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Psychopathologie generale

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Contributor: Liyah
Category: Psychology and Mental Health
Type: Lecture Notes
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PSYCHOPATHOLOGIE GENERALE Objectifs Bases th oriques conceptuelles pour appr hender la psychopathologie Introduction D finition de la psychopathologie Sens vari Diff rents mod les de la psychopathologie Avec des positions id ologiques Psychopathologie vulgairement maladie mentale Alain Ferrand La psychopathologie est une approche visant une compr hension raisonn e de la souffrance psychique Approche prudence dont on doit faire preuve l approximation l utilit des experts qui fabriquent et usent ce savoir ce n est jamais s r pas de v rit on s en approche Compr hension raisonn e mobilisation subjective que suppose cette approche et en m me temps raisonn e qui va guid e une utilisation de ce savoir La souffrance psychique l objet de ce savoir Il s agit donc de rendre compte des formes de la souffrance d expression de cette souffrance psychique les modes d expression les caract ristiques de cette souffrance L objet est avant tout la mesure le contr le des occupations des fins gestionnaires conomiques politiques La psychopathologie est une psychopathologie qui s int resse la subjectivit Consiste valuer les patients les techniques de soin les plus rentables Observer le type de monde dans lequel vit le sujet On oppose souvent en psychopathologie et handicap qu est-ce qui rel ve de quoi car psychopathe est un handicap Pas d antagonisme ce n est pas un ou l autre Tout le monde peut avoir une souffrance psychique quel que soit son contexte Tout le monde a droit une coute de la subjectivit Psychopathe int r t sur le subjectif Handicap int r t aux limitations subjectives Repr sentations variables plus ou moins subjectivantes Lorsqu on d loge le sujet de sa subjectivit m connait la souffrance violence pour le patient El ments transversaux pour mettre en vidence les enjeux de la psychopathologie Complexit du psychisme le cerveau est le syst me le plus complexe de l univers idem pour le psychisme Savoir sur le psychisme est limit Toute explication simpliste est loin de la v rit Tol rer la complexit l ignorance le doute La psychopathologie et la normalit ces deux notions sont indissociables La psychopathologie suppose une base de la normalit G Canguilhem psychopathologie toujours subjectif objectivement il n y a que des variations des formes de l humain homo avant maladie aujourd hui variation de la normalit La repr sentation est subjective mais en plus pas de diff rence de nature entre le normal et le pathologique La majeure partie des processus psychopathologiques font partie du d veloppement normal un moment ou un autre de l histoire du sujet C est la passivit dur e exclusivit par rapport d autres processus qui en feront un signe psychopathologique S il devient toxique il sera d sign comme pathologique Ce signe est rarement tout seul et doit tre associe d autres signes toxiques Question de la douleur psychique Intensit de la douleur point tr s important Quand un sujet est dans une conception psychopathe c est qu il essaye de se d fendre contre une souffrance la psychopathologique apporte des solutions qui permettent de traiter la douleur Exemple le d lire psychotique pour un psychotique c est une mani re pour lui de traiter sa maladie donner du sens ses angoisses ce qui le harc le Sympt me d fense afin de se prot ger de la douleur D fense ou d ficit C est l un des paradoxes de la psychopathologique la d fense qui est cens e d fendre de la douleur c est aussi la source de la douleur Mais la douleur source est imagin e bien pire que la douleur mise en place par la d fense Lorsque la souffrance d borde trois modalit s d vacuation de cette douleur on peut vacuer la douleur par le corps somatisation la psych le d lire et le comportement l acte conduites additives La conceptualiser rapport entre psychopathologie et conflictualit D fense contre une douleur psychique Le sympt me est le t moin d une d fense mais aussi d une conflictualit qui cr e ou qui accompagne cette douleur Concerne les modes d expression de traitement des modalit s psychiques qui sont de toutes sortes On peut donc dire que le sympt me raconte quel conflit doit traiter le sujet il est t moin de la mani re dont le sujet se d fend et il est le t moin de la douleur psychique que cr e cette conflictualit On peut dire cela de tous les sympt mes Le point de vue clinique au sens de la psychologie clinique r f r e la m tapsychologie Car la majorit de ce qui nous anime est inconscient cela chappe notre conception consciente Ce point de vue clinique qui contient la repr sentation d un inconscient porte sur la m tapsychologique comprend diff rentes dimensions les signes les sympt mes approche diagnostique rep rer les sympt mes mais aussi les processus psychiques la conflictualit dans une approche psychodynamique Et aussi l histoire de ces sympt mes de ces processus comment cela s est d velopp comment s est apparu dans une approche d veloppementale Prise aussi en compte de l histoire du sujet et galement la pr histoire du sujet Et aussi les processus psychiques et intersubjectif ce qui se passe entre les patients les soignants avec l id e ou la probl matique du sujet va se rejouer dans la relation avec le soignant le transfert Le point de vue clinique est un point de vue qui particularise Il y a deux points de vue social et culturel qui d particularisent La question de l tiologie Le point de vue psychopathologie est un point de vue qui n est pas explicatif mais descriptif et encore moins pr dictif M me si pas explicatif la psychopathologie contient des mod les explicatifs sous-jacents les causes sont multidimensionnelles globalement trois cat gories de causalit le facteur constitutionnel ou cong nital c est ce avec quoi le b b vient au monde son bagage et toutes les exp riences qu il a d j faite vie f tale riche en exp riences sensorielles le facteur histoire infantile histoire pr coce les premiers liens les premi res exp riences la rencontre du sujet avec le monde est source de toutes les exp riences heureuses ou malheureuses qui vont troubler de fa on plus ou moins durables le sujet le facteur projection parentale h ritage historique et fantasmagorique toutes les transmissions les images projet es sur lui par les parents et l environnement dans lequel vit le sujet Toute la psychopathologie est encadr e par tous ces facteurs Ethnologie est poly factoriel On peut avoir les m mes maladies mais pas forc ment de la m me mani re La question de l infantile La psychopathologie trouve une partie de ses sources dans l histoire infantile du b b jusqu l adolescent voire m me la pr histoire du sujet Quelque chose de l infantile fait retour dans le signe le sympt me la souffrance Cette souffrance est celle de l enfant en soi dont on essaye de se prot ger Quand la souffrance fait trop souffrir quand on ne peut pas la g rer cela veut dire que cela touche la partie infantile l enfant qui n a pas les moyens et va construire un sympt me Pas forc ment dans le pass c est l enfant qui est toujours l l int rieur qui continue de percevoir le monde Et c est cet enfant qui est atteint lorsqu on souffre Ce qui fait le plus souffrir l enfant c est la s paration la perte devenir autonome s paration du corps maternel sevrage aller la maternelle l cole le deuil Grandir accepter la s paration La psychopathologie ce sont les modes de traitement de cette s paration qui accompagne la croissance La question de la cat gorisation Comportementale psychiatrique DSM pas d int r t pour l histoire seulement pour le sympt me Freud Cat goriser selon l histoire du d veloppement sexuel et la pathologie devient une fixation ou une r gression certaines tapes des stades d veloppementaux Plus on r gresse a un stade lointain plus c est grave La structure la n vrose d un c t et la psychose de l autre Si on est d un c t soit de l autre Si aucun des deux tats limites exemple du cristal qui se brise selon les lignes de structures idem pour le psychisme Position psychique constellations psychiques qui regroupent certains types d angoisses sp cifiques avec des m canismes de d fense pour lutter contre ces angoisses et tout ceci donne une position particuli re Position parano de psycho de Appara t tr s t t puis r apparaissent tout au long de la vie chaque fois que l on est confront une angoisse Dans cette conception on consid re le psychisme comme mouvant on peut revenir sur un stade consid r comme pass On peut osciller Dans cette conception peut coexister des aspects n vrotiques et psychotiques pas de cloison entre les structures Quels types de pathologies peut-on d crire dans le monde de la psychopathologie La souffrance psychique qui caract rise le sujet mais aussi sa famille son entourage Le monde de la psychose La psychose et un lieu de tourmente de terreur Psychose perte de la raison perte du contact avec la r alit perte qui g n re des angoisses majeures panique Perte de la continuit du sentiment d existence qui g n re des angoisses de confusion Ces angoisses sont elles-m mes la source de la perte de contact Ces pertes sont incompr hensibles pour le sujet sentiment d impuissance incompr hension de par le monde du sujet La psychose caract rise un sujet dont le monde a t d truit De nombreux sympt mes sont une tentative de reconstruction du monde Pb de la psychopathologie en g n rale les d fenses utilis es pour la reconstruction ces d fenses vont produire elle-m me des souffrances pire encore Des prouv s de terreur solitude non existence angoisse de pers cution Le sujet doit lutter contre la pers cution Pour se prot ger de cette douleur mentale d fenses qui sont autant de solutions psychotiques des impasses Les strat gies d fensives Geler congeler cette souffrance Il refroidit les affects pour r duire la douleur mentale Se pr sente comme extr mement froid anesth sie par cong lation de la pers cution M Resnick le temps des glaciations Lorsque le sujet commence reprendre contact avec lui-m me ou avec qqn il y a des affects qui vont tre retrouv s de fa on catastrophique Si on invite un sujet rentrer en contact c est l invit vivre des angoisses catastrophiques car l motion est dangereuse Emotion en mouvement donc le patient se retire dans une absence de mouvement affectif voire physique schizophr nie catatonie L inviter faire des associations libres c est donc l inviter se dissocier librement Couper le contact avec la r alit et avec soi-m me Elle produit des angoisses mais est une d fense Le sujet se replie sur lui-m me comme pour se cacher dans son corps en faire une forteresse Cette coupure concerne le contact avec le monde ext rieur mais aussi int rieur Contact avec soi-m me rompu dialogue int rieur bris Il se replie autistiquement mais n est pas en contact avec lui-m me peut- tre quelques sensations corporelles Identification projective Aller se loger dans l espace d un autre id al d un psychotique trouver un autre qui puisse l h berger psychiquement Le sujet va jusqu prendre possession de l autre jusqu devenir l autre dans une sorte d appropriation de profanation de l identit de l autre Ex il ne va pas imiter mais s identifier totalement il d veloppe le d lire d tre quelqu un d autre Le Moi psychotique cherche un refuge mais dans lequel le Moi va rapidement se sentir enferm dans cette identit la d fense produit des angoisses Cr er des angoisses claustrophobiques Ne peut ni tre un autre ni tre soi-m me Intersubjectif mais liens dans les relations concr tes des effets d influence suggestions quasi hypnotiques Dans cet objet dans lequel se r fugie le sujet s accompagne de fantasmes de toute puissance et notamment destructrice Ex sc nario de sciences fiction ce m chant dans sa salle pleine d ordi qui contr lerais le monde le d truirai Attaque de la pens e prise de conscience de la r alit et la r alit est cause de tourment donc attaquer cette pens e Haine de la r alit et de tout ce qui permet de prendre conscience de la r alit Les liens qui caract risent les activit s de pens e les processus de symbolisation Bion Cela conduit un mode particulier du psychotique la pens e concr te qui utilise non pas des symboles mais anacedal des quations symboliques C est dire les mots ne repr sentent pas les choses mais sont les choses les mots les choses C est ce qui fait que le psychotique n a pas acc s l humour ni la m taphore du moins difficilement Attaque des liens des mots de la pens e mais aussi avec les autres et leur capacit pouvoir penser pouvoir penser les prouv s du sujet donc la capacit comprendre Dans une communication change de contenus mais aussi des prouv s de sorte que l autre les comprenne et les restitue de fa on ce qu on les comprenne mieux ex b b et parents identification projective normale ce lien-l est attaqu dans la psychose est rendu impossible Le retrait pour penser prendre du recul ceci n est pas accept par le psychotique Pas d espace en pr sence d un psychotique Monde d truit omnipotent car le sujet se retrouve dans des situations d impuissance totale Ce qui contribue sa construction de toute puissance Les m canismes de d fenses utilis s ailleurs aussi sur lesquelles reposent ces strat gies Le clivage qui se retrouve dans le terme schizophr nie coupure Ce clivage concerne le Moi et le monde Lorsque le Moi prend contact avec une mauvaise exp rience il se clive se coupe se d chire une partie va reconnaitre la r alit et l autre d nie Freud Le Moi pourra loigner la partie douloureuse donc accrochement l autre partie et id alisation Fonctionne de fa on solidaire avec la projection ex une m re qui dit regardez comme mon b b me regarde m chamment projection La projection identification de quelque chose en soit projet e sur qqn d autre L id alisation Le d ni L introjection identification quelque chose d ext rieur Sorte d int riorisation Le m pris de l objet objet d pr ci pour pr server l angoisse d une perte ventuelle Le triomphe attitude toute puissante sur un objet sans valeur contr le omnipotent assimilable au m pris La r gression perte des acquisitions ant rieures pour retrouver un syst me de relation plus archa que La forclusion les sujets a des pens es qu il ne consid re pas comme lui appartenant mais comme venant du dehors Constellation de d fenses psychotiques Ces m canises concernent l objet le Moi Ce dernier se mutile M canisme redoutable Lutte contre les angoisses mais en produit aussi sentiment de d sint gration Quand on est dans la chaos besoin de diff renciation de ce qui est bon ou mauvais Mais comme il y a mutilation production de confusion Un des effets de ces strat gies pour se prot ger de la douleur c est le d lire Les enjeux du d lire Se couper de la r alit du monde r el Tout se passe comme si le psychotique tait dans un r ve cauchemar permanent Parfois la communication le r veille si on lui pr te attention mais cette communication va r veiller aussi les angoisses Delirare hors du monde en anglaise base latine d sillusion Folis ballon gonfl rempli d air arrach du cosmos Dans le d lire mouvement ascendant sentiment recherch dans certaines conduites toxicomaniaque perdre le sentiment d tre Peur de se r pandre dans l univers et peur de revenir sur terre Quand le patient va mieux redescente sur terre risque de suicide La perte du d lire Tentative de gu rison d une catastrophe interne Freud l tude des m moires du pr sident Schneider reconstruction du monde subjectif d truit et mis en pi ce qui est l uvre du d lire Ce que nous prenons pour construction morbide est une tentative de gu rison de reconstruction Tentative de liaison d prouv s bruts traumatiques comme les hallucinations qu il tente d expliquer ces derni res qui sont incompr hensibles Dieu s adresse moi m a confi une mission Le d lire contient toujours un noyau de v rit Toute production psychique contient un noyau de v rit le fantasme le r ve Qui essaye de de raconter quelque chose qui a du mal s exprimer en lien avec une exp rience traumatique Le d lire masque mais r v le en m me temps Soit du faux donc mol cule si v rit tentative de trouver la source avec le patient Le d lire est toujours en concurrence avec le monde Il y a toujours une partie psychotique et une partie r aliste La partie psychotique tente de convaincre l autre c est elle qui est la plus r aliste Cela consiste chez le sujet atteindre la partie saine Freud m me dans les tats les plus discordants il y a toujours une personne normale qui observe la sc ne C est le contact avec cette personne normal qui est rechercher dans la relation th rapeutique Duel chez le patient entre un d sir d aller mieux l infantile en lui et le refus de cette aide Le Moi psychotique d lirant cherche constamment s imposer Mise en place de processus d influence Le Moi d lirant tente de convaincre de convertir toute autre croyance L autre doit tre d accord sinon sensation d incompr hension du psychotique Ex patient dont Dieu le diable s exprimait travers lui par des voix Un jour en dehors de son d lire le patient dit votre th orie c est que ce sont des voix de mon enfance ma th orie est que c est Dieu diable Quelle est la bonne th orie r ponse th orie contient ses doutes alors que le patient y croyait dur comme fer id ologie Les diff rents tableaux psychopathologiques diff rentes formes de psychose Troubles psychotiques brefs Bouff e d lirante aigues pisode psychotique aigu avec apparition soudaine d id es d lirantes d hallucinations riche polymorphe un discours d sorganis et un comportement grossi rement d sorganis ou catatonique mais transitoire Possibilit de ne le faire qu une fois Terrain psychologique particulier Tr s souvent r actionnel un v nement et parfois cela peut tre une porte d entr e dans une pathologie chronique Touche souvent une population jeune immature qui a des d lires pendant quelques jours dans un moment de vie stressant ou heureux mais important Les produits toxiques facilitent cette bouff e d lirante Le sujet devient agit avec des troubles du comportement dure de quelques jours quelques semaines gu rison Psychose puerp ral diff rent du baby blues souvent observ chez les femmes lors d un premier accouchement chez des femmes un peu border line Angoisses d lires pense que ce n est pas son enfant qu il ne va pas bien risques de suicides et infanticides Parfois gu rison parfois rechute lors d un deuxi me accouchement rare Schizophr nie esprit coup Les sympt mes apparaissent en g n ral la fin de l ado D sorganisation profonde de la personnalit pens e dissoci e bizarrerie incoh rence rupture de sens troubles du langage Dissociation affective indiff rence tout l autre ou hyper sensibilit donc retrait constant Toute la vie sociale et sentimentale est compl tement affect e Troubles psychomoteurs perturbations de toutes les conduites Le d lire qui contient des hallucinations avec des th mes souvent pers cuteurs tr s diff rents des d lires d influence th mes de toute puissance divine D lire incoh rent contrairement au d lire parano aque Le retrait Le sujet se coupe de tout Plusieurs formes clinique Schizophr nie de type parano de Schizophr nie h b phr nique d sorganis e Schizophr nie de type catatonique Schizophr nie de type indiff renci Schizophr nie de type r siduel simple Il n y a plus d hallucination plus de d lire mais plus de relation sociale plus d affectivit troubles de la pens e Ce qui reste de la schizo apr s une crise aig e Parano a pens e c t D lire ceptualis contrairement la schizo Le reste de la personnalit est intacte et pas d hallucination Se manifeste l ge adulte Troubles d lirants r alistes M fiant cherchent des indices qu ils trouvent Complot contre eux Hypertrophie du Moi Si on leur en veut c est parce qu ils ont quelque chose de g nial soit descendant d une grande famille difficult relationnelle proc duriers possiblement violents meurtres pour que justice soit faite D lire pers cutoire construit labor syst matis plausible D lire de jalousie persuad qu il est tromp D lire rotomaniaque d lire impossible entre la personne qu il aime D lire de grandeur le sujet est unique et on lui veut quelque chose Freud la base de la parano a il y aurait un d sir homosexuel qui serait transform en pers cution jalousie Les troubles bipolaires psychose maniaco-d pressive tat dans lequel varie des acc s maniaques et des acc s m lancoliques Psychoses car id es d lirantes d lires m galomaniaques d pressifs Maniaque sujet excit l aise avec tout le monde trop l aise inadapt M lancolique sujet compl tement d prim ralenti avec des id es de d valorisation La m lancolie diff rent de la d pression Le sujet est perdu ce n est pas seulement d avoir perdu un objet d amour comme dans la d pression c est aussi de s tre perdu lui-m me Dans le fond il ne sait m me pas ce qu il a perdu il s identifie dans l objet perdu il devient lui-m me un objet vide Possibilit de suicide car il ne sait pas qu il va faire souffrir les autres Le monde de la n vrose Dans un contexte n vrotique les distorsions l preuve de la r alit sont limit es Il n y a jamais de menace de rupture avec le r el R alit construite pas de confusion entre le dedans et le dehors La souffrance psychique est pr sente dans la n vrose et particuli rement l angoisse qui occupe une place centrale m me si certains m canismes limitent son expression directe Les sympt mes que va pr senter le sujet seront le t moin du traitement interne de l angoisse et de la conflictualit mais aussi en m me temps seront le t moin de ce qui n a pas pu tre trait Les capacit s d autonomie se sont d velopp es ce qui n emp che pas le sujet d tre dans des relations de d pendance avec l entourage Le sujet fait la diff rence des sexes et des g n rations ou c est propos de ces diff renciations qui peut y avoir des confits et ambivalences Les angoisses n vrotiques sont g n ralement des angoisses de castration angoisse de perdre la toute-puissance angoisse de perdre la cr ativit de perdre la relation exclusive l objet la rivalit Ces angoisses peuvent prendre la forme d angoisse de r torsion j ai peur d tre puni pour mes d sirs interdits coupable d sir de relation exclusive Il y a aussi l angoisse de l ambivalence le sujet craint de bless par sa haine son objet d amour Crainte de perdre cet objet d amour cause de la haine qu il peut prouver pour lui Ces angoisses sont relatives la situation dipienne Affect rattach culpabilit Les sympt mes sont donc l pour traiter l angoisse et la culpabilit Les m canismes de d fense de la n vrose Le refoulement les affects et repr sentations ind sirables sont trait s par le refoulement Diff rentes variantes du refoulement Le retour du refoul produit le sympt me Ex le lapsus quelque chose de refoul qui nous chappe l oubli l acte manqu Int riorisation du conflit La formation r actionnelle attitude qui s oppose un d sir refoul et qui se constitue en r action contre celui-ci Ex un ado a conscience de sa pudeur mais pas de son exhibitionnisme L isolation consiste isoler une pens e ou un comportement de son affect de son contexte affectif La repr sentation est connue mais ne touche pas le sujet notamment dans les n vroses obsessionnelles et hyst riques Il n a pas encore r alis ce qui vient de lui arriver pas forc ment pathologique Le d placement l affect associ une repr sentation mentale dangereuse se d tache de celle-ci pour s investir sur une autre repr sentation mois dangereuse afin de se d fouler L annulation r troactive faire en sorte que des pens es des gestes ou des paroles ne soient pas advenues et pour cela il y a utilisation d une nouvelle pens e ou d un nouveau comportement ayant une signification autre ou suppos e autre Le retournement sur soi processus par lequel la pulsion remplace un objet ext rieur ind pendant par le sujet lui-m me comme dans le sadisme ou le suicide la violence est retourn e sur soi Le renversement de la pulsion en son contraire le but et non l objet de la pulsion se transforme en son contraire principalement dans le passage de l activit la passivit le voyeurisme se transforme en exhibitionnisme voyeurisme sur soi La rationalisation proc d par lequel le Moi cherche donner une explication rationnelle logique acceptable moralement mise distance de la pulsion Semblable l intellectualisation La d n gation proc d par lequel le sujet exprime un d sir un sentiment jusqu ici refoul tout en se d fendant en niant qu il lui appartienne Une n gation de pr caution pour pr senter son tre sur le mode de n tre pas La sublimation d vie les pulsions sexuelles vers un objet socialement valoris L inhibition vitement d une situation qui r v le en nous des pulsions p nibles Etiologie la cause de la n vrose viendrait d un l ment ext rieur Plus tard Freud dit que la n vrose vient de la sexualit infantile L enfant a des d sirs sexuels que le monde ext rieur interdit notamment la morale Puis c est de l ambivalence que vient de la n vrose Ce n est plus seulement la rencontre avec un objet ext rieur mais plut t un conflit int rieur Ceci est une n vrose r ussie Le conflit va bien s externaliser Par ailleurs il y a un m lange de souffrances narcissiques m me dans la n vrose Possibilit de coexistence entre n vrose et psychose Les aspects n vrotiques tendent vers une int riorisation du conflit psychique alors que la psychose fait une projection D limiter les zones de souffrance ce qui permet qu en dehors de l exp rience difficile tout va bien ex phobie Le sympt me va tendre augmenter son champ d influence Plus il augmente son influence plus le sujet va s enfermer dans son sympt me Ce qui devrait d livrer le sujet va tre un pi ge qui va l enfermer et l emp cher de vivre idem pour les tocs Comment se forme un sympt me n vrotique Une repr sentation une pens e se pr sente au Moi mais elle est inconciliable avec le Moi qui rejette au-dedans dans l inconscient Mais avant il va s parer l image de la charge affective Ce qui est refoul c est l image la charge affective ne peut pas tre refoul e Que devient cette charge affective Soit elle reste libre angoisse quelque chose perturbe le Moi sans savoir d o a vient n vrose d angoisse Soit la charge est convertie dans le corps elle se d charge dans le corps n vrose hyst rique Soit la charge affective se colle a une autre repr sentation qui n avait rien voir Elle a un lien symbolique et l cette repr sentation devient acceptable Mais elle est tellement charg affectivement qu elle peut devenir obs dante n vrose obsessionnelle ou phobie Qu est-ce qui fait le destin de la charge affective Hyst rie Raison constitutionnelle Pour que la repr sentation devienne corporelle il faut que le sujet ait un corps qui se complaise Complaisance somatique champ de la psychosomatique Freud donne l ex d une patiente qui a une inflammation articulaire mais selon les pens es qu elle va avoir et la mani re dont elle va refouler ses pens es cela aura une influence sur son inflammation Lorsqu elle a une pens e interdite elle aura une pouss d inflammatoire Des processus psychique peuvent influer des processus somatiques Obsession deux conditions possibles soit que les deux repr sentation ont co ncid ex d une femme qui re oit une lettre de rupture quand elle mange et donc en lisant la lettre elle vomi choc psychique assimil donc chaque fois qu elle se retrouve confront e ce sentiment elle vomi plut t que de ressentir soit un lien symbolique Une maladie d amour va devenir une maladie de c ur A toujours voir avec la sexualit infantile Psychopathologie de la vie quotidienne Freud Oubli des mots que l on a sur le bout de la langue vient d une formation de compromis une partie d un mot est refoul e et l autre est substitu e par l association Le sympt me n vrotique est un compromis La d n gation j ai quelque chose te dire mais ce n est pas pour te blesser Elle dit la haine mais se d brouille par le fait de pr venir pour ne pas blesser Autre ex celui de l enfant qui dit qu il ne faut pas dire merde mais le dit fois Forme de tableau clinique N vrose d angoisse crises d angoisse soudaine sans cause d clenchante rep r e troubles cardio vasculaire respiratoires anxi t chronique peur d avoir une crise d angoisse On ne rep re pas toujours ce qui angoisse Ces situations d angoisse s accompagnent de d pression et de prises de m dicaments d alcool et tout a va conduire l hypocondrie Auto observe chaque organe de peur qu il se mette dysfonctionner N vrose hyst rique sympt me somatique sans substrat organique Ce sympt me de conversion est r versible peut disparaitre d un moment l autre Ces sympt mes peuvent prendre la forme de malaise syncope pseudo-paralysie touche la motricit mais aussi les sensations vision ou e ces troubles peuvent toucher les endroits neurov g tatifs Mais galement des sympt mes psychiques amn sie difficult de concentration troubles dissociatifs comme la psychose transe somnambulisme Particularit sympt mes qui consistent attirer l attention sur soi dramatisation mais racont avec indiff rence Beaucoup de mythomanie de r cit romanc s Sensible la suggestion Cot s ducteur manipulateur La n vrose phobique angoisse d clench e par un objet une situation une personne qui objectivement ne sont pas dangereux En g n ral le sujet sait qu il a une r action excessive et va s employer mettre en place tout un tas de mesure pour ne pas rencontrer l objet phobique Parfois construction d un objet contra phobique cens loigner la peur l angoisse sur un mode anticipatoire agoraphobie ex toutes les activit s vont tre r duites et vont le confiner chez lui phobie sociale peur de manger parler boire crire en public peur de rougir peur de ne pas r agir sexuellement en pr sence d un partenaire Puis les phobies simples phobies des animaux de la hauteur Le comportement phobique va consister viter l objet phobique se rassurer avec un objet contra phobique mais parfois va braver et se jeter dans la situation qui fait peur La n vrose obsessionnelle sympt mes obsessionnels compulsifs Une id e une repr sentation obs dante Sa pens e n est pas disponible pour autre chose Distinction de trois formes d obsession Obsession id ative interrogation permanente d ordre m taphysique religieux obsession phobique obsession d impulsion ou phobie d impulsion peur de commettre un acte absurde dangereux contre sa volont peur de prononcer des insultes de commettre des blasph mes de s exhiber devant les autres un acte violent Compulsion acte r p titif pas de geste transgressif que l on ne peut pas s emp cher de faire rituels de v rification tocs Le n vrose obsessionnel doute permanent pr cision par le d tails perfectionnisme exag r souci excessif du d tail rigidit ent tement caract re monde anal ordre parcimonie adopte des attitudes oppos es pour justement donner un sens oppos au contenu obsessionnel Utilise tout un tas de m canismes conjuratoires pour se mettre l abri de cette personnalit obs dante M canismes caract re magique le fait de compte par ex si je fais moins de dix pas tout se passera bien Le monde des tats limites Vient d un mouvement psychiatre pour att nuer le caract re tranch de ces cat gorisations s Ce mouvement est parti d une recherche sur l anamn se des patients afin de tenter de d pister des signes de psychose l ge adulte En essayant de rep rer ces signes nouvelle pathologie Puis l arriv e de la p dopsychiatrie qui a propos d autant plus de tableaux cliniques Voie psychanalytique principalement des am ricains s travail sur des patients apparemment n vros s mais qui pendant la cure se comportaient comme des psychotiques Ont particip la cr ation du terme border line Cette notion lors de son apparition et aujourd hui encore repr sente une forme mineure de psychose ou une forme majeure de n vrose soit une voie de passage de n vrose la psychose Pour d autres encore cette cat gorie de patients tait une cat gorie en soi ind pendant avec des logiques propres L organisation limite est un cadre de multiple variations il n y a pas un seul sympt me qui ne pourrait pas se retrouver dans les tats limites Il y a malgr tout des l ments principaux L angoisse qui ici est permanente flottante Et une intol rance l angoisse qui est envahissante et le sujet ne peut la supporter Angoisse de perte d abandon Sympt mes d apparence n vrotique sont l pour circonscrire l angoisse Les phobies ici changeantes multiples dans la n vrose fixes Phobies qui concernent surtout le corps la maladie les modifications du corps Obsessionnels id es obs dantes parano des Hyst riques Hypocondriaques Mais ces sympt mes vont chouer circonscrire l angoisse la localiser donc le sympt me d borde et envahit tout le temps La d pression constante traduite par un sentiment de vide d ennui un tat banal permanent D sespoir Qui plus est le sujet a horreur du vide donc il mettra tout en uvre pour y chapper Va s engager dans tout un tas d activit d agir mais qui ne tiennent jamais chec aussi rapidement que naissance de nouveau sentiment de vide d inutilit o le risque de suicide est important Le passage l acte conduites impulsives sujet instable dans son investissement dans ses centres d int r t et dans ses relations Passage l acte qui prend la forme de fugues violences prostitutions automutilations Passage l acte auto destructeur alcool drogues si le sujet fonctionne principalement sur ce mode psychopathie La d pendance profond ment d pendant Instable parce que d pendant N aime pas la d pendance donc relations sociales conflictuelles car il est d pendant mais ne le veut pas Conduites sexuelles chaotiques pour limiter la d pendance Troubles de la symbolisation troubles de la pens e Soit la pens e peut tre concr te Le mot la chose Parler agir Dire faire Soit la dissociation par lesquelles le sujet va passer brusquement d une humeur une autre Soit l utilisation de pens e magique croyance au t l pathie paranormal La faille narcissique le sujet souffre d un manque important d estime et de confiance en soi Le contre en d veloppant un soi grandiose conception hypertrophi e de lui-m me contre un sentiment de d valorisation C est le trait majeur personnalit narcissique Ne pense qu lui manipule exploite les autres Ins curit int rieure permanente N a confiance ni en lui ni en les autres attachement insecure Rien n est fiable Ce qui le diff rencie du monde de la psychose c est qu il n y a pas de perte de l preuve de r alit et s il y perte pas de d lire syst matis pas de cr ation d une n o r alit d lirante Mais possibilit d avoir des pertes de la r alit limit es la relation intime peut tre envahit par des fantasmes qui prennent le pas sur la r alit Les communications affectives quand on essaye de mettre le sujet en contact avec lui en g n ral c est possible pas comme dans la psychose La diff rence avec la n vrose c est que ce n est pas le m me type de conflits auxquels on a faire Ici beaucoup plus narcissique moins li la diff renciation des g n rations et sexe plut t les autres et lui-m me A un immense besoin de compr hension gratification passe son temps v rifier l amour de l autre le met constamment l preuve Et il a plus besoin de l amour de l autre que de l autre Le patient a d pass le risque de morcellement mais n a pas acc d la relation g nitalis Les am nagements tats limites conservent deux territoires un qui est adapt la r alit pseudo-n vrotique et un autre plus utilitaire servant de faire-valoir Normalement pas trop d acc s au refoulement et le clivage des deux territoires est le moyen d viter l clatement du Moi Am nagement toujours instable et on verra appara tre une volution au cours de l existence soit d une mani re brusque volution aigu soit d une mani re plus silencieuse volution stable D un point de vue m tapsychologique Dans la n vrose le conflit se situe entre le a et le surmoi et le moi doit g rer les contradictions Dans la psychose le conflit est entre le a et la r alit e le moi y assiste et parfois cela se passe sans lui sujet d -subjectiv Chez l tat limite le conflit est entre le a l id al du moi et la r alit Dans les tats limites beaucoup de pathologies similaires aux autres pathologies de la n vrose la somatique Evolution aigu d compensation lors d une mise la retraite par exemple ou lors d un accouchement ou l occasion d un mariage La confrontation toute mort symbolique fera surgir une grande crise d angoisse Risque de tentative de suicide Il y a toujours un deuxi me traumatisme d sorganisateur r activant la probl matique narcissique du premier trauma Cette crise d angoisse est un tat transitoire pr psychotique pr -n vrotique ou pr -psychosomatique Evolution stable Am nagement caract riel N vrose de caract re le sujet joue la n vrose Il n y a pas de conflit a Surmoi Le probl me est dans la relation l objet La personne est hyperactive avec peu de fantasmes mais un grand risque d pressif Beaucoup de jugements moraux rigides Ces gens se d fendent en accusant les autres d tre responsables de leur malheur Anaclitisme pour dominer et non rassurer Comme il n y a pas eu de m canismes identificatoire dipe ils restent dans l imitation de l autre Psychose de caract re diff rent d une psychose car le sujet n est pas coup de la r alit il a du mal l valuer Perversion de caract re perversion narcissique d ordre sexuel mais qui se manifeste sans sexuel par des pulsions d emprise des relations tyranniques l objet car ils ont des gros probl mes se faire respecter Am nagement pervers Perversion sexuelle mais dans laquelle la sexualit est au service du besoin narcissique de sa qu te narcissique Sadisme plaisir retir faire souffrir les autres ou les humilier Confusion chez le sujet entre la dynamique rotique et le dynamisme agressif Son but tant de contr ler maitriser l objet affectif corporellement et psychiquement L angoisse de castration provoque une r gression au stade sadique anal Pour ne pas faire souffrir les autres il devient le bourreau Masochisme retournement de l agressivit sur soi il s inflige lui-m me les souffrance Le plaisir est atteint dans la souffrance et l humiliation Sans cesse r p tition de la sc ne de castration R gression au stade anal o la punition tait recherch e pour le plaisir et il y a punition pour les d sirs vis- -vis de la m re ou du p re Exhibitionnisme montrer ses organes sexuels dans le but de susciter l effroi le scandale Jeu de regard avec la fuite Le regard de l autre repr sentant l quivalent du substitut phallique Correspond une tentative de s duction de la m re lors de l dipe Face l angoisse de castration le sujet a besoin que l autre r assure sa possession d un p nis Voyeurisme pier autrui son insu et dans son intimit Moyen de contr ler la sc ne primitive v cue comme une agression dangereuse Moyen aussi pour vivre par procuration le rapport sexuel sans la crainte du ch timent de castration Et c est la recherche du p nis chez la femme Travestisme plaisir sexuel apport par le port du v tement de l autre sexe ainsi que l imitation des attitudes corporelles de cet autre sexe Identification primaire la m re pr dipienne La m re tant v cue comme portant le phallus dans une inversion du complexe d dipe F tichisme le d sir rotique se rapporte sur une chose inanim e D fense contre l angoisse de castration qui am ne l enfant une v ritable d n gation de l absence de p nis chez sa m re Objet f tiche phallus de la m re Psychopathie organisation du soi autour de la d linquance Etats limites sujets int ressants attachants Ce contexte permet de penser la coexistence de processus de nature diff rente Freud lui-m me quand il a tudi la psychose a mis en vidence qu il y avait des processus n vrotiques Dans ce texte de la psychose il donne la d finition la plus pr cise du refoulement qui est un m canisme particuli rement n vrotique Frances Tustin parlait de partie autistique chez les n vros s Prot ge contre l impuissance Patient imp n trable Description de troubles tats limites Patients difficiles traiter car ils entrainent toujours l autre dans leur me Les d fenses dans l tat limite m me que dans la psychose Clivage Projection D ni Id alisation suivie d une d valorisation Identification projective place l int rieur de l autre ce qu il ne veut pas de soi Sentiment d omnipotence comme dans la personnalit narcissique masquent les sentiments d inf riorit d humiliation Donne des relations m prisantes des autres qui sont des objets utilitaires Donne le faux-self fausse identit imposture D fenses encore plus primitive voir autistique L vitement du contact motionnel affectif Cong le ses motions Relations au monde m pris Grande d pendance et en m me temps attaque en permanence le lien d pendant Relation anaclitique dans une qu te permanente manipulatrice tyrannique pour sa propre s curit affective ou alors d veloppe une illusion d ind pendance Quoi qu il soit l autre n est jamais la bonne distance Sinon exportation de la d pendance sur l autre Il fait en sorte de rendre l autre d pendant Ex un patient qui s est entour d un tas de gens d pendants de lui pour se rendre important Mais son probl me il se sentait seul vide rien ne l int ress S est rendu compte de son probl me seul Le lien n est jamais tranquille toujours une confusion entre l amour et la haine Caract ris par l id alisation de soi Enjeux captation r p titive de l attention des autres soi grandiose Quand le sujet choue pas de sentiment de culpabilit mais sentiment de honte Relation int rioris e objets primaires pas d objet secourable Cet objet primaire est toujours d faillant comme si toute la fonction parentale tait d faillante Objet impr visible comme si le sujet avait faire un monde inconstant Pas d exp rience fiable et secure l int rieur de lui Ou alors objet froid abandonnant ou au contraire qui englouti et rejette en m me temps Objet inatteignable inaccessible Objet interne d grad humili Ou empi tant Winnicott Ou bien encore objet tyrannique parents violents Profond sentiment d ins curit Se r p te dans les liens affectifs amoureux dans le transfert th rapeutique Relations au corps conduites hypocondriaques psychosomatiques automutilation seule mani re de se sentir exister et donc apaiser l angoisse Ex patiente qui devient comme sa m re Lit quelque chose sur les mycoses vaginales jusqu ans pas d sir e par ses parents le demande sa m re qui le confirme d ni de violence Motifs de consultation demandent de l aide car leur relations chouent d pendance recherch e et redout e r p tition des relations insatisfaisantes toxiques comportements destructeurs R ves de tunnels sans issues glissades sans possibilit de s accrocher de se faire enterrer vivant se tuer coups de couteaux pour ne pas mourir touff Tout cela se rejoue dans le transfert le th rapeute ne sera jamais la bonne distance trop loin pas suffisamment pas bavard ou trop pr s Relation instable d un jour d une minute tre tout bon puis tout mauvais Les interpr tations seront prises avec envies donc soit il s empare du professionnel et devient psy soit attaque violente La psychopathologie de l enfant Il y a une mutation dans la demande de consultation depuis les ann es internet Quand les gens consultent connaissent le cv entier du psy et ont un diagnostic Introduction de certains biais Ex un dame veut consulter pour son enfant de ans Dans son courrier un tableau indiquant que son enfant est atteint de d pression car il poss de les sympt mes croix explications Lors de l entretien abandon du foot abandon Dans la vie soit on se bat soit on cr ve Ici pression familiale le foot pas par plaisir mais pour r pondre un id al parental L enfant d veloppe alors des comportements pour se lib rer de cette pression notamment ce qu il y a sur la liste La relation affective est remplac e par une relation conomique de marchandage Les deux parents sont commerciaux particuli rement le p re la m re dit qu il tient mal son r le il travaille trop et le moment de r pit tait lors du foot du fils Un travail sur un enfant sous-tend un travail avec les parents aussi L enfant est en volution permanente les choses ne sont pas fix es Il est donc difficile d affirmer une psychopathologie et encore plus difficile d affirmer une structure La majeure partie de processus psychopathologique font partie de d veloppement normal donc il est normal de voir certains signes pathologiques chez les enfants Si ces signes sont d natur s cela devient pathologique toxique G n ralement un trouble toxique n est jamais seul Plus un sympt me est massif pr coce et persistant plus il prendra de place dans le d veloppement Ceci est particuli rement vrai pour les sympt mes somatiques comportementaux Chez l enfant notamment le corps est plus exploitable pour l expression de la psych L approche de l enfant en g n ral ne peut pas s envisager en dehors de son environnement Winnicott un b b tout seul cela n existe pas il y a toujours des bras pour porter Du c t du cong nital d autres facteurs L histoire du sujet Les projections parentales tout ce qui sera transmis inconsciemment et qui va d terminer son d veloppement Il est tr s important d avoir l exp rience de l enfant La souffrance psychique c est toujours celle de l enfant en soi d une partie infantile du soi Soit des souffrances de l poque infantile soit dans l actuel mais qui touche l enfant en soi Donc difficile de comprendre la souffrance si pas d exp rience de l enfant Approche des troubles psychopathologiques chez l enfant Tr s peu de diff rence avec l adulte On ne va jamais se focaliser sur le sympt me car les difficult s ne se r sument pas au sympt me Si focalisation prise de risque de pers cuter l enfant et la famille qui en souffrent et une possible disqualification qui empi tera sur le soin Savoir comment le sympt me est nait quand qu est-ce qui se passait qu est-ce que cela raconte Int r t sur la situation actuelle mais aussi au pass Le pass concerne celui de l enfant mais aussi sa pr histoire L image de lui investit sur l enfant ce que les parents imaginaient de l enfant et galement l histoire des parents lorsqu ils taient enfants Ainsi beaucoup de sympt mes notamment ceux qui mettent mal la parentalit peuvent s appr hender par les enjeux de l h ritage que les parents transmettent particuli rement la mani re dont l enfant va se d brouiller avec l h ritage L h ritage constitu des besoins infantiles des parents Ces derniers attendent quelque chose de l enfant en fonction de leur propre histoire Un enfant a toujours deux missions Assurer l immortalit du narcissisme des patents r aliser tout ce que les parents n ont pas pu r aliser Freud sa majest le b b va r ussir ce que les parents n ont pas r ussi Donc catastrophe quand cela n est pas fait d ception narcissique R parer l histoire parentale quand on devient parent on imagine que l enfant va avoir une meilleure vie ainsi r parer les blessures d eux tant enfant Cet h ritage infantile des parents va peser sur l enfant et sur la mani re d tre parent Notamment dans la mani re dont ils vont poser les limites sera tributaire de la mani re dont ils ont v cu leur enfance Si un parent impose une limite pour r pondre un ancien besoin de mani re cruelle c est qu il attend que l enfant r pare Si des parents ne savent pas mettre des limites car cela veut dire tre m chant Un autre h ritage avec lequel chaque enfant doit se d brouiller h ritage fantasmatique transmis par les parents Partage de la vie inconsciente Donc cette demande inconsciente est faite l enfant afin qu il prenne une place fantasmatique attendue par les parents Ces fantasmes se transmettent par le discours non verbal notamment quand ce discours trahit le discours verbal Message contradictoire auquel l enfant doit r pondre soit directement soit par la production d un sympt me Ex une m re consulte pour un enfant qui fait des crises de rage qui frappe lors d une consultation la m re parle l enfant joue et la m re dit dimanche c est l anniversaire de sa s ur l anniversaire de ta s ur tu as bien compris il y aura beaucoup de monde La m re r p te exag re jusqu dire l enfant qui ne r agit pas c est l anniversaire de ta s ur dimanche il y aura du monde elle aura pleins de cadeaux et toi tu n auras rien alors l enfant finit par jeter ses jouets et la m re dit vous voyez comme il est jaloux cr ation de la plainte par la m re Cette femme tait en manque d amour de son propre p re et a projet cette image sur son fils Le soin chez les enfants Pas de diff rence avec l adulte Consiste mettre des mots retrouver une parole une pens e l o il y a mise distance de par une souffrance insupportable Un enfant qui ne se sent pas construit pour qui personne n a pu r ussir dire les motions qu il ressent des parents trop occup s par leurs propres angoisses soit parce que la vie motionnelle de l enfant est trop proche de leur propre douleur il va se d barrasser de ses motions et affects dans le corps maladies dans le comportement troubles de conduites Plus un enfant est compris moins il a besoin de faire des choses extraordinaires pour qu on le comprenne L aspect d veloppemental Psychopathologie est souvent ramen e au d veloppement de l enfant notamment au niveau des failles Les stades psychosexuels Il y a des points de fixation pour les pathologies pourquoi reste-t-on fix tel stade un trauma donc plus tard chaque crise on retourne ce stade Le mod le des positions psychiques exp rimentation de diff rentes positions alternation de ces positions pas de fixation Oscillation entre position ferm e et position ouverte Ces positions dominent certains moments de la vie et apparaissent d s le d but de la vie Trois types de positions que l on retrouve tout au long du d veloppement psychique d finit par un type d angoisse un type de d fense pour l angoisse et un type de relation au monde Position auto sensuelle position autistique normale apparait de la fa on la plus pr coce Constitu e d angoisses primitives d agonie primitive sentiment de non existence Deux types de d fenses pour cette angoisse de non tre D mant lement s parer les perceptions pour faire en sorte que l objet n existe pas perception des cinq sens Identification adh sive monde de l autisme Position parano de schizo de position symbiotique les angoisses de pers cution Les d fenses utilis es sont celles des psychotiques pour se d barrasser de la r alit et s accroche la bonne exp rience monde d objet partiel Position d pressive angoisses de pertes de d pression de s paration Les d fenses sont celles de la n vrose essentiellement le refoulement par crainte d abimer l objet aim Culpabilit et ambivalence monde objectal D passement de la position d pressive sant mentale Les types de pathologies chez les enfants Les m mes que chez les adultes L autisme infantile d finition et classification en volution Dans certains classifications c est une psychose dans d autres surtout pas Evolution sur l incidence entre et sur maintenant absurdes derri re ces chiffres laboratoire pharmaceutique Les enjeux ne sont pas les m mes sur le march quand c est sur et sur Sympt mes de l autisme Trouble majeur dans les relations sociales retrait pas d int r t pour les gens Ne diff rencie pas toujours l anim de l inanim La communication est extr mement alt r e troubles plus ou moins importants du langage le plus souvent cholalie Int r t pour la musique des mots et pas leur sens Peu d acc s la r alit motionnelle ne peut pas reconnaitre les motions Peut parler de choses factuelles Beaucoup de st r otypie corporelles et gestuelles beaucoup d automutilation Le moindre changement provoque des crises violentes particuli rement pour les choses moins pour les personnes Troubles cognitifs et retard mental important Diff rentes formes d autisme Autisme pr coce Kanner d bute dans la premi re ann e de la vie Autisme secondaire r gressif observ chez des enfants qui se d veloppent normalement puis r gresse autour de mois Syndrome d Asperger concerne les enfants qui n ont pas de retard de langage qui ont des capacit s particuli res dans certains domaines m moire importante capacit de calcul mais compl tement inadapt s dans le monde relationnel Les psychoses troubles de la communication majeure rupture avec la r alit le d lire difficilement identifiable chez l enfant pas de d lire avant ans car m l l imagination Pas de diff rence entre fantasme et r alit Acc s majeure d angoisse manifeste des impulsions destructrices violentes D bordements pulsionnels omnipotent toute puissance Psychose d ficitaire pr coce tous les sympt mes psychotique retard majeur Psychose symbiotique dominent les angoisses majeures la s paration Enfant coll un objet une personne collage destructeur Symbiose destruction Psychose schizophr nique psychose d sint grative discordante pour ne pas dire schizophr nie d lire d sorganisation mentale Psychose dystonique d pression majeure avec repli m lancolie excitation maniaque Dysharmonie psychotique uniquement chez l enfant on en parle quand il n y a pas tous les sympt mes de la psychose dysharmonie cognitive sympt mes n vrotique tats limites Pathologie limites sympt mes identiques que chez l adulte d pendance angoisse permanente impulsivit instabilit violence relation d objet tyrannique limite d identit insecure limite de la loi difficile de ne pas la transgresser Etat limite chez l enfant dysharmonie volutive N vroses identique que chez l adulte Domin par le sentiment de culpabilit avec des angoisses de castrations jalousie sentiment d exclusion Forme anxieuse Forme hyst rique Forme obsessionnelle Forme phobique De nombreux parents peuvent consulter avec leur enfant pour des troubles isol s du langage cognitif troubles dys moteur ou encore troubles du sommeil troubles scolaires des conduites Motifs fr quents Le champ du handicap tr s important chez l enfant D finition en volution Dyslexie handicap aujourd hui Psychose handicap psychique Raison id ologique conomique et repr sentations sociales Handicap d finition classique handicap mental intellectuel avec les d ficiences intellectuelles qui se mesurent par le QI associ des probl mes g n tiques chromosomiques accidentels trisomie Handicap sensoriel et ou moteur cons quence de malformation de probl me g n tique chromosomique infectieux toxiques accidentels IMC c r bral manque d irrigation La psychopathologie du b b R fl chir aux besoins du b b Les besoins du b b Attention investissement amour Continuit permanence dans le soin Environnement permanent r p titif Communication interaction Compr hension pour le comprendre il faut pouvoir s identifier suffisamment lui Contenu fonction contenante de l environnement besoin que ses exp riences soient contenues contenu dans sa vie mentale pour faire l exp rience d existence de continuit de l tre pour avoir un sentiment de s curit Tous ces besoins supposent un autre l action d un autre la vie psychique d un autre Winnicott un b b tout seul cela n existe pas Le besoin d tre contenu fonction contenante ce sont d abord et entre autres les angoisses auxquelles le b b est soumis qui menacent son int gration On peut se repr senter le mental du b b comme un tat chaotique dans le premier ge qui va osciller entre des moments de d sorganisation dissociation dispersion et des moments o le b b se sent rassembler dans son corps dans sa vie mentale dans sa personne Le b b va rechercher le maintien de cet tat d int gration car on lui donne un sentiment d exister Mais la capacit maintenir cette int gration est faible chez le b b la moindre exp rience nocive d sagr able la faim va attaquer ce fragile tat du b b il a donc besoin de cette fonction contenante de l environnement La situation prototypique de cette fonction de contenance c est le nourrissage pendant le nourrissage le parent va transformer l tat chaotique du b b transformer ce v cu en tat de rassemblement Lors de la t t le b b fait l exp rience de la disparition de mauvais sentiment et l arriv e d un bon sentiment Exp rience de rassemblement car il est attir par l objet le sein et exp rience d une jonction de tout un tas de modalit s sensorielles le portage l enveloppement l interp n tration des regards le contact du t ton dans la bouche ce qui donne un sentiment Mo que un sentiment d existence Tout cela va donner une premi re organisation du corps une base de l identit Si cette exp rience est suffisamment bonne r p tition pr visible le b b va int rioriser cette exp rience dans son monde interne et il pourra la retrouver en cas de besoin mais pas tout seul avec de l aide Par exemple lors de la faim mauvaise exp rience qu il vacue par de l agitation des pleurs et si les parents comprennent le malaise du b b celui-ci se calmera malgr sa faim cette sensation de faim sera d sintoxiquer sera transformer en un sentiment supportable et pourra m me peu peu permettre au b b de penser la satisfaction commencement de la pens e D s le d but de la vie le b b est confront un tas d angoisses d sorganisatrices nature volcanique de la vie pulsionnelle Freud Tustin gaz dangereux Winnicott agonie primitive dans les moments de d sorganisation le b b est an anti et a besoin de contenance Cette fonction contenante donn e par les parents est petit petit int rioris e Contenant au sens attracteur pas r cipient le b b est attir par l objet la m re le p re celui qui s occupe de lui et cet objet va rassembler toute la sensualit parse du b b Bion fonction alpha Winnicott pr occupation maternelle primaire Mais Bion donne la repr sentation la plus pertinente de l interaction entre le psychisme du b b et l environnement avec l id e que la qualit de la vie psychique du b b est tributaire de la vie psychique de celui qui s occupe de lui et plus particuli rement la capacit de r verie capacit transformer penser les v cus du b b qui ne peut pas le faire seul Ce qu il vit de mani re brute sont des l ments b ta des prouv s que l on ne peut pas penser Le seul destin de ces pens es c est la projection par les cris les pleurs L objet qui re oit ses projections l autre va transformer ces prouv s bruts et renvoie au b b les l ments alpha l ments pensables issus de la transformation par l objet exemple oui le biberon chauffe cela va arriver La premi re activit de pens e est faite par un autre quelqu un qui pensera la place du b b Ainsi le b b finira int rioriser ses fonctions et pouvoir plus tard penser tout seul Dans cette exp rience se produit un conjonction sensorielle conjonction pluri-sensuelle En cas de d tresse d sorganisation le rappel d une seule de ces modalit s sensorielles pourra suffire le rassembler Brazelton chelle d valuation des comp tences du b b Dans cette grille un item qui concerne les capacit s d auto-consolation Exemple un b b qui s nerve qui pleure s agite avec un exp rimentateur sadique qui observe cet tre en tat de d tresse On commence par ne rien faire pour voir si le b b se calme S il ne se calme pas on va lui pr senter juste le visage de la m re Parfois la simple vue du visage de la m re suffit le calmer S il ne se calme pas on demande la m re de parler et cela lui permet de se rassembler Et si cela ne suffit pas alors la m re doit toucher le b b etc l id e est de voir partir de quand le b b arrive se rassembler et l ultime action est que la m re enveloppe le b b lui donne la t t Un b b en recherche d int gration va chercher chez l objet sinon dans ses sensations s accrochera une sensation une lumi re un son identification adh sive Les premiers objets contenants sont des objets sensuels sensoriels Ces objets se rapprochent de ceux des objets autistiques une poque cette phase tait appel phase autistique aujourd hui phase sensuelle Avec les deux m canismes de d fenses Identification adh sive D mant lement s parer les diff rents perceptions sensations pour s accrocher l une des sensations Quand l environnement exerce une grande solitude le b b prendra l habitude de d manteler ses sensations il utilisera l environnement pour se rassembler et trouver un sentiment de s curit La fonction r flective que l environnement doit apporter notamment la fonction miroir de la m re qui va renvoyer les motions Cette fonction ne se r sume pas refl ter les humeurs et motions du b b mais une v ritable transformation comme dans la fonction alpha L autre doit transformer activement les donn es sensorielles du b b comme un miroir pensant Cette fonction met de l ordre dans l esprit chaotique du b b Wadell Margot Le d veloppement de la personnalit elle reprend un passage de Peter Pan c est la coutume le soir de toutes les bonnes m res une fois leur petit endormit d aller fureter dans leur esprit et d y faire du rangement pour le lendemain matin Le premier temps met leur place respectives les innombrables choses qui se sont veill es gar es durant la journ e Si vous pouviez rester veill ce qui bien s r est impossible vous surprendriez votre m re en plein dans cette activit et vous l observeriez avec le plus vif int r t C est un peu comme mettre de l ordre dans un tiroir vous la verriez genoux je suppose pench e souriante se demandant o diable avez-vous pris cette id e allant de surprises en surprises pas toujours agr ables Pressent ceci contre sa joue qui lui parait aussi doux qu un chaton rejetant ce qui est sale hors de sa vue Quand vous vous r veillez le matin le mal les actions mauvaises avec lesquelles vous vous tes mis au lit ont t pli avec soin et ranger au fond de votre tag re Et par-dessus bien a r sont tal es vos plus jolies pens es Autre aspect de la fonction parentale Stern les capacit s d accordage les parents doivent s accorder affectivement avec le b b Accordage affectif concerne tous les comportements les attitudes que renvoient le partenaire du b b dans une interaction et qui ont des attitudes qui traduisent ce que le b b est en train de vivre Accordage traduction qui concerne l intensit la forme et le rythme de ce que vit le b b Plus le b b vit des exp riences d accordage affectif plus le b b aura le sentiment que la vie subjective est partageable Ces moments sont notamment lors des jeux qui sont tr s importants pour le b b Toutes les actions d accordage se font dans les interactions ludiques L accordage l ajustement donc des modalit s d interrelation extr mement importantes pour le d veloppement psychique du b b La rythmicit des exp riences nourrissage toutes les heures est importante Importance que le soin soit ritualis Le b b a besoin de changement et discontinuit seulement si cela est pos sur un rythme respect Plus le rythme est pr visible plus le changement est accept Ce n est pas la quantit de satisfaction mais la qualit rythm e permanente Un b b de mois laiss h la cr che apr s une permanence de mois cela repr sente mois de vie pour une personne de ans Un b b de un an qui passe une semaine chez maman et une semaine chez papa an chez une personne de ans Rythmicit tr s importante La sollicitation il faut solliciter le b b pas seulement r pondre ses besoins Ramen un enfant qui en retrait un niveau de d change le tirer vers le haut Appeler le b b la communication Un b b a besoin aussi de deux parents et surtout que les parents soient dans un environnement harmonieux que les fonctions maternelle et paternelle l int rieur de chacun psychique soient en mode bi-parentalit psychique exercer ces deux fonctions soient harmonieusement articul es Besoin de liens paisibles s curisant Lien intersubjectif le b b a besoin d tre en contact avec la vie subjective de l autre Le narcissisme primaire est un monde objectal selon Freud Mais le b b existe diff rencie la m re du p re reconnait la voix de sa m re parmi d autre cela commence dans la vie f tale le p re jours apr s la naissance Le b b va diff rencier des exp rimentateurs diff rents il a des capacit s discriminatives sauf si narcissisme primaire et qu il dort h Il a besoin de conversation proto conversation Il en a besoin pour comprendre ses propres affects Besoin de les explorer travers un autre identification projective Bion dit que c est une identification projective normale qui concerne l intersubjective et c est partir de cela que nait la subjectivit propre Quand tout cela ne se passe pas ou pas suffisamment bien le b b va d velopper des sympt mes et souffrances qui vont s exprimer dans le corps maladie agitation insomnie motricit et dans le lien dans l intersubjectivit toujours li e une mise en chec de ces fonctions d crites plus haut Cet chec peut tre li l ordonn ment lui-m me peut- tre d aussi au b b lui-m me qui est particuli rement morcelable ou parce qu il a des particularit s maladives Ou encore des environnements qui ne permettent pas la satisfaction du b b D autres b b s mettent mal les fonctions parentales hurleurs anorexiques insomniaques C est en observant les liens que l on va apprendre le probl me observer les interactions comportementales communicatives corporelles gestuelles Interactions continues discontinues harmonieuses Contingence des interactions r ponse une demande du b b Observer les interactions affectives accordage affectif sensible ou insensible aux affects du b b Egalement les interactions fantasmatiques la mani re dont les parents projettent sur le b b comment le parent projette sur le b b et qui vont pingler le b b dans une identit ex quand il me regarde comme a on dirait que mon p re me regarde Exemples d interactions toxiques Un b b qui vite le regard de sa m re son p re vite tous les regards ou vitement s lectif Impr visibilit dans les r ponses des parents Alternance entre moments fusionnels et moments de rejet Absence de parole adress l enfant ou un b b qui ne vocalise jamais Absence de perception des progr s de l enfant ne le renforce jamais jamais de sourires Absence d accordage affectif Inversion des ajustements le b b s ajuste au parent et pas le parent qui s ajuste l enfant hyper-adaptation du b b tat d alerte permanent tat de vigilance Excitation du b b qui est jet en l air sans arr t tout le temps stimul Un b b bombard de fantasmes parentaux il est m chant il m en veut il aime d j les filles Comment va s exprimer la souffrance psychique chez le b b Grandes fonctions vitales troubles du sommeil de l alimentation de tonico-motricit psychomotricit signes d alerte un b b qui ne mange pas ne dort pas Qualit de la mentalisation des organisateurs psychiques le sourire par ex un b b qui ne sourit pas est inqui tant L angoisse phobique l tranger partir de mois si des gens qu il ne connait pas le prend et qu il se met pleurer pas comme son habitude Un b b qui se colle un miroir est inqui tant un b b qui ne joue pas le pr -langage absent Tous les signes de l vitement relationnel le repli du b b qui peut aller jusqu l vitement le plus grave l autisme Evitement du regard accrochage des sensations de mani re permanente un son une lumi re ne r agit si on lui parle ne fait pas la diff rence entre une stimulation humaine et non humaine Int r t pour une partie du corps et pas la personne totale man uvre d auto-entravement autodestructrices Absence d ajustement staturale lorsqu on prend le b b dans les bras ce dernier doit anticiper S il est tout mou quand on le prend dans les bras inqui tant Pour l examen une question transversale sur plusieurs cours tout au long du semestre La psychopathologie de l adolescent L adolescence est une p riode critique heureuse mais aussi difficile c est un ge de transition Quitte le monde de l enfance pour rejoindre le monde de l adulte L adolescence commence avec la pubert m me si l tat d esprit n est pas totalement li au biologique L ado doit effectuer un travail douloureux complexe et parfois angoissant Doit construire et tablir son identit sexuelle tablir son cadre g rer la s paration la perte le choix l ind pendance les d sillusions Deux taches majeures Int gration psychique de son corps pubert qui se transforme Autonomisation Double changement qui s impose au sujet une mutation somatopsychique pubert qui conduit une maturit physique qui rend la sexualit possible et concr te et une mutation symbolique le statut social avec l acc s progressif une vie d adulte Ces changements produisent et repr sentent une crise cela impose un travail psychique Ce travail pourra conduire certain nombre de trouble pathologie psychopathologie Crise de l adolescence mais rappeler que de nombreux ado traversent cette crise sans bruit manifeste Crise in vitable mais une crise bruyante ne traduit qu un chec du Moi g rer cette crise Alors que durant la phase qui pr c de la phase de latence l enfant apprend maitriser le monde l ado lui subit les transformations de son corps perd le contr le Donc besoin de s approprier son corps et une des fa ons de s approprier son corps c est par exemple les tatouages les comportements de mise en danger pour v rifier que le corps nous appartient bien qu on en est bien le propri taire Cette conqu te du corps s accompagne d une conqu te de l identit qu il doit construire et plus il sera insecure que l attachement aux objets sera forte plus ce travail de conqu te se fera dans la violence Besoin de lutter contre la perte de contr le contre la passivit Par exemple l attente chez l adulte pour telle ou telle chose l ado voudra aller plus vite car envahit par des craintes de pertes de contr le d tre d bord Craintes qui se traduisent par exemple par la peur de devenir fou de dysmorphophobie la crainte de s endormir tout ce qui lui donnera le sentiment d tre passif et de perdre le contr le Ces angoisses vont se traduire par le fait de se regarder dans le miroir pour v rifier que l on est bien soi-m me Comportement de r gression narcissique avoir le sentiment de se sentir exister Toutes ces craintes seront aliment es par les excitations sexuelles qui vont se traduire par un sentiment de honte honte que les autres lisent dans sa t te ce qu il pense Ce qui fait qu il aura du mal se retrouver au centre d une sc ne d tre regard Ado particuli rement sensibles au regard Ils peuvent se sentir abandonn s si on ne les regardent pas mais en m me incommod s si on les regarde avec trop d insistance N aime pas tre pris en photo notamment pour les anniversaires en famille Peuvent devenir tr s timides Se cacher ne pas prendre la parole Cette timidit peut conduire prendre des conduites comme se cacher derri re ses cheveux ou des styles provoquants tenues provoquantes Cette tenue provoquante est une mesure de compromis plus la tenue est provocatrice plus elle attire le regard mais en m me temps le regard s arr te sur la tenue ne regarde pas la personne Compromis entre sa crainte d tre d voil et son d sir d tre regard Cette timidit est li e aussi sa crainte que l on pourrait deviner ce qu il pense Craint que l on per oive son excitation sexuelle Les parents alors prennent la t te de l ado et ce dernier en a la crainte et se fait alors myst rieux avec des comportements incompr hensibles pour tre s r qu on ne puisse deviner ses actes et ses pens es Peut aussi se cacher derri re ses cheveux et lunettes noires pour cacher son Moi qu on y p n tre pas Toutes les modifications de son corps vont produire des angoisses qui pourront produire des r gressions narcissiques Peuvent r gresser jusqu l oralit troubles des fonctions alimentaires explique le d gout des repas familiaux c est comme si la sc ne primitive tait d plac sur la sc ne familiale C est cette sexualisation qui fait qu il ne supporte pas les bruits familiaux les rapprochements corporels Pour certains auteurs le corps pub re repr senterait le parent incestueux les rapports au corps renverraient au rapport fantasmatique incestueux sentiment de d go t rejet Tous ces changements corporels peuvent tre v cus comme de v ritables pers cutions internes ce qui peut produire de nombreuses confusions qui se traduiront par la dysmorphophobie des craintes ou des comportements pathologiques A l adolescence remobilisation de conflits infantiles narcissiques et dipiens des conflits de l enfance et de la petite enfance Et il a quelque chose de semblable chez l ado et chez le b b Il y a des processus communs au regard des crises que l un et l autre affrontent Le premier point de rencontre par exemple la qu te identitaire le b b doit apprendre dire je apprendre se sentir part enti re et l ado c est pareil apprendre exister par et pour lui-m me Tout ce processus de construction identitaire va produire des angoisses craintes et conflits du m me ordre aussi bien chez le b b que chez l ado Un deuxi me point l autonomisation le b b aussi doit acqu rir la marche apprendre s loigner comme l ado qui doit se s parer de son environnement doit conqu rir le monde et tout cela vont produire galement de nombreux conflits et souffrances Les conflits l adolescence remobilisent les conflits infantiles narcissiques dipiennes tout comme celles du b b L adolescence va r veiller les deuils de l enfant Donne l occasion d une r mergence des angoisses infantiles la s paration par exemple vont r veiller les angoisses pr coces infantiles Si toutes ces angoisses n ont pas t suffisamment d sintoxiqu es en leur temps au moment de l adolescence elles risquent d tre trait es de fa on extr me Le b b doit r aliser des taches similaires celles d un ado Doivent apprendre int grer la vie pulsionnelle organiser son rapport au monde organiser son rapport la r alit qui s impose lui et auxquelles il peut difficilement continuer avec les illusions Le b b aussi s autonomise et chez les deux ce d sir va souvent plus vite que ce qu ils le peuvent Ce constat produit les blessures narcissiques les prouv s de rage les revendications violentes des comportements tyranniques Un ado comme un b b a besoin de triompher de l adulte sortir du sentiment de d pendance L un et l autre doivent prouver la limite se d tacher tout en gardant le lien sans perdre l objet Le b b comme l ado subit les modifications de son corps les capacit s qui en mergent Les deux cherchent le centre de sc ne mais aussi craignent le regard Les deux utilisent le corps et l agir pour exprimer la vie motionnelle la conflictualit int rieure mais aussi pour apprendre du monde de leurs exp riences Les deux utilisent le corps et l agir pour expulser la souffrance Les processus projectifs sont pr valent Faire vivre ses motions aux autres explorer leurs motions en les envoyant aux autres identification projectives Les deux sont dans une n cessite de conqu te du corps de l espace de l identit Turbulences de l ado proches de celles du b b Si l exp rience b b a t traumatiques celles de l ado seront aussi accentu es Un b b reste vivant dans tout ado et adulte aussi inconscient infantile en nous Les aspects b b s laissent des traces dans le corps les comportements les pens es Dans le soin c est l enfant qu on s adresse mais aussi au b b On s adresse cette souffrance la plus douloureuse R veille les exp riences traumatiques soient v cues enfant soient v cues l adolescence Cette partie infantile fait r f rence deux ordres d exp rience La d tresse de la d pendance de la vuln rabilit due l impuissance La toute-puissance omnipotence Celles-ci visent chasser les premi res Toute puissance infantile gonflement narcissique qui peut tre particuli rement sadique l gard du b b d pendant l int rieur de soi Si toute cette conflictualit qui anime l ado est trop lourde le Moi ne peut pas g rer la crise le sujet va s en d barrasser par l agir de fa on prioritaire plut t qu les r soudre L ado est marqu par une propension vacuer la douleur Projection Evacue aussi par l intelligence intellectualisation se prennent pour des philosophes pour se prot ger de la vie motionnelle N cessit de s loigner des parents besoin d tre contre Cette hostilit provient d une intimit sexuelle fantasme incestueux duquel il se prot ge Parfois les ados ont alors honte de leurs parents quand on accompagne l cole jeune ok ado se fait d poser loin Quand l ado a des parents trop cool il ne peut pas loigner il a besoin de s opposer de sentir la limite Un ado n est pas aid s il ne peut pas s opposer ses parents L ado a fr quemment recours au groupe mentalit groupale logique de groupe de clan Permet de rester en contact avec certaines parties de sa personnalit qu il ne peut pas toujours int grer dans son soi familial Groupe lieu de s curit qui laisse libre cours diff rents aspects de soi-m me C est ce qui explique qu un ado peut passer des heures enti res au t l phone permet d exp rimenter diff rentes facettes de soi M me un ado qui n appartient apparemment aucun groupe satisfait tout de m me son groupe car il repr sente le pari t le rejet l exclu un groupe en a besoin Dans le groupe se constitue le couple d abord homo et l identification sexuelle va merger du groupe Tout groupe exerce toujours une pression sur les membres pour des actes qui ne sont pas envisag s seuls et l adh sion un groupe avec des aspects destructeurs devient inqui tant pour un ado Perturbations des parents des ados Celui-ci vit la s paration perd son identit de parent son petit enfant il n y a plus d change Le parent va tre travers par la rivalit narcissique il revit sa propre adolescence L ado va mettre mal la parentalit provocation besoin d tre contre S ils sont trop fermes cela leur est reproch et si trop permissif pas bon non plus ado ordinaire Au niveau pathologique toutes les pathologiques peuvent constituer les ado psychoses n vroses tats limites On peut tout retrouver l adolescence Pas toujours facile de d terminer la pathologie d un signe d un comportement d une conduite car en volution permanente comme chez l enfant car confront toutes les angoisses et perturbations de leurs changements subis Il existe un d bat sur la psychopathologie qui doit tre penser dans une ventuelle continuit enfant puis adolescent puis adulte ou s il y a une rupture du continuum et que l adolescence produit des pathologies sp cifiques Possible de penser les deux perspectives selon le contexte Il y a continuit par exemple avec l autisme chez l enfant qui continuera chez l adolescent M me si les transformations propres l adolescence vont jouer sur l volution de la psychopathologie de l autisme Valable aussi pour la trisomie Alors que d autres sont dues l adolescence l anorexie par exemple il tait classique de dire jusqu il y encore pas longtemps que l anorexie l adolescence n a rien voir avec celle du b b Chez l adolescent c est due la sexualit refus du f minin de la sexualit f minine mais maintenant on se rend compte que ce n est pas si diff rent il y a pleins d enjeu commun Notamment il y avait des v cus infantiles avec des probl mes de l alimentation Le d bat est lanc aussi avec la schizophr nie o certains disent que cela apparait l adolescence et d autres pensent qu avec plus d l ments il serait possible qu il est une psychose dans l enfance avant l apparition de la schizophr nie Troubles psychotiques concernent aussi bien enfant et ado Des signes sont possiblement l Les pathologies peuvent tre d clench es par l utilisation de substances Toutes les excentricit s de certains ado sont passibles de psychoses Les tats limites concernent l ado car ado est une pathologie tat limite normale Des adultes borderline sont souvent consid r s comme des adolescents attard s Les troubles n vrotiques de l adolescent sont en continuit avec le Moi peau m me si certaines caract ristiques vont souligner du fait du rapport au corps de l adolescent notamment les phobies les dysmorphophobies les pr occupations du corps perturbations de l image du corps l intellectualisation sympt me n vrotique la timidit Fr quent et accentu chez l ado la d pression chez l adulte ralentissement moteur passage l acte hyperactivit crise col re rage D pression plus bruyante chez l adolescent que chez l adulte Le recours l agir tentatives de suicides conduites risques quivalent suicidaire errance violence vol mutilations etc Le suicide est la deuxi me cause de mortalit chez les - ans apr s les accidents de la circulation Suicides par absorptions de m dicaments plus alcool m dicaments prescrits vigilance Les addictions qui sont privil gi es chez les ado alcool tabac troubles de conduites alimentaires toxicomanie Toxicomanie trois modes de rapports du plus l ger au plus grave Conduites motiv es par la recherche d euphorie convivialit Conduites motiv es par l anxiolytique consommation solitaire Conduites motiv es par la recherche anesth siantes les plus redoutables Ce sont des mani res d am nager la d pendance traiter la d pendance mais chec il n y arrive pas La psychopathologie du vieillissement Le vieillissement est une exp rience douloureuse qui confronte entre autre toute une s rie de deuils le deuil de son corps son apparence de ses performances physiques la sant du corps de la puissance sexuelle Faire le deuil aussi des id o des projets de vie d objets perdus de personnes perdues d objets d amour et d attachement ses propres parents ses amis parfois ses propres enfants Le vieillissement confronte d une mani re frontale la question de la mort de sa propre mort Donc des angoisses de mort qui concerne la r alit de la mort pas comme l adolescence L preuve de sa propre mort c est l preuve ultime apr s avoir fait face tout un tas d exp rience de souffrance qui ponctuent et jalonne le d veloppement de la vie Mais en m me temps paradoxalement c est ce moment-l que le sujet commence vivre parfois Il n est pas rare de voir des personnes qui commencent vivre quand elles se rendent compte qu elles vont bient t mourir idem dans les occasions d accident Quand on a risqu la mort on se sent vivant Pour se prot ger de toutes ses angoisses le sujet utilise diff rentes d fenses D ni Projection Une d fense particuli re qui est la fois une d fense qui est due au vieillissement La r gression deux formes Retour en arri re revenir des formes d exp rience ant rieure la personne g e retombe en enfance retourner un comportement infantile R gression narcissique retour l int rieur de soi se replier sur soi Cette r gression va produire un tat de d pendance ceci va dans les deux sens La d pendance se fait sous deux formes La d pendance physique due la perte des capacit s corporelles La d pendance psychologique des faits de la d sorganisation progressive de la pens e du Moi de ce que certains auteurs appellent la psycholyse destruction de la pens e qui peut conduire la d mence s nile pathologie typique du vieillissement L une des formes de cette d mence Alzheimer Une des formes ultime de cette r gression que l on peut consid rer comme l expression d une d pression majeure le syndrome de glissement r gression comportementale irr versible dans lequel le sujet s installe et conduit progressivement la mort cesse de s alimenter qui entraine des complications somatiques qui conduit la mort A propos de d pression il faut noter le recours fr quent au suicide quand il y a encore le moyen de r aliser un tel geste La d pendance physique et psychologique diff rencier du point de vue de la d t rioration ventuelle des fonctions intellectuelles et mentales qui ne se d t riorent pas toujours Distinguer ces deux d pendances du point de vue du rapport au monde du point de vue de la personnalit du sujet La d pendance physique va accentuer la d pendance psychique La d pendance psychique des degr s divers est toujours pr sente tout ge L inverse de la d pendance c est l autonomie pas l ind pendance car c est une illusion que l on pourrait se passer de tout lien tout attachement illusion de toute puissance L autonomie c est la capacit de g rer ses d pendances En grandissant on devient autonome et on d veloppe des fantasmes d ind pendance Le sujet g perd son autonomie physique entre possiblement dans une d pendance psychologique et donc Des sujets d pendant physiquement mais autonomes Des sujets d pendant physiquement et non autonomes Si ces formes de d pendances n cessitent une pr sence physique d une autre personne une pr sence per ue elles n auront pas le m me rapport l absence Le sujet d pendant physiquement mais autonome supportera l absence comme un b b qui pourra s endormir sans la pr sence m me du parent Le sujet d pendant et non autonome ne va pas tol rer l absence va exiger une pr sence permanente per ue tout comme le b b qui ne peut pas s endormir seul L entr e dans la d pendance quelle que soit sa forme va produire un tas de remaniements psychiques C est une crise comme l autonomisation pour l adolescent Dans cette crise l entourage est d une importance majeure pour aider soutenir accompagner le sujet dans son processus de vieillissement D abord l entourage familial professionnel institutionnel Cette crise du vieillissement c est aussi une crise pour l entourage la famille Car ceux-ci vivent aussi un deuil dans la mesure o leur rapport leur parent qui devient d pendant changent se transforment et l entourage perde le lien qu ils avaient jusqu pr sent Parfois l enfant de la personne g e devient le parent devient responsable de son parent le prendre en charge Une telle exp rience est douloureuse et difficile Exp rience critique G n re de la culpabilit Nous vivons dans une culture qui pr ne la jeunesse et la beaut spots publicitaires m me avec des personnes g es celles-ci doivent avoir quelque chose de particulier Peu de respect pour la vieillesse Dans d autres cultures par exemple les maisons de retraite n existent pas Quand un jeune couple se marient ils pr voient une chambre pour les parents vieillissants en Italie par exemple Parfois on ne peut pas faire autrement il y a besoin d une institution particuli rement avec des maladies Ce rapport la vieillesse et la mort explique en partie les postures que l on rencontre parfois dans les institutions des postures d saffectiv es qui peuvent relever parfois de maltraitance on infantilise le sujet on ne l coute pas on ne prend pas en compte son d sir pas d attention la douleur du fait d tre l dans un lieu que l on a pas choisi perte de la maison des meubles de son chez soi Maltraitance qui peut aller jusqu des s vices physiques Ces difficult s observ es peuvent s expliquer par la confrontation impuissante des soignants face la mort Chacun est renvoy sa propre mort L activit quotidienne de ses praticiens de se d veloppe dans la perspective de la mort la mort est le mode de vie de ce vivant Quand le travail est difficile investir il faut avoir t lev par ses grands-parents par exemple pour avoir envie de travailler dans ce secteur sinon on est tr s vite mal cris perte de raison folie mort Il est difficile de se repr senter sa propre mort l inconscient ne connait pas la mort Il s op re un clivage utile fonctionnel ente la reconnaissance de la mortalit et une conviction que la mort n est pas pour soi m connaissance pour soi-m me On ne peut pas vivre avec la connaissance de sa finitude Face la mort nous sommes tous des psychotiques on nie la r alit de mort la possibilit d une perte d finitivement de l identit du Moi de son existence comment peut-on se repr senter le monde sans que l on y soit soi-m me Utilisation de d fenses pour supporte cette id e La religion avec la conviction que l on va revivre dans le paradis d ni collectif de la r alit En m me temps que cette peur de ce d ni de la r alit de la mort on peut observer une attraction par la mort une id alisation de la mort Id alisation qui est une d fense La mort serait alors le repos ternel la solution ultime contre les souffrances Certains auteurs la figure maternelle de la mort le retour la terre m re L id e de suicide contient cette th orie savoir qu il y a toujours cette solution possible pour faire taire la douleur qui fait que le sujet tient r siste face des preuves de grandes souffrances Equivaut aussi une ventuelle ma trise de sa vie et de sa mort Cette figure maternelle de la mort id alisation explique le d sir de mourir mais explique aussi l attente non anxieuse de la mort C est aussi cette id alisation qui peut expliquer le recours l euthanasie par le sujet ou ses proches La mort peut tre demand e et attendue sans anxi t L image de la mort mobilise un certain nombre de d fenses dans l entourage mais aussi dans l institution qui vont mettre en place des actes pour lutter contre les perturbations dus au vieillissement ou sa rencontre R gression Id alisation Clivage S il y a toutes ses perturbations malgr tout cela la croissance psychique ne s arr te jamais on n arr te jamais de grandir psychiquement on n arr te jamais d apprendre le cerveau produit des neurones toujours m me si le rythme ralenti Et plut t de r gresser on peut observer des sujets qui vont continuer de grandir et qui vont devenir enfin adulte lorsqu il s agit de sujet qui n ont jamais fait cette exp rience Exemple des tats limites La sagesse des personnes g es Toute sa vie on apprend par l exp rience toute exp rience apprend quelque chose On peut toujours apprendre pour surmonter les preuves de la vie surmonter les turbulences jusqu sa mort Le d passement des deuils est tributaire de la mani re dont on a d j d passer ses deuils des combats ant rieurs Mais il est possible d apprendre d exp rience nouvelles Certains ne le feront pas vont se d fendre des exp riences motionnelles mais cela a d j t fait auparavant d autres vont continuer d apprendre de d velopper leur curiosit Certains ont donc une vieillesse cr ative Pour avoir cette vieillesse-l il faut avoir une s curit int rieure importante suppose une continuit entre l enfance et la personne g e Garder le contact avec ce qui est en soi l enfant en soi doit rester vivant On peut aussi poursuivre la r alisation de soi travers ses enfants ses petits-enfants quand c est possible par notamment le fait de transmettre sans tre envieux car risque d attaquer disqualifier condition que cette poursuite de la vie par procuration ne soit pas une ali nation tracer leur avenir r aliser ce que la parent n a pas pu r aliser pas bon Il y a des transmissions objectales l autre peut faire ce qu il veut de sa vie Et la transmissions narcissiques o l autre n a plus la libert d tre ma tre de sa vie Si cette transmission est objectale la vie se poursuit alors travers l autre c est comme cela que la vie est ternelle Le handicap D finition plus large la classification internationale des handicap s les d ficiences organes fonctions alimentaires les incapacit s les d savantages conditions d insertions sociales aspect plus social une limitation d activit s ou de participations la vie en soci t du fait d alt rations substantielles durables ou d finitives d une ou plusieurs fonctions physiques sensorielles mentales cognitives et physiques Ou de troubles de sant invalidants On parle alors de sujet en situation de handicap et plus handicap Situations objectives de d ficiences motrices sensorielles intellectuelles Si la plupart des situations sont videntes partir de quand le sujet est-il handicap partir de quand peut-on parler d un handicap Est-ce que le handicap est d termin du dehors d un regard objectif ou doit-on consid rer le handicap vue du dedans le sujet lui-m me se consid re-t-il comme en situation de handicap Exemple un anorexique se voit-il comme handicap Jusqu o doit-on tenir compte de l prouv du sujet de lui-m me et partir de quand la stigmatisation permet de prendre en compte un handicap La limite donn e au handicap est une construction temporaire partir d un regard personnel et d une d termination sociale Beaucoup de troubles sont pass s de maladie variante normale et vice-versa exemple de l homosexualit l alcoolisme etc La ligne de partage entre valide et handicap est une construction sociale plus ou moins arbitraire tout comme la ligne riche normal pauvre Canguilhem il y a une infinie vari t d tat de l humain avec des processus qui sont plus ou moins causes de souffrances mais la maladie le handicap c est d abord un statut social arbitraire en partie qui se construit l entrecroisement de processus sociaux et individuels A partir du moment o se pense malade handicap m me l tre malade n est rien d autre que d tre pens malade par quelqu un qui a le pouvoir sur soi exemple de l expression je me suis mis en maladie Un handicap m me s il est bien r el il n y a jamais un handicap en soi comme toute d viance normalit Ce que rassemble toutes ses d viances c est qu ils produisent un effet violent sur l entourage la soci t dans l ordre de la repr sentation du symbolique La pathologie existe bien mais si ces pathologies existent c est parce que ces troubles font plus ou moins horreur ceux qui pourraient en tre affect s Dire de quelqu un qu il est sourd c est surtout dire qu il rend fou son entourage sont suscit es des repr sentations folles qui font merger des d fenses pour rentrer ses pens es dans un placard Si on d signe le handicap chez l autre c est parce qu il mobilise en nous quelque chose qui pourrait nous mettre dans la m me situation et on pourrait garder l humanit Permet de pouvoir s identifier l autre Si on analyse ce qu on veut dire en d signant un handicap on se met en garde de le faire abusivement D finition plus restreinte le handicap d signe une atteinte somatique invalidante qui peut toucher la motricit la sensorialit le fonctionnement mental et psychique Pour le handicap psychique contient l id e qu il y a toujours une origine somatique biologique et que le handicap psychique est une id e qui n est pas juste Exemple les d bats pour faire admettre que l autisme est un handicap en soutenant que l origine tait organique Dans les origines des handicaps il y a diff rents facteurs toxiques accidentels d veloppementaux malformations cong nitaux malformations f tales g n tiques chromosomiques IMC infirmit motrice c r brale Le champ du handicap concerne de nombreuses difficult s Les soins dans le champ du handicap Soins g n ralement adapt s au handicap r ducation compensation Le sujet a besoin d aide au niveau de la socialisation l ouverture au monde inclusion Cette inclusion est toujours difficile rarement r ussis Difficile de mettre dans un groupe un enfant diff rent de sorte qu il est sa place parmi les autres Difficile de faire respecter le droit l indiff rence Beaucoup d hypocrisie sociale car int grer un enfant handicap dans une classe cela co te bien moins cher Une approche psychologique Pour int grer le handicap dans leur exp rience subjective car cela affecte le sujet et son d veloppement un handicap c est quelque chose en plus avec lequel il faut vivre Quel que soit le handicap tous ont droit une aide psychologique La rencontre avec le handicap Notamment dans une famille avec les parents qui d couvrent le handicap chez leur enfant Ce n est pas une question beaucoup tudi e CICLA Handicap et violence En revanche l inverse a t tudi ce que le handicap des parents peuvent produire sur les enfants Premi re cons quence blessure narcissique la d couverte d un handicap produit une d sillusion un effondrement qui va n cessiter l quivalent d un travail de deuil Ce n est cependant pas du deuil car il n y a pas d objet perdu et le handicap est toujours pr sent au quotidien et on ne put pas faire le deuil de quelque chose que l on voit tout le temps d ception originelle Toutes les difficult s qui seront rencontr es seront rapport es au handicap Freud l enfant est porteur du narcissisme parentale son but est de faire revivre ce narcissisme il est cens prolonger la vie des parents Donc il y a blessure quand l enfant ne peut pas remplir ces crit res Contrat narcissique Aulagnier prolonger le narcissisme des parents et reprendre son propre compte ce qui fonde la famille anc tres et en contrepartie on reconnait le lien de l autre Le handicap provoque une rupture brutale du contrat narcissique Rompu sans pr avis Et se retrouve dans une situation de d g n ration Tous les handicaps ne se valent pas il y a des carts qui sont socialement admis par exemple il est plus facile d tre reconnu socialement comme parents d enfant trisomique que d enfant psychotique Deuxi me cons quence atteinte du sentiment d humanit L enfant se trouve dans une situations de telle tranget que son humanit m me est remise en doute Attaque aussi l humanit parentale avec des images de monstruosit comment tait-il possible d avoir mis au monde un tel monstre Troisi me cons quence la sid ration de la pens e exemple d une femme qui rapporte que mettre au monde un enfant c est comme rouler km h sur l autoroute et si handicap on se prend un mur C est une mani re de lutter contre les pens es interdites d sir que cet enfant ne vive pas etc La sid ration s observe aussi dans la centration de toute la famille autour du handicap souhait de secourir Du coup tout est tourn vers l enfant handicap tous les investissements La sid ration c est aussi le t lescopage entre fantasme et r alit Tout d sir d enfant est toujours un d sir transgressif c est prendre la place de ses parents tuer fantasmatiquement ses parents donc l enfant dipien l int rieur de soi pense qu il n a pas droit la parentalit prendre la place des parents et les faire mourir donc sentiment de culpabilit et une peur d tre puni Dans beaucoup de r ves de femmes enceintes comprennent beaucoup de catastrophes En revanche quand il y a vraiment un accident l enfant est handicap et donc t lescopage C est cela qui explique aussi les r ves pr monitoires ils n ont rien de pr monitoires mais le fait de l avoir fantasmer et d en voir la r alisation Quatri me cons quence la culpabilit Post-traumatique prouv e par les parents coupables d avoir donn la vie cet enfant d avoir d sir sa mort d avoir voulu l abandonner de ne pas avoir pu viter le handicap Cette culpabilit va se connecter d autres culpabilit s plus anciennes dont celle dipienne je n y avait pas droit Sentiment d tre mauvais et nul et d tre incapable de cr er quelque chose de bon Toutes ces culpabilit s vont conduire le sujet construire des fantasmes de culpabilit fantasmes dans lesquels on est responsable de ce qui nous arrive M me s ils savent tr s bien qu ils n y sont pour rien comme dans la trisomie cela ne r duit pas ce sentiment de culpabilit qu est-ce que j ai pu faire pour que cela m arrive moi Donc recherche de nombreuses raisons sans rapport c est parce que si j ai tromp Dieu puni etc pour expliquer cette catastrophe Ces constructions d histoires ont plusieurs fonctions diminuer l impact traumatique car tre innocent dans ce qui arrive c est injuste et d autant plus traumatique alors que s il y a responsabilit plus facile accepter pouvoir dire je partie prenante je peux subjectiver l exp rience redevenir ma tre de l exp rience que je subis passivement Toutes les conduites m dicales logiques accentuent le caract re traumatique car y tre pour rien est plus scandaleux Pour autant ne pas dire aux parents que c est de leur faute Avoir ce sentiment de culpabilit permet de petit petit de faire la part de ce qui nous concerne et de ce qui nous concerne pas Sentiment de honte galement La honte de la sc ne sexuelle l origine de cet enfant comme si cet enfant exhibait aux yeux du monde la mauvaise sexualit Le handicap renvoie une sc ne primitive monstrueuse Souvent le couple finit par se s parer ou alors ils se resserrent Soit la sexualit s arr te soit au contraire un autre enfant arrive tr s vite apr s pour aider supporter celui qui est handicap La rupture du lien de filiation L enfant est tellement en position d alt rit qu il sont hors la g n alogie R veil du pass rappel d un anc tre porteur d un stigmate et les parents vont alors d velopper un autre fantasme le fantasme de transmission ils vont d velopper des sc narios de ce dont est porteur l enfant a t transmis ind pendamment d une logique Enfant reconnu comme tranger mais la fois bien des n tres Rupture suture Cinqui me cons quence s paration psychique brutale du fait que les parents se retrouvent dans un tat de pr maturit psychologique comme si le parent devenait parent trop t t L enfant affirme son alt rit de fa on absolue Symbiose secondaire le parent va tenter de reconstruire la symbiose de fa on d fensive de sorte d viter le d veloppement Une symbiose ferm e Le fantasme est de r introduire l enfant dans l ut rus familial pour qu il se r pare Dans ces symbioses il y a aussi l incestualit des liens dans lesquels il y a l horreur mais en m me temps une jouissance exemple une des premi re questions que posent les parents que va-t-il devenir quand il sera plus grand comme le b b allait rester un b b pour toujours Donc jouissance d avoir un b b coll soi toute sa vie Tout ce passe comme si le fait que le parent est pay il peut d velopper cet incestuel Richard III puisque la nature m a dot d une telle difformit je vais pouvoir jouir ce que les autres ne jouissent pas toutes les transgressions Sixi me cons quence les effets traumatiques sont aussi des d fenses et comme position d fensive on peut observer une oscillation entre le maniaque faite d illusion de d ni des motions prouv s face au handicap avec des id alisations comme un enfant envoy de Dieu un ange un messager divin avec aussi des r parations magiques et le m lancolique faite de d sillusions ou illusions n gatives d sinvestissement disqualification des soignants renvoyant leur propre disqualification Tous ces effets chez les parents se retrouvent dans la fratrie Culpabilit de ne pas tre handicap aussi Les parents vont d ailleurs s occuper plus de l enfant en situation de handicap que les autres Fr re et s ur feront l objet de d l gation parentale viter les d pressions etc Devenir le parent de son grand-fr re ou s ur handicap culpabilit Voudra r ussir pour l autre pour consoler les parents Positions maniaques et m lancoliques aussi chez les fr res et s urs Et des vocations soignants dans les fratries Tous ces effets s observent aussi dans les quipes soignantes Mais cela permet de d velopper une cr ativit Le corps dans la psychopathologie Comment appr hender la maladie somatique Plusieurs mani res comme une voie d vacuation des prouv s motionnels non traitables psychiquement donc se transforment en sympt mes corporels par le comportement l agir pathologie de l agir par le d lire l hallucination le sympt me psychique Peut s appr hender comme une r action un traumatisme en faire une maladie somatique les psychosomaticiens disent que l on peut r agir un traumatisme soit par la mentalisation soit par la pens e soit par la psycho somatisation Ex une agression par la mentalisation le sujet va penser pourquoi a lui arrive lui il va lui aussi r agir par le comportement en agressant aucune r action sur le moment mais une fois rentr chez lui maladie somatique en r action par exemple crise d asthme Le sympt me somatique est une sc ne sur laquelle va se d ployer le psychisme La r alit psychique va transiter sur la sc ne de la r alit corporelle McDougall Le th tre du corps Le sympt me est un mode de traitement de la conflictualit ce n est pas seulement la sc ne il va y avoir traitement de la conflictualit Le sympt me corporel va circonscrire l angoisse va l apaiser Comme pour les automutilations Certaines maladies somatiques diminuent parfois certains sentiments de mal tre de folie Certains patients somatiques quand ils sont malades physiquement ils sentent mieux psychiquement L inverse est aussi possible le psychisme peut provoquer une maladie somatique Quand on parle de psychosomatique il faut faire une distinction entre le fonctionnement psychosomatique et le fonctionnement hyst rique o il y a aussi de la somatique Il y a cependant des zones communes entre les deux On peut trouver chez Freud quand il parle de l hyst rie il y a des termes qui pourraient tre fondateurs de la somatique Dans l hyst rie le corps est un instrument alors que dans la psychosomatique le corps est une victime Dans l hyst rie l organe est int gre alors que dans la psychosomatique la maladie est concr te L hyst rique parle avec son corps alors que dans la psychosomatique le sujet souffre dans son corps Le sympt me hyst rique a un sens alors que dans la psychosomatique le sympt me est b te Dans l hyst rie il y a une richesse de la vie fantasmatique alors que dans la logique psychosomatique il y a un fonctionnement op ratoire la vie fantasmatique est pauvre le fonctionnement op ratoire coll la mat rialit des v nements Ce fonctionnement op ratoire est l effet d une d pression essentielle une d pression r duite son essence m me c est- -dire la baisse du tonus des instincts de vie ce qui fait que le sujet ne s int resse qu au factuel des choses Donc il a un comportement adapt mais seulement en surface adapt de fa on m canique Les limites entre hyst rie et psychosomatique La nuance est l g re Freud quand il d crit certains troubles hyst riques par exemple la patiente a une vraie inflammation articulaire mais les pouss es inflammatoires ne se font pas n importe quand c est comme si la n vrose s empare de la maladie somatique et les logiques de la n vrose vont venir influencer les mouvements psychiques Le psychisme va s emparer de la r alit corporelle Pourquoi le sujet fait une conversion hyst rique et pourquoi tel partie du corps Freud l une des conditions c est qu il y a une complaisance somatique On peut comparer le fonctionnement somatique au fonctionnement psychotique McDougall dans la pens e psychotique il y a une inflation d lirante de l usage de la parole du fantasme de l imaginaire qui se comporte de fa on d lirante Et dans les tats psychosomatiques c est le corps qui se comporte de fa on d lirante soit le corps sur-fonctionne va faire des maladies l o ce n est pas n cessaire soit il va inhiber des fonctionnements normaux d une mani re insens e sur le plan physiologique Certains auteurs ont assimil la somatique et l autistique au niveau de la sensation comme si le sujet cherchait s agripper des sensations que procure la maladie somatique L agir Troubles du comportement de la conduite notamment la violence Que masque la violence A-t-elle un sens D abord la violence peut se comprendre comme une qu te de l autre le sujet violent est un sujet insecure a besoin d tre un gros dur puissant pour faire taire le petit enfant ins cure qu il est craser l enfant d pendant en lui Winnicott la tendance antisociale article d finit un ensemble de comportement qui va de la mauvaise conduite ordinaire des enfants qui va jusqu la criminalit Cela s explique par la perte qu subit le sujet enfant perte de quelque chose qui a t bon et qui lui a t retir Cependant l enfant ne sait pas ce qu il a perdu Cela fait vivre l enfant l exp rience du fait que c est lui qui aurait perdu d truit l objet L objet n aurait pas surv cu l enfant Cela conduit au paradoxe de la destructivit donc le sujet va r p ter la destruction pour faire l exp rience que l autre ne va pas s effondre et survivre Espoir qu enfin l objet va survivre Survivre tol rer les nombreuses mises l preuve les r p titions n cessaires pour acqu rir la r sistance de l objet Tol rer ne pas laisser tomber Si l objet se retire s effondre ou exerce une r torsion violente alors il fait vivre l enfant qu il a bien t d truit Et cela pousse l enfant r p ter la destruction Si l environnement r siste la destructivit alors acc s au d sespoir derri re cette qu te incessante de l objet espoir de retrouver l objet entier il y a un immense d sespoir et par le maintien d une relation violente l enfant se d fend d une exp rience de d sespoir car d sespoir traumatique Un des enjeux de la r p tition c est de r animer l objet exemple des enfants qui poussent bout des parents puis qui viennent s assoir sur les genoux pour se faire consoler mettre bout pour avoir la consolation En m me temps que cette qu te l enfant cherche aussi soulager la culpabilit Culpabilit du sentiment d avoir d truit l objet c est de ma faute si son amour pour moi est d truit Les parents des enfants provocateurs disent toujours que l enfant cherche sa fess e pour soulager le sentiment inconscient de culpabilit Assimilable une conduite masochisme Freud et Klein Criminel par sentiment de culpabilit Le criminel ne se sent pas coupable parce qu il a commis un crime il commet un crime parce qu il se sent coupable Il donne une forme ce sentiment inconscient de culpabilit L exp rience de perte va confirmer le sentiment de culpabilit d avoir d truit l objet cercle vicieux Ce besoin de punition et qu te de l objet sont infiltr s par la jouissance qui provient du sentiment de triomphe triomphe sur l autre Les parents s tonnent souvent de voir leur enfant provocateur accepter les punitions mais il n prouve aucune honte et recommence car tre au centre de l attention prime sur la punition L enfant se venge devant le d sarroi de l autre du fait de la tyrannie qu il impose Exemple un lien tyrannique entre un enfant et son prof de violon L enfant fait expr s de faire des fausses notes donc le prof le r primande etc le prof se met en col re etc et finalement le prof le jette par la fen tre et alors l enfant se r jouie de savoir que son prof ira en prison

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