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Poetique et Hermeneutique Musicale.docx

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Contributor: Zak
Category: Music Studies
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Po tique et Herm neutique musicale Analyses Musicales Musicologie La po tique est la discipline qui s'int resse la fa on dont l'oeuvre produit un discours Si l'oeuvre musicale signifie elle signifie quelle qu'elle soit qu'il y ait du texte ou non Il faut ainsi partir d'une oeuvre litt raire pour montrer que les proc d s d'analyse du discours propre la litt rature sont aussi valables en peinture en sculpture qu'en musique Peintures tudi es Le r ve d'Ursule - Vittore Carpaccio St Augustin dans son cabinet La Sainte conversation Sculpture tudi e Le Tombeau d'Ilaria del Carretto - Jacopo della Quercia Musique tudi e Ave Regina Celorum - Marchetto da Padova Genette fait la diff rence entre ce qu'il appelle la situation r elle de production d'une oeuvre et le contenu fictionnel de cette oeuvre le discours qu'elle tient La fiction interne une oeuvre est appel e la di g se d finit par Platon au pr alable Dia travers - G se agir -- L'action qui est racont e dans une oeuvre de fiction En revanche la situation dans laquelle on a produit cette oeuvre est appel e l'extradi g se Parfois au lieu de dire Di g se on peut employer intradi g se Par exemple quand Hom re dans l'Iliade met en sc ne Ulysse qui raconte ses aventures est de l'intradi g se le fictionnel L'extradi g se s'applique Hom re qui crit le r cit le factuel Le lien pr sent entre les deux concepts lorsque l'intradi g se renvoie l'extradi g se est appel e la m talepse Par exemple dans certaines oeuvres l'on fait difficilement la diff rence entre le narrateur fictif et l'auteur du roman la recherche du temps perdu - M Proust Le lien entre les deux entit s est de l'ordre de la m talespse Deux cat gories peuvent se d gager la m talepse r f rentielle qui unit l'intradi g se l'extradi g se de la fiction au factuel la m talepse fictionnelle qui est le lien entre un niveau de discours et un autre l'int rieur de la fiction un moment de la fiction un moment de la fiction Par exemple si dans une oeuvre musicale religieuse on emploie la nom de Marie au niveau de la terre et le terme reine des cieux au niveau du ciel il y a une diff rence de niveau de discours bien qu'il s'agisse du m me personnage Si le renvoi et le lien entre les niveau est absent il n'y a pas de coh rence et d'unit de l'oeuvre d'un point de vue du discours Dans le premier cas de la m talepse il s'agit de l'aptitude de l'oeuvre musicale parler de la r alit Le second cas ne parle pas du renvoi la r alit du r alisme de la fiction mais traite de la coh rence de la fiction de la logique tenu par le discours de la fiction de l'oeuvre artistique Dans cette m talespse fictionnelle il y a diff rents niveaux l'int rieur de la fiction Dans les Mille et une nuits l'auteur a mis en place le personnage de Scheherazade Dans une des histoires Simbad le Marin raconte l'histoire de ses voyages dans laquelle il a rencontr quelqu'un qui lui a racont une histoire tandis que l'auteur lui m me raconte l'histoire de Scheherazade Le niveau de Scheherazade est le premier di g tique l'histoire de Simbad est le deuxi me niveau di g tique Les niveaux peuvent tre en tiroir ou ind pendant L'Orfeo de Monteverdi La musica qui raconte l'histoire de l'Orfeo qui met en place la Messag re qui raconte l'histoire de l'histoire m me il n'est pas question d'intradi g se puisque le niveau de la messag re d coule malgr tout du niveau de la musica et qu'il permet la coh rence du discours ainsi nonc Il se cr ainsi une topographie des agencements du discours Genette dans Fiction et diction Seuil introduit une distinction entre des r gimes de discours Le discours de l'histoire tout en tant un r cit vise tre de nature factuelle Le discours romanesque est un discours fictionnel Baudelaire crit des po mes de nature fictionnel tandis qu'un essai sur ses po mes est de nature factuelle Mais on est en droit de se dire qu'il n'existe jamais que l'un ou que l'autre un discours factuel a toujours une part fictionnelle et vice-versa Mais dans chaque cas la proportion n'est pas la m me Ce n'est pas forc ment la vis e qui est factuelle et les modalit s du r cit qui sont fictionnelles en musique la vis e est fictionnelle tandis que les modalit s sont factuelles ------------------------------------------------------------------------------------------------------- Il faut faire une distinction entre le r cit et le discours Le r cit est unique car il repr sente le texte Mais les discours que le r cit unique tient sont multiples Ces discours sont des niveaux di g tiques diff rents -- ANALYSE DU TABLEAU Le R ve d'Ursule - Carpaccio Ce tableau fait partie d'un cycle de tableaux retra ant la vie d'Ursule peints dans les ann es - pour le couvent des Ursulines de Venise o l'on duquait les jeunes filles de bonne famille Il y a avait une salle dans laquelle se donnait les cours d' ducation religieuse Ursule est la file d'un roi de Bretagne Son p re d cide de la marier un roi Pa en d'Europe centrale Ursule accepte de se marier la condition que son futur poux se convertisse la religion chr tienne apr s un mariage avec le Pape Mais en arrivant dans les terres du Roi Pa en la suite est tu e Ursule viol e et d membr e La sc ne du Tableau o Ursule dort est la moiti du cycle La sc ne se passe dans la chambre d'Ursule dans un d cor typiquement de la fin du XVe si cle mis part le personnage droite La sc ne raconte le r ve d'Ursule qui met en sc ne un ange arrivant pour lui annoncer son martyr Le peintre divise le tableau en deux parties exactes symbolis par une ligne qui prend la poutre du lit baldaquin Ursule dormant d'un c t dans un lit rouge couleur du sang du martyr de la terre l'Ange d'un autre de couleur bleu rappelant le Ciel Ursule allong e l'horizontale voque la terre tandis que l'ange est en position verticale clair dans l'au-del du tableau en lien entre la terre et le ciel qui est la fonction m me de l'ange La fen tre en arri re plan est coup e en deux par la ligne de s paration ce qui donne une fen tre moiti terre avec une plante non fleurie myrte symbole des amours violentes avec un col ferm tandis que la partie fen tre c t ange est une plante fleurie oeillets symbole de f condit et prosp rit annonce que son martyr lui permettra d'acc der au ciel tenu par un tuteur en forme de croix Dans le dessin pr paratoire du peintre il y avait deux fen tres et le lit n' tait qu' une place au milieu de la pi ce On remarque que le peintre a enlev le chat symbole du mal et a gard le chien symbole de fid lit pour montrer la foi d'Ursule et non plus relater du bien et du mal Dans le dessin final Ursule est dans un lit deux places dont elle n'occupe que la partie droite symbole du mariage non consomm et virginit ------------------------------------------------------------------------------------------------------- La source de la lumi re qui claire l'ange vient de l'ext rieur du tableau ce n'est pas dans le r cit car elle est hors cadre Cette lumi re qui claire la couronne d'Ursule se retrouve dans le plafond mat rialis e par la fen tre droite Cet l ment qui est en dehors de l' nonc est d terminant pour la compr hension du r cit C'est une autre sorte d'extradi g se car nous sommes hors du r cit mais pas hors de l'histoire Cette lumi re ne renvoie pas en effet au factuel mais un l ment de l'histoire qui n'est pas dans le r cit Ce ne peut pas tre de l'intradi g se fictionnelle puisque la lumi re n'est pas l'int rieur du cadre de l'oeuvre Cette lumi re est un mixte entre extra et intradi g se Il faut se demander pourquoi les deux sources de lumi res proviennent du sol et du plafond Le plafond caisson poss de la m me valeur qu'une voute toil e qui raconte les constellations et la course des plan tes et renvoie aux m mes lois abstraites et de raison g om triques de la cr ation du Monde par Dieu Ce qui est hors cadre la lumi re est la cause qui vient clairer cette g om trie C'est la trace du Dieu cr ateur qui claire sa cr ation La lumi re du sol clairant l'ange et la couronne d'Ursule ainsi que son chien qui renvoie la fid lit donc la foi met en avant les valeurs humaines spirituelles clair es par le Saint Esprit Sur la table napp e comme le lit on trouve un livre ouvert le nouveau testament ais que l'on lit livre ouvert et un livre ferm e l'ancien testament difficilement lisible qui raconte des dires incompr hensibles Du c t d'Ursule on voit trois plan Ursule dans le lit au premier au deuxi me une chaire couleur du lit sur fond vert symbole de l'esp rance et une image de d votion sur fond blanc au troisi me une porte menant une arri re salle Dans l'arri re salle il n'y a pas de mobilier ce qui le fait devenir un lieu abstrait clair e par une troisi me source de lumi re surnaturelle la m me teinte que les deux pr c dentes mi-hauteur entre la terre et le ciel le p re et le Saint-Esprit se trouve le fils Cette pi ce du fond symbolise l'Aula pi ce du jugement dernier o Ursule sera canonis e Le lit symbolise le Songe d'Ursule vivante ainsi que son lit mortuaire au moment de son jugement La porte de la pi ce du fond poss de l'inscription abr g e Diva f a v a u s t a soit Divina fabula Ursula Sanctae socle d'un personnage en sculpture au-dessus portant une outre repr sentation des Dieux des sources et des fleuves On trouve une seconde inscription in fan ntia sur le pompon du coussin o repose la t te d'Ursule Sans le N en trop on peut lire infantia enfance Le fait que le mot soit bris indique que l'enfance d'Ursule est bris e Le pompon en forme de boule symbolise par la forme sph rique la perfection f minine Derri re l'ange on trouve tout un d cor et tout un mobilier qui sont lourds de symbole On voit un sablier dont le sable est enti rement coul ce qui signifie que nous sommes apr s le temps qui s' coule le temps des corps le temps de la vie Apr s ce Tempus partir du jugement dernier soit l' ternit on trouve l'Aeternitas Entre ces deux se trouve le temps de l'ange le temps de la m diation entre les deux temps Mais comment peut s'immiscer dans le temps de finitude le temps ternel L'ange poss de une palme la main qui est la c l bration du martyr d'Ursule On trouve derri re l'ange une esquisse de porte sur laquelle se trouve une seconde statue indiquant le monde non montr derri re la porte d'o provient la lumi re artificielle Elle est sur une sph re et porte un drap antique ------------------------------------------------------------------------------------------------------- En parall le de l'isorythmie du T nor du motet Ave Regina Celorum qui r alise une dimension temporelle tripartite temps de la terre temps entre terre et ciel temps du ciel le tableau de Carpaccio poss de premi re vue une dimension temporelle bipartite Tempus du c t d'Ursule Aevum du c t de l'ange L' ternit quant elle est hors cadre en dehors de la chambre et du tableau qui claire l'ange donnant d'ailleurs une ombre abstraite qui rappelle que l'ange n'a pas de corps mat riel v ritable Ainsi tout n'est pas dans le r cit et l' nonc de l'oeuvre En revanche il y a bel et bien des l ments de l'histoire hors de cet nonc Ursule semble d j morte la chaire de l'enseignement rouge repr sente une valeur et enseigne la saintet d'Ursule au Couvent des Ursulines o se trouve le tableau L'oratoire peut tr s bien repr senter Ursule sur fond de lumi re qui sert la pri re de la Sainte notamment par rapport la couleur bleue qui se retrouve dans la repr sentation ainsi que sur le fronton du lit d'Ursule Les teintes de lumi re surnaturelles ne sont pas les m mes Les trois plans du tableau r f rent trois cat gories de monde spirituelle Le monde de la terre au premier plan les valeurs humaines comme interm diaire entre terre et ciel ainsi que le monde du ciel dans l'arri re salle Le monde des valeurs sont mat rialis par des objets d finit et une lumi re naturelle tandis que le monde du ciel est abstrait sans objet et avec une lumi re surnaturelle Dans le monde de l'Ange se trouve aussi trois lieux Le premier est celui de l'id alit de l'ange qui se rapporte la mat rialit d'Ursule Le second repr sente les objets qui s'opposent ceux du c t d'Ursule Le signe s miologique est un signe qui par sa signification est limpide Le signe herm neutique exige une ex g se pour tre interpr t car l'on ne peut conna tre leur sens limpidement Le signe dit la fa ade mais la fa ade cache le sens La partie basse du placard est semi ouverte on peut voir le sens par les objets qu'il montre du c t de l'ange seulement En parall le la fa ade du signe du placard ferm c t Ursule cache le sens dont l' nonc le dissimule Il faut donc au-del de l' nonc chercher le sens ce plan est l'Aevum de l'Aevum Dans le troisi me plan on trouve un placard dont on voit les portes bien ferm es et bien ouvertes L'int rieur du placard s'ouvre sur de l'obscurit sur un sens compl tement obscur Le monde du Ciel est un myst re que l'on ne peut entrevoir Il se confronte l'arri re salle du jugement dernier clair par le sens pr cis du jugement Les fen tres m me sont divis es en trois section La plante d'Ursule par le bas qui repr sente la virginit et la f condit d'Ursule le col ferm est sur fond de claie qui obscurcie le Ciel La plante en elle m me se d veloppe sur le Ciel bien visible En haut dans un demi cercle on trouve des vitres qui par leur construction ont la facult de laisser passer la lumi re du Ciel sans que l'on puisse la voir Dans son agencement et son l vation la fen tre est galement en polyphonie sur les trois temps th matiques du tableau Les diff rences entre les deux plantes se joue sur le pot et sur la nature de la plante ------------------------------------------------------------------------------------------------------- Ursule est repr sent e dans ce tableau vivante endormie r vant qu'un ange lui annonce son martyre prochain Mais elle est galement repr sent e autrement Le lit est recouvert de draps rouges et blancs qui renvoient l'id e d'un mariage non consomm la puret du martyre et le sang la souffrance en rappel avec la plante de myrte qui signifie son viol Le lit dit non pas le moment o elle r ve mais le contenu du r ve o lui annonce l'ange la fois le lit et Ursule raconte le moment pr sent o Ursule r ve et le moment futur o Ursule sera tu e Il y a ainsi ce qu'on appelle un signe condens Freud dans son interpr tation des r ves analyse le travail du r ve en fonction d'un certain nombre d'op rations dont l'op ration de condensation Ce lit va tre un signe condens dans le sens o il est le lit pr sent d'Ursule vivante et le lit futur ayant t martyris Le r ve d'Ursule pr sent fait entrer un ange qui lui annonce le martyre futur imag par le second sens du lit Mais le temps futur est lui m me multiple La t te du lit est supplant d'une urne fun raire qui le fait fortement ressembler aux tombeaux de l' poque Le lit de l'Ursule vivante est le tombeau de l'Ursule morte Cette mort s'oppose hors cadre la lumi re du ciel dans le hors cadre oppos Ainsi Ursule est elle m me multiple condens e Elle est la fois vivante et r vante puis martyris e mais galement morte repr sent e sur un lit catafalque Lorsqu'Ursule sera canonis e et repr sent e comme une sainte on mettra sur les autels des chapelles qui lui sont d di es une repr sentation d'un tombeau avec son effigie en marbre La teinte m me de son visage donne l'ambiguit entre mort et vivante il n'est pas ros mais blanch tre la fois comme une vivante et une morte la fois comme un corps r el et une repr sentation en marbre La repr sentation de son gisant justifie la chaire exemple de la vie d'Ursule et la repr sentation pour la prier derri re le lit devant m me l'arri re salle du jugement dernier Si l' nonc de cette image est unique le discours qu'elle tient est multiple un nonc unique correspond des discours multiples On trouve dans le tableau plusieurs inscriptions La premi re se trouve dans la lumi re du Saint Esprit c t du chien de la fid lit et de la couronne de la vertu Le chien la couronne est la plante fleurie sont parfaitement la verticale ce qui donne une volont d'appartenance de ces trois objets diff rents la m me dimension Si l'on regarde l'inscription de plus pr s le texte crit sur ce morceau de papier d pli est Vittorio Carpathio F qui s'appelle dans la vie r elle Vittore Carpaccio La signature n'est pas l'italienne mais en langue latine La terminaison latine o du nom marque dans la grammaire d'une appartenance entre l'objet est la signature ce tableau a t fait par Vittore Carpaccio Dans le Dictionnaire des abr viations latines et italiennes d'Adriano Cappelli on interpr te ce F de deux fa ons diff rentes La premi re renvoie au verbe Facere soit le verve faire mais renvoie galement au verbe Fingere le faire non pas dans le sens fabriquer mais produire une fiction plus dans l'esprit que le mat riel de Facere Ainsi Vittore Carpaccio a mis en fiction cette histoire d'Ursule en plus de l'avoir mis en image Cette ambiguit honore la dimension de commande pour le couvent des Ursuline comme s'il ne faisait qu'illustrer la fiction d j pr sente dans le monde du couvent en m me temps qu'un artiste qui invente le r cit d'apr s sa propre vision Le Facere renvoie l' nonc unique tandis que le Fingere renvoie aux discours multiples La deuxi me inscription se trouve au dessus de la porte menant l'arri re salle DIV A FA V S TA le V tant un U latin Le texte lui m me dans son nonc litt ral dit Diva Fausta Mais il faut prendre en compte les points qui correspondent des abr viations DIV A signifie Divina le Fa signifie Fabula le V signifie Ursulae le S TA signifie Sanctae soit Divina Fabula Ursulae Sanctae signifiant La divine fable de Sainte Ursule La troisi me inscription se trouve sur le pompon de l'oreiller d'Usrule IN FAN NTIA le n' tant pas un point d'abr viation mais de division du mot Ainsi le mot crit est Infanntia signifiant Enfance Le mot tant bris renvoie l'enfance bris e d'Ursule On remarque que le N est redoubl le mot n'est pas inscrit comme il s' crit Infantia mais inscrit comme il se prononce comme il se psalmodie dans une hymne Sainte Ursule Les trois morceaux sont r partis dans une continuit particuli re Le IN est dans l'ombre du c t du lit du c t de la mort c'est un pr fixe privatif INFANS qualifie un enfant avant qu'il ne puisse parler par la mort Ursule ne peut plus parler Le FANS est face au lecteur est renvoie la r v lation l'esprit qui parle C'est une invitation de Carpaccio qui par ce mot face au lecteur incite ce dernier faire parler Ursule qui ne le peut plus par sa propre interpr tation Le NTIA suffixe et partie la plus abstraite du mot en opposition avec la partie concr te centrale se trouve du c t de l'Ange et de la lumi re Au-del on s'aper oit que l'abr viation NTIA renvoie Nuntia qui signifie 'Annonciatrice ce qui corrobore tout- -fait avec le r le de l'ange qui vient annoncer le martyre d'Ursule Au-del les trois parties du mot correspondent au trois temporalit s Le IN du c t d'Ursule est de la mort correspond la terre le FANS qui invite le lecteur jouer l'interm diaire entre l'oeuvre divine et la r alit correspond l'Aevum et enfin le NTIA du c t de l'ange correspond au temps du Ciel ------------------------------------------------------------------------------------------------------- Tandis que dans l' nonc l'aeternitas est tronqu e elle ne l'est pas dans le discours par rapport la lumi re surnaturelle qu'elle projette L' nonc sera tripartite si les trois temps sont pr sents et bipartite si le temps du ciel est hors cadre Mais les faits ne se disent pas que dans l' nonc Dans l' nonc le A correspond la partie d'Ursule tandis que le B est la partie de droite Le A est lui m me tripartite entre le plan d'Ursule dans le lit pluris mantique Dans ce tempus du tempus plusieurs dimension se d gage dans le temps m me entre le pr sent et le futur la vie et la mort L'Aevum du tempus correspond au plan de la chaire et de la repr sentation de la sainte monde des m diations entre le corps et l'esprit par les symboles repr sent s et non pas le monde des m diateurs entre la terre et le ciel comme c'est le cas pour l'Ange L'Aeternitas du Tempus est mat rialis par l'arri re salle abstraite c'est le temps mat riel de l' me qui va tre jug e Dans le temps Aevum de l'ange le premier plan met en lumi re surnaturelle la signature de Carpaccio qui lui donne une valeur spirituelle en exprimant son r le d'artiste intellectuel mais pas simplement un artisan Le tempus de l'aevum montre les valeurs ancr es dans la terre la couronne le chien mais qui ne viennent pas de la terre Les valeurs sont supra-terrestres Contrairement l'aevum du tempus o les valeurs de la terre tendent acc der au Ciel ici se sont les valeurs du ciel qui plongent sur la terre la m me hauteur que la chaire et l'oratoire on trouve du c t de l'ange les deux livres parmi les divers objets c'est l'Aevum de l'Aevum qui montrent les deux testaments ancien et nouveau sur une nappe qui rappelle la composition de couleur du lit le martyre du Christ et des Saint corroborent avec celui d'Ursule La parole du Ciel est venu s'incarner dans l' criture comme la m diation de la m diation Le troisi me plan est l'aeternitas de l'Aevum par le placard qui est plac non pas hauteur de sol mais mihauteur qui montre la pr sence du Ciel mais obscur donc myst rieux Ainsi les parties peuvent successivement se nommer A A A B B B et C pour le temps de l'aeternitas hors cadre Au-del de l'ordre de l' nonc il faut mettre de l'ordre dans le discours de l' nonc Si l'ouvrage de Genette s'intitule Le Discours du r cit c'est qu'il existe une diff rence notable entre ces deux concepts Nous nous sommes attach s au r cit l' nonc selon son auteur dans les faits Carpaccio par sa signature montre qu'il ne fait pas qu'illustrer le songe d'Ursule L'image dit des choses que l'histoire originelle ne dit pas Le r cit est unique mais les discours que peuvent tenir un unique nonc peuvent tre multiples cela d pend d'un acte d'interpr tation de la part du lecteur Dans Les limites de l'interpr tation Umberto Eco dit qu'il y a d'une part l'intention de l'auteur qui veut par la formation de son oeuvre signifier quelque chose et d'autre part l'intention du lecteur qui a son propre esprit unique et d chiffre par l'intention de lecture Il y a enfin une intention de l'oeuvre qui ne concorde pas avec l'intention de l'auteur ou du lecteur La limite entre la lecture autoris e par le texte et la lecture non autoris e nous permettra de dire ce que le texte supporte ou ne supporte pas Tandis que le vrai Carpaccio le vrai tableau font partie de l'extradi g se du factuel l'aeternitas qui est repr sent hors cadre fait partie de l'intradi g se Elle est hors cadre du discours fictionnel mais participe ce discours du fictionnel Dans l' nonc le premier niveau de la di g se est celui donn par celui qui parle et qui produit ce tableau Est-ce l'auteur Carpaccio Non celui qui parle dans le tableau est le personnage fictif auquel il d l gue parole Vittore Carpaccio crit sur le tableau en tant que signature Vittorio Carpathio Le fait que l'orthographe ne soit pas similaire diff rencie l'auteur factuel extradi g tique et celui fictif intradi g tique personnage de l'histoire Il reste savoir si l'auteur s'implique dans le personnage fictif ou se d tache prend de la distance Entre l'auteur et le narrateur il y a ainsi une diff rence L'un est hors fiction l'autre dans la fiction Ceci est le premier niveau di g tique du discours ------------------------------------------------------------------------------------------------------- Ricoeur dans Temps et r cits avait montr que les dimensions de Genette sur le r cit litt raire marchait pour le r cit factuel le r cit d'historien Ainsi on peut g n raliser la probl matique de Genette m me pour le r cit de l'image Mis part l'exra-di g se tout ce qui n'est pas le contenu de l'histoire racont e et concerne le destinataire Dans ce cas de commande les destinataires ne sont pas les lecteurs du tableau mais la m re du couvent des Ursulines Mais m me en tant que non destinataire on peut pourtant lire le tableau l'int rieur de la di g se il met dans le premier niveau la relation entre le narrateur r el et le narrateur fictif qui se manifeste dans la signature de l'auteur Il faut savoir non pas qui est le peintre r el du tableau mais qui l'int rieur du tableau raconte l'histoire c'est le narrateur intradi g tique puisqu'il fait partie de la fiction le narrateur du r ve d'Ursule repr sent dans la signature du papier fraichement d pli au pied du lit d'Ursule Il faut d finir chaque niveau di g tique non pas par l'emboitement des niveaux mais dans le fait que dans chaque niveau il y a un segment des r cits qui va relier un personnage le narrateur fictif un autre personnage le r cepteur fictif le narrataire Il y a un v ritable r seau entre les niveaux de r cit La m talepse est la fa on dont un discours di g tique est introduit par un autre fictive dont la fiction est introduite par la r alit r f rentielle Le premier niveau de r cit va de la signature Ursule Vittorio Carpathio raconte le r ve d'Ursule la met en sc ne dans son lit r vant Le deuxi me niveau di g tique repr sente Ursule qui dans son r ve raconte sa vision de l'ange C'est donc le contenu du r ve Le troisi me niveau di g tique repr sente ce que dit l'ange qui lui raconte son martyre prochain L'ange est pr sent dans un quatri me niveau avec une fonction narrative diff rente Il ne parle plus du lit du martyre mais du lit catafalque Il parle galement du lit tombeau lorsqu'elle est enterr e Puis enfin au moment o l'on va donner une repr sentation de son corps sur l'autel d'une chapelle le lit gisant Ces et e niveaux di g tiques font passer la dimension Ursule du martyre de sa vie jusqu' sa l gende un moment donn du discours il va dire ce qui est inscrit dans le pompon du coussin l'enfance bris e qui renvoie l'Ursule annonciatrice Cette derni re est en lien avec l'Ursule du deuxi me niveau di g tique L'ange a une dimension de discours plus importante que le sujet du tableau qu'est Ursule Plus il y aura de renvois di g tiques sur un personnage pr cis plus le r cit sera centr sur ce personnage qui raconte l'essentiel le fondement du r cit Il y a donc dans ce r cit non seulement des emboitements mais galement des niveaux qui vont se croiser notamment dans le personnage d'Ursule qui a plusieurs dimensions di g tiques superpos es mais qui ne discourent pas du m me personnage -- ANALYSE DU TABLEAU St Augustin dans son cabinet - V Carpaccio Dans le fond ce tableau est exactement le m me que le pr c dent On retrouve dans ligne verticale qui passe dans le sommet de l'arc de l'autel sur la statue du Christ ressuscitant par la moiti du placard avec porte ouverte et porte ferm e sur fond vert d'esp rance de l'ex g se pour traduire ce qui est cach puis au milieu des livres ouverts et ferm s anciens et nouveaux testaments Sur la moiti gauche on trouve une chaire d'enseignement recouverte de cuir rouge couleur de la terre sur un fond de mur vert d'esp rance l'enseignement est l'esp rance On trouve galement des objets d'arch ologie statuettes Dans l'arri re salle on trouve le jugement du savoir la lumi re naturelle y entre et claire des ustensiles de production du savoir C'est de ce c t du savoir que l'on trouve le chien de la fid lit et de la voix ainsi que la signature du peintre Sur la moiti droite on voit Saint Augustin une table recouverte de cuir vert Ici on trouve rien d'un c t et Augustin de l'autre C'est ici Augustin qui fait le lien entre le ciel et la terre Il crit ce qu'il est en train de regarder trois fen tre qui renvoient au p re au fils et au Saint Esprit On trouve diff rents objets comme des cloches coquillages partition de musique dont une parfaitement lisible c'est une pi ce trois voix typique dans le style de la musique des Augustins On trouve sous la fen tre le sablier totalement coul de cette fen tre vient donc l' ternit La partition est align e avec le sablier et la fen tre c'est une musique du ciel d'ouverture l' ternit On trouve aussi une repr sentation du monde par le globe terrestre De part et d'autre de la statue du Christ on trouve la mitre et la crosse de Saint Augustin v que La mitre est c t rouge c t gauche et repr sente le pouvoir sur terre de l' v que La crosse est le guide du peuple c t droit La statue du Christ se d veloppe sur un fond rouge fond de terre Sur la voute sup rieure on trouve une repr sentation d'Ange qui sont des s raphins le e et dernier niveau des anges le plus proche de Dieu en dessous ch rubins archanges anges Michel Serre analyse ce tableau et compte livres le nombre exact d'ouvrages que Saint Augustin a laiss Ce tableau est peint au moment o le Saint laisse un point final son oeuvre ce tableau va donc raconter la doctrine de Saint Augustin Saint Augustin est l'Aristote latin Il vit la fin du IVe d but du Ve si cle Il a crit sur tout notamment sur la musique Il fonde la foi sur le savoir Cet tableau dans son cadre poss de une structure bi-partite Mais on peut remarquer une troisi me section hors cadre qui se mat rialise dans la lumi re qui perce la fen tre Ici l'interm diaire entre ciel et terre est issu de la terre Saint-Augustin Le vert autour de Saint-Augustin indique que la parole qu'il re oit du ciel et qu'il consigne est une parole d'esp rance La signature contrairement au premier tableau se trouve du c t de la terre et du savoir il change de Statut en se mettant non pas la place d'un interpr te mais la place du scientifique qui expose le tableau sans expression Le chien a d'ailleurs migr lui aussi du c t du savoir la foi fait partie du savoir La signature est Victor Carpathio Fingebat qui parle d'Augustin - er niveau di g tique Saint Augustin qui parle de sa doctrine r pandu dans tout le tableau- Second niveau di g tique Troisi me niveau passage du savoir la foi structure inchoative par le passage de la gauche la droite avec la statue au milieu et tous les symboles ------------------------------------------------------------------------------------------------------- Bibliographie s lective - Le discours du r cit G rard Genette - Editions Seuil ------------------------------------------------------------------------------------------------------- PLAN DE L'ORAL D'HERM NEUTIQUE Le Roi des Aulnes de Schubert I Introduction Schubert et le lied Pr sentation du lied Der Erlk nig Pr sentation de la probl matique et plan Comment Schubert dans une forme unie arrive d velopper plusieurs univers musicaux - Analyse de la forme - Analyse de la relation texte-musique - Analyse des niveaux di g tiques de discours II Expos Analyse de la forme Analyse de la relation texte-musique Analyse des niveaux di g tiques de discours III Conclusion Synth se de l' nonc Ouverture d passement Les verbes inchoatifs sont des verbes qui marquent la transformation devenir contrairement aux verbes d' tats demeurer Structure inchoative mutation et cassure dans une structure continue articul e Structure de deux moments de discours radicalement oppos s Interpr tation musicale Une uvre La vall e d Obermann de Franz Liszt issue de ses ann es de p lerinage La suisse interpr tes C Arrau C Carniel M Rubackyte L interpr te peut-il d ployer le sens original d une uvre tout en prenant appui sur son sens originel Original Jouer l uvre en fonction de sa propre sensibilit Originel Domaine contexte historique date compositeur pourquoi a-t-elle t compos e les probl matiques rencontr es de cr ation de l uvre Plan du cours I Le devenir- uvre notion de R Ingarden L essence de l uvre la ph nom nologie les sens sont un moyen d acc der la connaissance II L cole romantisante III L cole historisante IV Critique de la notion de l interpr tation authentique V Les perspectives d un herm neutique musical Dans l antiquit l herm neutique constituait en lire l avenir dans les boyaux d animaux Au Moyen- ge c tait plut t une m thode qui permettait d interpr ter les textes sacr s A la fin du XIXe d but XXe c est une branche de la philosophie sur la compr hension et l interpr tation d un texte Un homme Heidegger Gadamer pour lui l homme est un tre de langue qui comprend le monde par la m ditation du langage Introduction L interpr tation musicale a beaucoup de traditions et de pr jug s C est une source de conflits qui d passe m me le cadre de la musique A la Renaissance l herm neutique avait trois sens - sacr ex g se d un texte sacr m thode qui permet d arriver une lecture sans erreur d un texte sacr - profane s interroge sur une approche philologique des textes redonne son int grit au texte quitte le r crire partir de morceaux - juridique jusqu o va le juge pour appliquer le cadre g n ral de la loi une situation particuli re Paul Ric ur un philosophe fran ais appropriation possibilit s mantique du texte fusion des horizons lecture Appropriation on peut transgresser parfois ce qui est crit sur la partition Possibilit s mantique du texte plusieurs sens possibles Lecture lecture de la partition pour produire l interpr tation Fusion des horizons fusion entre le compositeur l uvre et l interpr te Qu est-ce qu interpr ter une uvre musicale coute Vivaldi er mouvement de l Hiver Les saisons Deux interpr tations diff rentes - Claudio Scimone legato absolu rubato - L ensemble Il Giordino Armonico joue avec des techniques modernes Rupture des temps petits effectifs timbres pres placement des micros pr s des instruments cole historisante C est un traitement contemporain I Le devenir- uvre - Notion d interpr tation XIXe mergence concertiste soliste virtuose Avant cette p riode la notion d interpr tation n existait pas on parlait plut t d ex cution musicale En latin interpretare s imposer entre deux personnes pour faire passer un message Ingarden dans Qu est-ce qu une uvre musicale Interpr ter c est r animer la trace crite fig e qu est la partition Exemple Orgelb chle in - BWV - de Bach C est une uvre pour orgue de l poque o Bach habitait Weimar C est une uvre compos e partir des chorales de Luther Il explore les capacit s polyphoniques du choral luth rien Luther XVIe r formes Bach utilise une criture polyphonique contrapuntique Marcel Dupr Corto legato absolu plut t de l cole romantisante avec les micros loin de l orgue des instruments Staccato a r les enchainements prise de son proche ou m me dans l orgue plus vivant plus audible cole historisante Le choix du papier impose un calibrage Liszt est frustr quand il crit contrairement Bach qui ne reprend rien le premier jet tant le bon aucune rature Tout tient sur une seule page L uvre n existe pas tant qu elle n est pas interpr ter r animation du corps inerte coute choral n Nun Komm der Huden Heiland de Bach Choral n la chute d Adam Deux interpr tations diff rentes - H Walcha repr sente la fin de l cole romantisante Joue legato la basse tempo mod r choral clairement articul au soprano prise de son distante tr s mesur - Lionel Rogg interpr tation plut t baroque Joue avec un tempo rapide bourdon la flute pointes pour p dalier prise du son au c ur de l instrument orgue historique facteur Silvermann Interpr ter d ployer tout un r seau de m diation exp rience de musiciens sa formation musicale sa nationalit son tat physique Ingarden c est travers ce r seau de m diation que l uvre entre dans l existence Le chant des possibles uvre qui advient en fonction des diff rents points de vue Les param tres intouchables les hauteurs les rythmes qui sont le noyau de l uvre L interpr te ach ve le processus de cr ation de l uvre coute Charlie Mingus Fables of Faubus Mingus Big Band Polymodalit au piano libert s rythmiques pr sence amplifi e des cuivres et vents voix humaine r f rence la musique contemporaine le Sacre du Printemps de Stravinsky Les instruments jouent faux et utilisent des timbres particuliers C est une uvre qui lutte contre le racisme d une mani re ludique II L cole romantisante Leibowitz Interpr ter c est ne jouer en substance que ce qui se trouve dans la partition Il consid re l interpr te comme un double du compositeur L interpr te doit faire ressortir les intentions du compositeur C est l uvre et le compositeur qui vont imposer le point de vue l interpr te Le contenu de la partition doit tre respect la lettre Schleiermacher il se demandait comment atteindre le sens v ritable d un texte biblique Il voulait se rapprocher au maximum de l intention du texte Il voulait viter la m compr hension Il met en uvre une m thode qui peut s appliquer toutes formes d criture texte litt raire extrait de romans texte biblique D marche psychologisante retrouver les intentions du compositeur en resituant l uvre dans son contexte Il faut r tablir l authenticit de l uvre savoir restituer l tat originel que le cr ateur avait en vue rendre compr hensible la vraie signification de l uvre et la mettre l abri de toutes les interpr tations fautives L une des choses essentielles lorsqu on interpr te est d tre capable de faire abstraction de sa propre conviction pour pouser celle de l auteur La vall e d Obermann de Liszt - Les ann es de p lerinage la Suisse C est une musique programme musique compos e partir d un support extramusical Ici l uvre est compos e autour d un roman Oberman n - crit par Senancour fin des Lumi res d but du romantisme des lettres C est un roman pistolaire C est un personnage qui fuit les mondanit s parisiennes pour aller en Suisse en milieu naturel dans les for ts retir es Il raconte ses p rip ties Obermann C est une correspondance sens unique grandes parties - Mesures Lento assai - Mesures Un poco piu di moto - Mesures Appassionato - Mesures Lento - Mesures Sempre animando Ecoute Interpr tation de Claudio Arrau Il respecte la partition sur le plan des intensit s des rythmes C est propre Il n acc l re jamais tout est tr s mesur C est la clart qui prime peu de rubato Ses timbres sont clairs propres mais il n y a rien de plus Notion d intropathie entr e en contact avec la pens e du compositeur Critiques - La notion d intropathie est une illusion romantique qui vise un id al sans vraiment l atteindre - Il n y a pas de v rit s cach es L interpr te doit cr er sa v rit Elle doit se cr er de la rencontre entre l uvre et l interpr te - L interpr te finit l uvre - L interpr tation d passe toujours le contexte initial Caract ristiques de l cole romantisante - Effectif sur valu respect de la partition des nuances des tempi tr s peu de rubato L interpr te doit tre l coute de la partition - Une prise de son distante un legato absolu III L cole historisante philologie C est une d marche qui voit le jour partir des ann es Cette cole red couvre la musique ancienne exhume des compositeurs et des uvres oubli s Pour elle il faut interpr ter une uvre avec les instruments d poque Il commence par le baroque puis le Renaissance et enfin le Moyen- ge Francis Poulenc et Manuel de Falla sont deux compositeurs du d but de XXe qui vont se retourner vers le clavecin et composer de la musique n o-classique pour clavecin Ils utilisent cette poque des clavecins Erard Jean-Paul Penin pr sente l cole baroque historisante sans vraiment l aimer il la critique beaucoup Ecoute Mozart Requiem l introitus dirig par Ph Herreweghe ensemble tr s dense et distant les micros sont plac s loin des instruments ch ur tr s homog ne et legato Dirig par J Savall ensemble instrumental restreint staccato ch ur avec entr es bien distinctes prise de son au centre Ils veulent recontextualiser l uvre Ils veulent mettre en avant tous les documents qui gravitent autour de l uvre L uvre d passe le cadre originel de son poque L uvre se transforme au fur et mesure qu elle passe dans les poques Il est illusoire de chercher replacer l uvre et la comprendre en fonction du pass IV Interpr tation et authenticit La v rit de l uvre va d couler de la rencontre entre les intentions de l uvre de l interpr te et du compositeur C est sur les param tres du timbre et de l intensit que l interpr te est plus libre Il a donc une responsabilit dans l ach vement de l uvre Les baroqueux et les romantisants recherchent l interpr tation authentique Le probl me de la v rit comme autorit de sens Wagner d l gue la direction de ses uvres mais reste critique face aux interpr tes L interpr tation ne peut pas se r soudre une opposition entre le vrai et le faux La volont du compositeur est pour nous l autorit supr me Nous voyons la musique ancienne en tant que telle dans sa propre poque Harnoncourt cole historisante Il garde quand m me l id e qu il faut se r f rer au compositeur Qui a dit qu il fallait respecter les intentions du compositeur Leibowitz L interpr te doit pouser la pens e du compositeur sans quoi il fait une mauvaise interpr tation Charles Rosen critique tout ceci La fid lit ne suffit plus l ex cution doit tre authentique Luc Ferry Face au retrait du monde la tentation est forte de restaurer les traditions perdues En invoquant le pass de l uvre du compositeur du contexte historique on fait appel toute une tradition qui ne fait pas forc ment autorit Aussi bien la romantisante que l historisante supporte des discours id ologis s Vers un d passement de l id ologie de l authenticit Ecoute Etude d ex cution transcendante de Liszt par Boris Ber zovski Il prend un tempo bien plus rapide que le tempo initial Fusion entre l horizon de l interpr te et l horizon de l uvre Une uvre musicale exige toujours de l interpr te un r ponse personnelle et cr atrice Il ne s agit pas de d couvrir la v rit de l uvre pas de reproduire l uvre mais de la produire L interpr te d voie l uvre parce qu elle se d voile lui et l uvre d voile l interpr te On ne s interroge plus sur comment interpr ter l uvre mais qu est-ce qu interpr ter une uvre Toute interpr tation est toujours un cheminement de l interpr te et de l uvre Toute uvre est per ue comme une machine produire de multiples interpr tations Elle ne poss de pas de v rit en soi mais fournie chaque interpr te un champ de possible explorer Ce n est que dans ce champ de possible que l uvre peut v ritablement advenir Ecoute Liszt La vall e d Obermann par Muza Rubackyte Elle joue sur les contrastes Interpr ter c est porter l uvre l existence et la d voiler sous un aspect de sas v rit La v rit d coule de la rencontre entre l interpr te et l uvre Glenn Gould ne se rattache aucune cole De il ne joue plus en public Il estime que mettre un interpr te en situation de concert est comme si on mettait un taureau en situation d ex cution lors d une corrida Il se consacre uniquement l enregistrement en studio Avec lui on doit se dessaisir de toutes nos habitudes d coute Il ne se consid re pas comme un interpr te mais comme le prolongement de l uvre musical Quand il joue il fusionne avec son instrument et avec l uvre Il joue en position recourb tel un bossu Il ne voit pas en le piano un simple instrument qu il doit dominer Il se r fugie en studio car il peut en bidouillant obtenir une interpr tation id ale Il se r fugie dans le montage il refuse que l interpr te se tienne une prise de son unique Ecoute Les variations de Goldberg Il ne cherche pas reconstituer le contexte de vie de l uvre Il s agit de produire les conditions et les dispositifs technologiques pour que l uvre s auto-effectue Il a une articulation qui lui permet une grande clart de jeu V Les perspectives d une herm neutique de l interpr tation musicale Il prend la rel ve du compositeur pour terminer la cr ation de l uvre - Tout interpr te cherche comprendre l uvre dans son int grit - Toute interpr tation est d tourn e du sens - Toute interpr tation est d voilement du monde de l uvre plusieurs sens sont possibles plusieurs approches - L interpr te se met en situation dans le monde de l uvre il doit le respecter - Toute interpr tation vise l advenir de l uvre dans sa v rit Approche historico-critique - sens originel - intention de l auteur - le sens id al Approche existentielle - sens original - intention de l uvre - la subjectivit La vall e d'Obermann re ann e La Suisse - Ann es de P lerinage Interpr tation de la pi ce C Arrau C Carriel M Rubackyter Probl matique L'interpr te peut-il d ployer le sens original d'une oeuvre tout en prennant appuie sur son sens originel Sens original Jouer l'oeuvre en fonction de notre sensibilit Sens originel domaine et contexte historique On ne peut pas concevoir l'un sans l'autre Pour qu'une pi ce existe v ritablement il faut qu'elle soit jou e sur sc ne art de la pr sentation passer par le biais d'interpr te pour pouvoir exister Intro Le devenir de l'oeuvre l'essence de l'oeuvre n'existe pas quand elle est interpr t e L' cole romantisante L' cole historisante L'interpr tation authentique Perspective d'une herm neutique musical Heidegger Gadamer philosophes pench sur l'herm neutique Herm neutique sacr Ex g se permet l'herm neute de lire un texte sacr sans une mauvaise compr hension Herm neutique profane s'interroge sur une approche philosophique la philologie science qui permet de reconstituer en entier un texte partiellement d truit Herm neutique juridique le juriste s'approprie la loi afin de l'interpr ter comme il le souhaite Paul Ricoeur philosophe fran ais l'un des principaux repr sentants de l'herm neutique Possibilit s s mantiques sens de la partition musical Fusion des horizons Interpr tation musical qu'est-ce qu'interpr ter une oeuvre musical Ecoute Vivaldi Les saisons l'hiver interpr tation de Claudio Scimone Rupture des tempi les passages lents sont rapides et les passages rapides sont lent Petit effectif Timbres apres Ensemble JL Giardino Armenico Le placement des micros La notion d'interpr tation apparait au XIX me si cle avec l' mergence des concertistes avant on parlait d'ex cution musicale jusqu'au XVIII me si cle Vient du latin interpretare s'interposer entre deux personnes faire passer un message entre personnes Compositeur Oeuvre Interpr te message transmis partir du compositeur jusqu' l'oeuvre etc Ingarden dit dans son Qu'est ce qu'une oeuvre musicale Interpr ter c'est r animer la trace figer qu'est la partition Lid e et que l'oeuvre n'existe pas tant qu'elle n'est pas interprr t e Ecoute Choral n Nun Komm der HeiderHeiland Marcel Dupr Interpr te Helmut Walcha legato la basse tempo mod r choral clairement articul au soprano prise de son distante La chute d'Adam Helmut Walcha tr s mesur aucun rubato respect stricte de la publication Interpr ter c'est d ployer un r seau de m diation Interpr ter c'est assurer le devenir de l'oeuvre A travers de ce r seau de m diation l'oeuvre entre l'existence Hingarden Ecoute C Mingus Mingus Big Band Fables of Faubur Polymodalit au piano Libert s rythmique Pr sence amplifi e des cuivres et vents Voix humaines R f rence la musique contemporaine L' cole romantisante intropathie Leibowitz compositeur du me si cle Interpr ter c'est de jouer en substance ce qui se trouve dans la partition Le contenu de la partition doit tre jou la lettre Schleiermacher pasteur travaillant sur les texte biblique il met en phase une m thode d'analyse pour retrouver les intentions de l'auteurs et une analyse grammaticale qui permet d'analyser l'oeuvre en tant que telle Il faut r tablir l'authenticit de l'oeuvre savoir restituer la pi ce que l'auteur avait en vu L'une des choses essentielles lorsqu'on interpr te est d' tre capable de faire abstraction de sa propre conviction pour pouser celle de l'auteur grandes parties pour l'oeuvre vall e d'obermann -mes lento assai -mes un poco piu di moto -mes apasionato -mes lento -mes sempre animando Effectif sur valu dans l' cole romantisante -- La volont du compositeur est pour nous une autorit Ecoute Etude d'exercices transcendante me Mazzepon de Liszt par Boris Berezougsky Analyse musicale du XVIII Th mes abord s Forme sonate Concerto Th me et Variations Rondo couplet refrain forme populaire Deux preuves dans le semestre de contr le continu Sonate n en sol M KV MOZART Identifier th mes et tonalit s D marrage avec le th me - e partie ant c dent - partie cons quent caract ristiques musicales diff rentes Basse d Alberti la main gauche r partition sur un arp ge grain - proc d courant chez les viennois Haydn Mozart Beethov C t commode pour crire l harmonie Sonate de jeunesse d but de la vie de Mozart vers ans Mesure mesure Main droite caract ris e par la croche point e double th me interrompu c sures entre les bribes du th me Le cons quent est caract ris par une plus grande continuit Rythme idem Deux parties qui doivent tre presque identiques pour ant c dent cons quent Mesure Changement rythmique criture en syncope en contretemps Changement de tonalit r majeur Inversion du rythme double croche point e au lieu de croche point e double P dale note r p t e p dale de V degr dans les voix interm diaires Langage m lodique phrases plus li es plus lyrique chant Variations Ornementations broderies notes de passages Mesure Retour du e th me caract ris par mesures d ant c dent identiques puis modulation en la m avec d veloppement jusqu mesure M me esprit jusqu mesure Le retour du th me n est pas toujours l identique transpose l ant c dent avec une petite modulation Mesure Retour du e th me Retour sur la tonique forme sonate e th me la tonique e la dominante ou au relatif quand tonalit mineure Th me qui n a pas subi de modifications par rapport l initial On change d harmonie tous les deux temps H miole l ment temps dans une mesure temps changement de l accentuation du mouvement changement global rythmique m lodique que l on trouve surtout la p riode baroque Harmonie tous les temps cheval sur deux mesures La quarte et sixte de cadence am ne forc ment un V degr Fonction des parties interm diaires quelle tonalit e partie jusqu e partie jusqu pont modulant dans la forme sonate passage modulant entre le th me et le nd pont modulant Motif nouveau e partie mesure phase cadentielle m ne la fin et donc une certaine cadence Retour du eme th me puis variations sur e th me Place cadentielle Mesure deux s quences identiques de mesures qui m nent une cadence parfaite Mesures cadence parfaite l ment rappel du pont modulant broderie les deux mains ne sont pas ensemble canon imitation entre ces deux motifs de broderie Mod le r duit de canon La caract ristique de la p riode classique va liquider tous les proc d s de canons fugues voix qui rentrent les unes apr s les autres verticalisation de la musique Tout est crit sur le mode de la m lodie accompagn e Volont de simplicit tr s peu d importance du canon dans le d but de la p riode classique Retour du th me Mesure cadence parfaite caract ris e par les accords II V I formule la plus courante Mesure P dale de tonique I basse qui tient la note avec des changements harmoniques au-dessus Codetta petite coda car pas encore la fin de l uvre mesures Quand p dale de tonique IV V I Accord de dominante sur tonique I Reprise La forme sonate s articule entre l exposition et le th me dvp puis r exposition et th me M reprise du th me M nouveau motif autre id e d veloppement mais qui n est pas le th me vari ou amplifi quelque chose de nouveau M Variations ornementations M motif dans le style op ra th tral M un conduit sert faire le liant associer un th me un autre M pont modulant entre les th mes M phase cadentielle en sol Quartett n Haydn S rie des derniers quatuors cordes compos s par le ma tre viennois Th me en quinte particulier pour l poque Th me qui s int gre partout Caract ris par un noyau Sommets dans les aigus ou grave remonte ou descend ensuite Th me et uvre unit et diversit dans la p riode classique Unit du th me donn par le motif de quinte sym trie au caract re gal diversit donn par l articulation rythmique Diff rence d accompagnement mesures et notes r p t es au cordes quivalent des basses d Alberti au piano Haydn met soupir sur les e temps pour all ger Mesure et et Ecriture contrapuntique plus dense lignes m lodiques chaque voix ind pendantes les unes des autres Ce n est plus une m lodie accompagn e Mesure Motif A qui est flexible dit renversable car peut tre utilis comme m lodie sup rieure mais aussi comme voix de basse Le th me A passe toutes les voix Comme un canon Typique du style de Haydn fin de l exposition humoristique fini sur une petite musique insignifiante banalit th tral changement de registre silences Signature de Haydn R exposition mesure Fin qui change Demie-cadence amen e par une marche harmonique - silences valeurs longues El ments rapides lanc s puis tout coup nuance piano valeurs longues Contrepoint encore la p riode classique C Proc d d imitation entre violon et alto pendant que le violon joue la partie A Phase cadentielle on r p te plusieurs fois la cadence dans le ton principal La r exposition se termine toujours dans le ton principal A avec une autre tonalit Cadences Cadence Plagale IV I Cadence Rompue V- VI Cadence Evit e cadence qui va vers une autre tonalit ou un autre degr V whatever Cadence par d faut enchainement cadentiel qui am ne vers une rupture Encha nement peu coh rent Travail sur chaque motif exceptionnel style classique raffin avec un travail accompli sur le motif canon renversables r trogrades Th me tr s simple et souple qu il peut ainsi renverser r duire diminuer utilise de nombreux proc d s Superpose de nombreux l ments th matiques C superpos au A etc Les formes que nous allons aborder la forme sonate on va r ussir structure les uvres leurs th mes et le langage il y a plusieurs types d criture de sonate diff rentes le concerto qui est plut t un genre qu une forme la forme th me variations la forme rondo ou couplet-refrain d origine populaire Des l ments harmoniques de l analyse harmonique comment se d coupe le th me les tonalit s les emprunts les degr s les chiffrages des l ments d criture utilisation du contre-point le proc d du canon le principe de la m lodie accompagn e un th me d accords Une notion de style galement qu est-ce que le style classique Contr les continus une partition tr s courte ou un extrait et un exercice tr s pr cis harmonique criture ou formel coute Sonate en sol M de Mozart travail sur la partition Th mes Identifier les tonalit s principales de ces th mes Identifier galement le caract re de ces th mes et les oppositions entre les parties que l on pourrait identifier Th me I mesures premier temps de mesure La tonalit principale de l uvre est en Sol M tout comme le premier th me Mesure trois temps - er th me re partie de mesures me partie de mesures en anacrouse lev e sur la mesure me partie de mesures en anacrouse lev e sur la mesure reprise une octave en dessous Un th me en deux parties est constitu d un ant c dent re partie et d un cons quent me partie L accompagnement ou ant c dent est en basse d Alberti une sorte de r partition sur un arp ge La basse d Alberti est un proc d tr s courant des trois compositeurs Viennois Haydn Beethoven essentiellement ses d buts et Mozart La main droite est en croche-point e-double L ant c dent de ce premier th me est interrompu Le cons quent lui est caract ris par une plus grande continuit on laisse tomber la basse d Alberti La seule chose commune ces deux parties est le rythme au d but de l ant c dent en croche-point e-double Ici on peut parler d ant c dent et de cons quent Plusieurs cas la premi re partie de l ant c dent est la m me que la premi re du cons quent et la fin change deux l ments compl tement distincts uniquement reli par le m me l ment rythmique qui passe de l ant c dent au cons quent le cas ici avec la sonate de Mozart Dans le cas d un th me trois parties la me et la me constitue le cons quent La me est en fait une reprise du cons quent Ici elle d bute une octave en dessous c est une redite Ici il n y a pas vraiment de cadences fortes entre l ant c dent et le cons quent Il y a une cadence parfaite la fin du cons quent - me th me des mesures er temps de la mesure Les l ments diff rents sont une criture en syncope en contretemps de la main droite on est en R M dominante de Sol M le rythme croche-point e-double devient double-croche-point e c est une sorte d inversion du rythme r p tition la main gauche du La on a donc une p dale sur la tonique V la p dale est souvent la basse la voix la plus grave mais elle peut parfois tre en voix sup rieure ou dans les voix interm diaires Elle est toujours sur la dominante ou la tonique les phrases sont plus li es plus lyriques chant es dans le courant du th me on a encore une fois deux parties La re partie de mesures expose un motif plut t lin aire la me partie peut tre une variation une ornementation de ce th me avec une diminution rythmique au d but on a une criture en croches et puis apr s en double-croches On passe d un talon de valeurs un autre L augmentation rythmique consiste au contraire passer d un th me en noires un th me en blanches ou rondes par exemple - Mesures petite reprise du th me suivie d une nouvelle ornementation partir de mesure La main gauche reste la m me ce sont les notes de la main droite auxquelles on ajoute des broderies une petite ornementation de - Mesure avec la lev e il y a une reprise du th me I avec mesures d ant c dent identiques La fin du th me module en La m mesure Mesure fin du retour du th me I Il y a lision totale du cons quent Dans la forme sonate le retour du th me n est pas toujours l identique ni complet Ici il transpose l ant c dent et fait une variation - Mesure retour du th me II Il est revenu sur la tonique Grand principe de la forme sonate avec deux th mes le premier th me est sur la tonique et le deuxi me sur la dominante ou bien au relatif quand on est dans une tonalit mineur Lors de la r exposition le premier th me reste la tonique et le second th me est transpos la tonique Mise part la transposition l initiale il n y a pas d autres modifications il est repris l identique Lorsque l on a une partition on doit identifier les l ments th matiques d abord rep rer les diff rents th mes puis les d couper Une h miole c est quand on a un l ment deux temps dans une mesure trois temps C est une h miole all g e mesures L h miole se perd dans le classique Elle tait associ e ce que repr senter la musique baroque Ici ces h mioles sont purement harmoniques On a donc une harmonie cheval sur deux mesures - Mesures un pont modulant entre le premier et le second th me En mineur on module non pas du I vers le V mais du mineur au majeur on module dans le relatif correspondant Le pont modulant peut tre marqu par le motif du premier th me - Mesures Rappel du pont modulant Les deux mains ne sont pas ensemble C est un petit canon dans ces motifs de broderie C est un mod le r duit de canon La p riode classique va liquider le contrepoint proc d s de canon d imitations de fugues Elle va verticaliser toute la musique sur le mode de la m lodie accompagn e Le canon est tr s peu important dans le d but de la p riode classique Une p dale est une basse tenue o la basse reste mais subit des changements harmoniques Une codetta est une petite coda coute Quartett n de Joseph Haydn opus n - Le th me I Mesure en R m Il est en descente de quinte On le retrouve partout Le th me ici est caract ris par un noyau de deux mesures de ces quatre notes Mesures cellule motif A mesures cellule motif B Il est constitu d un ant c dent et d un cons quent On a une demi-cadence au bout de quatre mesures et une cadence parfaite la fin Ensuite on reprend l ant c dent cellule A les deux premi res mesures L unit et la diversit sont repr sent s ici la descente de quinte l articulation rythmique on identifie un l ment une certaine formule rythmique Le motif B est plus contrapuntique ce n est plus une simple m lodie accompagn e Le cons quent reprend et tend le motif B en ayant repris le A l octave On finit notre th me par une formule de cadence de deux mesures Sch ma du th me I - ant c dent A B demi cadence cons quent A l octave B reprend et d veloppe le B formule cadentielle deux mesures - Mesure changement de tonalit On module en Fa M L alto reprend la cellule A un renversable peut passer diff rentes voix Motif C mesures - Mesure diminution rythmique du motif A on passe d une blanche une noire au niveau de la valeur rythmique - Mesure cadence qui nous am ne en mineur on parle de mineur direct C est tr s courant chez Mozart et Haydn - Mesure changement de tonalit en Lab M A partir de on retrouve A un peu partout C est une reprise plut t subtile Il revient par petit bout - Mesures marche harmonique A partir de la mesure on a une phrase secondaire Ce n est pas un th me mais on change quand m me de tonalit - Mesure phase cadentielle A partir de mesure on a une p dale de tonique qui dure trois mesures La fin de l exposition s appelle une codetta Codetta contraste dans les nuances les silences alternance syst matique entre le m dium et l aigu Cette volont d un traitement humoristique du silence est une caract ristique de la musique d Haydn Analyse de la musique du XXe Si cle L'orchestre est important au XXe si cle ce qui constitue la premi re difficult pour l'analyse Au del des diff rentes clefs et de la masse instrumentale on trouve beaucoup d'instruments transpositeurs La partition de ces instruments ne sont pas crites en notes r elles entendues mais un notes crite pour produire les notes r elles Il est crit ce que les instrumentistes voient sur leur partition Ce concept de transposition est utilis pour couvrir une plus grande tessiture pour les instruments Quand un instrument est en x quand il joue Do on entend x - La Clarinette est le plus souvent en Si b mol Ainsi quand elle joue Do on entend un Si b mol Dans une tonalit en Do Majeur seule la clarinette aura l'armure de R Majeur et de fa on plus large aura toujours deux alt rations plus hautes que les autres instruments deux di ses en plus ou deux b mols en moins - La Clarinette en La Ainsi quand elle joue Do on entend La soit une tierce mineure en dessous soit trois alt rations en dessous - La clarinette en Mi b mol dite Piccolo qui transpose une tierce mineure au dessus Ainsi quand elle joue un Do on entend un Mi b mol au dessus Ainsi elle aura toujours trois alt rations plus hautes que les autres instruments - La clarinette basse est en Si b mol galement mais le fait sonner une octave en dessous soit une neuvi me majeure inf rieure Les cors avant le XXe si cle se trouvaient en toutes tonalit s qui avec la fondamentale de la tonalit avaient des harmoniques Ils se sont par la suite g n ralis s en Fa Majeur Ainsi quand il joue un Do on entend un Fa en dessous ou au dessus selon les cas tout comme le cor anglais Les cors et sont les aigus tandis que les cors et sont les graves Les cors sont crits sans armure les alt rations devront tres crites Les contrebasses et contrebassons ce dernier tant le plus grave de l'orchestre transposent une octave en dessous La fl te piccolo ou petite fl te transpose une octave au dessus Les trompettes sont le plus souvent en Ut mais on trouve la trompette Piccolo en R o l'on entend R quand elle joue un Do soit une alt ration en dessous des autres instruments L'orchestre fonctionne par groupe les cordes frott es crites en bas les bois crits en haut fl tes hautbois clarinettes bassons les cuivres qui viennent au centre les percussions avant les cordes les accessoires avant les percussions Harpe c lesta soliste chanteurs choeurs I L'Impressionnisme L'Impressionnisme vient tout d'abord de la peinture la fin du XIXe si cle sorti d'un critique qui utilisait ce mot p jorativement pour qualifier la peinture de vague En musique il concerne une p riode plus tardive et concerne les compositeurs comme Debussy ou Ravel en France - On retrouve cette esth tique dans le premier Stravinsky L'Oiseau de feu Dans l'Impressionnisme on trouve le souci de peindre la nature et notamment l'eau On renforce les parties de harpe on retrouve le c lesta de fa on plus syst matique pour produire des sons subtils en myst re Aussi on trouve des modes de jeu nouveau comme les harmoniques Esprit de la note alcool de la note Tandis que Debussy est mort en plein Impressionnisme Ravel va chercher des choses plus tapageuses Bol ro tandis que les ann es sont une ode au m canisme la science d l'enthousiasme propre de ces ann es Dans l'orchestre impressionniste on trouve un go t pour le mod r dans les nuances un temps lisse les pupitres des cordes ont tendance se diffuser en cause de l'harmonie plus riche On trouve un renforcement des accessoires comme la harpe parfois deux ou le c lesta Aussi on trouve une multiplication des modes de jeu une subtilit nouvelle avec le d veloppement des harmoniques le jeu sur la touche pour les cordes pour un son plus diffus la sourdine Les cordes vont avoir tendance d localiser le son en utilisant des batteries qui ne sont plus faites pour traduire la tension dramatique des Op ras par les tr molos de cordes ph nom ne romantique traduit par les r ductions de piano On trouve galement des bariolages dans la famille des bois arp ges complexes et rapides plus volontiers aux fl tes et clarinettes q'aux hautbois L' oliphone est une machine vent que Ravel aime bien utiliser -- Debussy La Mer Dialogue du vent et de la mer D'un point de vue m lodique on trouve chez les premiers Debussy et Ravel d j un retour aux modes anciens aux modes grecs en cause d'une volont de sortir du majeur et du mineur Mode de Sol et de R chez Ravel les plus impressionnistes il n'ont pas de sensible le mode de r est le moins mineur D'un point de vue harmonique on trouve beaucoup de quintes parall les notamment Debussy Mais il s'agit de faire une musique nationale et au regard de la guerre de il faut aller au del de Wagner musicien de l'ennemi ainsi cela montre une fois de plus que les nationalismes se renforcent la fin du XIXe si cle la musique m di vale tant rattach e la France Autrement que les quintes on trouve des parall lismes d'accords On trouve aussi une mancipation de l'accord de septi me sans pr paration sans r solution Les accords de septi me majeures avec ou sans quinte diminu e remplacent volontiers l'accord parfait On ajoute aussi des notes du spectre harmonique l'accord de septi me de dominante triton sixte majeure et mineure tierce mineure plus Ravel que Debussy De l'accord socle Sol Si R Fa on ajoute par rapport la basse voir spectre harmonique les neuvi mes majeures et mineures La Lab le triton Do quelquefois chez Ravel en dessous de la note fondamentale seule note renvers e qui peut rester la m me une fausse basse Do Sol Si R Fa les sixtes majeures ou mineure Mi Mib puis la notre bleue tierce mineure au dessus Sib Pendant tout le XXe si cle les compositeurs criront de fa on enharmonique Do R Sol Do Mib Sol On trouve aussi l'utilisation des modes non naturels gamme par ton plut t pour Debussy Pour cette chelle on peut trouver une veritcalisation de ce mode propre au XXe si cle Do mi La Sib accord socle R e maj Fa triton Sol lab majeure Dans le m me cas de r currence on trouve la gamme ton demi-ton Do R Mib Fa Fa Sol La Si l'inverse tant possible qu'on appelle octotonique Mode pour Messiaen le tant la Gamme par ton Pour verticaliser ce mode il faut prendre l'autre forme en commen ant par un demi ton Do R b Mib Mi Fa Sol La Sib par l'accord socle Do Mi Sol Sib en ajoutant le R b e mineure Mib note bleue Fa triton La Sixte majeure Plut t chez Ravel tandis que le Mode verticalis est plus chez Debussy Prokofiev n'a rien voir avec Pierre et le loup le bon vieux compositeur pour les enfants Apr s avoir voyag dans le monde entier pendant la r volution il revient en U R S S et s'attire les faveurs du parti Comme Rom o et Juliette Pierre et le loup est crit pour plaire ce qu'on veut pour le peuple de la propagande Prokofiev est au contraire une brute notamment dans le traitement des cuivres travers le r pertoire du piano notamment les concertos pour piano sont virtuoses Prokofiev les jouait lui m me Le compositeur est class n oclassique puisqu'il est rest tonal et aussi la possibilit de d traquer les langages plus anciens en en faisant un langage moderne On va reprendre certains l ments de la musique baroque et classique pour les moderniser Prokofiev a eu ce mouvement un peu g n ral de l' poque qui a consist tre tr s modernisant et radical dans les ann es - puis se mod rer plus tard la fois pour des raisons politiques et esth tiques L'oeuvre la plus moderne qu'il ait crit est sans doute son deuxi me concerto pour piano Dans le N oclassicisme des ann es Pierre et le loup on est dans une musique plus d di e au cordes plus romantique d'un point de vue des textures L'aspect brutal de son langage se voit dans le fait qu'il va aimer les cuivres dans les graves qui auront parfois le th me La tonalit est globalement pr sente mais en ayant des accords chiffr s mais sortis de leur contexte tout est analysable mais dans une sorte de juxtaposition sans coh rence dans leur ensemble Le concept de la fausse basse est aussi pr sent contrairement Ravel qui fait la fausse basse d'un triton sous la septi me de dominante Prokofiev la g n ralise dans tous les accords et pour toutes les basses possibles On trouve l'ambiguit majeure mineure d'une m lodie qui peut- tre mineure sur une harmonie majeure Th me de Pierre dans le passage en Lab On trouve aussi ce qu'on pourrait appeler du chromatisme octavi o l'on tourne autour d'un p le chromatique mais avec un d placement d'octave sur certaines notes Danse des chevaliers dans Rom o et Juliette On trouve aussi un type de berceuse un balancement entre deux basses et deux accords genre Summertime assez lent par l'enchainement basse accord basse accord ou Dans cette m me optique de balancement il module d'une tonalit mineure une autre par tierce mineure en dessous de la fondamentale Ex La mineur Fa mineur avec note commune Do Comme Stravinsky il utilise le principe de l'ostinato sur trois notes d'un c t assez enfantin Le c t n oclassique donne un go t pour les gammes et les arp ges --- MUSIQUE Concerto pour piano No - Yefim Bronfman Zubin Mehta --- PARTITION Dans le dernier mouvement on trouve des variations en m me temps que le th me C'est h t rophone Emprunt aux modes anciens Monde du cirque c t de cette musique on trouve un Prokofiev plus n oclassique dans les textures au service du r gime romantique dans les ann es notamment par les r sonances de cordes --- MUSIQUE La l gende de la fleur de pierre Ballet --- MUSIQUE Danse des chevaliers dans Rom o et Juliette --- MUSIQUE Concerto No --- MUSIQUE L'amour des trois oranges BARTOK On a l'id e de celui qui s'associe aux musiques traditionnelles l'ethnomusicologue En il part avec Kodaly dans les campagnes pour collecter les m lodies Pendant toute sa vie il va utiliser dans ses oeuvres de musique savante diff rents types de folklore Il y a trois niveaux de folklore identifiable Il y a les couches de folklore le moins authentique qui rappelle ce que la Hongrie peut avoir de Tzigane Bartok va utiliser le mode pentatonique dans ses pi ces Il peut prendre certaines techniques du folklore qu'il va r introduire dans ses compositions mais sans provenance r elle C'est du folklore imaginaire Au-del on trouve chez Bartok un moderne qui a inspir Boulez avec des pi ces en total chromatiques qui viennent des second Viennois Dans le premier et dernier Bartok on trouve des atmosph res impressionnistes Bartok r alise la synth se de ce que faisait ses contemporains en m me temps Il alchimise les caract ristiques de ses contemporains On trouve comme Stravinsky une recherche de primitisme sauvage avec l'ostinato On trouve galement du Var se dans la recherche de nouveaux sons de nouveaux timbres par l'utilisation de cluster d'agr gats On peut trouver en plus du n oclassicisme Ainsi on trouve des oeuvres de style assez diff rent Plus particuli rement on trouve un gout pour les instruments percussion notamment avec le piano les instruments archet Pizz Bartok Dans le piano on va multiplier les attaques tandis que l'accord dispara t dans sa r p tition Dans l'aspect impressionniste on trouve un gout pour le c lesta On trouve des parall lismes d'accord plus simple car souvent en accord parfait Dans l'aspect folklorique il va d tourner les musiques en utilisant des caract ristiques pour construire un faux folklore Il utilise des pentatonismes pas forc ment conjoint mais plus libre Par la troncature de cette chelle on trouve de nombreux intervalles de quartes La quarte va tre son intervalle le plus fr quent galement par empilement Il va galement employer des rythmes dits Bulgares irr guliers soit des rythmes bancales mais r gulier dans ce bancal Il va utiliser du glissando Cf Var se pour faire du micro tonal Mais il ne veut pas sp cialement sortir de l' chelle temp r e Il emploie la gamme qu'on appelle mode ou chelle Bartok c'est la gamme acoustique Do R Mi Fa Sol La Sib Il comprend le premier di se et le premier b mol des alt rations il est donc sym trique par rapport Do La gamme comprend les harmoniques et Bartok aime les sym tries axiales ou horizontales Les sym tries en miroir sont pr sentes avec un jeu de dissonance Cela peut se traduire par des mouvements contraires simultan s qui peuvent aboutir des clusters Cf Var se leur rencontre Comme Prokofiev ou Var se il va employer du chromatismes octavi ou une ambiguit majeure mineure comme chez Stravinsky Plus sauvage encore par la superposition des accords majeurs et mineurs des tierces majeures et mineures Il existe un accord Bartok Mi sol do Mib par l'ambiguit majeure mineure sa dimension sym trique par rapport la quarte du centre qui se d ploie en tierces mineures au dessus et au dessous On trouve l'influence des Viennois et une certaine veine de sa musique est atonale totalement chromatique On trouve la volont d'employer le dod caphonisme Mais il va rendre la s rie plus vocale plus conjointe que les Viennois On a une recherche des variations de demi-ton sans que la s rie soit obligatoirement stricte Dans l'ostinato ce ne sont pas forc ment toutes les parties qui sont en ostinato mais une partie en tant que p dale -- Musique pour cordes percussions et c lesta Exposition d'une fugue -- Le Mandarin merveilleux VAR SE Compositeur fran ais parti au tats-Unis autour de On l'associe souvent deux choses C'est le compositeur le plus radical car il voulait sortir du syst me temp r des notes des demi-tons Ainsi il va vers des continum de fr quences glissandi etc des clusters des agr gats le d veloppement des instruments percussion Cf Ionisation - Le deuxi me aspect chez Var se est le d veloppement des timbres l'architecte du son des masses sonores qui s'entrechoquent des contrepoints de timbres Il ne veut par cons quent par faire de simples bruitages anecdotiques comme Luigi Russolo Il d veloppe les instruments et la musique lectronique avec les ondes Martenot Dans Po me lectronique il n'y a que des sons lectroniques avec des sons de synth tiseurs elle montre cependant plus un ab c daire de son plut t de les m ler entre eux Par ailleurs Var se est le plus scientiste de tous les compositeurs la musique est l'art science et ses titres tels que Ionisation Int grales Hyperprism Densit Puisqu'il d veloppe les timbres la plupart de ses oeuvres sont cr es pour de grands ensembles orchestraux puisqu'il faut un laboratoire de timbres Tandis que Schoenberg par son obsession des hauteurs dans ses s ries est plut t au cr puscule du Romantisme Var se par son d passement des hauteurs se situe vraiment l'aube du XXe si cle qui travaille non plus sur la musique mais sur le son Mais Var se ne d passera jamais ces hauteurs ce qui le place dans une utopie musicale Pr cis ment il y a peu de tons microtonaux On trouve des glissandi qu'il associe la sir ne notamment dans Am rique des chromatismes octavi s des clusters Dans le domaine des timbres on trouve un gout pour les instruments lectroniques en essayant de r aliser des m tamorphoses d'un timbre en un autre Dans Nocturnale Var se fait passer une note du hautbois qu'on appelle petite trompette la trompette puis la clarinette Il d veloppe les percussions avec une grande organologie et en tant que soliste Il aime commencer avec des bois solistes ou plus g n ralement des vents on a l'impression que ces bois par des effets Stravinskien de ritournelle animale dans la r p tition de peu de degr s vont r veiller l'orchestre Cf Octendre ou Int grales ou hyperprism ou Am rique une bassecourisation de l'orchestre On trouve ainsi une forme de primitivisme Cf Arcana associ e au scientisme la recherche de l'aube de l'humanit associ e la recherche du futurisme Dans Ecuatorial on remarque la recherche de mettre en avant quelque chose d'ethnique par l'utilisation d'un texte sacr des Mayas en alternance avec la pr sence des instruments lectroniques comme les ondes Martenot et le Th r mine Pour l'aspect laboratoire de timbre on peut noter l'oeuvre Tuning up qui signifie s'accorder qui sonne comme un accordement labor d'orchestre Dans D serts elle articule des moments pour orchestre et pour bande magn tique Ces interpolations ne sont jamais m lang es et ne s'articulent que par la forme et non par le langage ce qui fait de cette musique une musique mixte Certains groupes d'instruments fonctionnent ensembles en homorythmie pour fabriquer des masses sonores Cf Disque avec Riccardo Chailly - int grale de l'oeuvre Cf Encyclop die de l'Ircam Var se - Amblard parcours de l'oeuvre ------------------------------------------------------------------------------------------------------- MAHLER Mahler n'est pas un compositeur plus que romantique Les symphonies de Mahler sont des mondes entiers On trouve dans ses symphonies des citations de ses propres lieder Dans les Scherzo Mahler peut exprimer tout ce que le monde a de m canique et de vain C'est un monde qui se moque de lui-m me On retrouve parfois un mouvement lent parmi les ou mouvements plut t d di aux cordes plus lent et plus romantique C'est une musique d sesp r e mat rielle noire On trouve chez lui des catastrophes musicales des surprises noires d'intensit sans quivalent L'affaire thomas Crown Histoire de la musique du XXe Si cle La musique Moderne est appel e ainsi en parall le l'Art moderne L'Art moderne correspond la p riode qui part de la fin du XIXe si cle jusqu' la seconde guerre mondiale Il s'agit dans un premier temps de dresser un panorama de cette musique Elle s'initie par les compositeurs tels que Richard Wagner Gustav Mahler ou Claude Debussy car la fin du XIXe si cle ils sont des compositeurs qui ont pouss les r gles du langage tonal de l'harmonie et de la structure musicale tr s loin -- Pr lude de Tristan und Isolde - R Wagner Page c l bre du d but de la modernit musicale il poss de un accord mythique de l'histoire de la musique Cet accord est ind finissable c'est pourquoi on l'appelle l'accord Tristan Dans ce pr lude Wagner va vouloir cr er l'Op ra sentimental par excellence une tension est toujours pr sente C'est un Op ra suspendu par le d sir Il utilise un chromatisme syst matis Alors que les compositeurs contemporain de Wagner comme Offenbach symbolise l' criture Classique Wagner va faire basculer la musique dans la modernit et va inspirer des compositeurs comme Debussy -- La Mer - C Debussy On retrouve un flux permanent une continuit qui volue sans cesse On trouve galement une grande richesse harmonique e d'esp ce Aussi beaucoup d'instruments diff rents sont utilis s simultan ment pour un effet de masse sonore une richesse de timbres et de couleurs Debussy utilise la musique tout comme Wagner pour symboliser le monde vivant Cette musique est une succession d'impression Debussy repr sente en effet l'Impressionnisme musical plus pictural plus proche de la nature A la fin du XIXe si cle la musique se trouve un tournant L'harmonie va s'enrichir on va se d faire des constructions pr d finies Chez Debussy et Ravel on va re trouver la modalit Sch nberg va quant lui aller plus loin en utilisant la m me poque deux tonalit s diff rentes qu'utiliseront par la suite les N oclassique comme Darius Milhaud Mais Sch nberg va aller jusqu'au bout du rejet tonal en inventant l'atonalit qui va se perp tuer avec le dod caphonisme et le s rialisme de la seconde cole de Vienne Stravinsky va quant lui apporter la musique un nouveau regard rythmique Le Sacre du Printemps en une d construction Arrive galement au d but du XXe si cle les nouvelles technologies qui apportent de nouveaux instruments comme les Ondes Martenot qu'utiliseront Var se ou Messiaen Le XXe si cle va tre influenc par les musiques de Folklore musique traditionnelles aujourd'hui ce qui donne la musique un caract re de m tissage Les musiques Am ricaines vont tre quant elle tre influenc es par le Jazz Il est question de traiter des racines de la musique moderne savoir le Postromantisme Allemand la fin du XIXe si cle deux pays sont importants pour l' lan vers la modernit la France et l'Allemagne la fin du XIXe si cle deux compositeurs vont imposer leur style Richard Wagner - et Johannes Brahms Wagner est sa mort tr s populaire en Allemagne et dans toute l'Europe centrale Le langage musical volue gr ce lui harmonie chromatisme m lodie continue leitmotiv explosion de la forme Brahms a v cu un certain temps en France -- Brahms Quatri me Symphonie Mouvement On entend une clart structurelle par diff rents th mes qui sont tr s diff rents les uns des autres Il utilise des modes anciens ce qui permet d' tre dans une tonalit affirm e avec des reliquats qui donne une plus grande richesse de d veloppement harmonique Ces deux compositeurs sont aux sources du post romantisme Allemand galement on peut noter Franz Liszt Bagatelle sans tonalit l'ann e de sa mort Anton Bruckner est un compositeur d'une nature modeste organiste dans une paroisse qui a commenc crire tard plut t r p titif avec des contrastes de registres et de couleur contrapuntique avec une r elle gloire post-mortem avec Brahms il incarne le compositeur de musique symphonique -- Locus iste - Motet de Bruckner Richard Strauss - eut une grande carri re de chef d'orchestre Il a t compositeur d'avant garde jusqu'en avant que certains le consid re comme conservateur Ces oeuvres de jeunesse vont jusqu'en avant de se placer sous le signe de Wagner en il crit des po mes symphoniques en se pliant au sujet Il s'attaque l'Op ra partir de avec Salom la fin de sa vie il se tourne vers Mozart Der Rosenkavalier -- Elektra introduction - Richard Strauss L'op ra ou la d faite des femmes Travail du timbre Expressionisme Max Reger est un postromantique qui est mort ans qui fut un bon vivant profond ment religieux Il se rapproche de Mahler et Strauss mais il ne vas s'int resser qu'aux petites formes l'instrument soliste et l'orgue Hanz Pfitzner - beaucoup de points communs avec Strauss influenc par Schumann et Wagner Il est connu pour son Op ra Palestrina en hommage au compositeur de la Renaissance et au concile de trente Il s'est fait connaitre en tant que pol miste conservateur en tapant sur les avant gardistes Mahler est un post-romantique personnalit contradictoire n vros e compositeur et chef d'orchestre qui a commenc dans les villes de province avant de diriger les plus grandes salles Il a surtout crit des symphonies ainsi que des cycles de lieder Il est influenc par Beethoven Wagner et Bruckner Il transpose la musique vocale dans la symphonie en utilisant la voix dans les instruments Il utilise aussi le folklorique De la ere la eme symphonie il fait de la musique programme beaucoup moins partir de la e symphonie Mahler a beaucoup de probl mes psychologiques li s sa famille viol suicides morts et s'entretient avec le docteur Freud Il assiste des repr sentations de musiques militaires et traditionnelles Il r alise un concours de composition o Brahms et Hanslick taient jurys o il est refus Il r alisera une carri re de chef d'orchestre Il se lie d'amiti en facult avec Bruckner et Wolf Dans ses premi res compositions on voit des rythmes de marche de fanfare Mahler fait de l'autocitation personnelle on trouve des l ments de ses premi res symphonies dans ses derni res en m me temps que des morceaux de lieder en m me temps que des m lodies populaires Les symphonies de Mahler vont la plupart du temps avoir un rapport avec l'enfance Le mat riau des chants d'un compagnon errant se retrouve dans la premi re symphonie De m me les th mes de son cycle Le Cor enchant de l'enfant se retrouveront dans les et symphonies -- MUSIQUE Symphonie Titan Le d but rappelle le d but de la neuvi me de Beethoven Il commence sa carri re symphonique l o Beethoven l'a fini Il d ploie plusieurs th mes plusieurs mat riaux des bribes qui se retrouveront par la suite C'est l'histoire d'un jeune Allemand qui traverse l'Allemagne Roman de formation Dans le troisi me mouvement il r alise un canon sur le th me populaire de Fr re Jacques en mineur ce qui donne une marche fun bre Sa m re meurt l'ann e d'apr s Il rencontre Richard Strauss ils auront toujours une estime mutuelle bien qu' tant en concurrence -- MUSIQUE Symphonie R surrection Le th me est le jugement dernier Influences de la e de Beethoven -- MUSIQUE Symphonie Symphonie nature Panth iste Proche Nietzsche -- MUSIQUE Symphonie Il est nomm Vienne l'Op ra Il va en faire quelque chose de grandiose -- MUSIQUE Symphonie Ce n'est plus de la musique programme Adagietto -- MUSIQUE Symphonie -- MUSIQUE Symphonie Moins tonal il imbrique les th mes les formes grande richesse On perd pied on avance dans la modernit Dans la on parle de tonalit volutive des modulations perp tuelles -- MUSIQUE Symphonie des milles Il y a tellement d'effectif que son nom est ainsi Premier grand succ s de Mahler -- MUSIQUE Symphonie Derni re symphonie de Mahler int grale -- MUSIQUE Symphonie Inachev e Une symphonie doit construire un monde Mahler Parall le entre l'impressionnisme musical et pictural Rupture de la ligne l'id e globale compte plus que la photographie de la chose En musique on n'a pas des m lodies claires et d finies mais des ambiances plus g n rales et cela va fonctionner par couleur Achille Claude Debussy est n en Manuel Achille son p re est un ancien militaire sa famille est pauvre ce qui rend l'accession sociale de la musique difficile Dans les ann es Debussy est Cannes avec le reste de sa famille pendant que le p re cherche du travail Sa tante trouve des dispositions musicales Debussy C'est galement cette p riode qu' clate la commune de Paris o son p re se fait emprisonner Le reste de la famille retourne Paris Le p re fait la connaissance en prison le beau fr re de Paul Verlaine qui recommande sa m re pour donner des le ons de piano Debussy Debussy ne va pas l' cole et l'apprend avec sa m re Les le ons de Madame Mot piano permettent Debussy d'entrer au conservatoire de Paris l' ge de ans gr ce l'appui de F licien David dans le jury o il y reste ans ayant pour directeur Ambroise Thomas Il tudie avec Marmontel et Lavignac Bien qu'il soit tr s dou il n'obtient aucun prix en piano car il n'est pas acad mique Il tudie l'harmonie avec Durand mais il n'aimait pas la mati re Il est invit ans au ch teau de Chenonceau o une riche cossaise admirant Wagner et Flaubert cherchait des pianistes pour ses soir es Nadeja von Meck En raison de ses checs au conservatoire il entre en classe d'accompagnement piano o il obtient le seul premier prix de sa carri re La Russe connu Liszt veuve richissime qui vouait une passion pour Tcha kovski elle lui donnait de l'argent sans l'avoir rencontr Debussy joue du Tcha kovski pour cette femme C'est l'occasion de voyages que Debussy cr sa premi re composition avec la famille von Meck Danse Boh mienne Debussy s'entiche pour une des filles mais la m re refuse ans Debussy s' prend d'une femme mari e Il commence crire des m lodies sur des po mes de Th ophile Gaultier ou Paul Verlaine Il fr quente les mardis de Mallarm Lorsque la m re de Debussy apprend sa liaison elle est furieuse il choue pour le prix de Rome en avec la Cantate le Gladiateur mais y arrive une ann e plus tard Il reste deux ans Rome o il rencontre Verdi ou Liszt mais il rentre en France Il se marie avec Gabrielle Dupont pendant ans En il va Bayreuth o il rencontre Wagner qui va marquer profond ment Debussy Il d couvre les musiques exotiques avec l'exposition universelle de Paris en Il int gre les gammes et les couleurs des musiques extra-Europ ennes --- Rondel Chinois - M lodie D'autre part il utilise la modalit -- Quatuor No C'est en qu'il compose le Pr lude l'apr s-midi d'un faune d'apr s un po me de Mallarm C'est la m me ann e qu'il commence crire Pell as et M lisande qui sera cr en Fa on de chanter anti-lyrique psalmaudique Attitude symbolique d'apr s la pi ce de Maeterlinck le th tre exprime les non dis des choses sans int r t insignifiantes en demiteinte Le dramaturge a demand que sa compagne chante dans l'Op ra afin que son livret soit utilis mais Debussy fait chanter quelqu'un d'autre Il crit Le Pell as en question est une oeuvre qui m'est devenue trang re je suis r duis souhaiter que sa chute soit prompte et retentissante -- Pr lude l'apr s midi d'un faune Chor graphie de Ninjisky Faune cr ature mythologique En il se s pare de sa femme pour en pouser une autre Il composera La Mer en --- La Mer - De l'Aube midi sur la mer Il se lie avec la ma tresse de Gabriel Faur mais son pouse tente de se suicider ce qui cr scandale Il divorce et se marie avec sa ma tresse ils ont une fille qui meurt tr s t t en Il crit des pi ces pour piano qu'il appelle Children's corner d di sa d funte fille --- Children's Corner Il crit des critiques musicales dans Monsieur Croche Il maniait la langue fran aise subtilement Il compose le ballet Jeux --- Jeux C'est un po me symphonique avec un programme sous-jacent une trame narrative C'est une musique expressive de drame avec une structuration th matique Les s rialistes appelleront ce morceau autaug n se de la forme --- Ce qu'a vu le vent d'Ouest - Pr lude pour piano C'est une succession de gestes couleurs impressions De la po tique de Debussy on trouve des atmosph res aquatiques et a riennes Debussy meurt d'un long cancer Parall lismes broderies et d veloppement sur une note pilier Accords de et Accords de notes ajout es Volont de suppression des carrures Travail du timbre du geste de la texture Joseph Maurice Ravel est n en Saint Jean de L z et mort en Paris Son p re tait un m lomane clair Ravel travaille le piano d s l' ge de ans Il apprend galement l'harmonie et le contrepoint En il entre au conservatoire de Paris et d croche une m daille de piano l' ge de ans poque de ses premi res compositions --- S r nade grotesque pour piano - Ravel Inspir par Emmanuel Chabrier Il est galement influenc par rik Satie Parmi ses premi res pi ces on peut noter la Habanera pour deux pianos que l'on va retrouver dans la Rhapsodie espagnole pour orchestre bien plus tard --- Rhapsodie Espagnole - Ravel Le rythme n'est presque pas perceptible car ce n'est pas une musique de danse Il y a des inflexions espagnoles mais Ravel met l'accent sur le timbre et l'orchestration Il va tre galement influenc par des compositeurs tels que Schumann Weber Chopin et Liszt Le premier choc de Ravel est le Pr lude l'apr s midi d'un faune de Debussy Il est attir par les Russes tels que Mussorgsky Il tudie avec G dalge pour le contrepoint et Faur pour la composition En il crit la Pavane pour une infante d funte d'abord crit pour piano puis pour orchestre --- Pavane pour une infante d funte - Ravel L'oeuvre rappelle le Pr lude l'apr s midi d'un faune de Debussy On trouve une traitement du hautbois particulier l'esth tique fran aise de l' poque Beaucoup d'accords d'esp ces avec une description d'atmosph re --- Jeux d'eau - Ravel Il obtient le second grand prix de Rome il va se repr senter mais il n'aura jamais le premier prix jusqu' ne plus tre admis concourir Dans la presse on parle de l'affaire Ravel qui est souvent cit pour les gens qui ont du g nie mais qui n'ont pas de dipl mes Il crit comme Debussy un seul quatuor --- Quatuor Mouvement - Ravel Ravel s'inspire de formes classiques contrairement Debussy qui est plut t dans le cyclique En il crit une pi ce pour piano appel Miroirs o l'on trouve des recherches harmoniques int ressantes En il crit les histoires naturelles m lodies pour chant et piano Le chant est rectotono qui veut se rapprocher de la voix humaine tout comme le Pell as et M lisande Scandale En il crit l'heure Espagnole sorte d'Op ra bouffe tr s po tique ans plus tard il crit l'enfant et les sortil ges o l'on trouve la nature et les animaux tr s chers Ravel En il crit ma m re l'oye pi ces pour piano qu'il orchestrera Il exploite les instruments dans un registre qui ne leur sont pas familiers il utilise toutes les ressources de l'instrument depuis Berlioz et l' cole fran aise --- Ma m re l'oye pr lude - Ravel Langage modal joue avec le suraigu m lodie diatonique contrastes et ruptures Assez narratif pas que dans l'ambiance floue Il va s'inspirer d'Aloysis Bertrand qui a crit Gaspard de la nuit Il en fait une oeuvre pour piano --- Scarbo dans Gaspard de la nuit - Ravel On retrouve un c t Liszt avec une ma trise du piano et d'Albeniz En valse nobles et sentimentale En ballet et po me symphonique la valse Le traitement part sur des bases fragment es qui peu peu va se former Le rythme est d membr conna t des ruptures C'est un d veloppement par augmentation On trouve un traitement du populaire de fa on extr mement subtil utilis e par tous les instruments de fa on ce qu'elle soit noy e Beaucoup d'orchestration Il crit trois po mes de St phane Mallarm pour chant et instruments en On peut d celer l'influence de Sch nberg La guerre clate il est d clar inapte au service militaire alors qu'il a ans Il est enr l comme conducteur de camion mais il est d mobilis En il compose Tzigane o on entend la virtuosit du violon Il met en musique les chansons mad casses proche de la voix parl e rotisme exotisme partir de il voyage dans les pays scandinaves aux tats-Unis cause d'un affaissement du lobe du cerveau il ne peut plus parler ni crire Il pourra cependant continuer jouer du piano En il crit le concerto pour la main gauche pour un ami qui n'avait qu'une main Influence du Jazz dans le concerto en Sol et aussi beaucoup de classicisme Influence Espagnole Danse valse le tombeau de couperin inspiration de XVIIe et XVIIIe si cle Le merveilleux les contes de f es l'enfance la mythologie les animaux Distinction de Debussy mais modes anciens pentatonismes Mouvements parall les accords fondamentaux agr gations criture tr s nette et concise pas tr s Impressioniste Gammes d fectives Pas beaucoup d'accords diff rents e et e avec tierce mineure Enchainement d'accords de quintes en quintes Daphnis et Chlo C t classique tonal Compositeur la mode comme dans son style vestimentaire ou dans sa recherche de prouesses techniques Il utilise pas mal les notes p dales interm diaires Il utilise des id es claires et oppos es Il n'invente pas grand chose au niveau du rythme ni de la forme criture vocale d clam e proche du parl rectotono criture pianistique notes r p t es effets volubiles jeux d'eau c t Liszt Jouer deux notes avec un seul doigt L'orchestre tr s important timbres orchestration instruments et modes de jeu --- Bol ro Machinerie horlogerie int r t de l' volution de l'orchestration grand crescendo - ARNOLD SCH NBERG Il a chang son nom en Schoenberg une fois naturalis am ricain On qualifie la p riode de Schoenberg d'expressionnisme C'est une p riode qui couvre les ann es avant la premi re guerre mondiale en r action contre le naturalisme et l'Impressionnisme Satie Stravinsky ou Milhaud vont tout faire pour tre anti-Impressionnisme Il exprime de fa on tr s exalt e les sentiments mais il n'y a pas de rupture avec le Postromantisme On y trouve des compositeurs tels que Berg Schoenberg Webern soit la seconde cole de Vienne ou encore Richard Strauss Webern est peut tre le moins impressionniste de tous par son int r t du silence et des formes concises Climat lugubre fi vreux morbide Une d gradation volont d'une d cadence cause peut- tre d'un esprit fin de si cle tout comme le sturm und drang de la fin du si cle pr c dent Le mot expressionniste est utilis en particulier en Allemagne et en Autriche Cette subjectivit am ne la fin de l' criture classique Schoenberg Vienne - est autodidacte Il a eu comme professeur Zemlinsky dans le contrepoint Il tait fascin par Wagner et Brahms Son p re s'appelait Samuel va mourir assez vite Le fils travaille d'abord dans une banque - la fermeture de la banque il dirige l'association choral des ouvriers m tallurgistes Il va se mettre orchestrer des op rettes Il va se marier avec Mathilde von Zemlinsky qui meurt rapidement en Il aura deux enfants Il se remarie aussit t et aura autres enfants Ses premi res oeuvres sont tr s loign du Schoenberg habituel relativement joyeuses classiques Il enrichit peu peu son vocabulaire musicale Il utilise un langage tr s riche tendu chromatique postromantique La logique musicale s' tend sur de longues p riodes Il compose La Nuit transfigur e pour octuor cordes -- La Nuit transfigur e - Schoenberg C'est tr s tonal bas sur une musique programme sur un po me Schoenberg a quatre p riodes Richard Strauss coute une pi ce de Schoenberg les gurre lieder pour solistes r citant des choeurs un grand orchestre Il va l'aider et lui faire obtenir un prix et il va pouvoir int grer une classe de composition Il commence savoir deux l ves priv s Berg et Webern Mahler va tre son ami La critique musicale ne l'appr cie pas cette poque l Il travaille l'hiver et compose l' t comme mahler Il commence peindre en La deuxi me p riode Il va peu peu arriver des choses presque atonales Le deuxi me quatuor en - arrive vers une tonalit flottante c'est ce moment l qu'on peu parler d'expressionnisme jusqu'en -- Pierrot Lunaire Colombine - Schoenberg Technique du sprechgesang oscillation de la voix entre des hauteurs Il n'y a plus de forme mais le texte sous-jacent structure l'oeuvre C'est une succession de po mes qui forment un cycle sur des textes tranges pens pour la sc ne Accompagn par un ensemble instrumental mod le pour la musique contemporaine qui ne parle plus trop d'orchestre ou de quatuor La troisi me p riode P riode dod caphonique Rupture avec la tonalit En il utilise pour la premi re fois une s rie de sons dans L' chelle de Jacob puis dans les pi ces pour piano Opus La technique dod caphonique consiste ne jamais utiliser dans la s rie de total chromatique la m me note -- Pi ce pour piano No Op -- Pi ce pour piano No Op Valse Derni re p riode il va devoir partir d'Allemagne et va en France puis va partir aux tats-Unis Los Angeles Musicalement il est moins stricte et va r introduire une atonalit largie plus souple Les s riels qui vont reprendre le flambeau vont tre beaucoup plus int gristes dans un premier temps Pell as et M lisande C'est une pi ce de th tre de Maurice Maeterlkinck cr en aux bouffes parisiens Cette pi ce est d'esth tique symboliste L'op ra de Debussy est repr sent l'op ra comique sous la direction d'Andr Messager en alors que Debussy ans L'atmosph re de Pell as est une l gende intemporelle on ne connait pas le pass des personnages L'intrigue s'inspire de Tristan et Isolde de Wagner deux jeunes gens s'aiment mais leur amour est interdit en raison d'un mari g de M lisande Leur amour ne peut se r aliser que dans la mort -- VIDEO Premi re sc ne de Pell as et M lisande --- DOCUMENT Pell as et M lisande Golaud petit fils du roi Ark l d couvre M lisande dans la for t au bord d'une fontaine alors qu'il s'est perdu Il va finir par la persuader de le suivre La musique peut coller avec les personnages par certains leitmotivs d'atmosph re Sorte de vaste arioso r citatif par le rectotono les th mes s'imbriquent les instruments aussi Le Sch ma narratif est atypique avec des probl mes de moeurs qui n'ont rien voir avec des situations d'op ra Maeterlink cr une autre pi ce de th tre Barbe bleue o une de ses femmes s'appelle M lisande On pourrait ainsi comprendre pourquoi la jeune fille est traumatis e L'op ra fut un scandale au moment de sa repr sentation Elle est par la suite entr e dans le grand r pertoire C'est un op ra qu'il a travaill entre et ans le seul aboutit de Debussy Selon Debussy la musique et son texte doit n' tre d'aucun temps ni d'aucun lieu c'est une esth tique symboliste Le symbolisme avec pour pr curseurs Mallarm et Wagner Nommer un objet c'est supprimer trois quarts de la puissance du po me qui est faite du bonheur de deviner peu peu sugg rer voil le r ve Peindre non la chose mais l'effet qu'elle produit Mallarm Maeterlink rompt avec le th tre conventionnel travers le non th tre de la vie de tous les jours h sitations r p titions plus proche de la v rit Il est plus pr s de la r alit en d r alisant Il utilise la technique du th tre d'ombre avec des figures ind cises et volatiles qui se dessinent sugg rant des personnages Il faudrait peut- tre carter compl tement le vivant de la sc ne L' tre humain sera remplac par une ombre un reflet une projection d'une forme symbolique par un tre qui aurait des allures de la vie sans avoir la vie Pour Young le symbole n'explique pas mais renvoie au-del de lui m me vers un sens insaisissable un objet concret qui repr sente une id e abstrait on ne nomme pas l'abstrait philosophie on la sugg re Pell as symbolise le mental la partie masculine M lisande symbolise l'anima la partie f minine Golaud repr sente la vie concr te et le c t mat rialiste Yniold est le symbole de l'innocence Ark l repr sente l'aveuglement Pell as aussi avec Sch nberg Sibelius et Faur L'oeuvre a une une influence sur les n o-classique Satie Darius Milhaud Messiaen En nous tudi mes le quatuor de Debussy qui f t pour moi une telle r v lation que je me procurai aussit t la partition de Pell as Pell as tait ma nourriture essentielle Mihlaud --- FAIRE ANALYSE DE LA SCENE DE LA LETTRE ACTE I SCENE d but Boulez d clare Debussy greffe son projet musical sur un objet litt raire existant parfaitement en lui-m me n'impliquant par obligatoirement une autre dimension Vu son esth tique cette pi ce de th tre se pr tait certes parfaitement la greffe c'est pourquoi il ne se produira pas de d viation essentielle Cf Avant sc ne Op ra Pell as et M lisande Vous commenterez et justifierai contesterez cette affirmation en citant quelques exemples musicaux de Pell as et M lisande et de l'histoire de la musique rendre dans deux semaines WEBERN Ils font partie de la seconde cole de Vienne Apr s la tonalit on prend soit la voie atonale soit la voie polytonale La polytonalit l'id e que l'on peut mettre des couches de tonalit les unes sur les autres c'est un concept plus moderne que l'atonalit o va la seconde cole de Vienne Anton Webern va tre la figure du s rialisme celui qui aura le plus d'influence post riori Il va incarner l'abstraction la mystique la transcendance En allant vers la simplicit la puret on tend vers la d cantation la puissance l'efficacit Il est n en et mort en Toute son oeuvre tient en quelques minutes Son oeuvre la plus longue Cantate Opus dure une dizaine de minutes C'est le roi de la petite forme de la miniature de la concision Il va vacuer l' motion la subjectivit Il est lui-m me expressionniste mais paradoxalement abstrait L'Expressionnisme est un courant litt raire que les autres Viennois ont suivi sur le c t morbide et expressif mais le deuxi me versant est l'id e de la transcendance Le silence est tr s important il devient la condition premi re du musical Les Viennois commencent par tre tonal Passacaille opus de Webern en r mineur puis atonale l ve de Schoenberg avec ses lieder puis dod caphoniste symphonie opus Il utilise le principe de la Klangfarbenmelodie en d truisant la ligne m lodique qui se r partie dans une m lodie de timbres donc sur plusieurs instruments diff rents -- Passacaille en R mineur - Webern -- Premi re des bagatelles opus - Webern BERG Des trois Viennois Berg est le plus lyrique le moins abstrait C'est un compositeur qui s'inspire des grands romantiques et qui avec la technique de Schoenberg va proposer son langage Il a lui aussi une p riode tonale puis atonale Quatuor cordes opus en Il est expressionniste il utilise des th mes de peintres et de po tes de cette esth tique l Son oeuvre la plus connue est la suite lyrique pour quatuor cordes o il incorpore le dod caphonisme qui ne sera jamais strict comme l'ont t les deux autres Viennois Il y aura toujours de l' motion perceptible L'une de ses oeuvres les plus connues et les plus faciles d'acc s est le concerto pour violon la m moire d'un ange crit l'ann e de sa mort en pour la fille d'Alma Mahler morte ans tant n en -- Berg La s rie dod caphoniste de ce concerto constitue un m lange entre le tonal et l'atonal Sol - Sib - R - Fa - La - Do - Mi - Sol - Si - Do - R - Fa soit une succession d'accords de sol mineur r Majeur La mineur Mi majeur puis une gamme par ton Il a crit deux op ras Lulu et Wozzeck On trouve dans ce dernier le drame continu la Wagner et en m me temps l'op ra num ro la Mozart Il utilise des formes anciennes forme fugue passacaille etc avec le dod caphonisme dans une forme d'op ra Il utilise comme texte pour ses lieder des cartes postales d'un po te Expressionniste qui fait penser des Ha kus -- Premier Lied ------------------------------------------------------------------------------------------------------- Bibliographie s lective - Panorama de la Musique Contemporaine Alo s Mozer - Histoire concise de la musique Moderne Paul Griffiths - Cinquante ans de modernit musicale C lestin Deli ge - Du N oclassicisme musical dans la France du Premier XXe si cle Michel Faure - De Sch nberg Cage Francis Bayer - R volutions musicales Jean-Yves Bosseur - Des compositeurs au XXe si cle Frederik Goldberg - Histoire universelle de la musique Roland de Cand Post Romantisme Allemand Les compositeurs majeurs qui vont imposer leur style sont Wagner et Brahms Quand Richard Wagner meurt en c est une idole dans son pays et toute l europe centrale La reforme Wagnerienne est quelque chose entre le lyrsime et le recitatif Plus de l ordre du lyrisme Le leitmotiv est un motif conducteur c est une idee musicale qui correspond a une melodie ou a un accord qui revient dans le continu La modernite musicale chez Wagner c est qu il va exploser la forme et faire des choses plus fuide Johannes Brahms Brahms est un compositeur allemand brumeux qui utilise une harmonie chargee qui ne fut pas forcement compris par les francais Ecoute du mouvement de la symphonie de Brahms Themes tres distinct tres classique Il utilise des modes anciens de maniere feutree qui permet d avoir une grande richesse harmonique Ecoute de la mort d Iseult de Wagner grandiose veritable tube Tres different de ce que fait Brahms Air avec des envolees lyrique A la fin de l histoire de Tristan et Iseult Tristan ramenant Iseult sur un bateau il meurt puis elle se donne la mort Le leitmotiv est comme une cellule repetitive des musiques repetitives sauf que dans la musique repetitive on est dans l abstraction Wagner innovateur de cette avancee musicale Franz Liszt est lui aussi innovateur virtuose du piano Ecoute Bagatelle sans tonalite Anton Bruckner compositeur qui est nee en fait partie de la meme generation que Brahms organiste dans une paroisse Il a une gloire postmortem il incarne le compositeur du genre symphonique Ecriture avec des contrastes de registre et de couleur Ecoute du Locus Iste post-romantique au XIX m la religion est tres importante Richard Strauss fut un des plus grands compositeurs considere comme avant gardiste et plus tard comme coservateur Nee et mort en En il se place sous Wagner il va ecrire des poemes symphoniques Il est aussi connu pour ses operas Salome Ecoute Opera Elektra de Richard Strauss Mendelsshon Mahler Gustav - Post Romantique personnalite nevrose chef d orchestre et compositeur Debute en provence C est une musique tonale il ecrit surtout des symphonies et quelques leaders Sa vie est simple et chargee juif converti au catholissisme et qui croyer en la reincarnation Dans ces oeuvres on retrouve la vie et la mort inspire de Beethoven Wagner et Bruckner Ces symphonies ont du chant et ses leaders sont symphoniques Instruments folklorique musique a

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