Rapport Stage SCREG.docx

Je remercie : Le chef d’agence et chef de centre, qui m’ont permis d’intégrer cette entreprise dans le cadre de ma formation à l’ITCBTP. Mon tuteur de formation et tous les autres conducteurs de travaux qui ont su me faire apprécier leur métier. Je tiens également à remercier tous les ouvriers, conducteurs d’engins et chauffeurs de camions pour avoir pris le temps de m’expliquer certains points particulier de leur poste et pour m’avoir épauler lorsque j’en ai eu besoin sur le chantier. Je n’oublie pas non plus tout le personnel administratif pour m’avoir aiguillé dans toutes les formalités administratives. Glossaire Asphalte : mélange naturel de matériaux calcaires imprégnés de bitume Poste d’enrobage : unité de fabrication de mélanges hydrocarbonés (enrobés) Emulsion de bitume : dispersion de bitume dans une phase aqueuse Enrobés bitumineux : granulats recouverts de bitume pour un revêtement de chaussée Aspiratrice Excavatrice : engin permettant le terrassement de matériaux par le biais d’aspiration Finisseur : engin assurant la mise en œuvre d’enrobés Répandeuse : engin assurant la mise en œuvre de liants de bitume entre deux couches d’enrobés Niveleuse : engin assurant la mise à la côte des matériaux routiers Sommaire Introduction 5 1 Présentation du groupe 6 1.1 Le groupe Bouygues 6 1.1.1 Situation du groupe 6 1.1.2 Historique du groupe 8 1.2 Colas 10 1.2.1 Historique 10 1.2.2 Situation 10 2 Présentation de l’entreprise SCREG 13 2.1 SCREG France 13 2.1.1 Historique 13 2.1.2 Implantation 14 2.1.3 Activités 15 2.1.4 Les moyens humains 15 2.2 SCREG Sud-Est 16 2.2.1 Effectifs 17 2.2.2 Matériel 17 2.2.3 Les travaux 19 2.2.4 Qualifications 22 2.2.5 La sécurité 23 2.2.6 Le laboratoire SCREG Sud-Est 25 2.2.7 Les produits SCREG 26 3 L’agence de Lyon St Priest 28 3.1 Implantation 28 3.2 Organisation 29 3.3 Matériel 31 3.4 Clientèle 32 3.5 Fournisseurs 33 3.6 Concurrence 34 3.7 Communication 34 3.8 Formation 36 Conclusion 37 4 Annexes 38 Introduction Cela fait plus d’un an que j’ai intégré l’entreprise SCREG à Lyon St Priest. J’y ai tout d’abord effectué mon stage d’encadrement de 6 semaines dans le cadre de ma formation à l’IUT Génie Civil, au cours duquel j’y ai appris les bases du métier. C’est à ce moment là que j’ai pris conscience de l’importance de compléter les connaissances théoriques par de l’expérience acquise sur le terrain. Et c’est pourquoi j’y ai par la suite travaillé tout l’été 2006 pour parfaire mon expérience professionnelle. Ce rapport rend compte d’un an passé dans l’agence, des divers postes occupés (ouvrier, assistant chef de chantier, puis chef de chantier, jusqu’à aide conducteur de travaux actuellement) et de mes impressions sur son fonctionnement. Comme SCREG fait partie du groupe Colas qui est lui-même le pôle routier du groupe Bouygues, ce rapport s’articulera autour d’une ligne hiérarchique dégressive, qui partira du groupe Bouygues pour finir sur l’agence de St Priest. Présentation du groupe Dans cette première partie, nous nous intéresserons en détail au groupe Bouygues, dont nous analyserons les implantations, la situation et l’historique. Ensuite nous étudierons le pôle routier de Bouygues : Colas dont SCREG fait partie. Le groupe Bouygues 406590518859500345059028575000 2214245154940001735455285750006521459779000 SCREG (Société Chimique de la Route et d’Entreprise Générale) fait partie du groupe Colas et donc également du groupe Bouygues car ce dernier possède 96.5% des parts de Colas. Le groupe Bouygues est organisé selon le schéma suivant : Situation du groupe Le groupe Bouygues est aujourd’hui un groupe industriel diversifié, structuré par une forte culture d'entreprise et dont les métiers s'organisent autour de deux pôles : la Construction avec Bouygues Construction (BTP et Électricité), Bouygues Immobilier et Colas (Routes), et les Télécoms-Médias avec TF1 et Bouygues Telecom. Implanté dans 80 pays, le groupe Bouygues compte plus de 122 500 collaborateurs et a réalisé, en 2006, un chiffre d'affaires de 26,4 milliards d'euros, dont 7,8 milliards à l'International, soit environ 10% de plus qu’en 2005. Cette progression s’explique par le fait que toutes les entreprises composant le groupe Bouygues sont en progression (chiffre d’affaire, résultat net, carnet de commandes, …) ; elles sont mêmes presque toutes leaders dans leurs secteurs d’activité. Mais aussi par le fait que le groupe s’est tellement diversifié que les capitaux circulent intra-muros. En effet prenons l’exemple suivant : Colas a besoin de béton, les bétonniers ont besoin de granulats et les deux sociétés ont toutes les deux besoin de moyens de communication. Colas détient ses propres centrales à béton, ainsi que ses propres carrières et communique grâce au réseau Bouygues télécom, ce qui fait que l’argent reste dans le groupe. Nombreux sont les exemples de ce type, car Martin Bouygues, président directeur général de Bouygues, mène une politique fédératrice, qui tend à impliquer chaque salarié dans le groupe. Historique du groupe Le groupe Bouygues, créé en 1952 par Francis Bouygues, est dirigé depuis 1989 par Martin Bouygues, Président-directeur général. D'abord centrées sur le bâtiment en Île-de-France, les activités de Bouygues se sont rapidement étendues à l'immobilier, la préfabrication, et, grâce à ses filiales. Le groupe entre en bourse dans les années 1970, où Bouygues commence à percer et à se démarquer, notamment par la construction du Parc des Princes. C’est également à cette époque que sont crées Bouygues Offshore (travaux maritimes et pétroliers) et Maison Bouygues (maisons catalogues). Les années 80 marquent un tournant chez Bouygues, qui souhaite se placer sur le marché comme un entrepreneur en engageant une politique de diversification de ses services. En effet le groupe fait l’acquisition de Saur (Société de distribution d’eau) en 1984, puis de Colas en 1986. A cette époque Colas détient déjà SACER et SCREG, ce qui en fait le premier groupe français de travaux publics. Le groupe Bouygues devient dès lors le leader mondial de la construction. Mais Bouygues ne s’arrête pas là, car en 1987 il devient opérateur de TF1, première chaîne de télévision française. Dans les années 90, lorsque la France connaît une grave crise dans l’immobilier et le BTP, Martin Bouygues poursuit le développement de la société de son père, et Bouygues déploie des activités à l’étranger. Celles-ci représentent la moitié du chiffre d‘affaire du groupe en BTP. Martin Bouygues lance également Bouygues Télécom en 1994. Dans les années 2000, Bouygues réorganise son organigramme autour de deux pôles : Construction et Télécoms-médias. Bouygues cède Bouygues Offshore en 2002 et Saur en 2004. Bouygues Construction accélère son développement dans l'Électricité-maintenance avec ETDE ainsi que dans le domaine des Partenariats Public Privé. Colas, n°1 mondial de la Route, maintient une forte dynamique de son activité, obtient de prestigieux contrats (contrat en PFI pour rénover et entretenir la voirie de la ville de Portsmouth pendant 25 ans…) et poursuit sa croissance externe en Europe et en Amérique du nord. En avril 2006, Bouygues acquiert la participation de 21% de l'État dans Alstom et conclut un accord de coopération avec cette entreprise. Bouygues entre ainsi dans de nouveaux métiers à forte croissance : les Transports et l'Énergie. Fin 2006, Bouygues détient 25,1% du capital d'Alstom. Présent sur les 5 continents, Bouygues Construction est un leader mondial qui détient des positions de toute première importance dans le BTP. Il conjugue la puissance d’un grand groupe, tout en étant aussi réactif qu’une petite entreprise grâce à un réseau d’entreprise organisé autour de 8 entités complémentaires : Bouygues Bâtiment Île-de-France, Bouygues Entreprises France Europe, Bouygues Bâtiment International, Bouygues Travaux Publics, VSL DTP Terrassement, Pôle Concessions, ETDE. Colas Colas est depuis 1986 une filiale du groupe Bouygues, qui détient aujourd’hui 95,9% de son capital. Implanté dans une quarantaine de pays sur les 5 continents, à travers un réseau de 1400 établissements, Cola est le leader de la construction et de l’entretien d’infrastructures de transport, d’aménagements urbains et de loisirs. Avec un chiffre d’affaire de 10,7 milliards d’euros en 2006, c’est le plus puissant maillon de la chaîne Bouygues, ce qui en fait un pilier essentiel du bloc Bouygues. Historique Depuis plus de 70 ans, l’histoire de Colas se confond avec celle de la route. C’est dans les années 1920 que deux chimistes Anglais, Hugh Alan Mackay et Georges Samuel Hay mettent au point la première émulsion de bitume. Ils déposèrent un brevet appelant leur produit « Cold Asphalt », qui par contraction à plus tard donné Colas. Ce produit a été utilisé pour la première fois en France par SGE (qui deviendra par la suite SCREG) en 1924 et connaitra très rapidement un vif succès. En 1929, la Royal Dutch Shell achète le brevet, et crée la Société routière Colas. En 1984, le Groupe Bouygues rachète Colas à la Royal Dutch Shell pour se lancer dans le marché routier. En 1993, Colas, qui est déjà présent sur tous les continents, décide de renforcer ses positions sur l’Hexagone en achetant SACER et ses filiales, dont la SPAC. Le rapprochement avec SCREG en 1996 a permis de constituer un pôle routier très performant, qui en fait le leader mondial de la route. En 1999, Colas rachète SMAC (asphalteur) et SECO-RAIL (voies ferrées), pour diversifier ses activités. Situation La route représente 80% des activités de Colas. Colas est présent sur tout le marché construction routière (routes, aéroports, autoroutes, pistes de courses automobiles,…). Mais elle l’est aussi en amont dans des activités industrielles (centrales de traitement du bitume, postes d’enrobés, centrales à béton, carrières,…). En 2006, Colas a produit : 113 millions de tonnes de granulats 1,5 millions de tonnes d’émulsion 54,7 millions de tonnes d’enrobés Colas est également présent depuis une dizaine d’années dans des métiers complémentaires, ce qui lui permet de proposer à ses clients publics et privés une solution très large (équipements de signalisation, équipements de sécurité, mise et œuvre et fabrication de produits d’étanchéité, pose de canalisations, forages,…). Colas fait aussi du bâtiment (construction neuve, réhabilitation, démolition) et de la construction et entretien de réseaux ferroviaires (tramways essentiellement). Ceci correspond à la politique du groupe Bouygues qui consiste à proposer une solution complète qui réponde aux besoins de la clientèle. En 2006, Colas a totalisé 10,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires, ce qui est une augmentation de près de 13% par rapport à l’année 2005. 45% du chiffre d’affaire est réalisé à l’étranger, grâce à 16000 collaborateurs réunis sur les 5 continents selon la répartition suivante : Grâce à une politique des ressources humaines qui donne à l’homme toute sa place dans l’entreprise, Colas a recruté 7500 nouveaux collaborateurs en France et à l'international en 2006. L'investissement formation représente 4 % de la masse salariale en France. Lorsque Colas embauche un jeune diplômé, ce jeune part pendant un an en « tour de France » pendant lequel il changera d’agence tous les 3 mois et ce partout en France. Cette formation permet d’apprendre à s’adapter à des situations difficiles, à être très vite réactif, à apprendre de nouvelles techniques, mais surtout à occuper des postes variés et à côtoyer de nouvelles personnes. Cette formation est finalisée par un passage de un mois au sein de l’université Colas, pour recevoir un enseignement complémentaire à chaque diplômé. L’Université Colas, avec le concours de l’École Nationale des Ponts et Chaussées et HEC, s'est vu décerner le Trophée de la Formation par Les Échos en 2000. Pour ma part je suivrai un cursus de formation qui suit à peu près le même modèle, à savoir que dès l’an prochain je commencerai mon « tour de la filiale Sud-est », et ce pour 2 ans. Présentation de l’entreprise SCREG  SCREG France L’entreprise SCREG, présente depuis plus d’un siècle sur le marché des travaux publics, a réussi à traverser les grandes crises qui ont marquées l’univers du BTP et à s’adapter aux évolutions profondes qui ont marquées le 20ème siècle. Elle n’a cessé d’innover et continue de proposer des produits de plus en plus performants, ce qui en fait un des majors de la construction routière. Historique 1898 - 1927 : Du commerce à l’industrie Jean Ferdinand et Louis Humarau créent une maison de commerce à Bordeaux qui importe d’Angleterre des produits de base nécessaires aux chemins de fer (brai de houille et créosote) et développe le négoce des hydrocarbures pour les besoins du secteur automobile naissant. En 1910, elle construit à Blaye, en Gironde, sa 1ère usine pour la distillation du goudron et autres produits dérivés des hydrocarbures. Puis en 1917 elle devient la SCG (Société Chimique de la Gironde) et va se spécialiser dans les produits de la route car la demande nationale devient grandissante. En 1926, elle met au point les premières émulsions de bitume, ce qui marque un tournant dans l’évolution de la société. 1927 - 1945 : Les travaux routiers 4114800103060500Pour répondre aux besoins routiers grandissants (essor de l’aviation et de l’automobile), la SCG décide de mettre en œuvre elle-même les produits qu’elle fabrique et se lance donc à la conquête du marché de la construction routière. SCG se développe et multiplie ses implantations industrielles et ces centres de travaux et couvre rapidement tout le sud-ouest et l’ouest. En 1936, la SCG devient la SCRG (Société Chimique et Routière de la Gironde) pour coller avec les activités qu’elle développe. Sa renommée deviendra rapidement internationale grâce à des procédés révolutionnaires comme par exemple le double enrobage à froid, baptisé Compomac qui sera exporté à l’étranger et contribuera à la prospérité et au développement de la société pendant de nombreuses années. Celui-ci est d’ailleurs toujours à ce jour une exclusivité SCREG. 1945 - 1975 : Expansion et diversification La société accélère son développement et ouvre très rapidement des agences partout en France. Elle multiplie ses innovations et diversifie ses activités, et commence à s’ouvrir au marché international. En 1964, la SCRG devient la SCREG (Société Chimique Routière et d’Entreprise Générale). Ce nom permet de tenir compte des récentes diversifications de la société (génie civil, bâtiment, promotion immobilière,…). Le chiffre d’affaire, en 1970, dépasse déjà le milliard de francs. 1975 - 2007 : Recentrage sur la route  En 1970, surgit une crise pétrolière sans précédent, qui force l’entreprise à se restructurer et à organiser d’une nouvelle manière ses activités. Quatre filiales sont donc crées en 1975, dont SCREG Routes et Travaux Publics, qui deviendra plus tard la SCREG de nos jours. Dès 1979, SCREG décentralise ses activités en filialisant ses implantations régionales. En 1983, la holding SCREG prend le contrôle des entreprises routières Colas et SACER, puis en 1985 elle rentre dans le groupe Bouygues. SCREG Routes recentre ses activités sur son métier de base : les travaux routiers. La société reprendra le nom de SCREG en 1994 et deviendra une filiale de Colas en 1996 lors de la restructuration du pôle routier du groupe Bouygues. Implantation 248539050863500SCREG est une entreprise qui s’est entièrement filialisée en 1979, on peut ainsi distinguer 7 entités distinctes en France : Normandie / Île de France Sud-ouest Nord Picardie Est Sud-est Ouest SCREG grands travaux L’ensemble représente 8000 collaborateurs regroupés en 130 agences et sous filiales locales ce qui assure une couverture très large de l’Hexagone. Les filiales SCREG constituent de grandes entreprises, dotées des compétences et du potentiel industriel et technique nécessaires pour traiter de façon indépendante les projets publics et privés les plus diversifiés de leur région. Leur organisation très décentralisée leur permet de répondre avec une forte réactivité et une grande efficacité aux attentes de leur clientèle. Activités SCREG est l’un des premiers spécialistes français des travaux routiers, des aménagements urbains et des infrastructures. SCREG a développé, autour de son expertise dans le domaine de la construction, de la rénovation et de l'entretien des routes, toutes les spécialités liées à la réalisation des équipements collectifs et des infrastructures industrielles ou tertiaires. Son organisation en réseau et son ingénierie de haut niveau lui permettent de prendre en compte les besoins et les attentes de ses clients dès l’origine des projets, qu’il s’agisse d’aménagements urbains, de tramways, de plateformes logistiques, d’installations sportives, de parcs de loisirs ou encore de centres commerciaux. Ses activités principales sont : Travaux routiers : Autoroutes, réseau national, départemental et communal, assainissement et VRD… Aménagements urbains : Voiries urbaines, zones piétonnières, voies de transport en commun en site propre (tramways, bus), pistes cyclables… Travaux spéciaux : Aménagements portuaires, travaux aéroportuaires, fluviaux, d’étanchéité, fondations spéciales… Équipements collectifs : Sites hospitaliers, parcs de loisirs, équipements sportifs… Équipements tertiaires : Parcs tertiaires, centres commerciaux, sites hôteliers… Équipements industriels : Sites d’usines et de production, plateformes multimodales et logistiques… Les moyens humains L’entreprise SCREG regroupe en 2006 environ 8000 employés répartis sur 120 agences locales françaises. Sur ces personnes on retrouve plus de 100 personnes qui sont mobilisés pour les laboratoires et les bureaux d’études et 2300 ingénieurs et techniciens. La masse salariale a augmenté d’environ 1% en 3 ans, ce qui est relativement peu, bien que l’entreprise cherche à recruter. FILIALES EST NORD PICARDIE IDF NORMANDIE OUEST SUD OUEST SUD EST CHIFFRE D’AFFAIRES 320 M 200 M 300 M 210 M 200 M 230 M EFFECTIFS 1600 1300 1600 1100 1000 1400 RAPPORT PERSONNEL/CA 20% 15% 19% 19% 20% 17% Il est intéressant de noter que le chiffre est équilibré entre les filiales, ce qui montre une relative bonne santé de l’entreprise. On remarque aussi que SCREG Sud Est fait partie du trio de tête. Après s’être intéresser à l’entreprise générale SCREG dans sa totalité, nous allons donc passer un premier palier dans la structure dégressive de ce rapport. Ainsi, il convient donc de se pencher plus en profondeur sur la filiale Sud Est. SCREG Sud-Est L’agence de St Priest qui m’a recruté dans le cadre de ma formation à l’ITC BTP, fait partie de la filiale SCREG Sud-Est. Elle en est même le centre régional (représentée sur la carte par un point jaune). 342900019685000SCREG Sud-Est est divisé en 27 agences, réparties sur tout le quart sud-est. Mais c’est aussi : 3 laboratoires, 7 usines et sociétés de liants, 28 postes d’enrobages, 10 carrières de granulats et production de matériaux. Effectifs SCREG Sud-Est est composé de 1439 personnes réparties de la façon suivante : Cette répartition est assez significative des entreprises de Travaux publics, en effet, on peut décomposer l’entreprise en équipe. On notera qu’il y a environ 3 fois plus de compagnons que de personnel ETAM. Ceci est représentatif de la composition des équipes au sein de l’entreprise, ainsi on note que souvent, un chef de chantier (ETAM) est accompagné de 3 Compagnons. En outre, on relève que la répartition ETAM, Cadres n’est pas représentative de l’entreprise. En effet, on relève qu’il y a 3 fois plus de personnel ETAM que de Cadre alors qu’en règle générale, un conducteur de travaux gère 5 ou 6 équipes. Cette petite erreur est due au fait que le terme de Cadre est employé non seulement pour les conducteurs de travaux mais aussi pour le personnel administratif, le bureau d’étude et l’encadrement. Matériel SCREG Sud-Est dispose d’un parc matériel conséquent et varié qui lui permet de répondre au mieux aux exigences des clients privés ou publics. Ces équipements peuvent être divisés en 5 catégories : -23114016446500-2266950Chargement, terrassement, nivellement : Chargeurs : 38 Pelles hydrauliques à chenilles : 35 Pelles hydrauliques à pneus : 41 Tractopelles : 20 Niveleuses inférieures à 130 CV : 9 Niveleuses supérieures à 130 CV : 12 Mise en œuvre d’enrobés : Finisseurs : 27 Compacteurs à pneus : 12 Cylindres vibrants : 36 Cylindres poussés : 4 Ponts à temps automatiques : 2 Répandeuses : 24 Gravillonneurs : 52 Raboteuses : 5 Balayeuse : 1 Aspiratrices Excavatrice : 2 Transport de matériaux : Camions de 10T (4x2) : 69 Camions de 15T (6x4) : 57 Camions de 17T (8x4) : 18 Tracteurs routiers : 35 Remorques et semi-remorques : 94 Camions malaxeurs : 3 Equipements divers : Remorques stockage de liants : 9 Groupes électrogènes : 13 Ponts à bascule : 10 Centrales de production de COMPOMAC : 7 Fondoirs : 8 Centrales d’enrobage mobile : 3 Matériel de carrières : Dumpers : 6 Bull : 3 Stations de concassage fixe : 8 Stations de concassage mobile : 3 00Chargement, terrassement, nivellement : Chargeurs : 38 Pelles hydrauliques à chenilles : 35 Pelles hydrauliques à pneus : 41 Tractopelles : 20 Niveleuses inférieures à 130 CV : 9 Niveleuses supérieures à 130 CV : 12 Mise en œuvre d’enrobés : Finisseurs : 27 Compacteurs à pneus : 12 Cylindres vibrants : 36 Cylindres poussés : 4 Ponts à temps automatiques : 2 Répandeuses : 24 Gravillonneurs : 52 Raboteuses : 5 Balayeuse : 1 Aspiratrices Excavatrice : 2 Transport de matériaux : Camions de 10T (4x2) : 69 Camions de 15T (6x4) : 57 Camions de 17T (8x4) : 18 Tracteurs routiers : 35 Remorques et semi-remorques : 94 Camions malaxeurs : 3 Equipements divers : Remorques stockage de liants : 9 Groupes électrogènes : 13 Ponts à bascule : 10 Centrales de production de COMPOMAC : 7 Fondoirs : 8 Centrales d’enrobage mobile : 3 Matériel de carrières : Dumpers : 6 Bull : 3 Stations de concassage fixe : 8 Stations de concassage mobile : 3 -231140135001000-23114020764500 -11684028765500 Les travaux SCREG Sud-Est est une entreprise de travaux routiers qui dispose de tous les savoir-faire techniques et humains nécessaires à la construction. Fort de cette longue expérience dans les travaux routiers, elle est aussi partenaire de nombreux chantiers d'aménagement urbain, de construction d'infrastructures industrielles et tertiaires, mais aussi de projets privés. SCREG Sud-Est c'est aussi la production de matériaux et de granulats ainsi que la maîtrise de tous les autres types de travaux (assainissement, pose de gaines pour réseaux, voirie......). CONSTRUCTION ET ENTRETIEN DE ROUTES SCREG Sud-Est intègre les préoccupations qu’exigent la clientèle lorsqu'il s'agit de construire des routes plus sûres, qui résistent mieux à l'usure du temps. Ces projets bénéficient des dernières innovations techniques issues des laboratoires de recherche SCREG sur lequel nous reviendrons plus tard. Du terrassement jusqu'à la mise en oeuvre de la couche de roulement en passant par l'aménagement des abords, SCREG Sud-Est réalise routes, autoroutes, infrastructures aéroportuaires et autres voies de circulation soumises à des contraintes de circulation spécifiques. L'entreprise mobilise des moyens considérables pour réaliser ces chantiers de taille souvent exceptionnelle. AMENAGEMENT URBAIN Elle réalise aussi chaque année pour les collectivités locales des milliers de chantiers très diversifiés sur les réseaux communaux. Grâce à de nombreuses années de collaboration avec différentes collectivités locales, SCREG est devenu un spécialiste de l'aménagement des espaces urbains. Les travaux d'équipement et de rénovation les plus variés sont réalisés au cœur des agglomérations. On retrouve ainsi les aménagements de places, de couloirs de bus, de trottoirs… 4000500254000On relève cependant une particularité de l’entreprise SCREG dans le domaine des aménagements et travaux de transport en site propre comme le Tramway (Lyon et Montpellier) ou les pistes cyclables. Ces aménagements urbains regroupent les prestations suivantes : 40005001206500 Rénovation de centres-villes, Aménagement de places, Ronds-points, Passage piétons Pistes cyclables, Parkings de surface ou souterrains, VRD et réseaux télécoms, Equipements urbains, Chaussées spéciales pour TCSP (tramways, bus..), Revêtements anti-bruits, Revêtements décoratifs. INFRASTRUCTURES INDUSTRIELLES, TERTIAIRES ET SPORTIVES SCREG Sud-Est est capable de proposer des solutions techniques complètes, innovantes et compétitives. Pour cela, elle dispose de solides références sur le segment des revêtements spéciaux pour tous les chantiers spécifiques : entrepôts logistiques industriels ou tertiaires, aménagement routier de surfaces commerciales (supermarchés, stations-service, hôtellerie restauration….), constructions d'infrastructures de loisirs (cinémas multiplexes…). A côté de ce savoir-faire routier, SCREG Sud-Est propose des produits particuliers destinés aux sols et équipements sportifs sur lesquels nous reviendrons par la suite. MATERIAUX & GRANULATS SCREG Sud Est développe une activité d'élaboration de matériaux routiers. Avec 28 postes d'enrobage, 7 usines de liants, et 10 unités fixes ou mobiles de concassage, le réseau d'unités industrielles permet de maîtriser les coûts de production et d’accroître la performance dans l'approvisionnement des chantiers. Au total, et avec 8 sites d'exploitation en nom propre, la production annuelle de granulats est de 1,3 million de tonnes. Ce secteur d’activité correspond également à la politique Bouygues qui consiste à faire travailler l’argent à l’intérieur du groupe. 365760029591000TRAVAUX COMPLEMENTAIRES Outre cette activité routière, SCREG Sud-Est et ses filiales ont depuis de nombreuses années diversifiées leurs activités pour répondre aux mieux aux exigences de la clientèle. SCREG a étendu sa compétence aux voiries et réseaux divers (travaux d'assainissements, d'eaux pluviales, de pose de gaines pour l'électricité, le téléphone, le câble TV ou les réseaux optiques), à la réalisation d'ouvrages de génie civil et à l'aménagement paysager. Qualifications SCREG Sud-Est possède, comme toutes les filiales de Colas, les normes ISO 9001 et 14000. Ces deux certifications engagent SCREG sur deux points fondamentaux : La qualité C'est une dynamique qui se nourrit à la fois de l'engagement de tout le personnel de SCREG Sud-Est mais aussi des multiples innovations techniques. La qualité passe par la préparation et le suivi des chantiers, la recherche de solutions techniques nouvelles grâce au laboratoire SCREG. Mais elle passe surtout par l'écoute et la mesure de satisfaction des clients (collectivités locales, administrations, entreprises privées et particuliers). Ce dernier point s’articule autour de quelques documents. Il existe des documents interne à l’entreprise dont le journal de chantier dans lequel le chef de chantier rempli jour après jour une fiche sur les conditions particulières (météorologiques, effectifs, problèmes particuliers) et qui rend compte de l’avancement des travaux. Ensuite il y a une fiche de suivi des travaux rempli conjointement par le conducteur de travaux en début de chantier, par le chef de chantier avant réception du chantier et par le client après réception. Cette fiche met en lumières les difficultés qui ont eu lieu sur le chantier et permet ainsi à SCREG de travailler ses points faibles pour les améliorer. De plus un formulaire est rendu au client après réception pour noter les prestations de SCREG et elle permet de déterminer la satisfaction du client. Enfin chaque année, chefs de chantiers et conducteurs de travaux remplissent des fiches de satisfaction envers les fournisseurs pour évaluer les meilleures prestations en vue de développer ou d’arrêter certains contrats cadres qui lient les fournisseurs à la SCREG. Il existe par ailleurs des fiches de non-conformité (FNC) qui rendent compte des problèmes internes à l’entreprise (panne d’un engin, problème d’approvisionnement du à une panne d’un véhicule ou d’une centrale à enrobé, …). Ces FNC permettent de connaître les points à travailler en vue d’une optimisation du fonctionnement interne. Ces points sont traités lors des réunions mensuelles dans les centres de travaux pour trouver des actions correctives qui sont immédiatement mises en place. 4229100128333500SCREG a obtenu la norme ISO 9002 dès 1998, elle a fait partie des toutes premières entreprises routières à obtenir le nouveau label international ISO 9001, version 2000 (système de management de la qualité intégralement tourné vers la satisfaction des clients) pour les activités : "Réalisation de travaux routiers neufs et d'entretien : terrassement, construction de routes, d'autoroutes, piste d'aérodromes, sols industriels et sportifs, voiries et réseaux divers (assainissement, adduction d'eau), zones portuaires et aéroportuaires ; contrôles et essais réalisés en laboratoires attachés aux domaines travaux des activités ci-dessus". Cet engagement de qualité est garanti en misant sur la compétence de chacun et au moyen d'une politique de gestion des ressources humaines qui génère performance et progrès. En effet Isabelle Chanas, responsable QSE (Qualité Service Environnement), du siège social de SCREG Sud-Est à Lyon, se déplace souvent dans les agences pour suivre l’état de satisfaction de la clientèle et pour vérifier que les règles des normes soient bien appliquées grâce à des audits internes. Lors de mon dernier passage en entreprise j’ai d’ailleurs pu assister à un audit pour la norme ISO 9001 réalisé par l’AFAQ. Cet organisme indépendant a vérifié le bon fonctionnement administratif et d’exécution des travaux et a renouvelé la certification pour 3 ans. Préserver l'environnement SCREG Sud Est intègre la préservation de l'environnement au cœur de ses objectifs à long terme comme dans ses actions quotidiennes. Que ce soit en matière de recyclage de matériaux de récupération, de pose d'enrobés anti-bruit ou encore l'installation de géo membranes pour protéger les sols d'éventuelles pollutions…. Le fonctionnement s'inspire des recommandations de la norme environnementale de référence, le label ISO 14000. La sécurité La sécurité est un point qui m’a marqué dès mon arrivée dans l’agence de St Priest. Mais j’ai compris par la suite avec mes cours en Hygiène et Sécurité que c’était un point fondamental dans notre métier. SCREG mène depuis de nombreuses années une politique drastique sur la sécurité et celle-ci a permis de réduire considérablement les accidents de travail. De nombreux établissements sont notamment détenteur de la palme « 0 accidents » depuis plusieurs années. Plusieurs actions ont été mises en place pour tendre vers cet objectif : L’affichage Comme la sécurité est l’affaire de tous, SCREG a réalisé une campagne d’affichage pour sensibiliser le personnel à ce point clé (voir annexe). Ces affiches sont toutes axées sur la base du sport. En effet tout comme on n’imaginerai pas un hockeyeur se lancer sur la glace sans protections ou même un boxeur monter sur un ring sans protège dents, on ne peux pas penser à un seul moment travailler sans porter de protections. Ces affiches ont un fort message visuel, qui attire l’attention et qui permet à ceux qui ne parlent pas très bien le français de comprendre le but de la campagne. Le quart d’heure sécurité Deux fois par mois, toutes les équipes stoppent leurs activités le temps d’un quart d’heure axé sur la sécurité Le service QSE produit toutes les quinzaines un thème nouveau qui provient d’un accident qui a eu lieu (voir annexe). Ce quart d’heure se décompose en trois parties : En premier lieu on retrouve un accident analysé par le service QSE. Le chef de chantier responsable du quart d’heure sécurité expose les circonstances du drame. Ensuite le chef de chantier invite les compagnons à réagir sur l’accident et leur demande s’il existait un moyen de l’empêcher. J’ai été pour ma part très surpris de l’intérêt que les ouvriers portent à ce quart d’heure sécurité. En effet lors des quarts d’heure que j’ai pu animer la participation était quasi-totale et la plupart du temps ils connaissaient mieux que moi certaines règles à respecter en matière de sécurité. Ce quart d’heure sécurité m’a d’ailleurs permis d’apprendre en même temps qu’eux les points que je devais leur enseigner. En deuxième page le service QSE rappelle les règles pour éviter ce type d’incident et complète les idées émises par le personnel sur chantier. Il rappelle également quelques règles de bases qui sont valables à tout instant sur un chantier (« ne pas rester sous une charge pendant la manutention », « ne pas sauter au dessus d’une tranchée »,…). Puis le quart d’heure sécurité s’élargit pour traiter de la qualité. Ceci n’a pas vraiment de rapport avec la sécurité, mais la direction a trouvé que c’était un bon moyen de diffuser certaines informations au sein des équipes de travaux pour les impliquer encore plus dans un service de qualité. Enfin le chef de chantier ou le responsable d’encadrement remplit une fiche qui rend compte de l’état du chantier (présence de trousse à pharmacie, port des EPI, matériel présent sur le chantier, …), mais également des personnes présentes à cet événement. Cette fiche est très importante car elle permet de remonter les points ou les idées des compagnons en plus haut lieu. Par exemple, lors d’un quart d’heure sécurité traitant du risque d’écrasement par un véhicule, un ouvrier m’a demandé pourquoi des bips de reculs n’étaient pas installés sur les fourgons pour avertir le personnel ou les personnes extérieures au chantier de la manœuvre. J’ai trouvé l’idée très bonne et l’ai noté sur cette feuille. La formation 331470034861500La formation est très importante chez SCREG. Aussi dès mon arrivée dans l’entreprise on m’a donné deux livrets qui traitent de la sécurité. Le premier est un livret d’accueil et de formation à la sécurité. Il rassemble tous les éléments à mettre en œuvre afin de prévenir certains risques. Ce livret est très illustré et donc accessible à tous. Le second traite de sujets plus particuliers. On y trouve notamment les consignes de sécurité sur la signalisation temporaire, les fouilles en tranchée, les chantiers d’enrobés, les installations fixes, les consignes à appliquer en cas d’accident,… Enfin avec ces deux livrets on m’a remis un document intitulé accueil et formation des nouveaux arrivants que j’ai du remplir et signer. Durant ma période d’encadrement sur chantier, j’ai d’ailleurs formé des intérimaires au moyen de ces livrets et je leur ai fait remplir cette feuille. La formation se fait aussi tout au long du parcours professionnel. SCREG l’a bien compris puisqu’il propose de nombreuses formations à ses employés (CACES, risques chimiques,…). Lors de ma dernière session d’alternance j’ai pu assister à une formation sur l’extinction des incendies avec une partie théorique et une partie pratique. Ceci m’a été très bénéfique car je sais désormais me servir d’un extincteur et je sais comment appréhender un feu. J’ai d’ailleurs demandé suivre une formation de secouriste du travail, car bien que la SCREG mette tout en œuvre pour garantir le « zéro accident », on n’est pas à l’abris que cela se produise. L’équipement Lorsqu’une situation dangereuse survient, le port des équipements de protection individuel (EPI) est souvent le dernier rempart face à l’accident. SCREG fourni à chaque nouvel embauché un « packtage » qui comprend casque avec lunettes de protection intégrées, baudrier jaune avec bandes réfléchissantes pour signaler sa présence aux automobilistes ou aux conducteurs d’engins, des oreillettes de protection auditive, des chaussures de sécurité, des gants, des lunettes de soleil, une casquette, un bonnet, des bleus de travail, des vêtements de pluie,… Ceci m’a d’ailleurs surpris à mon arrivée car cela représente une masse considérable d’équipements. Malgré tout ceci, certains ouvriers ne veulent pas porter d’EPI, pensant que les accidents n’arrivent qu’aux autres. SCREG Sud-Est a tout récemment mis en place une politique visant à contrer ce phénomène. Elle a fait signer à tout le personnel une fiche dans laquelle chacun s’engage à avoir et porter ses équipements de protection individuel lorsque cela est nécessaire. Toute personne qui se refuse à les porter est averti, puis renvoyée au bout du deuxième avertissement. Cette année deux personnes ont été averties dans mon agence. Le laboratoire SCREG Sud-Est  Afin de mieux répondre aux exigences des clients SCREG a développé un service technique afin de réaliser des tests de contrôle de qualité et de nombreuses innovations techniques. Durant l’hiver, lorsque la charge de travail n’était pas trop importante, j’ai eu l’opportunité de le découvrir l’espace d’une semaine. Le laboratoire de Vénissieux (69) est composé de 7 personnes et gère toute la région Rhône-Alpes. Les essais Dans presque tous les gros marchés publics ou privés, il est prévu de réaliser des essais de contrôle de bon achèvement (voir annexe). Les essais les plus courants sont : essais de plaque qui détermine la portance et le rapport de compactage du sol, prélèvement d’enrobés pour contrôler le produit fabriqué est bien conformé à celui exigé (voir annexe), essais Duriez dans lequel on écrase une éprouvette d’enrobé pour en connaître la résistance, essais destructifs au compa-densimètre au cours duquel on perce l’enrobé appliqué et on y envoie des rayons gamma pour vérifier la compacité de l’enrobé, analyse granulométrique pour déterminer si le matériau correspond bien aux attentes (postes d’enrobage, centrales à béton, carrières,…), Dimensionnement et innovation Le laboratoire dimensionne les projets selon les exigences des clients. Par exemple si on a un client qui désire réaliser une voirie pompier sur son site, on transmet à la direction technique qui ira faire des essais de plaque et dimensionnera la structure adaptée. Mais c’est aussi un centre de recherche et développement où deux personnes recherchent et testent à temps plein de nouvelles formulations d’enrobés en vue de perfectionner les techniques. Bien que ce laboratoire couvre déjà un large territoire, il est sollicité par de nombreuses entreprises du groupe (Colas, Sacer, Perrier TP,…) pour leurs services car ce laboratoire possède un matériel de pointe unique dans toute la région (machine pour l’essai d’orniérage type LDPC). Les produits SCREG Les laboratoires SCREG sont depuis plus de 80 ans synonymes d’innovation dans le domaine routier. En effet depuis la première émulsion de bitume en 1926, la SCREG ne cesse de chercher de nouveaux procédés plus simples d’application, plus fiables, proposant plus de sécurité, moins coûteux et surtout beaucoup plus respectueux de l’environnement. SCREG propose à ses clients une gamme diversifiée de produits de revêtement, adaptés à tous les types d'ouvrages (routiers, industriels, tertiaires…), à tous les types de trafics, et à tous les types de travaux (construction neuve, rénovation, entretien…). Nous ne verrons ici que les produits les plus importants, le but n’étant pas de donner une liste exhaustive mais un aperçu des capacités techniques de l’entreprise. Ainsi on retrouve : Des enrobés froid avec le Compomac qui permet une réfection de chaussée temporaire ou chaud avec des caractéristiques phonique comme le Microville. Des liants propres avec Neoclean qui respecte beaucoup plus l’environnement qu’une émulsion classique. Des revêtements décoratifs avec Streetprint et Scintiflex (enrobés à chaud). Des composites anti orniérant avec Metalflex présent notamment sur les barrières de péage d’autoroutes. Des revêtements anti dérapant comme le Securigrip, appliqué notamment dans les virages dangereux. L’agence de Lyon St Priest C’est dans cette agence que j’ai effectué mon stage d’encadrement à l’IUT, et c’est également dans celle-ci que je passe ma première année d’alternance dans le cadre de ma formation à l’ITC BTP. Cette agence a été racheté en 1998 par SCREG à MONIN, entreprise de travaux publics spécialisé dans les travaux de « blanc » (pose de bordure, terrassement, assainissement,…). Implantation L’agence est située à St Priest, en périphérie de Lyon. Elle est proche de la rocade est (2min) et des autoroutes A43, A450, A46, ce qui permet au personnel d’être très rapidement sur chantier. L’agence couvre tout le département du Rhône. Cependant il arrive que les équipes débordent des limites de département pour palier à un manque de main d’œuvre sur certaines agences. 4114800499745004343400136207500 445770079057500480060079057500 L’agence de Lyon, représenté par un point jaune sur la carte est également un centre régional qui gère les agences d’Oyonnax, Villefranche et St Etienne. Le rayon d’action de ce centre est représenté en par le cercle rouge sur la carte ci-dessus. Organisation L’agence de Lyon St Priest est composée de 160 personnes réparties selon le graphique suivant : Chaque équipe est composée d’un chef de chantier (ETAM) et de 4 ouvriers en moyenne. Cependant la représentation du graphique n’est pas significative car le personnel administratif apparaît également dans le groupe ETAM. D’autre part l’agence fait appel à des organismes de travail temporaire pour palier à la charge de travail en été. A cette période l’entreprise compte environ 250 salariés. L’agence de St Priest fonctionne selon le schéma suivant : 388620019970750025146001997075002514600199707500Chef de centre Agences de Villefranche, Oyonnax et St Etienne Chef d’agence Conducteurs de travaux Comptabilité Service commercial Bureau d’études Chefs de chantier Ouvriers Chef de centre Agences de Villefranche, Oyonnax et St Etienne Chef d’agence Conducteurs de travaux Comptabilité Service commercial Bureau d’études Chefs de chantier Ouvriers A Lyon il y a 4 conducteurs de travaux répartis sur des équipes aux secteurs bien différents. Il y a l’équipe COURLY (tous les chantiers de la ville de Lyon) constituée par M. B, une équipe qui gère un peu de COURLY et quelques chantiers privés dirigée par M. P et M. F et enfin l’équipe de M. M, mon tuteur de formation. Cette dernière équipe, dont je fais partie, a un rayon d’action beaucoup plus large. Elle gère les chantiers publics (marchés d’entretien, aménagement urbains, autoroutes,…) et tous types de chantiers privés dans tout le département du Rhône. Chaque conducteur de travaux a sous ses ordres 2 aides conducteurs de travaux, M. M gère M. C et D par exemple. Ces derniers suivent les chantiers de façon autonome, mais sont quand même sous la tutelle de M. M qui a un regard sur tout. Enfin le conducteur et aides conducteurs de travaux gèrent 6 chefs de chantiers. Pour bien comprendre le mécanisme de fonctionnement de mon agence, nous allons nous mettre en situation. Le service étude remet tout d’abord des prix sur des appels d’offres en marchés publics ou privés. Le choix des marchés auquel il faut répondre se fait en collaboration avec le chef d’agence et parfois avec les conducteurs de travaux lorsqu’ils connaissent le chantier ou le client. Ensuite, si l’entreprise obtient le marché, le dossier est transmis à l’exploitation (conducteur de travaux qui a la charge de travail la moins importante) grâce à une réunion de transmission. Un classeur est ensuite ouvert par la secrétaire. Celui regroupe toutes les pièces écrites du marché et les plans. Puis le conducteur de travaux choisit de déléguer l’affaire à un de ses deux aides conducteur de travaux ou de suivre le chantier en direct s’il n’a pas trop de travail. Le conducteur de travaux et les aides conducteurs de travaux décident quel chef de chantier aura la direction des opérations lors de réunions de planning internes aux équipes. Enfin le conducteur de travaux responsable de l’opération lance les consultations aux fournisseurs, défini un planning, lance les déclaration de commencement des travaux (DICT) et réalise une contre étude du chantier. Ces documents seront par la suite transmis au chef de chantier avant le commencement des travaux. Lorsque le chantier est lancé, le chef de chantier remplit ses rapports journaliers de chantiers (comme vu précédemment) et rempli chaque jour un journal des dépenses. Ce dernier sera par la suite transmis au service comptabilité. De plus chaque jour le chef de chantier doit faire son planning en fonction de l’avancement des travaux. Pour ce faire, il appelle le dispacheur qui est chargé de répartir le personnel et le matériel au jour le jour. Des réunions planning ont également lieu chaque semaine entre conducteurs de travaux, responsable du personnel et le dispacheur, pour prévoir le matériel jusqu’à 5 semaines et le personnel. Lorsque que le matériel n’est pas utilisé, le dispacheur le loue à d’autres agences ou même à d’autres entreprises afin de le rentabiliser. Lors de ces réunions planning, chaque conducteur de travaux donne son planning prévisionnel d’enrobé, pour que le dispacheur transmette les informations (date, chantier, tonnage, formulation, horaire du premier tour,…) aux postes d’enrobés. Le chef de chantier s’occupe également de commander ses fournitures selon les fournisseurs retenus par le conducteur de travaux et de gérer son approvisionnement en matériaux et matériels. Ceci m’a d’ailleurs frappé à mon arrivée à la SCREG, car le chef de chantier n’avait pas un travail aussi étendu dans les entreprises dans lesquelles j’été allé jusqu’à présent. Matériel L’agence de Lyon possède un parc matériel conséquent. Celui-ci est géré par le dispacheur, comme vu précédemment. Le dispacheur a un grosse charge de travail car sur une vingtaine de chantier, il doit répartir le matériel suivant : Chargement, terrassement, nivellement : Chargeurs : 3 Pelles hydrauliques à chenilles : 1 Pelles hydrauliques à pneus : 6 Niveleuses inférieures à 130 CV : 2 Mise en œuvre d’enrobés : Finisseurs : 4 Cylindres vibrants : 5 Répandeuses : 1 Gravillonneurs : 1 Balayeuse : 1 Transport de matériaux : Camions de 10T (4x2) : 15 Camions de 15T (6x4) : 8 Camions de 17T (8x4) : 4 Tracteurs routiers : 3 Remorques et semi-remorques : 7 Equipements divers : Fondoirs : 1 Ceci peu paraître relativement peu, mais l’agence de Lyon fait appel à de nombreux locatiers pour les camions et les engins de terrassement. Ceci correspond à une politique de l’agence, qui est très facile à comprendre. En effet, il ne sert à rien d’avoir du matériel qui ne sert pas dans la cours de l’agence. Ainsi le dispacheur fait appel aux locatiers suivant la charge de travail et la demande des conducteurs de travaux et chefs de chantiers. De plus la location garantie un matériel qui soit toujours fonctionnel et sans aucun entretien à réaliser. Chaque chef de chantier possède d’ailleurs une découpeuse thermique, un cylindre vibrant et une génératrice en location à long terme. Il n’est cependant pas possible de tout louer, car l’entreprise doit posséder un parc matériel pour rester sérieux face aux clients. L’entretien des véhicules est assuré par M. B, chef d’atelier, qui gère 3 personnes. Le planning des entretien est établi par le dispacheur et par M. M pendant l’hiver qui est une période relativement creuse. Clientèle L’agence de Lyon a réalisé 24 millions de chiffre d’affaires en 2006. C’est le plus gros chiffre de toute la région Rhône Alpes. Celui-ci était de 18 millions en 2005, soit une augmentation d’environ 25%. Ceci est en partie expliqué par une activité plus intense, mais aussi par des travaux d’entretien routier imprévus commandés en fin d’année, dont je me suis en partie occupé. Le résultat net est de l’ordre de 2,3 millions d’euros, soit environ 10% de marge. La politique de l’agence cette année est de stabiliser le chiffre d’affaires, mais d’augmenter la marge. Le chef de centre a tenu également à ce que la qualité de nos chantiers soit irréprochable, car cela à causé quelques soucis à certaines agences (pertes de chantiers d’entretien notamment). Sur ces 24 millions d’euros, 60% viennent de clients publics et le reste de clients privés. Les chantiers privés ou publics sont très différents, c’est pourquoi il me semble nécessaire de s’y attarder quelques instants. Marchés publics Les marchés publics représentent une grosse part de travail et d’investissement de la part des conducteurs de travaux. Ces clients peuvent être des collectivités, l’état, les villes, les maisons de départements… On distingue plusieurs types de marchés. Tout d’abord il existe le marché ferme, dans lequel l’entreprise est payée selon un bordereau de prix unitaires, c'est-à-dire qu’elle est payée en fonction des quantités effectuées. Ces dernières peuvent parfois être supérieures ou inférieures aux quantités estimées. L’entreprise sera donc payé parfois plus que ce qui avait été au préalablement convenu. Ce type de marché comprend les chantiers d’aménagement urbain, réfection de routes… Ensuite il existe des marchés à bons de commande d’entretien. Ces derniers sont attribués à une entreprise pour une durée de 3 ans. Durant cette période les clients peuvent faire appel à l’entreprise à n’importe quel moment pour des travaux urgent (à réaliser dans la semaine) suite à des dégâts d’intempéries, ou des travaux d’entretien. C’est le conducteur de travaux qui établi un devis quantitatif et estimatif au client pour déterminer un montant de bon de commande. Le client accepte ou peut modifier les quantités s’il estime qu’elles ne sont pas bonnes. L’agence de Lyon possède les marchés d’entretien de tout l’est et l’ouest Lyonnais, ainsi que les marchés de réparation des dégâts d’intempéries. Ces marchés sont source d’une charge de travail très importantes de la part des conducteurs de travaux car ils doivent se rendre sur place pour voir l’état actuel, se plonger dans le projet, établir un devis, suivre le chantier et réaliser avec le client un attachement (mesure des quantités effectuées) pour des chantiers qui durent parfois une journée seulement. Les travaux que comprenne ce type de marché peuvent être des réfection de routes, d’autoroutes, des modifications de l’assainissement… Ces marchés génèrent une source de revenu très importante et il est important de ne pas les négliger car si on veut que les marchés soient reconduits, il faut produire un travail de qualité. Marchés privés Les marchés privés sont plus restrictifs que les publics dans la mesure où tout est global et forfaitaire, c'est-à-dire que même si on a fait plus de travaux que ce qui était prévu, on ne sera pas payé plus. Ce type de chantier ne laisse donc pas la place à l’erreur, et demande une préparation plus importante avec notamment la proposition de variantes au client. Les clients sont de deux types. Tout d’abord ils peuvent être des industriels ou entreprises privées qui commandent des travaux à l’entreprise (marché ferme ou sous-traitance). Ces travaux peuvent être des réalisations de parkings d’hypermarchés, des aménagements de zones industrielles, des aménagements de lotissements, des plateformes de stockage… Les travaux qui nous sont souvent sous-traités sont des travaux de réalisation d’enrobés car peu d’entreprises ont le savoir faire de SCREG en la matière. Enfin les clients peuvent être des particuliers qui désirent aménager une cour ou créer un parking. Les particuliers sont souvent très exigeants, bien que ne connaissant pas très bien le monde des travaux publics. La politique de l’agence de Lyon est de privilégier les marchés publics qui sont une source d’activité intarissable en produisant un travail de qualité pour que les clients aient envie de refaire appel à la SCREG pour de nouveaux travaux. Cependant l’agence ne néglige aucun client, et répond sur des devis de 1500 € jusqu’à 5 millions d’euros ou plus. C’est grâce à cette grande diversité qu’aujourd’hui le carnet de commande de l’agence est plein de 7 mois, ce qui démontre une réelle bonne santé de l’agence. Fournisseurs Dans une agence importante, comme celle de St Priest, on retrouve une multitude de fournisseurs différents : Matériaux : CSL, Perrier, Lafarge pour les granulats ; Plattard, Descours et Cabaud, Point P, Brossette BTI, PUM Plastiques pour les fournitures courantes de travaux publics ; FERA 69, SEF, SLE pour les produits à base de bitume ; Colas, Lafarge, BRA pour les bétons prêts à l’emplois. Matériel : Hertz, Loxam, Comptoir de location pour la location de petit matériel ; Enco, Ruy TP, Rhonatrans pour les locations d’engins ; Setra, Lyon Bennes, Rhonatrans pour les locations de camions et semi-remorques. Bien sur les choix des fournisseurs se font essentiellement en fonction du prix, mais aussi selon l’appartenance au groupe. En effet, même si Colas ou Perrier, proposent un prix légèrement plus cher que les autres, on préfèrera se fournir chez eux car ils font partie du groupe Colas. De plus les choix se portent aussi sur les entreprises liés à la SCREG par des contrats cadres, ce qui permet d’avoir des ristournes en fin d’année. Concurrence La concurrence est très sévère dans le monde des travaux publics et particulièrement dans le département du Rhône où certaines entreprises n’hésitent pas à casser les prix pour conquérir des marchés qui appartiennent à SCREG. La meilleure des réponse à cette concurrence est de réaliser un travail de qualité qui fait la renommée de SCREG en France. Parmi les principaux concurrents on trouve APPIA (groupe EIFFAGE), EUROVIA (groupe VINCI), ou même d’autres entreprises du groupe comme COLAS, SACER ou PERRIER TP. Cela peut paraître étrange que l’on se concurrence entre entreprises du même groupe, mais cela correspond à volonté de la part du groupe Bouygues de ne pas fusionner les entreprises entre elles pour leur donner un maximum d’autonomie. Communication La communication est une partie très importante à la SCREG car elle est destinée à valoriser chaque individu au sein de l’entreprise et à renforcer le sentiment d’appartenance à un groupe. Nous allons tout d’abord nous intéresser au magazine SCREG, intitulé « Carnet de route ». Il s’agit du magazine interne à SCREG Sud-Est qui parait mensuellement et que chaque salarié SCREG reçoit chez lui. On y retrouve trois principales parties : La première intitulée « Actualités » regroupe différent sujet qui anime et qui concerne directement la filiale avec, par exemple, les lancements de nouveaux produits ou bien les changements de logiciel informatique. La seconde que l’on retrouve sous le nom « Agences » traite de l’ensemble des chantiers importants qui ont été obtenu par la filiale ou qui sont en cours de réalisation. Enfin la dernière  « Stop sur » qui s’attarde plus en détail sur une personne ou une équipe de la filiale afin de mieux en discerner le rôle ou les passions. Par exemple un des magazines a traité d’une passion d’un des ouvriers : l’astronomie. Cette ouvrier m’a montré cet article car il en était fier. Je trouve cela très valorisant de s’attarder sur une personne chaque mois. D’ailleurs j’ai moi-même été cité dans les nouveaux arrivants. J’ai trouvé cela particulièrement intéressant de ne pas être seulement « une goutte dans l’océan » et je me suis senti intégré à l’entreprise. Ensuite il y a le magazine Colas qui fait le tour de toutes les entreprises qui composent le pôle routier de Bouygues. De plus quelques mois après mon arrivée à la SCREG, j’ai reçu des livres sur les entreprises Bouygues et Colas. Ceux-ci décrivent l’historique des entreprises, leurs activités, leurs chiffres marquants et leurs politiques. Ces livres m’ont été d’un grand secours pour l’élaboration de ce rapport. Ces livres m’ont fait mesurer l’importance du groupe et ont fait naître chez moi le sentiment d’appartenance au Groupe Bouygues. Formation La formation est également un point clé de la politique de la direction des ressources humaines. En effet celle-ci privilégie l’expérience professionnelle au fort niveau d’études. Elle privilégie la promotion interne. Mon chef de centre, le PDG de la filiale Sud-Est ou même mon tuteur ont par exemple commencés comme chef de chantier. Mais tout ceci n’est possible qu’avec une forte volonté de formation interne. Chaque employé se voit proposé au moins deux formations par ans, et cette formation se fait par le biais d’un tutorat. De plus chaque nouvel arrivant se voit offrir la possibilité de réaliser un tour de France qui consiste à visiter les filiales de SCREG pendant un an, pour en acquérir technique et facultés d’adaptations. Je trouve cela très enrichissant pour quelqu’un qui arrive avec un diplôme mais pas d’expérience. Conclusion Cette première partie de formation par alternance m’a été très bénéfique, dans la mesure où j’ai pu visiter différents services (laboratoire, bureau d’études, exécution, encadrement) ce qui m’a permis d’en cerner tous leurs enjeux et leurs fonctions. J’ai également été très bien accueilli lors de mes débuts grâce à une politique d’intégration particulière qui consiste à faire démarrer le nouvel arrivant en le plaçant dans les équipes et en lui donnant des responsabilités au fur et à mesure. Ceci m’a permis de bien m’intégrer dans l’entreprise et je pense d’obtenir un certain respect vis-à-vis des ouvriers. De plus le très bon encadrement au sein de l’équipe de M. M m’a permis de découvrir très rapidement beaucoup de technique et de fonctions qu’un conducteur de travaux doit maîtriser. Sa méthode d’apprentissage m’a paru au début un petit peu particulière, dans la mesure où il me laissait une totale autonomie sur les tâches qui m’étaient inconnues. Cependant je me suis rapidement rendu compte que l’on apprend beaucoup mieux lorsque l’on cherche soit même plutôt que lorsque quelqu’un nous donne la marche à suivre. Tout cela m’a permis d’acquérir très rapidement des responsabilités grandissantes, qui selon M. M me conduiront à être autonome à la fin de l’année, pour pouvoir affronter d’autres agences dès l’année prochaine. En effet au terme de cette année, j’entamerai mon tour des régions au sein de la filiale Sud-Est, pour réintégrer en fin de cycle l’agence de Lyon. Annexes 1 Le quart d’heure sécurité ………………………………………………………………………………….………………………….39 2 Organigramme de l’agence de Lyon…………………………………………………………………………………………......45 3 Certifications ISO 9001…………………………………………………………………………………………………………….…….46 4 Agréments laboratoire…………………………………………………………………………………………………………………..54 5 Campagne d’affichage SCREG……………………………………………………………………………………………………..…57 6 Analyse de formulation d’enrobés…………………………………………………………………………………………………60