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Paleographie Medievale.docx

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Contributor: Zak
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Paléographie Médiévale  Notations médiévales Musicologie Aujourd’hui dans le monde, il y a plus de 4000 écritures musicales. En général pour la musique, une  seule écriture est utilisée. L’histoire des systèmes d’écritures : Antique grecque et antique romain. Les écritures par les gestes de main, les peintures égyptiennes… Signes et notations plastiques du Tibet. Chez les Navarro on écrit avec  des sables de différentes couleurs. (Proche de l’infographie) Depuis le Moyen-âge il y a des neumes en noir et blanc sur des portées. On note la musique par des  nombres notamment en Inde. Dans le monde Romain et Grecque, on grave des partitions sur des  Épitaphes. La notation italienne du  début du XIV m siècle dés 1300 à 1340. Toutes les grandes archives Médiévales de Naples ont été brulées pendant la guerre. (Tous les  manuscrits médiévaux). A Naples, il y a une vingtaine de bibliothèques et entre 5 000 000 et  20 000 000 de manuscrits médiévaux. La notation italienne est très particulière. Elle va donner la base du système de notation utilisé  d’aujourd’hui. Marchetto Da Padova (1274 ap 1331) Très grand compositeur italien. Dante Alighieri (1200-1321) Poète italien. Giotto Di Bondonte (1266-1321) Peintre italien. L’époque  Gothique, courant de la civilisation de la première Renaissance. Puis au XV m siècle la deuxième Renaissance. En 1340, en Italie une nouvelle notation voit le jour, un mixte entre la notation française et la  notation italienne. Elle sera simplifiée quand l’imprimerie musicale verra le jour. La notation sur portée est une grande découverte, elle existe dés le début de la notation occidentale. Il existe des notations polyphoniques  en occident avant les notations grégoriennes. Les ajouts à la liturgie, les hymnes funèbres pour les Reines. Célébrer le Sacre d’un Roi, pour Henri II  on va inventer le conduit qui prend la place des hymnes funèbres. Noter les hauteurs de son. Le système est là pour indiquer la hauteur dans le temps et dans l’espace. Noter le répertoire, dans la tradition d’interprétation  d’un courant à un autre il ya des différences  d’interprétations dans le répertoire. Les neumes à l’origine sont un aide mémoire. Chanter le texte  avec l’interprétation. Vers l’an mille apparaît la notation de Guido d’Arezzo . Avant l’an mille on utilise les lettres A, B, C, D… Dans l’Antiquité on incline les lettres (notes) A gauche pour – un quart de ton, à droite pour + un quart de ton. Vers 1170 apparaisse une partie de la notation rythmique. A l’Ecole de Notre Dame. La notation des neumes sur les portées. L’Asiane est une notation, avec un texte sur le papier, ce sont des signes singuliers en tête de porté à   la verticale. Dix huit signes importés du Moyen Orient. Ce sont des anciennes lettres grecques pour  indiquer la hauteur des sons. Guido d’Arezzo généralise la portée. La musique est sur portée et le texte est dans les interlignes. Ce système à mis  à peu prés cent ans à se mettre en place. Vers 1160 et 1170 apparaît le signe de duré de la note : le point (ponctus) et les neumes un point  avec une queue. En Espagne il y a une notation de tempo. L’imprimerie musicale voit le jour après l’imprimerie littéraire. La lettre C sur la portée fait office de clé d’Ut quatrième, la lettre G la clé de Sol, la lettre F pour la clé  de Fa. Dans le courant du XII m siècle il y a des signes dans la marge des partitions. Notamment un signe  pour s’arrêter ou continuer. Custos est un signe qui indique sur quel note continuer . Les altérations voient le jour très  tardivement.  Dans la Musica Ficta il n’y a pas de bémol. Les premières altérations dans la notation italienne voient le jour vers le début du XIV m siècle. Le dièse (diesis) est fait de deux barres et d’un petit crochet. Pour élever d’un demi ton. Le bémol au départ était que devant le Si. A cette époque il y a un détournement des notations  Anciennes(1155). Entre 1130 et 1160 apparaît la période des notes carrées. L’objectif est de rendre la notation plus  lisible et de mettre au point deux valeurs une valeur brève (un carré) et une valeur longue (un carrée  à queue). A partir de 1160, l’Ecole de notre Dame utilise systématiquement des valeurs brèves et longues. Dans la notation modale il existe vingt quatre modes dans le répertoire. Dont six assez fréquents. Le mode 1 : brève, longue Le mode 2 : longue, brève Le mode 3 : brève, brève, longue Le mode 4 : longue, brève, brève Le mode 5 : brève, brève, brève Le mode 6 : longue, longue, longue Le silence (un point) permet de changer de mode (Ecole Notre Dame). Entre 1200 et 1230 il existe des modulations internes aux séquences. Puis des notations de monnayage : une valeur longue pour deux valeurs brèves. Léonin et Pérotin (Ecole de Notre Dame). Vers 1230 deux catégories de longues : Longue parfaite = trois brèves Longue imparfaite (altérée) = deux brèves Pour une brève recta (normale) : un temps et pour une brève altéra (autre) deux temps. Paléographie musicale Médiévale      A  la fin du IVe millénaire avant J.C, la musique naît en même temps que l’écriture. On parlait exactement comme on écrivait la musique. Il y a dans le monde plus de 4000 systèmes d’écritures musicales (Hiéroglifes qui traduisent des gestes de mains, partitions de sables, puis plus récemment le moyen numérique bien qu’en Inde ou en Grèce son utilisation était déjà effective…).   Cependant, nous allons nous intéresser à la notation Italienne du début du XIVe siècle (impossibilité de dater correctement cette période, en raison de la destruction massive de certaines archives à Naples, plus grande ville en matière d’archives musicales (Entre 5 et 20 millions d’archives pour les plus grandes bibliothèques, 15 millions de partitions manuscrites au conservatoire San Pietà), notamment par les Allemands).     I.   Introduction   La notation Italienne est une notation très particulière, singulière dans l’Occident Chrétien de l’époque, mais en même temps elle constitue la notation la plus rationnelle,  qui va poser les bases du système d’écriture que nous connaissons.   Le compositeur de référence qui va théoriser la notation dans cette période se situant entre 1300 à 1340 environ est Marchetto da Padova (1274-1361 approximativement), contemporain de l’écrivain Dante Alighieri (1260-1321) à qui l’on doit notamment la Divine comédie, et du peintre Giotto di Bondonte (1266-1337) qui dans ses travaux opère fait passer la peinture de la manière Grecque à la manière latine. Cette période artistique peut être appelée la première Renaissance Italienne, juste avant la seconde renaissance du XVe siècle.    Par la suite, en 1340 se pratique une autre notation, mixée entre l’Italie et la France, extrêmement complexe, mais qui se simplifie en même temps que l’invention de l’imprimerie en cause de la normalisation des signes.      II.  La notation musicale du XIe siècle    La notation se fait sur portée, grande découverte de la notation Occidentale. On commet l’erreur d’attribuer la portée à Guido d’Arezzo vers l’an 1000, ou à la musique Grégorienne et ses neumes.  Les notations polyphoniques arrivent avant tout cela, en rapport à la volonté de Charlemagne de noter les pratiques musicales, sans donner l’exclusivité à la musique religieuse.  Ainsi à cette époque un clivage se réalise entre les répertoires que l’on invente, pour par exemple des besoins de célébration (accession au titre d’abbé de l’un des fils de Charlemagne, ce que l’on appelle des ajouts à la liturgie, ou encore mort des reines de la dynastie des Visigoths ce que l’on appelle des hymnes funèbres, ou enfin le sacre de Richard Cœur de Lion…). On aura besoin d’une plus grande précision pour les besoins du chant afin d’entendre exactement ce que l’on aimerait entendre chanter. Quand le répertoire est déjà présent, il n’y a pas de sens de noter le répertoire que tout le monde connaît déjà. Seulement, la notation s’intéresse à l’interprétation que telle ou telle église veut donner dans sa tradition. Cette interprétation peut se noter grâce aux gestes du chef de chœur, qui donne une graphie qu’on appelle les neumes*. Un neume aussi grand soit-il ne correspond qu’à une seule note, il faut s’en référer à la tête du neume.  Par la suite, en 1160, on détourne la notion d’interprétation pour la transformer en notion de durée sur les neumes. Mais son but premier n’était pas de noter les nouvelles notations musicales, mais il constituait un aide-mémoire des gestes du chef de façon à pouvoir chanter le texte avec l’interprétation qu’il faut.    C’est donc Guido d’Arezzo qui préconise de noter tout cela sur portée. Ainsi, plus besoin de notation alphabétique comme chez les Grecs, notation qui va donc disparaître dans le courant du XIe siècle. On conservera la notation avec les neumes pour l’interprétation, et on abandonnera une autre notation capitale des années 830 à 1000, qui est la notation Dasiane (18 signes assimilables à d’anciennes lettres grecques pour l’ambitus de la voix, importée du Moyen-Orient en où cette dernière notation était en vigueur dès le IIIe siècle. On l’écrivait verticalement en tête de portée, ce qui avait pour but d’indiquer la hauteur de la note. Guido d’Arezzo a donc généralisé l’emploi de la portée, ce qui a eu pour effet d’inverser l’écriture, le texte n’étant ainsi plus écrit sur la portée, mais en dessous. A l’inverse, la musique n’est plus en dessous, mais sur la portée. Ce système a mit une centaine d’années à se mettre définitivement en vigueur, bien que d’Arezzo fut exclu de son église et s’en alla se réfugier à Arezzo, d’où son nom.   Pour comparer avec les grecs, ces derniers écrivaient au-dessus du texte la ligne des hauteurs (lettres inclinées différemment pour les quarts de tons…), et une autre ligne avec la notation du mode rythmique avec des longues ou des brèves. L’Occident Chrétien n’avait pas besoin de noter les rythmes : il a donc fallu attendre 1160 avec l’école Gothique de notre dame de Paris.      III. Quelques éléments de notation   A partir de l’an 1000, plusieurs éléments de notation se dessinent. Le système se généralise : alors que la portée de Guido d’Arezzo ne constitue qu’une seule ligne rouge indiquant le ton authentique, s’ajoute par la suite une ligne jaune pour le ton plagal (assimilable à la notion de relatif mineur). Lorsque l’on va passer à des chants qui vont avoir un ambitus plus important, vont s’adjoindre d’autres lignes. Très longtemps, le nombre de lignes fluctue (4,5,6,7 lignes…). Cela a d’ailleurs subsisté dans la musique de luth du XVIIe siècle avec des portées à 11 lignes, correspondants aux lignes de clef de Sol et clef de Fa choisies de nos jours pour les ambitus extrêmes, la 11e ligne correspondant au Do qui rejoint les deux clefs. C’est aussi l’imprimerie qui va normaliser le nombre de ligne.  La clef n’apparaît également que vers le XIe siècle, car la multiplication des lignes nécessite un repère pour permettre la reconnaissance du nom des notes. Par exemple, le Do correspond à la lettre C, on placera un C sur la portée (donnant ainsi les clefs d’ut. Pour la note Sol, c’est le G qui donnera par l’évolution de la calligraphie la clef de Sol, ce qui constitue le même système pour le Fa.    Cependant, on ne sait pas, si arrivant en fin de portée, l’on doit continuer ou s’arrêter. La plupart du temps, pour dire que la musique continue, on peut mettre une sorte de R minuscule*. Petit à petit, ce signe s’approprie la portée alors qu’il était à l’extérieur au préalable. Ce signe va non seulement indiquer s’il faut continuer sur la ligne suivante, mais aussi par quelle note on doit continuer (ce signe est le custos).    Les altérations n’apparaissent que très tardivement, bien que l’on en trouve pas dans ce qu’on appelle la Musica Flicta, qui est une musique dans laquelle on note tout sauf les altérations. Dans ce cas, on peut écrire un dièse entre crochets au dessus de la portée pour indiquer à l’interprète que ce n’est qu’une suggestion. La première trace de ses altérations se matérialise avec Marchetto da Padova au XIVe mais simplement avec le dièse et le bémol, le bécarre n’existant pas. Le diesis* est fait de deux barres verticales avec deux crochets qui le lient. Le diesis indique d’élever le son, d’écrivant ainsi l’acte, mais pas le résultat de la note.  Le bémol* décrivait l’effet inverse, ne se plaçant à l’origine que devant la note Si que l’on devait abaisser, avant de se généraliser, le diesis était quant à lui réservé à la note Fa. Pour annuler une altération sur une note, il faut mettre la seconde altération contraire.  Généralement, les signes avant l’imprimerie noteront l’action que l’on doit faire subir à la note, mais pas le résultat.        IV.  L’école de Notre Dame (XIIe siècle)   Plusieurs éléments participent à abandonner la notation précise des hauteurs pour la partie métrique des durées (et non agogique pour les influences de vitesse ou d’indication de tempo qui sont dues à l’Espagne de la fin du XVIe siècle) A partir de l’école de Notre Dame, vers 1160-70, on va faire migrer une partie de la notation des durées qui était supportée par le texte chanté, vers la musique, ce qui permet de fixer la notation des rythmes.    La période de transition (1130-1160) entre ces deux notations va nous faire comprendre le processus de détournement des notations anciennes (car il n’y a pas de nouvelles notations à proprement parlé) : ces signes sont au départ des formes de neumes que l’on va détourner pour en connaître la durée.  La notation carrée rend la notation plus lisible. La tête du neume (.) et remplacé par un carré*. La hampe qui préconisait les signes du chef se fait verticale, toujours à droite vers le bas.    A partir de 1160, on décide de généraliser ces valeurs de durées. Les brèves* et les longues* sont définies par des conventions appelées modes rythmiques. C’est la hampe qui définit une note longue ; une note brève ne possédant pas de hampe. Le premier mode est « Brève-Longue » (B.L) assimilable au terme grec « Trochée », le deuxième mode est « Longue-Brève » (L.B) assimilable au terme grec « Iambe », ces deux derniers pouvant s’inverser dans leur numérotation. Le troisième est « Brève-Brève-Longue » (B.B.L) assimilable au terme grec « Anapeste », le quatrième L.L.B. Enfin, le cinquième est « Brève-Brève-Brève » (B.B.B), le sixième est « Longue-Longue » (L.L). Ce sont les 6 principaux modes.  Cette notation modale permet de faire des rythmes plus compliqués que l’on pourrait croire, pour des mesures à 4 temps et demi par exemple combinant une mesure de 3 temps et sa moitié, ou encore des mesures à 7 temps et demi, ou même 11 temps et demi, tous faisant penser à la désarticulation des pays de l’Est, de l’Inde ou Islamique. Ces schémas modaux permettent donc de plus facilement réaliser ses mesures composées.  Chez les théoriciens de l’école de Notre Dame, vont se dessiner ce que l’on nomme des séquences qui vont se terminer par une petite barre verticale* sur la portée, permettant la séparation entre les modes rythmiques (ce qui donnera les silences par la suite). Quand il y avait ce signe, on pouvait ou non changer de mode rythmique.    A partir de 1200, on s’autorise à moduler à l’intérieur d’une séquence. Il va donc y avoir des modulations internes aux séquences. Cette notion de monnayage de durée permet de remplacer par exemple une valeur longue, par deux valeurs brèves. Ainsi un schéma L.B peut donner un schéma B.B.B. Les modes 1 ou 2 se transformant en mode 5. Entre 1200 et 1230Pérotin succède donc à Léonin qui correspond aux prémices de cette nouvelle notation rythmique.    Mais tout ceci pose une question : Une longue fait combien de brèves ? Se dessine alors deux catégories de longues, la longue « parfaite » (a perfecta, par l’étymologie qui signifie se parfaire, s’achever) qui fait trois brèves (ternaire),  l’autre longue (altérée par l’étymologie altera), la longue imparfaite fait 2 brèves (binaire). Inversement, on va se demander combien fait une brève. La brève normale (Brevis recta) fait un temps. La Brevis Altera fera deux temps. Ainsi pour une même durée de 2 temps se déploie deux signes différents. Ainsi Le plus important dans la lecture est l’interprétation de la valeur de durée du signe. On peut se référer à la prononciation latine sous ses notes et ses accents rythmiques, à la prosodie.  INDEX DES NOTATIONS         V. Le système métrique et ses évolutions       A partir de 1230, on décide de créer un autre système en raison des ambiguïtés d’écriture rythmique que donne la méthode précédente. En effet, simplement avec les signes utilisés, on ne sait pas comment réaliser la configuration. Il faut savoir dans quel mode on est (binaire ou ternaire) pour déterminer les durées de notes, et l’on commence à s’inquiéter de savoir l’unité de valeur de chaque signe. Ainsi, à chaque signe sa valeur propre. On adopte une série de règles :      La longue normale a toujours une valeur ternaire (3). Quand ce même signe appartient à une configuration qui l’altère, elle aura une valeur de 2 (quand elle est monnayée – ex : Longue de 2, puis brève de 1,  ou deux brèves, la première étant normale (1), la seconde étant altérée (2))*. Ces règles montrent qu’à cette époque, la base de la rythmique est le temps ternaire.      Vers 1260 apparaît un troisième signe. La brève se dessinera en losange, ce qui donnera ce qu’on appelle une semi brève*, qui sera plus petite que la brève (mais pas forcément de moitié). Les premières règles adoptées pour la longue vont être ainsi transférés sur ces nouveaux signes. Ainsi, la brève durera un temps, et la semi brève un tiers de temps (Si une brève est monnayée en deux semis brèves, la première sera normale soit 1/3 de temps, et la seconde sera altérée (2/3 de temps)*.     ***L’unité de mesure sera ainsi la longue (ex : 3 noires pointées ou blanches pointées), l’unité de temps la brève (ex : 1 noire pointée ou blanche pointée) et l’unité de pulsation la semi brève (une croche ou une noire).  Le manuscrit le plus conséquent de cette théorie est dû au moine Franco de Cologne, c’est pour cela qu’on l’appelle le système franconien.***     A partir de 1280, ce système met en lumière d’autres ambiguïtés : pour prendre un exemple, si l’on a trois brèves successives, à supposer qu’une longue parfaite ait été monnayée en trois brèves normales, ces brèves, dans leur monnayage propre, peuvent donner jusqu’à 6 losanges (semi brèves). Ainsi se pose la question de la lecture de ses 6 losanges : Faut-il faire 3 groupes de 2 ou deux groupes de 3 ? Par conséquent, on ne sait pas comment décomposer et introduire la rythmicité. Il va donc falloir inventer un nouveau signe pour lever cette ambiguïté. Petrus de Cruce propose de mettre un point de division pour diviser la séquence en groupe. Ainsi il sera placé tous les deux losanges s’il s’agit de trois groupes de 2 ou tous les trois losanges s’il s’agit de deux groupes de 3. Ces points ne se rencontrent qu’avec les losanges*.      A partir de 1300 se rencontre donc trois signes, longues, brèves et semi brèves, qui peuvent impliquer les règles franconiennes et le point de division.     Marchetto da Padova, récupère tout ce système rationnel en rajoutant d’autres éléments, car le système de Petrus de Cruce a aussi des inconvénients. Il décide donc de transférer le système de la hampe aux semis brèves. Si la hampe se place sur la première semi brève, elle sera ainsi plus longue, contrairement au monnayage de base*. D’autre part, Marchetto da Padova, décide de développer le point de division. Avant lui, on ne rencontre pas 4 losanges que l’on ne divise pas en deux et deux. Lui va vouloir 4 losanges sans point de division. Il va rajouter en dessous de la semi brève la minime, qui se note de la même façon que la semi brève, et aura, à défaut d’être normale ou altérée, une valeur plus petite que la semi brève normale. Ainsi, la suite de quatre losanges aura toujours les deux premières minimes, puis les deux dernières semi brèves, en sachant que des compositions sont à envisager*. AinsiMarchetto da Padova fait sauter le verrou du nombre maximal de losanges*, le point de division prend ainsi une autre dimension, en pouvant se placer après un nombre de semi brèves aléatoires. La hampe va également se placer selon les besoins de rythme*.        INDEX DES NOTATIONS         ---> Tableau récapitulatif des durées              Dans la répartition du monnayage, il existe 5 Configurations canoniques, et 10 configurations signées, pour un total de 15 configurations.       ---> Tableau récapitulatif du monnayage de la Brevis Recta                Au-delà des notes, il existe des silences. Ils se notent sur la portée par des barres verticales. A la brevis recta (qui dure 1 temps) correspond un silence qui s’étend sur un interligne (une demi-pause pointée). A la breve altera, (qui dure 2 temps) correspond un silence qui s’étend sur 2 interlignes (2 demi-pauses pointées). A la longue perfecta (qui dure 3 temps) correspond un silence qui s’étend sur 3 interlignes (trois demi-pauses pointées, soit une mensura) Peu importe l’endroit des interlignes, seul le nombre d’interlignes compte.     Pour la notation des autres silences, il faudra attendre l’Ars Nova français (1320 et en Italie en 1340), à savoir les silences liés aux semi-brèves. En effet, on admettra que deux tiers de lignes correspondront à la pause, un tiers de ligne en haut de l’interligne au soupir, et une autre parcelle de ligne en bas de l’interligne pour le demi-soupir.          Dans une transcription, une mesure à 9.4 (Appelées Mensura, séparées par des traits pleins), se composent de trois mesures à 3.4 (séparées par des traits en pointillés)*. Cela permet de vérifier le temps total du morceau pour faciliter la transcription.         ---> VOIR : La portée & Le silence              La suite des formes métriques foisonnera au travers du XIVe siècle, ce qui amène des signes qui sont encore illisibles aujourd’hui (Manuscrit de Chantilly par exemple), notamment avec par exemple le principe de la notation colorée qui indique un autre sens au même signe qui n’aurait pas la même couleur.    PALEOGRAPHIE MEDIEVALE MUSICALE                  Le rythme évolue vers une métrique de plus en plus mesurable (alternance entre rythmes longs/courts).             Influence grecque : rythmes anciens grecs basés sur le BBL, le BLB, le LBB, etc. C’est la référence, chaque rythme peut jouer sur les sentiments : le mode pour la guerre est un rythme bien précis.             M-A, XIIème : le contexte socio-intellectuel va changer. 1153 : on commence à construire Notre-Dame à Paris. On casse la Cathédrale St-Etienne. La musique évolue en même temps : on passe du temps de l’abbaye (polyphonie à 2 voix). Les abbayes sont marquées par l’organum à deux voix (notamment l’abbaye St-Martial de Limoges, disparue lors de la Révolution).             Avec Notre-Dame, d’autres besoins : l’université s’installe, la Cité prendra de l’importance. Le centre prend le pas sur l’abbaye au XIIème siècle (terme Cité-Mère voit le jour à ce moment-là). => Nouvelle manière de vivre. Ville de plus en plus bourgeoise (le bourgeois -> celui qui habite le bourg, la ville).             On a la bourgeoisie, les militaires, le clergé, et              Le pouvoir central a un intérêt politique.             Le fait qu’on monte la Cathédrale nécessite une grande main d’œuvre. Elle devient alors une Ecole au sens universitaire, au sens formation. (Ecole de Notre-Dame). => Nouveaux besoins de composition. A partir du moment où on rajoutera une 3ème voix, on pourra plus faire de mélismes, ou alors très peu. Il faut s’entendre entre les voix, alors on créera les modes rythmiques.               Les modes s’organisent autour de ligatures. -        1er mode   :   3 – 2 – 2  =   MODE   I.          (LB – LB – LB – LB – LB – LB – LB…)   -        2ème mode   :   2   -   2  -  2  -  2  -  3            (BL – BL – BL – BL – BL – BL – BL…)   -        3ème mode   :   1  -  3    3  -  3  -  etc.               (L – BBL – BBL – BBL – BBL – soupir)   -        4ème mode   :   3  -  3  -  3  (etc.)  -  1 (BBL – BBL – BBL – L) (inverse du IIIème mode).   -        5ème mode   :   3 - 3 - 3 -  (| 3)  - 3 - 3 - 3 -  (| 3)  - 3 - 3 - 3 -  (| 3)  - 3 - 3 - 3 -  (| 3)            (LLL soupir3 – LLL soupir3 – LLL soupir3 – LLL soupir3)   -        6ème mode   :    x  x  x  x  x  x  x  x  x  x  (2 demi-soupirs)             |   |   |   |    |   |   |    |   |   |                        (croches rassemblées en  4  3  3  soupir2)                                          4            3           3                                    (BBBB – BBB –BBB sp sp)

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