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LE R&B
Rappel : Le premier R&B (Rythm and Blues) était une musique créée par des musiciens noirs dans les années 1950, très proche du Rock n’ roll et du Blues.
Les débuts
En 1987, un nouveau genre, mélange de musiques « urbaines », émerge : le New Jack Swing. C’est le producteur Teddy Riley qui est à l’origine de ce genre musical. Le principe est simple : chanter sur des beat de Hip-Hop, avec des textes souvent romantiques et sensuels.
Les premiers tubes de New Jack Swing sont : I Want Her de Keith Sweat (1987) et Just Got Paid de Johnny Kemp (1988).
On considère que le mot R&B refait son apparition à la sortie de l’album Dangerous de Michael Jackson (produit par Teddy Riley), en 1991.
L’âge d’or
En 1992, Mary J. Blidge, surnommée « The Queen of Hip-Hop Soul » relance le R&B en mariant le Hip-Hop et la Soul. Les artistes de cette génération vont souvent mélanger le Hip-Hop à d’autres genres, notamment le jazz.
Quelques noms célèbres :
BoyzIIMen, TLC, R Kelly, Backstreet Boys, Lauryn Hill, Destiny’s Child, Alicia Keys…
D’autres artistes très célèbres ont mis un pied dans le R&B : Mariah Carey, Whitney Houston, Janet Jackson…
En France :
En 1994, Tribal Jam est le premier groupe de New Jack Swing. Mais le rap s’est bien installé, et les artistes de R&B seront souvent invitées à chanter par des rappeurs, afin de se faire connaître (K-reen, Vitaa…). D’autres artistes sont révélés par des émissions de TV (Poetic Lovers, M Pokora…).
Les plus gros succès du R&B français sont :
Parce qu’on vient de loin de Corneille (2003)
Ma Philosophie d’Amel Bent (2005)
Caractéristiques musicales :
On mélange souvent un beat de hip-hop, une basse très simple, une rythmique dynamique (guitare), un son électronique assez puissant, et de belles lignes instrumentales (piano, harpe, violon…).
La voix chante le thème et ajoute des vibes (vocalises improvisées souvent sur des voyelles). Quelques vocalises accompagnent parfois le chant en arrière-plan.
LE SLAM
Le Slam est né en 1984 à Chicago dans un club de jazz.
Le principe de départ était de faire s’affronter sur scène plusieurs orateurs dans des sortes de battle poétiques. Ces joutes verbales se faisaient a cappella (= sans accompagnement musical).
En France, le Slam reprend les mêmes procédés vers la fin des années 90. L’artiste Grand Corps Malade a révolutionné ce genre en ajoutant un accompagnement musical à ses textes. Ainsi, la seule différence entre le rap et le slam serait la manière de dire son texte. Le rap est dit de manière très rythmée avec beaucoup d’accentuations alors que le slam est plutôt récité. Abd al Malik est un autre slammeur français.
