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Rhisalyse.docx

Uploaded: 6 years ago
Contributor: rami-H
Category: Forensic Science
Type: Other
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LE PHENOMENE DE RHISALYSE I.    Introduction -        La rhizalyse est la résorption partielle ou totale physiologique ou pathologique de la racine dentaire ; -        La rhizalyse en denture lactéale : o      est physiologique ; o      mais elle peut représenter une évolution pathologique d'origine embryologique, mécanique ou infectieuse ; -        La rhizalyse en denture définitive : o      est toujours pathologique ; o      de localisation apicale ou latérale. II.    Intérêt de la question   III.    Le phénomène de rhizalyse III.1    Moyens d’étude 1)     La radiographie : a.      Panoramique ; b.     RA. 2)     Les coupes histologiques : a.      Déplacement expérimental chez l'animal ou l’homme puis extractions dentaires et études de coupes histologiques. III.2    Fréquence -        KETCKAM : o      12 % des dents vivantes lactéale traitées orthodontiquement présentent une résorption apicale ; o      21 % des dents définitives traitées orthodontiquement présentent une résorption. -        HENRY et WEINMAN : o      90 % des dents traitées présentent une résorption radiculaire de sévérité variée ; o      76 % des dégâts sont au 1/3 apical (zone de plus grand effort). -        BASSIGNY : o      60 à 80 % des dents déplacés présentent de petites aires de résorptions radiculaires séparées le plus souvent par une apposition de cément secondaire donc réversible s'il n'excède pas certaines limites ; o      localisée principalement au 1/3 apical. III.3    Description -        Les résorptions cémentaires sont soit : o      microscopique : presque inévitable cours du déplacement orthodontique ; o      macroscopique : plus grave et décelable à la radiographie. -        Elle sont localisées soit : o      au 1/3 apical : c'est la résorption apicale. Il n’existe pas de reconstitution du tissu dentaire détruit après arrêt de la pression et cicatrisation. La dent reste raccourcie ; o      au 2/3 tiers marginaux : c'est la résorption latérale : moins étendue, comblés par le cément cellulaire. -        Selon BOUYSSOU : o      résorption radiculaire externe ou empiétante. : ?       point de départ parodontal ; ?       dents dévitalisées non obturées ; ?       dents dépulpées et obturées ; ?       dents déplacées par traitement orthodontique ; ?       résorption due à une inflammation chronique desmodontale ; ?       dents en malocclusion ou subissant une occlusion traumatogène. o      résorption intra-dentinaire ou térébrante ou d’origine périphérique : ?       point de départ : cavité pulpaire ; ?       elles résultent de traumatismes occlusaux ou de bruxisme. o      Résorption intra-dentinaire ou térébrante d'origine centrale : ?       elles sont liées à une inflammation pulpaire chronique. IV.    Etiologies des rhizalyses IV.1    Les rhizalyses physiologiques -        Le cément se résorbe physiologiquement au cours de la rhizagenèse des dents lactéales par formation de lacunes consécutives à l'activité des cellules ostéoclasiques ; -        La résorption est provoquée par l'environnement inflammatoire crée par la poussée des germes définitifs sous-jacents ; -        Si une dent définitive est absente ou mal placée par rapport au germe, la résorption est ralentie ou retardée. IV.2    Les rhizalyses pathologiques IV.2.1    Les rhizalyses spontanées -        en rapport avec une inflammation chronique : o      granulome péri-apical peut => une résorption des apex, racoucissement de la racine, élargissement du foramen apical. -        en relation avec la pression : o      occlusion traumatique peut => une résorption de surface des racines ; o      tumeurs, kystes par augmentation de volume. -        résorption idiopathique : o      évolution lente d’étiologie inconnue ; o      tantôt 1 ou 2 dents, parfois plusieurs voire toutes ; o      la résorption se fait à partir du périodonte sur toute la surface de la racine -> cavités irrégulières ; o      parfois détruit complètement la racine ; o      parfois perforation vers la pulpe -> fractures. IV.2.2    Les rhizalyses d’origine orthodontique -        accident au cours du traitement orthodontique ; -        résorption radiculaire si : o      intensité des forces > pression sanguine et mouvements > 1mm/mois ; o      plus fréquentes sur certaines dents ; o      rythme de la force continue ; (??) o      déplacement de longue durée ; o      densité alvéolaire et âge. -        résorption après réimplantation ou transplantation ; -        prédisposition individuelle, facteur métabolique, endocriniens, nutritionnels, … V.    Traitement -        surveillance radiologique des dents déplacées ; -        dès son apparition, suppression immédiate de la pression ; -        dix jours après la dépose, la rhizalyse se poursuit car activité ostéoclasique se poursuit ; -        formation d'un coude de cément secondaire : ostéo-cément qui ne peut pratiquement pas être résorbé ; -        le déplacement radiculaire peut être repris sans crainte de résorption importante. VI.    Conclusion -        Il existe des facteurs multiples ; -        Le traitement orthodontique n'est pas seul en jeu ; -        Diminution des fréquences de rhizalyse par une meilleure adaptation des forces et intensités orthodontiques ; -        Contrôles radio soigneux.  

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