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Ecriture-scenarios

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Ecriture de Scénarios Définition : Un scénario est un document à valeur professionnelle, qui circule dans la sphère réduite de la pré production, puis de la production,etc. … puis le scénario disparaît car il n’a plus de raison d’exister. Mais ces document ce sont démocratisés au point que des revues sont consacrées au scénario (synopsis, gazette des scénaristes, etc.), et certains sont disponible en librairie, mais jamais l’édition originale : ce sont des scénarios après tournage. La vocation première du scénario est de convaincre le producteur en premier lieu, car un producteur est quelqu’un qui s’engage dans un processus d’une œuvre d’art, qui ne brasse pas seulement de l’argent. Le processus s’engage autour de la conviction du producteur, mais le scénario sert aussi aux acteurs, aux chefs opérateurs, aux ingés sons, etc.… Lors du tournage, le scénario, ou « shooting script » ne cesse d’être consulté, puis il finit dans les mains du monteur. Au cinéma, on parle de 3 écritures : - Le scénario - Le tournage - Le montage Attention : le scénario ce n’est pas encore le cinéma. Mais alors se pose un problème : Qui est l’auteur du film ??? Histoire du scénario. Dans les années 1960, la nouvelle vague a revendiqué une politique des auteurs et a martelé sans cesse que l’auteur du film est le réalisateur. Un réalisateur est quelqu’un à qui on attribut totalement le succès ou l’échec d’un film. La nouvelle vague a réagit à un ciné français d’après guerre ou scénaristes et acteurs étaient rois, en prenant pour référence le cinéma étranger (Italie, USA). Pendant les années 1960, on minimise l’importance du scénario au profit du metteur en scène. Le processus est le même au théâtre. C’est dans cette lignée que sont nés les cas isolés de scénaristes-réalisateurs. En réalité, le scénariste conserve une place majoritaire : il y a plus de scénaristes que d’autres professionnels du cinéma. Au départ, le scénario est essentiellement griffonné, vu la longueur des films tournés (Cf. Méliès). A l’époque la part du scénario est très limitée. Mais cela change avec l’allongement des bobines. Pendant le muet, on peut changer un scénario sans que cela amène de modifications compliquées. Chaplin procèdera ainsi à une écriture « à la volée ». Les choses changent quand on se rend compte que le cinéma n’est pas que du divertissement. Au départ, ce n’est qu’un prétexte au mouvement cinématographique, puis arrive l’ambition artistique et la création du langage du montage : le cinéma devient un art. Le scénariste devient un élément essentiel et on lui demande la conception du film. Un des grands scénaristes du muet est Karl Mayer, qui a écrit « l’Aurore ». Ses textes sont de vrais poèmes en prose, provocateurs et ce sont des incitations pour le metteur en scène. Les intertitres font partie d’une démarche scénaristique, mais sont rajoutés après et permettent de colmater les brèches et de rendre le récit compréhensible. Dès le parlant, on ne peut plus compter sur l’intertitre, l’histoire doit être rigoureusement construite avant le tournage. Alors on veut du parlant, les années 1930 voient naître des films trop bavards, basés seulement sur le dialogue. Jusqu’à l’après-guerre cette tendance fait le succès fait le succès du scénariste-dialoguiste (Cf. Audiard, les tontons flingueurs, les barbouzes). Aux USA la tendance est différente : les scénaristes travaillent en équipe et Hollywood crée des pelotons de scénaristes. La nouvelle-vague part en guerre contre l’écriture « sur-mesure » des acteurs, qui en oublie la réalité. Le travail du scénariste va évoluer. Il sera en prise directe avec des problèmes sociaux, politiques (Cf. Ken Loach). On écrit plus de la même façon : on écrit beaucoup plus naturel et naturaliste. ALPGICH, SIEGEL, CASSAVETES, PECKINPAH (puis COPPOLA, SCORCESE)… cette génération de cinéaste a modifié le rapport à l’écriture. Ils ont infiltré un Hollywood trop formaté et lui ont inoculé les caractères du cinéma indépendant (choix des sujets, représentations du réel). Différences entre écriture scénaristique et autres récits. L’écriture romanesque trouve sa fin en elle-même, il n’y a pas de continuité. L’écriture scénaristique fonctionne elle sur la rupture entre écrit et parlé, entre entendu et visible. ? Temps de projection / temps de lecture : 1 à 2 heures de projection s’opposent à plusieurs heures de lecture. Le traitement de la durée narrative est tributaire de la durée objective. En moyenne, 1 page de scénario équivaut à une minute de film. ? Temps de narration : Un scénario est écrit au présent, car c’est une anticipation de la perception immédiate. « Il allait marcher sur la plage … » devient « Il marche sur la plage le 13 dec 1999 », sous forme de flash-back, les évènements passés sont au présent. Cette première contrainte est énorme pour un romancier. 1h40 de film, pour raconter une vie, c’est écarter les sujets secondaires > le scénario c’est l’art de l’élagage et de l’ellipse. A un moment donné le cinéma prend l’avantage sur le scénario, et le scénariste en vient à écrire des images, alors que l’écrivain les suggérait. Puis c’est au metteur en scène de décider ce qui est en cadre et hors-cadre. Certains scénaristes vont jusqu’à induire la mise en scène alors que d’autres la laissent beaucoup plus libre. Au tournage, le scénario est à l’état de découpage technique auquel se rajoute le story-board… le scénariste n’intervient plus à ce niveau. Etats et champ de travail du scénario. L’appellation « scénario » regroupe beaucoup d’étapes et de strates. La première phase est le synopsis : texte de quelques lignes à plusieurs pages suivant les conditions, qui doit donner un coup d’œil, une vision globale du récit. C’est un travail de pré-écriture. C’est une notion très variable suivant les pays. Le pitch est un argument narratif, en une phrase. Exemple de pitch pour Titanic : « histoire d’amour sur un bateau qui coule ». Le scénario prend plusieurs formes mais aucune allusion technique n’y apparaît. Pour l’écriture du scénario on se concentre sur le récit, la structure scénaristique. Il y a le contenu narratif et le récit (façon de structurer le contenu) : la difficulté est de conjuguer les deux. Le scénariste travaille essentiellement sur la structure. Le scénariste écrit des scènes, pas des plans. Plan = unité de tournage, de mise en scène Scène = unité scénaristique qui forme une unité dramatique, inconcise dans un lieu précis, unité temporelle. Séquence = regroupement de plusieurs scènes (degré supérieur à la scène). Le scénariste travaille sur un séquencier. Dans un scénario classique, le film comprend un ou plusieurs climax (pic d’intensité dramatique) dont le dernier correspond à l’acte de bravoure. Matière et principes du récit du scénario. La matière du scénario est l’action, vécue par des personnages, qui ont un objectif à atteindre, ainsi que du temps, de l’espace dans lesquels les personnages vont viser l’obtention de l’objectif. Dans le scénario se trouve déjà le style du film, ainsi que sa dramaturgie, c'est-à-dire la gestion de la tension entre les évènements. Elle construit une intrigue, un fil conducteur. Aristote, dans « la poétique », donne certains principes du récit : Des péripéties, qui doivent mener à un dénouement via un protagoniste, qui est le sujet recevant une mission venant d’un destinateur. Pour atteindre son objectif, ce protagoniste a des adjuvants et des opposants. Le destinataire est celui à qui profite la quête. Ainsi on trouve à la base de tout scénario un conflit. > Le scénario est donc une machine à régler des conflits. L’idée de conflit rejoint celle de « les gens heureux n’ont pas d’histoire », le scénario va créer les perturbations. Ces conflits peuvent être internes au personnage ou externe. Dans les 2 cas, ce sont des obstacles, humains ou non. . L’importance du conflit et de l’objectif sont proportionnels à la valeur de chaque personnage. ? Visionnage de « Rio Bravo » : les 5 premières minutes sont sans une parole. On se rend alors compte de la dispensabilité du dialogue, et que les personnages peuvent très bien être caractérisés par leurs gestes et actions. Le scénario suppose que chaque personnage a un but prédéfini. Ici le générateur de conflit externe est un personnage : Joe. Il y a aussi un conflit interne : le personnage ivrogne de Dean Martin face à son alcoolisme. Elément perturbateur suivant : le jet de pièce, qui amène un conflit sous forme de jeu de torture mentale. Dès le début, la personnalité du personnage de John Wayne est mise à plat avec un seul geste. Ce type de caractérisation serait impossible à dans un roman. Puis c’est au tour du personnage de Dean Martin de sauver John Wayne, mais ceci ne se comprend pas tout de suite, car leur relation se révèlera en feedback lors des minutes suivantes. On retrouve donc ici 2 éléments essentiels d’un bon scénario : la CARACTERISATION & le CONFLIT. Le scénario doit donc fournir au réalisateur tous les éléments pour lui permettre de construire la rythmique des plans, mais ce n’est pas le travail du scénariste. Construction dramatique du long et du court métrage. La structure dramatique est une machine à générer du conflit, avec des règles générales : > Construction en 3 actes, avec 3 moments distincts de l’histoire : 1er acte : le 1er quart du récit, on trouve l’exposition, qui aboutit à la désignation de l’intrigue principale (= « plot »). Remarque : on retrouve beaucoup d’anglicismes dans le jargon du cinéma car les Usa sont les instigateurs des ateliers d’écriture qui ont vu naître beaucoup de professionnels du scénario, alors qu’en Europe on a un culture romantique de l’auteur très unique et irréductible. Les américains n’ont pas ce rapport romantique à la création, d’où leur approche complètement décomplexée de l’écriture. Ceci dit le type de cinéma qui en découle n’est pas le même. La conception européenne évolue, grâce à la multiplicité des formes notamment, mais aussi grâce à la montée en puissance des formes. Les pratiques anglo-saxonnes commencent à s’introduire en Europe. Ex : la notion de « bible de série » : la bible dans l’écriture d’une série est un livre référent qui donne le cahier des charges de la série. Il est rédigé par le concepteur. Les intrigues vont donc se développer selon des contraintes que le créateur a voulu. Il y crée les personnages, leurs motivations, leur trajet (= arc), leur existence, etc … ? Un scénario ne naît donc pas toujours d’une page blanche et d’un individu. 2ème acte : moitié du temps du film : développement dans lequel se déroulent les péripéties. 3ème acte : dernier quart du film : c’est le dénouement, la résolution avec la clé, le climax, le pic d’intension dramatique, souvent acte de bravoure. ? Visionnage des dents de la mer (St. Spielberg) - Premier blockbuster de l’histoire, typiquement dans l’influence hollywoodienne, adapté d’un roman. C’est l’histoire de la lutte entre le requin et 2 à 3 personnages isolés. Il faut ici resserrer l’histoire autour de ces 2 ou 3 affrontants, car tout le monde est contre le requin. - Séquence : 13ème minute du film, on croit alors le requin capturé mais ce n’est pas le bon. Analyse de la scène : - Exposition : la scène du joyeux quotidien nous apparaît vite comme un pique-nique géant pour requin. Spielberg prend le soin d’introduire les personnages à chaque plan : ils sont mis en exposition. Spielberg joue avec les couleurs : les victimes sont affublées d’un attribut jaune. Plan suivant : le 3ème personnage entre en scène : le shérif. Cette mise en place répond à une logique hitchcockienne : la fausse piste, mais il y a des indices. On connaît le nom du garçon, et c’est pour une bonne raison : car il a une importance et on l’investit affectivement. La scène nourrit un arrière-fond de contextualisation : c’est un plus > Cf. la remarque sur les natifs, qui annonce que le shérif ne vas pas se battre seulement contre le requin mais aussi contre le manque de confiance des autochtones. Il faut donc jouer sur la complexistaion des relations entre les éléments : il ne faut rien jeter, tous les éléments servent. IL faut broder et ne pas hésiter à développer. - le chien se jette à l’eau, et déclenche la mise à l’eau de tous les autres. Tous sont alors des victimes potentielles. On est au niveau des personnages, sauf que nous n’avons pas peur de voir apparaître le requin, nous en avons envie : C’est là le principe voyeuriste du cinéma. Un nouvel obstacle apparaît : le conflit interne entre le shérif et sa peur de l’eau. Puis c’est dans le silence qu’on commence à avoir des soupçons. Puis arrive l’ellipse : le bâton flotte sans le chien, synonyme de la mort du chien. Le scénariste a décrit cette action, sans pour autant que la mise en scène soit écrite (on ne dit jamais dans un scénario : « on voit, on entend, il y a… »). Ici ce serait : « le jeune homme appelle son chien. Le bâton du chien dérive sur l’eau. Puis c’est au moment où on relâche son attention que survient la surprise : musique et point de vue du requin. Ce plan sous-marin ne fait que donner une avance sur la situation, on sait que le requin attaque. - Dénouement tragique : comme pour le chien, Spielberg utilise l’ellipse : le matelas revient sans le gamin dessus. On a donc un traitement en 3 moments : exposition, péripéties, dénouement avec des conflits à tous les étages : directs (requin), interne (peur de l’eau), complémentaire (manque de confiance dans le shérif). C’est une scène écrite au millimètre, d’où son efficacité, à laquelle vient s’ajouter une mise en scène talentueuse. Cette exigence d’écriture se retrouve dans le cinéma d’auteur européen. ? Visionnage d’un extrait de fenêtre sur cour : ouverture. La mise en scène fonctionne ici en lever de rideau, qui sera le dispositif même de ce film construit de façon théâtrale. On visite le lieu suivant un mouvement panoramique qui commence en plongée, puis embrasse de façon circulaire. Les détails s’obstinent à nous dire qu’il fait chaud. Pourquoi ? Parce que l’histoire est celle d’un homme qui regarde chez les gens. Et pour cela il faut des fenêtres ouvertes. La redondance est un élément scénaristique indispensable. Le cheminement sur les photos nous apprend que le personnage est photographe et qu’il est blessé. Son métier est de regarder, ce qu’il va faire dans sa cour, immobilisé par sa jambe dans le plâtre. Le scénario convoque tout dans l’ouverture. Ensuite le dialogue vient confirmer tout ce qui n’a pas été dit. Ce qui est important ici est le contre point visuel : le dialogue n’illustre en rien les images. On voit des voisins qui se déshabillent. L’hélicoptère est là pour appuyer cette question du regard : peut-on ? Doit-on regarder ? Hitchcock pose la thématique de tout le film, qui est aussi celle du cinéma : le voyeurisme. Ecriture de Scénarios : TD Examen = dossier à rendre le 9 janvier : scénario de 5 pages, répartis en scènes avec précisions de temps et de lieu. Discours direct, en précisant à chaque fois l’identité du personnage. Le scénario est celui d’un court métrage dont le thème est libre. Il est toutefois conseillé de s’orienter vers un contexte que l’on connaît. Dans le cas contraire il est important de bien se documenter. Remarque : il est possible d’imaginer les scènes les plus coûteuses, vu que le film ne sera pas tourné. Conseils - Le but est d’écrire un texte le plus cinématographique possible, qui utilise au maximum les capacités de l’image. - Ecrire au présent - Ne pas utiliser « on voit, on entend, il y a, etc ». - Dans le dialogue, faire attention au parlé. Par exemple il ne faut pas de langage soutenu entre 2 amies. Les personnages doivent adapter leur dialogue à leur identité, mais aussi à la situation dans le récit. Enoncé TD n°1 : Intérieur Jour - Appartement de Blanche Un appartement entièrement blanc (murs, objets, mobilier, plafond et moquette). Blanche termine son ménage. Sa fébrilité indique qu’elle est très maniaque. On sonne. Blanche regarde par l’œilleton de la porte : c’est Jeanne, sa meilleure amie, elle est en larme et couverte de boue. Enoncé TD n°2 : Ecrire une scène qui utilise dans leur valeur dramatique 3 objets précis : une chaise, une cigarette, un revolver. Enoncé TD n°3 : Intérieur jour- un café – 2 personnes : un jeune homme + une jeune femme. Elle est sur le point d’annoncer qu’elle attend un enfant ; lui a une autre nouvelle à lui annoncer : il la quitte. Ecrire la scène. Réalisation d’une vidéo-fiction Objectif de l’atelier : Réaliser un dossier en 3 temps, comprenant 1 synopsis + 1 story-board + 1 Note d’intention + réalisation du Film vidéo. Se doit être une adaptation d’un texte quelconque, qui ne soit pas un texte de chanson Contraintes : Film de 3 minutes (hors-générique) comprenant au moins : ? 1 Travelling (mouvement de caméra mobile qui suit un déplacement, peut être arrière : du gros plan au plan d’ensemble) ? 1 Plan panoramique (ascendant, latéral, descendant) ? Des raccords. Réalistaion Audio-Visuelle Partiel : la note ne contrôle pas le rendu final mais l’assiduité et la participation aux td. Le travail final, fait en groupe de 5, est à rendre le 26 avril, prendra la forme d’un documentaire muet d’environ 3 minutes. Le thème doit être un sujet social, dans la lignée des documentaires muets de jean Vigo comme « à propos de Nice ». Le sujet de ce cours est le social, tout en recoupant plusieurs problématiques. Le documentaire social Le documentaire social s’inscrit dans la continuité du travail de Dziga Verton (Kaufmann) : « l’homme à la caméra » URSS, 1922. Verton a mis à jour un nouveau langage en montrant toutes les positions, utilisations et mouvements possibles de la caméra. Il fera un film de « ville », de cité. Visionnage de « à propos de Nice » de Jean Vigo. Nice a toujours été une ville bourgeoise importante. L’ambition de Vigo est ici de montrer qu’il y a aussi dans cette ville de la pauvreté et des différences de classe. Il entend ainsi dénoncer certaines carences sociales. Vigo tournera 5 films entre ses 29 ans et sa mort, à 33ans. Il travaillera beaucoup le montage, les plans, les mouvements de caméra, les ralentis, les accélérés, etc. Cette manière d’organiser la narration lui servait de support pour transmettre des messages de comparaison et de satire. Il parvient ainsi à comparer discrètement les bourgeois niçois aux crocodiles du parc, créant des métaphores pour dénaturaliser le documentaire et forcer le spectateur à la réflexion. De nombreux réalisateurs travailleront le documentaire social : André BAZIN ; EINSTEIN ; VERTOV ; VIGO ; BALASZ ; John GRIERSO…Le premier documentaire social est « la sortie d’usine » des frères Lumières en 1895. Le premier documentaire naturaliste est « Anouck of the North » de R. FLAHERTY en 1922. Ce documentaire raconte l’histoire d’un homme face à la nature. Visionnage de “Anouck of the North”: Ce film est une séquence qui commence avec l’accostage du kayak pour se finir au coucher de la famille. Seul problème : tout est mis en scène. Par exemple, chez les esquimaux il n’y a pas de chasse en solitaire. Mais les actes de chasse solitaire de Anouck lui donne le statut de Héros de la production. Flaherty dit que son cinéma est un cinéma de collaboration. Il dit « je fais f&ais un film sur la vie d’un esquimau : c’est une construction faite sous forme d’étude ». Les scènes sont choisies pour construire l’histoire de Anouck et, par exemple, on ne voit rien qui concerne la relation entre Anouck et le reste de la société Puis Noël Burch définira, à partir de 1915, le cinéma comme mode de représentation industrielle. Dans la même lignée documentariste se trouve Bill Nichols. A Partir des années 90’s apparaîtront en masse les documentaires médicaux, où l’auteur amène un peu plus que son point de vue. Notions de Cadrage / Champ-Hors Champ / Plan Cadrage Le cadrage est défini par la technique et le format d’image (standard = 35mm). Ce rectangle ainsi défini a un rôle important dans la composition, principalement pour les scènes fixes ou les personnages immobiles. La préhension d’un espace en 3D sur un rectangle en 2D se fait sur deux terrains : - La Perspective - La Profondeur de Champ Champ La notion de champ est continuellement associée au hors-champ. Champ : portion qui est contenue dans l’espace imaginaire à l’intérieur, perçu comme la part visible d’un espace invisible qui existe autour. Plan Un plan est ce qui est enregistré entre l’allumage et la fermeture de la caméra. Le plan a 3 caractéristiques : ? la Dimension : Grosseur (plan général, plan d’ensemble) ? La Mobilité : panoramique / travelling / fixe / zoom ? La Durée : Court / Long (séquence) / angle de caméra. Les différents types de plan : ? Plan séquence : long plan où la scène est tournée en une fois (ex : « L’arche Russe » qui est un plan séquence de 20 minutes) ? Plan panoramique : plan où la caméra est fixe mais tourne sur elle-même. ? Plan Travelling : plan où la caméra se déplace longitudinalement. ? Plan Général : Totalité du décor ? Plan d’ensemble : Totalité du décor centré sur le point essentiel ? Plan moyen : Un ou plusieurs personnages de plein pied ? Plan Américain : Cadré sur le personnage principal au niveau des cuisses, sous la hanche ? Plan Rapproché : personnage cadré au niveau de la poitrine ou des épaules ? Plan Gros Plan : cadré au niveau de la tête seule ? Plan Très Gros Plan : fixé sur un détail du corps ou un objet Le choix du plan est en rapport avec la narration cinématographique voulue. Visionnage du documentaire « Tokyo-Ga » de Wim Wenders sur la ville de Tokyo er le réalisateur Yashuiro Ozu. Tout le documentaire est fait avec un trépied de 30 cm. Wenders tourna des documentaires sur l’américanisation de la société Japonaise. Mais dans ce fil il traite longuement du cas de Ozu et de la création de son style si particulier, qui s’explique par le fait qu’il n’ait jamais tourné avec autre chose qu’un objectif 50mm. Ainsi, dès que Wenders filme la rue en 50mm, il dit « cette image ne m’appartient plus » tant cet aspect visuel est approprié à Ozu. La recherche sociale Avant tout travail audiovisuel à tendance sociale, il est nécessaire de se poser 3 questions : 1. Quoi ? 2. Pourquoi ? 3. Comment ? Le but de notre travail est de définir précisément notre objectif avant le tournage. Serguei Eisenstein a écrit une fable : une femme pleure sur une tombe, un homme lui dit alors « Ton mari est mieux ici, ne pleure pas ». La femme reprend « Ce n’est pas mon mari, c’est mon amour qui est ici ». C’est la base de la métaphore sociale : ce qui est donné à voir par les apparences n’est pas une vérité pour tout le monde. Ainsi, un carnaval pour un sud américain est une manifestation populaire alors que, à Nice, c’est un simple défilé organisé par les pouvoirs publics. Ce qui veut dire que nous avons tous une conception de la réalité qui est fonction de nos expériences. C’est pourquoi on ne peut pas se permettre de traiter d’un sujet trop général comme « le carnaval » ou « la pauvreté ». Si l’on doit traiter d’un sujet général c’est dans l’optique de s’en servir comme outil d’exploration d’un fait social. La recherche sociale est un processus à 3 caractères : ? Exploratif : réunir tous les éléments qui parle du sujet (documents, films, témoignages) ? Descriptif : Une fois toutes les informations réunies, commencer à formuler les hypothèses ? Explicatif : formuler une théorie pour penser la démarche du sujet et envisager l’évolution future. Comment formuler une hypothèse en recherche sociale : 1. Prise d’information / observation 2. Formulation 3. Constatation / preuve de l’hypothèse C’est pourquoi on ne peut pas filmer une image et l’imposer comme telle aux autres car elle n’est que le reflet de notre perception de la réalité. Notre conception intervient aussi dans le choix du champ et de ce qu’on laisse volontairement hors-champ. C’est ce qui fait qu’un gros plan « parle » plus qu’un autre type de plan. Par exemple dans Smoke (Wayne Wang / Paul Auster), à travers Brooklyn et le sujet du tabac sont traités l’amour, l’amitié, etc. C’est en cela que Wayne Wang a réussi a traiter, par le biais d’un sujet très général, des sujets bien plus précis. Visionnage de « Now ». Analyse : Sujet (quoi) : racisme, maltraitance des minorités Objectif (pourquoi) : dénoncer la cruauté du traitement de la minorité noire et appeler à la lutte immédiate « Now is the time » Images (comment) : très gros plans sur les photos puis élargissements, balayages, alternance zoom/dézoom. Avec les mouvements de caméra sur les photos, le réalisateur va à l’encontre de notre instinct de lecture (gauche à droite) et crée ainsi une incommodité qui attise notre curiosité. La chanson est à l’origine une chanson juive, reprise ici par une célèbre voix du jazz américain. Visionnage de Paradis – Sergei Duorsevoy – 1984 Ce documentaire est construit sur les plans séquence qui montre des instants de vie du matin jusqu’au départ de la famille nomade. Le plan panoramique est indispensable pour refléter l’immensité des lieux. Structure du récit On va chercher à définir la structure de notre récit dans le but de ne pas se retrouver avec 50 heures d’images et perdre du temps au montage. 1. Continuité du récit Il faut avoir un flux continu dans le récit, ne pas faire ressentir les coupures entre les plans en faisant en sorte que les plans soient « raccords ». Le but de la continuité dans le documentaire est de maintenir l’attention du spectateur. Les 2 éléments importants de la continuité sont : ? Le temps : peut être rallongé, ralenti, maintenu constant, etc. Il existe 4 temps cinématographiques : - Passé : il était une fois ; flash-back… - Présent : évènement montré tel qu’il est : « voyez le … » - Futur : fast-forward, ex : un documentaire sur un scientifique qui prédit une pénurie d’eau. On peut alors tourner des images qui font référence à un futur envisageable. - Conditionnel ? L’espace : peut être raccourci, allongé, présenté dans une perspective réelle ou fausse, etc. 2. Le scénario C’est une histoire qui est servie par des images. Ces ont les actions d’un « personnage », défini par la recherche sociale. Il faut donc définir les attributs d’un personnage pour qu’il puisse être identifié. Dans le scénario, il faut déjà définir l’action ; les personnages et les types de plan. Visionnage de « aller simple » de Noël Burch en 1995. A partir d’une recherche de documents (images et films d’archives) et d’une narration il parvient à créer 3 personnages de fiction pour traiter dans un documentaire de l’immigration européenne en Amérique du Sud. Organisation post-tournage. Après le tournage et avant l’édition, faire un tableau pour avoir le plus de précision possible au montage : Cassette n° Temps Description plan / action Temps sonore Description sonore observations 1 Départ 0:03:12 Fin 0:03:33 Plan général / bob dort Cd n1 Départ /arrivée Poum poum tsoin A ouai c bien Émilie Meistermann: Tom Pouce Le Conte: C'est l'histoire d'un couple âgé qui désire avoir un enfant et qui regrette de ne pas en avoir eu. Le couple demande alors d'avoir cet enfant, quelque soit son apparence ou sa taille. Ils sont exaucés et Tom Pouce naît alors dans des conditions plus ou moins surnaturelles. L'enfant n'est pas plus grand qu'un pouce, mais cela ne l'empêche pas de vivre des aventures. Pitch: Une femme désire avoir un enfant, elle finit par tomber enceinte mais elle découvre au cours de sa grossesse que l'enfant a un handicap. Elle doit alors décider si elle va garder ou non l'enfant. Thèmes abordés: Le thème de l'enfant "anormal" est clairement abordé ici, mais là aussi on soulève la question de la « normalité ». En effet, l'histoire de Tom Pouce est avant tout un conte sur la tolérance. Le pitch d’Émilie M semble vouloir présenter la réaction des parents par rapport au handicap que peut présenter l'enfant. Propositions : Émilie s'est concentrée sur le point de vue des parents, cependant il est possible de se focaliser sur l'enfant en lui donnant un handicap imaginaire (devenir transparent par exemple), ou jusque un petit quelque chose qui fait qu'il est complètement différent des autres. Ce « pouvoir » lui permettrait d'être décalé du reste de la population. Mais il en ferait un atout. Aussi, il faudrait trouver quelque chose qui viendrait montrer un problème de la société moderne et contemporaine. On peut aller très loin jusqu'à essayer de définir la « normalité » : est-ce rentrer dans un moule ? Être en tout point parfait comme dans Bienvenue à Gattaca ? Marie Sombrun: Raiponce Le conte: C'est une femme qui tombe enceinte mais qui ne trouve pas l'appétit. Le mari tente de la faire manger mais il ne trouve rien d'autre que de la raiponce, une petite plante comestible,qu'il vole dans le jardin d'une sorcière. Mais plus la femme en mange, plus elle en a besoin. Et un jour l'homme se fait prendre par la sorcière alors qu'il cueillait de la raiponce. La sorcière accepte de le laisser partir avec sa raiponse mais en échange elle exige de récupérer son enfant lorsqu'il naîtra. Il accepte et une fois l'enfant née, elle est confiée à la sorcière qui l'élève dans un tour. La fille grandit et ne se coupe jamais les cheveux afin de permettre à sa mère adoptive de grimper dans la tour. Un prince passe alors par là et entend la voix de Raiponse, il est charmé. Par la ruse, il monte dans la tour et tombe sous le charme de Raiponse. Les deux amoureux s'enfuient. Pitch : Une jeune fille de 20 ans finit ses études dans une prestigieuse école de communication. Depuis ses 3 ans, cette jeune fille souffre d'insuffisance cardiaque. Du coup, sa mère est sur protectrice avec elle et cette dernière s'enfuit pour aller à un anniversaire où elle rencontrera un jeune homme qui va lui montrer les bon cotés de la vie. Tout cela se passe dans l'attente d'une greffe qui pourrait sauver la jeune fille. Remarque et propositions : Bien souvent les mères vivantes dans les contes sont des marâtres ou des sorcières. Bien entendu, ici il s'agit de la sur-protection d'un enfant fragile de base. On voit bien ici un rapport entre la mère et son enfant. L'enfant par sa fragilité, devient la raison d'être de la mère. Mais pour garder sa relation fusionnelle avec sa fille, cette mère serait prête à tout pour que l'enfant reste dépendant, quitte à faire en sorte qu'elle aille plus mal. Antoine Teboul: Le Petit Poucet Le conte: C'est l'histoire de 2 parents possédant 7 enfants. Un soir le Petit Poucet entend une conversation entre ses parents qui projettent d'abandonner les enfants dans la forêt. Pour empêcher cela, le PP ramasse des cailloux qu'il jette dans la forêt afin de retrouver son chemin. Lui et ses frères rentrent à la maison. Les parents projettent toujours d'abandonner les enfants dans la forêt, alors PP prend des bouts de pain. Cependant, cette fois, les bouts de pains sont mangés par les oiseaux. Le PP et ses frères se perdent donc dans la forêt. Ils arrivent chez des ogres qui désirent les manger. Alors pendant la nuit, le PP et ses frères échanges les couronnes des filles de l'ogre avec les bonnets qu'ils portent. L'ogre dévore dons ses filles pendant la nuit. Pendant ce temps, le PP et ses frères volent les bottes de 7 lieux et parviennent à s'enfuir. Pitch : C'est l'histoire de 7 jeunes filles Chinoises dans un zone rurale de Chine dans une rizière. Nous sommes en 1988, où la politique de l'enfant unique vient d'être mise en place. La plus jeune des filles, M?zh? entend une conversation de ses parents qui projettent de perdre leurs filles dans la forêt. Comme dans le conte, M?zh? prend des cailloux et parvient à retrouver son chemin. Mais la seconde fois, M prend des grains de riz qui sont dévorés par les oiseaux. Elle et ses sœurs se perdent dans la forêt. Elles finissent par arriver dans la maison d'un grand et méchant capitaliste qui veut investir dans le pays. Il réduit en esclavage les filles. Mais M arrive à s'échapper avec ses sœurs après avoir voler beaucoup d'argent au capitaliste et elles parviennent à rentrer chez elles. Remarque: On a signaler le manque de conflit dans cette histoire. Peut-être faudra t-il ajouter quelque chose, comme les 7 garçons du capitaliste qui veulent violer les 7 filles. Mais ce scénario est, selon l'opinion générale, une bonne idée. Eve Amara: Alice au pays des merveilles Pitch: Laurence est une jeune fille ambitieuse qui vient d'obtenir son diplôme de journaliste. De plus, on lui a promis un poste dans un grand magazine de mode lorsqu'elle aura fini ses études. Pour fêter sa réussite, elle va avec ses amis en vacances. Mais pendant les vacances, un accident a lieu et Laurence tombe dans le coma. Pendant son coma, elle voit ce que sera sa vie future. Elle voit qu'elle possède son propre magazine, comme elle l'a toujours rêvé. Cependant, personne le l'aime, elle est devenue la Dame de Cœur du magazine. Que se passera t-il lorsqu'elle se réveillera, si elle se réveille ? Remarque : C'est une idée intéressante qui pose la question de l'alternative de vie. Aussi il est important de conserver l'accident. Mais il serait plus intéressant de faire se réveiller Laurence pour voir ses réactions tout en introduisant des éléments du conte d'Alice au pays des merveilles. En ce moment c'est la mode des antihéros aussi on pourrai tirer le portrait de Laurence comme étant une sale peste. Arthur Bitaud: Jack et le haricot magique Le conte: Jack est l'enfant d'une famille très pauvre dont le seul moyen de subsistance est une vache à lait. Mais cette vache ne donne plus de lait et il faut la vendre pour donner les moyens à la famille de survivre. Jack va donc vers le marché pour la vendre. Sur le chemin, il rencontre un vieil homme qui lui propose 3 haricots magiques contre sa vache. Jack accepte et rentre chez lui. Mais sa mère est très fâchée. Malgré tout, Jack plante les graines. Le lendemain, un plant de haricot géant a poussé jusqu'au ciel. Jack escalade ce haricot et découvre la demeure d'un géant. Ce géant est très riche et règne en tyran sur la région. Jack dérobe des œufs d'or à chacune de ses visite, et il finit par voler la poule qui produit ces œufs dorés, le géant poursuit alors Jack qui s'échappe et fait tomber le haricot. Pitch : Un grand capitaliste dirigeant une grande entreprise règne en maître sur une grand mégalopole. Jack cherche un emploi mais il échoue à rentrer dans l'entreprise. Il obtient tout de même un emploi pour l'entretient des vitres de l'immeuble. Pour ce venger du refus qu'il a reçu, il rentre par une fenêtre de l'entreprise et sabote peu à peu l'entreprise de l'intérieur. Il finit par effacer des données vitales pour l'entreprise. Le patron finit par devenir paranoïaque et surveille l'entreprise pendant la nuit. Cependant le dynamitage du bâtiment était prévu pour le soir où il se trouvait à l'intérieur. Remarque : Le vengeance est peut-être un motif un peu facile. De plus, Les haricots s'effacent un peu. L'idée principale du conte est bien qu'une petite chose toute simple peut avoir des propriétés merveilleuses. Les habits neufs de l'empereur Le conte: Un empereur aimant la mode et l'élégance par dessus tout reçoit un jour 2 escrocs qui lui promettent un merveilleux habit que seuls ceux qui sont sensibles à l'art pourront percevoir l'habit. L'empereur dépense des fortunes pour acheter les étoffes et fils. Il envoie ses valets vérifier l'avancée du travail. Ils ne voient rien sur le métier à tisser mais par crainte d'être jugés comme n'étant pas sensibles à l'art, ils prétendent que le vêtement est magnifique. Le roi veut alors porter ses habits dans la ville. Bien entendu, le roi se promène nu dans les rues et personne n'ose dire quoi que ce soit, sauf un jeune garçon qui fait la remarque. Pitch : L'histoire serait globalement la même que dans le conte. Sauf qu'il s'agirait d'une musique que seuls ceux croyant dans la politique de la Corée du Nord entendraient. Bien entendu, personne n'entend rien. Cependant tout le monde, par crainte de représailles, fait semblant de danser. Le dictateur lui-même n'entend rien et s'interroge sur sa politique et se met à faire semblant de danser également. Remarque : C'est une idée très visuelle et cinématographique. Pour la prochaine fois, il faut réfléchir au conte que l'on aimerait adapter en classe parmi ceux qui ont été exposés dans ce cours et le précédent. La semaine prochaine nous nous focaliserons sur un conte. Pratique de l'adaptation littéraire Abel et Caïn (idée de Mehdi) Approche post-apocalyptique Dernière famille à des km à la ronde Veut « relancer » la vie Remarques faites en cours : Problème de réalisme ? Trop proche du mythe initial, juste déplacé dans une autre époque Allusion à Sur la route ? mythe adapté à l'époque contemporaine Pas besoin d'apocalypse pour une histoire de frères qui se déchirent Il faut prendre le mythe par les cornes Plus l'axer sur le monde contemporain, non sur un monde futur apocalyptique Attention à ne pas chercher des infos sur d'autres adaptations sur Internet car cela provoque un blocage ? chercher à l'intérieur de soi, de sa tête Si on trouve un sujet personnel, qui nous parle, on a de l'or entre les mains Il faut se demander pourquoi on a choisi ce sujet, ce mythe ? pas un choix anodin Circée (idée de Sophie) L'Odyssée d'Homère Circée = magicienne Ulysse débarque sur une île avec ses compagnons. Il les envoie trouver Circée. Elle les invite à festoyer et ils se conduisent comme des bêtes. Elle les transforme en porcs. Ulysse se fait confectionner une potion magique qui l’immunise contre les pouvoirs de Circée et va à son tour partager un repas avec elle. Puis il lui demande de transformer à nouveau ses amis. Elle cède. Elle est sous son charme. Parallèle entre humanité et animalité Speech de Sophie ? Femme d'affaires qui a hérité d'une entreprise. Elle habite en région parisienne. C'est une femme indépendante. Elle organise une réunion/repas chez elle. Il n'y a que des hommes. Elle va faire en sorte de les rendre fous, bestiaux, de faire ressortir leur animalité en jouant de ses charmes, de sa ruse. Remarques : Dans quel but ? Réponse de Sophie : Les hommes réagissent mal à sa réussite et sont hostiles avec elle, parlent dans son dos, sûrement parce qu'elle est une femme. Donc elle planifie une sorte de vengeance. Idée d'un huis clos. Autres remarques : On reconnaît à moitié le personnage de Circée dans l'histoire Jusqu'où aller ? Fantastique ou humour ? Personnage d'Ulysse oublié ? Quelque chose comme un mec tellement parfait qu'il passe à travers les mailles du filet ? Oui mais attention, Ulysse n'est pas du tout parfait dans l'Odyssée Il faut se sentir libre dans l'adaptation du mythe ? Dr Jerry et Mr Love de Jerry Lewis = loufoque et original Petite parenthèse : Sujet de l'animalité de la femme avec Nancy Houston Suite des remarques : ? On peut aller loin avec le détournement du mythe Pourquoi pas plutôt une muse qui délivrerait les hommes ? Conte chinois (idée de Maxime) Vieux paysan chinois qui a un cheval très convoité. On le lui vole. Ses voisins sont là : « Tu n'as pas de chance etc... - On verra si j'en ai ou pas etc... ». Plus tard le cheval lui revient avec 12 autres chevaux sauvages. - Même speech des voisins -. Deux jours plus tard son fils unique perd ses jambes en voulant débourrer un des chevaux sauvages. - Speech voisins -. Son fils ne part pas à la guerre car il n'a plus de jambes. Idée de « Ne te réjouis pas trop vite. » Remarque : Pas vraiment un mythe Speech de Maxime : Vieil homme toujours souriant dans un village. Flash-back(s) = ballottements du destin, hauts et bas dans sa vie. Ce qui explique son sourire perpétuel. OU : Petites scénettes, gens différents. Une histoire = homme qui se fait voler son vélo mais le voleur le fait pour des médicaments pour sa mère etc... Remarques : Seconde hypothèse est une déviation parce que l'histoire de base n'est pas tout à fait un mythe Peut-être qu'il serait intéressant de faire une collection de petits films très courts genre : train raté, se trompe de route sur l'autoroute ? oui mais si on avait eu la bonne route, on aurait peut-être eu un accident, si on avait eu notre train on aurait pas rencontré l'homme de notre vie, etc... Ou alors l'histoire d'un homme qui prend les choses comme elles sont ? Oui mais ça fait pas un film, il faut des conflits. SACD (Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques) ? on ne défend pas son idée, on s'approprie le mythe. Il appartient à tout le monde et personne à la fois. Idée défendable = exploitée et envoyée avec un chèque. L'histoire a beau être connue par tous, c'est la façon dont elle est racontée qui compte. On donne forcément de soi en racontant une histoire. Éros et Psyché Psyché est une femme magnifique. Aphrodite est jalouse et demande à son fils Éros (Cupidon) de la faire tomber amoureuse de l'homme le plus laid qui soit. Sauf que Éros tombe amoureux d'elle. Il va penser à un plan pour que son père la laisse partir avec un inconnu sur une île. Éros vient la « visiter » la nuit mais elle peut pas le voir. Elle essaye mais n'y arrive pas. Elle veut se tuer mais les dieux l'aident. Aphrodite lui demande de faire des choses. Elle tombe dans un profond sommeil. Elle est réveillée par Éros. Elle prend un élixir qui la fait devenir déesse. Speech : Danseuse burlesque qui a beaucoup d'influence dans le milieu est confrontée à la jalousie d'une autre danseuse qui a pris sa retraite au sommet de sa gloire et qui est un vrai mythe. Elle va lui mettre des bâtons dans les roues pour qu'elle finisse par accepter de venir danser chez elle pour une soirée. Elle n'a plus de contrat donc elle accepte. La « méchante » demande à son fils de se débrouiller pour défigurer la jeune femme. Mais il est ébloui, il se blesse, elle le soigne, il couche avec, il est grillé par sa mère. Elle est furieuse. La jeune femme, quant à elle, essaye de le retrouver parce qu'il était masqué. Remarques : Pas d'exploitation du thème de la curiosité qu'on retrouve dans ce mythe ainsi que dans celui de Barbe Bleue, Adam et Ève et la boîte de Pandore. Idée qu'à vouloir comprendre l'amour, on le perd. La diégèse vient de la littérature c’est le récit. La diégèse comme processus de raconter quelques choses : l’énonciation (pas la narration elle-même mais le mécanisme). Alors que le récit c’est ce qu’on raconte. La diégèse s’oppose au mimesis. La narratologie s’intéresse à la façon dont on raconte et la sémiologie c’est la façon dont les choses signifient. Pour qu’il y ait la diégèse il faut qu’il y ait du temps. La diégèse crée elle-même son propre temps. 2 axes : l’axe syntagmatique (l’axe horizontal du défilement d’un texte, l’enchainement des mots d’où le mot syntaxe) et l’axe paradigmatique c’est l’exemple par excellence. Le syntagme est l’ensemble de signes qui font un groupe et qui signifie un groupe « je vous prie d’agréer monsieur… » On peut retrouver chaque mot dans d’autres phrase. La narration se construit dans le temps. Différence entre la métaphore et la métonymie c’est le fait de prendre un mot en substitution « Paris à froid » non Paris = Habitant : Etude de l’image Borgia C’est une syntagme (un ensemble de signes) : on a signe visuel et verbaux. Signifier chaque catégorie : titre, slogan, lien, logo Barthes parle de segmentation : on divise l’image et on compte le nombre de signe : Vitraux, homme plus âgé et homme et femme jeune. Femme à moitié nue, croix au milieu, les personnages regarde le ciel, lueur lumineuse au niveau de leur tête. Signifié : la religion, la violence et le sexe (opposition entre ces trois termes) Il faut aussi faire un lien entre les mots et les images : les trois personnages sont liés, c’est avec le mot « Borgia » que l’on comprend que c’est une famille. Il faut repérer les contradictions Puis de la composition : ici pyramidale, mais aussi centrale, et reprenant la composition de la croix : on a ici clairement la trinité. La métalepse : Variété des métonymie qui consiste en la substitution dans une phrase de l’effet la cause Hypotypose : Figure qui regroupe l’ensemble des procédé permettant d’animer au point que le lecteur voit le tableau se dessiner sous son nez.

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