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Economie g n rale - Les acteurs de l conomie internationale sont - les Etats - les institutions internationales - les institutions gouvernementales nationales et r gionales - les entreprises multinationales PIB c est l un des concepts les plus importants C est la valeur mon taire de l ensemble des biens et services produits dans une conomie pendant une p riode donn e g n ralement une ann e On distingue le PIB du PNB le PIB comprend les biens et services produits l int rieur des fronti res g ographiques d un pays le PNB inclue la production de biens et services par les nationaux l tranger Exemple les salaires vers s aux Marocains travaillant en France ambassades et banques seront comptabilis s dans le PNB Marocain et le PIB Fran ais et inversement le PNB se r f re la nationalit il y a trois mani res pour calculer le PIB -la m thode bas e sur les d penses -la m thode bas e sur les revenus -la m thode bas e sur la valeur ajout e M thode bas e sur les d penses elle consiste additionner toutes les d penses effectu es pour les biens et services produits pendant une ann e Elles comprennent les d penses de bien de consommation et services des m nages plus les d penses d investissement des secteurs publics et priv es plus les d penses courantes du gouvernement plus la variation des inventaires plus les d penses des trangers au Maroc plus les exportations on retranche les d penses des marocains l tranger plus les importations M thode bas e sur les revenus elle consiste additionner les revenus de toutes les personnes qui ont particip la production des biens et services pendant l ann e On additionne les salaires et les traitements plus les soldes et les allocations militaires plus les profits des soci t s plus les int r ts et revenus divers de placement plus les revenus nets des entreprises plus les imp ts indirects plus les payements nets de revenus de placement aux trangers et on retranche les subventions et les amortissements M nage minimum une personnes Subventions sont comptabilis s celles qui proviennent de l tranger M nage minimum une personnes Subventions sont comptabilis s celles qui proviennent de l tranger M thode bas e sur la valeur ajout e cette m thode est plus complexe elle consiste additionner chaque stade de transformation d un bien la valeur de l activit ajouter la mati re n cessaire En d autres termes c est la diff rence pour une industrie entre ses ventes et ses achats de produits interm diaires ou mati res premi res - - Utilit du PIB il permet d valuer la performance conomique d un pays Sous le plan national les responsables se basent sur le PIB ou le PNB pour tablir leurs politiques conomiques ils utilisent galement d autres indicateurs comme le taux de ch mage ou le taux d inflation Dans le cadre des relations internationales le PIB mesure la puissance conomique et permet de comparer les pays entre eux Il est galement utilis par le FMI et la BM pour d terminer la participation des pays membres leurs financements et au droit de vote Le PIB est utilis surtout pour le calcul de la croissance conomique Utilit du PIB il permet d valuer la performance conomique d un pays Sous le plan national les responsables se basent sur le PIB ou le PNB pour tablir leurs politiques conomiques ils utilisent galement d autres indicateurs comme le taux de ch mage ou le taux d inflation Dans le cadre des relations internationales le PIB mesure la puissance conomique et permet de comparer les pays entre eux Il est galement utilis par le FMI et la BM pour d terminer la participation des pays membres leurs financements et au droit de vote Le PIB est utilis surtout pour le calcul de la croissance conomique La croissance conomique c est la variation du PIB d une ann e l autre elle peut tre positive ou n gative on distingue la croissance en valeur et la croissance en volume La croissance en valeur prix courant en dhs courant nominale ou en dollars courant les variables nominales r sultent d observations directes on sait donc que le PIB a augment mais on ne sait pas si c est les quantit s ou les prix qui ont augment ou les deux la fois Pour cette raison on recourt la croissance r elle ou en volume dite aussi prix constant ou au prix du march de l ann e X ou en dollar constant Le PIB r el ne doit d pendre que de l volution des quantit s mesur es en unit s physiques tonne kg m mais on ne peut pas additionner ces diff rentes quantit s Un PIB exprim en unit s mon taires peut tre aussi une donn e r elle il suffit pour cela que son volution soit ind pendante des prix et ne refl te que la variation des quantit s Pour arriver ce r sultat on multiplie les quantit s de chaque p riode non pas par le prix courant mais par les prix d une p riode choisi comme r f rence Ainsi on maintient les prix constants et les PIB r els obtenus d crivent uniquement l volution des quantit s Les revenus par habitants on l obtient en divisant le PIB total ou le PNB total par la population d un pays ou d une r gion C est un indicateur important pour mesurer le bien tre des habitants de diff rents pays et r gions La BM classifie les pays par ordre croissant du revenu par habitant C est indicateur trompeur surtout dans les pays en voie de d veloppement ou la disparit entre les revenus est tr s importante Au Br sil en on estimait que le revenu moyen des les plus riches taient fois plus lev que le revenu moyen des les plus pauvres c est l un des plus grands carts connus dans le monde dans les pays industrialis s cet cart est peu lev Les comparaisons internationales pour effectuer des comparaisons internationales on utilise un talon de mesure commun le dollar Am ricain Mais ces comparaisons peuvent tre biais es par les probl mes statistiques suivants les fluctuations des monnaies les unes par rapport aux autres d une ann e l autre l augmentation du PIB peut tre fauss e dans les pays en voie de d veloppement les cultures de subsistance consommation personnelle qui sont ni vendus ni achet s ne sont pas incluses dans le calcul du PIB l conomie souterraine ou informelle n est pas incluse dans le PIB Ces activit s peuvent occuper une place importante dans les PVD Pour liminer les diff rences du niveau des prix entre les pays on a instaur les parit s de pouvoir d achat PPA il s agit de taux de conversion qui tient compte le fois du taux de change et du niveau des prix Une somme d argent convertie en PPA permet d acheter le m me panier de biens et services dans les pays concern s Les PPA sont en g n ral calcul par rapport au panier des biens et services qu on peut acheter avec un Dollar Am ricain Les fluctuations conomiques la croissance conomique ne suit pas un rythme r gulier L conomie de march a un caract re cyclique expansion r cession et reprise la derni re r cession mondiale est survenue en mais la plus grave de l re moderne s est produite en - C est le parfait exemple d une crise de surproduction Les capitalistes ont voulu accro tre l offre des produits pour augmenter leurs marges de profit en r duisant en premier lieu les d penses concernant la main d uvre Cons quence pouvoir d achat des travailleurs s est r duit et la demande des produits a baiss les produits mis sur le march ne trouvaient plus d acheteurs et de nombreuses entreprises ont fait faillite le ch mage s est accru et la demande a diminu encore plus L expansion correspond la phase ascendante du cycle elle est amen e par la consommation des m nages les d penses d investissement les interventions du gouvernement la demande des trangers concernant la production nationale chacune de ses raisons contribuent augmenter la demande la hausse de la demande favorise la cr ation d emplois et diminue le ch mage Le point ultime de la phase d expansion est le sommet Le retournement du cycle a lieu quand les variables qui influent sur lui s estompent Les consommateurs ont satisfait leurs besoins pour certains produits en g n ral les biens durables leurs pouvoirs d achats diminuent parce que les revenus ne suivent pas le rythme de l inflation et r duisent leurs d penses Les stocks de produits s accumulent les d penses d investissement ou d expansion sont diff r es l activit diminue et entra ne des licenciements conomiques ce qui accro t le ch mage La r cession peut aussi r sulter de ph nom nes externes le ralentissement conomique dans les pays clients r duit les exportations ce qui influe sur l conomie nationale surtout si elle est orient e vers l export La politique macro- conomique est constitu par l ensemble des mesures dont les gouvernements disposent pour influer sur la marche de l conomie elle d pend de la conjoncture et vise - contr ler l inflation ou accorder la priorit l emploi - stabiliser le taux de change - assurer un certain taux de croissance du PIB ou favoriser une meilleure redistribution des revenus Certains objectifs peuvent tre compatibles et leurs r alisations simultan ment est possible D autres objectifs s av rent en pratique contradictoire exemple contr ler l inflation peut avoir des cons quences n fastes pour l emploi et la croissance du PIB les deux principales formes des politiques macro- conomiques sont la politique budg taire ou fiscal et la politique mon taire - la politique budg taire elle consiste g rer le budget de l Etat en fonction de certains objectifs Pour relancer l conomie dans le cas d une r cession et de ch mage lev le gouvernement peut r duire les imp ts dans le but d augmenter la demande les consommateurs qui voient leurs revenus augment s ach tent plus de biens et services ce qui augmente la production et favorise la cr ation d emplois Le gouvernement peut aussi augmenter les d penses publiques pour les infrastructures ce qui cr e des emplois et augmente la demande des biens et services Pour ralentir le rythme dans le cas d une forte croissance du PIB et d un grand taux d inflation le gouvernement cherchera ma triser la hausse des prix soit en relevant les imp ts et taxes soit en r duisant les d penses publiques ceci contribue diminuer la demande et favorise la baisse des prix - la politique mon taire elle est g r e par la banque centrale elle agit par l interm diaire des taux d int r ts Pour relancer l conomie on r duit les taux d int r ts ce qui a pour effet de relancer la demande et les investissements tant donn que le cr dit n est pas cher Cette politique se r percute sur la balance des paiements et le taux de change Si les taux d int r ts d un pays baissent les capitaux trangers auront tendance se placer ailleurs que dans le pays Cette baisse des capitaux va entra ner la baisse du taux de change sous l effet de l offre et de la demande Pour ralentir le rythme d une conomie on augmente les taux d int r ts ce qui entra ne la baisse de la demande des consommateurs et des projets d investissements Mais cette politique attire les capitaux trangers pour le placement ce qui provoque une hausse du taux de change Depuis la politique conomique des pays industrialis s a t marqu e par la hausse des d penses publiques durant les p riodes de guerre la guerre de Cor e - la guerre du Vietnam - et par la baisse des d penses la fin des conflits Economie de march c est une conomie ou l affectation des ressources naturelles techniques et humaines d pend de l offre et de la demande Les moyens de production sont surtout la propri t des particuliers les prix sont d termin s par l offre et la demande Economie planifi e c est une conomie ou l affectation des ressources fait l objet d un plan centralis les autorit s centrales d cident de tout de ce qu on doit produire en quel quantit avec quels moyens et pour quels consommateurs les moyens de production sont surtout la propri t de l Etat les ressources sont affect es aux secteurs et aux produits d sign s par le plan les prix sont fix s par le plan On peut d cider de vendre un produit de premi re n cessit un prix inf rieur son co t de production m dicaments aliments et faire l inverse pour les produits de luxe TV parfums avant les conomies planification centrale constitu es la moiti de la population mondiale les pays de l Europe de l est la Chine Vietnam Cor e du nord Albanie Cuba et certains pays de l Afrique leurs importances a diminu depuis la disparition du socialisme en Europe de l est et en ex URSS Introduction L analyse de la balance des paiements est essentielle pour l tude de l conomie internationale Le solde des postes permet d valuer les performances d un pays Des op rations avec le reste du monde sont la source d entr es et de sorties de devises qui influent sur le taux de change d une monnaie et les variations du taux de change produisent des effets sur la croissance conomique le ch mage et l inflation L ouverture des fronti res conomiques et la croissance des changes internationaux rendent de plus en plus importante l analyse des rapports conomiques d un pays avec ses partenaires Les relations conomiques internationales donnent lieu un ensemble d op rations qui portent aussi bien sur le commerce des marchandises et des services que sur les mouvements des capitaux Ces op rations sont inscrites dans la balance des paiements Pourquoi une balance des paiements Aucun pays ne dispose de tous les biens n cessaires la satisfaction de ces habitants et de ces entreprises Il ach te donc l ext rieur tous ce qui ne produit pas chez lui ou ce qui co te moins cher l ext rieur pour pouvoir importer ses biens il vend l tranger ce qu il produit lui-m me Ces exportations lui permettent d obtenir des devises n cessaires au financement des importations Le commerce entre les pays pose la question de la monnaie qui est accept e dans les paiements Le march des changes o se n gocient la monnaie fixe le taux auquel une monnaie peut tre chang contre une monnaie Autrefois le Dollar Am ricain constituait la principale monnaie utilis e Aujourd hui d autres monnaies sont accept es DM YEN on utilise galement les monnaies mises par les organismes internationaux DTS droit de tirages sp ciaux ou l cu qui est devenu l Euro par la suite European currency unit chaque pays poss de une r serve d or et de devises on mesure la r serve en mois d importation Au Maroc cette r serve est r git par l office des changes L inscription des transactions dans la balance des paiements Toutes les transactions entre les r sidents d un pays et le reste du monde donne lieu une entr e ou sortie de devises Une exportation de biens ou de services donne lieu une entr e de devises et une importation donne lieu une sortie de devises Les op rations inscrites dans la balance des paiements se pr sentent sous des formes diff rentes l importation d une marchandise ou d un service donne lieu une sortie de devises alors que l importation des capitaux donne lieu des entr es de devises c est pour cela que la balance des paiements est divis entre le compte courant et le compte capital - Compte courant il comprend la balance des biens la balance des services la balance des revenus et la balance des transferts courants Les biens se sont les marchandises les services ne sont pas mat rialis s par un bien les revenus sont constitu s des int r ts et b n fices Les transferts courants comprennent les entretiens des Ambassades l tranger les aides conomiques et les participations aux organismes internationaux La balance du compte des op rations courantes ou le compte courant est la somme de tout ce qui pr c de elle comprend toutes les op rations d finitives d un pays contrairement aux flux des capitaux qui eux ne sont pas d finitifs Un exc dent au compte courant peut servir financer les investissements et les pr ts l tranger on peut accro tre les r serves en devises du pays Un d ficit au compte courant doit tre financ par des entr es de capitaux sous forme d investissements directs d entreprises trang res ou sous forme d emprunts l tranger sinon le pays doit puiser dans ses r serves de devises qui seront diminu es Un pays doit conserver un minimum de r serves de devises au cas ou il serait impossible d emprunter l ext rieur pour financer ses achats de biens et services - le compte capital un pays peut accueillir des capitaux trangers ou peut lui-m me exporter des capitaux Lorsqu une entreprise trang re investit dans un pays cela correspond une entr e de devises dans le pays A l inverse lorsqu une entreprise du pays investit l tranger cela correspond une sortie de devises il en est de m me pour les pr ts Le compte capital regroupe les op rations qui ne sont pas d finitives elles donnent lieu par la suite des remboursements en capital ou des paiements d int r ts ou des transferts de b n fices Les r serves officielles de change les r serves de change d un pays sont constitu es d or de Dollar Am ricain des autres devises et de la monnaie du FMI DTS droit de tirage sp ciaux Le taux de change c est le prix d une monnaie par rapport une autre monnaie il est d termin par le march par la loi de l offre et de la demande Lorsque le taux de change du Franc Fran ais diminue les biens et services Fran ais co tent moins cher aux trangers lorsque le taux de change du Franc Fran ais augmente les achats des Fran ais l tranger augmente du fait que les prix sont moins chers Le taux de change flottant et le taux de change fixe dans un syst me de taux de change flottant le taux de change varie au jour le jour en fonction de l offre et de la demande de la monnaie Dans un syst me de taux de change fixe le taux ne varie pas au jour le jour les pays s engagent le maintenir l int rieur de certaines limites Lorsque la demande est trop forte sur la monnaie la banque centrale doit vendre sa monnaie pour faire baisser le taux Lorsque l offre est trop forte la banque centrale va acheter sa monnaie pour soutenir le taux de change La banque centrale peut aussi varier les taux d int r ts pour agir sur le taux de change Dans un syst me de taux de change flottant l augmentation de la valeur d une monnaie se nomme appr ciation tandis que dans un syst me de taux de change fixe elle se nomme r valuation Dans le cas d une baisse de taux de change on appelle a d pr ciation dans un syst me dans un syst me de taux de change flottant et d valuation dans un syst me de taux de change fixe - taux de change et conomie la variation du taux de change se fait sentir sur l ensemble de l conomie une appr ciation ou une r valuation d une monnaie rend les exportations plus ch re et donc diminue la demande trang re Cela entra ne un ralentissement de la production dans les secteurs li s aux exportations il peut augmenter le ch mage Une d pr ciation ou d valuation de la monnaie rend les exportations moins ch res pour les trangers ce qui accro t leurs demandes les secteurs li s l exportation seront plus dynamiques ce qui peut entra ner une baisse de ch mage L inflation provenant des produits import s augmentera car on continuera d acheter certains biens et services malgr des prix plus lev s - les changes fixes et les changes flottants le taux de change fixe am ne une plus grande stabilit dans le commerce international Il sera plus facile un importateur ou une exportateur de conna tre les prix des marchandises et services Sur le plan pratique le maintien du taux de change fixe a t l un des fondements du syst me mon taire international mis en place en Breton Woods Ce syst me s est effondr en avec le flottement de la monnaie de r f rence le Dollar Am ricain Depuis c est le syst me de taux de change flottant qui domine Aujourd hui avec la r union des pays du G on parle de flottement contr l des monnaies Les pays du G se r unissent r guli rement pour coordonner la fluctuation de leurs taux de change et d ajuster leurs politiques de taux d int r ts R capitulation Les relations conomiques entre un pays et le reste du monde sont r sum es dans la balance des paiements Celle-ci est u n instrument pr cieux d informations sur la mani re dont un pays s inscrit dans l conomie mondiale la balance des paiements est divis en deux grands comptes le compte courant et le compte capital Le premier comprend la balance commerciale et la balance ces services le second d crit les entr es et les sorties de capitaux marquant les relations conomiques entre un pays et le reste du monde Le compte courant est le compte le plus important de la balance des paiements car les op rations qui y sont inscrites sont d finitives tandis que celles du compte capital donnent lieu des revenus ou des paiements ult rieurs Un d ficit au compte courant doit tre financ par une entr e de capitaux qui sont porteurs de futurs paiements aux non r sidents qui d tiennent ses capitaux Le taux de change est le taux de conversion d une monnaie en tout autre monnaie il d pend de l offre et de la demande sur le march des changes Toute op ration qui donne lieu une demande de monnaie nationale tend faire augmenter le prix de cette monnaie tandis que les op rations qui occasionnent une offre de cette monnaie tendent faire baisser les prix de celle-ci Dans un syst me de taux de change flexible ou flottant le taux de change fluctue au jour le jour selon le march tandis que dans un syst me de taux de change fixes les autorit s mon taires maintiennent le taux de change en vendant ou en achetant des devises sur le march des changes Les variations du taux de change ont des cons quences sur l conomie d un pays Une d valuation ou une d pr ciation de la monnaie rend les produits nationaux plus comp titifs ce qui peut amener une hausse de la croissance conomique et une diminution du ch mage mais aussi des pressions inflationnistes La r valuation ou l appr ciation de la monnaie aura l effet contraire Introduction L analyse du pass sert tablir des perspectives pour fixer les priorit s Dans les pays industrialis s le choix entre la lutte contre l inflation et la recherche du plein emploi a travers les ann es et et demeurent tout aussi importante pour les ann es Quelles sont les forces en pr sence au niveau mondial La production des biens et services est in galement r partie elle est concentr e dans les pays les plus industrialis s le PIB des Etats-Unis est gal au PIB d une centaine de PVD Le PIB du G est gal au PIB de PVD Le G comprend les EU le Japon Allemagne France Italie Royaume-Uni Canada Russie Les tendances conomiques qui se d veloppent dans les pays industrialis s et particuli rement aux Etats-Unis vont se transmettre l ensemble des autres pays du monde par l interm diaire des changes commerciaux importations et exportations des biens et services et par le d placement des capitaux Malgr les fronti res nationales et les variations conomiques des diff rents Etats le monde est en train de devenir un immense march ou les probl mes venus des pays les plus d velopp s se font sentir partout ailleurs La crise de par exemple s est r pandue rapidement aussi bien dans les pays industrialis s que dans les PVD La r cession de a suivi le m me cheminement la reconstruction d apr s guerre et l expansion li e la guerre de Cor e Apr s la deuxi me guerre mondiale - les principaux pays bellig rants en Europe Allemagne France Italie et Royaume-Uni en Asie le Japon devraient reconstruire leurs conomies Dans la plupart des cas l infrastructure conomique ponts routes ports voies ferr es usines a t en grande partie d truite par les bombardements Une importante main d uvre form e des soldats d mobilis s et des prisonniers cherchent reprendre leurs places dans le processus de production En plus ces pays se sont endett s pour financer la guerre De l autre c t de l atlantique aux EU particuli rement l appareil de production est rest intact et les capacit s de financement sont immenses L effort de guerre a d velopp une capacit de production machines quipement technologie dont une partie risque de ne pas tre utilis De plus la d mobilisation des soldats a amen l aussi une main d uvre abondante qui cherche du travail Mais le march des EU m me tant le plus important ne peut absorber toute la production le march Europ en lui offre un d bouch naturel A cette conjoncture conomique particuli re s ajoute un probl me politique aigu l expansion du socialisme qui est arriv jusqu en R publique D mocratique d Allemagne ceci am ne le gouvernement des EU renforcer ses alliances avec les pays Europ ens En visant ces deux objectifs largir le march et barrer la route au communisme le gouvernement des EU met en place un plan de financement pour la reconstruction de l Europe Ce plan est propos par le secr taire d tat-major Am ricain en Europe le g n ral Marshall Ce plan permettra entre et l octroi de plusieurs milliards de Dollars aux pays Europ ens pour faciliter le red marrage de leurs conomies De plus la BIRD ou la BM cr ait en m me temps que le FMI la conf rence de Breton Woods pour t che la reconstruction des conomies d vast es par la guerre Les entreprises Am ricaines vont ainsi largir leurs march s et les capitaux Am ricains vont se d placer vers l Europe la recherche des profits Les milliards du plan Marshall vont aider financer les achats Europ ens aux EU et la reconstruction va entra ner une croissance soutenue de ces pays Entre et le PNB de la France double celui de la RFA augmente de des EU augmente de Cette relance d apr s guerre se poursuivra dans les ann es mais de fa on plus mod r e partir de Dans les pays de l organisation de coop ration et de d veloppement conomiques club des riches la croissance durant les ann es tait en moyenne de Cette expansion est fond e sur le mod le de Henry Ford labor dans les ann es dans ces usines Il faut augmenter la productivit des travailleurs dans l industrie La hausse de la productivit servira en partie augmenter les salaires de ces travailleurs ce qui augmentera leurs pouvoirs d achats et la demande des biens produits par l entreprise Entre et les d penses r elles des consommateurs ont augment de par an dans les pays de l OCDE Elles ont stimul la production dans les industries des biens durables ces industries ont augment leurs investissements et leurs demandes de main d uvre De plus ces pays adopteront dans les ann es des politiques bas es sur l intervention de l Etat dans l conomie pr conis par Keynes On voit appara tre les syst mes d avantages sociaux comme les allocations familiales les retraites qui augmente le pouvoir d achat des m nages Le financement des infrastructures cr ait des emplois et des revenus L urbanisation et le baby-boom entra nent la consommation de logements et le d veloppement des services nouveaux tels que l ducation ou la sant Au d but des ann es un autre conflit o sont engag s les EU c est la guerre de Cor e Cette guerre va maintenir cette expansion rapide cause de la demande Am ricaine pour l armement Les conomies des pays fournisseurs Allemagne Royaume-Uni France et Japon sont stimul s par leurs demandes qui accro t leurs exportations cette activit va cesser la fin des conflits en En la croissance dans les pays de l OCDE atteint un creux de Les EU subissent leur plus grande r cession depuis la fin de la guerre avec une chute de du PNB La fin de la guerre de Cor e a entra n e une r cession Les ann es ces ann es sont marqu es par l arriv e de nouveaux pays industrialis s NPI sur la sc ne mondiale ils se trouvent principalement en Asie du sud Cor e du sud et Taiwan Ces pays ne sont ind pendants que depuis la fin de la deuxi me guerre mondiale mais l occupation Japonaise leur a quand m me permit de b tir une infrastructure et un d but d industrialisation Durant cette d cennie les pays faible revenu ont connu une croissance annuelle moyenne de la Chine gr ce la prise de pouvoir par les communistes en et rattrape son retard le Pakistan qui s est s par de l Inde en Le groupe des pays revenu interm diaire a eu le taux de croissance moyen le plus lev Parmi ces pays on remarque la performance de la Cor e du sud avec un taux moyen de soit le double du taux Am ricain Taiwan Singapour Hong Kong et la Tha lande ont galement des taux sup rieurs la moyenne Les pays industriels conomie de march durant cette p riode ces pays ont connu une croissance r guli re avec un sommet en d la guerre du Vietnam ou les EU sont engag s L effort de guerre va une fois de plus engloutir les fonds et contribuera l endettement des EU le gouvernement va augmenter ses d penses et la croissance qui en r sulte va se transmettre aux pays fournisseurs des EU Pour financer ses achats les EU vont imprimer des milliards de Dollars planche billet qui inondent le march international Ce surplus de Dollar va exercer la baisse des pressions sur le Dollar Am ricain et am nera sa d valuation et la suppression de sa convertibilit or Durant cette p riode le Japon accentue son rythme de croissance pour acc der au rang des grandes puissances conomiques Les ann es Durant cette d cennie dans les pays faible revenu la croissance s est poursuivi au m me rythme pour les pays revenu interm diaire la croissance conomique s est poursuivi un rythme l g rement inf rieur soit Pour les pays industriels conomie du march la croissance a diminu fortement par rapport aux ann es passant ainsi de Les ann es sont marqu es par une r cession en - Dans les pays de l OCDE le cycle conomique long terme a atteint un sommet au milieu des ann es apr s la croissance s est ralenti jusqu en En - le PIB r el des pays de l OCDE stagne et le cycle atteint son creux apr s la reprise de - Les PVD ont t moins touch par cette r cession plusieurs facteurs sont son origine le Avril les troupes Am ricaines quittent le Vietnam apr s dix ans de conflit qui a fortement nuit l conomie Am ricaine et sa monnaie Les d penses militaires l tranger ont t financ es par une augmentation de la masse mon taire ce qui a provoqu une forte inflation Les d penses militaires ont galement d stabilis la balance commerciale des EU les Am ricains ont pr f r s approvisionner meilleur prix l ext rieur et leurs clients r duisent leurs demandes pour leurs produits La fin de la guerre du Vietnam va obliger les EU r duire les d penses de l Etat ce qui provoquera un ralentissement de l conomie Am ricaine Les pays fournisseurs des EU vont galement tre touch s du fait de la baisse de leurs exportations vers les EU Le ao t le pr sident Nixon suspend la convertibilit du Dollar que l on peut changer depuis un taux de fixe de l once d or once unit de mesure anglo-saxonne grammes en d cembre le est d valu et ouvre la voie une p riode d instabilit mon taire qui va perturber les changes commerciaux En la forte demande des mati res premi res entra ne une hausse des prix qui se prolonge jusqu en l inflation est accentu e par l augmentation des prix du p trole la fin de l augmentation des prix de mati res premi res et particuli rement ceux du p trole va augmenter les co ts de production et va entra ner une baisse g n rale des prix la consommation En cinq pays producteurs du p trole Venezuela Irak Iran Arabie Saoudite et Kowe t r uni Bagdad fondent l organisation des pays exportateurs du p trole OPEP se joindront l organisation le Qatar l Indon sie la Libye l Alg rie le Nigeria l Equateur l EAU et le Gabon L OPEP est cr e en r action au pouvoir des soci t s p troli res qu on appelait les s urs Exxon Texaco British petrolium Shell Gulf Standard oil of California et Mobil oil qui disposent alors du plein contr le sur les niveaux des prix et sur les revenus vers s aux pays exportateurs vasion chapper aux textes de lois sans les enfreindre Au cours des dix premi res ann es l OPEP r ussit peine emp cher les baisses de prix mais partir de les choses changent Certains pays Libye Alg rie Irak d abord puis le Venezuela diminuent la production pour exercer des pressions la hausse sur les prix De le prix du brut l ger Saoudien qu on appelle Arabian light crude c est le prix de r f rence partir duquel sont fix s les prix des autres cat gories passe de en septembre en d cembre la suite de la guerre d Octobre Cependant les pays producteurs ne sont pas les seuls responsables de la hausse des paix que subissent les consommateurs des pays importateurs les multinationales qui contr lent la distribution ont profit s de leurs pouvoirs sur le march pour doubler leurs profits de La stagflation est un ph nom ne conomique apparut dans les ann es c est la coexistence d une faible croissance conomique et de taux de ch mage lev avec la persistance d une forte inflation ce ph nom ne commence en une ann e de stagnation pour les pays de l OCDE avec un tr s faible taux de croissance avec un fort taux de ch mage et une inflation record de En malgr le creux du cycle la stagnation du PIB le taux de ch mage est de et l inflation se maintient auparavant lorsque le cycle tait la baisse l inflation avait tendance baisser ce ph nom ne sera discuter en lors du premier sommet des pays industrialis s les participants d cident de lutter contre l inflation en premier lieu par la limitation des hausses des salaires qui sont tenus pour responsable de l inflation La r duction de la demande par des politiques fiscales le ralentissement des d penses publiques ceci va entra ner une r cession l inflation sera ma tris e mais le taux de ch mage augmente et atteint un nouveau record de en baril litres La r cession de sera suivie d une expansion mais dans les pays de l OCDE le ch mage persiste La lutte contre l inflation entra ne la diminution des d penses publiques des licenciements des privatisations d entreprises publiques Les ann es la r cession de - elle a son origine dans les perturbations qui ont marqu la fin des ann es l conomie mondiale est secou e par un nouveau choc p trolier le prix du brut saoudien va plus que doubler pour atteindre le baril en Cette hausse va entra ner une inflation celle-ce a t ramen en dessous de elle remontera en et en Cette relance de l inflation am ne les gouvernements des pays industrialis s prendre deux mesures - augmenter les ressources destin es une entreprise diminution des taux d imposition r duction du poids des salaires dans le co t de production - liminer les d ficits budg taires et hausse des taux d int r ts pur ralentir la demande et favoriser la baisse des prix mais la recherche du plein emploi sera oubli e pour le moment Cons quence les mesures fiscales pour r duire la demande seront aggrav es par la hausse des taux d int r ts pour attirer les capitaux et viter la chute de la devise Les PVD importateurs du p trole sont doublement touch s par la hausse des prix du p trole et des taux d int r ts Ils vont r duire leurs importations dans les pays industrialis s Dans les pays de l OCDE le taux de croissance du PIB tombe en en et en Le taux de ch mage d passe pour la premi re fois depuis les ann es Si il y a bien eu une reprise en dans les pays de l OCDE elle s est accompagn e de tr s haut taux de ch mage plus de en L inflation s est elle r sorb e jusqu au en le v ritable probl me des pays industrialis s demeure le ch mage Dans les ann es le taux de ch mage moyen est le triple de celui des ann es Si l inflation semble ma tris e le ch mage s accro t par le nombre et la dur e Il frappe plus durement la jeunesse et les minorit s ethniques Le crash boursier de l indice Dow Jones de la bourse de New York qui est la moyenne pond r e des plus grandes puissances industrielles chutait de points soit une baisse de cette baisse va vite se r percuter sur les autres places financi res Cette baisse li e la sp culation a vu en l espace d une journ e milliards de partir en fum e mais cette crise contrairement celle de n a pas touch l conomie des EU elle a concern e les milieux li s la sp culation boursi re Les ann es D s la fin des ann es une autre r cession la me depuis a touch les pays industrialis s plusieurs facteurs sont l origine de cette r cession durant l expansion des ann es le ch mage s tait maintenu un niveau lev L apparition de certaines couches de la population et la stagnation du pouvoir d achat des salari s limitaient la demande Les politiques fiscales et mon taires men es par les gouvernements accentuaient cette baisse de la demande De plus pour les entreprises l Etat et les consommateurs aux EU la relance a t financ e par des emprunts Cette r cession a t moins importante que celle de - mais elle a dur plus longtemps Elle a d but au milieu de l ann e et c est seulement en que la reprise s est manifest A travers l histoire toutes les grandes conomies ont connu une ascension vers le sommet une p riode d h g monie ou pr pond rance conomique militaire et politique puis un d clin La GB a domin le monde du si cle au moment de la r volution industrielle jusqu au d but du si cle ou elle est d pass e par les EU qui seront au sommet de leur puissance apr s la seconde guerre mondiale et domineront l conomie mondiale jusqu la fin des ann es Les EU sont encore aujourd hui la principale puissance conomique mais ils doivent partager leur pouvoir avec d autres pays qui ont acquit la technologie Ces pays dont les conomies ont t d truites par la guerre sont le Japon et RFA au sein de la CEE Ces transformations am neront une re nouvelle celle de la multipolarit c est l existence simultan e de plusieurs p les r gionaux Am rique du nord CEE en Europe et Japon en Aie avec d autres pays I-la supr matie Am ricaine Au lendemain de la seconde guerre mondiale les EU sont au sommet de l conomie mondiale leur production d passe elle seule celles de tous les pays de l OCDE r unis Sur le plan mon taire gr ce leurs ventes aux pays bellig rants les EU ont pu augmenter leurs r serves d or plus de milliards de soit les deux tiers du total mondial En ils sont en mesure d imposer au monde une proposition de syst me mon taire international de plus la richesse accumul e durant la guerre leur permettra de financer la reconstruction de l Europe et du Japon Sur le plan int rieur durant les ann es et l Etat va s impliquer de plus en plus dans la vie conomique et sociale s curit sociale et recherche de plein emploi cr ant ainsi l Etat providence que d autres pays vont suivre Tout au long de cette p riode le processus de concentration industrielle s accentue Les entreprises industrielles et financi res la recherche du profit maximum investissent une partie croissante de leurs capitaux l tranger principalement en Europe et dans certains pays du tiers monde ou elles peuvent trouver les mati res premi res et nerg tiques n cessaires leurs expansions Les EU vont intervenir dans les affaires d autres pays dans les ann es les troupes Am ricaines sont d p ch es en Cor e du sud pour appuyer les forces occidentales contre la Cor e du nord soutenue par la Chine et l URSS Au d but des ann es le gouvernement Kennedy offrira des aides aux pays d Am rique latine qui r sisteront la r volution de type Cuba Au milieu des ann es le gouvernement Johnson met en place son projet de great society qui comprend des mesures contre le ch mage des jeunes et pr voit la hausse du salaire minimum ainsi que l octroi des cr dits nouveaux pour la sant et l ducation Ces mesures entra nent une augmentation des d penses publiques et une diminution des revenus qui accroissent le d ficit de l Etat Ce d ficit accentu par la guerre du Vietnam et par les d penses consacr es l entretien des bases militaires dans les pays alli es comme la Turquie la Gr ce le Maroc A ces d penses s ajoutent les investissements trangers des soci t s multinationales pour l achat des entreprises l ext rieur des EU Ces difficult s financi res sont contourn es pendant un certain temps par l mission d Eurodollar ce sont des d pos s par les banques en dehors des EU ces eurodollars constituent des cr ances envers les EU dont les d tenteurs pourront exiger le remboursement ult rieurement Cet tat d endettement ne durera pas longtemps et pr cipitera la crise du et du syst me mon taire international en stable depuis le sera d valu une premi re fois en d cembre puis une nouvelle fois en f vrier cette baisse du taux de change am liore la comp titivit des exportations Am ricaines ce qui diminue le d ficit de la balance commerciale en celle-ci est m me exc dentaire mais la guerre du Vietnam continue nuire l conomie des EU Les EU voit leur pr dominance diminu e du moins sur le plan conomique et pendant ce temps d autres pays qui avaient b n fici de l aide Am ricaine pour leurs reconstructions vont prendre une place de plus en plus importante dans l conomie mondiale A la fin des ann es la place des EU dans les pays industrialis s n a cess de diminuer La part des EU dans le PIB de l OCDE est pass de en en celle du Japon passait dans la m me p riode de celle de l Allemagne de Ces changements dans la position relative des principaux pays sont li s au taux de croissance de leurs conomies respectives durant la p riode Entre et les EU ont connu une croissance plus lente que celles des autres pays conomie de march l exception du Royaume-Uni Sur le plan du commerce ext rieur le d clin de la puissance Am ricaine et encore plus net les EU qui en r alisait la moiti des exportations de l OCDE se retrouvait la fin des ann es au me rang derri re la RFA on ne parle plus d h g monie ni de domination Les causes du d clin le passage de l h g monie Am ricaine la simple primaut s explique par la baisse de comp titivit industrielle du pays c'est- -dire dans la diminution de sa capacit de livrer sur les march s trangers des biens manufactur s au moindre co t De la productivit de l industrie Am ricaine a augment de tandis que celle du Japon augmentait de celle de la France de celle de l Italie de et celle de la RFA Cette importante baisse de la productivit Am ricaine contribuer la part des EU dans la valeur de la production manufacturi re des pays industrialis s cette part est pass e de entre et Elle est aussi la cause principale de la mont e du Japon et de la RFA qui se place au premier rang des pays exportateurs des produits manufacturiers raisons majeures expliquent le d clin relatif aux EU l mergence d une conomie multipolaire l chelle mondiale le fardeau militaire et l absence d une politique industrielle nationale -la mont e des pays rivaux La restructuration du syst me d conomie de march depuis la seconde guerre mondiale r sulte d abord du rattrapage de l Europe et du Japon mais aussi dans le tiers monde quelques pays nouveaux industrialis s NPI Cor e du sud Taiwan Hong Kong Singapour Br sil Mexique et Chine sont apparus au cours des ann es et Ils sont suivis plus r cemment par d autres pays l Inde Tha lande Malaisie Indon sie Turquie Les EU doivent donc affronter ces nouveaux concurrents du sud qui ont r ussi s emparer d une partie du march mondiale et de leurs march s int rieurs dans le textile v tements acier et les produits manufactur s comme les navires et les automobiles Sur le plan industriel les EU sont d pass s dans le secteur de l acier cause de la perte de comp titivit le Japon produisait des aciers des co ts inf rieurs de ceux des EU Dans l industrie automobile la part Am ricaine est pass e de en en Le Japon est devenu le er producteur mondial et le er exportateur de v hicules moteur Dans le domaine de l lectronique les EU ont pour la re fois un d ficit commercial en En avec des grandes marques Sony Sanyo Toshiba le Japon s accaparait d j des march s Am ricains de t l viseurs et de celui des magn toscopes Dans les sous secteur des ordinateurs le Japon est galement de plus en plus pr sent -le fardeau militaire Aux EU la part du PIB consacr e la d fense est plus importante que dans tout autre pays industrialis En pour les EU Japon Allemagne France Italie Royaume-Uni et Canada En les EU r servait seulement du PIB aux d penses civiles de recherche et de d veloppement contre pour le Japon et en Allemagne Or on peut observer une corr lation inverse entre le taux de croissance de la production et de productivit de l industrie et les d penses militaires Les EU et UK ont la croissance la plus lente avec d importantes d penses militaires tandis que le Japon et l Allemagne ont une croissance plus rapide en affectant plus de ressources la recherche et d veloppement non militaires -absence d une politique industrielle nationale L Etat Am ricain accorde aux entreprises un soutien financier important et vari mais cette aide ne correspond aucun plan d ensemble elle est accord e pour r soudre des difficult s ponctuelles mais il n existe pas de v ritables politiques industrielles Une telle politique implique la coordination des interventions du gouvernement dans le but d accro tre la productivit de l ensemble ou de certains secteurs de l conomie Une telle coordination n existe pas aux EU cause des groupes de pressions qui exercent un lobbying constant aupr s des centres de d cisions comme la maison blanche la chambre des repr sentants et le S nat Le lobbying permet la repr sentation permanente des grandes composantes de la soci t qui exercent des pressions pour obtenir des mesures particuli res Chaque organisation doit tre tr s efficace dans son secteur mais l ensemble de la politique conomique n est pris en charge par aucune d entre elles D autres facteurs ont d savantag l conomie Am ricaine le co t de capital beaucoup plus lev au Japon a forc les investisseurs privil gier les rendements court terme au d triment des objectifs long terme or c est tout fait l inverse qu il faudrait pour renforcer les secteurs menac s c'est- -dire des changements technologiques Les grandes coles d administration forment des sp cialistes en finance et gestion de portefeuille Au Japon les administrateurs sont plus pr par s la gestion mat rielle de la production des stocks et de la technique de la production En conclusion sur le d clin les EU ont domin le monde sans partage pendant pr s de ans Leur supr matie conomique militaire et politique leur a cr e des responsabilit s nouvelles maintien d une pr sence militaire sur tous les fronts Asie Europe Am rique latine Moyen Orient Allemagne Philippines Kowe t comp tition avec l URSS pour le partage des zones d influences et la primaut de l arsenal militaire De plus la concurrence conomique avec les autres pays industrialis s et certains PVD s accentuait la suite des efforts d ploy s par ces pays pour am liorer leur comp titivit La puissance Am ricaine obligeait de supporter le fardeau de son pouvoir largi a t peu peu surpasser dans plusieurs domaines et a perdu sa supr matie technologique Les investissements des trangers aux EU vont augmenter ces exportations des capitaux vers le pays venait de changer un rapport tabli depuis de nombreuses d cennies La propri t trang re aux EU aussi bien fonci re le sol que les titres actions et obligations a augment milliards de alors que la propri t Am ricaine l tranger s levait Les avoirs ext rieurs nets des EU c'est- -dire les avoirs Am ricains l tranger moins les avoirs trangers aux EU montrent maintenant un solde n gatif qui n a cess de cro tre En cet cart n gatif atteignait milliards de et au d but des ann es il tait de milliards de Les investissements directs dans l industrie le commerce le p trole l immobilier les assurances les banques font qu aucun secteur n est pargn par le capital tranger D importantes soci t s passent aux mains des Britanniques comme Standard oil des Fran ais comme Uni royal de Canadiens ou de Japonais Les Am ricains taient plus habitu s plus au processus inverse c'est- -dire des prises de possession d entreprises trang res par les EU Les EU sont maintenant le pays ou le stock d investissements trangers est le plus lev au monde Cela montre la fois le changement du rapport des forces conomiques en faveur de leurs concurrents qui peuvent d sormais rivaliser avec les entreprises nationales sur leurs propres terrains mais c est aussi une preuve du pouvoir d attraction du pays qui est le plus large march du monde Les EU ont donc perdu de leur puissance mais demeurent toujours les premiers et pourrait renverser la tendance Depuis quelques ann es la recherche en haute technologie fait l objet d une collaboration troite entre l universit et l entreprise Le d clin Am ricain n est pas irr versible Les EU disposent sur le plan conomique d un potentiel productif jamais gal II- le Japon le Japon a connu un chemin inverse par rapport aux EU A peine relev des bombardements qui ont d truit ces villes ses industries et sa population le pays a progressivement accapar le leadership dans de nombreuses branches industrielles et s est impos comme une puissance financi re de premier ordre La croissance spectaculaire du Japon depuis lui a permit d accro tre sa part de PIB dans l ensemble de l OCDE et se rapprocher de plus en plus des EU En le Japon tait toujours le me exportateur de produits manufactur s au monde il domine notamment le secteur de l acier de la production des camions d automobiles et des produits lectroniques En l industrie Japonaise utilisait fois plus de robots que l industrie Am ricaine Le miracle Japonais s est produit entre et durant cette p riode la production industrielle a cru un rythme annuel de l conomie japonaise rattrapera puis d passera le niveau d avance technologique de tous les autres pays industrialis s Dans un er temps le Japon a surtout import et perfectionn la technologie trang re ensuite il a cr e sa propre technologie Ces entreprises se sont hiss es au niveau des plus importantes soci t s industrielles et bancaires Parmi les soci t s les plus importantes on observe que sont Am ricaines et sont Japonaises Sur les premi res firmes sont japonaises nippon telegraph and telephon et la banque Sumitomo est en t te suivi par IBM Dans le seul secteur bancaire les premi res soci t s sont japonaises Comment le pays est-il pu arriver de tels r sultats apr s avoir t cras la fin de la seconde guerre mondiale a- les facteurs externes au pays la guerre de Cor e a fait du Japon une base strat gique et conomiques pour les troupes Am ricaines sollicit es par les EU de fournir des produits alimentaires et de l armement le pays a pu obtenir la lev e des restrictions impos es la fin de la seconde guerre mondiale On lui avait interdit de reconstituer une arm e et on l obligeait limiter sa production dans les secteurs qui pouvaient contribuer la reconstruction de son potentiel militaire Les commandes Am ricaines joueront un r le essentiel dans le rel vement conomique du Japon en cr ant une demande pour son industrie manufacturi re Dans les ann es et la guerre du Vietnam multipliera ses commandes acc l rant ainsi le d veloppement de l industrie lourde de plus les EU ont directement contribu au redressement du Japon par le plan Dodge semblable au plan Marshall pour l Europe Cette d cision est motiv e par le changement des rapports de force dans la r gion suite la victoire du communisme en Chine en De fa on g n rale le secteur de l exportation sera la locomotive de l conomie Japonaise b- la pression d mographique les facteurs d terminant du miracle conomique Japonais sont int rieurs Le Japon b n ficie d une population active importante bien encadr e par les syndicats dociles et bien form s C est un l ment essentiel dans la croissance de la productivit industrielle du pays Cette productivit industrielle a d pass celles des autres pays industrialis s et a permit aux entreprises Japonaises de p n trer les march s trangers d autant plus que le march Japonais lui-m me tait ferm la production trang re Il tait aliment par la production nationale l urbanisation des habitants et l occidentalisation des consommateurs ont cr e un march int rieur pour une partie de la production manufacturi re L augmentation de la demande des consommateurs a progress de par ann e durant les ann es elle a stimul l investissement qui a augment durant la m me p riode au taux exceptionnel de Ces rythmes de croissance vont se maintenir jusqu au milieu des ann es partir de l conomie japonaise croissait un rythme sup rieur celui de l ensemble de l OCDE c- une forte pr sence de l Etat l Etat Japonais a jou un r le de catalyseur dans l investissement et la croissance Dans ce pays l aide publique l investissement priv est assur e au moyen d une intervention directe de l Etat Cette intervention s effectue travers le minist re du commerce international MITI en concertation avec les chefs d entreprise L Etat subventionne les entreprises les plus prometteuses il accorde des exon rations de taxes et participe au financement de la recherche et d veloppement C est une particularit de l conomie Japonaise contrairement la politique conomique Am ricaine Mais l Etat Japonais a n glig d autres secteurs la fin des ann es le Japon est encore sous d velopp en mati re d infrastructures manque de r sidences confortables de routes goudronn es de r seaux En plus de la d gradation de l environnement li e la surexploitation d un espace r duit d- la faiblesse des d penses militaires l interdiction qui a t faite au Japon de reconstruire une arm e a jou en sa faveur Alors que les EU consacrait au domaine militaire d importantes ressources qui ont fini par nuire leurs performances conomiques le Japon quant lui a pu affecter les sommes pargn s au financement du progr s technologique de plus il a b n fici de revenus importants d aux d penses militaires durant les guerres celle de Cor e et celle du Vietnam f- les faiblesses conomiques et sociales depuis la r cession de - le rythme de croissance de l conomie Japonaise bien que sup rieur l ensemble des pays de l OCDE a ralenti d une fa on significative Le d ficit en mati re de structure n est toujours pas combl il est m me aggrav par certaines lacunes conomiques et sociales D apr s la banque mondiale le nombre d habitants par m decin tait en aussi lev qu en Irlande hab m d Canada hab m d Sur le march de travail le nombre d heures travaill es annuellement dans l industrie est plus lev que dans les autres pays industrialis s Le taux de ch mage serait plus important si on incluait le travail temps partiel dans certains secteurs Depuis le er choc p trolier la balance commerciale du Japon a t plusieurs fois d ficitaire ceci explique d une part la forte concentration des exportations vers un seul pays EU et sur quelques produits haut de gamme comme les automobiles et l lectronique d autre part par l importance de la facture nerg tique et des autres mati res premi res qui accaparent du total des importations Depuis le Japon a choisi de diversifier ses march s en implantant des usines en Europe Allemagne Italie France Espagne le Japon commence ressentir la concurrence des autres pays d Asie ces pays s introduisent sur le march Am ricains et sur les autres march s Asiatiques Ils b n ficient d avantages consid rables ces pays leurs taux de salaires sont souvent fois inf rieurs au taux Japonais ou Am ricain Leurs conditions de travail sont beaucoup moins r glement es ce qui provoque des accidents Le Japon est aussi menac par les maladies de travail La productivit est le r sultat d un travail acharn et d un d vouement total l entreprise mais ces conditions de travail ont d j caus des milliers de morts salari s meurent chaque ann e de surmenages dans le travail Sur le plan militaire l avantage dont b n ficie le Japon risque de dispara tre dans quelques ann es Au d but des ann es le Japon poss dait le me budget militaire en importance apr s les EU et l ex URSS Sa pr sence militaire ira en s accentuant dans la r gion du pacifique quand les EU r duiront leurs effectifs en Philippines et en Cor e du sud En conclusion le d clin des EU et la mont e du Japon avec les autres pays d Asie du sud est Cor e du sud Taiwan Hong Kong et Singapour et d autres pays industrialis s provoque un d placement des activit s conomique vers le bassin du pacifique Les pays Asiatiques accaparent une grande part de la production et des exportations mondiales la r gion se renforcera si la Chine poursuit la croissance qu elle a entreprise depuis quelques ann es Une me puissance mondiale est en train de na tre le er Janvier les pays de la CEE faisait un grand pas vers l union conomique la cr ation du march unique constitue une tape importante vers l union europ enne pr vu par le trait de Mastritch Les formes d associations conomiques l association conomique peut prendre les formes suivantes -zone de libre change les pays membres abolissent les barri res tarifaires entre eux mais conservent leur structures tarifaires respectives vis- -vis du RDM - l union douani re outre qu elle limine les barri res tarifaires l int rieur de la zone elle tablit des tarifs ext rieurs communs sur les importations qui proviennent de l ext rieur de la zone elle constitue de ce fait une forme d int gration plus pouss e - le march commun repr sente une union douani re qui assure non seulement la libre circulation des biens entre ses membres mais aussi celle ces capitaux de la main d uvre et des services La CEE a commenc par abolir les tarifs entre ses membres puis instaurer progressivement un tarif commun sur les importations les pays membres d cident de l ouverture des fronti res aux capitaux la main d uvre et aux services Un tel processus cr e entre les pays membres une interd pendance qui les am ne coordonner leurs politiques fiscales mon taires et sociales L unification de ses politiques d bouche sur une union conomique Lorsque l union conomique se double d une unification mon taire c'est- -dire lorsque un groupe de pays se donne une monnaie unique et une autorit mon taire centrale on arrive l union mon taire Depuis la fin de la seconde guerre mondiale plusieurs associations conomiques se sont form es la CEE par son volution est la plus importante Depuis plus de ans les pays de l Europe de l ouest font de l unit conomique europ enne leur objectif principal - le march commun la CEE a t institu le mars par le trait de Rome conclut entre la RFA la France l Italie la Belgique les Pays-bas et le Luxembourg Le trait est entr en vigueur le er janvier La cr ation de cette association conomique r pondait aux besoins d unification des pays europ ens la suite de la division de l Europe apr s la guerre Avant le trait de Rome il y a eu plusieurs tentatives d unification En l organisation Europ enne de coop ration conomique OECE qui regroupait les pays b n ficiaires du plan Marshall En la communaut Europ enne du charbon et de l acier CECA qui est l origine du trait de Rome sept pays Europ ens ont form l association Europ enne de libre change AELE il s agit de la Su de la Norv ge le Danemark l Autriche la Suisse le Portugal et la Grande Bretagne Cette association dont les objectifs taient plus modestes s est disloqu e au cours des ann es d ailleurs la plupart des ses membres vont int grer la CEE En Europe de l est les conomies planification centrale se sont regroup es dans le conseil d assistance conomique mutuelle des pays de l est COMECON qui a disparu en apr s la chute du mur de Berlin Le trait de Rome vise la formation d un march commun int grant la fois la libre circulation des marchandises la libert d tablissement et de prestations de services ainsi que la libre circulation des travailleurs et des capitaux a- la libre circulation des marchandises c est l objectif primordiale de l entente pas de restrictions quantitatives contingentement on vous fixe un contingent vous ne pouvez pas exporter plus de X quantit pas de droits de douane l int rieur de la CEE et un tarif douanier commun pour tous les pays situ s en dehors de la zone La libre circulation des marchandises a entra n un tr s fort accroissement du commerce entre les pays de la communaut il a t multipli par entre et passant de milliards de milliards de commerce intercommunautaire les changes avec les pays tiers doublaient durant la m me p riode passant de milliards de milliards de b- la libert d tablissement et la libre prestation de services libre tablissement veut dire toute entreprise d un pays membre a le droit de s installer dans un autre pays de la CEE travers une agence une succursale ou une filiale par exemple un automobiliste Fran ais peut assurer son v hicule dans une filiale Allemande en France libre prestations de services signifie que l automobiliste Fran ais peut s assurer directement aupr s de la compagnie situ e en Allemagne A la fin des ann es la libre prestation de services n est pas compl tement r alis et sera n goci dans le cadre du march unique c- la libre circulation des travailleurs les travailleurs des Etats membres pouvaient acc der un poste dans un autre pays la seule condition d obtenir un permis de s jour accord pour une dur e de ans et renouvelable automatiquement Chaque travailleur a le droit de transf rer ses droits la s curit sociale dans un autre pays de la communaut ce qui lui permet de garder les m mes avantages que s il tait rest dans son pays d origine Des probl mes subsistent pour les professions lib rales et pour les dipl m s universitaires pour des questions d quivalence de dipl mes d- la libre circulation des capitaux la CEE adopte le principe de la lib ralisation des mouvements de capitaux et la non discrimination selon l origine La non discrimination oblige les pays accorder au capital des pays membres le m me traitement qu au capital national Les mouvements de capitaux entre les pays membres n ont pas connu le m me accroissement que les marchandises cause notamment de la r glementation d change qui est diff rente d un pays l autre Le progr s de la libre circulation des capitaux passe d une harmonisation des politiques mon taires et budg taires des gouvernements des pays membres - la CEE de la volont d unification Europ enne s est traduite par un largissement du march commun de l Europe des on est pass l Europe des en la GB l Irlande et le Danemark se joignent au groupe puis la Gr ce en l Espagne et le Portugal en Ce changement quantitatif s est accompagn d une transformation qualitative en le syst me mon taire Europ en est cr e et l union mon taire est pr vue pour a- le commerce intracommunautaire il s est accru r guli rement durant les res ann es de l entente mais depuis il a commenc stagner entre et tous les pays l exception de la GB de la Belgique eu du Luxembourg ont vu diminu la part de leurs importations intracommunautaires Pour les exportations la plupart des pays ont vu leurs parts se r duire Les changes intercommunautaires ont subi l influence de la r cession qui a frapp les pays industrialis s ai milieu des ann es Cette stagnation g n rale s explique aussi par les nombreuses entraves au commerce qui persistent Ce sont les barri res non tarifaires diff rentes r gles et normes et pratiques discriminatoires pour privil gier les entreprises nationales Ces barri res ont d favoris le commerce intercommunautaire au profit d autres pays trangers la communaut comme le Japon les EU Taiwan Cor e du sud Hong Kong devant ces menaces le conseil Europ en a charg une commission d tudier les rapports conomiques intracommunautaires et de d gager une perspective d avenir pour la communaut b- de l acte unique au march unique en la commission a pr sent ses conclusions en Juin Milan au conseil Europ en c est l acte unique Ce texte de loi pr voyait le d mant lement pour la fin de de toutes les fronti res pour les personnes la main d uvre les marchandises les services la fiscalit et les capitaux Le march unique requi re l abolition des formalit s douani res En mai pays membres de la communaut Europ enne Belgique France Luxembourg Pays-bas et Allemagne ont sign Schengen au Luxembourg un accord qui ouvrait la voie d s l instauration d une libert totale de circulation entre eux La convention de Schengen pr voit la suppression de tout contr le aux fronti res entre les pays signataires et l laboration d une politique commune en ce qui concerne le contr le aux fronti res ext rieurs du groupe visa et droits d asile seuls le Danemark l Irlande et le Royaume-Uni maintenait des contr les de police l entr e de leur territoire pour les autres ressortissants de la communaut Le march unique suppose aussi une politique de main d uvre commune c'est- -dire une m me l gislation concernant la fiscalit les allocations familiales pour les professions lib rales on va instaurer un syst me de reconnaissance de dipl mes Le march unique pr voit galement que les produits d un pays devraient tre accept s dans un autre pays membre Les contr les douaniers ont t simplifi s et les normes techniques ont t harmonis es dans plusieurs domaines En ce qui concerne les march s publics une directive de la commission Europ enne autorise les entreprises de la communaut participer la proc dure d adjudication Sur le plan des services lib ralisation pour les services traditionnels banque transport assurances ainsi que pour les nouveaux services t l communications audiovisuel et informatique Harmonisation des taux de TVA dans les pays de la communaut Le entr e en vigueur du march unique libre circulation des biens et des services au-del des fronti res tait presque r alis Depuis cette date tout interm diaire financier banque assurance peut offrir ses services ou produits aux ressortissants des autres pays membres sans tre soumis d autres r gles que celles de son pays d origine Depuis le toutes les op rations des capitaux sont permises sans restriction l int rieur de la communaut Exemple un pr t d une banque Belge consenti un ressortissant Fran ais pour le financement d une entreprise situ en Allemagne est tout fait possible un producteur Allemand peut couler ses produits Paris Londres ou Rome de la m me mani re qu il les coulent chez lui un m decin Espagnol peut travailler dans un h pital Belge un man uvre Italien peut travailler sur n importe quel chantier de la communaut Europ enne un tudiant Grec peut faire ses tudes dans toutes les universit s de la communaut Le fonds Europ en d investissement permettra de r partir les ressources des pays riches entre les pays et les r gions moins d velopp es comme la Gr ce le Portugal et certaines r gions d favoris es d autres pays de la CEE Elargissement de la CEE en octobre les pays de la CEE et les pays de l AELE l association Europ enne de libre change ont sign un accord pour la cr ation de l espace conomique Europ en EEE qui totalise millions d habitants et du commerce mondial L accord pr voit la libre circulation et le libre tablissement apr s une p riode transitoire de ans Des nouvelles r gles de cette Europe sont entr es en vigueur le er juillet les fronti res entre les pays membres ne seront pas abolies Le trait de Maastricht ratifi au d but de va pr ciser la port e de ce qu on appelle UE Les institutions communautaires sont renforc es et le pouvoir l gislatif du parlement Europ en est accru L int gration sera totale lorsque la communaut Europ enne parviendra la monnaie unique actuellement l Europe reste sous l gide du syst me mon taire Europ en SME Il est devenu l un des plus importants ph nom nes conomiques Il est fini le temps ou les mercantilistes pr conisaient de limiter les achats l tranger pour accumuler les r serves d or Au me si cle le commerce est stimul par la croissance conomique mais aussi par la formation d institution et associations vou es sa promotion Malgr ces d veloppements il demeure encore aujourd hui de nombreuses barri res aux changes internationaux et des n gociations se poursuivent dans le but de les r duire les fondements th oriques a- la th orie des avantages absolus Adam Smith dans son ouvrage recherche sur la nature et les causes des richesses des nations en Cette uvre analyse l conomie industrielle Britannique et en d gage les traits fondamentaux La division et la sp cialisation du travail permettent de travailler d une mani re plus efficace cela permet de produire des biens en d heures que si chacun cherchait subvenir lui-m me ses besoins Produire plus en moins de temps augmente la richesse des nations Etendant ce principe l change entre les pays Adam Smith avance la th orie des avantages absolus selon cette th orie si un pays tranger peut nous fournir une marchandise meilleur prix que nous sommes en mesure de la produire il vaut mieux acheter cette marchandise dans ce pays et se concentrer sur la production et la vente des marchandises que nous produisons efficacement Cette th orie allait l encontre des principes des mercantilistes th orie qui dominait l poque c'est- -dire exporter le plus possible ne pas importer pour accumuler les r serves d or b- la th orie des avantages comparatifs le principe selon lequel on devait importer des marchandises qui sont produites ailleurs meilleur co t est facile admettre mais on a mis du temps admettre l id e qu on puisse aussi importer les marchandises que l on produit meilleur co t chez soi C est au d but du si cle que David Ricardo r digera sa th orie d avantages comparatifs dans son ouvrage des principes de l conomie politique et de l imp t publi en Cette th orie stipule qu un pays a int r t exporter et importer des produits m me s il d tient un avantage absolu pour chacun des produits Il suffit selon Ricardo qu un pays b n ficie d un avantage comparatif c'est- -dire qu il soit relativement plus efficace dans la production de certains biens il produira donc un bien en quantit s importantes et exportera le surplus Cette exportation lui permettra d importer un autre bien pour lequel un autre pays poss de un avantage comparatif D apr s Ricardo la sp cialisation de la production et du commerce procure un gain aux parties concern es et au monde dans son ensemble c- la th orie de Hecksher-Ohlin Au me si cle ces conomistes ont largi la th orie de Ricardo au cadre des facteurs de production Ils affirment que chaque pays a int r t se sp cialiser dans la production des biens qui utilisent des facteurs qu ils poss dent en abondance par rapport aux autres pays Il pourra donc exporter ces biens et importer les produits qui utilisent les facteurs qui lui manquent exemple si l Angleterre dispose de capitaux en abondance mais a peu de terres et si l Australie poss de beaucoup de terres l Angleterre a int r t se sp cialiser dans la production manufacturi re qui demande beaucoup de capital tandis que l Australie a int r t se sp cialiser dans la production agricole d- les limites de la sp cialisation du me si cle au me si cle le fondement th orique du commerce international repose sur l importance accord e la sp cialisation du commerce Il serait inefficace de vouloir fournir tout prix des marchandises qui requiert ou fois plus de temps de production qu ailleurs Mais dans la r alit un pays peut avoir int r t fournir lui-m me des produits agricoles ou manufactur s mais s il peut se les procur s meilleur prix ailleurs La d pendance vis- -vis de l tranger n est pas l int r t du pays Les PVD sont sp cialis s dans la production ou l exportation de quelques produits de base comme les produits agricoles min raux et m taux et dans l importation des produits manufactur s Les pays industrialis s exportent surtout des produits manufactur s qui utilisent le facteur capital Or les gains de cette sp cialisation ne sont pas pareils Les PVD sp cialis s dans les produits de base s appauvrissent car la vente de ses produits leur rapporte de moins en moins par rapport aux sommes qu ils doivent d bourser pour l importation des produits manufactur s Les PVD qui ont connu une croissance rapide sont ceux qui ont diversifi leurs changes et qui ont augment la part des produits manufactur s dans leurs exportations Le libre change et le protectionnisme a- le libre change est le syst me conomique dans lequel les biens et services circulent librement sans aucune barri re Il repose sur la th orie des avantages comparatifs qui stipulent que les pays devraient exporter les biens et services qu ils produisent efficacement Le respect de ce principe garantirait l conomie mondiale une affectation des ressources et un bien tre sup rieur Selon ce principe toute entrave nature tarifaire ou non tarifaire r duit le bien tre de l ensemble En effet les barri res auxquelles un pays doit faire face am nent celui-ci produire des marchandises qu ils pourraient se procurer l tranger meilleur co t Sur le plan th orique le libre change re oit l appui de la majorit b- le protectionnisme il vise prot ger le march national contre la concurrence des pays trangers On observe deux grandes cat gories de barri res - les barri res tarifaires les tarifs sont des droits payer sur les produits trangers il s agit du droit qui augmente le prix des produits import s d une certaine somme par unit ce qui favorise la vente du produit local Les tarifs touchent parfois les produits qui n ont pas de concurrence nationale Ils ne visent alors qu procurer au gouvernement des revenus suppl mentaires - les barri res non tarifaires la protection tarifaire est aujourd hui beaucoup moins importante que les barri res non tarifaires Ces derniers constituent une forme de protection vari e qui comprend principalement les quotas ou contingentement ils d terminent les quantit s maximales d un produit qui peuvent tre import es durant une p riode donn e les restrictions volontaires des exportations elles sont exig es par les pays importateurs et visent amener les pays exportateurs limiter ces exportations dans un march sous peine de se voir restreindre l acc s ce march les normes relatives aux produits nationaux elles stipulent les conditions auxquelles doivent satisfaire les produits trangers pour avoir acc s au march national la passation des march s publics cette mesure vise favoriser les producteurs nationaux lorsque le gouvernement local met des contrats la proc dure d admission il s agit des r gles qui peuvent ralentir l acc s des produits trangers au march national les politiques industrielles du gouvernement la politique industrielle est la tentative d lib r e d un gouvernement pour influer sur le niveau et la composition de la production industrielle nationale Elle englobe des mesures diverses subventions directes la production concessions fiscales cr dits de recherche et d veloppement aides aux r gions en difficult c- les raisons du protectionnisme si le libre change sur le plan th orique compte plus d adeptes que le protectionnisme ce dernier s est impos dans de nombreuses conomies industrialis es et en voie de d veloppement Cette pratique est motiv e par plusieurs raisons la diversification de l conomie pour diversifier son conomie un pays peut avoir recourt au protectionnisme pour prot ger un secteur ou une industrie naissante de nombreux PVD sont sp cialis s dans l exportation des produits de base ceux qui veulent diversifier leurs conomies doivent souvent recourir des mesures visant prot ger les secteurs nouveaux qu ils veulent d velopper Le protectionnisme a t un facteur majeur dans l industrialisation de plusieurs PVD la protection des industries naissantes pour les conomies parfois incapable d affronter cours terme la concurrence des pays industrialis s l industrie qui cherche s tablir a souvent besoin de protection Taiwan et la Cor e du sud nouveaux pays industrialis s ont appuy leur industrialisation par des barri res protectionnistes le Japon lui-m me a construit ses secteurs de pointe en loignant les produits trangers des march s du march national D autres arguments sont aussi avanc s pour justifier le protectionnisme Plusieurs Etats pr f rent garder la production militaire sous le contr le d entreprise nationale En r sum des arguments en faveur du libre change sont logiques le monde a tout gagner favoriser une ouverture des fronti res conomiques mais les gains ne sont pas galement partag s entre les nations Les pays d j industrialis s sont en meilleure position pour en capter une plus large part cela am ne certains pays lever les barri res pour assurer le d veloppement de leurs conomies ou de certains secteurs strat giques Lorsqu elles sont s lectives et temporaires ses barri res peuvent long terme se r v ler tr s positifs pour un pays dans la p riode d apr s guerre plusieurs conomies parmi les plus performantes comme le Taiwan la Cor e du sud et le Japon en ont fait l exp rience Les institutions du commerce mondial et les associations conomiques r gionales la crise des ann es et la seconde guerre mondiale avait s rieusement compris la croissance du commerce international aussi apr s diverses institutions ont t cr pour favoriser l expansion de ce commerce et de nombreuses associations ont t form Puisqu il est difficile d instaurer le libre change de mani re unilat rale les pays doivent recourir la n gociation et fixer un minimum de r gles les incitant respecter leurs engagements solutions s ouvrent alors aux partenaires -les n gociations bilat rales pays n gocient entre eux des concessions tarifaires et non tarifaires qui ne sont pas tendues aux autres pays Le bilat ralisme repose donc sur un principe de discrimination des partenaires -le r gionalisme les pays membres d une r gion zone de libre change ou union douani re supprime entre eux les obstacles au commerce mais maintiennent une protection diff renci e ou uniforme vis- -vis des pays tiers cette forme de lib ralisation est aujourd hui tr s r pandue avec la multiplication des accord r gionaux comme l ALENA APEC -le multilat ralisme les pays n gocient entre eux des concessions qui sont automatiquement tendues l ensemble des pays participants la n gociation Depuis l essentiel de la lib ralisation du commerce s est fait dans un cadre multilat ral sous l gide du GATT Ces formes de lib ralisation entretiennent entre elles des rapports ambigus et complexes d un c t le recours au r gionalisme et au bilat ralisme t moigne des limites du multilat ralisme Il est trop et difficile de n gocier avec une multitude de partenaires ce qui peut inciter les pays s engager dans des accord bilat raux ou r gionaux D un autre c t ces formes de lib ralisation peuvent se renforcer mutuellement Par exemple le r gionalisme peut constituer le pr lude au multilat ralisme Les pays n gocient d abord leur appartenance un bloc puis les blocs n gocient entre eux une lib ralisation du commerce d ailleurs l accord du GATT tol re la formation des zones r gionales d s lors que certaines conditions sont respect es Si les formes de lib ralisation coexistent aujourd hui le choix a t n anmoins r affirm de privil gier le multilat ralisme avec la naissance en de l organisation mondiale du commerce qui prend la succession du GATT a-le GATT il se propose de d manteler progressivement et multilat ralement les obstacles du libre change Il tablit le cadre conomique et financier et institutionnel du fonctionnement du commerce mondial sign en par pays repr sentant du commerce mondial Cet accord touchait pays en il repose sur principes fondamentaux -un traitement gal et non discriminatoire pour tous les pays membres Ce traitement est bas sur le principe de la nation la plus favoris e CNPF qui stipule qu un pays doit accorder chaque membre le m me traitement qu il accorde tout autre partenaire -la r duction des tarifs cons cutifs des n gociations multilat rales -l limination des quotas d importation et des autres barri res non tarifaires Le GATT est un forum visant n gocier les r ductions de barri re douani re sur une base multilat rale Il constitue comme le FMI et la BM l un des piliers de l ordre conomique tabli au lendemain de la seconde guerre mondiale Mais les principes connaissent de nombreuses exceptions La charte du GATT appara t tr s pragmatique dans ses modalit s d application Dans la charte du GATT cas particuliers peuvent tre distingu s l article permet la mise en place de taxes de compensation en repr sailles une action unilat rale d un pays en particulier en mati re de dumping L article autorise les restrictions quantitatives dans certaines situations en particulier dans le cas d une crise de la balance des paiements L article permet aux PVD de prot ger temporairement leurs industries naissantes par des droits de douane L article autorise un pays mettre en place des barri res protectionnistes court terme si les importations affectent gravement la production locale L article constitue sans doute l exception la plus importante la clause de la nation la plus favoris e sous certaines conditions une union douani re ou une zone de libre change est autoris e bien qu elle propose un traitement r f rentiel entre les membres de la zone La partie de la charte ajout e en permet aux PVD de b n ficier de la clause de la nation la plus favoris e sans pour autant qu il soit oblig de pratiquer le principe de la r ciprocit Il faut ajouter ces exceptions codifi es dans la charte du GATT les exceptions qui ont longtemps pr valu pour certains cat gories de produits l agriculture le textile les semi-conducteurs les services ont ainsi longtemps chapp au domaine de la n gociation avant d tre inclus dans le cycle d Uruguay round partir de en partie sous la pression des autorit s Am ricaines b-les cycles de n gociation depuis sa cr ation en le GATT organise des cycles de n gociation dont la dur e appara t trop variable l activit principale du GATT a consist organiser r guli rement des n gociations commerciales multilat rales entre les parties contractantes cycles de n gociation peuvent tre identifi s -cycle de Gen ve avec pays -Annecy avec pays -Torquay avec pays -Dilon - avec pays -Kennedy Round - avec pays -Tokyo Round - avec pays -Uruguay - avec pays la me conf rence a d but en Punta del Este en Uruguay et s est termin e par les accords de Marrakech en Les res s ries de n gociation ont permit de r duire ou d liminer les tarifs douaniers sur un nombre important de produits On a sign accords couvrant environ mesures tarifaires le nombre de participants et le cadre des n gociations ont t consid rablement largi durant cette p riode La me s rie de n gociation se voulait plus ambitieuse inaugur e en Gen ve le Kennedy Round s est prolong jusqu en pour la re fois les n gociateurs s attaquent aux obstacles non tarifaires et la lib ralisation des changes agricoles Les positions des PVD sont aussi prises en consid ration La me s rie de n gociation Tokyo Round - r unit pays les participants s accordent pour abaisser les tarifs douaniers sur des milliers de produits industriels et agricoles En l Uruguay Round est lanc c est le gouvernement Am ricain qui a insist pour la tenue de cette derni re s rie de n gociation dans l espoir qu on arrive des r sultats dans les secteurs jusqu ici non couverts par les apports c'est- -dire les services les ressources naturelles et l agriculture ainsi que le domaine des barri res non tarifaires En r sum depuis le GATT a permit de diminuer d environ les tarifs douaniers de en la moyenne des droits de douane des pays industrialis s a chut d environ Cela a contribu multiplier le commerce international par plus de Depuis le GATT s est transform en OMC c- l association conomique et la coop ration r gionale les n gociations organis es dans le cadre du GATT sont un aspect de la coop ration conomique internationale elles ont pour objet de lever les obstacles au commerce international Mais il existe des formes d associations conomiques qui tout en tant limit un nombre restreint de pays va plus loin que les accords r alis s au niveau mondial L association conomique peut prendre plusieurs formes zone de libre change union douani re march commun union mon taire Selon les accords du GATT le principe de la nation la plus favoris e stipule que toute r duction tarifaire accord e un pays ou toute avantage commercial est automatiquement tendu tous les membres mais dans le cas d association conomique ou d accords commerciaux base r gionale le GATT fait abstraction de cette clause les avantages ne sont pas consid r s comme devant tre tendu l ensemble des pays contractants ainsi l abolition des tarifs pr vus entre les pays de l UE n obligent aucun des partenaires abolir ces tarifs avec tous les membres du GATT Mais l association r gionale doit viter de poser de nouveaux obstacles au commerce avec les pays tiers L association conomique et la coop ration r gionale existe plusieurs niveaux -entre les pays industrialis s conomie de march -la CEE qui est la plus importante association conomique du monde agit comme entit unique dans les discussions multilat rales du GATT Son repr sentant parle au nom de tous les membres -l AELE l association conomique de libre change entre les conomies planification centrale le COMECON en Europe de l est est cr e en c est le conseil d assistance conomique mutuelle des pays de l est Cette association devrait permettre aux pays du bloc sovi tique d accro tre leurs liens commerciaux et de maintenir leur ind pendance vis vis des conomies de march d Europe et d Am rique Il a t dissout en mur de Berlin Entre les PVD l association latino Am ricaine de libre change form e par l Argentine le Br sil le Chili le Mexique le Paraguay le P rou l Uruguay la Bolivie l Equateur et le Venezuela elle repr sentait de la production et du commerce de l Am rique latine elle fut remplac e en par l association latino Am ricaine d int gration ALADI -l accord de libre change nord Am ricain ALENA entre le Mexique les EU et le Canada en Afrique l union conomique et douani re de l Afrique centrale UEDAC regroupant le Congo la r publique Centrafricaine le Gabon et le Cameroun -la communaut conomique de l Afrique de l est form par le Kenya l Uganda et la Tanzanie -la communaut conomique des tats de l Afrique de l ouest avec le B nin le Burkina Faso la c te d ivoire la Gambie le Ghana la Guin e le S n gal Sierra Leone Mauritanie Togo Liberia Mali Niger Nigeria et la Guin e Bissau -l UMA union du Maghreb arabe avec l Alg rie la Libye le Maroc la Mauritanie et la Tunisie en Asie l association des nations de l Asie du sud est ASEAN cr en elle comprend la Malaisie les philippines Singapour et Tha lande Les firmes multinationales sont des acteurs de l conomie internationale Le chapitre pr c dent portait sur les changes de marchandises c est le plus ancien rouage de l conomie internationale mais les capitaux eux aussi traversent des fronti res Les exportations des capitaux a donn naissance une forme particuli re d entreprises les firmes multinationales Sur le plan conomique il arrive que certains d entre elles soient plus importants que plusieurs nations Les firmes multinationales ont pris naissance dans les pays d velopp s mais aujourd hui certaines de ces entreprises proviennent des PVD Les investissements de portefeuille et les investissements directs l tranger les mouvements internationaux de capitaux se pr sentent sous deux formes principales les investissements ou placements de portefeuille et les investissements directs l tranger IDE -investissement de portefeuille le premier type d investissement concerne les placements effectu s en actions et obligations de soci t s situ es l ext rieur des pays de r sidence des investisseurs ce type d investissement n implique pas une participation la gestion des soci t s trang res Des centaines de milliards de sont ainsi transf r s d un pays l autre par l interm diaire de la bourse ou de maisons de courtage -IDE sont effectu s dans le but de r aliser une production de biens ou services l ext rieur des fronti res nationales de l entreprise l op ration implique videment une participation la gestion de la soci t trang re Dans ce cas il ne s agit plus seulement de capitaux qui sont plac s l tranger mais d une soci t qui tend ses activit s d autres pays par la construction de nouvelles unit s de production ou par le rachat des soci t s existantes Les firmes multinationales sont des entreprises qui poss dent ou contr lent des filiales dans plusieurs pays celles-ci sont financi rement et juridiquement reli s la soci t m re Exemple Good year GM Thomson LG Daewoo Les activit s des firmes multinationales sont aussi diversifi es que les secteurs auxquels elles appartiennent Au niveau mondial les firmes multinationales r alisent des chiffres d affaires qui d passent le PIB de nombreux pays ainsi au d but des ann es avec des ventes sup rieures milliards de GM se classait parmi les res puissances conomiques d passant plus de pays Globalement les plus grandes firmes multinationales industrielles concentrent plus de de la production des marchandises des pays conomie de march de plus les exportations associ es ces firmes repr sentent jusqu ou du total des exportations de certains pays comme les EU ou le Royaume-Uni Ce sont ses firmes multinationales qui r alisent la grande majorit des IDE et ce sont les banques multinationales qui servent d interm diaire pour les transferts internationaux de capitaux de placement Les IDE on distingue le stock par opposition aux flux Le stock se rapporte une quantit tablie un moment donn Le flux repr sente une variation entre moments -les pays d origine le stock d investissement direct l tranger a connu une importante progression depuis en ans il est pass de milliards de milliards de En ce sont les pays d velopp s conomie de march qui sont les premiers d tenteurs ces capitaux l tranger leurs parts repr sentaient des stocks d IDE Les PVD d tiennent et les conomies planification centrale avec milliards de de stocks ce sont les EU qui viennent en t te leur domination est consolid e apr s la seconde guerre mondiale soit la moiti du stock mondial d IDE Comme pour le commerce des marchandises la concurrence des firmes multinationales trang res a eu raison de la supr matie Am ricaine principalement les firmes Japonaises La hausse de la productivit des firmes trang res par rapport celle des firmes Am ricaines est l un des facteurs du d clin relatif des EU dans le domaine de l investissement tranger un ph nom ne majeur s est produit depuis certains PVD ont donn naissance des firmes multinationales La part de ce groupe de pays a presque tripl durant la p riode Le Br sil la Cor e du sud l Arabie Saoudite et le Kowe t sont les principaux exportateurs de capitaux de cette cat gorie Les premiers ont connu une industrialisation intense et les derniers ont plac l tranger leur surplus p trolier -les pays d accueil de l accumulation rapide du stock d IDE aux EU demeure le ph nom ne marquant En c tait les pays de l Europe de l ouest qui occupait les ers rangs parmi les r gions d accueil des capitaux trangers En les EU taient devenus la re terre d accueil des capitaux Durant les ann es - les EU ont accueilli plusieurs milliards de passant de milliards de Le capital tranger est attir aux EU par la dimension du march dans l ensemble se sont les pays d velopp s conomie de march qui re oivent la grande majorit des capitaux trangers Ces pays sont galement les principaux exportateurs de capitaux l IDE est donc essentiellement un mouvement de transfert de capitaux entre les pays d velopp s La part des PVD parmi les pays d accueil d IDE est demeur stable Le des capitaux trangers y tant accumul Les march s de ces pays sont souvent tr s petits pour attirer les firmes trang res mais il poss de des avantages qui permettent de minimiser les co ts de production une main d uvre bon march mati re premi re abondante et peu co teuse faible prix des terres charges sociales moins on reuse pour ces pays le capital tranger occupe une place beaucoup plus importante du PIB les conomies de ces pays plus que celles des pays d velopp s sont influenc es par les activit s des firmes multinationales des secteurs strat giques comme l industrie manufacturi re ou les mines sont sous contr le ext rieur et sont soumis aux d cisions et aux int r ts des ressortissants trangers entre et la r partition du stock d IDE a chang dans les r gions en voie de d veloppement L Asie a vu sa part augmenter tandis que celle de l Afrique a t r duite de moiti La part de l Am rique latine quant elle est rest e stable Les firmes multinationales sont attir es par la pr sence des ressources naturelles mais elles cherchent aussi des march s nouveaux pour couler leurs produits L Afrique offre peu d int r t cause de la pauvret de sa population Les pays les plus riches d Asie et d Am rique latine en particulier les NPI ont des march s nationaux plus int ressants de plus dans le cadre de leur strat gie de mondialisation de la production les firmes multinationales la ou la main d uvre et non seulement abondante et moins exigeante mais aussi plus productive Les banques multinationales qui investissent en territoire tranger sont une forme de firmes multinationales leur pr sence sur la sc ne internationale est de plus en plus marqu e Elles se sont d velopp es surtout partir des ann es avec un retard sur les autres types d investissements directs l tranger L IDE a connu phases l image du d veloppement des conomies Le secteur primaire a d abord domin depuis le d but jusqu au milieu du me si cle puis les industries manufacturi res ont suivi et enfin le secteur tertiaire y compris les diff rentes cat gories de services le tourisme le commerce les activit s financi res Ce dernier secteur re oit maintenant la plus grande part des IDE De nombreuses banques multinationales sont aussi apparues dans les ann es en parall le avec les firmes des secteurs primaires et secondaires Leurs multiplication s explique d abord par la forte croissance des changes commerciaux les banques ont accompagn leurs clients l tranger contribuant ainsi la cr ation d un r seau bancaire mondiale Ensuite vers le milieu des ann es jusqu au milieu des ann es la croissance des banques multinationales a t stimul par l expansion du march d Euro devises c est une devise d pos e dans les banques situ es l ext rieur du pays de la devise exemple un Yen Japonais d pos dans une banque aux EU c est un Eurodevise un Am ricain plac dans une banque Suisse est un Eurodollar Celui-ci a d abord tait aliment par les sorties des capitaux des EU puis il a gonfl dans les ann es qui ont suivi les chocs p troliers de et de par les normes exc dents financiers des pays producteurs du p trole Durant cette p riode les banques se sont tablies l tranger surtout pour mieux participer aux op rations de financement international c'est- -dire d p t en l ext rieur des EU et recyclage des p trodollar vers les pays d velopp s et les PVD Les grandes banques se sont install es dans les pays du Moyen-Orient producteurs du p trole et dans les paradis fiscaux ou les places bancaires internationales ou leur sont garanties les meilleures conditions d op rations Un me facteur explique pourquoi les banques s implantent l tranger elles cherchent la perc e de nouveaux march s et tente de diversifier leurs portefeuille pour diminuer le risque financier A partir du milieu des ann es les banques ont t de plus en plus actives sur le march des changes ou s offrent de nouveaux types d activit s financi res porteuses de profit Au d cembre les plus grandes banques au monde et des plus grandes taient Japonaises Les activit s bancaires internationales sont nettement domin es par le Japon il faut dire que les banques Japonaises sont avantag es par certains facteurs structurels propre l conomie du pays L pargne nationale est tr s lev e et est encourag e par les mesures fiscales contrairement se qui se passe aux EU ou le syst me de taxation est plus favorable l emprunt et la consommation En outre le syst me de s curit social notamment le r gime de retraites y est tr s d ficient ce qui oblige les Japonais pargner une large part de leurs revenus Enfin le syst me bancaire b n ficie lui aussi des milliards d exc dents au compte courant qui s accumulent au pays et qui sont de nouveau pr t s l tranger en particulier au gouvernement Am ricain Les formes d implantation l tranger des banques multinationales lorsqu une banque d un pays d velopp e s implante l tranger elle n ouvre pas n cessairement une succursale c'est- -dire une entreprise qui est habilit e effectuer toutes les op rations bancaires dans le pays d accueil sous la responsabilit juridique de la soci t m re La principale forme d implantation l tranger est plut t le bureau ou l agence de repr sentation A partir d un tel bureau ou d une telle agence qui ne sont pas habilit s effectuer directement des op rations bancaires les repr sentants de la banque install s sur place recueillent des informations sur la situation conomique et politique du pays d accueil ils fournissent des conseils aux entreprises industrielles ou commerciales du pays d origine qui sont int ress es investir dans le pays h te ou y couler leurs produits et tente de nouer des relations avec les banques locales La filiale est une autre forme d implantation c est une entit cr e par la soci t m re qui d tient la majorit des actions succursale soci t m re actionnaire majoritaire filiale appartient enti rement la soci t la d cision de proc der la mise sur pied d une succursale ou d une filiale d pend de la l gislation en vigueur dans le pays d origine et dans le pays d accueil Enfin les banques multinationales participent aussi des associations bancaires avec des banques trang res qui sont constitu s sur une base temporaire l occasion du lancement et du placement d emprunt sur le march des Eurocr dits cr dit accord en Eurodevises Alors pourquoi les firmes multinationales cherchent elles s implanter l ext rieur de leurs fronti res Plusieurs analystes se sont pench s sur l exportation des capitaux et la multinationalisation des firmes Certains relient ce ph nom ne au d veloppement de l conomie mondiale Selon les exportations de capitaux serait li au d veloppement de l conomie de march son stade monopoliste Les op rations de production concentr es l origine dans un seul pays se d placeraient d un pays vers le reste du monde D autres y voient aussi la cons quence d une conomie concentr e ou les firmes qui b n ficient d avantages technologiques et organisationnels sont pouss es tendre leurs activit s au reste du monde Au niveau d un pays les changes commerciaux se r alisent par l interm diaire de la monnaie Au niveau international la question de la ou les monnaies que peuvent admettre la plupart des pays est un l ment fondamental des changes Nous examinerons dans ce chapitre la transition du syst me talon or et le syst me de Breton Woods jusqu au l effondrement de ce dernier en La monnaie et les changes dans une conomie de march les objets produits destin s l change c est ce niveau qu ils deviennent des marchandises La re forme d change appel e troc se r alisait sans interm diaire exemple b uf contre bl ou chameaux pour une femme mais d placer un b uf chaque fois qu on a besoin du bl n est pas pratique la monnaie est apparut elle sert maintenant d interm diaire dans les changes trois formes de monnaie existent -monnaie m tallique compos e de pi ces -monnaie de papier compos e de billets -monnaie scripturale ch ques lettres de changes billets ordre d autres substituts mon taires existent mais ne remplacent pas la monnaie ils en facilitent l utilisation comme les cartes de cr dit Quelle est la garantie pour que cette monnaie soit accept e et r gler de dettes Cette garantie provient du lieu social admis par les individus et les organismes qui utilisent cette monnaie Elle repose sur la confiance tablit par la pratique en vigueur dans une soci t Une monnaie bas e aussi sur la confiance appel e monnaie fiduciaire chaque pays tablit les r gles et les structures de fonctionnement de son conomie mon taire Les pays poss dent une banque centrale qui est un organisme d Etat responsable de la politique mon taire ainsi qu un syst me bancaire et financier assurant la cr ation et la circulation de la monnaie sur son territoire La banque centrale par ses interventions aupr s des banques priv es veille l mission d une masse mon taire qui r pond aux besoins d change du march Celle-ci ne doit toutefois pas d passer ses besoins car il pourrait une monnaie vaut moins lorsque les prix augmentent car elle ach te moins de marchandises La banque centrale garantie le cours forcer de la monnaie c'est- -dire le pouvoir l gal d teindre les dettes La banque centrale est donc responsable de la monnaie qu elle met De plus par le jeu des d p ts les banques priv es influent sur le processus de cr ation de la monnaie Dans les divers pays la monnaie joue r les -c est une unit de compte -elle sert mesurer la valeur si tracteurs co tent et que motos co tent aussi le rapport de valeur entre les marchandises sera de motos pour un tracteur -c est une r serve de valeur la valeur ou le pouvoir d achat se conserve et peut tre plac en r serves sous forme de monnaie g n ralement dans une banque La valeur de la monnaie d pend du niveau des prix dans l conomie Plus le niveau du prix est lev moins le pouvoir d achat est grand et inversement C est un moyen de paiement elle peut servir liquider des dettes Un autre r le est attribu la monnaie celui de constituer un moyen d change entre pays On parle alors de monnaie internationale ce niveau les changes r alis s sont plus importants et plus complexes Le caract re international des transactions ou les marchandises circule d un pays l autre rencontrant diff rents syst mes mon taires et surtout diff rentes monnaies Il se pose alors le probl me de la conversion des monnaies c'est- -dire la d termination des r gles qui permettent de passer d une monnaie l autre et donc du taux auquel ce change doit tre effectu exemple un exportateur Fran ais va recevoir pour sa marchandise il souhaite savoir la valeur de cette somme en FF c est le taux de change entre le et le FF qui lui fournira la r ponse Comment sont r git ces taux de change et surtout quelles monnaies sont utilis es dans les changes internationaux Le DM Allemand est il accept pour le commerce entre la France et l Italie ou l Espagne et le Japon Il appartient au syst me mon taire de r pondre de tels questions et plus fondamentalement d mettre une monnaie internationale qui constitue un lien social non plus entre agents conomiques d un pays mais entre diff rents Etats un syst me mon taire assure fonctions essentielles -il tablit les r gles qui permettent de passer d une monnaie l autre et qui d finissent le taux de conversion des monnaies -il doit assurer l approvisionnement en monnaies des fins commerciales et financi res De l talon or Breton Woods -le syst me de l talon-or depuis le me si cle le monde a connu deux syst mes mon taires le syst me de l talon or et le syst me de Breton Woods Le syst me de l talon or a exist du milieu du me si cle au d but des ann es sous ce r gime les monnaies des pays concern s poss daient une quivalence fixe avec l or Celui-ci constituant l instrument international de paiement L or circulait librement l int rieur du pays et les billets de banque pouvaient tre convertis en or sur demande Les parit s entre monnaies taient fixes et c tait des pays qui d terminaient le cours de leurs propres monnaies Chaque pays maintenait des r serves d or et en principe mettait des quantit s de monnaie partie de ses propres r serves La masse mon taire d un pays variait en fonction des variations se produisant dans les r serves d or que le pays accumulait lors des changes avec les autres pays les r serves d or du pays augmentait lorsque celui-ci exportait plus qu il importait et inversement quand un pays conna t un d ficit de sa balance de paiement et qu il voit sa r serve diminuer il doit r duire sa masse mon taire cela fait baisser les prix et les produits du pays deviennent concurrentiels sur les march s ext rieurs les prix auront ainsi tendance baisser jusqu ce que les exportations rejoignent les importations puis les d passent ce qui provoque une rentr e d or au pays cela entra ne alors une augmentation de la masse mon taire et une croissance des prix jusqu ce que ceux-ci atteignent leur niveau initial dans un tel syst me les ajustements de la balance des paiements s effectuent sur le plan de l conomie int rieur par des ralentissements ou des augmentations de la croissance conomique la diminution de la masse mon taire correspond un d ficit de la balance des paiements qui entra ne une d flation baisse des prix et r duction de la croissance conomique l augmentation de la masse mon taire aura un effet contraire c'est- -dire la hausse des prix et hausse de la croissance conomique le syst me de l talon or s est effondr avec la confusion amen par la guerre de - les pays participant ont suspendu la convertibilit en or des billets de banque et supprimait le lien entre la masse mon taire et la r serve d or les d penses de guerre taient alors financ es par une augmentation de la masse mon taire sans rapport avec les r serves d or le processus a provoqu de l inflation dans tous les pays bellig rants les politiques inflationnistes entra n rent leur tour la d valuation de plusieurs monnaies le mark allemand par exemple s est effondr on est pass de mark pour un mark pour un le syst me de l talon or a t en fait beaucoup plus le syst me de la livre sterling tant donn le r le jou par cette monnaie dans les changes internationaux dans une poque o la grande Bretagne tendait son h g monie sur l conomie mondiale -l talon change or l talon de change or fut un syst me de transition entre celui de l talon or ou de la livre sterling et le syst me de Breton Woods la valeur des monnaies y tait d fini par une monnaie de r f rence dont la valeur tait elle-m me d finit par rapport l or d o l expression talon change or deux monnaies s y imposait comme monnaie de r serve la livre sterling vitesse et le Am ricain en position plus favorable elles taient convertibles en or un taux fixe et on pouvait les changer contre une quantit d or donn e cependant en la grande Bretagne se voyait forcer de d valuer sa monnaie elle en suspendait la convertibilit en refusant de verser l or en change des livres Sterling d tenues l tranger le restait donc ce moment la seule devise convertible en or Au cours de cette puissance montante est constitu e un bloc form du Canada du Mexique du Br sil de l Equateur et de la Colombie d autres blocs se formait autour de la livre Sterling et du franc Fran ais le bloc a suivit le Am ricain lorsque celui-ci est d valu e de le on passe de l once d or l once d or la valeur du fut alors fix e soit l once taux qui s est maintenu jusqu en D cembre cette transition entre syst mes a t une transition de grand d sordre mon taire de la grande crise conomique des ann es et les cons quences pour le ch mage la fermeture d usine la fermeture d entreprises la plupart des grands pays ont essay d exporter leurs ch mages vers les pays voisins ce qui explique les d valuations nombreuses chacun des pays cherchait alors prot ger son march int rieur contre l entr e des produits trangers et am liorer la position concurrentiel de ces produits sur les march s ext rieurs la grande crise conomique fut suivie d une crise militaire l chelle internationale ce sera vers la fin de cette derni re que les alli s se r uniront dans le but de d finir de nouvelles r gles c'est- -dire un nouveau syst me Le syst me de Bretton Woods du er au juillet une conf rence internationale organis e sous les de l ONU se tenait Bretton Woods d l gu s de pays l URSS qui finira de s int grer au niveau syst me en collaborant la mise en place d un nouveau syst me mon taire international les d l gations ont cherch atteindre les objectifs suivants - laborer de nouvelles r gles qui garantissent la convertibilit des monnaies taux fixe -assurer le financement du commerce international et des mouvements de capitaux - tablir une structure qui veille l application de ces nouvelles r gles qui garantissent l approvisionnement en monnaie internationale deux plans furent propos s cet effet le plan Keynes et le plan White du nom de White conomiste de tr sor Am ricain a le plan Keynes pr voit la cr ation d une monnaie universelle valable pour les op rations commerciale dans le monde entier cette monnaie qu il nomme Bancor serait mise par une autorit mon taire internationale comme les monnaies internationales le Bancor serait une monnaie fiduciaire qui ne serait pas li e une r serve d or la valeur du Bnacor serait d finit en unit d or mais cette monnaie ne pourrait pas tre convertis en or la demande de ses possesseurs le plan

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