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Economie du Cinema

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Économie du Cinéma et de L’audiovisuel La première partie du cours portera principalement sur l’économie du cinéma, la seconde sur l’économie de la télévision. 1. «Économie du cinéma : étude des structures de la filière cinématographique (production, distribution, exploitation, industries techniques) ». Cette initiation à l’économie du cinéma vise à développer les capacités d’analyse de la dynamique industrielle et de ses principales problématiques. Le cours se consacre aussi à l’analyse des marchés du cinéma dans leurs diversités, leurs articulations et leurs déploiements. 2. « Économie de la télévision ». Ces séances retraceront les grandes étapes de la télévision française en croisant son fonctionnement et ses différents modèles de financement : du « tout étatique » à la dérégulation du système, jusqu’à son développement le plus récent (TNT et WebTV). Les fondamentaux Économie ; sociologie, et droit du cinéma audiovisuel Il est aujourd’hui quasiment impossible de séparer le cinéma de l’audiovisuel, son rapport avec la télévision, la vidéo et les nouveaux médias étant très fort. IRCAV : Institut de Recherche sur le Cinéma et L’Audiovisuel « L’économie du cinéma en 50 fiches » (3ème édition) APPROCHES ÉCONOMIQUES Économie industrielle ÉCONOMIE DE LA CULTURE ÉCONOMIE FINANCIÈRE Analyses économiques : micro et macro Micro économie La Microéconomie est une branche de la science économique qui étudie les comportements des entreprises et des consommateurs. Elle étudie en particulier la manière dont les rémunérations et les prix se constituent sur un marché donné. Macro économie La Macroéconomie est la science économique qui traite de l'agrégation des comportements individuels de l'ensemble des agents économiques sur une zone géographique donnée, telle qu'un pays. Cela permet de construire des indicateurs macroéconomiques tels que l'inflation, le chômage ou la croissance qui permettent aux gouvernements de mettre en oeuvre leur politique économique. Méso-économie Analyse des sous-ensembles économiques à mi-chemin de la macro- et de la microéconomie. Cinéma, innovation technologique et marchés L’innovation est une combinaison de choses existantes. Le dispositif cinématographique originel (issu de la photographie et des travaux de Raynaud, Marey, Muybridge, Edison, et les Lumières) a des origines foraines, on pouvait assister à des spectacles de cinématographie. Cet art rencontre des spectateurs, des clients ; alors que le dispositif était jugé comme sans avenir. 19291308509000Innovations - Plaques photographiques - Plaques sensibles - Film Photographique - Film Cinématographique Appareil Photo Appareil On regroupe souvent découverte, invention et innovation sous la même définition. - Découverte : oeuvre du savant, du découvreur (Curry, Copernic) - Invention : domaine de l’ingénieur, qui à partir d’une découverte va créer un produit (Le téléphone) - Innovation : prise de risque d’un entrepreneur, qui prend une invention et va en faire un produit qui rencontrera largement un public. La majorité des lancements de produits sont des échecs. Étude d’un extrait : Cinéma Paradisio (Toratore) - Omniprésence de la pellicule - Question de la censure - Star System et publicité - Question des salles de cinéma - Question du public L’erreur habituel est de croire qu’une « super idée » serait garante de réussite sur le marché : la plupart des projets débouchent sur une déception. Se pose la question de la norme et du standard. (ex : norme VHS vainqueur face au BETAMAX pourtant supérieur techniquement) Les types de développement de la stratégie Continuité a? projection et adaptation en fonction de la demande Incrémentation a? Proposition au cas par cas Fluctuations Transformation On remarque une tendance à la bipolarisation ces dernières années : automatisation etc… Innovation : Révolution ou évolution ? Quelques dialectiques : Révolutionnaire Évolutionnaire Technologique Organisationnelle Résultat Processus L’innovation La tradition Globalisation Spécificités Homogénéisation Différenciation Types d’innovations : Incrémentale - Améliorations - Impactent peu les parts de marché - évolutions lentes De rupture : - Saut - Impactent le secteur tout entier - Déstabilisent l’écosystème des leaders Domaine de l’innovation - Produit - Marketing - Service - Management - Process - Business model Qu’est ce qui encourage l’innovation ? Inhibe : Bureaucratie Primat de la routine Organisation en silos Organisation autocentrée Coûts de fonctionnement Encourage : Culture d’entrepreneur Initiatives stimulées Transversalité Coopérations extérieures Investissements R&D Technologies et usages : Profusion de technologies à la rencontre du comportement des consommateurs Système technique : Ce qui détermine la vitesse de transformation d’un secteur, c’est moins la technique que le temps que mette les l’être humain et les sociétés pour se l’approprier. Ce délai peut se compter en années, en décennies, en génération. Le système technique peut connaître des évolutions progressives et sous-jacentes, mais arrive le temps des profondes transformations qui annoncent l’avènement d’un nouveau système technique. Le nouveau système technique bouleverse les équilibres traditionnels, remet en cause la carte des pratiques et des compétences. L’ethno technologie est consacrée aux rapports technique-société (Thierry Gaudin, Bertrand Gille) Il existe une abondante littérature qui tente d’expliquer pourquoi les choses sont ce qu’elles sont. Il y en a très peu sur la façon dont elles se transforment. Systèmes sociotechniques Cadre Sociotechnique C’est l’union du cadre de fonctionnement et du cadre d’usage. « Une innovation ne devient stable que si les acteurs techniques ont réussi à créer un alliage entre le cadre de fonctionnement et le cadre d’usage. » Patrice Flichy Tout objet technique se situe à la frontière entre le monde des concepteurs et des utilisateurs définissant un cadre de référence comme cadre sociotechnique. La question des usages ?Le développement des nouveaux usages n’émerge pas ex nihilo ?L’apparition de nouvelles pratiques se greffe sur le passé, sur des routines, sur des pratiques culturelles qui perdurent. ?Notion de chaînage ?Notion d’interusabilité ?Notion de promission (promesse + permission) - Long ajustement entre les êtres et les choses - Des appareils apparemment identiques sont pris dans des usages très différents - Les formes d’appropriation des techniques sont très différenciées : les étudier en détail. Le cas du DVD de cinéma Le DVD de cinéma de ne réduit pas à une simple technique qui substituerait à la matérialité photochimique du film sa numérisation sur un support pérenne. Il relève d’un réseau d’éléments hétérogènes d’appareillage technique, de normes industrielles, de règlements, de droits, de stratégies marketing, d’aménagement de l’espace de réception, de conception de programmes, d’esthétique, d’usages et de pratiques. Principales tendances du système productif : La concentration des grandes multinationale joue un rôle important dans le développement de la mondialisation. Financement de la télévision : Par l’état - subventions - taxes parafiscales Par les spectateurs : - abonnement - pay for view - VOD Publicité - Mécénat - Plages publicitaires - Sponsoring - Droit d’asile - Merchandising Financement du secteur public : La redevance : Fonction de l’équipement (927 postes en 1949 à 96.4%) de taux d’équipements en 1983) Estimation de la fraude (environ 7% selon le rapport Cluzel en 1979 autour des 15% depuis) Exonérations à partir de 1966 qui doivent être reversées par l’État Depuis 2005, adossée à la taxe d’habitation, comptabilisée par foyer équipé. Cout 2011 : 123€ par foyer Télévision, audiovisuel et industries culturelles 1907-1910 : location films (Remontée des recettes) 1970 : une télé pour 5 foyers Qui finance les films aujourd’hui ? La télévision. Pas films d’Art et d’Essai mais les trucs grand public avec des acteurs bankable. Comment on passe de l’économie physique (dvd, cd, bobines, etc) à l’économie du virtuel (numérique) ? Artefact (plus ou moins basé sur un inconnu) Economie de la télévision repose sur l’audience, l’économie d’internet repose sur les données (Data) Data : identité et connaissance du consommateur mais aussi réaction De la rareté à la prolifération des documents audiovisuels Cinéma, télévision, internet Multiplication des possibilités de diffusion Partage Contrefaçon VS offres légales ? Licences libres ? De la multiplication des moyens d’enregistrements à la multiplication des moyens de diffusion Contournement des censures et des moyens de contrôle Vie privée et circulation des enregistrements audiovisuels De la lutte contre le piratage à la vidéo-protection et au suivi automatique des individus Défense des intérêts des ayants droits Outils de surveillances, outils de contrôles ? (surveillance réseaux sociaux, adresses IP) Droit de disparition On peut contourner les censures. La vie privée peut-être de plus en plus soluble. Quand des images circulent il est presque impossible de les faire disparaître. L’intimité a-t-elle encore un sens ? La télévision a des effets donc elle est contrôlée et financée. Organisation de la Radio et Télévision Française (ORTF) Les grandes dates de la télévision en France : - 1945 : RdF (Radio Diffusion Française, relève directement du Ministère des PTT (Postes, Télégraphes et Téléphones)) - 1949 : la télé s’étend donc création de la RTF (Radio Télévision Française) qui sort du Ministère des PTT donc autonomie budgétaire - 1959 : ORTF. Établissement public à caractère commercial. De Gaulle veut la télévision au service de son pouvoir. Raison d’ordre industriel, créer une industrie de l’électronique. Pour encourager les gens à acheter ça on a financé les programmes de télévision. On parle de « cordon ombilical » entre télévision et pouvoir politique. Jusqu’à 1964, une chaîne de télévision en France. - 1964 : on augmente l’offre, il y a deux chaînes de télévision mais ça reste un monopole d’Etat (il est le seul à pouvoir émettre des radios ou des télévisions en France sur cette période). - 1973 : troisième chaîne toujours au sein de l’ORTF. On parle de monopole monolithique (regroupées dans même organisme ORTF) - 1974 : organismes autonomes > TF1, A2 (aujourd’hui France2), FR3 (France Région 3, aujourd’hui France3. Couleurs.), SFP (Société Française de Production, ensuite privatisée), TDF, INA, RF, RFP (Régie Française de Publicité, aujourd’hui disparue). OCO (qui, quand, comment) puis Médiamétrie. - 1982 : fin du monopole d’Etat. Lois Fillioud ? Au début, peu de fréquences disponibles pour émettre des chaînes de télévision. Il faut donc créer un organisme autonome qui gèrerait tout ça > HACA. - 1984 : C+, chaîne privée. Rousselet premier directeur. Groupe Havas finance C+, contrôlé par l’Etat. - 1985 : La5, TV6 (aujourd’hui M6). S’il y a une économie c’est parce que des gens croient que la télévision a des effets. Socialistes dissolvent blabla. Œuvres protégées par droits d’auteur sur internet. Suspension connexion internet. Tout fusionner dans un même organisme ? I – L’avis de la télévision et les effets La télévision fait partie de l’industrie culturelle. Films de cinéma financés par le placement de produit qui est une source de financement direct ou indirect de la télévision. Produits dérivés. Fait-on ce que la télévision nous dit, mange-t-on ce qu’on y voit, etc ? Pourquoi et comment financer la télévision ? - Notion d’effet : ils sont censés avoir une influence sur le récepteur politique (propagande) ou commerciale (publicité). - Notion d’audience : ils sont censés avoir des récepteurs quantifiables voire qualifiables (hommes, femmes ?). Question des comportements : que fait-on quand on la regarde ? Comment on réagit ? - Notion relevant de l’idée « d’Espace public » : espace de partage et d’évaluation d’idée et/ou d’œuvres, d’un point de vue politique et culturel, voire lieu de constitution d’une communauté. Est-ce que l’espace public est global ou est-il partiellement fragmenté ? Dominique Wolton défend la télévision comme critère de la démocratie > tous les français ont un truc de commun qui leur permet de vivre ensemble. Toutes ces notions sont particulièrement hypothétiques dans le cas de la télévision Quelqu’un regarde ? Qui ? Calculs de la Médiamétrie. Quand ? Pourquoi ? Pour en faire quoi ? Divertissement, social, information ? Avec qui ? Ça le rend comment ? Ces notions sont pourtant centrales : Pour le financement de la télévision Dans le débat public, pour s’opposer à son pouvoir réel ou supposé Dans toutes les théories des médias qu’elles soient critiques ou instrumentales (d’origine américaine) Théories instrumentales : Théories critiques : Dorneau Principaux axes théoriques : Théorie des effets : influence positive ou non - Influence des contenus : seringue hypodermique ? - Influence du médium : le massage est le message ? Questions du public - Evolution, structuration, constitution, enjeux normatifs, lectures oppositionnelles, … Questions du pouvoir Société de contrôle ? « Société du spectacle ? » Approche datée, mais encore prédominante Débats / effets des médias Postulat des études quantitatives Postulat des piges médias Historicité de cette notion : passer de la contention des foules (censure) au contrôle des publics Inversion de la problématique de l’émancipation par la connaissance et la communication Les Médias : des moyens d’agir sur l’opinion, ce qui justifie leur financement Permet d’en justifier l’intérêt auprès des pouvoirs politiques Et auprès des industriels (annonceurs) « temps de cerveau disponible » Modèle de la piqure hypodermique : relation immédiate et directe entre un comportement et l’exposition à un message véhiculé par un média Champ privilégié : campagnes électorales et publicitaires - Présuppose un énonciataire et énonciateur distincts et identifiés, avec des intentions précises - Ramène le fonctionnement des médias à un schéma textuel du sens commun, avec une relation directe de cause à effet Paradigme des effets Harold D. Laswell (américain) a été un des premiers à parler de ce paradigme des effets écrit Structure et fonction de la société (1948) The Communication of Ideas, Lyman Bryson Translation d’un contenu ou mise en relation ? Malgré son caractère hypothétique et la difficulté fonctionnelle de mesurer les effets des médias, ce modèle mécaniste s’impose comme support de la communication politique. Ce modèle propose une vision structurée de l’espace public dans lequel les médias remplissent une fonction intermédiaire entre dirigeants et dirigés. Sociologie fonctionnaliste des médias Processus de communication de Laswell (1948) Qui dit quoi à qui par quel canal avec quels effets ? Analyse des effets et des contenus Recherches sur l’influence politique de médias Ainsi le message d’un gouvernement accède à des journalistes puis au public. Or, l’image de la réalité qu’ont les dirigeants n’est pas toujours publique (secrets d‘Etat). D’où des écarts entre leur vision du monde et celle des citoyens. De là des risques de conflit interne plutôt qu’un ajustement harmonieux à l’environnement externe de l’Etat. Donc, contrôler les moyens de communication pour organiser l’observation de la société dans son ensemble, afin de faire apparaître comme seules possibles les options de la classe dirigeante. Modèle de communication global hiérarchisé : 3 niveaux Surveillance de l’environnement Coordination des différentes parties de la société dans leur réponse à l’environnement Transmission de l’héritage social entre génération Nouvelle pertinence à travers les réseaux sociaux. Au niveau de l’espace public, Télévision et industries culturelles TV Lobotomie la télévision abrutit ceux qui la regardent, fait plus consommer Revue de Bridget Kyoto pour Libération qui se fout de la gueule de la télévision. Déterminisme technologique : comment une technologie comme la télévision peut avoir une influence sur la structure de notre cerveau et de notre société. La télévision nous « masse le cerveau ». Un idéal démocratique ? La rationalité de l’opinion publique dépend-elle de son degré de connaissance ? Définir le degré de connaissance : le citoyen moyen ne pourrait avoir la même finesse d’observation qu’un spécialiste de l’Etat ? Voir les débats journalisme vs internet. Non une ‘connaissance parfaite’, mais une ‘connaissance équivalente’. Etre d’accord sur les grandes lignes de la réalité. Est-il légitime de se faire ‘manipuler’ (dans le bon sens) ? Gouvernements français/américain. Ca renvoie des conceptions du rapport aux médias très différentes au sein même du modèle occidental. But d’une société démocratique par le contrôle des médias : arriver à ce degré d’équivalence entre dirigeants, journalistes et citoyens au-delà des écarts de connaissance ? VS effets diffus des médias, établissement d’une relation, trop diffus pour être compatibles et trop indépendants du contenu véhiculé. Translation d’un contenu ou mise en relation ? Déterminisme technologique Ecole de Toronto (Harold Innis, Mc Luhan) Est-ce que les réseaux sociaux ne recréeraient pas une autre vie ? Avec internet, on peut communiquer avec nos potes qui sont à l’étranger ; on a plus de proximité sur facebook qu’avec notre voisin de palier. 3 âges en fonction de la technologie dominante utilisée pour la communication - oral, imprimé, médias électroniques Imprimé : détermine la structure sociale sur le modèle de la ségrégation - lettres de l’alphabet séparées - classes sociales - âge, sexe - nation On passe d’une société structurée entre les nobles et les paysans à une société construite asjdjjs Modèle social beaucoup plus ségrégatif. Par rapport à l’oralité, tout serait dans une sorte de continuité (pas comme à l’écrit). Les classes sociales seraient de plus en plus séparées ; les relations de plus en plus séparées par l’âge et par le sexe. Système de paliers. Aujourd’hui, est-ce que ces paliers ont encore un sens ? On met des barrières à certains trucs > au niveau d’internet on voudra un truc de liste blanche pour les enfants (sites autorisés désignés), liste noire pour les adolescents (sites accès interdit). Idée de ‘villages’ > on aurait la même proximité que dans un village, en étant n’importe où n’importe quand. Approche en terme de déterminisme technologique : Chaque média a des caractéristiques particulières qui déterminent des types d’interactions spécifiques et en interdit d’autres : - un nouveau média modifie l’usage fait des autres : le téléphone change l’usage du courrier, le courrier électronique celui des lettres, etc - communautés : définies par leurs niveaux de relation Le secteur de la production Plus un film réalise d’entrée en salles (Plus de 100 000 entrées en salle), plus son public est jeune, plus provinciale et plus occasionnel (4/10 spectateur sont occasionnels). La demande de cinéma est de nature particulière puisqu’elle est imaginaire. Elle concerne l’ensemble de consommation culturelle évoluent selon quelques données : sociodémographique. Depuis 1964, on observe une baisse de fécondité régulière des français et donc une régression de jeune gens de - 24 ans (considéré comme l’âge critique de consommation). Un problème : l’accessibilité du spectacle. Mais résolution, les multiplex installés là où il n’y avait pas d’offre de cinéma (en moyenne ou petite agglomération). La disponibilité du spectateur en terme de temps et d’argent (lié à la situation professionnelle de l’individu). Les choix entre plusieurs loisirs (multiples) se font au dépend du cinéma. Le prix du billet est un premier indice pour établir le cout global. L’évolution du prix du billet n’a pas suivit l’inflation des biens de consommation de base (le prix du billet a augmenté moins vite que d’autre bien). 200, la hausse du prix du billet à rattraper l’inflation de la consommation (5,58 à 5,74 €) en 2008 6,01€ surtaxe 3D. Les facteurs du cout d’un spectacle ne se résument pas au tarif du billet. La valeur global délivré par un service cinématographique en salle est l’association de la perception par les client de la valeur total du spectacle (valeur du film en soit, de la promotion, valeur de l’accueil réservé par l’exploitant : bande annonce, pub) et de la perception de son prix (qui comporte le cout en terme de temps, le cout de déplacement, le prix de bien et de consommations annexes : le café avant, diner après). Le prix de la place est néanmoins dissuasif pour les revenus modeste notamment lorsque la pratique à domicile (aujourd’hui élargissement) vient assez rapidement remplacer l’expérience de la salle. Paradoxalement il y a un autre effet : le prix du billet pour les français a augmenté plus vite qu’en réalité parce que d’autre consommation ont connu de très très forte baisse de prix notamment depuis l’arrivé de l’internet qui rapproché les consommation culturelle à un prix presqu’égal à 0. Plus de la moitié des spectateurs bénéficient de tarifs qui sont inférieur à 6,33€. En réalité pendant presque 10 ans le prix de la salle a progressé beaucoup moins vite que l’inflation. La part des billets de plus de 10€ commence à augmenté puisque les prix de séance en 3D font augmenté le prix moyen du billet en France. La durée de vie du spectacle en salle. Dans les années 1950, un film pouvait resté à l’affiche pendant 2 ans, en 1960, 1 ans, 1970 quelques mois, en 1990, 3-4 semaines. 80% des entrées sont réalisés au bout de 3-4 semaines. Une petite minorité dépasse le 4 mois voir le 6 mois (4% des films). La durée des films en salles est menacée par la logique de programmation de circuit type multiplex. Un film (performent ou pas) chasse l’autre misé sur un autre film a performance supérieure. La multiprogrammation notamment en milieu indépendant ou un film peut partagé l’affiche avec d’autres films. La concurrence des activités de substitution, les offres alternatives de loisir et surtout la perception qu’a le public du passage d’un film d’un support à l’autre. Même si le public ne connaît pas la chronologie des médias, ils se représentent ses délais comme étant court. Le Secteur de la production La personne à l’initiative d’une production cinématographique est le producteur délégué (premier au générique de début du film, en haut de l’affiche est mis en avant et présente le film). Il a un certain nombre de responsabilité juridique et économique, il est le propriétaire du négatif. Avant même que le film soit matérialisé sur son support, le producteur peut vendre des part de cette actif à un certain nombre d’investisseur et de partenaire financier (exportateur, éditeur vidéo, distributeur, chaine…). Il doit assurer au nom de tout ses partenaire le contrôle financier sur le film, assurer la bonne exécution du projet et aussi répartir les recettes. Il a l’obligation vis à vis de ses partenaire de livrer une copie techniquement exploitable dans les limites de temps et du budget décidé et stipulé dans le contrat. Le producteur exécutif en France est là pour les gros projets (plus de 7 millions d’euros). Il reçoit l’ordre du producteur délégué pour faire suivre la fabrication du film : suivre exécuter cette fabrication. Pour résumé il a plutôt la gestion opérationnelle du projet. Le directeur de production (bras droit du producteur délégué) est son représentant, il doit évaluer tous les moyens (humaine, technique, financière, commercial) qui seront nécessaire pour faire le film. Ils sont aidés par la scripte, l’assistant réalisateur, la régis… Ca organise les dépenses et l’appel des fonds pour le tournage. Il a un poids sur le tournage puisqu’il va conseiller le réalisateur de faire ou pas le film. C’est pour ça que sur les tournages, on a le budget interne qui sert de base à la décision du producteur et le devis, budget officiel qu’on communique au partenaire (écart de 20 à 30%). La rémunération du producteur en France se fait comme un pourcentage sur le budget de fabrication (5%) et pourcentage sur les recettes en salles ou sur les autres supports. Dans la plupart du temps, le producteur de parvient pas à se financer sur le budget parce qu’il a tout dépensé. La remonté de la recette n’est pas suffisante. Les producteurs française (contrairement aux USA), n’est pas dans une logique d’amortissement des risques : qu’il n’investit pas son propre argent il est dans une logique de préfinancement (le financement d’un film fait pensé à une collecte de fond). Il pré vend des parts de son film ou promet des recette à d’autres partenaires. Même si le film gagne de l’argent, il est tellement pré vendus qu’il se retrouve avec peu d’argent à la fin. La dépendance de source externes de financement (si y’a le moindre changement dans ces financements, il faut revoir le film, et le budget). 2 périodes de préparation d’un tournage : l’accueil du projet (premier contact) et le développement du projet. L’accueil du projet : Soit le producteur a une idée de film, l’explicite à un scénariste et il l’écrit sur commande, soit un réalisateur a une idée de film (très fréquent), soit un scénariste a une idée du film et il est engagé. Le développement du projet : le montage financier. Le devis est le nœud stratégique de la création parce qu’il montre son projet et son business plan. Par contrainte, le producteur délaisse le scénariste, ne peu plus voir ce qu’il se passe. Un projet se monte donc sur le producteur et la présence des vedettes. Le casting est de moins en moins libre et de plus en plus standardiser. Leur pouvoir de faire ou de défaire des plans de financement et la vie des films. Le réalisateur en France est rémunéré 2 à 3 fois en tant que personnel technique, en tant qu’auteur réalisateur et en tant qu’auteur scénariste. Le réalisateur déjà peu représenté plus de 19% du budget d’un film. Le montage financier La rémunération des droits artistique, du personnel, du producteur et des interprètes, les charges sociales, la technique (les moyens technique et la pellicule laboratoire), partie tournage (décors, costume, transports, assurance…). Dans le calcul des imprévus on exclut les frais généraux (10%). La rémunération du personnel est le plus important des postes dans le financement d’un tournage (18%). Ensuite les rôles principaux (7,7%) pour tous les interprètes c’est 12,7% et les charges sociales. Les droits aux images (documentaires, archives d’images et de son), elle figure dans les droits artistiques qui varie peu selon les films. Le tournage dépend du type de film et évolue en fonction du budget. Concernant la partie défraiement : la régis est une partie très important puisque les repas est une condition pour que le film se fasse. Les postes a assurances et divers. Quand la production d’un film commence, il n’y a pas d’argent mais des promesses, des contrats. Certains financiers ne versent pas l’argent promis au producteur pendant la production mais au moment de la livraison. Entre les 2 on va voir les banques pour avoir de l’argent concret donc les intérêts (5% pour un film de fiction). Les frais généraux : les frais de fonctionnement de la boite de production. Quand aux assurances (vol du matériel, matériel qui ne fonctionne pas bien, le problème de laboratoire dans le développement de la pellicule, les couts médicaux pour le réalisateur). La Garantis des bonnes fins (2,5%) : Si le producteur est dans la totale incapacité de livrer le film dans les temps, l’assureurs se donne le droit de prendre en charge le projet : de licencier du personnel. La partie technique est considérée comme incompressible dans tous les petits budgets (lourdement peser sur la création). Les frais de postproduction correspondent à la moitié du budget du film. La TVA, tous les consommable et tous les services récupérés au moment de la recette du film. Plan de financement : Le producteur peut être rémunéraire, avec son salaire (met en jeu), en industrie (en valorisant les compétence spécifique sur tel ou tel aspect du projet), et en numéraire (capital). L’accord d’un des participants (partenaire genre Canal+) peut déclencher les autres. Les principaux moyen de financement de film : les producteurs eux-mêmes, les SOFICA, les soutien automatique, les aides sélectives, les aides régionales, coproductions TV, préachats TV, mandats groupés, distributeurs France, éditeur vidéo France, mandats étrangers, apports étrangers. Basé sur l’anticipation des recettes (avaloir distributeur, éditeur vidéo, exportation) et sur les préventes de droit audiovisuel, la coproduction, sur les aides publics (direct : le soutient, indirect : mesure fiscale dans les SOFICA, crédit d’impôt), le nouveau moyen de financement (fond d’investissement à la bourse et le financement participatif).

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