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Examens psychologiques et methodes projectives

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Category: Psychology and Mental Health
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EXAMENS PSYCHOLOGIQUES ET METHODES PROJECTIVES La semaine prochaine pas de cours (22/09) Dans quelle situation utiliser les méthodes projectives ? Pascal Roman, projection et symbolisation chez l’enfant Activité projective et symbolisation, René Roussillon. Chabert, la psychopathologie à l’épreuve du Rorschach 12 études en psychologie projective. Marianne Baudin, clinique projective Rorschach et TAT Le nouveau manuel des cotations des formes Rorschach. Le Rorschach en clinique adulte. Psychanalyse et méthode projective, Chabert Le nouveau manuel du TAT, Chabert. Jacqueline michele, Nina Rausch de Traubenberg, la pratique du Rorschach L’examen psychologique au fil des âges L’examen psychologique c’est un bilan a un temps T. Arrêter a un instant T des processus que l’on peut voir chez le sujet. A partir de ces processus, essayer d’en inférer une dynamique psychique. Comment l’inconscient va produire un certain nombre de processus, à partir d’un outils, un tamis qui sont les méthodes projectives. L’idée c’est que les méthodes ne donneront jamais la totalité de la psyché d’une personne. Pas de science totalitaire, ce sont des réseaux de connaissance qui nous permettent de savoir comment cela s’organise, mais pas de vérité, toujours en discussion. Pas de bon ou mauvais outils, mais proposition a un moment donné, pas topologique (pas de vérité juste ou fausse) car mouvement chez l’individu. Il faut toujours contextualiser, un rorschach ne sera pas le même en fonction de notre âgé, mais il y a aura des invariants de la personne. Ne pas oublier de contextualiser ! Le bilan psychologique qui doit tenir compte du contexte dans lequel il est proposé. Un examen psychologique - qui demande ? La demande peut être institutionnelle, et la plus récurrente se passe du côté des adolescents, sinon, dans le domaine carcéral, les divorces, les juges pour enfant, les placements d’enfants. À savoir-faire ! Cela permet de répondre à une institution, à une équipe. Quand il y a demande par l’institution, c’est interroger la classification. Quand on formule une demande, il y a pleins d’autres demandes sous-jacentes. Utilité des méthodes projectives = un objet tiers dans la relation. Dans cet examen psychologique, il a toujours une manière objectivante, forcément, le psy doit s’interroger sur sa manière psychique dans laquelle il se situe lors de la rencontre. Prendre en compte les indices transférentiels. Phénomène transférentiel, on sera impliqué quoi qu’il arrive. Transfert dit passionnel, transfert dans lequel le psy est tout pour le patient. Triplement impliqué dans l’examen psy. Impliqué dans la rencontre avec le sujet. Ne pas avoir trop attentes. Il faut accepter avec souplesse, de présenter la planche, regarder le patient, se regarder soi. Si psychiquement, on est rigide, en face, rigidité aussi. Le rapport que l’on a avec cette médiation. Est-ce que cet outils va donner beaucoup d’éléments, répondre à toutes les questions que l’on se pose. Est-ce un outils qui peut être fétichisé ? Cela peut être utiliser pour faciliter la rencontre. Permet d’interroger la relation lors de la rencontre. Dire « je comprends », « j’imagine », c’est une médiation qui se met en place. Impliqué aussi dans les réponses, la manière dont la restitution est faite : d’une part doit être audible et communicable de l’examen psychologique. (il faut être suffisamment précis, sans trop de jargon) qualité d’un le psy : avoir du tact. L’examen psychologique vise donc l’objectivation de la subjectivité. Il y a plusieurs manières de se positionner, plusieurs orientations, démarches dans lesquelles on peut utiliser les méthodes projectives. La démarche structurale Démarche dans laquelle on va essayer de classer selon les standards des épreuves en fonction de type d’organisation de la personnalité. Cette standardisation est faite de manière statistique, à partir de la fréquence/puissance statistique. Ces méthodes sont faites pour différencier les registres psychologiques : la névrose (problématique hystérique, obsessionnelle, phobique) de la psychose. Comment s’organise l’investissement narcissique et objectale ? Le registre des psychoses (représente des troubles majeurs de la pensée). Comment la pensée se fragmente, morcellement de la pensée. La démarche dynamique. Les étapes d’organisation de la perception et la projection. Les topiques de l’appareil psychique (les lieux de l’appareil psychique) 1ere topique : inconscient, conscient, préconscient. Lieux d’organisation de l’expérience subjective. Freud : chaque système a une logique qui lui est propre, a une manière de conserver l’expérience, celle-ci différemment écrite en fonction du conscient, inconscient, … les processus primaires : régit par l’inconscient, les autres ont une autres logique, le conscient a une temporalité. 2ème topique : lieux d’organisation de la subjectivité, plus en terme d’instances : le ça, le moi et sur moi. Ne se superpose pas, mais le peuvent car le ça est inconscient, le Surmoi préconscient et le moi qui est en balance entre les deux. A partir du matériel, outils, production d’une réponse consciente, avec une capacité à comprendre les processus psychiques qui ont amené à cette réponse. Examen psychologique = miroir, écho. Exemple du jeune homme incarcéré qui se sidéré car il avait peur d’avoir peur. Il ne se reconnaissait pas dans les miroirs. Question de cours qui porte sur la méthodologie projective. (validation) Situation projective comme situation transitionnelle. Toute situation projective (en appuie sur une épreuve Rorsach ou tat) situation qui va solliciter à la fois l’imaginaire (capacité de rêverie) et à la fois le monde perceptif (capacité de se confronter à du matériel réel externe). La situation projective quel que soit l’outils, c’est une situation qui s’organise à partir du paradoxe winnicottien objet trouvé créé. Paradoxe Winnicott : je trouve l’objet mais c’est moi qui le crée. Articulation entre monde perceptif et subjectif, rencontre de deux mondes sans que le sujet doive se dire ça c’est à l’intérieur, ça à l’extérieur. Ce champ est le champ de l’illusion (Winnicott), ces méthodes projectives vont interroger la manière dont le sujet est en capacité de s’illusionner. C’est-à-dire faire advenir à la fois ses projections en appuie sur un objet qi a une certaine matérialité. Le test n’est jamais un objet transitionnel, mais la situation projective met à l’épreuve des capacités de fonctionnement psychiques qui sont en relation avec l’ère transitionnelle (capacité à se situer dans une ère paradoxale qui n’est ni interne ni externe) capacité à jouer (Winnicott) = utilisation de l’objet : pouvoir s’en servir comme quelque chose qui va aboucher le monde subjectif et objectif. Ce qui va se jouer dans le rorschach et le TAT, c’est l’intermédiaire. (ça pourrait être…) jouer avec ses représentations. Ces représentations on ne peut les voir qu’en bonne santé psychique. Ces tests s’appuient sur les processus transitionnels, ainsi que le contenu latent et manifeste. Contenu manifeste : structure chromatique, spatiale de la planche ou descriptive. En terme de transitionnalité on va être très à l’écoute de la manière dont le sujet va s’approcher ou s’éloigner du contenu manifeste et latent. Les méthodes projectives sont des situations singulières par rapport au rêve. Il a un mouvement régressant qui est attendu, associativité très fortes attendues. Sujet contraint lié aux pulsions internes (affects, représentations, …), puis la contrainte externe par rapport à la planche. A la fois le sujet est obligé de respecter le principe de plaisir qui est organisé par le processus primaire qui est de produire en permanence des liaisons psychiques ça diminue la quantité d’énergie psychique. La modalité psychothérapeutique c’est de pouvoir proposer de lier des vécus à des sensations qui seraient des représentations. Homéostasie : principe plaisir augmenté = diminution de l’énergie psychique. Le sujet doit aussi organiser ses productions en fonction du principe de réalité. Les méthodes projectives dans les mouvements transférentiels  Roy SCHAFER : notion de transfert : dans toute situations projectives il y a une relation s’installe, ainsi que des mouvements régressifs = baisse du contrôle et de la vigilance (= augmentation de la situation projective). Il est important d’entendre cette situation comme interpersonnelle. Transfert : dans quel type d’imago sommes-nous dans le discours du patient sur nous ? Pourquoi phénomène transférentiel : Dans la situation projective, convocations d’un certain nombre de mécanismes de déplacement qui va permettre l’expression de contenue inconscient, de processus inconscients, à travers la médiation du matériel. Situation qui réactive des modalités relationnelles extrêmement particulière généralement en lien avec les imagos parentales. Indice contre-transférentiel : manière dont le clinicien est impliqué de manière extrêmement singulière durant toute la durée de la passation du test. Ne jamais interprété ce que dit un patient sur une planche de Rorschach ou TAT. Il y a quelque chose qui se trahit du sujet. Interprétation = une traduction à un moment donné. Le mieux est d’amener le patient à trouver l’interprétation lui-même, limiter la dépendance. Modalités de passation des méthodes projectives : consignes Toutes respectent la double dimension : perceptive et objective. Prennent en compte 3 modalités : le sujet, la planche et le clinicien. Consigne « parisienne » : je vais vous montrer dix planches et vous me direz tout ce à quoi elles vous font penser, tout ce que vous pouvez imaginer à partir de ces planches. Règle de libre association ici. Imagination liée au vécu de chacun, ce dernier se respecte, mais selon la culture, si le vécu n’est pas respecté, pas d’imaginaire. Vivre d’illusion, mais il arrive qu’il y est des problématiques identitaires ou de survie, … pas d’imagination. Cette consigne met l’intérêt sur l’imagination, mais attention. Interpréter le ror en fonction de la consigne donnée. Consigne « lyonnaise » : je vais vous présenter dix planches, vous me direz ce que ça pourrait être. Consigne TAT : je vais vous montrer une série de planche et vous me raconterez une histoire en rapport avec chacune d’entre elles. Il est dit que normalement la consigne du TAT n’est pas à répéter. Mais dans la pratique… Le clinicien doit soutenir de manière neutre, malgré l’inquiétude du patient. Dans les coulisses du passage : tout écrire : les silences, les hésitations, les remâchés. Pas d’enregistrement. Noter les temps (par planche, pour chacune, les temps de latence, les temps de passation). Pas de temps normatif, mais intérêt pour le temps de latence = temps que va mettre le patient entre le moment où on lui présente la planche et le moment de réponse (temps à prendre en fonction des autres planches : à savoir si entre chaque planche différence de temps de réponse). Passation de chacune des planches en fonction de la situation (soit le patient attend qu’on donne les planches, d’autres les prennent d’eux-mêmes, …) Chronomètre à bannir pour ces épreuves, car en épreuves cognitives, le chronomètre est synonyme de bonne ou mauvaise réponse. Restitution des tests : Pour la cotation, coter les processus au plus juste. La restitution est le moment le plus intéressant lors de la rencontre. Comment dire des choses simplement à des gens, et le résultat doit être utilisable. Avec le patient essayer de lui proposer dans le cadre d’une rencontre une certaine figuration ou des propositions concernant sa manière de dire, de penser les choses. « il me semble que vous avez des craintes qui font que… » dispositif de type empathique, le sujet doit sentir que oui finalement c’est vrai c’est ça. Parfois décevant. Eviter de restituer sous un mode profilage, type de personnalité. En libéral, examen psychologique = 500€ => faire un écrit du compte rendu. Faire de la situation de bilan, une situation traumatique. Important : Pouvoir dire les choses à partir de ce que le patient est capable d’entendre. Traduire quelque chose du vécu du sujet. Se cantonner à la réalité projective. Toujours proposer un minimum de restauration narcissique. Dire que l’on comprend ce qu’il ressent ! Revaloriser le patient. Si oui mais non : difficulté du jeu perceptif et représentation (oui c’est un papillon mais non car il manque ça). L’objet doit être identique sinon c’est qu’il l’a perdu. (j’ai l’impression que dans les situations de séparation c’est difficile pour vous, je comprends), puis pointer les ressources positives du sujet. La restitution est toujours globale, pas tel test dit ça et l’autre dit ça. La projection, la symbolisation, l’activité perceptive dans la conception freudienne. En ce qui concerne l’activité projective dans l’activité globale de la symbolisation. La symbolisation (pas tout fait la même chose que la représentation) : manière dont la représentation en fonction de l’âge, du contexte affectif, environnement, points d’intérêt qui animent à ce moment-là. L’activité projective. La projection est un terme proposé par Freud et que l’on trouve discuté dans deux perspectives différentes, à savoir dans une perspective pathologique ou psychopathologique et dans une perspective de normalité, en terme de processus psychiques inhérents à toute activité psychique. Pas de texte précis de Freud qui développe une définition de la projection. Dans le vocabulaire de psychanalyse. Première apparition en 1894 et en particulier dans la névrose d’angoisse. La psyché pour se défendre d’une excitation excessive se comporte comme si elle projetait cette excitation à l’extérieur. Puis en 1895, dans une lettre de Freud à Fliss, émerge le sens de projection en lien avec la paranoïa en disant que c’est un rejet vers un support extérieur de représentation et d’affects qui sont liés. L’idée de projection est liée à projeter dans le monde extérieur le contenu d’une représentation inconciliable avec le Moi. Première définition dans le contexte de la paranoïa, en 1911, Schreber, à partir de son autobiographie. La projection est un mécanisme de défense qui consiste à attribuer à l’autre ses propres sentiments et la paranoïa est un retournement de la haine éprouvée à l’égard de l’autre, et Freud va l’expliquer par un désir homosexuel refoulé et projeté. Il y a surtout des processus de retournement. « Une perception interne est réprimée et en ces lieux et places, son contenues, après avoir subi une certaine déformation, parvient à la conscience sous forme de perception venant de l’extérieur ». Ce qui a été aboli à l’intérieur, revient par l’extérieur. Différence très importante avec le refoulement dans le sens où le refoulement maintient tous les processus à l’intérieur, au-dedans de la psyché, alors que la projection met à l’extérieur les contenus de la psyché. Dans le cas de Schreber, paranoïa, la projection n’est pas seulement un déplacement du dedans vers le dehors mais c’est un retour du dehors qui va avoir valeur de guérison, c’est-à-dire que ce qui va être projeté à l’extérieur et qui va faire retour, va reconstitué, reconstruire ce qui a été aboli. 1ère étape : Moi (un homme), je l’aime (lui, un homme). Du fait de son caractère homosexuel, cet amour devient intolérable. D’où 2ème étape : le sentiment d’amour est retourné en son contraire : je ne l’aime pas, je le hais. Mais cette haine est intolérable, d’où 3ème étape : il me hais ou me persécute, retournement : il me hais donc je le hais. Donc la projection est l’expulsion d’un désir intolérable et il y a projection de ce que l’on ne peut pas être. Dans le cas des phobies, la projection dans le réel du danger pulsionnel se passe comme si le danger ne provenait pas de motions pulsionnelles internes mais d’une perception extérieure. La projection du danger à l’extérieur va être une tentative de fuite = évitement phobique. Dans la phobie quelque chose d’inconscient, de refoulé et donc transposé sur un objet externe : je suis angoissé va devenir j’ai peur (angoisse différent de la peur, car la peur est une angoisse qui a trouvé un objet). Cette angoisse dans la phobie névrotique va trouver un objet et devenir peur, et c’est la peur qui va trouver une origine externe reconnue. Le sujet perçoit que c’est une pulsion interne qui lui est propre. Dans la paranoïa, tout est projeté à l’extérieur. Ce qui vient de l’extérieur n’a jamais été refoulé dans la psyché, on est beaucoup plus dans le déni. La projection a une fonction ici défensive (Roger Perron). C’est expulser de la psyché ce qui la menace. Mais en dehors de cette fonction défensive, la projection a aussi une fonction élaboratrice et notamment dans la consolidation entre le Moi et non Moi, le dedans et le dehors. La projection comme fonction élaborative : Le travail du rêve (1915-1917) : le rêve est une projection, extériorisation d’un processus interne (Freud). Ce sont les instances qui viennent se figurer. Le processus de projection a une fonction de régulation des tensions dans le rêve. Exemple : personnes incarcérées qui ne disent ne pas rêver, du moins ne les révèlent pas. La première chose qui arrive pourtant sont des cauchemars, angoisses fortes. Freud a aussi en tête dans le modèle du rêve, l’hallucination, la réalisation hallucinatoire du désir. Chap 7 de l’interprétation des rêves. Sont les fondements de l’expérience de satisfaction, c’est-à-dire que lorsqu’une expérience de tétée se passe bien, ne connaissant pas ce qui lui arrive, qui va rencontrer une mère, qui dans un contexte affectif, va lui proposer le sein, et que cette expérience a été répétée un certain nombre de fois, alors, dès que l’enfant va être envahit d’une tension psychique, une sensation de déplaisir, dans l’appareil psychique du bébé va avoir tendance à réinvestir les traces mnésiques perceptives. L’enfant s’appuie sur cette expérience pour diminuer cette tension psychique, activité psychique possible dans le plaisir, il faut un environnement tranquillisant. Lorsque l’enfant sent une tension de manière corporelle, va rencontrer un environnement et qui va pouvoir répéter une expérience de nourrissage. Normalement quand cela se passe bien, cette expérience répétée a été suffisamment plaisante pour que l’enfant puisse gérer la tension psychique. Lorsqu’une tension psychique se fait ressentir, l’appareil psychique va avoir tendance à réinvestir les traces mnésiques perceptives de l’expérience de satisfaction. Le bébé hallucine le sein. Hallucination : réinvestir exactement par le même trajet, l’imaginaire a une conscience interprétative, beaucoup plus imaginée, réalité perceptive, perceptible. Hallucination : auto-guérison, hallucine l’objet secourable pour lui. Le rêve est une projection, et dans la fonction élaborative est lien avec le tissage d’expérience de satisfaction. Dans l’articulation, dans la genèse de la différenciation sujet/objet (Moi/non-Moi) : 1914 pour introduire le narcissisme. Le Moi plaisir purifié : au départ le sujet va incorporer tout ce qui est source de plaisir et va projeter, mettre à l’extérieur tout ce qui est source de déplaisir (maman est adorable parce que je suis génial), met à l’extérieur ce qui est mauvais et à l’intérieur ce qui est bon, donc le Moi est bon. Expérience narcissique extrêmement importante et fondamentale. Jugement d’attribution = bon/ mauvais, jugement d’existence = dedans/dehors. Dans ces problématiques-là, les patients voient qu’ils n’ont aucune qualité, ne sont pas investi, ne sont pas regardés, Richard III dit « que le mal soit mon bien ». Quand pas suffisamment aimé, narcissisme petit, ces personnes vont trouver quelques bénéfices pour pouvoir exister à partir du mal que je peux faire à autrui. Fonction élaborative de la projection : tout ce qui fonctionne sur un mode normal. Psychopathologie du quotidien. Le Rorschach Planche 1 : nuances dans les traits qui permet de coter l’estompage. Planche prégénitale, achromatique (pas de couleur) Planche 2 : planche très excitante de par le rouge, lacune blanche inter-maculaire (un visage avec un trou), une lampe allumée, un avion à réaction, une toupie, deux ours qui se battent (sang). Chez les psychotiques, souvent porté sur le corps. Ou type sexuel, un pénis, une femme qui a ses règles. Planche 3 : la planche de la relation, chromatique avec deux personnes/personnages. Si dans le test, aucune réponse humaine particulièrement à cette planche = critère psychopathologique importante, induit une grande souffrance. Planche 4 : autorité, massive. Un monstre, un biker sur sa moto, un extraterrestre. Cette planche n’est pas paternelle sauf si l’autorité est associée au père. Planche 5 : chauve-souris, papillon exotique. Planche de la représentation de soi. Planche compact, ramassée. Planche 6 : achromatique, beaucoup de nuances. Une faille vue par satellite, peau de bête, totem, quelque chose de sexuel, bisexuée. Planche 7 : achromatique. Planche paternelle. Plus il a de réponses blanches, plus il y aura des recours sur l’absence (notamment dans les problématiques narcissiques, état limite). Lorsqu’il y a des contenus sexuels rapidement : contextuel. Planche 8 : planche chromatique (9 et 10) : deux animaux qui grimpent quelque part. organisation intercepte qui s’appuie sur les couleurs. Planche de la socialisation. La banalisation de la réponse donne une capacité de ressentir, empathie, bon encrage. Planche 9 : beaucoup de mélanges de couleurs, pas beaucoup de limites. Fait appel à des choses sensuelles, ici des flammes, un torrent, qqn qui joue du saxophone. Planche fait appel à des capacité d’organisation régressivante, le patient doit accepter d’être impacter par le percept. Planche 10 : modalité transférentielle, feux d’artifice, araignée, hippocampes, les champs Élysées. Intérêt : excitation sur un bout de feuilles. Cependant il serait possible de s’appuyer sur un autre sens (toucher, gout, …). Ce n’est pas la même chose lorsqu’il y a un test qui s’appuie sur du visuel mais avec du construit comme le TAT où il y a des personnages, des relations. Rorschach fait appel à la symbolisation primaire. Article : Projection et symbolisation chez l’enfant, 1997 Presse universitaire de Lyon. Roussillon. Le plaisir et la répétition, René Roussillon à lire ! Photo tel La métabolisation perceptive Schéma qui essaye de montrer comment s’articule ce que nous percevons et comment nous l’organisons. Schéma qui pourrait représenter un appareil psychique adulte. Différent chez l’enfant, cela est moins organisé. Posé moins sur le narratif, plus sur le geste. En fonction de notre histoire infantile, sensorielle, les planches nous convoque dans notre univers subjectif, la manière dont on est en relation avec notre univers, notre environnement. D’abord, les odeurs (cela sent bon, cela me plait). Ensuite une étape plus élaborée (avec rattachement à des souvenirs). Lorsqu’il y a un patient et qu’il est proposé un outils, celui-ci est un stimulus visuel (Rorschach ou TAT). Sollicitation de la trans-modalité sensorielle. Lorsque l’on est au niveau du visuel c’est utiliser le toucher visuel, du regard on peut imaginer l’intérieur, la densité de l’objet. A travers le visuel, c’est tout ce qui va se traduire en terme d’épaisseur, de sensorialité, de nuances, de touchers, de goût, de saveur. Souci avec le Rorschach ou le TAT, cela ne donne pas tout ce que le sujet peut penser, mais certains critères permettent de coter, mais d’autres ne sont pas cotables, pour autant il faut y être sensible car cela traduit son rapport au monde. Le visuel est une dimension singulière, c’est le plus sollicité avec l’entendu. Quel que soit le test, on utilise principalement le visuel, mais pas seulement. Pour le schéma. Sur la partie gauche, le soma = le corps. Puis le ça (réservoir pulsionnel). Puis le gros compartiment du milieu qui est le Moi. Le Moi inconscient auquel il n’y a pas d’accès. Qui est organisé à partir de contenus inconscients, les fantasmes se situeraient ici. Au milieu du moi, une censure extrêmement forte. Les défenses qui font que le contenu de l’inconscient ne passe pas dans le préconscient, c’est le refoulement. Lorsqu’on fonctionne sur ce mode on est tranquille. Lorsqu’on fonctionne subjectivement dans le Moi (ça me fait quelque chose ce que tu me dis) : c’est une perception de quelque chose qui est agi par l’autre, par des émotion extérieures, donc traitement subjectif de cette partie. La partie de droite : le préconscient qui est constituée à partir de mots, de syntaxes logiques. Flèche entre ça et inconscient = symbolisation primaire = comment les expériences psychiques qui ne sont pas des expériences du Moi (sensations), pas traduite de manière Moïque. Ces éléments vont se symboliser primairement, les traces mnésiques perceptives vont se traduire en expériences du Moi. Une deuxième flèche du moi au préconscient : symbolisation secondaire, c’est tout le passage du fantasme, comment le symptôme va s’organiser, se déplacer, conversion. Représentation substitutive qui vont traduire et cacher le fantasme inconscient. Utilise la chaine narrative pour s’adresser à quelqu’un. Très organisé. Lorsque l’on a un élément, un test projectif, passation d’un test, la planche, le test, l’épreuve vont solliciter, impliquer toutes les logiques de l’organisation psychique. Le sujet va prendre conscience d’un objet matériel perceptif, visuel, mais la réponse donnée, proposée dans ses hésitations, dans ses ajustements, les silences, les nuances, témoignent en amont de tout un travail d’organisation du percept. Il n’y a pas de prise de conscience perceptive directe. Selon le schéma, toute la partie de droite (conscience) va traduire les organisations au niveau du ça, du Moi inconscient. A travers la planche projective est traduit quelque chose dans le conscient qui a traversé toutes les étapes de la métabolisation perceptive. Exemple du déni : déni perceptif (dénégation du côté du monde représentation, qui n’a rien à voir avec le déni) c’est quelque chose que l’on ne voit pas. L’appareil psychique traite cet élément comme non advenu. C’est le travail contraignant que doit faire l’appareil psychique car c’est trop violent (ceci n’est pas une pipe). Parfois dans certaines situations : un scotome d’objet = déni perceptif au niveau d’un personnage (TAT). Le sujet fait tout pour que cet élément ne soit pas traité. Le percept est traité psychiquement et traverse toutes les étapes de la symbolisation 1er temps de la symbolisation est somatique. C’est l’étape de réception des stimuli perceptifs, c’est au niveau corporel que cela se passe et reste périphérique. Un temps qui suppose d’avoir des capacités visuelles suffisantes. Pas psychique. 2ème temps c’est le premier temps psychique. Mais n’est pas représentatif, pas signifiant, ne fait pas sens. Temps subjectif mais qui ne fait pas partie de la subjectivité. Jamais conscient. Correspond à la traversée du ça, c’est-à-dire c’est le premier mode d’organisation de la perception. A ce niveau-là, on dit que l’on est au niveau pré-représentatif, présymbolique. Ce temps correspond à la manière dont la perception rencontrée est accueillie, va être investie par l’énergie psychique, c’est-à-dire par la libido. Investissement psychique : c’est la manière dont les premiers revendications pulsionnelles se sont organisées. L’investissement du percept s’effectue toujours selon la manière dont l’environnement dans lequel on a été élevé nous a accompagné, aidé à organiser. = la fonction alpha. C’est la première rencontre entre le monde de la perception et le monde interne. Dépendante de l’histoire de l’organisation des pulsions. Dépendante de l’histoire dont se sont effectuées et se sont inscrites les premières rencontres dans les soins maternels, dans l’environnement primaire. Cette manière a forcément était dépendante des réponses de l’objet. La manière dont l’objet était disponible ou non. Toute perception d’emblée va se connecter à la manière dont l’énergie pulsionnelle s’est organisée, et aussi avec l’expérience de satisfaction. (tout ceci on ne sait pas qu’on le fait. Les psychotiques eux sont en lien, c’est pour cela qu’ils sont perdus). C’est que l’on fait au quotidien. Pour qu’une pulsion soit organisée c’est qu’il y a des règles, ces règles : expérience de satisfaction. C’est la réalisation hallucinatoire du désir qui est en même temps fortement sollicité dans ce type d’expérience pour organiser le percept. 3ème temps de la métabolisation perceptive qui correspond à la 2ème étape d’organisation psychique du percept. Maintenant que la perception vient d’être accueillie dans le psychisme de par le fait de son investissement pulsionnel, ce qui va se jouer, c’est comment le Moi va accueillir la perception investie. Un courant qui vient frapper à la porte du Moi. L’affect c’est le premier signe qui marque (je ne sais pas ce que c’est mais cela me fait quelque chose) le passage de la perception qui a été investie à la qualité subjective. L’affect témoigne, traduit la transformation de quantité d’information en qualité subjective. L’affect est un écho du Moi, déjà présent dans le Moi. Ici, ce n’est plus une quantité d’énergie pulsionnelle. A ce niveau-là, cette perception fait naitre un éprouvé, et cet éprouvé est dépendant et fonction de la construction déjà établie des représentations de choses. Dans la symbolisation primaire, il y a toujours le sujet qui se représente, et qui se représente ce qu’il se représente = réflexivité. Quand quelqu’un dit : ça me touche, mais je ne sais pas quoi en penser, c’est-à-dire que c’est dans une organisation du côté du Moi. Les patients qui ont du mal à être affecté, ou psychopathe, personne qui ont besoin de s’appuyer sur la réalité matérielle, c’est-à-dire d’évincer tout ce qui est de l’ordre de l’émotion, parce ce que c’est subjectivement compliqué. Impression que le sujet n’est pas affecté car il craint de tomber dans le trou. Le patient ne peut pas le traiter comme un élément du Moi. Les personnes ne peuvent pas être affecter. Certains vont jouer de cela et affecter les autres = perversion. = symbolisation primaire. La perception va être mise en relation avec certaines représentations internes qui vont être alors activées, investies pulsionnellement. L’élément perceptif est organisé subjectivement, concerne le sujet qui reconnait quelque chose de lui, et se reconnait aussi. Va le mettre en relation inconsciente avec des réseaux de représentations internes. A cette étape-là, la perception s’inscrit dans une perception narcissique et pulsionnelle. Correspond à la mise en sens perceptive. Rorschach est le test qui est le plus à même d’interroger cette étape-là, comment une perception va solliciter l’investissement pulsionnel et comment ils vont être pouvoir réaménagé d’un point de vue subjectif, permet de dire ce que ça lui fait. 4ème étape : la symbolisation secondaire : une fois que la représentation de chose inconscientes qui ont été activées par la perception investie pulsionnellement va poursuivre son chemin jusqu’au préconscient. à ce niveau-là il s’agit toujours d’un travail psychique qui s’organise au sein du Moi, au sein d’une autre logique du Moi (pas la même logique que l’inconscient). L’élément perceptif qui a été organisé dans la représentation de choses, va se heurter au travail de la censure psychique. Cette censure est extrêmement forte, et que pour passer de l’inconscient au préconscient, il va y avoir tout un système de réorganisation pour que la censure soit respectée et en même temps que le sujet puisse prendre conscience de ses désirs. C’est une censure qui agit en terme d’interdiction. Ici le Moi est chapoté par le travail du Surmoi, qui est vigilant sur le travail du Moi. Cette censure agit principalement sur le refoulement et sur le travail du Surmoi. Et pour que des contenus inconscients puissent franchir la censure, il faudra un travail d’harmonisation psychique qui vont rendre officiel des contenus inconscients, qui vont le rendre acceptables. Fait intervenir les mécanismes de défenses. C’est à cette étape-là que certains éléments vont se traduire en mots. Ces choses dites témoignent de ce qui se passe et 01’07. Puis une dernière censure, qui est la manière dont certains mots vont être sélectionnés, sélectionner des représentations de mots. Passage du préconscient a conscient. Certains mots vont être choisis plutôt que d’autres. Le test projectif forcément sollicite cette étape, car c’est à partir de l’acte de la parole que l’on comprendra certains processus. Du côté du TAT beaucoup plus solliciter du côté de la symbolisation secondaire. TAT personnage qui interroge la différence des sexes, interroge la conflictualité œdipienne. Noter tout ce que le patient dit. Interrogation de procédés de langage, des procédés psychiques. Rorschach va solliciter la symbolisation primaire, car les planches sont floues, ce sont des tâches à formes variées, pas d’organisation prédéfinies, va solliciter le travail d’organisation perceptive primaire du Moi. Rend compte de la manière associative comment cette perception investie va pouvoir se traduire par analogie au sein du Moi avec un éprouvé, un affect et des réseaux de représentations. Rorschach = test narcissique identitaire. La capacité du sujet à s’interroger sur ce qu’il est en train de vivre en lui. C’est une épreuve du Moi. Interroge la manière dont le moi peut traduire ce qu’il se passe pour le sujet. TAT est organisé à partir de scénarii, qui font échos à des scénarii fantasmatiques et prend en compte la syntaxe, la mise en forme des mots. C’est un support déjà organisé au niveau figuratif (scène de personnage). Les deux épreuves sont complémentaires. TAT sollicite la symbolisation secondaire. Le pat noire (cochon avec une patte noire) pour les enfants. CAT (pour les enfants) au lieu de représentation humaines, des petits animaux. Le Rorschach (1920). Existe une version Exner (a travaillé sur le suicide) du Rorschach, qu’il a retravaillé : le psychodiagnostic, a retravaillé les cotations avec une optique plus symptomatique (DSM). Un protocole en dessous de 14 réponses est inexploitable, selon sa méthode proposée, important car dans certaines personnalités, une planche = une réponse. La méthode française reste psychodynamique, reste sur les phénomènes transférentiels et contre transférentiels. A partir des travaux d’Anzieu et Chabert, les planches vont être reprises, étudiées et classées en contenu manifeste et contenu latent dans les 70’s à 80’s, et les travaux de l’école de Paris V. Eléments de passation : (Elipsie) Nécessite une prise de contact préalable (avoir quelques éléments de situation de la personne), Présenter d’abord le Rorschach et ensuite le TAT/CAT, Essayer de garder une bonne distance avec le sujet (le rassurer sans trop en dire) Prendre en compte les mouvements anxieux, Donner la consigne, Installer à gauche si on est droitier, et inversement : éviter le face à face qui induit d’autant plus l’observation 1ère étape : Faire passer les 10 planches dans le bon ordre sachant que les planches sont renversées de sorte qu’il ne voit pas la planche suivante. C’est le clinicien qui présente et décide des planches. Noter tout ce qui se dit, 2ème étape : Une fois les 10 planches passées, refaire passer les 10 planches en expliquant ce qui peut donner des éléments sur le pourquoi le patient a donné ces réponses. 3ème étape : disposer toutes les planches devant le patient = épreuves des choix : quelle est la planche qu’il a préféré, pourquoi, et une deuxième. Egalement pour les planches les moins aimées. Si le patient choisit qu’une planche, ne pas insister. Prise de note, pas d’enregistrement, l’oubli est « pris en compte ». jamais enregistrer. Noter le temps de latence (le moment où l’on présente la planche et le moment où il y a verbalisation de la planche, les « euh ne comptent pas ») donc 10 temps de latence. Pas de temps de latence normée. Noter le temps par planche, le temps dont a besoin un sujet pour organiser le matériel perceptif. 10 temps par planche. Noter la position des planches (debout, posée, sur la planche…) : la pratique du Rorschach Quand systématiquement les planches sont vues à l’envers, le noter, noter les rotations de planche, de quoi cela témoigne-t-il ? tout comme un patient qui n’ose en rien toucher le matériel Noter les questions qui sont posées par le patient (« une chauve-souris hein ?) la manière dont il nous sollicite. Noter le temps total (toute la passation) Plus les enfants sont jeunes, moins il y aura de réponse (la fonction symbolique n’est pas encore totalement élaborée, si c’est le cas, c’est le fait d’une activité d’imagination et de création importante) L’enquête : l’enquête des limites = lorsqu’en psychopathologie adulte, aucune réponse humaine, c’est un indice pathologique notoire. Lors de l’enquête, la deuxième fois, à la planche 3, donner une réponse, une induction projective : est-ce que là vous pourriez voir des personnages ? S’il répond oui, il y aura surement d’autres réponses, au contraire non : réponse qui figent et sont figées, évacuation des mouvements identificatoires, souffrance, psychotique. L’enquête doit permette de poser des questions de manière à pouvoir coter le protocole : Savoir si la forme intervient, et à quel degré elle intervient dans l’organisation de la réponse (un bouquet de fleur, un feu d’artifice, est-ce que c’est la même chose que deux personnes qui se regardent ?), est ce que la forme est de bonne ou de mauvaise qualité : qu’est-ce qui vous a permis de dire ça ? – ça ce sont les ailes d’une chauve-souris. La part de la couleur dans l’organisation de la réponse : est-ce que c’est rouge ? les couleurs pastels, le noir ? ex, planche 10 : couleurs ou formes ? L’influence de la nuance ? les dégradés sont-ils intervenus dans la réponse ? La tonalité affective : savoir si, et en particulier la tonalité dysphorique, se rattache à l’aspect sombre de la planche (très important, le clair/obscur) Le mouvement (ce sur quoi Rorschach s’est basé) : une chauve-souris qui vole, deux personnes qui se regardent. Signe d’un mouvement projectif important. Voir le topos de Chabert, car répertorier tous les contenus latents et manifestes. Les modalités de cotations : Langage particulier, mais en gros pour chaque réponse : Connaitre la localisation (quelle partie de la tâche est concernée) Les déterminants (qu’est-ce qui a déterminé la réponse, difficile car plusieurs déterminants) La forme, Le mouvement, La couleur, La nuance, La tonalité affective. Les contenus (règne animal, humain, botanique, anatomique) sachant que chaque contenus signifie quelque chose. Le plus souvent animal et humain. Banal (BAN) c’est une réponse du commun partageable, important qu’il y en est. Cela signifie que le sujet se situe dans une norme, mais pas trop sinon cela veut dire qu’il se réfugie derrière cela. 20/30 réponses dans un protocole adulte. Les modes d’appréhension : la localisation, les différentes localisations des planches qui vont correspondre au type d’appréhension, l’ensemble des différents modes d’appréhension. Le G : critère global Ex : chauve-souris ou papillon à la planche 1 = réponse unitaire. G simple = réponse extrêmement rapide donnée de par la différenciation fond/forme. Peu d’élaboration. Volonté d’unification G vague (Gv) : associé à des déterminants formels F+-. Ex : cela pourrait être une sorte d’insecte. Au niveau psychique : réponses qui induisent le doute (obsessionnel, la minutie), si ce n’est pas parfait, ce n’est pas. G impressionniste (Gi) : associés à des éléments sensoriels, sont dominants = estompage/couleurs. Ef : estompage forme ou Cf : couleur forme : ce sujet est extrêmement sensible à la sensualité, le contact avec l’objet. Traduise une expression d’affect, une sorte de réceptivité. Ex planche 1 : une radio car il y a des formes à l’intérieur beaucoup plus pales, cotation G, déterminants Ef, contenu : radio ou objet. Autre exemple planche 10 (couleur): de la peinture moderne : G cf art. G élaborés ou combinés (Gz) : suppose une organisation du matériel riche, mentalisé, avec des capacités d’intériosation. Importance du monde imaginaire, en lien avec du mouvement G à connotation pathologique (chez l’adulte) : norme 20% de réponses G qui relèvent de la pensée syncrétique, pas patho quand l’enfant à moins de 10 ans. G confabulé (G conf): obtenue à partir de l’élargissement d’un détail (pinces, donc crabe) G contaminé (G cont) : combinaison de deux ou plusieurs perceptions qui fusionnent ensemble pour donner une représentation maladroite, pas cohérente, ex : une souris escargot. Se voit bien chez les enfants. G par juxtaposition (G juxt) : aucun lien entre les réponses, une seule réponse mais sans cohérence, par conjonction de coordination. Indice très pathologique Le D : grand détail : 2 à 3 D pour 1 G. plus il y a de réponses c’est D et donc R (réponses) sera grand, moins il y a de R, plus G sera grand. 60% Liste statistique, découpes souvent utilisées Dbl : grand détail blanc : % partagé avec Dd Dd : petit détail : % partagé avec les Dbl Pas forcément une petite découpe : statistiquement plus rarement perçu. Découpe vaste, floue et mal délimitée. Do ou Di: détails oligophrénie, d’inhibition Ex : il est très compliqué à côté : planche 4 : les bottes (d’un géant) : alors Di, dénégation de la représentation de la puissance. Traduisent des mouvements d’angoisses Les déterminants : Formel : formalisation de la réponse, normalement cela existe dans toutes les réponses. Formalisation qui est soit : Le formel prime : formalisation prioritaire Le formel/la forme est secondaire : (une tâche de sang : Cf, couleur 1, forme 2) Réponse sans forme (planche 2 : du sang = C’ pur, tristesse, cauchemar : CLOB, pas de forme) La bonne formalisation : qualité F+ La mauvaise formalisation : F-, flou, fumée, feuille de papier déchirée (F+-) Dans le psycho-gramme, discuter des qualités formelles. Lorsqu’il y a des réponses de bonnes qualités formelles, netteté perceptive, une vigilance de l’attention, reflète un bon niveau de développement du Moi, une solidité du Moi. F+ : force du Moi, capacité de sélectionner des éléments perceptifs et de pouvoir les traiter comme des subjections. Capacité à pouvoir contextualiser chaque élément a traduire chez le sujet. F+% : il faut qu’il y est toujours que cela supérieur à 75%. On admet 25% d’erreurs dans l’organisation des réponses. C’est un sujet qui accepte de ne pas tout le temps maitriser. Traduit la capacité de subjectivité et la capacité à contrôle et pas contrôler. Psychorigide : traduit une grande fragilité. Le sujet doit accepter de ne pas tout maitriser. Le mouvement : la kinesthésie : le critère de cotation à partir duquel la méthode a été organisé. C’est ce qui va être ressenti, le plus intériorisé. Traduit la création du sujet. Les grandes kinesthésies (K) : essentiellement rattachée à l’expression des formes humaines, des mouvements humains : toute forme humaine douée de vie (deux personnes qui se regardent, un homme qui dort, une femme en prière, deux hommes qui se battent) : interprétation : rendent compte d’une maturité au niveau pulsionnel, d’une créativité, et traduisent la tolérance du Moi pour exprimer l’expression pulsionnelle. Traduit le sentiment de continuité, de vie, la capacité empathique, celle de se retrouver dans l’autre, l’identification. Quand il a beaucoup de K et peu de couleur : obsessionnel, beaucoup de mouvement à l’intérieur, traduit une organisation fantasmatique, assèchement de la vie affective = névrosé obsessionnel. Toujours comparer le mouvement au sensoriel. Les kinesthésies mineures, petites kinesthésies : Kan (kinesthésie animales) : contenu d’un mouvement animal (ex : un papillon qui vole : GKanA ; un papillon les ailes déployées : pas de kinesthésie animale : GF+A) : elles traduisent une kinesthésie un peu régressée, expriment une attitude de dépendance orale, ou une agressivité destructrice plus ou moins soutenues. Reflètent une certaine spontanéité, une capacité de jeu. Kob (kinesthésie d’objet) : un objet en mouvement : lorsqu’il y a attribution à un objet ou un élément, d’un mouvement dont l’origine est interne à cet objet ou à cet élément (exemple : de l’eau qui coule, un volcan en fusion, une bombe qui explose). Traduise une charge pulsionnelle intense qui ne trouve pas d’autres modes d’expression plus scénarisé. Kp (kinesthésie partielle) : c’est seulement une partie du corps humain qui est vu en mouvement ou une forme humaine en mouvement mais dont la localisation est un petit détail (Dd) Kex (kinesthésie explosive) : cas particulier de la Kob. La couleur : Couleurs chromatiques (couleurs vraies) : C : une signification de type affective qui se traduit par des aspects positifs ou négatifs, attitudes de plaisir ou déplaisir. Couleurs achromatiques (noir et blanc) : C’ : traduit quelque chose d’anxieux, déprime. Les nuances (estompage) : E : les estompages sont aux couleurs, ce que les petites kinesthésies sont aux grandes kinesthésies. Estompage de texture : de type tactile (ex : une peau de mouton) traduit un investissement des expériences des objets précoces, l’enfant a besoin de toucher pour que l’objet soit présent. Estompage de diffusion : (exemple : nuage, fumée) dilution, traduit une fragilité au niveau de l’identité Estompage de perspective/tridimensionnel : ce qui donne une profondeur, du relief. (exemple : un homme vue de dessous). Traduit parfois une carence dans l’estime de soi, et traduise une différence entre la position idéale du sujet, et sa position effective. Le clair/obscur : Clob : correspond à une tonalité dysphorique. Cela signifie qu’il y a de l’angoisse dans la réponse (ex : un ogre, ce n’est pas Clob, il faut que la tonalité dysphorique soit explicite, une grimace, un « ah ce n’est pas beau »). Et il faut que le Clob soit obtenu dans les planches compactes du Rorschach, les planches noires, la 1, 4, 5, 6. Le Clob n’est pas le critère absolu de l’angoisse au Rorschach. C’est une modalité d’angoisse. La tonalité dysphorique du Clob. Angoisse % : Anat + sex + sang + D = % élevé, angoisse positive. Peut traduire l’angoisse La grosse dépression L’agression, quelque chose de menaçant. La méthodologie du Rorschach s’appuie sur une seule chose : d’une part la compréhension des déterminants sensoriels en rapport au déterminants kinesthésiques. Essayer de comprendre comment s’organise l’estompage couleurs, en lien avec une bonne/mauvaise forme et la place de priorité de chacun. Comment le sujet organise son monde sensoriels en lien avec son monde sensoriel kinesthésie. TRI : type de résonnance intime = comparaison entre les éléments sensoriels et en mouvements. Comparaison entre les réponses mouvements et les réponses couleur Somme grandes kinesthésies (mouvement senti intériorisé) comparée à la somme pondérée des réponses couleurs (comment la pulsion s’organise sur les mouvements perceptif, est-il sensible à son environnement extérieur) Des problématiques de types hystériques névrotiques, c’est être en permanence en contact avec l’autre, avec un objet qui répond. ?K/y?C Comparaison entre les réponses mouvement et les réponses couleur : Y : est un coefficient de pondération Y = (FC+FC’)x0,5 ; (CF+C’F)x1 ; (C+C’)x1,5 ?C : comprend la somme des C et C’ Formule complémentaire : fc Comparaison des k (kan+kob+kp)/somme pondérée des réponses E (estompage) ?k/y?E (idem pour a pondération en FE, EF, E) Les deux formules sont complémentaires : conflictualité au sein du Moi, expressions émotionnelles plus ou moins matures, prépondérance du système projectif En revanche, les expressions du TRI (introvertif, extratensifs…) sont seulement l’expression du calcul de la formule K/yC Introversif : ?K>y?C ; Ambiéqual : ?K=y?C ; Coarté: 0K/0C ; ou coartatif : 1K/1C Quatre grands types de résonnance intime donné par la formule principale ?K/?C La succession : Rigide Ordonnée Relâchée Incohérente Certaines planches comme les planches pastels ou celles dont l’organisation est différente, le sujet va adopte une stratégie différente. Plus des mécanismes de défenses sont rigides, plus le sujet se défend, donc il se sent intrusé. Il faut voir ce que le sujet a comme réponse en situation d’observation/test. On attend une cohérence de la perception. Kinesthésie refoulée : Kinesthésie réprimée : Les plus organisées au moins organisées des kinesthésies mineures : kinesthésie partielle, kinesthésie animale et kinesthésie d’objet Partiel : question sur les processus qui engagent un bilan psychologique projectif. Déplier cette question à partir d’un Rorschach déjà coté. Le T.R.I Le mouvement est dans notre tête, il existe car on le fait existence. Donc on compare les réponses sur le mouvement (les grandes kinesthésies qui représentent les capacités d’un sujet à pouvoir se sentir animé et de pouvoir le traduire sur un plan relationnel fantasmatique) et d’autre part sur la couleur (C ou C’, qui traduit la capacité d’un individu à pouvoir organiser la pulsion sur un plan plus affectif). Comparaison : Plus la couleur n’est pas formalisée, plus l’impact du perceptif est forte. (exemple : du sang, impact perceptif plus fort que quelqu’un qui dit une chauve-souris parce qu’elle est noire). Un type de résonnance introversif : l’organisation pulsionnelle (la manière dont elle s’organise). Le sujet va organiser l’excitation en privilégiant l’extra-psychique (ça bouge beaucoup à l’intérieur) Type de résonnance ambiéqual : personnes extrêmement équilibrés. ‘30 Les contenus La pratique française se limite à considérer 16 à 18 catégories de contenus (Canivet et Beizman) ; selon une classification allant des contenus les plus simples aux plus complexes : Elm, Frag, Géo, Bot, Pays. (paysage), Ad (détail animal), A. (animal entier), Anat. (anatomique, organe), Sang, sex. (sexuel), Hd. (détail humain), H (humain entier), Obj., Symb., Sign., Science, Art, Abstr., Divers. Les déterminants doubles, associés et en tendance Les réponses dites « complexes » comportent plusieurs cotations de déterminants. Il existe alors plusieurs possibilités d’intégrer ces réponses dans le psycho-gramme. Soit associer 2 déterminants en une seule cotation, les associations +++ : K et C, kob et C, E et C. Soit de décider d’un déterminant principal et indiquer l’aspect complémentaire par une flèche (tendance)-déconseillé Soit de dédoubler la réponse (précis mais augmentation de R)-déconseillé. Normes adultes G% : 20/23% D% : 60/68% Dd% : 6 à 10% F% : 50 à 70% F+% : 70 à 80% A% : 45% H% : 12 à 18% RC% : 30 à 35% (réponse couleur%) si dans les3 dernières planches pastels, si plus de 33% des réponses, cela veut dire que la couleur y a été pour quelque chose. Ban = entre 5 et 7/R= 20 et 30 Analyse Analyse quantitative : Tps ; refus ; MA ; déterminants ; contenus ; Ban Analyse qualitative : Psychodynamique (qui s’appuie sur les processus dégagés du Rorschach, verbalisation, aspects transférentiels, singularité dans la structure… 01/12/2014 TRI : comment un sujet construit la réponse projective à partir du Rorschach qui est un matériel flou. Les logiques de symbolisation représentatives se construisent au fur et à mesure. Donc interrogation du fonctionnement pulsionnel. Comment la contextualisation va prendre sens pour le sujet ? Le TAT Ce sont des planches où les sujets vont devoir raconter une histoire, et plus ce que cela pourrait être. Histoire raconté à un tiers (qui est différent des histoires que l’on peut se raconter à soi-même). Histoire du TAT : Test de Murray (1935 Etats unis) : propose des images de personnes avec des tranches d’âges différents. Images structurées. Avant, le sujet était allongé avec une ambiance tamisée. Les fondements du test s’articulait autour des besoins et des pressions, traduites sous forme d’histoire. Les besoins des sujets s’exprimaient alors les identifications du sujet aux personnages de la planche. Murray avait proposé des planches suffisamment ambiguë, ce ne sont pas des photos ni des gravures, mais des reproductions de tableaux. Sur ces planches, il y a des personnages de sexe et d’âges différents. 1ère étape : analyse des contenus, la manière dont les personnages prennent place dans le récit, le rapport à l’environnement Bellak : a repris le TAT en s’appuyant sur une théorie psychanalytique freudienne, et en particulier la 2ème topique freudienne (ça, moi, surmoi), en appuie donc sur les défenses, l’organisation du Moi. 50’s, 60’s : l’école français, Shentoub a proposé une grille d’interprétation du TAT. (Laboratoire). A proposé de parler non plus de contenu, mais à travers le récit, l’organisation du récit. Son hypothèse : les modalités de construction et d’élaboration des récits au TAT renvoient aux mécanismes de défense qui sont caractéristiques de l’organisation psychopathologique. L’analyse formelle (de la forme) qui va permettre d’évaluer le niveau des fantasmes inconscients. La consigne : Imaginez une histoire à partir de chaque planche. Noter donc tout ce qui se dit sur la planche. Donc noter les silences intra-récits, les hésitations (toutes), les remâchages, les ruminations, la temporalité avec lequel le discours est construit, et le temps de latence (le temps entre la planche est présentée et le moment où le sujet commence son récit). Par rapport au matériel proposé par Murray, le nombre de planche est réduit. Ces planches se réfèrent toutes au conflit universel, qui sont centrés autour du conflit œdipien. Toutes les planches ont le souci d’interroger la différence des générations et des sexes, ce qui fait que le matériel engage en particulier le conflit œdipien. Simultanément la consigne demande une position paradoxale : baisse de contrôle et de la vigilance, et en même temps, suppose des mouvements du côté du contrôle, la capacité à pouvoir s’adapter au principe de réalité. Donc à la fois prise en compte des processus primaires, mais aussi secondaires. Chaque planche est organisée à partir d’un contenu manifeste (ce qui est figuré, s’il y a des personnages sur la planche ou non, le sexe des perso, etc.) et d’un contenu latent (qui va rendre compte de l’axe conflictuel, la capacité du sujet à pouvoir organiser le matériel). Important que le sujet puisse dans une bonne mesure respecter le matériel perceptif, donc le principe de réalité. Exemple : planche 3bm : deux personnes de dos dont on ne voit pas le visage, et dans le fond une banquette. Certaines personnes diront une femme qui pleure, d’autres un homme qui pleure). La planche réactive et fait appel au principe de réalité (éléments sont objectifs, fixes), et réactive des traces mnésiques individuelles en rapport avec les fantasmes. 40’00 En fonction de l’âge et du sexe, des planches présentées sont différentes. Le manifeste doit être respecté (donc au moment de la cotation, le contenu est donné, donc s’appuyer dessus) Le latent est une planche qui va renvoyer à une situation d’immaturité fonctionnelle Planche 1 : Manifeste : un garçon la tête entre les mains qui regarde un violon posé devant lui Latent : renvoie à une situation d’immaturité fonctionnelle, la thématique sollicitée au niveau des fantasmes, comment le sujet se perçoit face 45’00 Se présente à tout le monde. Dans la construction de l’histoire, le sujet va-t-il se dire, se traduire en situation d’incapacité, de doute ou de blessure ? Ex : il est puni et doit jouer du violon = situation œdipienne. Ex : déni perceptif, où le sujet voit autre chose, car grande mise en difficulté narcissique. Planche 2 : Manifeste : une scène champêtre avec trois personnages. Au premier plan, une jeune femme qui tient des livres sur le devant de la planche. Sur la droite, une femme qui pourrait attendre un bébé. Au fond, un homme qui laboure. Latent : la manière dont le sujet organise ou pas la triangulation. Si les personnages, se connaissent ou pas, etc. Ex : une scène champêtre familial, la jeune fille va )à l’école. Ex : cette jeune, on ne sait pas ce qu’elle fait là. Ex : scotome d’objet. Se présente aux adultes, masculins et féminins. Planche 3 bm (Boy’s and Man) : Manifeste: un individu dont l’âge est indéterminé et l’âge aussi, affalé sur une banquette. Vue de dos Latent : problématique de perte d’objet. Question de la position dépressive. Se présente à tout le monde. Les états limites : angoisse de perte. Si confronté à une angoisse de perte = intervention de mécanismes défensifs. On attend que le contenu latent soit reconnu et que le sujet propose une solution. Planche 4 : Manifeste : un couple (un homme, une femme) qui se détournent. Dans le fond de la planche, il y a une autre personne. La première femme tente de retenir l’homme qui a le regard détourné. Latent : renvoie au conflit pulsionnel au sein d’une relation hétérosexuelle dans la mesure où chacun des protagonistes est porteur 01’02’00 Proposé à tout le monde. Planche 5 : Manifeste : une femme qui rentre dans un pièce, dans cette pièce, il y a un bouquet de fleurs sur la table, et autre meuble. Suffisamment ambiguë pour qu’on ne sache pas quelle pièce c’est. Latent : comment l’image de la femme qui rentre renvoie à l’image maternelle qui regarde. Présenté à tout le monde. Planche 6 bm : Manifeste : un couple hétérosexuel avec différence des sexes, une femme de profil et un homme de face. Ils ne se regardent pas. Latent : renvoie au rapproché œdipien dans une situation de malaise. Présentée enfant et adulte, mais homme seulement. Planche 6gf : Manifeste : une jeune femme de face qui se retourne, avec le visage d’un homme derrière. Peu de différence au niveau générationnelle Latent : réactive la problématique œdipienne, renvoie au fantasme de séduction, mais qui n’est pas une situation incestueuse. Présentée enfant et adulte femme. Planche 7 bm : Manifeste : deux hommes, portrait. Différence des générations marquée Latent : renvoie au différence de génération (les hommes se rapprochent de manière tendre et/ou ambivalente. Planche 7gf : Manifeste : une maman sur une banquette avec sa fille, donc différence des générations. La mère se penche vers la fille qui tient dans ses bras une poupée, ou un bébé. Latent : réactive la problématique relationnelle mère/fille. Comment la petite fille se déroute du regard maternel et si elle s’identifie à l’image maternelle ou non. Planche 8bm : enfants et adultes des deux sexes. Manifeste : un garçon au premier plan, et au deuxième plan une personne qui ouvre quelqu’un avec un objet contendant. Latent : peut réactiver l’angoisse de castration et l’agressivité. Comment le sujet parle, intègre la situation de violence derrière lui. Planche 9 gf : pas aux hommes Manifeste : une femme qui se cache derrière un arbre, et une femme qui court Latent : identité et processus d’identification, en terme de parent ou différent. Planche 10 : à tout le monde Manifeste : un rapproché entre deux personnes où seul les visages sont présentés. Pas différenciation des générations. Induit une différence des sexes. Latent : renvoie à l’expression libidinale dans un couple, revoie à la relation de tendresse dans un couple. Planche 11 : Manifeste : planche ambiguë, similaire aux planches du Rorschach. Une sorte de pont en pierre, avec un possible dragon. Latent : attente de l’angoisse, doit être éprouvée comme telle. Planche 12 bg : à tout le monde Manifeste : une barque près d’un arbre, pas de personnage. Latent : apporte de l’apaisement mais en même temps, planche qui met en difficulté les capacités de différencier les bonnes des mauvais expériences, capacité à pouvoir s »appuyer sur monde pour construire des scénarii Planche 13 bg : à tout le monde Manifeste : un garçon assis dans l’embrasure d’une porte d’une maison faite avec des planches de bois disjointes. Latent : renvoie à la situation de solitude mais aussi de précarité. Planche 13 mf (male and femele): seulement aux adultes Manifeste: une femme Presque nue et au premier plan un home qui se cache les yeux Latent : dimension sexuelle et agressive Planche 19 : à tout le monde Manifeste : semblable à un dessin d’une maison Latent : réactualisation à la fois le jugement d’attribution (capacité d’un sujet de pouvoir reconnaitre une bonne expérience d’une mauvaise) et renvoie à la fantasmatique de l’imago maternelle, des fantasmes phobogènes. Planche : nouvelle consigne, jusqu’à maintenant je vous ai présenté des images, maintenant je vais vous présenter une planche et vous pourrez me raconter l’histoire que vous souhaitez. Manifeste : planche blanche Latent : planche intéressante au niveau contre-transférentiel, à savoir si le patient veut faire plaisir au psy, s’il veut jouer, s’il veut partager, etc. Le TAT interroge la capacité d’imagination, de construire une histoire, organiser le temps, des pôles relationnels. Donc c’est la fonction de synthèse du Moi, Freud (1937) qui font appel à la cohérence du Moi, sa capacité à se raconter. Interroge la manière dont le Moi peut se situer dans l’ambivalence, au niveau pulsionnel, relationnel, capacité à organiser le conflit psychique, être à la fois dans l’amour et dans la haine. Important au TAT : Le contenu manifeste et latent La méthodologie du TAT est basé sur l’universalité du conflit œdipien. Chaque planche sollicite le sujet par rapport à cet axe de l’organisation de la conflictualité psychique. C’est la possibilité d’organiser une pulsion, la possibilité de pouvoir de jouer avec des affects et des représentants pulsionnels, converser avec des délégations psychiques. Les contes de fées reprennent l’époque schizo-paranoïde qui est une position de clivage entre des contenus très bons et des contenus très mauvais, avec lequel le Moi en miroir fusionne. Si l’enfant aime la gentille blanche neige, cela flatte l’égo, le bon Moi. Donc de l’autre côté du miroir il y a forcément un mauvais objet, celui fait vivre une expérience narcissiquement négative, la sorcière. Dans le TAT, les histoire reviennent un peu à ça, ce sont des constructions d’histoires clivées. Puis d’autres où finalement, blanche neige, ne serait pas si gentille que ça, et la sorcière pas si méchante. Pour organiser, il faut supporter l’angoisse dépressive, il a la capacité de se dire qu’il ne perd pas l’objet définitivement. Le Rorschach est organisé différemment, s’il y a de l’affection, le sujet se sent concerné. Le matériel du TAT Exemple planche 3, si quelqu’un dit que c’est une personne qui dort, qui se repose = fuite. Processus d’élaboration = processus TAT 1ère étape : perception du contenu manifeste de la planche 2ème étape : les sollicitations latentes, la consigne vont réactiver à la fois des traces mnésiques perceptives mais aussi des représentations inconscientes accompagnées d’affects qui leur sont liées. Qui font l’objet d’une multitude de mécanismes de défenses (déplacement, dénégation, retournement, etc.). Tout un travail est fait pour que ces représentations puissent se dire en lien ou pas avec l’affect associé. 3ème étape : au niveau du système préconscient/conscient que vont se traduire d’une certaine manière en mots dans le langage les représentations inconscientes réactivées par le contenu manifeste, représentations reliées à des affects sont transformées et traduites en chaîne de mots. Donc on voit comment dans le langage les représentations vont se traduire dans une chaîne signifiante. Donc appréhender l’ensemble des processus, la manière dont le sujet se dit, se traduit à partir de compromis, c’est-à-dire à partir des impératifs conscients et inconscients, les liaisons psychiques. D’un point de vue économique, les liaisons psychiques prennent en compte l’énergie psychique, investie soit : Dans des représentations fantasmatiques, avec des histoires, des rebondissements, des dialogues. Le conflit va faire germer des conflits, capacité à pouvoir organiser des pulsions du côté fantasmatique. Plus on organise le fantasme, moins on a de serial killer. Plus on permet aux enfants de jouer, plus ils peuvent s’illusionner. L’organisation de l’histoire peut se faire à partir d’opérations défensives inconscientes. Donc des scénarii dans lesquels le sujet va se dire qu’en terme de défense et pas de fantasme. Procédés de séries rigides, série de cotation qui font référence à des procédés de contrôle, de maîtrise, ruminations, etc. Puis tout ce qui sera du côté des fonctions conscientes, d’une pensée factuelle, reste dans le descriptif, où les fantasmes sont évités. Plus ce qui est perçu est signifiant en excès, plus il y a un surinvestissement du descriptif, plus le Moi est mis en difficulté, plus le Moi a des difficultés à organiser le conflit (comme problématique de type état limite), mais aussi une difficulté pour le Moi à maintenir le principe e réalité, à se sentir traversé par des hallucinations, des éléments plus archaïques. Quelle que soit l’organisation du sujet, toute histoire peut être désorganisée par moment par l’impact fantasmatique. Le modèle idéal de l’organisation d’une histoire, c’est avec : des fantasmes, des irruptions des processus primaires mais avec de la secondarisassions. Ce qui fait dire à Chuntou que le processus TAT est un processus de création qui est marqué par premièrement la possibilité de régresser, de pouvoir réactualiser des sensations précoces, par la possibilité d’opérer la saisie des représentations pénétrées dans le préconscient, de voir aussi comment ces représentations et traductions vont être marquées par des mécanismes défensifs, et est marquées par la possibilité de symboliser ces images au moyen du langage. Donc dans la procédure, tout noter de ce que dit le patient, ensuite analyser ce qui tient du contenu manifeste et du contenu latent. La cotation du TAT, en fonction de la sensibilité, l’obsessionnalité. Plusieurs types de procédés de cotations. La grille de cotation s’appuie sur l’analyse du discours. Quatre grands types de catégories : 1ère série : série A : rigidité. Procédés narratifs qui font références de conduites de contrôle qui s’inscrit dans une certaine rigidité, maitrise. A1 : référence à la réalité externe A2 : investissement de la réalité interne, recours au fictif, au rêve (procédés de maitrise, d’évitement du fantasme) A3 2ème série : série B : la labilité. Procédés du discours vont renvoyer à des processus qui marquent la conflictualité, le mouvement psychique. B1 : investissement de la relation B2 : dramatisation, théâtralisme B3 3ème série : série C : les processus d’évitement du conflit intrapsychique 4ème catégorie : série E : émergence des processus primaires Chaque sous-partie rend compte de la variabilité des procédés. Série A et B du discours en prévalence = mode névrotique. Lorsqu’il y a une prévalence de la série C, alors = sujet d’organisation narcissique ou état limite. Et pour la prévalence du discours lié à la série E = mode d’organisation psychotique. Une fois le TAT passé, pour chaque planche, reprendre l’analyse avec le bouquin, puis mettre des croix sur la grille, une croix pour parfois utilisé, jusqu’à 3 croix pour fréquemment utilisé. Mais il ne suffit pas d’avoir du A et du B pour dire que c’est une névrose. Série C, surtout ne pas être confronté à l’ambivalence. Tout ce qui est de l’ordre de l’ambivalence est évité. Donc procédés de la série Cf, surinvestissement de la réalité externe. Légèrement différent des procédés de la série A. procédés Ci, d’inhibition, tendance générale à la restriction. Cn : investissement narcissique des planches. Cm : de type maniaque. Avant côté en D (motricité de l’agir). Série des émergences des processus primaires, où principe de plaisir et de réalité pas respectés. Post-perception, scotome d’objet. Série E1, E2, E3. Série E : altération du discours. E31 : pas de psychotique absolument délirant. Télescopage des rôles, difficulté à savoir si le sujet parle d’un féminin, masculin. Le TAT permet de privilégier deux axes : L’axe narcissique : témoigne de l’investissement de la représentation de Soi, met à l’épreuve, la qualité et l’investissement en terme d’identité et d’identification. L’identité = tous les processus psychiques qui concours à la capacité d’un sujet à pouvoir se sentir dans la continuité d’être, d’existence. Qui ne se sent plus menacé vitalement. Donc l’identité va s’étayer sur la représentation de l’image du corps, qui peut solide ou malade, souffrant. Ex planche 3 : possibilité que ce soit quelqu’un de bossu qui vient d’être opéré, massif, donc émergence de procédés E. L’identification = processus (donc mouvant) à partir duquel le sujet assimile un aspect, une propriété, un attribut de l’autre et se transforme partiellement ou totalement sur le modèle de celui-ci, donc la personnalité est faite de réseau d’identification. Dans ces identifications il y en a qui font écho à la différence des sexes, des générations. C’est-à-dire, comment le sujet se situe par rapport à l’organisation sexué et à la différence des générations. En terme d’axe narcissique, le TAT pose la question suivante : est-ce qu’il y a une stabilité dans l’identité ? Est-ce que d’une planche à l’autre, le sujet passe-t-il par ces émergences de processus primaires ? Est-ce que les personnages sont différenciés ou pas ? cela se retrouve-t-il ou pas du tout ? Parfois des récits inquiétants avec ni différences des sexes, ni des générations, le sujet gomme une personne ou s’exprime en terme « d’une personne qui parle avec quelqu’un ». Et est-ce que les liens sont clairement établis ? Est-ce qu’il met des relations entre les personnages ? L’axe objectal, l’axe des représentations de relation, donc met l’accent sur la qualité d’investissement des représentations de relation. Comment le sujet entre en relation avec le monde, comment s’organise-t-il, comment l’appréhende-t-il, de manière plus ou moins fantasmatique des objets et des types de relation qu’il privilégie ? Exemple : relation d’objet de type oral, « ils sont les yeux dans les yeux, on voit bien, etc. ». Relation d’objet de type mélancolique « on voit bien toute la tristesse, de quelqu’un qui aurait, etc. ». Attention les représentations qui sont convoquées au TAT ne sont pas le calque de liens de la réalité objective. Exemple planche 5 la personne dit que c’est une mère qui serait envahissante, etc. Là le sujet n’exprime le fait que sa mère est envahissante, il dit autre chose, il parle de la manière dont il se sent sous tension, mais peut être d’abord par au test, la manière dont l’enquêteur le regarde, de sa pulsion, peut être autre chose. Conclusion : le TAT interroge la manière dont le sujet peut accéder ou/et organiser le conflit d’ambivalence. Lorsqu’il est question d’une relation interpersonnelle de la série B, le sujet à ce moment-là a accès à quelque chose du côté d’une relation interpersonnelle donc procédés de la série D qui venir pour éviter de trop s’impliquer dans l’axe conflictuel. Accéder et organiser le conflit d’ambivalence c’est très différent, pas la même maturité du Moi. Plus le Moi est mature, plus il est capable d’organiser l’ambivalence, la traiter et la mettre en scène. Comment conflit œdipien sert de prétexte à l’investigation de l’organisation affective pulsionnelle mais aussi des solutions proposées en terme de symptôme ou de compromis. Interrogation de la liaison du mouvement pulsionnel, libidinal et agressif. Pouvoir se sentir en vie dans une continuité d’existence par rapport à une pulsion qui s’organise avec une ambivalence projectale. Important de savoir du côté de l’axe objectal si le TAT traduit des mouvements libidinaux et agressifs. Par exemple à une planche : « ah ben non c’est un petit garçon qui attend et qui va école, et ce qu’il y a derrière je ne vois pas ce que cela vient faire là » donc mise de côté de tout ce qu’il y a de l’ordre de l’agressivité. Si dans chaque planche le sujet « ne voit pas », donc l’ambivalence n’est pas traitée et ne peut pas s’organiser dans quelque chose d’intersubjectif. Important aussi : y-a-t-il existence de liens prépondérants plus que les autres ? Parce qu’il y aurait plus de mouvements qui traduisent un type d’objet ou type de relation libidinale. Par exemple : surtout prendre en compte le contexte de la passation car certains ne peuvent pas tout dire à n’importe qui (domaine carcéral). Ce qu’il s’autorise à dire. Donc comment s’organise le pôle libidinal et le pôle agressif. La complémentarité des épreuves projectives Lorsqu’on fait passer un examen psychologique, en particulier des épreuves projectives, TAT et Rorschach sont complémentaires, car du côté du Rorschach la possibilité de pouvoir interroger l’organisation de la sensori-motricité, c’est-à-dire la symbolisation primaire. Et les réponses des patients sont des réponses qui disent les capacités de transformation d’un élément perceptif à un élément construit subjectivement. Et comme c’est une tâche, c’est flou, c’est la capacité de se projeter, de se reconnaître dans quelque chose qui n’aurait pas de forme, capacité de jouer avec de la matière psychique, production très personnelle. Du côté du TAT, il va d’avantage mettre en relief la mise en mot des représentations, c’est-à-dire, comment dans la chaîne langagière le fantasme se traduit ou pas. Rorschach = test identitaire, alors que TAT = test identificatoire pour ce que cela mène à jouer dans l’ambivalence. Si ces épreuves sont complémentaires, alors par exemple, lorsque l’on doit interroger la nature du conflit psychique, alors le Rorschach, par exemple qui va peut être parfois nuancer des failles narcissiques qui sont importantes. Dans le TAT il peut y avoir un TAT très organisé au niveau de la série A ou B et du côté du Rorschach des réponses un peu plus compliquées. Donc le Rorschach nuance l’organisation secondée du TAT. partiel 14h avec documents, feuille de cotation, détails, banalités pour le Rorschach. Pour le TAT, les planches, les feuilles de dépouillement et les contenus manifestes et latents. Cours de synthèse En appuie sur Chabert, les modalités d’organisation qui se déplient dans les épreuves projectives. Comment penser les choses du point de vue des organisations psychiques. Du côté des névroses, des problématiques limites (narcissiques, et du côté des modalités de défenses psychotiques. Premier élément : la relation d’objet. Quelles sont les modalités fantastiques. Plus il y a une organisation psychique proche de la névrose, plus il faudra conduire l’analyse du côté di contenu manifeste et latent. D’emblée il y aura du symbolique. « je » représentatif. Dans les aménagements limites ou psychotique, tout ce qui est refoulement, et « je » est moins évident, le contenu manifeste aura une moins grande lisibilité d contenu latent des planches. Problématiques névrotiques au R. et TAT S’aménagement autour du conflit intrapsychique et l’organisation œdipienne. Met le névrosé en balance entre ses désirs organisés à partir du noyau ou de l’organisation œdipienne. Jeu possible, transaction possible d côté de l’expression du désir, tout le temps. Comment assouvir mon désir en respectant les règles surmoïques, œdipiennes. Conflit organisé du côté du fantasme. Le conflit entre le système préconscient, conscient et inconscient. Caractère intrapsychique du conflit, c’est-à-dire qu’il y a une dramatisation, un théâtre interne, un jeu évident, possible, entre des représentations contradictoires. Prends appuie sur des associations de représentations interne. Conflit = scène interne très différente de la scène réaliste. Idée que le sujet a une conscience interprétative. A conscience que c’est une interprétation qu’il a en fonction de sa relation d’objet. Ce qu’il nous dit, c’est l’idée du moment. A l’opposé de problématique névrotique, il y a les limites. Beaucoup moins de jeu. Il y a une mise au dehors. Exemple au R. le patient état limite dit que c’est une chauve-souris mais il faut enlever ça. Joue avec des représentations psychiques. Le sujet sait que la représentation n’est pas de la même matérialité et l’objectivité. 11’ Lors d’une problématique de type état limite ou ado, c’est la matérialité 12’ Au R. le conflit conscient, préconscient et inconscient est facilement repérable, selon Chabert, ce conflit va se jouer entre le principe de plaisir et le principe de réalité. Le patient aura recours à une formalisation tempérée. Des réponses formelles, mais aussi le mouvement et éléments sensoriels. Evidence 14’ Une formalisation excessive, le F, renvoie à des processus d’inhibition de la vie fantasmatique, neutralisation des affects. Ici, deux solutions : Soit l’excès sera efficace et va témoigner d’un surinvestissement de la réalité objective pour faire barrage au fantasme interne. Le sujet se demande d’une mise en échec du refoulement. Soit l’excès est inefficace, et donc envahissement fantasmatique très fort, et dégradation de la réalité formelle. 16’ Qualité formelle de bonne qualité. F+. lorsque dans certaines planches il ya l’émergence de mauvaises formalisaton, c’est lien avec des émergences de type fantasmatique, désir névrotique. Les F- sont interprétables comme des équivalents symboliques. Tous les contenus latents de la planche seront interprétés 19’. Au TAT, préconsciet, conscient et incosciet. A partir des contenus manifestes et latents. Important au TAT la manièr dont certains procédés vont témoigner de l’usage de l’apporhce perceptive. Dans la névrose, la matériel st utilisé comme traduire, trahir des modalits du cpto des fantasmes. Donc interriger comment le sujet appréhende ka construction de la plancge pour s’il s’en sert domme écho à une fantasmatique interne. Exemple : importance donné à la série A2. D’emblé le névrosé 24’ Procédé de la série A2, F, évitement du conflit et surinvestissement de la réalité externe, donc moins dans une interprétation de 27’. Irruption des processus primaires, mais ne traduisent pas une altération du percept. Le névrosé ne joue pas avec la réalité externe, il joue avec ses fantasmes et avec les gens mais dépositaires. Série E procssus primaires possible dans les problématiques névrotiques mais quand le fantasme est trop fort. Echec du refoulement. Le conflit oedipien Noyau organisateur de la névrose, conflits entre désir incestueux et meurtriers et des interdits.  TAT : essentiel puisqu’organisé en terme de différence des sexes et des générations. Donc appréhende la conflictualité au sein des relations. R. : pas de triangulation. L’organisation oedipienne mobilise de tout ce qui consiste 34’. Important que le sujtpuisse reconnaitre la double valence 35’ ! et à des choix dobjet spécifiques. Bisexualité au R. traduit les difficultés de choix identificatoires qui sont au cœur du conflit dans les protocoles névrotiques avec des fantasmes de séduction, de castration et des procédés de refoulement. La dramatisation Dans l’hystérie : surinvestissement des affects, repérage facile, procédés de théâtralisation, dramatisation. Exagération, surinvestissement des affects, qui barrent les fantasmes infantiles inconscients organisateurs œdipiens. Mise en scène pour masquer les représentations infantiles chaudes. Mouvement de débordement ou une lutte contre l’activité de représentation car insuffisamment refoulée. Au R. la dramatisation apparait dans l’inflation de réponse couleur et l’augmentation de la réactivité sensorielle qui se fait au détriment de réactivité kinesthésiques (K). qui soulignent la nécessité de maintenir une excitation psychique permanente, pour assurer la protection des enveloppes psychiques et soutenir le sentiment d’existence. Hystérie c’est une réponse au défaillance du maternage suffisamment bon, ajusté, le sujet ne s’est pas senti suffisamment reconnu. Donc répond par un développement très précoce du sexuel. Réactivité des sujets hystériques aux planches pastels (RC% c’est important). Car sollicite des représentations en lien avec des modalités de contact précoce. Ne supporte pas de perdre le contact avec l’autre. Tojours en lien avec des représentations refoulées. Lamanifestatio d’affect est toujours a associer avec des représentations adressées à l’autre. TAT : dramatisation se voit à partir des items qui la traduise. Dans la série B2, 4 procédés. Dans la névrose obsessionnelle : la dramatisation. Se traduit par le surinvestissement de la pensée. Pour tenter de barrer le fantasme sous-jacent. La pensée même sera l’objet libidinal. Pensée érotisée, rumination en permanence. Rien de doit se voir. Grande force du côté de la maitrise, donc fixation du coté anal. Au R. se voit avec l’importance des grandes kinesthésies relationnelles, mise en scène de mouvement pulsionnel relationnel qui peuvent être parfois réprimés ou peuvent être extrêment explosif, car analité. Les kinesthésies témoignent du movement psychiques fantasmatiques qui pevent aller sur des scénarii très sexuels et refoulés. Il y a rarement des éléments sexuels dit. Au TAT, le surinvestissement des représentations va se donnerà ire à traves des conflits intrapersonnels, intrapsychiques, et donc il y aura des séries A3. La dramatisation dans ces problématiques obsessionnelles reste présent, car s’appuie sur une problématique hystérique. Résumé dans les protocoles de patients névrotiques : Qualité du rapport au réel. Dans la psychose, le rapport au réel n’est pas maintenu, pas efficace. Dans la névrose pas de problème. F+% qui dépasse 70 voire 80% La source sexuelle des conflits. D’emblée, la convocation sera en terme de contenus symboliques et de références sexuelles, mais le fantasmes sexuel n’apparait pas directement. 57’ Continuité et mobilité du travail psychique. Chez les patients, mouvements de type associatif, qui renvoie à la solidité de l’identité. La manière dont la pensée ne se coupe pas. Capacité du sujet à pouvoir utiliser des modalités des conduites psychiques. Possibilité de jouer avec son monde interne. L’efficacité du refoulement, pas de rejet radical, mais un jeu avec des représentations plus ou moins gênantes, un ensommeillement. Problématiques narcissiques et limites. Représentation de soi au R. dans les fonctionnements limites et narcissiques Dans les fonctionnements narcissiques, angoisse de perte d’objet qui ne s’exprime pas de la même manière que dans le limite. 01’02  R. constitue une épreuve des limites, et met l’accent sur la capacité de différenciation entre dedans et dehors. Dans les problématiques narcissiques cela va témoignent de mouvement de lutte pour limiter les risques de confusion. Augmentation du F%, moins d’éléments sensoriels, la formalisation sert de cadrage. Cependant la qualité formelle reste de bonne qualité. Conduites d’objectivation pour que le sujet se maintienne dans le registre de la perception. Anzieu. Importance de réponses de seconde peau, qui auront une fonction limitante entre le dedans et le dehors, des éléments du côté de la surface. Animaux à carapaces, réponses de vêtement, des réponses dans lesquelles il y a quelque chose qui vient faire seconde peau. Qui témoigne du besoin de protection. Défenses narcissiques et donc fragilité narcissiques. Dans les fonctionnements limites, la porosité des limites est essentielle, un moi peau passoire, donc recherche des fonctions contenantes. Recours à des déterminants formels, excessive pour calmer, mais aussi disparition d’éléments formels et apparition d’éléments sensoriels ou kinesthésies explosives, ou d’objet. Donc alternance entre des conduites de contenance et des irruptions de type sensoriel. Les représentations de relation au TAT. Dans les fonctionnements narcissiques les représentations de relation se font sur un mode spéculaire, en miroir. Représentation du double du sujet, car la différence représente 01’12 Négation des mouvements pulsionnels et notamment au niveau des manifestations de désirs. Donc procédés de la série CN. Kinesthésie narcissique avec un rejet du pulsionnel. Dans les fonctionnements limites, l’excitation pulsionnelle est difficile à contenir du fait de la fragilité des opérations d’intériorisation, une importance de procédés de la série Ci (inhibition du conflit) et des procédés de la série Cl, et Cf. dès que ces patients sont confrontés aux émergences pulsionnels ils sont terrorisés. Dans la construction des modaités objectale, l’objet a été détruit. Si je ne barre pas l’expression pulsionnel, cela reviendra, puisque ‘objet libidinal je vais le détruie et ne revendra pas. Déferlement pulsionnel massive, et des angoisses massives. La dépendance est un aspect essentiel qui apparait dans des attachements de typ excessifs, avec des relations d’étayage important. Tchement important à la réalité matérielle. Une grande difficulté d’accès à l’ambivalence. Avoir fait l’expérience que l’objet porteur de motions agressive, n’a pas été détruit. 01’19 Les représentations d’affects dans les limites et narcissiques Dans les fonctionnements narcissiques, il y a une importante créativité du côté de la question de l’esthétique, de 01’22 le système sensoriel va apparaitre de manière caractérisque puisqu’au R. sensiblité u banc, gris ou noir, planche achromatique, réponse C’, sensibiité au blanc des planches, et au TAT procédé des la série Cn, éléments liés à la problématique de type narcissique. cela traduit le sentiment d’insécurité des relations précoces. Défaut dans la fiabilité de la relation à l’autre. Surinvestissement d la sensation, du visuel, du tactile, surinvestissement de toute la sensorialié qui peut etre utilisé comme oyen de défense. Dans les fonctionnemens limites, R. assez rare de kinesthésies, et traduisent l’absence suffisante d’organisation du conflit intrapsychique. En revanche on observe d’avange des kinesthéses minueres qui traduisent des mouvements régressifs de destruction, d’agressivité. Le système sensoriel fortement représenté, mais au R le % élévé des réposes culeurs na pasla meême valeur que dans la névrise, car ciic par un indice de prerépsentait refoulé. Aménagements de psychoses R. chabert s’appuie sur la schizophrénie, formalisation excessive F+ très élévé. Hyperconformisme, une pseudo adaptatin avec un accrochage a des ctenus externe, qui palit les défaillances des repères internes. Tout le temps dans le chaos. Eponse de type BAN et F+% et des réposes de persévération. Ramène la même réonse F+% de mauvaise qualité. Formalisation. Pas d’organisation entre principe de réalité et de plaisir Dynamique pulsionnelle R. rareté dans l’expression des knesthé. Traduit le défaut des procssus transitionnel.s répétitivité avec des conteus vides, plats, et qui traduisent une forme d’accrochage à tout prix. Du coté des affects, souvent des choses du côpé de la mort, mort pulsionnelle, dévitalisatio massive. Angoisse de perte d’bjet drastique. 2 tyoes de protocole. Chronique, hyperconormiste, peu d réponse, et au contraire, des protocile fluide, mais dégradation formelle. TAT. Deux types de protocole Inhibition majeure de lapensée Abondanc de la pensée. Qualité, raprt au réel est meilleur. Eléments dela séire A ; Cf, accrochag perceptif important, va se coller aux objets perçus. Scotome d’objet manifeste, une manière de barrer le champ perceptif. Du coté du discours, peu d’hsitoie, phrase simple, peu d’ation, pas de chronolie, pas d’épaisseur, pas vvant. Procédé qui tentent d’isoler de s »¶t, pour ne pa etre englotit par l’utre. Omniprésence de thème de mort et d’absence, affect massif. Trouvles de la pensée qui sont marqué des procédé de série E et Cf. Deux type des protocole : Décompensatio psyhotiue, processus morbide, éléments de chrocynisaton variable et différent d’un patient à l’autre. Procédés qui traduise une certaine labilité, élévaion, organation plus fleurie.

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