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Semiologie S1.docx

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Contributor: snowhite
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Sémiologie: (de la communication) Cm Semestre 1 Introduction: - Henri Bergson: philosophe français début du 20e. -> auteur du Rire -> description des processus qui déclenchent le rire. Montre que le rire est une réaction spécifique à l'être humain. Rire = comportement qui montre que l'observateur est capable de percevoir l'aspect comique. -> Repose sur une interprétation critique et transforme l'événement en un spectacle. Le rieur montre qu'il ne prend pas au sérieux les faits auxquels il assiste -> fait connaître son état d'esprit, contagion. - Autres spécificités de l'être humain: - la conscience de soi: Individu humain à une conscience de lui-même et d'autrui. -> conscience morale de la vie sociale. - perception du temps et de l'avenir: Le temps: dimension de l'expérience à travers laquelle l'être vivant évolue et fabrique des outils, des technologies. Homo faber: homme fabriquant -> capacité à forger du nouveau. => L'humain est capable de créer le nouveau, d'innover. Le langage: ce n'est pas simplement se répéter mais innover, s'adapter, inventer. + transmission du savoir et des connaissances. => Comment transmettre cette acquisition du langage? - L'homme de parole: toute communication passe par du langage -> être parlant à la différence de l'animal. -> "homo loquens" parole: ce qui permet d'émettre, de transmettre et d'échanger d'innombrables info en utilisant les langues. - Le langage: dispositif naturel, capacité dont tout enfant est constitué qui permet d'acquérir, d'apprendre et d'assimiler une langue. langue: préexiste à l'individu. L"'in-fans" : ne sait pas encore parler; mais a cette aptitude à assimiler des systèmes de communication. => Toute langue relève de la culture (et en est au fondement) Assimiler une langue: pas se contenter de répéter des énoncés tout faits -> aptitude à former de nouveaux messages, capacité d'innovation. La compétence de l'homme: comprendre d'autres messages nouveaux, qui proviennent d'autres individus. - Parler = réagir à l'environnement. "homo loques" = locuteur -> prendre la parole et émettre des messages nouveaux. - Un être de communication: L'être humain utilise la langue comme un moyen de communication, espèce de code pour transmettre des info. Attention au finalisme: la langue n'est pas uniquement faite pour communiquer, ce n'est pas seule vocation, sa finalité! -> Autres fonctions: donne vision du monde (le lexique de chacune des langues est différent); vient structurer la pensée (discussion avec soi-même). NB: la parole intérieure = l'endophasie. - Le statut privilégié de la langue dans les dispositifs de communication: -> Langage = aptitudes psychiques et physiologiques. -> Langue: doit être apprise -> ne s'acquiert que de façon progressive et par transmission (apprentissage qui s'effectue principalement à travers la parole) Il s'agit du lien entre des formes sonores (signifiant) et des valeurs de sens (signifié) => Langue: à la fois un objet à enseigner et l'instrument de la transmission (moyen) - C'est par la parole que l'on peut porter à la connaissance d'autrui tous les autres faits culturels -> toute la culture passe par le langage, permet de rendre compte des savoirs. => Statut englobant, dominant. - Connaître une langue suppose une possibilité de nomination (donner un nom à un sentiment, à une perception). -> Nommer = capacité de prendre une certaine distance face à l'expérience et de la porter à la connaissance d'autrui. Représenter les choses. Exemple: - Les aboiements d'un chien = sons émis mais pas d'articulation. Pas structurés, organisés. -> Message global que je perçois globalement. - Gardien: "Sortez": capacité de formuler différents messages, interdiction de différentes manières. Produit des sons articulés. Sémiologie: I) Le faux problème de l'origine du langage: Étudier le langage ce n'est pas rechercher l'origine du langage. On ne peut pas dater l'origine de la parole. Mode de fonctionnement qui prévaut sur conditions de son développement historique. Religions, grands mythes : apportent des éléments sur la formation du langage humain. Les sociétés rejettent les W concernant origine du langage et création d'un langage universel. Projets de langues fabriquées de toute pièce qui permettraient d'acquérir une seule et même langue artificielle -> universelle: communication franchissant les barrières linguistiques. ex: espéranto : fin du 19e siècle -> médecin suisse l'a conçu. Ambition que ça devienne universelle; langue non naturelle. => Propagation. => On ne connaît pas de société humaine sans langue à sa disposition (au moins une langue en vigueur) Toute langue nécessite une structure sociale. La communication humaine passe nécessairement par du langage + linguistique - Texte de 1968: Structure de la langue et structure de la société commune: Langue et société sont pour les hommes des réalités inconscientes etc. La société et la langue: constituent des réalités mais inconscientes -> signifie pas qu'on n'en a pas la représentation mais constituent des éléments de nature toujours déjà présents; expression naturelle qui se présente comme allant de soi. On ne peut pas concevoir que notre langue maternelle soit une autre, quelque chose qui s'impose dès la naissance. Langage et société sont transmis II) Moyens de transmission, de conservation de l'oral: a- Évolution des types d'écriture: On connaît les premières apparitions de l'écriture aussi bien dans l'espace que dans le temps: Premières inscriptions gravées: 50 000 ans avant notre ère -> hiéroglyphes égyptiens. - 30-20 000 avant notre ère: premières figurations graphiques dessinées ou peintes (de type figuratif) => processus de communication de type visuel qui se prête à l'interprétation. pas une écriture qui enregistrerait un message linguistique. Inscription très approximatif. Étape des pictogrammes: petits dessins, unités graphiques figuratifs. 3000-2000. -> unités qui sont fondées sur une ressemblance. => symbolisation presque conventionnelle. (pas de dessins réalistes, pas un code qui représenterait des mots + phrases) À partir des années 3000 avant notre ère: apparition d'une évolution des pictogrammes : idéogrammes. Représentations plus normées qui entrent dans un véritable système d'écriture. Pictogramme = figuratif (de façon globale et synthétique) -> un objet du Monde ; idéogrammes: représentation beaucoup plus abstraites (idée d'augmenter), représentations symboliques Écritures pictographiques chez Égyptiens, chinois, mayas et sumériens. Changent de logique -> interprétation à prendre. Écritures syllabiques: représentations graphiques de la représentation sonore. Sémiologie: - Notion d'alphabet: groupe de sons Templum/bonum Alphabet latin sert à de nombreuses langues!!! Alphabet qui devient plus complexe pour les autres langues -> ex en français: on continue à noter temple (deux lettres), bon. => Logique initiale bousculée. Un bon nombre de sociétés n'ont pas développé de systèmes d'écriture. Écriture = secondaire. Rapprochement de plus en plus précis de l'écrit par rapport à l'oral. - phonocentrisme: placer au sein de toute société le système de communication, la langue orale. Langue orale organise l'ensemble de la vie sociale (écriture secondaire) -> proposée dès le début du 20e siècle par Ferdinand de Saussure. Langue: système le plus complexe et le plus répandu. Texte sur l'écriture secondaire: - l'écriture voile la vue de la langue -> écrire: dénaturer la spécificité de la langue ex: orthographe du mot oiseau (la voyelle o est représentée par 3 lettres -> orthographe hypercomplexe = déformation de la représentation de la langue) Il ne reste rien de l'image de la norme!! Homophones: - temps/tant/tend -> invention de l'écriture a joué un rôle essentiel dans l'évolution des savoirs. Sémiologie de l'écriture: - unités d'écriture qui représentent des éléments de la langue - unités d'écriture qui ne représentent pas la langue mais autre chose (autre chose que du langage parlé) => Écrire = conserver les messages vocaux. Fonctions immédiates/ contextuelles. Écritures ont majoritairement une fonction phonographique (représenter du son) + éléments de type idéographique: idée décrite mais pas le mot (2: deux; &) Fonctions contextuelles: - morphologiques ou morphosyntaxique: livre (s) -> s: vient s'ajouter au mot, accorde une info sur le nombre. chantera(s) = deuxième personne du singulier => info de type morphologique (pluriel, personne de la conjugaison) + éléments de ponctuation: n'existent pas à l'oral. - fonction thématique/logographique: hiéroglyphes et écritures chinoises - fonctions immédiates: dimension symbolique: évaluer des valeurs à travers le tracer simple de l'écriture (les polices du caractère) pas d'incidence directement sur le message linguistique caractère gras/non gras: mettre en relief, en évidence -> ne change pas le mot, pas d'incidence linguistique Italique Soulignement => Mise en évidence Caligraphie qui relève de cette symbolique Écriture = témoignage, trace d'un état d'esprit -> porteuse d'éléments d'informations sur l'auteur du message. Sémiologie: - Fonctions contextuelles: indexicale -> rôle de la graphique. Articulation de l'écriture avec la désignation d'un lieu Topologique: organisation même de l'espace graphique (mise en page et typographie); écriture qui fait image -> calligramme -> écriture qui s'organise dans la mise en page. C) Technologies modernes de la communication verbale: 1) Conservation et transmission de l'écrit: Écrit: communication différée -> message reçu par le destinataire à distance dans le temps et dans l'espace. Destinataire absent au moment de l'écriture. Intérêt de l'écriture: conserver un message et le transmettre. Antiquité gréco-latine: chez les romains, existaient des professionnels de l'écriture (les scribes) Reproduction élémentaire annuelle -> texte recopié autant que besoin. Support: papyrus ou parchemin. Dans le cadre des monastères: scriptorium -> atelier d'écriture (un moine dicte à l'assemblée des moines un texte) => Écriture collective, reproduction manuelle (manuscrits) XVe: Invention de l'imprimerie (perfectionnement) Gutenberg: qq qui a perfectionné la technique de reproduction mécanique. Inventions de caractères mobiles -> composition de textes -> imaginer la presse qui va venir ancrer le papier. -> Gutenberg conçoit la typographie (écriture avec des caractères mobiles) => Expansion de la dimension de l'écrit. Grâce à un clavier alpha numérique -> composer un texte. Éléctrifphication -> clavier réglé électriquement. => évolution vers la photocomposition: image qui peut être reproduite à l'infini. 20e siècle: informatisation. -> Bouleverse cette évolution des techniques: la numérisation consiste en une abstraction (texte dématérialisé) Rapide, à grande distance. => démultiplication des possibilités. - Début des années 1960: Marshall Mc Luhan La Galaxie Gutenberg (1962) Avait annoncé la disparition de la communication écrite -> la communication orale (radio, TV) condamnait la comm écrite. Dév de la numérisation a au contraire redonné une place à tout ce qui est usage de l'écrit (sms, presse) Progressive dématérialisation: se diffuse bcp plus rapidement et à grande échelle. 2° La communication orale est limitée à la présence et qu'au présent dans le temps (oral disparaît dans sa production naturelle) Est enregistré, transmis, reproduit à travers le temps et l'espace. Commence qu'au 19e siècle: - Invention du phonographe: moyen d'écrire la parole sur un support matériel (cire gravée) -> possibilité de conserver, reproduire et donc de transmettre de l'oral - électrophone: phonographie électrifiée. - électromagnétique: - numérisation: disque compact -> virtualise les signaux qui sont codés. => peuvent se diffuser instantanément via des réseaux internets ou électroacoustiques (quelle que soit la distance) Possibilité de produire de l'oral par des moyens techniques que sont des machines de synthèse locale -> machine: création de l'oral. Ordinateur qui peut interagir. => Deux plans qui fonctionnent de manière complémentaire et analogue: distances anéanties par cette possibilité d'émission immédiate. 3- L'image: Communication icônique On passe de ce qui était une production individuelle, manuelle sur un support matériel (peintures dans les grottes, fresques, mascruits et enluminures) -> lithographie: graver l'image sur un support et de la reproduire -> dématérialisation de l'image et transmission immédiate à très grande puissance. => Rapprochement de trois domaines qui fonctionnaient de façon différente il y a quelques décennies. I. 2 Communication verbale et non verbale: A) Communiquer: qu'est-ce à dire? Le verbe communiquer: reste ambigu, polysémique (communication entre humains, animaux) Communcation: processus complexe, ensemble d'opérations complexe (recouvre un ensmelbe de comportements, de moyens, de ressources techniques) Phrase n°1: Dans cet appartement il n'y a pas de communication entre la cuisine et la salle à manger. Phrase 2: Dans certains pays en voie de développement, les communications ne sont pas toujours fiables. Phrase n°3: La communication a été interrompue. Phrase 1: passage, ouverture. => possibilité de se déplacer directement d'un lieu à l'autre. "Toutes les pièces communiquent" Dans ce 1er emploi -> la communication concerne un objet non-animé. Phrase 2: moyens de transport Idée d'un déplacement à grande distance à travers des voies de communication. Phrase 3: opération qui ne suppose pas de déplacement. Idée d'une mise en relation/ en rapport au moyen d'un appareil. Pas de mouvement mais transmission de signaux!!!!!!!!!! Suppose un circuit de communication, une transmission de l'information et donc interaction entre deux protagonistes. Sémiologie: Écrit: transmission Oral: dépend de l'interlocuteur + limitée dans le temps et l'espace. => Différence radicale abolie. Dématérialisation de l'écrit Communication orale enrichie: instantanée + effectuée à grande distance + conservée et reproduite. - communicare: formé sur le préfixe "cum" (avec) et munere (fonctionnement, charge, responsabilité) Au moins 2 sujets pensants -> E d'une interrelation. Mise en relation avec au moins 1 partenaire. -> mise en relation des esprits humains + caractère intentionnel. Communiquer: pas simplement transmettre une info Pas une idée présente chez l'individu qu'on contenterait de faire passer -> langage: pas un simple reflet de la pensée. Pas simplement un véhicule de la pensée. Le langage conditionne la pensée -> détermine le sens. Les formes de telles ou telles langues influencent la pensée => Pensée et langage se constituent réciproquement. Trois composantes du processus de la communication: - la situation de communication: en fonction de la culture, situation spatiale et temporelle, institution où ça se passe (publique, privée) - Les modes d'organisation du discours: relèvent du langage -> organiser le langage, structurer la parole. Principes/critères à partir de la situation -> s'adapter au contexte: intention différente. Genres de discours: informatif, descriptif, narratif (chronologie), argumentatif. - la langue: matériel à la disposition du locuteur. Composante de la communication!! Mettre en usage, faire entrer en fonctionnement un système déjà structuré. Langue: pas simplement un code de communication -> construit le sens, structure le sens. I.2: Communication verbale et non verbale: B) Communication verbale et non verbale: Verbale: présence de l'interlocuteur + disponibilité réciproque des interlocuteurs. -> Suppose un ajustement et réglage des comportements. Communication verbale et non verbale: 3 types d'informations: - information cognitive -> ce qui est relatif au savoir, à la connaissance (contenu des signes qui constitue le noyau de l'info) Moyens non linguistiques: gestuelle. Montrer quelque chose: apporter une info cognitive -> info cognitive verbale et non verbale. - information injonctive -> porter quelque chose à la connaissance de quelque"un -> info qui cherche à agir sur l'autre, directive -> contraindre les partenaires à telle ou telle injonction - information indicielle Sémiologie: - Désignation des objets sans parler, sans les nommer. Montrer du doigt ou par un regard - Information injonctive: série de moyens qui concernent cette sollication, requête -> faire pression sur l'autre. Question, exclamation. Ton de la voix rend compte de cette pression. Moyens non gestuels: visuelle. Associé au langage. Geste plus ou moins autoritaire. - Information indicielle: information qui donne un indice sur le locuteur sans que ce soit forcément volontaire -> fluidité, confusion. Indices linguistiques et paralinguistiques (forme: plus ou moins vite, faire des pauses, avec des accents, plus ou moins forts) Indices non verbaux comportementaux: position du corps, attitude, choix du vêtement. -> 60% de la communication entre les individus serait de type non-verbale. Kinésique: le mouvement Des unités kinésiques permettent de communiquer et l'enrichissent (gestes de la main) C) Un système de signification non verbal: la langue des signes: Système codifié. Usagers atteints de surdi-mutité (surnommés des sourds-muets) : Simplement sourds ou malentendants. Mutité naît de la conséquence du handicap auditif. Forme d'écriture qui est une transposition de l'alphabet. Système conventionnel, lié au simple choix. Acquis, enseigné puis utilisé. Épeler le nom bonjour -> pas un moyen de communication possible => Élément accessoire. - Indicateurs: signes : formes gestuelles associées à un sens: - Procédé imitatif: par un geste, le signe imite une caractéristique de ce qu'il signifie, de l'objet ou animal qu'il représente -> relation de ressemblance. Aspect du signe évoque la forme de ce qu'il représente. Ex: signe de la bouteille, âme et abeille. - Procédé accompagnatif: illustre l'action ou la réaction qu'il suscite. Ex: Soupe (imitation du geste), tire-bouchon - Procédé figuratif: geste qui représente une idée abstraite, une notion de façon presque métaphorique. Ex: Avare (position figurative) - Des unités purement conventionnelles, qui sont propres à ce système sans qu'il y ait d'analogie, de ressemblance. Sémiologie: Jf Jeandillou -> cours -> fin de la première page: support de cours. Système conditionné et arbitraire. La bouteille, abeille: n'imitent pas. Les signes spécifiques reposent sur un ensemble de positions, de postures, de mouvements auquel on affecte un sens. Deux systèmes différents, pas un système unique, fixe. Système est différent dans sa globalité. Ce système reste dépendant des langues naturelles, parlées dans l'environnement -> la langue française conditionne la représentation des signes. - informations énoncées traduites en langues écrites. Au 19e siècle: tentatives de démutisation. Déf: faire parler les sourds et les malentendants. Faire prendre conscience de la production des sons, des phonèmes. Apprentissage de la phonétique: différence entre car /gare Faire entrer les sourds et malentendants dans le circuit de la communication. Le gros pb: Communication s'effectue à sens unique -> le sourd peut produire un message oral, peut lire un texte oralement mais la réciproque n'est pas vrai: toujours empêcher de percevoir une réponse. => Communication à sens unique. Tente d'intégrer le sourd mais le laisse à l'écart -> peut se faire comprendre mais ne peut pas comprendre. Échange entre sourds ne peut pas fonctionner dans ce processus de démutisation. => Les entendants vont user du langage des signes pour communiquer avec les sourds. Processus qui s'est développé à cause de l'hégémonie de la langue orale. La communication animale: Pas de système de signification -> on ne peut pas parler de langue animale. Langage: certain nombre de sons, cris, modulations -> étudiés par la zoosémiotique -> étude des systèmes de communication animale. Éthologues -> étude des comportements animaux 30 aine de sons. Moyens d'expression: l'animal exprime un état, une inquiétude, une demande -> Innés et communs à tous les individus d'une même espèce. La communication animale est limitée à l'expression des besoins naturels ou à la représentation d'objets immédiats. Pas de rapport avec l'abstraction que permet le langage humain. Emile Bainvainiste: L'animal exprime ses émotions mais il ne peut les dénommer. Nous aussi nous sommes en mesure d'exprimer de façon spontanée certains types d'émotions. => Langage humain permet de dénommer l'émotion à la différence du langage animal. "Je me suis brûlé, je me suis fait mal" - Les insectes ont des codes sociaux. 1923: Karl von Frich Au milieu d'une vaste prairie: il place une ruche et des parois vitrées. Coupes d'eau sucrées situées à des distances variées. Transmission de l'information précise de l'abeille -> le mouvement de l'abeille donne des renseignements sur l'emplacement et sur la distance à laquelle se situe cet objet. - d'autres séries d'expériences ultérieures ont montré cela: Années 50: Danse peut signifier un objectif se situant jusqu'à 6km: La vitesse de la rotation indique les conditions pour atteindre cet objectif. L'inclinaison de ces mouvements donne des informations sur la direction, sur l'orientation en sortant de la ruche par rapport au soleil. => Système de communication. Sorte de code qui suppose une capacité de symbolisation. Mode de communication inné, héréditaire (plusieurs variantes d'une race à l'autre), exprimant des besoins (recherche de nourriture concernant par ce code de communication) -> limitation par le code génétique et de besoins -> pas d'évolution À la différence du langue: patrimoine culturel -> changement, évolution - Même si à très haute altitude -> découverte de fleur: code ne permet pas de signifier la hauteur. - Il n'y a ni dialogue ni échange : transmission qui se fait à sens unique -> pas de transitivité. Message qui peut être reçu mais qui ne peut pas être transmis dans un second temps. pas non plus de réponse: simplement le fait d'agir et aller atteindre l'objectif. Réponse: réaction linguistique à un premier comportement verbal. -> pas de réaction langagier à un premier comportement langagier. - Le message ne peut pas être reformulé, de le dire autrement -> pas modifiable. Pas de possibilité de reformulation, d'explicitation. Conclusion: Expérience avec des chimpanzés: On a enseigné à une femelle quelques éléments de la langue des signes américaine. A pu acquérir et utiliser dans la communication avec les humains un certain nbre de signe correspondant. Mais incapable d'enseigner à son tour à d'autres jeunes les éléments. Intransibilité ? Impossiblité de communiquer, sauf avec les humains. Conditionnement et pas une capacité propre à l'animal. Sémiologie: II) Linguistique et sémiologie: 1: Communication linguistique et théorie de l'information: Théorie technique et même technologique de la communication. On s'intéresse à la transmission physique des signaux: manifestation sonore, visuelle Sémiologie s'intéresse à l'organisation des systèmes de signes Fin des années 40: Théorie de l'info développée: mathématiciens/ingénieurs qui avaient pour objectif de coder les signaux Shanon -> l'un des spécialistes de l'information Information: ce qui est nouveau, inattendu, nouvelle connaissance. Cybermétique: Norbert Weimer -> tente de calculer la prévisibilité des évènements grâce à des machines -> régulation + autorégulation. bruit: tout ce qui vient perturber la transcription optimale des informations -> interruption, perturbation dans la perception des données redondance: répétition de la même information. Une information qui est répétée n'est plus une information. - Information qui est sur le nombre -> redondance -> multiplie les chances de bonne transmission. - codes différents mais dans le même canale ex: billets ex: pièces de monnaie: code de couleur, de chiffre, de taille. => Dans la vie quotidienne, système de redondance à travers des codes différents, à travers des canaux différents (toucher, vue) => Éviter les dispersions. - redondance dans le même code/canaux différents: Quand on regarde un film: Code: linguistique de l'anglais + possibilité d'afficher les sous-titres. -> canaps différents: entendre l'anglais + possibilité de le lire. - le passage piéton: feux qui concernent l'arrêt ou la possibilité de traverser -> 1° Canal visuel: triple redondance: différenciation chromatique (vert:/rouge), code de la forme (marche-arrêt); position droite/gauche => maximiser les chances de transmission du message. + Redondance de la même information mais dans un canal différent: pas seulement visuel (l'aveugle peut comprendre) - code acoustique/sonore: bruit qui coïncide avec les passages. - codes différents A) Aspects de la théorie de l'information: B) La langue est-elle un code? -> À l'écrit: Hyperedondance de l'information concernant le nombre -> code oral: redondance différente: dans le message à l'oral: aucune différence, plus de redondance -> information est donnée une seule fois à l'oral. Uniquement sur le verbe une différence minime qui va indiquer le nombre -> le code oral est bcp moins redondant alors que le code écrit l'est beaucoup. Sémiologie: B- La langue est-elle un code? Définition: - code: système clos, fermé sur lui-même (on peut dresser une liste complexe, exhaustive des éléments qui le composent), fixe, stable, et concerne des règles de fonctionnement qui sont des règles explicites et préétablies -> on permis de mettre en place les conventions. Règles non ambiguës, préétablies et impératives ex: code de la route; alphabet braille, langage mathématique = ensemble de convention fixe - La langue/les langues: ne correspondent pas à cette définition -> système ouvert (on ne peut pas connaître une liste de tous les mots, contours flous) et évolutif (change en diachronie, à travers le temps) -> langues en usage, règles non explicites et non préétablies: on va tenter de le faire. Un mot n'a pas un seul sens: phénomène de la polysémie -> un signe peut revêtir différentes valeurs de sens. ex: "filer": se déplacer à grande vitesse / un détective qui va filer -> autre sens -> incompatible avec la notion de code -> règles à déduire. - homonyme: même signifiant à l'oral et à l'écrit mais deux mots de sens différents -> une page/ un page; livre; somme (un/une) - homophones: on le même signifiant à l'oral mais pas le même sens => les langues naturelles laissent placent à un certain nombre de phénomènes d'incertitude. + possibilité de jeux de mots: On sent des gouttes/ on s'en dégoûte - Le code: fabriqué pour favoriser la communication. Langue pas fabriqué par l'homme pour la communication -> à travers les échanges sociaux C- Communication linguistique: Schéma canonique L'accès au langage articulé (langue) permet de tout dire: moyen de communication par excellence de toute société connue. - Linguistes: Roman Jackobson: a structuré les paramètres qui entrent en ligne de compte dans la communication: La comm fait entrer en relation le destinateur (locuteur, énonciateur) avec un destinataire (allocutaire) -> aussi un individu parlant: reçoit le message et en produit un autre. S'effectue dans un cadre spatio-temporel -> le langage permet de rendre compte de ce contexte, prise en compte du contexte spatio-temporel -> représentation du cadre s-t Pour qu'il y ait bien communication: il faut qu'il y ait une espèce de savoir commun, de code partagé par l'un et l'autre: un minimum de points communs qui permettent l'échange. Il faut qu'il y ait un canal pour que le message puisse être transmis Fonctions de la communication: Toute langue permet à l'émetteur de s'exprimer: dispose d'une fonction émotive, expressive -> possibilité de parler de soi (ex: marques grammaticales de première personne directement représentatives du locuteur) Une des fonctions du langage: offrir au sujet la possibilité de parler et de s'inscrire dans son discours. + interjections: Zut, opus -> rendent compte d'une réaction/état du locuteur. - fonction conative: incitative, le fait de s'adresser à l'autre, de l'inciter - permet de s'adresser à l'autre pour lui parler à lui (tu, vous) ; vocatif: interpeler qqun questions, impératif ("Levez-vous") Sémiologie: Partiel: 2 questions sur un choix de 3 ou 4. -> Rédiger 2 pages ou plus. Définitions à expliciter. Schéma: Message passe par un canal et est encodé. - Système qui permet l'actualisation des fonctions de la langue Non seulement s'adresser à l'autre mais lui parler de lui - Formes grammaticales de deuxième personne ("tu") -> prendre à témoin l'autre et l'inscrire dans la construction même du message - Fonction phatique: met l'accent sur le canal allo: ne signifie rien, il n'est là que pour signaler qu'on est là pour la communication, pour l'échange. Contrôler le bon fonctionnement de la ligne téléphonique. N'apporte pas d'information mais met l'accent sur le canal - Métalinguistique: possibilité qu'offrent les langues de définir, d'expliciter des éléments mêmes du code. Langues = systèmes réflexifs, permettent de s'expliciter. Ex du mot sophomore: étudiant de 2e année - fonction poétique: élaboration formelle, rechercher différentes manières de dire pour transmettre une même information, pour poser une question. Permettent de réaliser plusieurs types d'énoncés. Pour que la communication fonctionne de manière optimale: les deux partenaires doivent maîtriser l'usage d'une même langue.(éléments de vocabulaire, de syntaxe) -> éléments qui seraient décodés à la manière dont ils ont été encodés. Compétences: un ensemble de savoirs acquis et qui ne sont pas équivalents de chaque côté -> compétences de l'un peuvent être supérieures ou inférieures à celles de l'autre Compétences intériorisées qui sont associées à des compétences paralinguistiques (ex: intonation) Communication qui se suppose chez chacun des partenaires des savoirs de nature idéologique: des systèmes de valeurs (bien, beau, mal -> un certain nombre d'apriori culturels) -> doivent être reconnus par le récepteur. - Repose sur les échanges entre des esprits humains -> affects. Les sujets de la communication sont impliqués dans un échange au niveau psychologique, psychique ou psychanalytique. D- Les contraintes de l'univers de discours: Avant même la production des messages -> sollicitation de grilles de discours: intention du discours. Intention de communication va invoquer des modèles, contraintes sélectionnées et maîtrisées de part et d'autres -> reconnaître qu'il s'agit bien d'une histoire, d'un récit… -> Contraintes situationelles: contexte détermine le mode de discours /des contraintes. Entretien d'embauche, cours en amphi, conversation téléphoniques -> président à la fabrication des messages et à leur réception. - mensonge? - Dimension intersubjective: relation, forme de hiérarchie. Le locuteur doit se faire une idée de son allocuteur: va de paire avec une représentation de l'autre, image que l'on a d'autrui. Il y a des représentations du destinataire qui conditionne le discours. 4 formules: - Qui suis-je pour lui parler ainsi? - Qui est-il pour que je lui parle ainsi? - Qui suis-je pour qu'il me parle ainsi? - Qui est-il pour me parler ainsi? => Le message ce construit selon l'image que l'autre a de moi et l'image que j'ai de l'autre. => Pas que code linguistique. - Les compétences paralinguistiques, compétences culturels, les déterminations (mensonges etc), ensemble des contraintes qui régissent le discours. E- Modèles de production: Contraintes particulières d'orthographes, de graphismes en fonction des supports. Conclusion: Distinction sens/signification: - sens: pas réductible à la signification -> ex: "donne le moi" (signification) -> n'a pas pour autant un sens clairement défini -> reste très imprécis. Message explicite si on montre un livre. Signification: somme des signifiés et valeur attaché à chacun des signes -> signifiera toujours la même chose sens: ce qu'il désigne varie selon les situations et les contextes de son emploi. - Le sens ne se transmet pas - parler: procéder un encodage -> puis message décodé -> ce qui est transmissible et transmis ce n'est jamais le message avec son sens mais ce ne sont jamais que les signaux: la manifestation formelle, matérielle: transmission de signaux électroacoustiques. - Sens toujours reconstruit, toujours le produit de l'interprétation par le destinataire ou les destinataires. Sens qui peut varier selon l'époque. Suppose un ensemble de capacités interprétatives. => Communication toujours successible d'être imparfaite.

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