques qui resteront tout au long de l'art gyptien t te de profil et oeil de face paule de face torse de trois quart avec repr sentation du nombril fesses jambes et pieds de profil deux fois le m me pied Ils repr sentaient principalement des sc nes de culte fun raires et de la vie quotidienne pour rappeler au d funt sa vie et assurer un bon passage vers la mort Ils taient donc conserv s pour la plupart dans les mastabas et leur qualit d pendait du niveau de richesse de la famille du mort Reliefs du mastaba de Mererurka et de celui de Neferirtenef remont au Cinquantenaire - la sculpture Peinte souvent ainsi que les reliefs peau claire pour les femmes brunes pour les hommes Pied gauche en avant pour les hommes influence sur les kouro grecs archa ques Frontalit de face sym trique Corps ferm inscrit dans le bloc Pas de mouvement ou alors retenu Dj ser calcaire m Le Caire Statue du serdab Force stabilit puissance sauvage Portrait individualis mais pas r el l g rement id alis r alisme psychologique Ch phren diorite m Le Caire M me sentiment que Dj ser mais plus serein plus fin moins sauvage et corps mieux per u Perfection Triade de Myc rinus schiste cm Le Caire finesse du visage corps estomp positions typiques d pendance au bloc plus du tr s haut-relief que de la sculpture en ronde-bosse positions raides et retenues pour les femmes expression froide d cid e pour le roi P pi II sur les genoux de sa m re alb tre cm Brooklyn ambigu t pas tr s maternelle Enfant repr sent comme un adulte de plus petite taille Conception ind pendante l'une de l'autre axes perpendiculaires bras de la reine Ankhnesmeryr d tach du tr ne progr s Pepi Ier genoux schiste cm Brooklyn statuette d'offrande de vases de libations individualis visage tir vers les tempes strabisme aspect plus proche de P pi II et sa M re que de Djoser et Ch phren moins beaux traits du visage peu noble peu imposant Scribe accroupi calcaire peint cm Londres frontal mais r alisme du torse Impression plus intelligente que les P pi aisance corporelle r alisme mieux atteint C Le Moyen-Empire - - Cet empire va succ der une p riode de trouble qui marquera la Premi re p riode interm diaire pendant laquelle l'Egypte va tre divis e entre des pouvoirs locaux rivaux appauvrissement du pays arts n glig s pillages destructions Puis r unification par le prince de Th bes Nebethr Mentouhotep et r tablissement de l'ordre - architecture Peu connue car en calcaire mati re r utilis e plus tard par les romains notamment tout comme le rev tement des pyramides de Gizah Le temple de Mentouhotep II Deir el Bahari nous montre un nouveau type la pyramide-tombeau est juch e sur une terrasse deux tages bord s de colonnes Un dromos ciel ouvert de plus d'un kilom tre reliait les b timents d'accueil une premi re cour de celle-ci s' levait une rampe vers la premi re terrasse Derri re une seconde cour suit et conduit une salle hypostyle colonnes pr c dant un saint des saints qui abritait la statue du roi Architecture de transition entre l'Ancien Empire la pyramide et le temple fun raire du Nouvel Empire - sculpture Au d but proche de insensibilit de l'Ancien Empire du hi ratisme et de la droiture de Ch phren ou de Dj ser et de la lourdeur et d'une sensation de na vet un peu maladroite des P pi Mentouhotep II gr s peint m Le Caire fig paralys regard fixe sobri t rudimentaire pesanteur Jambes et pieds normes Grosses l vres grands yeux sourcils horizontaux en relief manque de gr ce Puis progr s et changement Humanisme r alisme accentu tout est montr S sostris Ier calcaire m Le Caire visage charnu sourire anatomie naturelle et musculaire Avec S sostris III yeux globuleux nez saillant pommettes hautes commissure des l vres tombantes Triste morose fatigu am re homme au cr puscule de sa vie Tr s diff rent de l'Ancien Empire plus humain moins ridicule que les P pi plus r alistes que Ch phren et Djoser Ce n'est plus un dieu tout puissant soustrait la vieillesse mais un homme cons quence sans doute de la Premi re p riode interm diaire D Le Nouvel Empire - - La Seconde p riode interm diaire voit le delta du Nil envahi par des S mites de M sopotamie les Hyksos tandis que le sud du pays Nubie passe sous contr le purement africain le royaume de Koush Un peu avant - le roi gyptien Amosis chasse les Hyksos et reprend la Nubie C'est le d but du Nouvel Empire - architecture Grande p riode des temples pour entretenir de bons rapports avec les dieux dont absolument tout d pendait L'initiative de la construction de ces temples tait toujours royale Richesse et vari t de l'architecture Importance de l'inspiration de la nature El ments du temple classique progression fa ade pyl nes et ob lisques salle hypostyle salle d'offrande et saint des saints avec le naos logette contenant la statue Temple fun raire de la reine-pharaon Hatshepsout Deir el Bahari vers - architecte SENENMOUT amant de la reine-pharaon Contre une montagne rocheuse Terrasses tag es colonnes portiques et rampe d'acc s chapelles d'Hathor et Anubis d'Hatshepsout elle-m me et de Thoutmosis Ier Sanctuaires d'Anubis et d'Athor creus s dans le rocher Nombreux reliefs sur les murs et les supports A l'origine plantations et bassins All e de sphinx Sanctuaire de Karnak Th bes composition enceinte temple d'Amon lac sacr voies processionnelles avec portes monumentales pyl nes temples et chapelles annexes -sous Thoutmosis Ier esplanade devant le temple double pyl ne et salle hypostyle Le pyl ne s parait le monde divin du terrestre et servait de d fense C' tait l'embl me de l puissance des dieux et des pharaons En g n ral ces pyl nes taient illustr s de repr sentation en relief de la destruction des ennemis de l'empire -sous Hatshepsout chambres d'offrandes dans la cour ob lisques en granit symbole du rayon de soleil -sous Thoutmosis III annexes derri re le temple salle des f tes plan basilical magasins chapelles colonnes me pyl ne -sous Rams s et II constructions devant le temple pyl nes salle hypostyle de colonnes et deux niveaux fen tres claustras en pierre - la me dynastie dromos de sphinx corps de lion et t te de b lier entre le Nil et le temple Temples de Rams s II et de Nefertari Abou Simbel Nubie creus s dans le rocher -Rams s II fa ade en pyl ne colosses royaux tr nant D di en plus de Rams s II R Amon et Ptah jeu de mot ils forment le nom R HA m on -P tah p prononc s RaMSeS Entre ses jambes sa m re son pouse pr f r e N fertari et ses enfants Int rieur salle hypostyle et salles lat rales chapelle saint des saints avec les quatre statues au fond clair es par le soleil aux quinoxes du mars et du septembre -N fertari fa ade d cor e de colosses de Rams s et de la reine debout Salle piliers hathoriques Sauvetage par l'UNESCO Vall e des Rois et Vall e des Reines au Nouvel Empire on ne construit plus de pyramide et les pharaons s parent leur tombeau du temple Ils choisissent de se faire enterrer dans les tombeaux rupestres creus s dans la roche Rive gauche de Th bes Ces tombeaux comprenaient une suite de salles le plus souvent piliers des couloirs descendants et des escaliers aboutissant la chambre fun raire Les piliers et les parois taient d cor s de reliefs et de peintures exemples Tombes de Thoutmosis III d'Amenhotep II et de Rams s III Plus on avance dans le temps plus le plan est rectiligne et organis - sculpture Hatshepsout calcaire m New York Fille de Touthm sis Ier pouse de Touthm sis II son demifr re et r gente de son beau-fils et neveu Touthm sis III fils de Touthm sis II et de la reine Isis Elle usurpe le pouvoir et se fait appeler et repr senter en pharaon Elle porte les attributs masculins royaux telle la barbe postiche Visage tr s fin f lin triangulaire conomie de d tails futiles sourire l ger perfection du d tail Touthm sis III schiste m Le Caire Juv nile serein id al m me type qu Hatshepsout Style pur Amenhotep III granit noir cm Louvre quartzite cm British Museum m mes caract res - relief Relief du Portique de Pount au temple d'Hatshepsout repr sentation d'une exp dition de la pharaone au pays de Pount Nubie la reine de Pount repr sent e ob se telle quelle avec toutes les caract ristiques propres son peuple Observation et int r t pour le r alisme Sorte de relief journalistique Les diff rents peuples conquis temple d'Abou Simbel m me type que le pr c dent attention aux caract ristiques des autres peuples Peu apr s son av nement vers - Amenophis ou Amenhotep IV qui r gnera ans limine les dieux traditionnels au profit du seul Aton globe solaire dieu jamais repr sent de fa on anthropomorphe Il d truit en tout lieu toutes les images qu'il peut et le plus possible de noms de dieux Il prend le nom d'Akhenaton et choisit une nouvelle capitale Akhetaton aujourd'hui Tell el Amarna II tente de lib rer l'art des conventions et de l'id alisation en se rapprochant de la r alit physique plis de la peau du cou et en suscitant une esth tique de la d formation et de l'exag ration des formes et les traits Colosse d'Akhenaton calcaire m Le Caire gr s m visage allong menton haut et rond yeux en amande l vres paisses ventre ballonn et cuisses larges T te de princesse amarnienne quartzite jaune cm Le Caire oreilles perc es cr ne extr mement allong vers l'arri re sensualit l gance Relief de la famille royale calcaire cm Berlin sc ne de famille tendresse des parents physique amarnien long cou ventre ballonn soleil Aton petites mains au bout des rayons autre relief tel la sc ne d'offrande T te de la reine Ti vieillesse extr mement et outrageusement marqu e T te de Nefertiti pouse d'Akhenaton calcaire peint cm Berlin trouv e dans l'atelier de THOUTMOSE Polychromie Beaut sensuelle extr me Torse de femme Nefertiti quartzite cm Paris tissu drap moulant le corps fluide au ventre rebondi et aux grosses cuisses mais sans caricature Portrait de Toutankhamon calcaire peint cm Le Caire reste quelques caract ristiques amarniennes mais retour plus de calme et aux conventions En effet la mort d'Akhenaton retour au culte d'Amon et la tradition ancestrale Appara t ensuite un renouvellement du style en m me temps que ce retour la tradition c'est l'art ramesside des Rams s Princesse M ritamon calcaire peint cm Le Caire perruque tr s d taill e beaucoup de bijoux double ureus et couronne Elle tient un sistre instrument de musique et porte des boucles d'oreille Richesse d velopp e et mise en avant Princesse XVIIIe dynastie Toujours mode plus riche lourde et longue perruque Pr sence d un souvenir amarnien avec les sillons sur le coup Rams s II Granit noir m Turin majestueux reconnaissable sourire dans la lign e d'Hatshepsout id al de la jeunesse retour la tradition du d but du Nouvel Empire - la peinture Art d j connu auparavant mais jamais autant d velopp qu' cette p riode th baine du Nouvel Empire tombes royales ou priv es La peinture gyptienne comme le relief ne repr sente jamais les objets tels qu'ils sont mais comme on sait qu'ils sont Il n'y a pas de perspective mais des rabattements sur un m me plan pas de volume une insertion spatiale stylis e l'usage du cerne et le respect des conventions profils Exemples Tombe de Sennefer de Ouser et de Tekhmir Th bes On donne aux choses et aux objets figur s son aspect le plus vrai celui qui montre le plus de caract ristiques reconnaissables Tombe de Ipouy de Sennedjem de Ouserhat Epoque ramesside minceur des bras souplesse des poignets commissures des l vres sillons sur le cou nez fin et busqu longs doigts accumulation de bijoux de d tails M me carnation pour les hommes et les femmes parfois marques de perspective ou repr sentation de face v tements amples nombreux plis Tombe d'Amennakht Chapitre La Gr ce et le monde g en A Introduction - cadre g ographique les les de la mer Eg e la Cr te la Gr ce et les rives g ennes de l'Anatolie - cadre chronologique - - fin de la Pr histoire N olithique et Age du Bronze - - civilisation cr toise autour de la Cr te - - civilisation myc nienne d'abord en Gr ce puis d s - aussi en Cr te - - art grec archa que - - art grec classique - - art grec hell nistique - poque romaine au XVe s art byzantin B Le N olithique g en - - - Comme en Asie ant rieure et en Egypte la fin de la Pr histoire en Gr ce se marque par la s dentarisation Les hommes d cident de se fixer aux endroits id aux pour leur nouveau mode de vie construisent les premiers villages et s'organisent en soci t Passage en douceur d'une culture universelle pr historique en cultures historiques ind pendantes et diversifi es L' norme progr s dans l'utilisation des m taux des alliages et notamment du bronze entra ne un progr s de l'outillage les r coltes s'intensifient les populations croissent le commerce en M diterran e est de plus en plus importants et les petits ports de la mer Eg e naissent Les villages de Cr te des Cyclades et du littoral g en deviennent de v ritables petites villes dans lesquelles on cultive le bl l'orge les pois les lentilles la vigne et l'olivier On y l ve les moutons et les ch vres Progressivement les fonctions sociales s'affirment leveurs agriculteurs ouvriers et artisans - architecture Autour de la mer Eg e les hommes s'installent dans des villages de huttes circulaires puis de megara petites maisons rectangulaires deux pi ces avec vestibule Petit hameau de trois ou quatre maisons entour es d'une enceinte de pierre Village de Dimini cf cours sur le N olithique - ville de Troie H - - m me type qu'avant mais plus vaste rues pav es fontaines publiques placettes murailles avec bastions d fensifs La maison m garon s'impose avec son vestibule typique antes Domination de la ville sur le mont Hyss rlik par des monuments plus grands temples palais Premi re acropole - sculpture Grande poque des idoles cycladiques statuettes fun raires en marbre protectrices des morts diffusion dans tout le monde g en par le commerce maritime sch matisation stylisation g om trie l gance finesse perfection et grand aboutissement - c ramique Fa onn e la main d'abord d cors lin aires et g om triques simples puis au tour d cor flamm rapide brun-rouge ou g om trique lin aire anthropomorphe forme humaine ou zoomorphe en forme d animaux CONCLUSION Evolution de la soci t une classe de nobles et de princes se met en place et les fonctions sociales se diversifient Organisation de plus en plus pouss e de l'urbanisme des fortifications Commerce des m taux Culte des morts et inhumation Autonomie de l'art g en par rapport l'Egypte et ta M sopotamie puis apparition d'artisans sp cialis s dans certaines mati res abouties travail de la pierre C L'art cr tois et l'art myc nien - - - Vers - rupture de la communaut culturelle g enne En cause des populations d'origine indoeurop enne les Ach ens ou Hell nes infiltr es dans les Balkans comme les Hittites en Anatolie les Perses en Iran qui d truisent les tablissements de la civilisation n olithique tout en int grant une partie de sa culture Elles s'installent jusque sur les rives de la mer Eg e et forment la communaut culturelle dite myc nienne ou helladique La Cr te de par son isolement insulaire ne subira pas jusqu' son invasion en - l'influence des Myc niens Ses habitants vont alors d velopper une civilisation originale dite cr toise ou minoenne - La civilisation cr toise - - L' le est divis e en plusieurs petits royaumes vivant en paix les uns avec les autres Ils d veloppent la m tallurgie du bronze la c ramique et l'orf vrerie mais surtout le commerce maritime avec les les des Cyclades de Rhodes et de Chypre ainsi qu'avec l'Egypte la M sopotamie et la Ph nicie Tous ces contacts vont promouvoir la naissance d'une culture faite de nombreuses influences orientales - architecture - civilisation des palais-sanctuaires Mallia Cnossos Pha stos vaste complexe royal administratif religieux et agricole Autour d'une cour dall e ciel ouvert pour les fid les et les c r monies de sacrifices nombreuses pi ces tag es salle du tr ne d'apparat des archives salles de bains latrines greniers grains celliers entrep ts Utilisation de colonnes de piliers grande ouverture vers l'ext rieur puits de lumi re d coration peinte pas d'enceinte Influence du plan et des d cors des palais sum riens et babyloniens de M sopotamie plus que du m garon n olithique - petites agglom rations et villages Gournia Akrotiri Hagia Triada Tylissos villages tages sans enceinte palais seigneurial et place du march ruelles dall es maisons tages en colombages sur base de pierre pressoirs citernes celliers aqueduc - peinture dans les palais et maisons A la d trempe Originalit sensibilit fantaisie l gance plus que r alisme Th mes vari s procession de porteurs d'offrandes spectacles et jeux femmes animaux marins rochers et fleurs d fil s de bateaux sacrifices Tr s grande proximit avec la M sopotamie peintures du Palais de mari Babylone et conventions rappelant l'art gyptien - c ramique au tour rapide vases lanc s th mes naturalistes flore faune marine poulpes d cor bichrome brun sur fond clair Fameux Vases ans poulpes - plastique petites statuettes populaires sympathiques et joviales en fa ence ou ivoire d esses ans serpents contre les mauvais sorts expression de la f minit torses nus et joliesse coquetterie Statuettes parfois plus luxueuses rhyton vase libation t te de taureau en st atite CONCLUSION Art cr tois reflet d'une soci t o il fait bon vivre prosp re marchande et pacifique Importance de l'habitat des facilit s de vie th mes sympathiques naturalistes f minins clerg f minin et peut- tre matriarcat Influences gyptiennes et orientales - La civilisation myc nienne - - Fusion des indo-europ ens les Hell nes et des populations locales du N olithique les P lasges Civilisations d'abord continentale puis tendue tout le monde g en y compris la Cr te d s - Jusque - recul et pauvret culturelle Essor partir de - avec la conqu te de la Cr te et du march maritime g en Syncr tisme fusion des diff rentes religions pour aboutir la base de la religion grecque Diffusion et g n ralisation du grec Art myc nien viril guerrier et essentiellement fun raire importance du culte des morts Influence cr toise dans tout ce qui est d coratif tr s riches arts du m tal et r surgences n olithiques affirm es typiques des Indo-europ ens fortification emploi du m garon notion d'acropole pas de temple car culte en plein air - architecture nombreux sites fortifi s monumentaux les Palais-forteresses Myc nes Tirynthe Pylos Ath nes sur acropole enceintes en murs cyclop ens et portes monumentales remparts et bastions Palais et habitat du type n olithique m garon mais plus parfait meilleur agencement urbain Exemple Ville de Myc nes tr s grande proximit stylistique avec les villes hittites d'Anatolie atal H y k - peinture influence cr toise mais moins bien soign e Th mes guerriers originaux - c ramique une simplification des motifs inspir s de la Cr te poulpes sym triques stylisation g om trique Nouveaux th mes guerre soldats chevaux chars - sculpture tr s peu de production de qualit net recul par rapport aux Cyclades plus proche des statuettes populaires cr toises Toutefois d but de la statuaire architectonique Porte aux lionnes de Myc nes recherche de r alisme musculaire Influence de la tradition gyptienne des sphinx comme leurs fr res hittites lions gardiens des villes et des palais - Groupe de D m ther et Cor culte de la fertilit rappelle les d esses aux serpents cr toises mais d but de la tradition grecque des groupes aux frontons notamment OEuvre tout fait diff rente de ce qui se fait ailleurs au-m me moment - orf vrerie richesse des tombes myc niennes Souvent peuples guerriers peuples des arts du feu des m taux pour les armes notamment Masques d'or des rois portraits fun raires personnalis s repouss Gobelets en or nombreux bijoux vaisselle de luxe armes d'apparat Soin et finesse CONCLUSION Le peuple myc nien va sacrifier beaucoup de son nergie coloniser les terres g ennes et s'octroyer le march maritime Il va unifier le territoire en propageant sa langue et son criture en cr ant les bases de la future religion grecque en int grant sa culture indoeurop enne tant le pass n olithique m garon acropole que les apports cr tois et orientaux D L'art grec archa que - - Au sortir de l'an - tous les l ments pour faire une grande civilisation myc nienne bas e sur la fusion des cultures du n olithique continentale r cent les P lasges des Indo-europ ens Ach ens ou Hell nes et des Cr tois y compris ses influences orientales Toutefois ans apr s la premi re invasion indo-europ enne des Ach ens la Gr ce myc nienne subit une nouvelle invasion elle aussi indoeurop enne vers - Il s'ensuit d s lors de nouvelles guerres des destructions syst matiques conduisant un effondrement de la soci t myc nienne et une nouvelle p riode lente de reconstruction de fusion et d'int gration des peuples en place Ils deviendront les Grecs Une fois la civilisation myc nienne d truite on repart z ro N anmoins cette reconstruction d'une soci t se base sur les acquis du pass fonci rement ancr s dans la tradition la langue grecque plus l' criture qui dispara t la religion myc nienne et le futur panth on grec la conception d'une soci t virile guerri re et conqu rante le sens de l'expansion et de la domination commerciale En art on reprend une volont d'approche du r alisme dans la figuration l'importance de la c ramique instrument de domination commerciale le plan-type m garon antes b timent rectangulaire vestibule colonnes le fronton triangulaire sculptures cf Porte aux lions de Myc nes et l'importance et le go t pour le travail de la pierre Avec le temps le commerce en M diterran e reprend de plus belle Les contact avec l'Orient Anatolie M sopotamie Ph nicie et Egypte s'intensifient et les grecs reprennent leur compte l'iconologie animali re et fantastiques de l'Orient sphinx griffons ail s extr mement pr sents en c ramique ainsi que certaines techniques oubli es orf vrerie taille de l'ivoire et des caract ristiques architecturale colonnade notamment Petit petit cr ation de l'art grec unification des tendances et des origines cr ation des types vers une constante recherche de r alisme d' quilibre d'humanisme et progr s techniques -architecture religieuse essentiellement Reprise du plan m garon et apparition des temples Argos Samos Prinias p ript res de Thermos rectangulaire vaste salle r serv e la statue du dieu vestibule couvert antes ou colonnade en bois pour prot ger les murs faisant tout le tour du b timent Construction l g re en bois et torchis ou briques crues prot g e par des plaques de terre cuite peintes L'int rieur du temple tant peupl de colonnes servant soutenir le toit de tuiles tr s lourd le culte et les r unions de fid les se font l'ext rieur C'est donc sur le d cor ext rieur que les artistes vont se concentrer Les plaques de terre cuite appliqu es sur les murs vont conduire l'invention de la frise compos e de m topes Pose d acrot res statues sphinx sur le toit et terminaison des tuiles en ant fixe - gargouilles Puis affirmation et d veloppement en dur pierre marbre du temple sur ce plan ancien m garon antes Mod le le plus courant te temple p ript re colonnes tout autour de la cella avec nombre des colonnes variable Cr ation des ordres dorique et ionique Ordre dorique sous-bassement colonnes cannel es chapiteau circulaire et abaque carr architrave lisse et frise de m topes et triglyphes fronton sculpt acrot res sur le toit Ordre ionique sous-bassement colonnes cannel es avec base chapiteau volutes abaque carr architrave trois bandeaux moulur s frise continue fronton et toit pareils Importante d coration des temples l'ext rieur sculptures reliefs et peinture vive car le culte offrandes et sacrifices se fait devant l' difice l'int rieur de la cella tant r serv la statue du dieu et au clerg Les sculptures architectoniques sont peintes sanctuaire de Delphes Temple d'Apollon terrasse appareill e avec soin voie sacr e bord e par les tr sors des cit s temple de Hera I ou de Pos idon Paestum Naples proportions encore lourdes colonnes trapues bomb es pour emp cher l'effet d'optique convexe temple large sensation d' crasement Int rieur de la cella peupl de colonnes superpos es pour soutenir le toit lourde charpente tuiles acrot res temple d'Apha a Egine p ript re hexastyle dorique futur type Classique au Ve s aux proportions plus l g res l gantes et harmonieuses tr sor des Ath niens Delphes difice en marbre proportions quilibr e sobri t et l gance vers le Classicisme - sculpture Au d but petites oeuvres populaires en bronze simples et mal finies D clin par rapport l'art des Cyclades et la perfection du travail des orf vres cr tois et myc niens T moin de l' poque art guerrier Puis apparition du kouros des kouro jeune homme nu dans l'attitude de l'offrant Type de sculpture monumentale import e de l'Orient conventions orientales et gyptiennes Les Xoana grandes statues en bois avec ajout d'ivoire et d'or Apollon chrys l phantin de Delphes seront suivies par les sculptures en pierre Moscophore du Mus e de l'Acropole jeunesse visage souriant cf Egypte simplification forme et drap bauche de musculature All e de lions du sanctuaire de L to D los l gance force d'expression sch matisation essentielle musculature tudi e attitude fig e rappel de l'art gyptien dromos de sphinx et Myc nien Porte aux lions D veloppement du type du kouros et de la kor jeunes femmes et hommes en position d'offrant au dieu corps masculins nus et f minins habill s Au d but rigidit et sch matisme puis de plus en plus proche de la r alit dans les proportions la musculature ou le drap Eclatement progressif du bloc et assouplissement des attitudes id es du corps jeune et parfait richesse de la coiffure tant masculine que f minine visage au sourire radieux trace de polychromie Evolution vers te Classicisme de la p riode suivante Artistes anonymes - sculpture architectonique fronton du temple d'Ath na ancien Parth non de l Acropole d'Ath nes temple d truit vers - lors de la reconstruction du Parth non Classique les sculptures du fronton avaient t enterr es Monstre le Triton t tes influence des masques du th tre caract re jovial rondeurs et imperfection du relief na vet couleurs Ath na sourire archa que cape lisse sans plis bord e de serpents rappel cr tois et attitude d s quilibr e vers l'avant drap lat ral syst matique et sym trique fronton du temple d'Apha a Egine vers le Classicisme diversit et tude des positions analyse des corps et approche de r alisme dans les proportions et la musculature travail tr s soign dans la puret des arr tes et des angles g om trie des formes acrot re M duse de l'Ath na on temple d'Ath na de Syracuse terre cuite peinte sym trie frontalit mais model du corps plus doux moine g om trique acrot re Nik Victoire ail e do temple d'Apollon de Delphes rupture de la frontalit torsion du corps et clatement de la masse jambe pli e en avant coiffure en bouclettes et tresses serr es sourire typique plis courbes et mouvement dans la blouse mais alternance plages lisses et longues lignes grav es dans le pagne m topes du temple C de S linonte travail en deux plans bien marqu s d'ou jeu d'ombres et lumi res personnages semblent tre dans des niches attitudes frontales ou gyptisantes diff rence de qualit d'une m tope l'autre exemple Pers e tuant M duse ou Quadrige grand esprit de profondeur dans la perspective du quadrige chevaux en haut relief semi-ronde-bosse en avant et cavalier derri re m tope du temple d'H ra I ou Pos idon Paestum danseuses travail de gravure sur plusieurs plans donne la profondeur attitudes gyptisantes mouvement drap s plus l gers plus libres moins fig s - peinture Pinax de Pitsa ex-voto plac dans une grotte sacr e Pitsa conserv suite une r action chimique et l'absence de lumi re Rare exemple conserv car peint sur bois puis gravure et peinture sur enduits de pl tre Dessin lin aire puis plage de peinture uniforme Toujours proche de ce qui se faisait en Asie ou en Cr te - c ramique D cor g om trique puis oriental ensuite apparition de la technique de la figure noire l'artiste peint en vernis noir ses figures puis proc de une triple cuisson alternant four ouvert et ferm afin de faire jouer les oxydes Ensuite regravure des d tails apr s cuisson et rehauts de peinture D veloppement des sc nes mythologiques et religieuses abandon progressif du registre petites sc nes au profit de grandes sc nes uniques disparition du d cor accessoire et des rehauts de couleurs Evolution vers un style dit noble grandes figures de mieux en mieux proportionn es et souples et un style miniaturiste CONCLUSION L'art archa que est remarquable et int ressant plus d'an titre car il est une perp tuelle recherche vers la mesure et l' quilibre de l' poque Classique Etape apr s tape les artistes font montre de cr ativit se remettent toujours en question innovent techniquement et cherchent l'harmonie et l'originalit issue du m tissage du vieux fond myc nien n olithique indo-europ ens et cr tois et des apports orientaux Leur art ne sera jamais scl ros car jamais totalement install et d finitif m me si des oeuvres d'art archa ques individuellement sont abouties Cet art ne lasse pas n'ennuie pas il attire par son aspect spontan plus qu'intellectuel son charme plus que son l gance mais accroche surtout par la s r nit souriante et confiante dont il est par E L'art grec classique - - Apog e au Ve si cle de la culture grecque premi re force de la M diterran e Ma trise technique recherche de la perfection id al de beaut par la mesure et l' quilibre Domination d'Ath nes au Ve si cle poque de P ricl s harmonie et grandeur Evolution au IVe s acad misme d'o mani risme et loignement progressif de l'esprit du classicisme dont on a fait le tour st rilit et mollesse - architecture - apparition du type du temple Classique dorique p ript re entour de colonnes et hexastyle colonnes en fa ade Exemples Temple de la concorde Agrigente temple d'H ra II Paestum et temple de Zeus Olympie Recherches math matiques et optique pouss es id al d' quilibre et de perfection poque archa que - apog e de l'architecture Classique d s - L'Acropole d'Ath nes ensemble de monuments organis ma tre d'oeuvre PHIDIAS Le Parth non d di Ath na architecte ICTINOS marbre Bouleversement volontaire du type Classique car temple des temples colonnes ordre dorique et frise de m topes en fa ade ordre ionique et frise continue l'int rieur Murs et reliefs color s bleu et rouge entre autres Les Propyl es architecte MNESICLES entr e monumentale fa ade hexastyle dorique ordre ionique interne adaptation la topographie Le Temple d'Ath na Nik architecte CALLICRATES temple amphiprostyle colonnes uniquement l'avant et l'arri re Ordre ionique frise continue El gance calcul des proportions et quilibre L'Erecht on plan complexe car d di trois dieux Pos don-Erecht e Ath na et Zeus Plan fa ade Est prostyle uniquement colonnes en fa ade hexastyle et ionique Fa ade Ouest colonnes engag es contre le mur annexe Nord portique de Zeus et annexe Sud tribune des Caryatides - autre exemple Classique te temple d'Epha stos de l'Agora d'Ath nes contemporain du Parth non typiquement Classique p ript re dorique hexastyle au milieu d'un jardin comme l' poque - volution au IVe s apparition d'un nouveau type le tholos temple rond et d'un nouvel ordre le style corinthien fait de feuilles d'acanthes plus d coratif Exemple le Tholos de Delphes cella circulaire style dorique externe et corinthien interne moins classique et quilibr plus fantaisiste - architecture civile - construction des th tres au IVe s orchestra ronde avec autel sc ne et b timents de sc ne l'arri re gradin flanc de colline Exemples th tres de Delphes de Dionysos Ath nes et d'Epidaure architecte POLYCLETE le Jeune Th tres ouverts Romains - sculpture architectonique Fronton du Parth non PHIDIAS composition unitaire et mouvement e enchev trement des corps musculature parfaite id alisation du corps force des attitudes grande recherche dans le travail des drap s mouvement vie A l'origine fond du fronton peint en bleu M tope du Parth non Centaure et Lapithe composition quilibr e anatomie id alis e attitudes souples et douceur du model Idem avec les m topes du temple de Zeus Olympie Atlas soutenant le ciel rappel archa sant Frise ionique du Parth non sc ne de cort ge Panath n es et cavaliers non-interrompue relief plus fin moins rond plus nerveux d tail des plis attitudes tendues puissantes mouvement apog e du relief Classique Le fond des frises tait peint en rouge ind pendante Zeus enlevant Ganym de type sourire et couleur encore archa ques mais mouvement Caryatides de l'Erecht on atelier d'ALCAMENE korai classiques draperie souple noblesse force et puissance Aurige de Delphes bronze noblesse et droiture du personnage rythme sobre de la draperie visage id al oeuvre de PYTHAGORAS DE RHEGION style Classique s v re Zeus du cap Artemission tension avant l'action force d'expression puissance style s v re Discobole de MYRON corps en triangles superpos s calculs g om triques et tude du mouvement Buste de P ricl s par CRESILIAS l gance douceur image id alis e Ath na Parth nos de PHIDIAS au centre de l'Acropole haute de m disparue au d but du XIIIe s Copies pr sum es dont celle en ivoire du Varvak on Puissance fiert massivit mais manque d'aisance cause des attributs du pouvoir obligatoirement repr sent s Amazone bless e on Mattei du Vatican par PHIDIAS sommet de l'art Classique quilibre g n ral aucune tension aucune mollesse aucune d mesure aucune outrance aucun archa sme extr me tude du corps et du drap Equilibre de toutes les parties entre elles PHIDIAS tait le ma tre incontest sommet et apog e de l'art grec Classique au Ve si cle le Doryphore de POLYCLETE canon des proportions math matiques id ales manque d'expression Acad misme V nus G nitrix de CALLIMAQUE l gance drap mouill mettant le corps en valeur charme Herm s d'Olympie de PRAXITELE l gance d hanchement accentu gr ce mani r e Apollon Saurochtone de PRAXITELE adolescent eff min moins quilibr Idem avec son Faune du Vatican Essoufflement de l'Art Classique au IVe s - peinture quelques rares exemples conserv s Tombe du plongeur Paestum sc ne vivante simplicit des couleurs dessins pr cis proche de la c ramique et de la peinture archa que Tombes de Philippe II et de Pers phone Vergina v ritable peinture perspective notation des ombres mouvement rapidit du trait exemplaire unique de la grande peinture grecque dont parlent les textes - c ramique - La c ramique figures rouges technique invers e par rapport la figure noire Commence la fin de l' poque archa que Les figures rouges sont r serv es dans te vernis noir et les d tails peints avant la cuisson plus facile que les figures noires qu'il fallait regraver et repeindre apr s la cuisson Domination des ateliers d'Ath nes - Sujets grands et nobles d'abord dans la tradition de la figure noire attitudes sculpturales visage classique l gance ou mouvement parfois expression de sentiments Peu de d cors accessoires sobri t de mise - Le style Fleuri ou Riche annonce le d clin de l'art de la c ramique grecque au IVe s au profit des ateliers italiens Sc nes mouvement es d tails et motifs floraux de remplissage sujets vari s et populaires moins adroits moins nobles Rehauts de couleurs asym trie et mani risme - Les l cythes fun raires fond blanc d cors polychromes peints froid expression nostalgique gracieuse triste Libert du trait couleurs vari es et nuanc es F L'art grec hell nistique - - Unification politique de la Gr ce les cit s disparaissent au profit d'un empire conqu rant Alexandre le Grand tend les fronti res de l'empire l'Egypte l'Asie Mineure le Proche-Orient M sopotamie et une partie de l'Inde L'art s'en ressent notamment dans le go t pour le d cor et l'on assiste un cosmopolitisme de l'art qui volue vers le luxe la sentimentalit et un clectisme baroque - architecture religieuse Temple de Zeus Olympien Ath nes rupture avec les proportions classiques recherche d'un style grandiose imposant d mesur et colossal en tirant les colonnes fun raire Tombes rupestres de rois nabat ens P tra en Jordanie fa ades taill es dans les falaises accumulation et juxtaposition de frontons colonnes frontons interrompus tholos diff rents ordres et bas-reliefs Architecture purement d corative go t du d cor th tral civile Les nouvelles villes Alexandrie Pergame sont b ties sur des plans organis s ou s'adaptent de mani re r fl chie au terrain Elles sont dot es de temples de th tres d'agora de bouleut rion salle d'assembl e Exemple Bouleut rion de Pri ne en Turquie trois rang es de gradins angles droits et autel central priv e D veloppement des palais et des grandes villas bourgeoises pi ces tag es r parties autour d'une cour int rieure colonne le p ristyle luxe et d cor de peintures et de mosa ques Exemples palais de Vergina et de Pella en Mac doine ou maison de l'Herm s ou Dionysos D los Influence sur l'art romain - sculpture le relief Si les artistes de l' poque classique faisaient preuve de perfection technique dans la taille de la pierre o ils jouaient avec une multitude de plans sur une tr s faible paisseur les reliefs de l' poque hell nistique s'apparenteront plus au haut-relief voir la quasi-ronde-bosse qu'au bas-relief proprement dit Par ailleurs si les repr sentations sculpt es classiques visaient soit le mouvement frise ionique des cavaliers du Parth non soit la perfection des attitudes et des corps procession des Panath n es de la frise ionique du Parth non partir de compositions base de verticales horizontales obliques et triangles les repr sentations hell nistiques vont tre travaill es tout en courbes qui se r pondent et s'entrecroisent Exemples Reliefs du sarcophage d'Alexandre et Gigantomachie de l'autel de Zeus Pergame la ronde-bosse Continuation de la tendance sentimentaliste de Praxit le de la fin de l' poque Classique avec Le Faune Barberini ou L'Herm s messager des dieux puis introduction du path tisme en jouant sur l'id e de la mort et de la souffrance les Galates bless s Int r t nouveau pour la femme d nud e Venus de l' le de Milo buste de l'Aphrodite de PRAXITELE Hermaphrodite endormi Aphrodite agenouill e et les groupes Aphrodite Eros et Pan Int r t pour l'expression du mouvement Art mis par LEOCHARES ou Diane de Versailles Cheval et jockey du cap Art mision Victoire de Samothrace et de l'effort d sesp r Laocoon et ses fils avec l'exag ration de la musculature H racl s Farn se de LYSIPPE D veloppement du portrait imaginaire buste d'Hom re ou r el D mosth ne De strictement religieuse la statuaire devient d corative dans les p ristyles les jardins les int rieurs de villas - peinture et mosa que Toujours aussi peu de traces de cet art n anmoins pr sent essentiellement des fresques d corant les villas ou les tombes Dans la lign e des peintures de la tombe de Philippe II de Mac doine savoir connaissance du model des ombres de l'insertion spatiale Les Trois Gr ces D veloppement de la mosa que D'abord r alis e base de galet d'o lin aire et peu color e Chasse aux lions d'une villa de Pella en Mac doine notation de quelques ombres en gris rappel le dessin des l cythes de la fin de poque classique Puis progr s rapide utilisations de tesselles de pierres de couleur Jeu de contrastes noir brun et blanc et de formes g om triques Pavement du p ristyle d'une villa de Pella ou figur es Eros chevauchant un dauphin villa aux dauphins de D los Mosa que Barberini int r t pour un cadre spatial la lumi re la diversit des couleurs et le pittoresque Mosa que de la bataille d'Issos Pomp i combat entre Alexandre le Grand et le roi Darios d'apr s une peinture de PHILOXENOS d'Er trie IIe s av J -C raccourcis ombres model reflets souplesse r alisme et mouvement Chapitre Arts trusque et romain A L'art trusque - Contexte historique Origines toujours inconnues de la civilisation trusque soit des migrants venus d'Asie ant rieure des migrants venus du nord une population autochtone d'Italie une fusion ethnique et culturelle d'indig nes et d' migrants Ils parlent une langue indo-europ enne et crivent un alphabet d riv de l'alphabet grec lui-m me venu de Ph nicie Palestine Isra l Histoire - de la fin du VIIIe si cle av J -C au IVe s av J -C ind pendance prosp rit commerciale commerce maritime avec les Grecs et les Ph niciens d veloppement des techniques agricoles et exploitation mini re Domination sur la Campanie au Sud puis de Rome et enfin de la Gaule Cisalpine Alpes et Nord de l'Italie - partir du IIIe s av J -C expansion romaine et disparition progressive de la culture trusque qui va se fondre dans la civilisation romaine Culture La plus grande partie de la production artistique trusque fin VIIIe s -IIIe s av J C sera dite archa que pour la distinguer de la production tendance classico-hell nistique de la fin de la civilisation des Etrusques G ographie Etrurie comprise entre au Nord le P et au Sud le Tibre et Rome Autres civilisations pr sentes en Italie les Latins du Latium les Ombriens les Sabins les Itales en Calabre les Grecs en Sicile et dans le Sud - L'architecture urbaine et fun raire Les Etrusques ne constituent pas un r el tat politique unitaire mais plut t un ensemble de soci t s urbaines dirig es par un monarque Les principales villes trusques V ies Veio Tarquinia Caere Cerveteri Perusia P rouse Marzabotto Misa ou Arezzo Spina et enfin Rome seront en fait des sortes de petits tats ind pendants entour s par une muraille puissante et reli s entre eux par un vaste r seau routier de belles routes rectilignes dans les plaines voire creus es dans les rochers Cette conception de grands travaux routiers montre que d s le d part les Etrusques avaient acquis un niveau tr s volu Observons le plan de la ville de Marzabotto Plan orthogonal en damier Division de la ville en quartiers But facilit d'acc s circulation pratique De plus sous les voies empierr es se cache tout un r seau d' gouts qui t moigne de l'int r t des Etrusques pour l'hygi ne A noter qu' l' poque Ve s m me les grandes villes de la Gr ce Classique ne poss daient pas de facilit s aussi d velopp es Les maisons de une cinq pi ces selon le niveau de fortune taient modestes Rez-de-chauss e unique sous-bassement en pierre murs en bois et briques crues prot g s par des plaques de terre cuite toit en pente couvert de tuiles sol en terre battue trace d'un foyer dans certaines pi ces On ne conserve intacte aucune maison trusque toutefois l'int rieur de la Tombe des Reliefs Cerveteri nous donne une id e de l'int rieur d coration des murs par des boucliers comme les int rieurs myc niens des supports chapiteaux ioniques Gr ce et tas d'objets utilitaires tr s vari s accroch s aux murs t moins du sens pratique et fonctionnel des Etrusques Contrairement aux maisons qui taient construites en mat riaux p rissables les tombes taient des maisons des morts construites en pierre et m me souvent creus es dans la roche Elles taient faites pour durer ternellement Il s'agit ici du m me int r t pour la vie ternelle que chez les Egyptiens pour lesquels on ne conserve pas non plus de b timents civils car ils taient construits en briques crues p rissable Observons les plan des N cropoles de Cerveteri et d'Orvieto plans organis s comme des petits villages M me urbanisme fun raire que chez les Egyptiens de l'Ancien Empire n cropole de mastabas Par ailleurs gr ce la conservation de ces tombes nous pouvons d couvrir trois proc d s architecturaux que les Etrusques vont perfectionner et qui vont nous influencer jusqu'aujourd'hui Les unes sont repr sent es dans les tombes de la Cabane la vo te appareill e sans encorbellement et de Regolini Galassi Cerveteri la coupole encorbellement et l'autre dans une tombe de Castel Maritima l'arc en plein cintre Ces proc d s taient d j utilis s en Asie ant rieure et Myc nes Arcatures du temple n osum rien de Nanna Ur par exemple vo tes encorbellements de Myc nes de la ville d'Hattousa hittite et de la pyramide de Kheops Toutefois les Etrusques vont perfectionner ces techniques et les introduire en Italie - La sculpture fun raire Les cendres des d funts ou leurs corps taient d pos s dans des urnes et des sarcophages plac s dans ces tombes L'un des plus remarquables est le sarcophage des Epoux Cerveteri fin VIe s av J -C souriants et enlac s les deux poux au type grec archa que reposent sur leur lit de banquet Expression humaine et sentimentalisme tout fait diff rent de l'art grec Belle technique de la taille de la pierre sans doute reprise aux grecs Observons d'autres sarcophages celui de Larthia Seianti terre cuite et de l'Obesus Etruscus de Chiusi IIIe-IIe s expression de coquetterie de richesse pour elle sarcophage d cor de colonnettes chapiteaux iono-corinthiens d'inspiration grecque Etude pouss e de la draperie proche du corps comme l'art grec hell nistique contemporain - gros ventre et bijoux pour lui Volont de montrer la richesse des d funts leur aisance mais aussi comment ils taient dans la vie et l'image qu'ils souhaitaient laisser d'eux Pas d'id alisation du tout ni de recherche de perfection Art vivant populaire plus proche de l'esprit cr tois que de l'esprit grec Autre exemple de la m me p riode l'urne d'an couple g de Volterra Style expressionniste Formidable r alisme accentuation des rides profond ment creus es dans la pierre On d passe de loin le r alisme id al et impersonnel grec au profit d'un r alisme physique individualis en m me temps qu'un r alisme psychologique on sent la vie qui a marqu les personnages qui ont vieilli ensemble Pour ce faire l'artiste pousse son travail jusqu' la limite de la caricature OEuvre essentielle pour le futur - L'architecture religieuse Toutefois l'art de l'architecture et l'art de la sculpture ne furent pas r serv s au seul culte des morts mais galement la religion La religion et le culte des morts sont d'ailleurs des l ments culturels qui firent r ellement l'unit du peuple trusque plus que la politique par exemple Le temple trusque Exemple du Temple de Fortuna Rome VIe-VIIe s av J -C Edifice construit en bois et en briques crues sur podium soubassement en pierre comme les maisons priv es et dans les m mes mat riaux que les maisons priv es gyptiennes et les temples grecs du d but de l'Archa sme Adoption du type grec archa que des Xe et IXe si cles c'est- -dire du m garon antes chambre rectangulaire portique colonnes N anmoins pas syst matiquement de colonnes faisant le tour du temple ni de marches tout autour de lui Ici il n'y a qu'un troit escalier en fa ade Le bois et la brique crue sont utilis s majoritairement Il s'agit donc ici aussi d'un choix d lib r les Etrusques connaissaient la construction en pierre le temple comme la maison ne doit pas tre ternel Ceci indique une grande diff rence entre la pratique s v re et sacr e du culte chez les Grecs et l'aspect plus conventionnel du culte chez les Etrusques qui tenait plus du divinatoire populaire que du profond ment spirituel Reprise des acrot res sur le toit et dans d'autres temples que celui-ci du fronton sculpt - La sculpture religieuse et civile La d coration externe du temple comme en Gr ce est faite d'acrot res de frontons et d'ant fixes Acrot res d'Apollon et d'Herm s du temple de Portonaccio V ies vers - av J -C terre cuite peinte m Villa Giulia Rome type du kouros mais en marche vive diff rent des grecs et habill De plus probl me d' quilibre d'o pr sence d'un boudin d cor de volutes entre les jambes Drap sch matique comme dans l'art Archa que grec Au m me moment la Gr ce est en plein art Classique Phidias Autre exemple du m me style Fronton du temple de Pyrgi et Talamone IIe s av J -C Extr mement proche du fronton de l'ancien Parth non archa que de l'Acropole d'Ath nes Nous sommes pourtant ici en pleine poque grecque hell nistique Toutefois les Etrusques semblent avoir des difficult s copier ce nouveau style grec sans doute parce qu'il ne correspond pas du tout leur mentalit et donc qu'il les int resse moins car trop id al trop triste trop parfait Toutefois quelques oeuvres individuelles trusques t moignent du style classico-hell nistique trusque tel l'Apollon de Faterii Veteres du d but du IIIe s av J -C l'artiste a reproduit ici une oeuvre hell nistique montrant un jeune homme de type Alexandre le Grand avec sa musculature appuy e la torsion du cou le regard lointain les long cheveux boucl C'est le type id al romantique de l'art grec hell nistique impersonnel anonyme et d tach du monde humain Avec l'Orateur Aulus Metellus bronze cm vers - av J -C an Mus e arch ologique de Florence un nouveau pas est atteint En effet si la sculpture adopte un r alisme physique d j connu le sculpteur choisit un nouveau proc d pour traduire la fonction de l'orateur Celui de la d formation de l'exag ration des proportions de la main et du bras consid rablement allong s pour indiquer l'attitude de l'homme qui harangue les foules De tels types de disproportions taient courants dans l'art trusques sans pour autant tre des erreurs maladroites mais plut t une mani re d'atteindre un r alisme psychologique comme l'Urne du couple g de Volterra Cette oeuvre tardive est un des derniers t moins de l'art trusque qui cette poque est quasiment totalement absorb par l'art romain - La peinture Enfin le troisi me art majeur trusque est celui de la peinture et plus particuli rement de la fresque Le mot fresque vient de l'italien fresco qui donna en fran ais frais et indique ainsi qu'il s'agit dans cette technique de peindre son sujet directement sur un enduit de pl tre et de sable non sec afin que les pigments p n trent la couche et se p trifient s chent en m me temps qu'elle Il en r sulte une conservation beaucoup plus longue et un plus bel clat gr ce aux grains de silice contenus dans le sable qui renvoient la lumi re comme une infinit de petits miroirs Contrairement aux Cr tois et aux Grecs qui l'ont peu utilis e d'o l'absence de t moins de la peinture grecque les Etrusques y recoururent presque dans tous les cas Ce gage de conservation alli au fait que ces fresques ornaient des tombes souterraines ou creus es dans la roche font qu'il nous en reste plusieurs beaux t moignages Observons des d tails des tombes des Lionnes vers - de la Chasse et de la P che VIe s des L opards d but du Ve s av J -C du Triclinium Ve s des Olympiades VIe s des Augures ou des Taureaux VIe s Tarquinia Impression de vie de mouvement de fra cheur de gaiet Personnages de profil comme en Asie palais de Mari Babylone - en Egypte tombes de Th bes - en Cr te Cnossos et en Gr ce archa que pinax de Pitsa Pas de model fond sans perspective dessin des contours et plages de couleurs unies formes souples colorations claires douces et lumineuses Diff rence par rapport l'Egypte art plus libre plus populaire Tr s grande proximit avec le monde cr tois th mes de la mer des danseurs et danseuses Art de la vie douce agr able et ais e A noter la d formation des mains typique d'un fl tiste dans la Tombe des L opards Art fun raire mais plaisant il doit rappeler au mort lorsqu'il va revenir la vie dans un autre monde les bons moments de sa vie sur terre Observons un second ensemble de peintures plus tardives celles-ci celles des Tombes dell'Orco de l'Ogre ou des Enfers Tarquinia IVe s av J -C Fran ois Vulci vers - av J -C des Boucliers fin IVe s av J -C et des Typhons fin IIe s av J -C Tarquinia Impression inqui tante sombre de malaise Sc ne d'enfer de combats de meurtre en plus des traditionnelles sc nes de banquets Personnages monumentaux qui remplissent plus l'espace qu'avant Attitudes diversifi es plus r alistes Apparition de personnages peints de trois quarts presque de profil Tombe des Boucliers avec un model appuy et des draperies plus r elles qu'avant R le moins affirm du cerne qui contourne les personnages parfois peints sur fond fonc Tombe des Enfers Coiffure bijoux motifs d coratifs emprunt s la Gr ce Ces peintures donnent probablement une id e de la peinture grecque disparue et annonce la qualit de la future peinture romaine partir du Ier s av J -C A noter que ce changement d'impression d' motion chez les Etrusques va sans doute de concert avec la chute de leur soci t absorb e par les Romains - Conclusion Le peuple et la civilisation trusques bien qu' tant encore aujourd'hui mal connus ont eu et ont toujours sur la soci t occidentale une influence consid rable En architecture ils ont apport le perfectionnement de la vo te de la coupole et de l'arc en plein-cintre Dans la vie au quotidien et notamment en urbanisme ils mettent l'accent sur la fonctionnalit et la vie pratique gain de temps En sculpture ils puisent leurs sources dans l'art grec archa que d'abord puis dans les styles Classique et Hell nistique en y affirmant toutefois une notion nouvelle de r alit tant psychologique que physique et m me expressionniste Dans les deux cas et contrairement aux Grecs voire aux Egyptiens l'accent est mis sur la vie et Homme et plus uniquement sur les dieux et la recherche de perfection physique et spirituelle Ils s'inspirent des oeuvres trang res mais ne les copient pas ils les interpr tent En peinture ils nous laissent la technique de la fresque et la notion m me de grande peinture ainsi que des notions telles le model les ombres l'aspect monumental le r alisme des attitudes elles-m mes emprunt es aux Grecs B L'art romain - Contexte historique A partir du III me si cle avant J sus Christ les Latins peuple du Latium regroup s autour de Rome depuis - s'organisent en une r publique et tendent progressivement leur domination non seulement sur les Etrusques mais galement sur les autres peuples italiques Ils deviennent les Romains et ils forment tout d'abord un tat dans toute l'Italie de - - av J -C A partir de cette poque ils vont n'avoir de cesse de coloniser de plus en plus loin les peuples de l'Europe et de la M diterran e En - av J -C juste apr s l'assassinat de Jules C sar la r publique devient empire et pendant trois si cles encore l'empire sera puissant et riche Le syst me est efficace l'arm e romaine est puissante et extr mement bien quip e et organis e par des g niaux strat ges Ils profitent de l'inadaptation des combattants tribaux des r gions conqu rir et de la division de ces tribus pour rapidement les craser Une fois la r gion conquise les romains la transforment en province et fixent ses limites Ils y tracent des chauss es permettant un acc s rapide des arm es et un transport facilit des produits commerciaux Ils cr ent des villes si ges de ces provinces centres administratifs et culturels Ils postent des garnisons dans des camps militaires aux fronti res et dans chacune des provinces Ceux-ci feront respecter l'ordre et assureront la protection des habitants qui dans certains cas deviendront citoyens romains et libres Les romains se rendent donc indispensables dans ces provinces Ils laissent un minimum culturel de libert aux populations conquises syncr tisme gallo-romain cultes orientaux tout en garantissant gr ce une administration forte une vie facile et s curisante Ils r pondent aux besoins vitaux un toit de la nourriture en organisant la soci t gr ce de nombreuses lois Toutefois sous l'empereur Diocl tien - ap J -C et m me un peu avant l'empire devenu immense voir carte est de plus en plus difficile g rer Autrefois fort uni indivisible gr ce cette tr s haute organisation administrative et politique l'empire va tre agit par les r voltes internes abus flagrants et crise du pouvoir luttes politiques d'o appauvrissement de la population et r voltes et les attaques externes des peuples germains dits barbares Diocl tien va d'abord s'adjoindre un coempereur Maximien charg de r gner sur la partie orientale de l'empire Puis tous deux vont partager leur pouvoir avec deux autres empereurs les secondant Cette division pr figure la chute du pays En ap J -C la religion chr tienne est officiellement reconnue Vers Constantin le Grand tente de r unifier l'empire et fixe sa capitale Constantinople Istanbul N anmoins en la division du pays entre un empire d'Occident et un empire d'Orient est consomm e Tandis qu' l'Orient un nouveau grand pays na t autour de Constantinople la chr tienne l'empire byzantin l'Occident ne cesse de s'effondrer En Rome cesse d' tre sa capitale au profit de Ravenne et elle est pill e par les Wisigoths en puis par les Vandales en Jusque un simulacre d'empire romain d'Occident va subsister en Italie uniquement - le reste de l'Europe tant d j pris en mains par les rois germains Clovis et les Francs par exemple - avant de s'effondrer d finitivement - Urbanisme et architecture Urbanisme et architecture priv e En Italie reprise des anciennes villes plus que cr ation de nouvelles Les villes plan irr gulier Rome gardent ce plan les villes plan r gulier Marzabotto trusque gardent leur plan r gulier tandis que les quelques fondations romaines d'Italie mais surtout des colonies adoptent toujours un plan-type Vue de la ville de Timgad Alg rie vers ap J -C Plan r gulier de rues angles droits Au centre forum au croisement du cardo et du decumanus deux rues principales Inspiration des plans orthogonaux trusques Vue des rues d'Herculanum et de Pomp i Rues empierr es troites plus larges pour les rues carrossables avec caniveaux ou gouts souterrains parfois des trottoirs Fontaines publiques Passages pour pi tons pour viter de mettre les pieds dans la boue ou la crasse Petites choppes ouvertes le long des rues tabella dans lesquelles les artisans et les commer ants habitaient parfois avec leur famille La domus maison urbaine des riches romains difice clos ceintur de murs Les diff rentes salles le tablinium le salon le triclinium la salle manger taient distribu es autour de deux centres - l'atrium - tre en fran ais pi ce sombre avec son impluvium pour recueillir les eaux de pluies - le p ristyle d'origine grecque voir les villas hell nistiques de Pella ou D los cour ciel ouvert entour d'une colonnade Souvent avec un jardin des statues des fontaines Exemples Maisons du Faune du M nandre des Noces d'argent des Panneaux de bois Herculanum et Pomp i Les romains invent rent galement la premi re H L M ou immeuble appartements allant parfois jusqu' six tages l insulae r serv e aux familles modestes insulae de Diane Ostie La villa n'est pas une maison mais bien un complexe agricole une ferme comprenant la maison du ma tre celles de ses employ s ainsi que tous les b timents agricoles On retrouve toujours un plan similaire dans les colonies de l'empire Villa d'Estr es-sur-Noye Le forum tait le centre de la vie de la cit Il occupait trois fonctions vitales pour les romains Celle de la justice et de la politique avec la Curie parlement du S nat la Basilique salle de r union des magistrats parfois une tribune des Orateurs les Rostres ainsi que des b timents administratifs comme la Tabularium les archives ou le tr sor la banque Celle de la religion avec un on plusieurs temples Celle du commerce avec des boutiques ou des tales ainsi que des salles de r union pour les commer ants voire m me des tavernes et des toilettes publiques L'eau tait amen e en ville par des aqueducs Le pont du Gard B timents publics La vie des Romains est tr s oisive ils travaillent peu tant donn que tout est mis en oeuvre pour leur faciliter la vie et leur faire gagner du temps Ils avaient aussi des esclaves Il fallait donc les occuper et sans le dire viter qu'ils pensent trop et qu'en cas de p riode troubl e ils se r voltent ou r clament des concessions ou plus de pouvoir On va donc les divertir Le th tre Th tre de Marcellus Rome ou th tre d'Orange Influence grecque Mais orchestra endroit r serv aux spectateurs importants diff rente circulaire en Gr ce et semi-circulaire Rome Autres diff rences fondamentales le mur de sc ne est beaucoup plus haut et plus d cor et le th tre est ferm ce qui facilite l'acoustique Etait parfois recouvert par une vaste toile amovible tendue le v lum L'od on Od on d'H rode Atticus Ath nes Ressemble au th tre mais plus petit

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