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Information et connaissance sur le concept de communication
TD1
Communiquer : échanger ou transmettre des informations de quelque nature que ce soit mais c’est aussi établir une relation humaine. Ex : dans le cadre EPS, communiquer c’est la connaissance pour établir des compétences.
Caractéristique d’une situation de communication :
interlocuteurs
objet (nature de l’échange)
forme de communication : écrit, oral, visuel, direct ou à distance, instantané ou différé
la ou les institutions dans lesquelles se produisent les échanges (école, famille, fédération…)
outils utilisés (téléphone, tableau, vidéo, informatique…).
I – Interlocuteurs
Communication interpersonnelle : elles mettent en relation une personne et une autre personne (ex : prof/élève).
Communication de groupe : mettent en relation une personne et un groupe ou plusieurs personnes du même groupe (ex : prof/classe, plusieurs élèves)
Communication de masse : mettent en relation une ou plusieurs personnes avec un groupe inconnu en utilisant des médias (ex : affichage de l’AS, tracte)
Communication homme/machine : développement des technologies entraîne un autre mode de communication, elles mettent en relation l’homme et l’ordinateur.
II – Le niveau de communication
Communication interne : quand les partenaires sont à l’intérieur d’une même institution (ex : prof/chef d’établissement). En fonction de la position hiérarchique des professionnels, la communication peut avoir 3 sens de communication :
Sens ascendant : subordonné vers la hiérarchie
Sens descendant : supérieur vers subordonné (caractère d’information ou de commandement)
Sens latéral : entre personne n’ayant pas de dépendance hiérarchique (ex : réunion d’équipe)
Communication externe : quand les messages sont échangés entre l’institution et l’extérieur ou inversement (ex : RATP vers école, école vers parents)
III – Forme de communication
Elles varient selon que l’information est transmise oralement, par écrit ou par images, selon aussi la présence ou l’éloignement de l’interlocuteur, selon le temps qui s’écoule entre le envoi et la réception du message (la notion de présence et d’éloignement d’un interlocuteur renvoie à la notion d’espace, ex : natation).
Si le filtre permettant la communication est :
Le mode de transmission on a une communication :
Orale
Ecrite
Visuelle
Le langage utilisé alors soit la communication est basé sur le verbal, soit sur le non verbal
L’espace alors la situation de communication est direct (personnes présentes) soit communication à distance
Communication instantanée ou différée
TD2 Technique relationnel et entretien
Difficulté de la communication
I – L’observation
On peut schématiser la vie d’un message entre le moment de sa conception et celui de sa réception. On constate qu’il y a déperdition et transformation de l’information.
Définition du message à transmettre
Message réellement transmis => déperdition à partir d’informations oubliées ou des idées ou expressions confuses (ex : trou dans la conversation, explication confuses)
Message entendu => déperdition du à la distraction, du manque d’intention, de la fatigue, à l’environnement bruyant…
Message compris => déperdition du à une incompréhension, différence de langage, système de référence différents
Message retenu => déperdition du à une déformation, problème de mémorisation
II – Obstacle à la communication
Plus les obstacles sont limités plus la communication est efficace.
A – Les difficultés d’ordre technique
Dans toutes les communications, le message emprunte un canal entre l’émetteur et le récepteur. Il faut que la liaison entre les 2 ne soit pas altérée.
Les difficultés peuvent être lié à :
l’utilisation où le fonctionnement des outils utilisés (ex : mauvaise qualité d’écriture ou de défauts de langage)
un environnements défectueux (ex : salle qui résonne)
une inadaptation du canal au regard du message à transmettre (ex : absence d’écrit importante)
B – Difficulté d’ordre institutionnel
L’organisation d’un service ou d’un établissement ne facilite pas la circulation de l’information en particulier en cas de :
en présence d’une structure très hiérarchisée qui entraîne une lourdeur de circulation d’information
quand les services sont cloisonnés
quand il y a éloignement géographique des services qui doivent intervenir fréquemment de façon coordonner.
C – Difficulté d’ordre culturel
Pour ce comprendre l’émetteur et le récepteur doivent avoir un code commun en particulier le langage (essentiellement le verbal). Celui-ci doit être compris de la même façon par l’une ou par l’autre.
Si les interlocuteurs ne mettent pas le même sens sous le même mot, s’ils emploient des termes techniques, compliqués ou mal connus, la communication sera jugé difficile.
Le choix d’un vocabulaire est lié aux références de la personne.
D – Difficulté d’ordre psychoaffectif
La communication comporte un échange affectif. Certaines habitudes ou comportements de l’émetteur peuvent gérés son déroulement.
On peut citer :
les attitudes de méfiance
les attitudes de défense
les attitudes de mauvaise volonté
les attitudes de timidité
les attitudes de manque d’attention
L’existence des préjugés c'est-à-dire des idées préconçues nuisent considérablement aux situations de communication. Le seul fait d’appartenir à un groupe sociale ou groupe professionnel différent peut entraîner soit un rejet de ce que dit l’autre soit une interprétation différente de ce que pense l’autre.
III – Réduire les difficultés de communication
Une communication est bonne lorsqu’elle atteint des objectifs fixés.
La communication est une donnée quotidienne très souvent imparfaite. On peut facilement identifier les sources des difficultés techniques, il est moins aisé d’agir sur les difficultés culturelles ou affectives car elles tiennent de la personnalité des individus et de la rigidité de leur système de référence.
Dans une organisation, la quantité de la communication peut être améliorée, sur le plan individuel, par le développement de compétences des professionnels, sur le plan institutionnel, par l’éducation des circuits d’information et de communication entre les services (ex : africains).
Comportement de la communication
Caractéristiques
Recommandations
La relation émetteur/récepteur
Avoir envie et besoin de communiquer
Être à l'écoute, attentif, intéressé et disponible
Le message
Il est véhiculé des informations précisent complètes et utiles
Sélectionner et organiser des contenus des messages
Le code
Compréhensible par le récepteur et l'émetteur
Utiliser ou définir un code commun
Le canal
Adapter à la nature du message en bon fonctionnement
Choisir le canal de communication et éliminer les bruits et les défaillances techniques
La rétroaction
Message doit être bien reçu
Pré formuler ou faire reformuler le message
Td3 techniques de communication orale.
Les situations de communication.
Les différentes situations.
Les situations de communication se différencient selon que l’émetteur et le récepteur sont prés ou loin et selon qu’il y ai échange de message ou non.
Les situations de communication peuvent être :
face à face
en public
sans présence de l’émetteur ou du récepteur (téléphone).
Communication avec échange :
une situation d’accueil
une situation d’entretien direct
une situation sous forme de groupe de travail
les regroupements.
Communication sans échange :
les CM
La proxémie.
La distance qu’il existe entre l’émetteur et le récepteur, le placement qu’ils ont l’un par rapport à l’autre, influence la communication.
La distance public : 3 et 8 mètres. C’est la distance d’une personne qui s’adresse à un auditoire.
La distance sociale : 1m20 et 3.5m. Elle correspond à l’espace d’une table et d’un bureau. Le contact physique est impossible, la voix est encore assez forte. C’est la distance qui sépare deux personnes que ne se connaissent pas.
La distance personnelle : 50cm à 1m. Elle fournit le maximum d’informations aux deux interlocuteurs. Ils se voient bien, se sentent bien, le contact de la main est possible. C’est la distance que l’on doit respecter en société.
Distance intime : c’est la distance à la protection, l’affection, l’hostilité. C’est un espace intime que seuls les proches peuvent franchir et que les autres agressent en la franchissant.
La communication non verbale.
Pour communiquer l’individu utilise essentiellement le langage mais la communication se fait aussi par le corps.
Le langage verbal.
Le langage est un système de sons et de symboles liés à une signification : il comprend un vocabulaire et une syntaxe. Il peut être écrit ou oral. En EPS, il est essentiellement oral avec un vocabulaire technique et une syntaxe correcte. Selon le vocabulaire et la grammaire utilisés, on distingue trois registres de langue donc les limites sont difficiles à établir et varie selon :
le message à transmettre.
Les interlocuteurs
Les situations de communication
Le canal choisi.
Au cours d’un discours, différents registres de langue peuvent être utilisés :
le langage courant : compréhensible par tous, les phrases sont courtes, le vocabulaire est simple (utilisé en cours).
Le langage familier : relâché, la construction des phrases incorrectes. On utilise des mots imagés ou issus de l’argot.
La langue soutenue ou spécialisée : le vocabulaire est plus précis, plus rare, les phrases sont longues avec des subordonnées. Le langage spécialisé utilise des mots techniques et souvent c’est grâce à lui que vous avez la crédibilité.
Le langage non verbal ou le para verbal.
Dans les communications interpersonnelles, les échanges se font par des échanges verbaux mais aussi non verbaux (mimique, posture).
D’autres paralangages sont liés directement au message oral : l’intonation, le débit, la puissance de la voix.
Les éléments du langage non verbal peuvent avoir des fonctions différentes :
communiquer sans paroles
accentuer le discours
communiquer son avis à l’autre
informer involontairement sur les émotions
Le plus souvent, les éléments du langage non verbal sont indissociables mais peuvent aussi le contre dire. Dans ce cas, c’est le non verbal qui sera perçu comme vrai.
La formulation.
Pour communiquer oralement et de manière efficace, il faut déjà avoir la volonté de communiquer mais aussi maîtriser les techniques d’expression et d’écoute.
L’organisation des discours.
Il faut :
Définir ce qui va être dit.
Trouver un ordre.
Savoir en vue de quel objet et pour quelle personne.
Définir la nature de l’information à transmettre.
Sélectionner les informations.
Choisir un vocabulaire adapté.
Eviter les incorrections et les mots parasites.
Construire des phrases simples et assez courte.
La voix.
La voix est l’outil de l’expression oral :
l’articulation
l’intonation
le débit : donne des informations sur la gravité (lent), l’agacement ou nervosité (rapide). Les pauses et les silences sont indispensables. Ils jouent le même rôle que la ponctuation.
L’écoute.
L’écoute implique d’entendre, de comprendre dans le sens de la compréhension intellectuelle et affective. C’est une activité intense et un dialogue.
Ecouter c’est :
accueillir le discours de l’autre, c'est-à-dire extraire les idées principales des propos et accepter les silences.
Attentif au langage du corps (posture, mimique, geste).
Prendre en compte un système de référence de l’autre et accepter ses différences.
Contrôler ses émotions pour éviter qu’elles déforment le message de l’interlocuteur.
Avoir une attitude compréhensive mais non permissive.
Comprendre mais ni tolérer ni excuser de manière systématique.
L’écoute est hostile lorsque l’attitude défensive pose un écran entre soi et l’autre.
L’écoute est partielle ou sélective quand l’écoutant porte attention qu’à ce qui l’intéresse.
L’écoute est anxieuse si les émotions sont trop fortes.
L’écoute peut être simulé lorsque l’attitude est attentive mais que la pensée est ailleurs.