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Politique economiques.docx

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Contributor: Merra
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Chapitre Chapitre introductif La politique conomiques Approches th oriques et volution historique Chapitre Etat forme de propri t et efficacit conomique Rapport de l Etat au secteur public et au secteur priv privatisation des entreprises Chapitre La politique budg taire A Enjeux et th ories B Evolution de la politique budg taire dans les principaux pays de l OCDE partir de France USA Allemagne Japon Chapitre Politique mon taire A Enjeux et th ories B Evolution de la politique budg taire Etats-Unis Union Europ enne Chapitre Politique de change Chapitre Les crises mon taires et financi res depuis la fin des ann es Chapitre La politique de l emploi et volution du march du travail Chapitre Les politiques de croissances A Politique de l offre et de la demande B Evolution du r gime de croissance D sordres dans le capitalisme mondial Michel Aglietta Laurent Berrebi La politique conomique Approches th oriques et volution historique I Approches th oriques de la politique conomique A Les trois approches On peut dissocier s ries d approches La premi re approche s inscrit dans la th orie g n rale des choix conomiques Auteur Su dois J Tinbergen Son livre fondamental en politique conomique a t r dig en C est le moment o les politiques keyn siennes sont en marche et produisent leur effet Tinbergen dit La politique conomique r side dans la r union d un certain nombre de moyen pour atteindre certaines formes Objectif Maitrise de l inflation des d ficits la lutte contre le ch mage Au fond l approche de Tinbergen en d pit de son h t rodoxie qui fait l loge des politiques conomiques elle s inscrit dans le cadre des approches standard Il fait comme si l Etat tait un agent conomique comme un autre avec les m mes types de contrainte les m mes fonctions et objectifs comme si la politique conomique ne s inscrivait pas dans un monde incertain Il y a deux critiques Peut-on r duire l Etat un simple agent conomique semblable tout agent conomique Est-ce que quand bien m me il en serait ainsi on peut appr hender la politique conomique partir de variables de facteurs purement conomiques Il y a d autres facteurs que les facteurs conomiques qui d terminent qui conditionne et donc qui commandent la d finition et la concr tisation de la politique conomique en particulier les variables d ordre politique Peut-on ignorer le r le de la politique voir la centralit de la politique Th orie des cycles politiques et cycles lectoraux de Buchanan Corr lation entre politique et conomique Lorsque les lections approchent le pouvoir politique va augmenter les d penses publiques la fiscalit commence baisser pour certains La deuxi me s rie approchent mettent l accent sur les fonctions de la politique conomique Auteur Am ricain R Musgrave Il d fend une approche instrumentale de la politique conomique Au sens strict la politique conomique r side dans l action d ploy e par l Etat pour am liorer les performances conomiques nationale performances macro conomiques Auteur britannique Nicolas Kaldor Il pr cise l avantage de cette approche Il assigne fonctions la politique conomique Il dit que la politique conomique a pour but d une part de stimuler la croissance d autre part de r duire le ch mage deux objectifs d ordre r el mais aussi de maitriser l inflation variable nominale ainsi que de r duire les d ficits en particulier d ficits externe variable nominale La politique conomique au sens large int gre ce qui pr c de mais s y ajoute une politique sociale Performance macro mais aussi performance sociale exemple r duction des in galit s de la pauvret De fait sur la ces bases Musgrave assigne r le l Etat - Fonction d allocation des ressources de r partition etc - Fonction de redistribution - Fonction de stabilisation Fonction d allocation des ressources L Etat en tant qu agent conomique qui surplombe le sociale et qui est charg de l allocation des ressources Cette fonction vise enrayer l inefficience du march Cette th orie est en opposition avec la th orie de l quilibre g n rale les approches mon taires etc Pourquoi y-a-t-il des d faillances sur le march L conomie de march pour corolaire l existence de rendements croissants dans les conomies de march Cela signifie que des entreprises ont des co ts fixes et comme il s agit d augmenter le volume de la production sur la base d quipement et de force de travail d j existant non pas de nouvelles unit s de capital ou de travail et ce faisant elles peuvent diminuer le co t unitaire de leur marchandise Les entreprises qui augmentent leur production en faisant diminuer leur co t unitaire elles peuvent vincer les autres entreprises D s lors qu il y a des rendements croissants il peut se produire de situation de monopole et d oligopole Le r le de l Etat dans ce cas l est de faire en sorte qu il n y est pas trop de distorsion la concurrence Cette derni re ne doit pas tre pi tin e elle doit tre respect e Si les entreprises ne respectent pas les r gles de la concurrence alors il l Etat doit agir L Etat peut nationaliser les entreprises Mais elle peut aussi imposer des bar mes de pris aux entreprises permettant de faire en sorte qu il y est des prix planch en dessous duquel les entreprises ne peuvent pas fixer leur prix d offre globale Elle peut galement imposer des normes de qualit aux grandes entreprises L allocation des ressources de la part de l Etat est n cessaire pour une deuxi me raison Elle r side dans l existence d externalit Le march ne peut pas r guler les externalit s Les externalit s sont des cons quences positives ou n gatives de l activit conomique de certains agents sur d autres agents Si les premiers ne supportent pas les co ts de leur activit et s ils reportent les co ts sur le reste de la soci t alors il se produit des externalit s n gatives Si les entreprises prennent en charge les co ts les cons quences n gatives de leur activit ici il y a une externalit positive Dans le premier lorsque les premiers n assument pas les co ts de leur activit et produisent des externalit s n gatives alors l optimum individuel des premiers ne co ncide pas avec l optimum des seconds Il faut imposer des taxes ce type d entreprise Cette fiscalit permet de compenser les effets n gatifs engendr s par l activit Il peut y avoir des firmes qui prennent en charge les cons quences n gatives de leur activit prise en charge du recyclage par exemple il y a une externalit positives pour la soci t et il faut ici subventionner la soci t soit r duire l imp t sur les soci t s afin d introduire un effet incitatif Cette politique tait d j nonc e par Pigou en qui a propos ces deux s ries de mesure Il propose une politique fiscal qui vie taxer les entreprises les entreprises l origine d externalit n gative et subventionner les entreprises l origine d externalit positive Le dernier facteur apr s l existence de rendement croissant que le march ne peut palier apr s l existence d externalit que le march ne peut r gulier lui seul r side dans la production de bien collectif Le march ne produit pas de biens collectifs Au sens strict les biens collectifs utilis par beaucoup de personnes en m me temps sont indivisibles et non excluable nulle ne peut tre priv de la consommation de ce bien La redistribution des revenus Son but premier est de corrig les in galit s de revenus primaires c est la dimension endog ne des in galit s de revenus L conomie de march est telle qu elle ne produit pas une r partition galitaire juste quitable des revenus Il faut donc proc der des corrections La dimension exog ne r side dans les catastrophes naturelles Mais ici les in galit s de revenus ne sont pas intrins que au march en cons quence ce n est pas une d faillance du march mas il faut palier ces causes exog nes Il faut pr lever un imp t suppl mentaire sur le reste de la soci t pour compenser les pertes d une fraction de la soci t qui a subit ces pertes Les causes endog nes D bat intense dans les ann es - avec deux auteurs John Rowls Th orie de la justice et Amartya Sen Rowls a conscience des in galit s de revenues que s cr te l conomie de march Il dit que l conomie de march fond sur la libre entreprise m me si elle engendre des in galit s voire de la pauvret est quand m me meilleure que les autres syst mes Au final la situation des plus d munie ne pourra que s am liorer Sen est prix Nobel en Il critique les crit res de justice de Rolws Il dit que Rolws a tort parce que son id e est discutable L galit des chances impliquerait que la situation globale s am liorer et la situation des plus pauvres s am liorerait ce ne sont pas des conditions suffisantes pour permettre de r duire des in galit s Dans les ann es - le lib ralisme avait une telle emprise alors lorsque Sen sort son ouvrage a fou la merde atomique viva la revolution Sen dit que l intervention de l Etat est n cessaire Dans l apr s guerre la France pris une politique sociale de gauche La maitrise des fluctuations conomiques L Etat doit intervenir pour un e facteur qui est la stabilit conomique Lorsque la demande est insuffisante cause du ch mage qui fait baisser la demande donc la production il faut que l Etat intervienne L id e de Keynes est que l quilibre qui pr vaut dans les conomies de march est un quilibre de sous-emploi Tous les facteurs capital et travail ne sont pas toujours utilis s plein r gime on est donc dans un quilibre de sous utilisation des facteurs de production Cet quilibre de sous-emploi a pour corolaire des crises r currentes avec une baisse de la demande globale et une insuffisance de la consommation Sous emploi du facteur travail entraine une hausse du ch mage donc le pouvoir d achat diminue D s lors la consommation diminue et la demande aussi L investissement productif diminue de la part des entreprises et c est la merde Il faut donc agir lorsque la demande baisse l Etat doit intervenir pour stabiliser l activit L Etat doit agir sur les d penses publiques Ici la place est conf r e sur une augmentation des d penses publiques au profit de la soci t et sur cette base on augmente la demande et on stabilise l conomie Au fond la fonction le r le de la politique conomique est d une part d agir sur la demande globale via l action sur les d penses publiques et ce faisant r duire le ch mage Il y a donc aussi une dimension sociale dans cette fonction Le choix n est pas toujours aussi simple En P Samuelson et R Solow dise que ce n est pas toujours aussi simple On n est pas toujours confronter des situations de crise de demande On peut tre confront une situation o on a des exc s de demande une sorte de surchauffe o l offre ne cesse d augmenter On se retrouve dans une situation d inflation par demande parce qu elle exc s l offre alors les entreprises augmentent leur prix Dans ce cas de figure il ne s agit plus de soutenir la demande mais de la maitriser de la contr ler L imp ratif est ici l inflation et non plus le ch mage Il faut donc appliquer une politique mon taire plus restrictive L Etat doit appliquer une politique mon taire et budg taire qui permette de contr lera l augmentation de l offre et aussi l augmentation de la demande qui est sup rieur l offre et engendre de l inflation A court terme il faut donc privil gier la lutter contre l inflation pour viter les in galit s On arr te le soutien de la demande via les d penses publiques m me si cela cr e un peu de ch mage ce n est pas grave B La remise en cause des politiques conomiques partir des ann es Les mon taristes Milton Friedman ne remet pas en cause la politique conomique en tant que tel Il d nonce les politiques conomiques d inspiration keyn sienne ax e sur une relance par la d pense publique Les effets suppos s des politiques conomiques d inspiration keyn siennes sont purement factices ils ne sont pas r els ce ne sont pas des effets tangibles Il y aurait un ch mage naturel intrins que aux conomies de march Certes les agents conomiques sont victimes d illusions conomiques court terme mais une fois le temps t pass les agents ne sont pas victimes d illusion mon taire Dans un premier temps lorsque les d penses publiques augmentent la consommation augmente la production augmente l offre augmentent emploi augmente Mais la cons quence endog ne ce sch ma est qu a mesure que la demande augmente les entreprises vont tendance augmenter leur prix on a donc des tensions inflationniste Les individus acceptent de travailler au nouveau prix Les agents se rendent compte que leur pouvoir d achat a diminu que leur salaire mon taire n a pas chang alors que les prix ont augment Comme ils se rendent compte que leur salaire r el baisser ils font des revendications salariales Dans ce cas si les entreprises n augmentent pas les salaires une partie des individus refusent de travailler D s lors on revient de e e Mais Friedman dit que les politiques budg taire d inspiration keyn sienne sont aussi inefficaces car ces politiques engendrent des effets d victions On peut financer les d penses par mission mon taire Mais cette mission mon taire sera ex milo venu du n ant il y a plus de monnaie mise qu il n y a eu de production Le r sultat est que M P augmente Puisqu il y a plus de monnaie mise qu il y a de marchandises produites de la monnaie circulera sans contrepartie donc cela se traduit par de l inflation L Etat a plut t recours l emprunt sur les march s financiers l Etat met des obligations des titres de cr ance Quand l Etat met des emprunt les agents sur les march s financier vont se rendre compte que l Etat a besoin de financement donc les taux d int r t long terme augmentent Cette augmentation va rejaillir les taux d int r t court terme alors les banques augmenteront leur taux d int r t Si l Etat capte une partie de l pargne des m nages pour l investissement public ce sera autant d argent de moins pour les entreprises du priv Il va y avoir un effet d viction des d penses priv par les d penses publiques via l augmentation des taux d int r t La derni re solution est le recours la fiscalit par l augmentation de l imp t Si on augmente l imp t l Etat donne d une main d penses publiques ce qu il reprend de l autre imp t Au mieux cette action est neutre Paradoxalement alors qu on voulait relancer l activit cette action peut avoir des effets n gatifs Mais Friedman ne remet pas en cause la l gitimit d une politique conomique Il r cuse le prima qui est accord chez les auteurs keyn siens et aussi chez les gouvernements d inspiration keyn sienne aux politiques keyn siennes ax es sur les d penses publiques Chez Friedman c est la politique mon taire qui doit dominer Cette politique mon taire doit corresponde une augmentation de la masse mon taire qui doit suivre l augmentation du PIB L cole autrichienne Critique de F V Hayek et L V Mises cole autrichienne Il est un partisan acharn du lib ralisme conomique Pour l cole autrichienne il n y pas de d faillance le march par d finition est une forme de coordination des activit s conomiques qui si on ne l affecte pas si on n essaie pas de l influencer engendrera ses propres m canismes qui vont quilibrer l offre et la demande via les m canismes de prix L id e de Hayek est que l conomie de march tend vers l quilibre via les prix Via le m canisme de prix qui nous renseigne sur la valeur des marchandises sur leur qualit l conomie de march tend vers l quilibre il n y a pas de d faillance ce sont les interventions de l Etat qui cr e des d s quilibre M me sur les externalit s n gatives il suffit de cr er un march de droit polluer Il y aura un prix que l entreprise aura payer sur le marcher des droits polluer La th orie du public choice Buchanan Au fond les d penses de l Etat sont fondamentalement des d penses improductives L Etat devrait s interdire de s immiscer dans l conomie via les politiques budg taires Il faudra un Etat minima Il doit limiter ses actions ses missions r galiennes Conclusion Mais les politiques conomiques existent bel et bien Ces auteurs ne sont pas sur un constat Ils critiquent ils ne disent pas ce qui est mais ce qui devrait tre Quels sont les piliers de la politique conomique Il y a deux facteurs le politique et la monnaie Distinction entre politique et la politique Bertrand Badie Sociologie de la politique et Nicos Paulantzas Pouvoir politique et classes sociales Le politique est le champ l espace o se d ploient les principales institutions Etat parties syndicats l Eglise D finition des superstructures La politique renvoie aux pratiques politiques individuelles ce sont les pratiques de la cit des soci taires et ce sont les pratiques des individus dans leur rapport aux institutions On ne peut pas comprendre la politique conomique ind pendamment de ses institutions du champ politique et surtout des int r ts conomiques politique financier et donc des groupes sociaux qui composent la soci t La politique conomique cristallise des compromis politiques sociaux mais parfois aussi des conflits d int r t entre cr anciers et d biteurs apr s re guerre mondiale On ne peut pas appr hender la politique conomique en faisant abstraction de la centralit du ph nom ne mon taire et du politique Sur le politique les choses sont simples Le politique renvoie l ensemble des superstructures des institutions fondamentales Etat banque centrale syndicats qui dessinent un espace particulier au sein duquel se d ploie la politique c'est- -dire les rapports des individus des citoyens aux institutions politiques sociales Le deuxi me facteur fondamental est le ph nom ne mon taire C est ce qui d finie la souverainet d une nation Il n y a pas de politique conomique sans le mon taire Apr s la guerre l Allemagne subit une hyperinflation en Cette hyperinflation produit une fuite devant la monnaie allemande Cette crise mon taire produit une crise politique Il a fallut attendre la r forme mon taire de janvier pour qu une monnaie et une banque parall le soit institu es Du jour au lendemain la confiance dans la monnaie et le politique revient et la crise s arr te L hyperinflation a favoris les d biteur et ruiner les cr anciers L hyperinflation favorise ceux qui se sont endett s En en Allemagne de l ouest le premier acte politique fondamental par Erhard qui dirigeait l conomie allemande est la cr ation d une nouvelle monnaie le Deutsch Mark Foucault oublie le r le du mon taire critique de Mr Orl ans Il n y a pas de soci t marchande sans monnaie Michel Aglietta La Violence de la monnaie d un point de vu th orique la monnaie pr c de et fonde l conomie marchande et non l inverse Autrement dit on va de la monnaie au rapport marchand l conomie marchande On est a l oppos des approches classiques et n oclassiques La monnaie n est pas insignifiante ce n est pas un voile C est sur la monnaie que se concentre et se polarise l existence des individus dans les soci t s marchandes Au fond la monnaie est en m me temps une institution fondamentale et la monnaie tant un mode d int gration social et le mode fondamentale de s paration sociale Pour les individus la monnaie est un bien social La monnaie est l op rateur le moteur le vecteur de l appartenance la soci t En ce sens c est un facteur d int gration sociale Mais la monnaie est d abord une institution La monnaie qui est un mode de coh sion social est en m me temps le vecteur de la hi rarchie sociale Ce sont les cons quences conomique sociale et conomique La monnaie a trois fonctions - Unit de compte talon la monnaie permet d tablir et d appr cier la valeur des marchandises produites Les pouvoirs priv s battaient leur propre monnaie Puis l Etat-Nation se forme et l Etat s empare du monopole mon taire La monnaie est une institution parce qu elle d finie un espace commun de valeur - La monnaie comme moyen de paiement r glement de cr ances dettes Lorsque l entreprise paye ses dettes salariales et que les salari s re oivent leur cr ance salariale La monnaie est un moyen de paiement du travail effectu La monnaie comme moyen de paiement renvoie au lien entre monnaie est soci t - La monnaie comme r serve de valeur La monnaie n est jamais que l incarnation de la richesse Ici la monnaie n est plus un flux mais elle est th sauris e elle est stock e Monnaie et valeur ne font plus qu une Mais ce qui est important c est de voir que cette fonction de la monnaie est aussi le v hicule de la stratification sociale En ce sens l la monnaie est un facteur de diff renciation Au fond la monnaie met en jeu la souverainet de l Etat Mais la monnaie est aussi au principe de la reproduction du corps social et en m me temps c est aussi un facteur de diff renciation sinon de polarisation voire de conflit entre classes sociales La monnaie ne peut pas laisser indiff rent Les pouvoir publics notamment l Etat sont contraints de trouver des m canismes de r gulation mon taire pour contenir l irruption des crises mon taires A quels groupes sociaux profitent l inflation L inflation profite au d biteur Les crises mon taires travers l inflation et la d valorisation de la valeur unitaire de la monnaie mettent en jeu un partage de richesse entre la classe des rentiers et des d biteurs II Le contexte conomique de l apr s guerre et ses cons quences quant aux relations entre Etats et conomie A la fin de la guerre il y avait une situation conomique ambivalente On a une crise conomique dans la sph re r elle des biens qui se traduit par des p nuries de biens de consommation et de production Les p nuries impliquent une insuffisance de la demande globale donc les prix explosent Dans la sph re mon taire on a des tensions inflationnistes tr s fortes En termes r el la valeur unitaire de la monnaie diminue Parall lement on atteint le plein emploi Une grande partie de la main d uvre disparait pendant la guerre Au sortir de la guerre on ne peut pas se permettre un retour au sous emploi L conomique devient donc une variable politique Dans nombreux pays on a des d ficits publics qui s accumulent L accumulation des flux nourrit le stock de dettes publiques La p riode de la guerre met en vidence un e paradoxe La guerre a donn lieu a une modernisation incroyable de l appareil statistique Il fallait compter la main d uvre le temps de travail d penser etc L essentiel des progr s accomplis en mati re de comptabilit nationale se fait sous la gr ve Le constat c est qu partir de on assiste une amplification sans pr c dent de l interventionnisme du dirigisme de la part de l Etat La premi re raison pour laquelle l Etat intervient massivement c est parce que l Etat a les moyens d agir gr ce aux statistiques la comptabilit nationale etc Dans le cas de la France c est le recours la planification indicative Le deuxi me point explicatif est une n cessit conomique Il faut en effet pr server le plein emploi Pour ce faire il faut mettre en uvre des politiques conomiques qui favorisent la croissance L Etat se doit d atteindre cet objectif macro conomique qui deviendra l objectif fondamental de la politique conomique Qui dit plein emploi pr suppose croissance L Etat doit mettre en uvre des politiques conomiques capable de soutenir l investissement l activit conomique et donc le plein emploi C est une n cessit conomique parce qu il faut essayer de combattre un autre d s quilibre Le e point est en effet une n cessit sociale Cette derni re consiste essayer de d passer les tensions qui minent la France l Angleterre et l Allemagne Il faut mettre un terme aux tensions inflationniste Sur ces bases il y a un ensemble de mesures qui sont prises L un des volets de la politique structurelle mis en uvre au cours de cette p riode est l action sur les formes propri t s Autrement dit c est le d veloppement du secteur public On assiste au d veloppement du secteur public On pense qu il faut avoir des p les conomiques des entreprises importantes qui soient au fondement de cette politique de croissance Par exemple on rassemble certaines entreprises et on cr e de nouvelles entreprises publiques exemple EDF GDF Charbonnages de France L Etat contr le la fourniture de l nergie en volume mais aussi en prix L action sur les prix de l nergie est l un des volets de la politique conomique de cette p riode Il y a aussi des vagues de nationalisation des entreprises priv es qui ont collabor Globalement la soci t n est pas contre Il y un mouvement d opinion favorable ce mouvement de nationalisation des grandes entreprises La politique conomique met donc en jeu un double processus politique Ce mouvement est la fois un mouvement descendant c est un mouvement d imposition Un compromis politique se forme entre les gaullistes et le parti communiste Mais il y a aussi un mouvement ascendant d adh sion du corps social Les pouvoirs publics imposent une mesure nationalisation Mais une fois cela amorc il a y a un mouvement ascendant du corps social aboutissement la l gitimation des pouvoirs publics L Etat impose sa violence et assoit sa souverainet Le corps social adh re et l gitime la place de l Etat En France le secteur public se d veloppe de mani re plus importante que dans les autres pays La part du secteur public dans l conomie nationale est la plus importante en France par rapport d autres pays capitalistes A cot du renforcement du secteur public l Etat intervient dans un autre domaine C est l action sur le secteur bancaire et financier C est en que la banque de France passe sous l autorit sous la tutelle de l Etat Il n y a plus d ind pendance de la banque centrale ni des banques de d p ts et des soci t s d assurance On place le secteur financier sous la tutelle de l Etat afin de d ployer parall lement la politique industrielle que permettent les mouvements de nationalisation le contr le du cr dit et des institutions financi res par l Etat Ce contr le permet de mettre en uvre une politique mon taire et financi re qui soit apte garantir la r alisation des objectifs investissements productifs croissance plein emploi Ces r formes de structure pr c demment voqu sur la question du renforcement du secteur public peuvent tre appr hend es travers quelques chiffres La prise de contr le par l Etat entre et la part des investissements financ s par des fonds publics atteint Gr ce l intervention de l Etat une grande partie des entreprises fran aise b n ficient d une garantie de financement via les cr dits publics tatiques Mais en plus l Etat devient un client majeur A partir de le financement des investissements via les fonds publics diminue La part des fonds publics dans les sources de financement des investissements diminue en France Entre et on passe et entre et on tombe Au fond la part des fonds publics dans le financement des investissements et donc la part des investissements publics dans l investissement total diminue Pourquoi en ans la part des investissements publics dans l investissement total en France diminue C est tout simplement parce qu on assiste une croissance soutenue qui commence produire ses effets augmentation des ventes du chiffre d affaire de la marge b n fici re et donc une augmentation de la capacit d'autofinancement des entreprises Gr ce la croissance issue de cette politique industrielle progressivement la croissance est relanc et donc on a une augmentation des marges b n fici re et donc des capacit s d'autofinancement des entreprises De ce fait les entreprises fran aises vont en partie s autofinancer En Angleterre millions de salari sont syndiqu en En on passe millions L Etat doit d sormais tre garant du bien tre et de la s curit conomique garantie du pouvoir d achat et de l emploi L Etat doit agir contre tous les risques individuels travers la cr ation d un syst me g n ral et obligatoire de s curit sociale qui se double d un syst me national de sant En m me temps l auteur voque le risque collectif de ch mage Mais d s en grande Bretagne le plein emploi devient un imp ratif pour le gouvernement Aux USA au m me moment ro rapport officiel en qui insiste sur la n cessaire protection li la vieillesse l indigence la maladie et aux accidents graves C est sur cette base du message de Roosvelt de Janvier assigne le plein emploi comme l objectif centrale des politiques conomiques aux USA D une certaine mani re le contexte peut tre qualifi de contexte keyn sien L objectif de la politique conomique est de sortir les conomies d un quilibre de sous-emploi Pour ce faire l Etat se dote des moyens n cessaires via la nationalisation des cr dits Le renforcement du secteur public du cr dit public tatique via la nationalisation du secteur public bancaire dessine le cadre institutionnelle et conomique autour duquel les politiques conomiques vont se d ployer A partir de - les politiques sont des politiques de soutien la croissance au plein emploi et la demande Ces politiques ont pour but de relancer l investissement et de la production et don cde la croissance et du plein emploi Il y a une politique financi re sp cifique qui se d ploie Pour atteindre ces objectifs quels sont les principales sources de financement qui furent mise la disposition des entreprises On retrouve l id e de Keynes selon laquelle la monnaie est d abord un moyen de financement Comment on finance Il y a d abord une dimension internationale Ce sont donc d abord les cr dits fournis par les USA plan Marshall S ils fournissent cette aide financi re c est parce que les USA sont les principaux pays exportateur au sortir de la guerre Toutes les entreprises am ricaines tourn es vers l inflation aurait connu des crises de d boucher norme Non seulement les am ricains se faisait un don eux-m mes mais en plus ils ont impos des conditions politiques pour faire des avance financi res et mon taires OECE en La principale source de financement des investissements productifs des entreprises devient le cr dit bancaire Economie d endettement La source principale est une source endog ne La banque de France proc de de l mission mon taire Elle proc de une cr ation mon taire ex nihilo Soit la Banque de France refinance les banques commerciales qui font cr dit aux entreprises Soit elle fait directement cr dit aux entreprises Mais il arrive un moment on assiste une mission mon taire et a une circulation mon taire qui d passe de tr s loin le volume global des marchandises produites Puisqu il y a plus de monnaie que de contrepartie dans la sph re productive la cons quence est l inflation D s les politiques conomiques deviennent l alternance entre politiques mon taires et budg taires laxistes et politiques restrictives politique de stop and go Si les banques font trop d avances il faut rationner de mani re provisoire le cr dit et une fois l inflation tant stabilis on rel che le cr dit Quelle a t la politique mon taire durant cette p riode La politique mon taire est une politique qu on a qualifi d accommodante Cela signifie que la politique mon taire doit permettre la croissance et le plein emploi elle ne doit pas entraver ces objectifs La contrainte est d une part de juguler l inflation et d autre part d viter des sorties de capitaux D s avec s accords de Bretton Woods on proc de une r forme du syst me mon taire La monnaie comme monnaie international de r f rence cristallise les conflits de pouvoir Keynes propose une solution Au sortir de la guerre il faut qu il y est indiff renciation entre am ricains et britanniques Il imaginait un syst me mon taire international le bank or comme moyen de r glement On passe a un nouveau syst me fond sur un nouvel talon talon devise or La seule monnaie convertible en or est dor navant le dollar Les autres monnaies sont convertibles en dollar L avantage de ce syst me est qu il est fond sur le dollar comme devise cl On a une nouvelle hi rarchie mon taire internationale Les soldes sont r gl s en dollar Les am ricains imposent de d fendre la parit avec le dollar aux autres pays Dans les ann es l conomie am ricaine commence entrer en crise Les am ricains ont une balance des paiements est exc dentaire balance commercial balance des mouvement de capitaux plus de capitaux qui sortent des USA que de capitaux qui entrent donc les multinationales am ricaines s emparent de l ensemble des r gions du monde et balance des invisibles c est le financement de la guerre du Vietnam ou s enlise les am ricains apr s les fran ais dans les ann es En il y avait des attaques sp culatives contre le dollar La monnaie am ricaine est sur valu e Les op rateurs commencent acheter des francs Il y a une accumulation de dollars dont plus personne ne veut et a contrario la demande de Francs Fr commence augmenter Puisqu on tait en r gime de taux de change fixe la banque de France tait oblig de rachet des dollars et d inond le march mon taire en France de francs fran ais Ce r gime mon taire est donc favorable aux am ricains et ent rine leur h g monie mon taire En on a une d pr ciation de la livre sterling les autres monnaies sont d valuer leur tour La premi re puissance financi re qu tait la Grande Bretagne se voit d sagr g d finitivement au profit des USA Erhard est l origine de l id ologie d velopp e en Allemagne En Erhard institut une nouvelle monnaie le Deutsch Mark qui de fait se substitue au Reich Mark Au sortir de la guerre on a d une part une id ologie une doctrine qui triomphe Un Etat social mu par la concr tisation du bien tre de la population Sur la base de cette doctrine il y a l instauration d un cadre d un champ la fois conomique financier et mon taire Ce cadre repose sur le d veloppement d une part du secteur public nationalisation etc pour avoir un appareil productif qui permet la relance des activit s de la croissance etc D autre part apparait l instauration d un syst me de cr dit public et tatique Sur la base de ce cadre un certain nombre de mesures sont prises et sont accompagn es de politique conomiques assez stable dans le temps Importance du plan Marshall Le plan Marshall sous ses dehors de d sint ressements taient extr mement anim s par des int r ts pr cis En finan ant et aidant les pays europ en cela assurait des d bouch es pour les exportations am ricaines Des pays comme la France l Allemagne et d autres parce que ce ne sont pas des pays continent ils sont oblig d importer et d exporter ce qui n est pas le cas aux USA La r forme du syst me mon taire international Pourquoi ce syst me Sur quel pilier fut-il b ti Syst me de change fixe un syst me d talon devise or avec le dollar qui tait ancr l or Ce syst me tait un syst me asym trique parce qu il pla ait les diff rentes nations les USA d une part et les pays de l Europe d autre part C tait l h g monie des USA au d triment des autres pays Ce syst me permet aux USA de reporter les cons quences des politiques mon taires accommodantes et budg taires expansionnistes qui sont men es pendant ans A chaque attaque sp culative sur le dollar ce sont les banques centrales europ ennes et japonaise devait d fendre le dollar Pourquoi ce r gime de change Comment ce r gime de change a pu exister Ce qui domine partir des ann es - au niveau de chacun des pays triomphe une conomie d endettement C'est- -dire qu on voit apparaitre un syst me de financement o les investissements productifs et ce faisant les activit s productives de celles-ci sont financ s de mani res pr dominantes par des cr dits C est la relation de cr ancier d biteurs qui devient la source de financement fondamentale des investissements productifs des entreprises Le cr dit bancaire devient le moment pr alable indispensable aux financements des investissements Ici la monnaie est principalement un moyen de financement aux dires de Keynes La monnaie mise par les banques commerciales n est pas mise partir d une pargne pr alable c est une monnaie qui r sulte d une cr ation mon taire ex nihilo Economie d endettement parce que les banques font cr dit et l entreprise contracte donc des dettes Les banques aussi s endettent l gard de la soci t On passe un nouveau syst me mon taire et financier o les banques commerciales sont dot es de cette autonomie de cr er leur propre monnaie La Banque centrale intervient doublement elle a un r le ex ante parce que la banque centrale d finie et impose des taux d int r ts Elle d finie d une part des taux d int r t minimum et un taux plafond Ces taux d int r t concerne d une part la r mun ration des d p ts taux cr diteurs Et d autres parts il existe des taux d int r t pr t qu on imposent aux emprunteurs Les taux d int r t directeurs de la banque centrale sont court terme et taient relativement lev s pour viter des sorties de capitaux brutales au sein de l conomie nationale Les taux d int r t long terme avaient tendance tre plus faible On avait un syst me mon taire tabli par la banque centrale et financier sur les march s financiers au sein duquel pr valait une dualit entre les taux d int r t Des taux d int r t faible ne voulaient pas dire r mun ration faible des titres car ce qui compte sont les cours sur le march Il ne faut pas oublier que le r gime mon taire qui domine durant les Glorieuses est un r gime mon taire que l on peut qualifier de d biteur au niveau national M me si les taux d int r t long terme sont lev s cela favorise les emprunteurs puisque malgr l importance de ces taux l inflation tait plus importante De ce fait le taux d int r t r el tait faible Il devient m me n gatif dans les ann es Compromis politique parce que il ne fait qu ent riner les int r ts de certaines couche au d triment d autres couches Ce r gime favorise certaines strates du capitalisme Les glorieuses marquent une inflexion Dans les ann es et la couche favoris e tait les rentiers ceux qui avaient d important d p t parce que les taux d int r t r el taient assez lev s Le capital bancaire ayant une rentabilit importante est aussi favoris Par la suite avec l inflation grimpante les domin s des dominants sont les strates du capitalisme qui avait accumul un capital mon taire th saurisation On a une production lev e une croissance tr s lev donc pas de crise dans la sph re politique et r elle A cela s ajoute une absence de crise mon taire et financi re Comment pendant ans le capitalisme a pu viter les crises mon taires et financi res Est-ce uniquement du l efficacit des politiques conomiques La politique budg taire fondements th oriques et volutions contemporaines I La politique budg taire d finition instrument et cons quences D finition La politique budg taire d signe l action des pouvoirs publics exerc e par le biais du budget de l Etat dans le but d influer sur la conjoncture conomique Instruments Au fond il ya deux instruments de la politique budg taire qui sont privil gi s depuis la fin des ann es L action sur les d penses publiques l augmentation des d penses publiques dans le but de soutenir la demande globale la fois celle des m nages et celle des entreprises L action sur les pr l vements obligatoires Cette action vise surtout de nos jours r duire les pr l vements obligatoires le taux d imposition qui p se sur les entreprises facteurs et capital et les travailleurs Cela permet de relancer l offre des entreprises Si on a une crise d offre c est parce que la pression fiscale qui frappe les entreprises est trop forte approches fond es sur l conomie de l offre Roberts Laffer Diagnostic de la crise Offre insuffisante Cela est d un taux d imposition lev sur le capital et sur le travail La pression fiscale est trop importante des deux c t s Le r sultat est que cela dissuade les entreprises En effet le profit des entreprises aura tendance baisser Suite cette baisse les investissements vont diminuer etc Du m me co t puisque le taux d impositions ne cesse de croitre la productivit du travail ralentir voire diminuer Suite ce ralentissement cela accroit les probl mes li s la production Cette derni re augmentera moins vite qu avant mesure que la pression fiscale augmente Deux s ries de facteurs viennent donc comprimer la production les deux taux d imposition ce qui engendre une baisse de l offre Ils disent que comme les politiques conomiques keyn siennes qui sont l origine de a Comme les investissements vont baisser les entreprises font un arbitrage et privil gient les investissements financiers qui donnent lieu la sp culation etc Pour parer cette crise de l offre il faut r duire les taux d imposition Laffer dit que la politique conomique est l gitime Il faut toujours agir sur la politique budg taire elle doit tre la dimension dominante par rapport la politique mon taire En ce sens ces auteurs sont en rupture par rapport un auteur come Friedman lui pense qu il faut agir sur la politique mon taire de pr f rence Ces auteurs disent qu au lieu d agir sur les d penses il faut agir sur les recettes Il y a un aspect normatif on ne dit pas ce qui est on dit ce qui devrait tre Il faut baisser le taux d imposition sur le capital avec des anticipations qui deviennent positifs et favorables le niveau des investissements productifs de productivit s et de capacit augmentera La productivit du capital s accroitra parce que le capital investi sera intensif en progr s technique et en technologies nouvelles Globalement le niveau augmentera et l offre suivra la m me voie Avec la baisse du taux d imposition sur le travail dans l arbitrage entre travail ou loisir les individus vont privil gier le travail Les d penses publiques n augmentent plus donc l tat peut contr ler les d penses publiques La politique budg taire devient cr dible parce que l Etat n augmentent pas les d penses publiques et n aura pas besoin des m nages pour financer les d penses publiques Les salari s anticipent que l imp t n augmentera plus aussi rapidement qu avant parce que l Etat est entrain de contr ler son budget ses d penses De ce fait le travail aura tendance augmenter Il y a donc un effet incitatif sur le travail qui augmentera en quantit et en qualit aboutissant une hausse de la productivit D un cot les taux de profits K VA VA K VA K productivit du capital augmente sont restaur s ils augmentent De l autre la productivit du travail augmentent Ces deux hausses favorisent la production et donc l offre Cela montre comment l action sur les pr l vements obligatoires en faveur des entreprises et des salari s permet la stimulation de l investissement productif d une part le travail de l autre la productivit globale des facteurs et se faisant la production et l offre De plus la recette fiscale augmente ce qui permettra de financer les d penses publiques post rieures Est-ce que la baisse des pr l vements obligatoires est aussi vertueuse que veulent le donner croire ces auteurs La baisse du taux d imposition engendre-t-elle n cessairement une relance de la production et de l offre Non il y a des biais dans l analyse de Laffer Qu est-ce qui garantie que les baisses d imp t entraineront une augmentation des investissements productif L investissement productif n est pas s r de repartir L entreprise pourra investi sa marge en bourse L entreprise peut tr s bien faire un arbitrage entre investissements productifs et investissements financiers M me avec une baisse du taux d imposition on peut avoir une baisse de l investissement productif Exemple Mitterrand fait des cadeaux fiscaux ce qui n a pas emp ch l entr e en phase de r cession Les effets Positifs Il y a d abord un effet de relance dans une optique postkeyn sienne Kalecki Kaldor Robinson Toute politique budg taire qui a pour but le soutien la conjoncture la croissance l activit conomique aura des effets b n fiques dont un effet de relance conomique Cet effet il y a deux s ries de choses La politique budg taire doit avant tout avoir des cons quences contratcylciques Cela signifie que lorsque la croissance est importante que les ressources fiscales augmentent L inflation est relativement importante parce que comme la croissance est importante et qu on est en situation de quasi-plein emploi la demande est forte et cela donne lieu des tensions inflationniste Dans cette p riode qui sur cette base d gage des recettes croissantes l Etat doit augmenter l imp t les pr l vements fiscaux qui affectent la soci t Cela permettra de contenir la demande pour maitriser les tensions inflationnistes Mais cela permettra galement de se donner des moyens de financer les d penses publiques si la situation se d grade Si la demande est contenue ou baisse les entreprises ralentissent leur production Inversement lorsque la croissance est faible et que le ch mage a tendance grimper il faut trouver des solutions La solution d un point de vu budg taire est d avoir recours notamment aux allocations ch mages Cette politique permet de soutenir la demande et permet une relance ult rieure de l offre ces deux m canismes sont des stabilisateurs conomiques soit contenir une croissance trop forte et ses effets soit au contraire soutenir une activit qui a tendance d cliner N gatifs Il y a d abord analyse de Friedman Il invoque plusieurs raisons Toute l analyse de Keynes repose sur le fait que si on relance les d penses publiques la demande sera relanc e Mais Friedman dit que les m nages ne fixent pas leur consommation en fonction du revenu courant mais du revenu permanant le revenu stable que nous connaissons toute notre vie Lorsque l tat augmente ses d penses les individus savent qu n jour o l autre ils devront aider au financement via les imp ts La premi re critique de Friedman est de dire que ce n est pas vrai que l augmentation des d penses publiques entraine une augmentation de la consommation Mais supposer qu on soit victime de l illusion mon taire et que les individus croient que leur revenu a augment La politique budg taire aura tout de m me des effets n gatifs Quels que soient les moyens avec lesquels ont finance ces d penses cela aura des effets n fastes Mon tisation de la dette publique Si l Etat finance ses d penses par mission mon taire la cons quence est l inflation puisque l Etat met des signes mon taires sans que les entreprises aient t de produire des marchandises L inflation mine le pouvoir d achat effet d encaisse r elle Titrisation des d penses publiques Recours l emprunt pour viter l inflation D s lors que l Etat a recours l emprunt en mettant des titres de la dette L Etat met un signal pour dire qu il a besoin d tre financer Les m nages vont accepter de pr ter condition que les taux d int r ts long terme augmentent Si ces tau augmentent ils vont rejaillir sur les taux d int r t court terme Si les taux d int r t augmentent les d penses d investissements du secteur priv vont baisser On aura des investissements publics qui croissent au d triment des investissements priv s Peut- tre qu il y aura un exc dent de production dans le secteur public mai sil sera plus que contrebalanc par le retrait des investissements priv s viction de l investissement public sur l investissement priv L Etat met des titres de dettes sur les march s internationaux de capitaux Si l Etat emprunte sur le march international soit on lui pr te pas de l argent si politiquement on l aime pas ou si on sait qu il ne pourra pas rembourser soit on estime que le pays est solvable Un pays qui met un emprunt si on lui pr te c est qu on lui fait confiance Souvent les pays importants qui empruntent voient la valeur de leur monnaie s appr cier La comp titivit de ce pays se voit d t riorer Les importations vont tre plus importantes que les exportations Les entreprises tourn es vers le commerce internationale seront dans la merde parce qu elles seront moins comp titives On a un effet d viction des exportations par l appr ciation du taux de change Robert Mundell et Marcus Fleming ils se placent dans le cadre d une conomie ouverte Pour comprendre l efficacit et les limites des politiques budg taires d inspiration mon taire il faut analyser le r gime de change fixe et le r gime de changes flexibles R gime de changes flexibles Si un pays proc de d une mani re unilat rale ses d penses publiques il va stimuler la demande pour les biens de ce pays Donc la consommation de bien domestique va augmenter mais l offre domestique est limit e Puisqu on est en conomie ouverte les importations pour r pondre cette demande vont augmenter De ce fait toute chose gal par ailleurs la balance commerciale deviendra d ficitaire tr s vite dans un premier temps Le d ficit commercial se creuse et bien s ajouter des d ficits budg taire qui vont se creuser On parle ici de d ficits jumeaux Alors comment on finance Il faut que les capitaux trangers arrivent pour financer en partie ses d penses Ces capitaux vont arriver d autant plus parce que les taux d int r t vont augmenter Les taux d int r t augmentent parce que le d ficit budg taire se creuse et que les besoins de financement d passent les capacit s de financement les taux d int r t augmentent Le r sultat est une appr ciation de la monnaie nationale La cons quence est que la comp titivit de cette conomie va se d t riorer Les exportations seront compromises Une politique budg taire dans une conomie ouverte dans un r gime de changes flexibles est inefficace R gime de changes fixes C est tout l inverse Le paradoxe de ces derni res ann es en d pit des critiques massives manant notamment des mon taristes e l cole de Public Choice l conomie de l offre apparaissent des auteurs qui tentent de r habilit la politique budg taire ce ne sont pas des auteurs keyn siens mais des auteurs ricardiens classiques n oclassiques Pour Ricardo quels que soient les m canismes de financement des d penses publiques la politique budg taire n a pas d effet Le pr curseur est robert Solow Il avait labor une th orie de la croissance Cette th orie part d une hypoth se fondamentalement la croissance conomique a des causes exog nes C est le progr s technique qui est le facteur fondamental qui d termine le niveau de la croissance conomique Simplement il n arrivait pas expliquer d o venait ce progr s technique Depuis les ann es des auteurs ont tent d endog n iser le progr s technique L id e de Romer est de mettre en avant le stock de connaissances acquises dans le temps C est cela qui expliquerait des progr s technique Barro insiste sur les infrastructures collectives Ces derni res favorisent la croissance Lucas privil gie le niveau d ducation de connaissance capital humain Le capital et le travail sont cruciaux mais au-del du travail d pens ce qui compte ce sont ces trois facteurs Ils insistent sur la n cessit de politiques budg taires fond es sur des d penses sp cifiques qui favorisent l essor de ces trois facteurs Il faudrait mettre en uvre des politiques budg taires fond es sur des d penses publiques ax sur le financement et l essor de ces trois s ries de facteurs Ceux sont ces auteurs qui ont inspir Bill Clinton en - La politique budg taire a un r le actif mais les d penses publiques n ont pas augment mais il y a eu une redistribution des d penses on favorise l investissement en connaissance en ducation etc ce qui a permis l essor du progr s technique et donc la croissance Chez ces auteurs le progr s technique est endog ne puisqu il r sulte de ces trois facteurs La bulle internet venait de ces d penses puisqu on a favoris l acc s internet B Evolution de la politique budg taire dans les principaux pays de l OCDE partir de Ce qui est ici tr s int ressant c est le quasi-clivage entre politique budg taire aux USA d une part et politique budg taire en Europe d autre part Comment les USA arrivent connaitre une forme de quasi-plein emploi depuis les ann es Pourquoi les pays europ ens s en montrent incapables hormis la Su de et le Royaume Unis Dans les ann es il y a une situation macro conomique et en Europe occidentale qui est globalement satisfaisante La croissance est forte et ch mage faible avec des tensions inflationniste qui sont de ce r gime de croissance stable et vertueux La productivit du travail augmente de mani re encore assez satisfaisante jusqu L investissement cro t la productivit du travail augmente aussi et la demande globale est elle aussi dans une situation assez satisfaisante L offre des entreprises la production des entreprises est stable donc le r gime de croissance n est pas encore en crise M me s il faut d j l avoir l esprit il y a d j des probl mes dans le domaine mon taire inflation et crises de change larv es parce que la valeur de la monnaie am ricaine est remise en question De plus les d ficits notamment aux USA de la balance des paiements commencent se creuser cause de la guerre du Vietnam Pourquoi l augmentation des d ficits budg taire des USA ne se traduit pas par une augmentation de la dette publique au cours des ann es Les d ficits budg taires sont des flux annuel et la dette publique repr sente l accumulation des d ficits Mais ici les d ficits sont compens es par la croissance ce qui r duit annule en partie les d ficits des ann es pr c dentes En plus de cela il y a de forte tension inflationniste ce qui a pour effet de d valoris la dette publique La dette publique en terme r el se trouve r duite la faveur de la mont e d une inflation latente Les ann es une rupture commence se prononcer C est la crise du r gime d accumulation du r gime de croissance fordiste Cela a des cons quences normes dans le domaine mon taire et budg taire On a souvent imput la crise de au choc p trolier mais en fait c est une crise de rentabilit du capital Ce n est pas une crise de demande mais une qui se situe du cot de l offre Cette crise affecte l appareil productif industriel Si cette crise merge partir de - K VA Taux de marge VA K productivit du capital La productivit du capital baisse mais jusqu ici cette baisse qui remonte aux ann es tait compenser par la productivit du travail Mais partir de la productivit du travail continu de cro tre mais pas suffisamment De plus le taux de marge baisse la part du profit dans la VA baisse si de la VA allait au profit partir de cette part n est plus que de A cela s ajoute le ch mage qui commence cro tre on est la lisi re d un ch mage de masse Le d clin de la rentabilit conduit les entreprises augmenter leur prix de vente Comme toutes les entreprises pousent la m me d marche on a donc une inflation qui s installe partir des ann es Ca devient extr mement difficile de contr ler cette situation Europe des e choc p trolier - - - - Croissance Inflation Balance courante du PIB - - Solde budg taire du PIB - - - - Croissance et balance courante sont des variables r elles alors que l inflation et le solde budg taire renvoie la sph re mon taire Les politiques conomiques apr s le e choc p trolier ont t les m mes aux Usa et ne Europe Ils ont d velopp un policy mix Ils mettent en uvre une politique de soutien l activit qui vise relancer la croissance On augment les d penses publiques pour soutenir l investissement et faire repartir la croissance La politique mon taire est accommodante et a donc pour but de ne pas s opposer cette dynamique budg taire expansionniste Au cours des ann es on a une augmentation du d ficit budg taire et pourtant la dette publique globalement n augmente pas comme dans les ann es sous l effet combiner de deux s ries de facteurs D une part la croissance tait repartie la hausse dans la fin des ann es qui favorise les entr e fiscale et l inflation qui d valorise la valeur de la dette publique Le ratio dette publique niveau g n ral des prix n augmente pas En effet la charge de la dette le service de la dette le taux d int r t en terme r el que l Etat payait au titre du remboursement de sa dette tait donc faible voire n gatif En il y a un retournement de la politique mon taire Les autorit s mon taires am ricaines d cident de lutter contre l inflation Autrement dit les autorit s mon taires am ricaines d cident de changer le r gime mon taire Ce dernier correspond l ensemble des m canismes qui d terminent les taux d int r t Un r gime mon taire est donc l ensemble des principes politiques conomiques etc qui d terminent les choix de l institution mon taire de la banque centrale en mati re de taux d int r t directeurs La banque centrale d fini deux classes de taux d int r t les taux sur les d p ts et les taux sur les cr anciers Jusqu la fin des ann es on est dans un r gime mon taire que l on peut qualifier d un r gime de d biteurs c'est- -dire un r gime favorable aux emprunteurs L ann e marque un moment charni re un moment social un moment politique o les cr anciers prennent le pouvoir C est la victoire des cr anciers parce que les taux augmentent Le taux d int r t court terme le taux nominal ou encore le taux mon taire d passe l inflation Le taux d int r t r el devient d s lors positif partir de - Cette d cision mon taire a une influence sur l conomie r elle Le taux d int r t r el a augment l investissement a recul la croissance a recul Mais en contre partie cette hausse du taux d int r t r el entraine une baisse de la demande de cr dit donc une diminution de l offre de cr dit des entreprises qui fait baisser l offre de monnaie et donc l inflation C est partir de que les trajectoires macro conomique d une part et de l Europe occidentale d autre part divergent et donc se s parent La politique mon taire est restrictive et continue l tre en Par ailleurs on assiste l explosion d un ch mage de masse La politique budg taire en Europe occidentale est pro cyclique alors qu elle fut jusqu alors contra cyclique Une politique budg taire contra cyclique est une politique qui essaie de contrer les recule de la croissance Lorsque la croissance recul on augment les d penses publiques pour soutenir la demande global et le niveau d activit Mais quand la croissance est trop forte on augmente l imp t pour contenir la production des entreprises tout en faisant augmenter le taux d pargne pour ralentir la consommation Avec les politiques pros cycliques alors que la croissance est entrain de reculer on essaie de combattre les d ficits budg taires et la d pense publique On s assigne l objectif de la stabilisation des d ficits budg taires En m me temps les d penses sociales augmentent pendant cette p riode il faut r mun rer les ch meurs De plus le taux d int r t r el du fait de la politique mon taire restrictif est croissant et le service e la dette publique gonfle m caniquement Le paradoxe dans cette histoire est qu on a une politique pro cyclique qui au lieu de relancer la croissance essaie de contenir la dette publique mais cette derni re a continu croitre Au fond on peut se demander si une politique budg taire expansionniste n eu pas t plus efficace A partir de et surtout au lendemain de la crise qui merge en - les am ricains ont recours une politique mon taire expansionniste Ils augmentent les d penses publiques avec pour objectif de relancer l activit conomique Le r sultat c est qu au cours de cette p riode la croissance am ricaine repart En Europe occidental la r duction d lib r e des d ficits publics a t pratiquement annul par les effets d pressifs voire r cessifs de la politique budg taire pro cyclique qui fut mise en uvre En on a le contre choc p trolier On assiste donc a une baisse assez massive des prix du p trole En c est le d but d une politique mon taire plus laxiste qui se traduit par la baisse des taux d int r t M caniquement l investissement repart on assiste donc a une reprise de l investissement productif la rentabilit des entreprises est restaur e et le ch mage recul Il y a aussi la d r glementation des march s financiers De ce fait la concurrence est accrue entre les tablissements de cr dits donc ils baissent leur taux d int r t L endettement aupr s des banques devient plus facile et les entreprises demandent des cr dits L autre facteur qui fut tr s important est la baisse du taux d pargne A partir du moment o le taux d int r t baissait relativement il devenait moins int ressant de faire des d p ts De plus durant cette p riode la dette publique est relativement maitris e donc les anticipations des messages concernant les imp ts deviennent plus optimistes Ceci dit ce nouveau r gime de croissance n a pas suffisamment dur en Europe occidentale pour que le ch mage disparaisse Pourquoi en la r cession gagne les pays occidentaux Il y a une crise financi re et bancaire au japon qui vient d une crise immobili re Des banques occidentales avaient investi l bas L offre de cr dit est stopp e par la crise au Japon A cot de l clatement de cette bulle il y a un retournement du cycle d investissement dans les pays occidentaux Cela est du au fait que la demande globale adress e aux entreprises commence fl chir alors que l inflation repart la hausse Comment les pays d Europe d une part et les USA d autres part ont r agit cette r cession Pour les am ricains Clinton arrive au pouvoir avec des conseill s inspir par la th orie de la croissance endog ne r le du savoir des infrastructures etc L arriv e de Clinton marque le triomphe d un nouveau r gime de croissance aux USA Clinton met fin une d cennie de politique budg taire expansionniste Clinton proc de une r allocation une nouvelle distribution des d penses budg taires Par exemple il r duit les d penses d armement il d gage de nouvelles marges budg taires et cet exc dent ainsi d gag sera orient vers des d penses en mati re d infrastructures de connaissance d information d ducation Le facteur connaissance savoir ducation etc devient pr pond rant dans ce nouveau mode de production Pourquoi on a connu une r cession en - alors qu aux USA ils ont de la croissance A cette p riode l Europe occidentale entre en r cession L Allemagne a jou un r le crucial A partir de - l Allemagne se r unifie Des restructurions massives sont n cessaires en Allemagne de l est La croissance est tr s forte en Allemagne parce qu il y a des d penses tr s importantes et une arriv e de capitaux tranger dans l ancienne Allemagne de l est ce qui favorise la relance de l investissement en Allemagne de l est et de la croissance en Allemagne Seulement le grand probl me est que les autres monnaies taient arrim es au Deutsch mark la France ne pouvait pas faire n importe quoi en mati re de politique mon taire La France avait deux choix Soit il fallait arr ter l ancrage par rapport au Mark Mais si la France arr te d arrimer sa monnaie au Mark cela signifie que la France aurait pu se permettre d avoir des taux d int r t faible et laisser un peu filer son inflation La e solution eu t de pousser l union conomique et mon taire jusqu au bout d un espace conomique commun Autrement dit il s agit d avoir une politique mon taire et budg taire unifi e Dans le mod le am ricain des ann es l impulsion qui a t importante et qui a permis une reprise de l investissement est la politique mon taire R cession et reprise aux Etats-Unis - Taux d int r t r el CT Inflation Croissance du PIB - Solde budg taire - - - - Alors m me que le taux d int r t baisse le taux d inflation diminue a priori l mission mon taire augmente parce que le taux d int r t baisse donc l inflation aurait du augment Ils ne font pas de politique pour stabilit le d ficit budg taire mais ce dernier se stabilise quand m me Le contenue de la croissance am ricaine change La croissance qui tait intensive en capital fixe et en technologie devient de plus en plus intensive non plus seulement en capital fixe mais en capital humain Taux d int r t r el CT Inflation Croissance du PIB - Solde budg taire - - - - R cession et reprise en Europe des - La maitrise de l inflation a deux raison politique mon taire restrictive baisse de la demande donc les entreprises baisser le prix de leur marchandise Si on enl ve l Angleterre de la Su de on aurait vu l ampleur de la crise pour les autres pays donc la croissance du PIB est bidon Politique budg taire expansionniste Ces d ficits s expliquent part de tr s hauts taux d int r t Usa Europe Japon au del des diff rences politiques budg taires contra cycliques et donc des politiques conomiques doubl e de politique mon taire accommodante C est partir de que la divergence l cart entre les USA et l Europe occidental commence se creuser Apr s le choc des taux d int r ts la mesure fondatrice de o les taux d int r t nominaux ont d pass le taux d inflation s ries de r ponses distinctes Le cas des Zetats Zunis Les USA dans les ann es pratiquent une politique conomique qui est fond e sur s ries de composantes novembre investi en par Reagan une politique budg taire qui devient expansionniste et une politique mon taire restrictive Taux mon taire court terme qui augmente La Reaganomics la politique mon taire restrictive tait favorable aux cr anciers mais le paradoxe qui n en n est pas un les investissements apr s avoir t frein s dans un premier temps repartent Les USA se sortent de la r cession d s en d pit d une politique mon taire restrictive Pourquoi en d pit d une politique mon taire restrictive durcissement de la politique mon taire et de la r gle mon taire les investissements finissent par repartir aux USA er facteur d but de la d r glementation financier Les entreprises ont pu b n ficier de nouvelles formes de cr dits dispens s par des institutions financi res non bancaires On assiste en effet l mergence des institutions non bancaires qui proposent des produits financiers due la quasi monnaie nd facteur Politique budg taire expansionniste volontaire Conseill e par les mon taristes mais aussi par les conomistes de l offre mais pourtant Une des raisons fondamentales les d penses militaires augmentent de fa on massive cf guerre des toiles avec pour objectif d asphyxier l URSS Le secteur militaire ayant des forts effets sur le secteur civil beaucoup d entreprises sont les sous traitant de l industrie militaire Policy Mix jusqu en Autre moment cl la fin des ann es il y a une nouvelle crise qui se d clenche aux USA Crise bancaire les caisses d pargnes am ricaine avait fait des avances au profit d une partie du public afin que celui-ci puisse acc der l immobilier Or une grande partie des emprunteurs t insolvables m me m canismes qu en ce moment Crise de solvabilit A la fin des ann es la de nouveau la politique mon taire devient restrictive gouvernement Bush il prend une mesure de conserver la caisse d pargne Augmentation des taux CT pour dissuader et une grande partie des caisses d pargnes ont disparue La doctrine qui pr vaut aux USA est une forme d orthodoxie mon taire doubl e d un laxisme budg taire Politique militaro-keyn sienne Arriv e de Clinton en les ann es ent rinent le triomphe d une doctrine budg taire qui devient beaucoup plus restrictive moins laxiste avec un rel chement relatif de la politique mon taire L orthodoxie change de lieu c est le budget tr sor aux USA qui en est incarn et c est la banque centrale qui va rel cher situation inverse ici Autre raison de la crise immobili re qui entraine une crise financi re dans l ensemble du monde exemple japon qui se r percute dans le domaine r el Les USA sont sortis de cette crise en - en baissant les taux court terme avec le d but d une politique mon taire moins restrictive Alors qu en Europe occidental ce fut l inverse obsession de l inflation avec une politique mon taire assez restrictive Pourquoi la situation budg taire des USA change fondamentalement et pourquoi le solde budg taire am ricain qui tait compl tement d ficitaire sous Reagan donc pourquoi en la fin du mandat de Clinton alors que les anticipations am ricaine taient pessimistes L quilibre budg taire est restaur m me exc dentaire le budget am ricain est exc dentaire avec milliards de dollar Solde budg taire f d ral US - - - - Pourquoi un tel retournement Les facteurs conjoncturels C est la situation financi re dans les ann es le gouvernement am ricain b n ficier d une euphorie financi re Sur les march s boursiers financiers internationaux avec la vague de d r glementation lib ralisation financi re ouverture des comptes de capital Jusqu en - A cette poque d but des crises financi res surtout asiatiques en crise mexicaine mais sans incidence la crise russe crise argentine fin L effet de l am lioration est per u dans les deux derni res ann es Une partie des m nages am ricain probablement les plus fortun s qui avait des avoirs importants ont profit et r aliser des plus-values financi res extr mement importantes Fonds de pension am ricains Les rentr s fiscaux ont massivement augment la faveur de cette situation contrepartie par des imp ts sur les plus-values Evolution des taux d int r ts nominaux aux USA variation annuelle en Bons du Tr sor CT Obligation d Etat LT Taux apparents sur la dette - - La baisse des taux apparents sur la dette les int r ts pay s aux titres de la dette publique augmentent moins vite L impulsion vient de la baisse des taux d int r t court terme qui se r percute sur les taux d int r t long terme Il s agit ici de variables mon taires et nominales Les facteurs structurels Autre explication qui concerne les d penses d ordre structurel avec une r orientation des d penses de l tat sous l administration Clinton Il y a un effort volontaire des contr les des d penses publiques Le Tr sor met en uvre l orthodoxie budg taire avec la mise en uvre d une politique budg taire restrictive qui se traduit par un control plus stricte des d penses On peut appr hender ce contr le deux niveaux Les d penses des administrations publiques et parapubliques sont maitris es On assiste une r duction de le nombre de personnes qui travaillent pour ces administrations Les d penses militaires s l vent milliards de dollars en avant l arriv e de Clinton Elles passent milliards en Puis en la part des d penses militaire dans le PIB est de chiffre le plus faible depuis Cela traduit la fin de la Guerre Froid ainsi que l effondrement du bloc sovi tique Avec l attentat du Septembre et l arriv de Bush au pouvoir on la situation budg taire se d grade Cela engendre deux cons quences Une crise financi re avec la crise des valeurs technologiques bulle internet - donc avec une diminution des recettes fiscales Les d penses militaires repartent la hausse La situation actuelle des USA crise Les tablissements am ricains et anglais ont fait des cr dits massifs aux particuliers et d autres institutions financi res pour l acc s l immobilier A partir de - ils s endettent pour acc der l immobilier qui nourri des investissements productifs pour les entreprises et immobilier pour les particuliers Mais on s est rendu compte qu une grande partie des emprunteurs ne sont pas solvables De ce fait les branques pr tent de moins en moins donc les investissements productifs diminuent Cons quences la combinaison de ces tendances macro conomiques crise bancaire crise immobili re crise financi re et r cession chute de la production et de la croissance - - La croissance repart why why why C est essentiellement un changement de r gime de croissance et d accumulation qui change de nature aux USA Avec l arriv e de Clinton au pouvoir entre et on assiste l mergence de la doctrine des th oriciens de la croissance endog ne On a la fois une maitrise des d penses mais simultan ment on r organise la r partition des d penses Ainsi il y a une r partition diff rente du budget annuel au profit de l ducation des infrastructures publiques des investissements connaissances et en technologie de pointe D s lors la croissance est de plus en plus intensive non seulement en progr s technique mais surtout en savoir donc en capital immat riel conomie de la connaissance Conclusion Rappel sur la situation de l Europe Blablabla cf chapitre suivant Triomphe d une politique mon tariste politique pro cycliques obsession de l inflation Politique mon taire unique d finit par la BCE qui implique des politiques budg taire unilat rales asym triques Certains pays font ce qu ils veulent la France d passe le PSC qui imposait un d ficit budg taire sur PIB qui devait avoisiner dette publique sur PIB France - Chapitre la politique mon taire Enjeux th oriques et volution r cente Monnaie finance cr dit et politique mon taire sont li es Toute conception de la politique mon taire est ins parablement la nature de la monnaie et sa place dans l conomie fil conducteur de cette partie Dans l histoire de la pens e conomique perceptions quant la nature chacune de ces conceptions d termine une forme particuli re de politique mon taire Primo On consid re que la monnaie est ext rieur l offre de monnaie est exog ne et est enti rement dict e par le comportement discr tionnaire de la banque centrale conception classique Smith Ricardo th orie quantitative de la monnaie th orie n o-quantitative de la monnaie ou le mon tarisme I Fisher repr sentant Friedman En vertu de cette conception o l offre de monnaie est exog ne et o il y a dichotomie entre sph re r elle et mon taire la monnaie n influence pas la sph re r elle Elle ne peut qu influencer le niveau g n ral des prix Toute augmentation de la masse mon taire entraine automatiquement de l inflation Cette derni re est donc d origine purement mon taire Dans cette optique l inflation est un ph nom ne purement mon taire Friedman reste fidele ces grandes lignes mais ajoute que la demande de monnaie est stable court terme et d pend fonction d une s rie de variable parmi lesquelles la richesse des agents notion de revenu permanent leur pr f rences et Ce qui implique une conception particuli re de la politique mon taire si l offre de monnaie est exog ne et si l offre mon taire augmente plus rapidement que l augmentation de la production alors i y a de l inflation pose qu il y ait une circulation plus forte des signes mon taires qu en contrepartie d une production Le principal canal intervention de la banque centrale devient l action sur l offre de monnaie donc une action sur la base mon taire C est cette doctrine qui triompher au milieu des ann es en occident aux USA d abord en Europe occidentale ensuite Privil gi e depuis Secundo En opposition cette conception de la monnaie la conception h t rodoxe celle de Keynes expose que l offre de monnaie est endog ne elle est la contre partie du cr dit qui est indispensable la production Cette demande de cr dit implique une offre de monnaie C est elle qui suscite l offre de monnaie Cette offre de monnaie n a nullement besoin de la pr existence d une pargne pr alable La politique mon taire d coule de cette perception de la monnaie son enjeu est de maitriser de contr ler de r guler la demande de cr dits des agents conomiques La politique mon taire ne peut plus se contenter de contr ler la base mon taire ce que la banque centrale met La politique mon taire a pour objet de contr ler la demande et l offre de cr dit il s agit de r guler la demande de cr dit des agents conomique La politique mon taire change ici d enjeu Lorsque le cr dit bancaire commen ait augmenter de mani re massive la banque centrale proc d par un rationnement de l offre de cr dit Quand l inflation d rapait c est prix du cr dit est contr l c'est- -dire le taux d int r t A partir des ann es on a un retournement puisque le mon tarisme triomphe La demande de monnaie est stable et est une fonction d un certain nombre de variable dont la richesse des agents le revenu permanant Normalement selon Friedman il suffit de faire ne sorte que l mission de monnaie soit index e sur le volume de l activit sur le niveau de la production D une p riode l autre M PIB doit tre gal Il ce peut qu tr s court terme la Banque Centrale ne parvienne pas imposer et donc atteindre cette r gle La cons quence est l inflation mais ce n est pas grave Cela signifie que la masse mon taire a augment plus vite que la production M PIB donc la demande de bien augmente donc l inflation augmente Si l inflation augmente la cons quence pour les p riodes futures est que la valeur unitaire de la monnaie nationale va chuter De ce fait le pouvoir d achat baisse donc les m nages essaie de reconstituer la valeur d quilibre de la monnaie en pargnant donc la demande de bien va baisser Si l pargne augment cela se fait au d triment de la consommation et si la demande de bien baisse les prix vont baisser jusqu rejoindre le prix initial x qui sont en fait un prix d quilibre Ce prix est la valeur d quilibre de la monnaie Derri re toute cette d monstration il r side une croyance dans la flexibilit des prix Critiques Les prix ne sont pas toujours aussi flexibles qu on le pense Que se passe-t-il s il y a une rigidit des prix sur le march du travail Dans la mesure o cette th orie pense que les variations de la masse mon taire n agissent que sur la variation des prix elle fait l intervention sur la masse mon taire le canal d action principal En les autorit s am ricaines augmentent le taux d int r t et l inflation recule Pendant cette ann e le rapport de force entre les cr anciers et les d biteurs changent Les cr anciers proclament leur ras l bol leur r volte Sauf que les choses ne ce sont pas pass s si simplement on n avait pas envisag les effets collat raux de cette politique L conomie r elle s est tr s rapidement loign de l quilibre dont parle Friedman La hausse du taux d int r t aux USA fut telle que les investissements ont baiss la production a baiss donc il y a eu r cession laissant place un ch mage de masse D s lors la monnaie n est pas neutre puisque l action sur la monnaie a eu cet effet sur l conomie r elle De plus contrairement ce qu on pourrait le croire il n y a pas eu de retour l quilibre On a un ch mage de masse qui reste durable en Europe occidentale la diff rence des USA o on approche r guli rement du plein emploi Par ailleurs cette politique m me dans le domaine mon taire et financier a fini par chouer On a assist de mani re r currente de tension inflationniste Pourquoi Si on a eu un retour de l inflation de mani re r currente aux USA cela s explique par la lib ralisation financi re la d r glementation des march financiers ce qui a donn lieu de nouvelles instituions de cr dit et donc de monnaie priv On s est rapidement rendu compte que la banque centrale ne contr lait plus l mission mon taire On ne savait plus ce qu tait la monnaie dans une conomie lib ralis e d r glement e Les effets n gatifs de cette politique mon taire restrictive en particulier en Europe se sont traduits par des pertes en mati re de production et d emploi donnant lieu l closion d un ch mage de masse A cela s est ajout e la crise de la dette des pays du Tiers Monde On avait augment le taux d int r t donc le co t de l emprunt et de l endettement a augment Pour r sumer il y a donc eu un choc de taux d int r t Comment on a essay de tendre vers une nouvelle doctrine A la fin des ann es c est le triomphe du mon tarisme contre le keyn sianisme mais le mon tarisme est son tour remis en question du fait des effets r cessifs de ces politiques mis part les USA C est l qu apparait une nouvelle doctrine partir des ann es Goudhart Goodhart prend acte de l chec du mon tarisme Il constate que la situation est la suivante chaque fois qu on d signe une variable objective en termes d accroissement de la masse mon taire pour contr ler le niveau de l inflation les agents conomiques essaient de contourner cela et d finissent de facto de mani re informelle une autre variable Durant les ann es chaque fois que la banque centrale exposait le niveau de masse mon taire pour contr ler l inflation les institutions bancaires et non bancaires ont mis de nouveaux produits financiers qui taient de la quasi-monnaie Exemple OPCVM Ces produits qui taient avanc mais dont les prometteurs vous assuraient qu ils pourraient les reconvertir en liquidit ont emp ch la banque centrale d exercer son contr le La Banque Centrale n arrive plus dire ce qui est monnaie ou ce qui fait monnaie Il y a une confusion de plus en plus grande entre monnaie et finance Le probl me est que les deux des degr s divers sont de plus en lus convertibles sont en fait liquides C est cette capacit des institutions non bancaires de rendre leur actif financier liquide Il ne faut pas oublier qu en fait ce sont des objectifs m mes de la politique conomique qui changent du tout au tout Dans les Trente Glorieuses les politiques d inspiration keyn siennes avaient pour but l expansion conomique l atteinte de la croissance du plein emploi C tait les politiques conomiques qui visaient agir sur la demande globale A partir de - on change de r gime C est le r gime des id es qui changent Hypoth ses mon taristes qui triomphent L inflation est un ph nom ne mon taire et l objectif des politiques conomiques dans ce cadre l est la maitrise de l inflation On rechercher la stabilit mon taire nominale taux d inflation et taux de change doivent tendre vers des valeurs d quilibre Encore aujourd hui la banque centrale continue refuser de baisser son taux d int r t Les ann es ent rinent le triomphe id aire du keyn sianisme Mais c est aussi une p riode o ces politiques mon taires r v lent leur chec En effet le contexte institutionnel la d r glementation des march s financiers macro conomique politique social fait obstacle ces politiques et en montre les limites La lib ralisation des march s vient s opposer limiter l efficacit des politiques mon taires d inspiration mon tariste On assiste en effet une contradiction avec d un cot des banques centrale qui poursuivent d sormais contrairement aux Glorieuses une politique mon taire restrictive dans le but de contr ler la demande de cr dit des entreprise et ce faisant l offre de cr dit et l offre de monnaie des banque commercial d un autre cot et corr lativement on assiste l essor des march s financiers qui viennent se substituer aux banques pour financer les entreprise D une part on assiste au d ploiement d une politique mon taire restrictive et d un autre cot les march s financiers se d veloppe livre acc s tout le monde Or sur ce march des institutions financi res non bancaires IFNB se d veloppent Les Banques voient leur offre de cr dit baisser parce que le taux d int r t court terme a baiss donc la demande de cr dit des entreprises baisse Mais d un autre cot ce sont les institutions financi re non bancaire qui viennent les remplacer et offre ainsi du cr dit aux entreprise Il ya de nouveaux produits financiers dans les ann es Ce sont des produits financier et non pas mon taire qui sont long terme et non pas a court terme et ils sont de fait de la quasi-monnaie de plus en plus liquide La question qui surgit est D s lors que coexiste deux structures le march mon taire court terme et les march s financiers en quoi sont-elles diff rentes Il y a un brouillage entre monnaie et finance Cela ob re en grande partie la r ussite de la politique mon taire Goodhart dit que d s lors que la banque centrale impose une quantit de monnaie ne pas d passer les agents conomiques qui comprennent la faiblesse contournent la restriction Que peut faire la banque centrale pour contr ler cette situation II Dans le nouveau contexte domin par la d r glementation des march s financiers et l apparition de nouvelle forme de liquidit entraine une confusion entre monnaie et finance Comment faire pour restaurer l efficacit de la politique mon taire mais aussi sa cr dibilit Comment dans un monde lib ralis d r glement o monnaie et finance ne cessent de se confondre La doctrine qui pr vaut a t d finie par deux types en dan un article Bernanke et Mishkin La premi re chose c est qu on ne peut plus comme avant d finir une cible pr cise d inflation On ne peut plus dire d terminons une cible unique d mission mon taire Il faut faire preuve de flexibilit L id e est la suivante il faut d finir des cibles flexibles d inflation Cela signifie qu au gr s de l volution de l activit Cette cible d inflation flexible doit viter deux cueils Il ne faut pas que l objectif d inflation soit trop faible et trop bas Parce que dans ce cas cela impliquerait De contenir voire de r duire le niveau des salaires nominaux et de fait le niveau des salaires r els Les entreprises seraient bloquer les salaires et parfois m me les baisser pour conserver les marges sans augmenter les prix Parfois les entreprises peuvent m me tre oblig es licencier des salari s pour conserver la marge un brouillage des anticipations inflationnistes L offre de monnaie va commencer s emballer donc la monnaie mise va augmenter et on aura de l inflation Si le niveau de l inflation est trop lev comme cible la valeur unitaire de la monnaie va baisser Il faut donc s imposer une plage Outre l inflation le deuxi me objectif est de prendre acte de la lib ralisation financi re du r le central de la finance D s lors que la monnaie est finance sont li es l environnement est domin par les liens entre cr dits et prix des actifs financiers Il faut donc prendre acte de l volution des prix des actifs financiers L id e c est qu aujourd hui la situation changer Les banques elles-m mes sont devenues des institutions financi res Elles taient autrefois des interm diaires mon taires interm diation mon taire Les banques sont d sormais aussi sur le march financier Ainsi le constat est le suivant ces banques font des cr dits qui permettent l achat des actifs financiers ou immobiliers Les m nages acc s pas seulement des actifs immobiliers mais aussi financiers Depuis ans les banques pr tent de l argent aux m nages Par ailleurs les m nages forment une pargne et dont des placements financiers Gr ce ces placements ils font des plus values financi res Ces derni res servent de garantie pour s endetter nouveau Au d but des ann es on soit utiliser leur propre pargne soit ils se sont endett s pour proc der des placements financiers Quand les prix des actifs financiers augmentent les m nages font de la plus value et donc ils b n ficient d un effet de richesse Cot entreprises elles b n ficient aussi de cette situation puisque les prix de leurs actifs ne cessent d tre revaloris par cette volution haussi re sur le march financiers Les entreprises investissent font des plus value peuvent donc s endetter etc Il y a donc des liens intimes entre l volution du cr dit et d autre part l volution des prix et des actifs financiers dans des phases euphoriques l un entretien l autre Le probl me est que dans une telle dynamique qui montre que les banques ont un r le centrale que monnaie et finance se m lent qu est-ce qu il faut maitriser Et comment maitriser les choses Le constat est que la banque centrale ne peut plus se contenter de ses nouveaux objectifs Les cibles ne doivent pas tre le taux d int r t et le taux d inflation mais aussi de fixer un ratio taux de croissance du cr dit PIB de contr ler un taux d endettement contr ler l volution des prix des actifs financiers Le probl me est que la maitrise des prix d actifs financiers est extr mement compliquer ca d pend de la valeur fondamentale de l entreprise mais comment la banque centrale peut-elle contr ler les anticipations quant la valeur fondamentale des entreprises elle peut paaas Mwahaha trop une looseuse cette Banque Centrale Cette euphorie peut s inverser Ce que la banque centrale n arrive pas voir c est anticiper le retournement du march financier Section c tait quoi la section Evolution de la politique mon taire de aujourd hui Dans les ann es triomphe en France une nouvelle doctrine C est la doctrine de la d sinflation comp titive Mode Trichet Activ on va creveeeeer C est une doctrine labor par Trichet h bah tien quelle surprise on s y attendait pas En la France est prise d une crise terrible la fois dans la sph re r elle parce que le ch mage devient un ch mage de masse accumulation du d ficit public et de la dette publique en France inflatioooon c est la grosse f te dans la sph re mon taire En la France subit une crise conomique que la contrainte ext rieure amplifie d ficit de la balance commerciale qui ne cesse de se creuser Trichet dit qu il faut cesser le recours la d sinflation comp titivit pour soutenir la comp titivit de la nation Il faut cesser de d valuer de mani re r currente sa propre monnaie pour favoriser les exportations parce que la comp titivit n est pas un prix mais c est une comp titivit hors prix heureusement qu il est l hein on aurait jamais devin tout seul Ce qu il faut avoir c est une strat gie qui prend l exact contrepied de ce qui a t fait jusqu ici Il ne faut pas promouvoir un franc faible mais un franc fort un franc arim ancr au Deutsch Mark Il faut contribuer au renforcement de la valeur nationale Le franc fort a au moins vertus La Franc fort arrim au Mark cela veut dire dans le cadre d un taux de change fixe l gard du DM am ne l avantage d une d sinflation importante D s lors qu on cesse de d valuer le Franc par rapport au DM on profite d une d sinflation import e parce qu un franc dont la valeur s appr cie cela signifie que toute chose gale par ailleurs le co t des importations en provenance de l Allemagne augmentera moins vite Le Franc fort stabilise les anticipations quant la valeur future de la monnaie nationale Les anticipations pessimistes deviennent optimistes Il n y aura pas de chantage de primes de risque attach la d tention d actifs en Franc fran ais De ce fait les taux d int r ts vont tendanciellement baiser er pilier La maitrise des d penses salariales permet de maitriser l inflation et ainsi de favoriser l augmentation du profit des entreprises Avec cette augmentation de profit on aura une augmentation des investissements productifs e pilier La maitrise des d penses budg taires l id e c est que cette maitrise doit permettre d interrompre les effets d viction Il faut rechercher l enchainement suivant Contr le des d penses publiques moins d effet d viction puisque le besoin de financement de l Etat ne va pas cro tre en permanence de ce fait la demande de financement de l Etat vont tre contr l e donc l mission de titres publics sera contr l e pour viter l viction des d penses priv es par la hausse des d penses publiques La demande n est plus tir e par la demande interne puisqu elle est tir e par la demande EXTERNE On a voulu diminue la contrainte ext rieur qui se traduisait par la d t rioration de la balance commerciale mais pour finir une grande partie de l conomie fran aise devient tributaire de la conjoncture qui domine l international L autre point est que cette nouvelle doctrine On n a plus autonomie de la Banque Centrale dans cette histoire Elle n est pas autonome de ses choix et des effets de ses choix parce que parall lement il y a eu la d r glementation et la lib ralisation des march s financiers D sormais la politique mon taire est d finie puis mis en uvre par l institution mon taire mais elle est plac e sous le contr le pas seulement de l Etat-Nation et de l opinion public mais aussi de l opinion des march s financier R sum D sormais la conduite de la politique mon taire est plac e sous l gide sous le jugement des cr anciers Mwahahaaaa c est diaboliquement diabolique Ce sont les grands cr anciers fonds de pension qui imposent leur opinion leur jugement quant la conduite de la politique mon taire Les fonds de pension captent l pargne des milliardaires des Etatsuniens for example Le rapport de force social politique a donc bascul au profit des cr anciers On cherche a d valoris la monnaie nationale pour favoris les exportations Pour ce faire il y a piliers Maitrise des salaires permet la baisse des couts salariaux qui permet la maitrise de la hausse des prix donc de l inflation qui conduit la d sinflation comp titive Le franc fort r sulte d un arbitrage que feraient les march s financiers qui ne sont plus administr s Ils d terminent en partie la valeur de la monnaie Cela signifie que la valeur de la monnaie nationale ne d pend plus des simples accords mon taires conf r s par les accords de Bretton Woods cela d pend galement des acteurs des march s financiers Contrairement la p riode pr c dente la Banque Centrale n est plus seule d terminer la valeur de la monnaie D s lors que les march s sont d r glement s es march s financiers deviennent le pivot des nouvelle structures du capitalisme financier On a une nouvelle assise A l Etat et la Banque Centrale viennent se juxtaposer de nouveaux acteurs pour d terminer la valeur de la monnaie Les nouveaux groupes d int r t dominants sont les cr anciers La solution Franc fort Plus le prix g n ral est bas plus l encaisse r elle augmente encaisse nominal prix g n ral encaisse r el et inversement Si le franc devient fort les agents n ont pas la crainte que les actifs se d valorisent avec des d valuations futures La baisse du taux d int r t rend cr dible la politique mon taire aux yeux des march s financiers qui surveillent Cette doctrine triomphe toujours aujourd hui h las Cette doctrine qui a conduit les politiques mon taires depuis ans Contrairement ce qu escomptait Trichet les investissements ne sont pas repartis la hausse Les entreprises peuvent soit se d sendetter soit investissent Mais les investissements peuvent tre productifs ou financiers Les entreprises font en fait des investissements FINANCIERS Trichet t es super naz a a pas march ton affaire Le ch mage n a pas cesser de croitre en France alors que c tait cens baiss Cette conception n tait pas enti rement mon tariste Les choses sont beaucoup plus compliqu es Triangle d incompatibilit de Mundell Il est impossible e tenir ensemble les trois p les du triangle suivant C est un r gime de change fixe entre les deux pays Les primes de risques li es la valeur fran aise diminuent Les autorit s fran aises de l poque s assignaient un franc index sur le DM Ca rassure les non r sidents Il ne faut jamais oubli qu il y a un lien intime entre la d r glementation et la d sinflation comp titive La banque centrale n a plus le droit de financer la dette publique par la planche billet Autrement dit on met un terme la mon tisation de la dette publique Il fallait donc trouver des sources non mon taires pour financer d une part les dettes de l Etat et d autre part pour financer les investissements des entreprises Il fallait que les entreprises aient moins recours l endettement au pr s des banques pour que l mission mon taire soit moindre et ainsi combattre l inflation De ce fait la d sinflation comp titive implique la d r glementation financi re Il fallait que tous les r sidents puissent acc der la finance directe pour que tous les r sidents Etat entreprises puissent se financer de mani re non mon taire sur ces march s financiers L id e tait de rompre le lien entre banque centrale et Etat Il fallait donc subsister l mission mon taire de nouvelle source de financement de la dette Il s agissait donc de conduire l Etat emprunter aupr s du public et non plus de la banque centrale L Etat peut mettre des titres il peut la fois mettre des obligations mais aussi des bons du tr sor des titres de cr ance Au lieu que ce soit la Banque Centrale qui pr te l Etat c est le public qui r oriente une partie de sa liquidit vers l Etat Il n y a donc plus une nouvelle cr ation mon taire On est pass une r gulation par la titrisation de la dette publique Cela signifie que l Etat finance ses dettes par l mission de titre Un politique publique financer par titrisation de la dette engendre un effet d viction selon Friedman Puisque l Etat capte entre ses mains des sources de liquidit qui auraient pu se diriger vers les investissements publics La d sinflation comp titive est donc incompatible avec les pr ceptes mon taristes Par ailleurs les entreprises les plus cot es en bourse ont du se trouver vers des institutions financi res non bancaires pour trouver des sources de financement directement aupr s des march s boursiers En somme il s agissait d inciter les entreprises mettre des titres de propri t s et en change capt une fraction de la liquidit du public Dans ce cas les entreprises n empruntent pas la diff rence de l Etat lequel emprunte aupr s du public lorsqu il met des titres L entreprise se dessaisie d une partie de ses titres de propri t et elle capte la contrepartie mon taire des droits de propri t qu elle vient de c der La d sinflation comp titive a engendr la d r glementation des march s financiers D s lors qu on donne naissance l pargne financi re le march financiers et ses op rateurs ont un droit de regard sur la situation macro conomique sur la politique conomique qui est arr t e et sur les objectifs de cette politique etc La strat gie de la d sinflation comp titive sont soumise d une part l action des autorit s mon taire banque centrale tr sor public budget et d autres part l opinion des march s financiers C est la souverainet des Etat-Nationale en Europe occidentale qui a t remise en question Il y a un nouveau bloc h g monique qui se forme au milieu des ann es et qui rallie le capital financier Il y a un nouveau rapport de force qui ent rine le rapport cr ancier au d triment des salari s d une part et du capital industriel d autre part Mais les institutions ne sont-elles pas aussi prisonni re de ce nouveau rapport de force Qui dit mod ration salariale dit forc ment perte La d sindexation fut double D sindexation par rapport au prix nominaux m me si les prix augmentent beaucoup moins vite les salaires r els sont stables voire reculent Le nouveau compromis politique et social qui sous-tend cette strat gie est un compris interne Les crises mon taires de et Quelles sont les limites les insuffisances presque logique de la d sinflation comp titive lorsqu on la met au prisme de la r alit Pourquoi ca marche pas Pourquoi en d pit d un passage au change fixe entre les deux nations et une mod ration salarial on n a pas eu une augmentation durable des investissements productif et se faisant de la croissance Exception en - la situation s am liorer yeaaaah enfin Ca vient se briser sur une crise en - et on a une jolie petite r cession tr s sympathique Les investissements productifs sont en fait des exceptions Jospiiin repr seeeeeente Entre et la situation macro conomique s am liore En - le rapport profit sur capital est restaur Pourquoi les profits ne sont pas devenus des jolis investissements productifs croissants HEIN HEEEIN POURQUOIIIII Les entreprises ont pr f r parce qu il y avait la finance assainir leur situation financi re plut t que de se tourner vers des investissements productifs Qui dit actionnaire dit de nouveaux int r ts qui apparaissent Il faut donc leur verser des dividendes Au-del des dividendes la valeur actionnariale de l entreprise doit tre la plusse BAUHNE Grace ces profits au lieu de cr er des emplois les entreprises ont pr f r rembourser leur dette Une entreprise cot e en bourse et qui se doit d avoir des cours d actions qui suivent une pente croissante pour inspirer la confiance des zinzins Il faut donc que le cours des actions le prix de ces actifs financier pousent une pente ascendante et donc croissante C est la nouvelle contrainte des march s financiers sur les entreprises c t s Les entreprises vont tout faire pour faire augmenter le cours de leur action De ce fait elles rach tent leurs propres actions Cela montre l absurdit et le paradoxe ce ne sont pas les march s financiers qui rach tent les entreprises en fin de compte Donc non seulement les entreprises utilisent une partie de leur profits pour racheter leur action mais en plus les entreprises empruntent aupr s des banques et sur cette base rach tent leur propre action Aux USA et en Angleterre on assiste donc un retour l endettement bancaire Les crises mon taires une sp culation contre le franc en C est une sp culation la baisse Elle est li e directement selon les analystes la r unification allemande L Allemagne avait fait des efforts massifs en investissement l Est pour que l Est et l Ouest ait le m me niveau Les allemands on men cette r unification La r forme mon taire interne a t tr s forte en Allemagne Avant de privatiser les allemands ont proc d la r forme mon taire Ca rappelle ce qui s est pass en Allemagne en Les allemands ont d cid de mettre en uvre la r forme Le Deutsch Mark devient monnaie de l ensemble de l Allemagne et de ce fait on arrive former un espace mon taire unique Le truc c est qu il y avait un taux de change de conversion entre le Mark Est et le Mark Ouest C est pas trop d la balle Le mark tait compl tement ca aurait t un DM DM est L id e tait de soutenir le pouvoir d achat des habitants de l Allemagne de l est Institution d une confiance dans le DM Ce taux de changent fut appliqu que dans les flux Salaires loyers et d penses pour l achat de vient de consommation courants En revanche pour les sticks du capital la r forme fut diff rente LE taux de change tait un DM Mark Ici il s agissait de d valuer les stocks au prisme du DM les allemands de l ouest pouvait racheter les entreprises de l Est partir de ces taux de conversion facilit le rachat la privatisation le renouvellement du stock de capital fixe de l Est Permet d op rer les investissements massifs renouvellement des quipements Le r sultat de ces deux r formes L es Allemagne de l ouest s assurait des d bouch s stables et croissants M d habitant Investissement massifs productivit s boom Etc Dynamique de croissance globale en Allemagne Les am ricains quant eux poursuivent une politique conomique fond sur un Policy mix Politique mon taire expansionniste laxiste et politique budg taire plut t maitris e La r cession en Europe occidentale r sulte d un enchainement de deux ou trois facteurs Le retournement du cycle d investissement Ralentissement des investissements qui avait pourtant repris il fut un temps Mais cela n explique pas tout Cons quences des bulles sp culatives qui ont explos en particulier au Japon Crise de l immobilier Durcissement de la politique mon taire encore plus qu elle ne le fut dans les ann es en Europe occidentale Maitrise de l inflation augmentation des taux d int r t baisse des investissements L Allemagne qui est face une croissance sans pr c dent et tous les autres pays subissent la r cession Le premier choix eut t d aller au bout de la r unification mon taire On aurait pu envisager dans un er sc nario que les autres pays fassent un effort dans le financement de la r unification allemande Ou encore il fallait prendre acte de l incapacit de la politique mon taire f d rale et d valuer une partie des politiques Les attaques sp culatives contre les monnaies exprimaient que sur le march des changes les sp culateurs n avaient plus confiance en ces monnaies parce que la croissance tait faible Alors que corr lativement l Allemagne connaissait un dynamisme sans pr c dant En on augmente les taux d int r t au lieu de favoriser les investissements en baissant les taux d int r t don on aggrave la situation La marche vers union conomique et mon taire La premi re d cision symbolique apr s la cr ation d une banque europ enne fut de lancer le d bat sur la monnaie unique On a donc un espace mon taire supranational Comment permettre la formation d un espace unique homog ne de compte de r glement et un espace commun d valuation de la valeur homog ne L euro permet la mise en place d un espace homog ne parce que cette monnaie permet tous les prix et toutes les dettes d tre valu es avec une unit de compte homog ne L euro permet de mettre fin a des strat gies non coop rative qui se traduisait par une d valuation comp titive La monnaie unique fait donc disparaitre le taux de change entre les monnaies diff renci es ce qui ruine toutes possibilit s de mener une politique non coop rative La politique conomique a perdu son autonomie Cela est du d une part au fait qu elles sont plac es sous le contr le de la finance De plus les Etat-Nations ne sont plus d tenteurs du monopole de l mission mon taire Les objectifs de la banque centrale europ enne sont radicalement diff rents de ceux de la FED La Fed a deux objectifs Le combat contre l inflation maitrise des prix et l effort pour tendre vers le plein emploi La BCE a un objectif unique une inflation de Quelles sont les instruments que la banque centrale se donne pour atteindre cet objectif Le contr le de l mission mon taire On est dans un sch ma quantitativiste inspir des n oclassiques des classiques et des mon taristes Il faut que M PIB Comme ca la production est gale la monnaie en circulation et c est chanm No inflation baby Les taux d int r t les taux directeurs La banque centrale doit contr ler les taux d int r t directeur ce sont des taux mon taires La banque centrale pense pouvoir contr ler les actifs financiers parce qu en partie ce sont les banques qui en faisant cr dit aux acheteurs qui favorisent l acc s aux titres sur les march s financiers Les banques font cr dit aux m nages ces derniers souscrivent et obtiennent des actions On a une phase d euphorie financi re C est trop lolilolant Les banques ont fait cr dit aux m nages ils ont fait cr dit aux entreprises en achetant des actions Cette ru e des m nages vers ces actions produit un emballement des prix des actifs donc les entreprises taient contentes et les banques aussi Les m nages r alisent donc des plus-values financi res Ces derni res ont servi de gage de nouveaux cr dits pour acheter de nouvelles actions etc La phase suivante a t apr s clatement de la bulle internet a t le report des m nages vers l immobilier Cette fois-ci on a un effondrement de l immobilier on se rend compte que ceux a qui on a pr t ne peuvent pas rembourser La banque centrale contr le le prix des actifs travers le prix des cr dits Comment ces instruments peuvent-ils jouer leur r le et avoir une efficacit quelconque Comment en agissant sur l instrument taux d int r t la banque centrale peut-elle atteindre ses objectifs Il y a pleins de m diations qui peuvent venir contrebalancer cet effet attendu Normalement le taux d int r t agit sur l conomie travers les canaux de transmission de la politique mon taire Il existe trois s ries de canaux Le canal mon taire C est l id e qu en agissant sur le niveau du taux d int r t la banque centrale peut maitriser l offre de monnaie la demande de monnaie et se faisant le niveau g n ral des prix Les fluctuations du taux d int r t vont ne effet d finir la demande de monnaie et donc influer sur l conomie r elle Exemple Augmentation du taux d int r t Cette hausse court terme aura pour cons quence de produire un effet de richesses pour les d posants pour les d tenteurs d un capital mon taire L augmentation du taux d int r t peut donc avoir des effets qui sont apriori pas tout fait maitrisable Parce que la question qui surgit est la suivante Quelle est la part des cr anciers dans un tel syst me Le canal du taux d int r t ne va pas se transmettre de la m me mati re tous les pays parce que les pays ont une structure une stratification sociale diff renci e Lorsque le taux d int r t augmente l effet est quasi-imm diat au profit de la classe des cr anciers Dans cette configuration les revenus des d posants augmentent autrement dit le patrimoine la richesse des d posants augmentent De ce fait la consommation peut augmenter pendant un premier temps Friedman Mais par la suite il y a un arbitrage Quand la richesse augmente le revenu augmente on peut augmenter sa consommation dans un premier temps mais apr s c est l pargne qui va augmenter Il y a une substitution d actif au sein du portefeuille des agents C'est- -dire La

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