Top Posters
Since Sunday
5
a
5
k
5
c
5
B
5
l
5
C
4
s
4
a
4
t
4
i
4
r
4
A free membership is required to access uploaded content. Login or Register.

Points lignes plans.docx

Uploaded: 6 years ago
Contributor: rami-H
Category: Forensic Science
Type: Other
Rating: N/A
Helpful
Unhelpful
Filename:   Points lignes plans.docx (53.47 kB)
Page Count: 16
Credit Cost: 1
Views: 140
Last Download: N/A
Transcript
POINTS, LIGNES ET PLANS I.    Introduction -        La céphalométrie est une branche de la biométrie ; -        Elle comprend la céphalométrie clinique et téléradiographique ; -        BOUVART : "La céphalométrie comprend la mesure, la description, l’appréciation de la morphologie ainsi que les études des phénomènes de croissance du squelette cranio-faciale au moyen de ligne, d’angle, de plans décrit tout d’abord par les anthropologiste ainsi que sélectionné par les orthodontistes." ; -        Ces points sont localisables sur la tête du patient : visuel ou palpation, mais nécessite aussi des clichés téléradiographiques. II.    Classification II.1    Classification habituel II.1.1    Les points 1)     Un point anatomique ? à un repère anatomique précis (ex : N ou ENA, Is) ; 2)     Un point défini ne ? pas à un point anatomique et a besoin d’être précisé sur une région squelettique, cutané ou dentaire (ex : A, B, Pog, Ia) ; 3)     Un point construit ne ? pas aux 2 1er et doit être déterminé par une construction géométrique (ex : Xi) ; 4)     Un point correspondant à une image radiologique est lié à l’incidence (ex : Ar) ; 5)     Un point enregistré est considéré comme fixe et à partir duquel il est possible de faire une construction de superposition (ex : R). II.1.2    Les lignes et les plans -        Ils sont définis par 2 points (les plans par 3) ; 1)     Le plan de référence ? à un plan qui est sélectionné comme base pour prendre des mensurations linéaire ou angulaire (PHF) ; 2)     Le plan d’orientation ? au plan selon lequel le cliché a été réalisé. 1 cliché ? à 2 orientations (ex : plan de BOUVET = PSM et le plan de morsure molaire) ; 3)     Le plan de superposition ? au plan considéré comme stable et sur lequel on peut rapporter des points ou des structures non stable dont on veut étudier les déplacements. II.2    Sous classification -        Il existe des points : o      cutanés (St) ; o      osseux (ENA) ; o      dentaires (Is) -        Il existe des points : o      médiaux (sur le PSM, sont impairs) ; o      latéraux (sont pairs). II.3    Classification de BOUVART 1)     Les repères IR ? à des repères anatomiques précis (on peut y classer certains points définis (Ia)) ; 2)     Les repères IR ? à des superlatifs : " … le plus … " dans la définition. Ce sont les points les plus extrêmes d’une structure. Ils demandent une orientation ; 3)     Les repères IIIR ? à des repères construits à partir des repères IR ou IIR ; 4)     Les repères artéfacts ? à la rencontre de 2 images radiologiques. Pour BOUVART, ils sont "aussi précis que la rencontre d’un fil électrique à la rencontre d’un nuage". III.    Définition des repères ponctuels III.1    Repères ponctuels sans le recours de l’imagerie -        ? à des repères visuel ou à la palpation ; -        Ils sont souvent précisés par le PHFcut : les 2 tragions et le point Or gauche ; Tr tragion Point le plus haut du tragus. Or sous orbitaire IZARD : perceptible au doigt à partir du repère correspondant au point le plus déclive du rebord inférieur de l’orbite. Mieux sur patients. SIMON : ½(de la distance entre les 2 plis orbito-palpébraux parallèle au PSM passant et par la pupille). Mieux sur photographies. St stomion Point de rencontre des 2 lèvres sur le PSM au niveau de la fente labiale. Go gonion Point de rencontre du ramus et du corpus compris entre le point le plus reculé du plan mandibulaire (Me-tang mdblr) et le point le plus bas du plan ramal (tang ramus). Gl glabella Point le plus saillant du front sur le PSM en orientation sur le PHF. Gn gnathion Point le plus bas du menton sur le PSM. Il ? aussi au point Mc (menton cutané). Pog pogonion Point le plus saillant du menton sur le PSM. Na nasion Point de rencontre du PSM avec une tangente au bord supérieur des sillons orbito-palpébraux. Opc opisthocranion Point postérieur déterminé par le plus grand diamètre à partir de la glabelle. Sn sous nasal ou sub-nasal Point de jonction de la partie cutanée de la lèvre supérieure et de la cloison nasale. Point le plus haut et le plus reculé de l’encoche naso-labiale à la limite supérieure de la lèvre supérieure. Ve vertex Théoriquement sur le PSM. Point exocrânien le plus haut de la voûte. Tr trichion Point le plus bas de la racine des cheveux sur le PSM. Oph ophryon Point de rencontre avec le PSM d’une tangente au bord supérieur des sourcils. Al alare Points les plus latéraux des ailes du nez. Eu euryon Points les plus saillants latéralement de la tête (en globalité). Li labiale inferius Point cutanéo-muqueux du liseré labial inférieur sur le PSM. Ls labiale supérius Point cutanéo-muqueux du liseré labial supérieur sur le PSM. Zy zygion Points les plus latéraux de la face. Points les plus externes du contour latéral externe de l’arcade zygomatique. Ch cheilion Points des commissures labiales.   III.2    Repères ponctuels avec le recours de la téléradiographie III.2.1    Les repères osseux III.2.1.1    Points osseux médians anatomiques et définis Na ou N nasion Point le plus antérieur de la suture naso-frontale. ENA ou ANS Epine nasale antérieure Pointe osseuse située à l’extrémité antérieure du plancher osseux. Bon point pour les mesures du sens vertical mais mauvais pour le sagittal car croissance du nez notamment. Pr prosthion Point le plus antérieur de la jonction alvéolo-maxillaire > entre les incisives médiales. Point de rencontre de l’image vestibulaire de l’incisive médiale supérieure avec le rebord alvéolaire. Id infra dental Point le plus antérieur de la jonction alvéolo-maxillaire < entre les incisives médiales. Point de rencontre de l’image vestibulaire de l’incisive médiale inférieure avec le rebord alvéolaire. A sous-épineux ou sub-spinal DOWNS : Point le plus déclive de l’image de la concavité alvéolaire supérieure en orientation de FRANCKFORT. FERNEX et DELATTRE : Point le plus déclive sur le rebord alvéolaire supérieur par rapport à (ENA – Pr). B supra-mental ou sus-mentonnier DOWNS : Point le plus déclive de l’image de la concavité alvéolaire inférieure en orientation de FRANCKFORT. SASSOUNI : Point le plus déclive sur le rebord alvéolaire inférieur par rapport à (Id – Pog). Pog pogonion ou symphysion Point le plus saillant de l’image de la symphyse en orientation de FRANCKFORT. Me ou M menton Point le plus inférieur de l’image de la symphyse. ! BJORK l’appel gnathion. DELAIRE : Point à l’intersection du contour mandibulaire et du rebord symphysaire interne. Gn gnathion BRODIE : Point du contour symphysaire situé à égale distance du Pog et du Me. DOWNS : Point à la rencontre de la bissectrice formée par le plan facial (Na – Pog) et le PMD (Me – tang bord inf de l’angle goniaque). ENP ou PNS Epine nasale postérieure Point situé à l’extrémité postérieure du palais dur. Ba basion Point le plus bas et le plus reculé du basi-occipital. Point le plus antérieur du foramen magnum. Op opisthion Point le plus postérieur du foramen magnum à la limite antérieure de l’écaille occipitale. SO suture sphéno-occipitale Point le plus postérieur de l’image de la SSO. (utilisé dans l’analyse de MARGOLIS). ! de bien tracer cette suture sinon gros oubli. Sph Sphénoïdal ou éphyppion Point saillant du tuberculum sellae sur le bord postérieur de la gouttière optique. Br bregma Point le plus haut de l’image de la suture fronto-pariétale. I inion Point le plus postérieur, le plus saillant de la protubérance occipitale. Ge genion Point le plus postérieur de l’image de la symphyse mandibulaire au niveau des apophyses géni.   III.2.1.2    Points osseux latéraux, anatomiques et définis Or orbital Point le plus bas du rebord de l’orifice orbitaire en orientation de FRANCKFORT. ! Le sinus passe au dessus : à ne pas confondre. Po porion Point le plus haut du COE. Souvent dure à voir. TWEED : PO est à 4 mm au dessus du centre de l’olive. GRABER : Point situé à 3 mm au dessus de l’olive elle-même. Go gonion Point situé à égale distance du point le plus postérieur et inférieur de l’angle goniaque. ES ou L (lingula) Epine de Spix Point à l’extrémité supérieure de la fente mandibulaire. M de ENLOW Point situé au confluant des sutures naso-fronto-maxillaire. Gle glenion de BEAUREGAR Point le plus déclive de l’image de la cavité glénoïde. Bo Bolton de BROADBENT Point le plus haut, le plus déclive de l’image de la concavité située derrière les condyles occipitaux. Pour certains, point à mi-distance du Ba et de l’Op (point construit). Pa ou No pré-angulaire ou notch De l’analyse de BIMLER mais aussi dans les superposition locale mandibulaire de DELAIRE.   III.2.1.3    Points construits et artéfacts S sella BRODIE : Point situé à 5 mm au dessus du point le plus bas de la selle turcique. ( ! varie en fonction de la taille de la selle). BJORK : Point situé au milieu du plus grand diamètre de la selle puis à partir du tuberculum sellae. Définition courante : centre du plus petit cercle traçable tangentiellement  au rebord interne de la selle. Ar articulare Point de rencontre de l’image du bord postérieur du ramus avec la face exocrânienne du clivus occipital. SE sphéno-éthmoïdale d’ENLOW ENLOW : Point anatomique le plus haut de la suture SE situé sur le PSM (dure à trouver). ENLOW : Point médian du petit segment déterminé par l’image des grandes ailes du sphénoïde sur l’image de la face endocrânienne sphéno-éthmoïdale. Tc ou C Tête du condyle ou capitulare de BIMLER Centre de l’image de la tête condylienne mandibulaire. D de STEINER Point central symphysaire, centre de l’image de la base symphysaire. Xi de RICKETTS R1 : Point le plus postérieur de la partie antérieure du ramus en orientation de FRANCKFORT. R2 : Intersection d’une parallèle au PHF passant par R1 et par la partie postérieure du ramus. R3 : Intersection d’une perpendiculaire au PHF passant par le point le plus inférieure de l’échancrure mandibulaire. R4 : Intersection d’une perpendiculaire au PHF passant par R3 et par le bord inférieur de la mandibule.   III.2.2    Les repères dentaires Is Incisif supérieur ou dentalé supérieur Point anatomique. Extrémité de la couronne de l’incisive maxillaire. ii Incisif inférieur ou dentalé inférieur Point anatomique. Extrémité de al couronne de l’incisive mandibulaire. Ia   Point défini. Apex de l’incisive supérieure. ia   Point défini. Apex de l’incisive inférieure. H hypomochlion Point construit. Point situé à la jonction du 1/3 moyen et du 1/3 apical à la racine des dents. alpha de BOUVET Angle antérieur de la M1 < avec le PMB. Si il existe des crochets => méthode impossible. bêta de BOUVET Angle antérieur de la M1 < avec le PMB. Si il existe des crochets => méthode impossible.   IV.    Les plans d'orientation IV.1    Historique -        Le plan de CAMPER (1750); o      milieu (CAE – ENA) sur crâne sec ; o      (CAE – bord inférieur des narines) sur vivant ; -        L'angle facial (1968) : (sous le nez – COE) ; -        Plan de BAER : o      qui suit la direction de l'os zygomatique, tangent au point le plus proéminent de l'os frontal ; -        SCHAFFAUSSEN : il n'existe pas d'orientation constante pour tous les crânes. Chacun a son orientation propre ; -        Il existe des plans en rapport avec la position naturel du crâne et d'autres non (notion ou pas de physiologie). -        Plan de FRANCKFORT (1884) : les anthropologues décident ce plan ou plan auriculo-orbitaire au CAE – base orbite (de ???) puis pt le plus haut du CAE : Po puis clinoïde, tragion et pt sous orbitaire puis Po et Or ; IV.2    Plan d'horizontalité IV.2.1    Sans rapport avec la position naturel du crâne -        Plan de DAUBENTON (18ème siècle): o      But zoologique ; o      Pour déterminer l'orientation, utilise la situation du trou occipital ; o      (Op – Or). -        Ligne de Charles BELL : (Ba – bord supérieur de l'orbite) ; -        Ligne (Ba – Or) ; -        HUXLEY : plan (Na – Ba) ; -        Plan de BLOUMENBAR (1800) : o      plan de la table sur lequel on pose le crâne sec sans la mandibule ; -        Plan de WIRCHOW et WELKER : Ba – Pr (très important en anthropologie). IV.2.2    En rapport avec la position naturelle du crâne -        Certains : esthétique du port de la tête ; -        D'autres : physiologique (vision, …) ; -        L'horizontal de HAMY : (Gl – Lambda) ; -        Plan de CAMPER : (COE – bord inférieur des narines) : plutôt esthétique ; -        L'horizontal de LAHAYE : sur l'axe même de l'arcade zygomatique (mais trop court = variation de direction +++) ; -        MERCKEL : centre du trou auditif au bord inférieur de l'orbite ; -        1882 : internationalisation par le PHF : (Po droit et gauche – point orbital gauche) ; -        La verticale de Charles BELL : o      crâne en équilibre sur la colonne vertébrale ; o      => ligne horizontale perpendiculaire sur la verticale (purement théorique). -        BARCLAY : o      plan de mastication ; o      occlusion des mâchoires sur un mince plan résistant ; o      l'homme doit manger la tête horizontale sur la colonne vertébrale ; o      = attitude la plus favorable pour résister aux chocs ; -        ANDERSEN : o      (Tr – Sn) (tragion : point le plus haut du tragus) ; o      plan très important car presque toujours parallèle au plan de morsure molaire ; -        BEAUREGARDT et WENDEL WYLLIE : o      (sommet du condyle – point le plus bas du rebord orbitaire externe) ; o      mais ce n’est pas la position naturelle de la tête ; -        Plan horizontal de SPIX : o      est devenu le plan alvéolo-condylien de BROCA (1873) ; o      repris par SASSOUNI, CARBANIS (centre cornée, nerf optique, chiasma // au plan de BROCA) ; o      tangent à la face inférieure des 2 condyles occipitaux et au point médian le plus déclive du rebord alvéolaire supérieur ; o      = plan de vision. -        Plan vestibulaire (1911) : o      GIRARD (ORL) détermine ce plan défini par les canaux ½ circulaires latéraux ; o      chacun présentent un centre et en les joignants transversalement on obtient l'axe vestibulaire ; o      rôle de recueillir l'orientation de la tête par rapport au corps ; o      il est indépendant du crâne et de la face ; o      tous les vertébrés à mâchoires le possèdent ; o      donne la notion de gravitation qui demeure constant avec l'évolution. IV.2.3    Application en ODF -        LANGLADE : le plan d'orientation est celui qui permet de retrouver la même position de la tête dans les différentes incidences radiographiques ; -        Les orthodontistes recherchent des plans physiologiques ; -        Le PHF est : o      critiquable pas la position habituelle de la tête, très variable ; o      intérêt : souvent parallèle au plan palatin et grossièrement tangent au condyle mandibulaire ; o      utilisé en orientation et en référence. -        Le plan neuro-occulaire (notion introduite par BROCA) : o      patient regarde ses yeux dans le miroir ; o      critiqué par LOREILLE (mobilité des yeux dans les orbites) ; o      => on utilise (Om (orbite moyenne) = ½[orbite supérieur – orbite inférieur]) – TO (trou optique)) ; o      qui est utilisé en radiologie pour scanner et IRM. -        PMB : o      ligne d'occlusion droit et gauche passe par 6, 5, 4 ou 6, V, IV ; o      = plan d'orientation purement dentaire (mais c'est ce qu'on cherche !!). -        Le plan orbito-méatal : milieu des COE et l'angle externe des orbites (radiologiques). V.    Les plans de référence V.1    Définition -        dont on se réfère pour les mensurations céphalométrique. V.2    A direction sagittale -        PHF : (Po – Or) ; -        Ligne bi-spinal : (ENP – ENA) ; -        Ligne palatine de SCHWARTZ : (ENA – sommet de l'image de la convexité formé par l'union du voile et du palais dur) ; -        Le plan de KROGMAN : passe par Na et est parallèle au PHF ; -        Le plan de MARGOLIS : Na – sommet de SSO ; -        La ligne de BJORK : (Na – Ar) ; -        Le plan mandibulaire de DOWNS : (Me – tangente à la région goniaque) (Me = point le plus inférieur) ; -        Le plan mandibulaire de STEINER : (Go – Gn) ; -        Le plan mandibulaire de BIMLER et repris par DELAIRE : (Me – Pa) (Me = intersection rebord inférieur de la mandibule et contour interne de la symphyse) ; -        La ligne qui coupe le milieu de recouvrement des 6 et des 1 (pour le calcul de l'AoBo) ; -        Le plan de morsure de BOUVET : 6, 5, 4 ou 6, V, IV (pour le calcul de alpha et bêta) ; -        Le plan occlusal de RICKETTS : 6 et 4 ou 6 et 3 ; -        Le plan occlusal de BJORK : Ols et Oli ; -        Le plan occlusal de SASOUNI : (M – Z) (M = milieu de recouvrement des cuspides mésio-vestibulaires et Z = ½(alpha – bêta) (alpha = ½(ENA – Pog) et bêta = ½(A – B)). V.3    A direction verticale -        le plan de SIMON : passe par Orcut et perpendiculaire au PHF = le plan frontal postérieur ; -        le plan d'IZARD : passe par Gl et perpendiculaire au PHF = le plan frontal antérieur ; -        ces 2 plans => cis- ortho- ou trans-frontal ; -        La ligne esthétique de RICKETTS : (½(aile du nez) – Pogcut) pour pro- rétrochéilie en fonction de l'âge ; -        Ligne facial de DOWNS : (Na – Pog) ; -        Le plan ramal : tangente au bord des condyles mandibulaires et région goniaque ; -        La ligne ramal de BJORK : passe par Ar et région goniaque ; -        Les axes dentaires. VI.    Les plans de superposition VI.1    Définition -        considéré comme stable et auquel on va superposer des points et des structures au cours du déplacement, au cours du traitement ou au cours de la croissance ; -        il existe 2 types : o      d'ensemble : mouvement progressif des différentes structures faciales ; o      locale : but est de montrer les variations au sein même des structures données. VI.2    Superposition d'ensemble -        la ligne de DE COSTER : o      lèvre antérieure de la selle turcique ; o      passe entre les apophyses clinoïdes antérieures ; o      sur le limbus, le planum ; o      passe par le trou borgne et se continue par la ligne la plus externe qui longe le sinus frontal ; o      pour lui, c'est une ligne héréditaire, fixe et stable à partir de 7 ans. -        le PHF : critiqué car il varie au cours de la croissance ; -        la ligne (S – N) de STEINER : court-circuite les points latéraux et donc les mouvements parasites ; -        la ligne (Na – Ba) ; -        le plan vestibulaire. VI.3    Superposition locale -        le plan palatin : o      (ENP – ENA) avec ENA ou NP (BOUVET) enregistré ; o      pour étudier les mouvements dentaires, … ; -        la ligne ptérygoïdienne (FENART et redéfinie par THILLOY) : suit le grand axe de la fente ptérygo-maxillaire ; -        le compas ptérygo-clivien (THILLOY et BLOQUEL) : constant au cours de la croissance ; -        le plan mandibulaire. VII.    La céphalométrie clinique VII.1    Mensuration d'ensemble VII.1.1    Le périmètre crânien -        au dessus des rebords orbitaires externes et de l'occiput : o      paramètre de routine en pédiatrie ; o      vers 9 – 10 ans : +/- 52 cm ; o      à partir de 5 ans : plus lent et ? à l'augmentation de l'épaisseur des tables osseuses. VII.1.2    L'indice céphalique de RETZIUS -         = ?       dolichocéphale < 76 ; ?       76 < mesocéphale < 81 ; ?       81 < brachycéphale. VII.1.3    Les indices crâniens verticaux (crâne sec) -         = ?       tapéinocéphale < 70 ;                        peu élevé ?       70 < météinocéphale < 75 ; ?       75 < acrocéphale ;                             haut -         = ?       chamaecéphale < 92 ;            rempant, à terre ?       92 < orthocéphale < 98 ; ?       98 < hypsicéphale ;                           hauteur VII.1.4    L'indice facial total -         = ?       euryprosope < 84 ;                            large, visage (= faux) ?       84 < mesoprosope < 88 ; ?       84 < leptoprosope ;                           étroit VII.1.5    L'indice facial supérieur -        -  = ?       eurène < 50 ; ?       50 < mésène < 55 ; ?       55 < leptène ; ?       rare d'utilisation. VII.1.6    Analyse verticale du visage -        BRODIE : [Tr – Oph] = [Oph – Sn] = [Sn – Gn]. VII.2    Mensurations régionales VII.2.1    La région nasale 1)     Angle du profil nasal : a.      Direction générale du dos du nez avec (Gl – Pog) (angle inférieur) : 25 < < 40 ; 2)     Angle du profil labial : a.      direction générale de la base du nez et direction générale de la lèvre supérieure :                                                     i.     homme = 90° ;                                                   ii.     femme = 100° ;                                                 iii.     clinique : si ouvert => pas de recul incisivo-canin. 3)     Indice nasal : a.       = a.      leptorhinien < 70 ; b.     70 < mesorhinien < 85 ; c.      85 < platyrhinien ; d.     largeur s'accroît avec l'âge ; e.      surtout chez l'homme. VII.2.2    La région de l'œil 1)     Indice orbitaire : a.       =                                                                                                                 i.     chamaeconque < 76 ;                                                                                                               ii.     76 < mesoconque < 85 ;                                                                                                             iii.     85 < hypsoconque ; b.     [intercanthale externe] = 100 à 110 mm ; c.      [intercanthale interne] = 30 mm (CROUZON et APERT : hypertélorisme) ; d.     angle entre (canthus interne – canthus externe)(horizontal selon le PHF :                                                                                                                 i.     0 < < 10 ;                                                                                                               ii.     0 pour anti-mongoloïde ;                                                                                                             iii.     10 pour mongoloïde ;                                                                                                             iv.     ! bride peu fausser le tout. VII.2.3    Région buccale 1)     Hauteur de l'étage buccal (BROADBENT) : a.      [Sn – Ch] = 1/3 supérieur ; b.     [Ch – Gn] = 2/3 inférieur. 2)     ou bien : a.      [Sn – Li] = ½ supérieur ; b.     [Li – Gn] = ½ inférieur. 3)     Largeur des lèvres (RICKETTS) : a.      [Al – Al] < [Ch – Ch] < [inter-pupillaire]. 4)     Indice buccal : a.       = 35 < < 45. VII.2.4    Région de l'oreille -        Degré d'adhérence de l'oreille vue à midi : o      > à 60° : décollée ; o      < à 30° : adhérente. VII.3    Les lignes esthétiques VII.3.1    RICKETTS -        ligne E : (Pog – Pr) ; -        il existe différentes mesures en fonction de l'âge du patient. VII.3.2    STEINER -        ligne (Pog – milieu de la base du nez). VII.3.3    BURSTONE -        ligne (Pog – Sn) ; -        plus postérieure aux deux autres ; -        => lèvres protrusives par rapport à cette ligne avec un couloir de tolérance. VIII.    La céphalométrie radiologique VIII.1    Histoire -        CARREA (1926) : projection conique à orthogonale : o      en éloignant la [source – objet] ; o      en rapprochant la [objet – film] ; -        BROADBENT (1931) : reproductibilité des clichés, standardisation. VIII.2    La céphalométrie du radiologue 1)     Repère de l'impression basilaire : a.      Ligne de CHAMBERLAIN : (ENP – Op) :                                                                                                                 i.     Od : 1 à 2 mm sous cette ligne ;                                                                                                               ii.     Si au dessus => empreinte basilaire. 2)     Ouverture basicrânienne : a.      (SNBa) ; b.     angle de VIRCHOW :                                                     i.     (N-Ts-Ba) ;                                                   ii.     un peu plus ouvert que NSBa ;                                                 iii.     met en évidence des problèmes de platibasie (maladie de PAGET, insuffisance hypophysaire). 3)     Mesure du crâne : a.      AUSTIN et GOODING :                                                     i.     Somme (largeur + hauteur + longueur entre les tables internes) ;                                                   ii.     A 5 ans : +/- 470 +/- 37 mm. b.     Epaisseur de la voûte au Lambda :                                                     i.     A 10 ans : +/- 7 mm. 4)     Dimension de la selle turcique : a.      SILVERMANN :                                                     i.     Référence avec des tables ;                                                   ii.     [diamètre sagittal de la selle] et [hauteur de la selle] rapportées aux tables. b.     index sellaire de MARTINEZ – FARINAS :                                                     i.      ;                                                   ii.     fin de croissance, indice +/- 6 ;                                                 iii.     > à 8 : tumeur hypophysaire.

Related Downloads
Explore
Post your homework questions and get free online help from our incredible volunteers
  1343 People Browsing
Your Opinion
What percentage of nature vs. nurture dictates human intelligence?
Votes: 431