Top Posters
Since Sunday
e
5
R
5
e
4
4
d
4
o
3
p
3
t
3
3
m
3
p
3
m
3
A free membership is required to access uploaded content. Login or Register.

Acquisition du langage

Lake Forest College
Uploaded: 6 years ago
Contributor: Guest
Category: Psychology and Mental Health
Type: Lecture Notes
Rating: N/A
Helpful
Unhelpful
Filename:   Acquisition du langage.docx (64.34 kB)
Page Count: 1
Credit Cost: 1
Views: 97
Last Download: N/A
Transcript
L’acquisition du langage oral Le développement de la perception des sons de parole : Description schématique des sons de parole. L’analyse phonétique L’analyse acoustique permet de connaitre la structure physique du son de parole. Un son est une onde créé par une vibration qui peut être périodique ou non périodique, simple ou composée. La vibration périodique simple a une fréquence (hauteur du son), une amplitude (intensité du son) et un timbre qui permet de différencier les sons de même fréquences et de même amplitude (audibilité des amplitudes). Les voyelles sont caractérisées par des vibrations périodiques simples, différenciées par leur timbre (modulé par les fonctions de résonateurs de l’appareil vocal). Quant aux consonnes, elles sont caractérisées par des vibrations non périodiques, c’est-à-dire un bruit provoqué par blocage ou rétrécissement du passage de l’air. Les vibrations être moins laryngiennes (consonnes voisées= sonores) ou plus laryngiennes (consone non voisées = sourdes). D’un point de vue anatomique et articulatoire, l’analyse des sons se fait en fonction du mode d’intervention des éléments de l’appareil phonatoire : Respiration Larynx (dont cordes vocales) Glottes (espace entre les cordes vocales) Cavités supra glottiques ave pharynx, bouche, fosse nasales, cavités labiale Pour les voyelles, le passa de l’air est libre en prévenance des poumons perme de moduler le timbre par les agités supra glottiques. Il y a alors modification des volumes respectifs e la bouche et du pharynx par la position de la langue. Il y a intervention ou non d’une résonnance nasale et une position particulière des lèvres. Pour les consonnes, les bruits sont formés par interruption ou rétrécissement du passage de l’air dans les cavités supra glottiques. Les consonnes sont caractérisées selon la place de l’articulation et la manière de l’articulation. Place de l’articulation Bilabial Apico-dental Dorso-palatal Manière de l’articulation Orales occlusives : Sonores B D G Sourdes P T K Nasales : Sonores M N Gn L’analyse phonologique L’analyse des sons de parole se fait via leur fonction distinctives, celle qui permettent de distinguer des mots en tant qu’ils ont des sens différents. Par permutation systématiques des sons, on peut établir le répertoire phonologique d’une langue. L’ensemble des sons dans une langue ont une fonction distinctive. /r/ et /l/ ont une fonction distinctive en français (loi vs roi) mais pas en japonais /b/ et /p/ ont une fonction distinctive en français (pas et bas) mais pas en japonais /pasp/ et /pnon-asp/ ont une fonction distinctive en japonais mais pas en français Un phonème ne se définit pas par une propriété acoustique unique, mais par un ensemble simultané de propriété acoustique : faisceau de traits distinctifs. Ces traits sont ceux qui permettent de différencier les mots en tant qu’ils ont des sens différents. /b/ : Consonne / Voyelle Occlusive / Fricative, vibrantes, etc. Bilabiale / Dorso-palatale, apico-dentale, etc. Sonore / Sourde Un trait est donc une unité plus petite que le phonème puisqu’un phonème est composé de plusieurs traits, chacun associé à une valeur particulière. C’est une unité plus large puisque le trait labial se retrouve dans /b/, /p/ et /m/ par exemple. Les capacités requises pour la perception des sons de parole. La discrimination est le fait de pouvoir discriminer les sons (phonèmes) sur la base d’un trait instinctifs. Par exemple le fait de différencier /b/ et /p/ sur la seule base de la valeur du trait. Le voisement est l’intervalle de temps (en ms) être le relâchement des articulations et la vibration des cordes vocales (= temps d’attente vocale = VOT). La capacité de discrimination est extrêmement fine. La catégorisation c’est la correspondance entre les phonèmes et le indices acoustique qui n’est pas invariante. Les traits qui composent un phonème ne prennent pas tous exactement les mêmes valeurs à chaque fois que le phonème est produit. Il y a formation de clases d’équivalence perceptuelle et une perception catégorielle. Les sources de variation externes sont des formations de classes d’équivalence perceptuelle. Les variations sont liées au changement de locuteur (homme ou femme), au débit (lent ou rapide), au contour intonatif, au contexte phonétique et au phénomène de coarticulation. La coarticulation c’est la modulation dans la réalisation du phonème du fait de l’enchevêtrement des gestes articulatoires qui s’enchaînent temporellement par anticipation. Pour chaque variation sur l’une ou l’autre de ces dimensions, il y a une variation au plan des valeurs acoustiques exactes du phonème. Le sujet devra donc parvenir à établir l’identité d’un phonème donné au-delà de la variation objective de ses réalisations acoustiques concrètes. Les sources de variations internes sont des perceptions catégorielles. Tout maintenu peut par ailleurs être constant. Il y a une variabilité intrinsèque, inhérente à la réalisation acoustique des phonèmes. Par exemple, un /p/ sera perçu comme tel quelque soient les valeurs du traits VOT, tant qu’elles se situent entre 35 et 65 ms. Discriminer permet de traiter et de considérer comme linguistiquement pertinentes des différences acoustiques. Catégoriser permet lui, de neutraliser des différences acoustiques en les considérants comme non pertinents linguistiquement. La segmentation est un caractère fondamentalement continu du signal de parole qui s’oppose à la nature discontinu de notre perception (e.g. nous percevons des mots successifs). Les caractéristiques dues au phénomène de coarticulation sont les indices correspondant à deux phonèmes successifs se chevauchant en fait largement au plan temporel. Le sujet devra donc segmenter l’onde sonore continue en « morceaux » linguistiquement pertinents : les mots, les morphèmes, les syntagmes et les propositions. Le traitement de l’information prosodique est le fait que chaque langue de caractérise aussi par son organisation prosodique : il y a une ensemble de paramètres comme l’accent tonique, le rythme, les contours intonatifs. On peut citer par exemple le fait que les prosodique du chinois, de l’arabe, de l’anglais et du français sont suffisamment distinctes pour qu’il soit possible de reconnaitre les langues dans des conditions d’écoute telles que les mots ne seraient pas perceptibles. Les contraintes phonotactiques sont des extractions de règles dictant les suites légales vs illégales de phonèmes dans les mots. Il y a plus de questions des allophones, c’est-à-dire que les variations sont stables dans la réalisation d’un phonème selon le contexte phonétique. Les résultats expérimentaux sur la perception catégorielle chez l’adulte (Lieberman et al. 1957) C’est l’étude de la perception du trait VOT (temps d’attente vocale), il calcule le voisement. Les stimuli expérimentaux sont synthétisés artificiellement. Tous les intermédiaires sont physiquement équidistants entre ce que tout le monde perçoit comme /ba/ et ce que tout le monde perçoit comme /pa/. La série de stimuli va pour le VOT de -15ms à +65ms. L’épreuve d’identification permet au sujet d’identifier les stimuli présentés individuellement dans un ordre aléatoire et ide si c’est /ba/ ou /pa/. On obtient comme résulte une transition brusque d’une réponse à l’autre : < 25ms pour /ba/ > 35ms pour /pa/ 227088431159040028290573127779129667031273750021164553127375008216903127375001569720312737500377905031277790033056123152692 192653289329D20- 00D20- 257683065405D20- 00D20- 1292225146685D30- 00D30- 355854037465D20- 00D20- D20- est une comparaison en discrimination. En résumé de l’épreuve de discrimination, on présente donc au sujet, dans un ordre aléatoire, des paires de stimuli extraits de la série et on lui demande si c’est « pareil ou différent ». On obtient comme résultats : Discrimination si et seulement si les deux stimuli de la paire appartiennent à deux catégories phonologiques différentes (telles qu’elles résultent des courbes en identification) : INTER Pas de discrimination si les eux stimuli de la paire appartiennent à la même catégorie phonologique : INTRA Cela se retrouve même si la distance acoustique objective entre les deux stimuli d’une même comparaison INTRA (D30) est supérieure à celle utilise dans la comparaison INTER (D20). Es résultats en discrimination sont prédictibles sur la base de ceux en identification. La nature catégorielle de la perception des sons de parole sur le trait VOT. Interprétation : Les scores des sujets en identification ne dérivent pas d’un niveau simplement auditif ou perceptif mais, apparemment, d’un niveau phonologique d’organisation. Les stimuli ne « contiennent » pas cette organisation catégorielle ; les activités perceptuelles tacites oui. On pose alors l’hypothèse qu’il y a ses mécanismes sous-jacents à cette perception catégorielle : Mécanismes spécialisés Mécanismes propres à l’espèce humaine Mécanisme innés L’hypothèse alternative : Les sujets sont adultes, ils ont un rôle de l’expérience linguistique dans la formation des catégories phonologiques. Les techniques de recueil des observations. L’habituation/déshabituaion permet de mesurer l’attrait à la nouveauté. La durée moyenne a un taux de succion non nutritif et un temps de décélération cardiaque. VD = Durée moyenne du temps total d’orientation G vs D Durée moyenne du premier temps d’orientation G vs D Durée moyenne du temps d’orientation G vs D le plus long La procédure d’orientation préférentielle de la tête (POPT) : 2223415100636Stimulus 1 00Stimulus 1 287737100635Sujet Sujet 12376153175000 228219011811000 1237763498680012377633799300 222377062230Stimulus 2 00Stimulus 2 Selon l’âge et la nature du stimulus, il va y avoir une préférence pour le nouveau ou le familier. Résultats expérimentaux. Perception de l’information prosodique. 1/ Contour intonatif et accent tonique au niveau des syllabes Morse (1972) travaille avec eux sujets de deux mois qui doivent discriminer 2 syllabes phonétiquement identiques mais différant par le contour tonal montant ou descendant : 2995930431800265303023495 /ba/ # /ba/ Jusczyk & Thompson (1978) travaillent sur des sujets de deux mois qui doivent discriminer 2 bi-syllabes différant uniquement par la position de l’accent tonique : /BAda/ # /baDA/

Related Downloads
Explore
Post your homework questions and get free online help from our incredible volunteers
  968 People Browsing
Your Opinion
Which is the best fuel for late night cramming?
Votes: 146

Previous poll results: Who's your favorite biologist?