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Info-com

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INFORMATION & COMMUNICATION CM1 : Introduction à l’info-com Plan du cours A. Information 1. Le monde physique – information physique 2. La biocénose et l’écosystème (arrivée de la vie sur notre planète) 3. L’information biologique 4. L’information et la communication chez l’animal Il y a information lorsqu’il y a perception Besoin d’informations et d’informer les autres, on parle alors de communication. B. Communication 1. L’émergence du langage animal 2. L’émergence du langage articulé chez l’Homme 3. La communication chez le fœtus et chez le nouveau-né 4. La communication sociale Darwin est le premier à avoir écrit sur le langage animal puis humain. Nous sommes soumis au processus d’hominisation, l’être humain est en constante évolution tout comme le langage. A.1 Le piton de la fournaise (volcan). Nous parlons d’information car il y a ici deux milieu qui se confronte : la roche basaltique très chaud qui arrive dans un lit de roches froides, la lave épouse les endroits par lesquels elle peut s’écouler pour arriver à l’océan. Phénomène d’information par le lit dans lequel elle s’écoule et lui montre comment prendre la forme nécessaire pour arriver dans la mer. Elle s’achemine ainsi là où elle le peut. Processus d’information presque banale car les caractéristiques physiques de l’attraction de la terre font qu’elle ne peut s’adapter qu’à certaines formes donc elle doit s’informer. La matière est donc animée. Deux éléments solides qui s’entrechoquent, s’informent. A.2 La vie arrive sur la Terre probablement du cosmos car on trouve des fossiles très organisés, sophistiqués d’avant même les bactéries, organisme monocellulaire très complexe mais bien loin de la complexité observée sur les fossiles. Cela correspond à la période d’une forte activité de météorites sur la Terre. C’est pourquoi de nombreux scientifiques pensent que la vie est arrivée de là. Il y a une pellicule sur la surface du globe terrestre : la biocénose d’une épaisseur très fine (1 ou 2 km) qui varie et a permis l’émergence de l’écosystème et donc des organismes vivants qui entretiennent une sorte d’équilibre progressif et précaire. Le processus qui se déroule dans l’écosystème est en grande partie influencé par les êtres vivants mais aussi des matières inorganiques (eau, verdure, gaz tel que l’oxygène...) => causalité surtout biologique. A.3. Le concept de l’information prend alors toute sa dimension car nous avons nécessairement ces deux processus qui sont l’information et la communication car un organisme vivant doit sans cesse s’informer de l’état de l’écosystème dans lequel il vit et de sa niche écologique, son terrain où il exécute ces processus vitaux (se nourrit, se repose, se reproduit etc.) et il doit communiquer l’information à ses congénères pour entretenir sa vie en tant qu’espèce. La bactérie cocci qui peuple notre paroi interne de l’estomac sert à la digestion mais en grande quantité elle peut provoquer des perforations. Tout est donc une question d’équilibre. Il y a plusieurs centaine de milliard de bactéries dans notre organisme. C’est leur équilibre qui nous maintient en vie. Mais les médicaments par exemple bouleversent cet équilibre. Elle se nourrit dans les milieux acides donc s’informe de l’état de ces milieux. Elle se déplace dans les différents liquides et s’informe par sa membrane donc par la perception chimique (tel que le gout chez nous) et par les autres membres de son espèce sur les points intéressants où aller. Elle a aussi la perception lumineuse qui lui permet de réajuster sa vision dans les milieux où elle évolue qui sont généralement très sombres. Il y a des substances capables d’informer la bactérie de la présence ou non de lumière dans les milieux qui l’entoure et ainsi déclenche soit la fuite soit l’attraction. Elle distille des substances informantes pour les autres membres de sa colonie. A.4 Science de l’éthologie par Konrad Lorenz qui a étudié des espèces peu évoluées, animaux dit primitif. Il observe leur réaction face à l’information et à la communication => Constatation de stratégies particulières. Célèbre pour son étude sur le comportement de la tique, petite bête disposant de très peu de neurones. Elle doit pourtant effectuer des calculs très savants pour pouvoir se mettre sur sa proie. Elle possède la perception canonique seulement (chaleur, façon dont la température varie). Elle pénètre ensuite sous la peau et pond ses œufs dans le sang. Elle doit donc calculer la variation de la température de sa proie dans l’air ambiant donc elle doit s’informer, analyser très précisément la situation. Elle perçoit les tremblements, est insensible à la lumière mais elle a la sensation gustative qui lui permet de savoir ou se fixer. Elle dégage des substances qui vont dans l’eau et informent les autres qu’ils forment une colonie et donc qu’ils peuvent se reproduire. Elle filtre l’eau en permanence donc peut percevoir des particules venant de l’autre bout du monde grâce au vent par exemple. Donc il y a information et communication aussi chez les espèces rudimentaires. Les abeilles (vivent environs 6 semaines) font le ménage, nourrissent les larves, servent de soldats pour protéger la reine (vit 4 ans) puis finissent comme butineuses. L’abeille a un appareil visuel très développé, elle discrimine parfaitement les couleurs ce qui est nécessaire à sa survie. Elle développe des comportements de communication car elle ne peut pas seule nourrir environs 3 milles larves par jour et par ruche, elle a besoin d’aide et donc de le faire savoir à ses congénères. Leur survie dépend aussi bien de l’information (perception) sur leur milieu que de la communication car si les larves ne sont pas nourries rien qu’une journée la ruche entière disparait. La danse des abeilles est leur moyen de communication. Il est extrêmement précis donc les abeilles doivent avoir une vision et une perception de l’espace absolument parfaites pour déchiffrer le message présent dans les codes chorégraphiques. Les animaux à sang chaud comme les mammifères sont des animaux qui s’occupent de l’appétit et de l’apprentissage donc transmettent différents codes. Un animal végétarien doit faire attention au pâturage, à ses congénères (reproduction) et aux prédateurs. Il doit aussi percevoir les cycles de jour et de nuit. C’est pendant la prédation qu’il apprend les signaux de langage, de communication afin d’avertir. L’antilope, par exemple, a comme premier signal la fuite qui par le mécanisme mimétique entraine la fuite des autres également. Ensuite, il y a différent sons, cris d’alarmes possédant différentes caractéristiques sonores ainsi que la répétition de séquences précises qui informent les autres du type de prédateur. Mais le silence aussi est très significatif car en temps normal elle émet un son constamment donc si l’une arrête, toutes les autres arrêtes ce qui est très efficace car les félins ne parvienne pas à déceler ce signal, ils sont abasourdis par ce comportement. B.1. Le langage Phillip Tobias dit avoir trouvé dans le moulage du crane d’homo habilis les aires de Broca et de Wernicke ce qui voudrait dire qu’il avait des compétences linguistique mais cette hypothèse est particulièrement contredites notamment car le larynx n’était pas assez descendu donc devait empêcher le langage puisqu’il était trop près du palais. L’homo habilis pouvait donc peut être penser le langage mais pas le dire. Le chasseur de Tautavel, créature sociale, chasse collective bien développée et capable de domestiquer le feu ce qui est un énorme facteur de socialisation donc possédait certainement du langage gestuel (signes, symboles…) et surement aussi oral. Le feu est une nouvelle cohésion sociale qui débouchera sur notre espèce. Rétroaction: fond théorique (le sens même de la communication), Souvent appelée aussi feedback, la rétroaction est une réaction à une entrée d'information Théorie générale de la régulation, Il est le résultat de sa propre action La communication est un transfert d'information Son action à un impact et on prend compte de l'impact pour lancer salle nouvelle action. SHANNON & WEAVER (1949) Shannon était un ingénieur,Weaver, un philosophe. Leurpréoccupation essentielle était de régler les problèmes de transmission télégraphique : le signal devait arriver au niveau de la cible dans l'état le plus proche de ce qu'il était au niveau de la source. Ce signal peut être affecté ou brouillé, voir déformé par un phénomène de bruit. La communication est réduite à la transmission d'une information. Si le code n'est pas commun, on ne comprend pas. Étymologiquement, cela veut dire: mettre ensemble, en commun. Pour que l'information soit transmise, il faut que les deux termes de la communication aient un code commun. Donc qu'ils aient les mêmes éléments de connaissance. Il faut aussi qu'il y ait intention de communication. La communication est une conduite psychosociale visant à transmettre une information par l'emploi du langage, des gestes, des attitudes ou des mimiques. Dans la communication, on part avec quelque chose de très large et à l'arrivée très peu de choses sont perçues. La réponse donnée par le récepteur est la garantie que l'émetteur a été compris ou non: c'est le "feed-back", qui pourra être positif ou négatif. La communication est une série de feed-back successifs. L'information : c'est le contenu du message. Une information est riche quand son contenu est improbable, nous apprend quelque chose. L'information c'est la grandeur mathématique de la communication. Pour qu'il y ait compréhension d'un message, il faut qu'il y ait redondance (répétition), ce qui permet de ne pas soutenir continuellement l'attention. Si une phrase n'est pas bien comprise, on pourra néanmoins comprendre par une autre. La redondance est un système pré-correcteur de l'erreur. Pour qu'une information soit comprise, il faut qu'il y ait un équilibre entre la richesse mesurable de l'information et la redondance. Distance et relation : il y a des possibilités de communication à des distances et des époques différentes. Ainsi peut-on regarder un acteur à la télévision alors qu'il est mort déjà. Dans la relation de face à face il y a la notion de territoire. C'est un espace vital que l'on défend contre l'intrusion d'un membre de la même espèce. La distance relationnelle diminue dans le contact, qu'il soit affectif ou agressif. Le message : il pourra être verbal ou écrit, et donc codé. Ce sont les mots de la langue. Il pourra aussi être non-verbal (très souvent associé au message verbal). Ce message non-verbal va compléter l'information. Il peut alors être codé ou non-codé. Les signes non-verbaux non-codés sont les expressions des pulsions et des sentiments, sans qu'aucune convention ne préside à leur émission. La transmission se fait ainsi par l'intermédiaire des vibrations de la voix, de la couleur du visage, des mouvements des mains, du positionnement... etc. RILEY &RILEY Dans ce modèle, les auteurs nous rappellent que nous sommes des individus qui appartiennent à des groupes. Le communicateur et le récepteur sont donc restitués dans des groupes primaires (familles, communauté, petits groupes...). Ces groupes primaires sont des groupes d'appartenance, ils influent la façon de voir et de juger. Ces groupes évoluent eux-mêmes dans un contexte social dont ils dépendent. L'avantage de ce modèle, c'est l'apparition d'une boucle de rétroaction entre l'émetteur et le récepteur qui montre l'existence d'un phénomène de réciprocité, d'une inter-influence entre les individus en présence. LE FEED-BACK (les travaux de Wiener sur la cybernétique) Le feed-back désigne le réaction du récepteur au message émit et son retour vers l'émetteur. Cette notion de Feed-Back a permis aux chercheurs en sciences-sociales, de franchir un pas en passant d'une vision linéaire de la communication, à la conception d'un processus circulaire. On distingue 2 formes de Feed-Back : le Feed-Back positif et le Feed-Back négatif. Le Feed-back positif est celui qui conduit à accentuer un phénomène avec un effet boule de neige (énervement entre 2 personnes). Le Feed-back négatif peut être considéré comme un phénomène de régulation qui tend à maintenir la relation dans un état de stabilité et d'équilibre JAKOBSON Le modèle de Jakobson développe une réflexion sur le message dans la communication verbale. Ce modèle est composé de 6 facteurs: Le destinateur, le message, le destinataire, le contexte, le code, le contact. 596265-16383000 Le message suppose un codage et un décodage, d'où l'introduction du facteur Le contact est la liaison physique et psychologique entre l'émetteur et le récepteur. Le contexte est l'ensemble des conditions sociales.. La principale originalité de ce modèle, c'est qu'a ces 6 facteurs correspond 6 fonctions: La fonction expressive : Consiste à informer l'émetteur sur la personnalité de celui qui transmet le message : volonté d'exprimer les pensées, les critiques à leur égard (communication de crise). La fonction conative : cette fonction va efforcer le destinateur à agir sur le destinataire (inciter à écouter, à agir, à émouvoir). Cette fonction apparaît clairement dans les situations ou la finalité de la communication est de faire agir le destinataire, dans le sens souhaité par le destinateur. La fonction phatique : cette fonction est relative au contact. Elle permet de provoquer et de maintenir le contact. La fonction métalinguistique : Cette fonction s'exerce lorsque l'échange porte sur le code lui-même et que les partenaires vérifient qu'ils utilisent bien le même code. Cette fonction consiste donc à utiliser un langage pour expliquer un autre langage. Fonction de traduction. La fonction référentielle : Cette fonction est orientée vers le contexte dans la mesure ou c'est de lui que va dépendre le message. La fonction poétique : Ne se limite pas à la seule poésie, car tous message est expressif. Cette fonction se rapporte à la forme du message dans la mesure ou elle a une valeur expressive propre. En analysant ces 6 fonctions du langage, dont Jakobson dit qu'elles "ne s'excluent pas les unes les autres, mais que souvent elles se superposent" on peut remarquer que : - 3 d'entre elles ( expressive - conatif - phatique ) sont du domaine du langage analogique, c'est à dire de la relation. - Les 3 autres (référentielle - métalinguistique - poétique ) sont du domaine du langage digital, c'est à dire du contenu. Récapitulatif: EMETEUR MESSAGE RECEPTEUR - Fonction émotive/ ou expressive 1) Fonction de contexte (référentiel ou informative): parer dans un contexte, transmet une information que l'autre ne possède pas. 2) Fonction contact: établir un contact car sans contact il n'y a pas de communication (faire un protocole) 3) Fonction poétique: Travailler le message dit de différentes manière, comment construire son message. -Fonction conative: "conatus" latin, = effort. Plus qu'un simple transfert de l'information d'exercer sur la personne, c'est un effort d'influence conative. (ex: presque en retard) Shannon lorsqu'il crée son schéma c'est pour les ingénieurs qui calcul les bruits (l'information qui passe), derrière ce schéma il y a des agents cognitifs, chaque fonction de la communication doit etre remplie par fonctionnalité, ce ne sont pas des machines qui parent mais des etre humain ou animaux, il y a donc un besoin cérébral (système nerveux) COMMUNICATION VERBALE: Quand un sujet parle avec un autre, il produit des énoncés dans son cerveau, il fait l'usage de sa proprioception pour articuler correctement les mots et les phrases, et ensuite il fait appel à l'oui de l'autre pour faire entendre sa voix. L'autre capte les énoncés et fait l'usage de ses compétences linguistiques pour les comprendre dans son cerveau, pour les admettre dans sa conscience. COMMUNICATION VISUELLE: Ondes visuelle, production de matériel visuelle qui va servir de canaux de la communication (gestes ou expressions faciales) si il n'y a aucun des deux il y a ne production d'icône (image) iconographique. Ceci s'interpose comme un porteur de la communication, processus de la création. Tout commence par la rétine…. COMMUNICATION Il y a deux communications différentes, donc deux processus différent: - Quand on parle de la période pré natale/post natal - Quand on parle de la période adulte La différence n'est pas la taille, ce sont deux populations différentes car ce sont deux moment différent de la vie. Dans la période périnatal, les gestes communicationnel sont en mise en place, tandis que chez l'adulte il y a un apprentissage en parallèle a la socialisation, grâce a l'exercice de la communication. Il y a une vision unitaire (foetus à post natal) Le processus de l’humanisation dure toujours. Ex : le lapin a la même progression chaque année. Le nombre d'accidents à cause des voitures a diminué : au niveau de l'espère animale, on constate des changements génétiques (comme chez l'homme). Apparition de la spécificité humaine : le langage articulé (parler ? signes articulés par la phonation). Ex : le poisson couteau utilise des signaux précis qui peuvent être détectés. Les homo sapiens avaient le même appareil phonatoire que nous. Les ancêtres des néandertaliens avaient la capacité d'entretenir le foyer et de vaincre les ennemis. Langage articulé : utiliser la grammaire adaptée à la situation. Les concepts théoriques de base de la communication On applique des comportements communicationnels car il y a un milieu, il y a de quoi parler. Il y a des comportements communicationnels chez le nouveau-né et le fœtus. Signale ? signe ? si le signale n'est pas signifiant, il n'est pas signe. On parle de message quand il y a le passage d'une information. Signale = grandeur physique qui change. Signale = message si ça porte une information précise. Saillance : détachement d'une discontinuité phénoménale à partir d'un fond où les paramètres qualitatifs varient d'une manière continue (tout ce qui est remarquable par les sens). Prégnance : perception d'un saillance en tant qu'investi d'un intérêt biologique (nutritif...). Les prégnances se diffusent sur les stimuli perceptifs (les saillances). C'est une phase de signification. Certains objets sont dotés de sens et d'autres non. Les signes sont des saillances investi dans des prégnances. Dans chaque situation de communication, il va y avoir un code (ensemble fini de signes de bases). On va investir cela d'une grammaire. L'homme a appris à émettre des sons significatifs. Il y a le canal auditif, visuel et physique (là où on inscrit un message, papier...). Il y a des circonstances favorables à la communication et des circonstances moins favorables à la communication. La périodicité est une chose importante. Hubert Montagner : il communique très bien avec les nouveaux-nés. On ne peut pas exprimer une infinité d'expressions faciales. Modèle de Shannon : Entrée Support physique Sortie Source Emetteur ---------------> Canal -----------------> Récepteur message | décodage codé | Bruits parasites L'apprentissage permet le décodage. Le récepteur doit avoir les compétences requises pour décoder le message. Feed-back ? question-réponse. C'est une réaction systémique ? ça agit sur tous les protagonistes. On a inventé ce terme en 1941 pendant la guerre. Boucle rétroactive : on n'est jamais dans la même situation. Ex : pendant la seconde guerre mondial, les avions envoyaient des missiles et les protagonistes en face les évitaient car ils avaient compris la stratégie employée par les avions. Mais les avions avaient compris que les protagonistes avaient compris leur stratégie, donc ils changeaient de trajectoire et ainsi de suite.

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