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Histoire politique.docx

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Contributor: Alexanian
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Aux origines de la Ve république, blocages et crises de la IVe république. Introduction La IVe république a une mauvaise image insistance dans les manuels de la rupture de 58 : retour de DG et instauration Ve rép. chute 4e rép lié à des raison inhérentes à la 4e rép caricatural. Années 50 : analyse de la chute 4e république, expliquée par : La crise des institutions : Dans l’été 58, Léo Hamon, Gaulliste, écrit « De Gaulle, la République » dans lequel il explique que la 4e rép était un régime « mort-né » et périmé dés sa naissance (en 46). Théorie reprise par François Mauriac et le journal « Le Monde » et son auditorialiste Hubert Beuve-Méry. Cette analyse domine encore aujourd’hui dans les livres de terminale. L’assassinat de la 4e république. Thèse défendue par Raymond Aron « Immuable et changeante. De la 4e à la 5e république ». Chute 4e république = conséquence de la rébellion des militaires à Alger. Les causes de la chute de la 4e république. La crise du régime parlementaire ? Les débats institutionnels de 46. DG, fonde le GPRF il veut donner du pouvoir aux institutions. Démissionne en 46, puis entre dans l’opposition. Retour en 58. L’héritage de la 4e république. Référendum : choix entre retour 3e rép ou nouvelle constitution. Oct 45 choix nouvelle constitution. Mais la constitution n’est pas rédigée par De Gaulle, mais par l’Assemblée Nationale Constituante. Mise en place d’un régime d’assemblée, avec fort contrôle du législatif sur l’exécutif. Aujourd’hui, tendance à rejeter régime d’assemblée. À l’époque, Léon Blum et d’autres ont une autre analyse que DG. Pour DG, Vichy a existé à cause d’un exécutif faible, par manque de pouvoir des dirigeants. Pour Blum, Vichy est lié à un affaiblissement de l’assemblée par le Sénat. favorable à une assemblée unique et forte. Les principaux leaders sont persuadés d’être à l’époque d’un tournant politique et d’une montée des « partis de masse » (le PC, etc…). nécessité d’une assemblée représentative de ces masses. Blum pense que les partis vont remplacer les groupes parlementaires. Partis dominants de la scène politique en 45 : le PC (1920) SFIO (1935) MRP (Mouv Rép Populaire) Triparisme. 1ere proposition de constitution en 46 : refus. 2ème proposition de constitution : rétablissement du rôle du Sénat. Adopté à 53% des suffrages, mais abstention de 63%. donc finalement, la 2nde constitution est plus proche de la 5e rép. La rupture de 47. Fonctionnement correct jusqu’en 47. Président du conseil, Ramadier, décide de révoquer les ministres communistes de son gouvernement. En parallèle, DG décide de former le Rassemblement pour le Peuple Français, qui doit défendre ses idées politiques qu’il a exprimé dans le discours de Bayeux. tripartisme (PCF, SFIO et MRP) remplacé par Troisième Force (SFIO, MRP, Radicaux), alliance instable. La majorité rejette dans l’opposition les communistes et les gaullistes, qui critiquent durement le régime jusqu’en 58. Elections de 51, 50% des électeurs votent pour des opposants politiques. Les partis supportant la 4e rép sont progressivement affaiblis. Ex : SFIO passe de 25% à 14% entre 45 et 51. Moyenne de vie d’un gouvernement = 6 mois. Record par Guy Mollet (Janvier 56 – Février 57). La crise coloniale. 1940, La France est écrasée en métropole, mais elle conserve un empire libre, qui doit choisir entre Pétain et De Gaulle (appel du 18 Juin 1940), puis entre De Gaulle et Giraud. En 1942, débarquement Américain, favorable à la décolonisation, en Afrique du Nord ils ne favorisent pas le rétablissement de l’autorité Française sur son empire. L’empire en 46, manié avec « la carotte et le bâton ». Propositions d’évolutions plus démocratiques, et répressions très violentes des émeutes. La constitution prévoit le droit pour l’Afrique occidentale et équatoriale le droit d’élire des députés, qui deviennent des grandes figures. Ex : le Sénégalais Léopol Senghor et l’Ivoirien Houphouët-Boigny. Insurrection de Sétif en Algérie en 45. Mars 47, à Madagascar, révolte pour l’indépendance écrasée dans le sang. Mais vrai problème en Indochine. Septembre 45, un leader indépendantiste, Ho-Chi-Minh Viêt-Nam. Envoie du Général Leclerc, qui rétablit l’ordre. En 46, la France reconnaît l’indépendance du Viêt-Nam avec le maintien dans l’Union Française. Mais le haut-commissaire responsable de la région proclame, contre la république du Viêt-Nam, la république de Cochinchine et fait bombarder le nord du Viêt-Nam en novembre 46 6000 morts. A Hanoï, des Européens sont massacrés en représailles. Défaite de Diem Bien Phu, accord de Genève en 54 qui regroupe le Viêt-Nam, le Cambodge et le Laos, signé avec Pierre Mendès-France. La guerre d’Indochine révèle des faiblesses de la 4e république : Les ministres chargés de l’Outre-mer prennent des positions colonialistes beaucoup plus dures que celles de leurs propres partis, à cause de la pression des militaires. Les responsables militaires prennent des décisions très graves sans en avertir le gouvernement. Pour la première fois, les militaires ne sont plus soumis au pouvoir politique. après défaites, appel à un homme « providentiel » qui vient non seulement régler la situation mais également endosser la responsabilité politique. 54, Pierre Mendès France, 56 Guy Mollet pour la guerre d’Algérie, et en 58 avec De Gaulle. Donc, appel à DG n’est pas un fait exceptionnel. Gouvernement de Guy Mollet. En 56, il décide d’appeler le contingent en Algérie pour compléter l’armée professionnelle très impopulaire, à la suite d’une vague d’attentats menés par le FLN. En 54, Pierre Mendès France est président du conseil et souhaite régler le problème en transformant le fonctionnement politique en Algérie : c’est un département Français, mais avec des privilèges en moins : pas de droit de vote des femmes deux collèges électoraux, Européens et Musulmans, qui se répartissent à 50% les députés, alors que 1/9 de la population = européenne. Mendès France souhaite donner plus de pouvoir aux Musulmans, mais le Parlement le pousse à la démission. Guy Mollet prend les commandes mais est accueilli par des jets de tomates et de pierres de la part des européens, qui font pression. Nouvelles lois qui suspendent les libertés publiques, les militaires font la loi dés 56. En Octobre, l’armée viole les lois internationales en détournant un avion Marocain transportant 5 membres du FLN Les ministres sont contraints de valider l’action des militaires. Le Général Massu est assigné pour tenir Alger début de la répression et de l’usage de la torture par l’armée Français, notamment les parachutistes. Formation de L’Union pour le Salut et le Renouveau de l’Algérie Française, fondé par les militaires. Regroupe des hommes de toute couleur politique (MRP, Gaulliste dont Jacques Soustelle). La crise du 13 Mai 1958. La chronologie La fin de la 4e république se passe à Alger. Les militaires refusent de perdre l’Algérie comme en Indochine. Mettent en place une guerre psychologique contre le FLN et contrôlent le terrain militairement. Mais faiblesse politique des militaires usure psychologique de la guerre. Avril 58, le commandant en chef de l’Algérie, le Général Salan, déclare qu’il n’acceptera pas de cessez-le-feu. 26 Avril, l’armée laisse se dérouler une manifestation d’Européens qui réclament un « Gouvernement de Salut Public » (militaire et révolutionnaire). En même temps, prise de position de l’armée contre la désignation de Pierre Pflimlin comme président du conseil, jugé trop favorable au FLN. 13 Mai, nouvelle manifestation et coup d’Etat prise des locaux du gouvernement d’Alger. Formation d’un comité de Salut par le Général Massu, qui appel les Français de métropole à former à leur tour un Gouvernement de Salut Public présidé par De Gaulle. 15 Mai, De Gaulle envoi depuis Colombey un message, se disant prêt à assurer les pouvoirs de la république. Puis 27 Mai, second télégramme dans lequel il affirme avoir entamé le processus régulier à la formation d’un gouvernement républicain. Il demande par la même occasion l’annulation des opérations de débarquement en France. 29 Mai, nommé président du conseil. L’interprétation. Coup d’Etat de De Gaulle ?? OUI : En Février 58, tous les réseaux Gaullistes sont réactivés, par notamment Soustelle et Chaban-Delmas. NON : De Gaulle n’est pas le maître du jeu plutôt les militaires. Dés le 24 Mai 58, les militaires ont pris le contrôle de la Corse et ont préparé un coup d’Etat à Paris. Président Auriol et Mollet aident DG à prendre le pouvoir. L’héritage de la 4e République. Question du rapport entre démocratie et efficacité politique. Débats parlementaires : force ou faiblesse ? Les débats sont de très grande qualité : font avancer des idées nouvelles et façonnent un consensus politique (dixit le professeur). Par opposition à la 5e république, dans laquelle les débats sont très courts. Passage en force avec l’article 49.3 de la constitution. Aujourd’hui, critique du peu de débat et d’une « Monarchie Française ». Instabilité parlementaire : pas un signe de fragilité, car les mêmes hommes reviennent au pouvoir. Chute des gouvernements = signe de bonne santé démocratique (pour le prof). Diversité des partis sous la 4e république, aujourd’hui, quasi-bipartisme. De plus, personnalisation du pouvoir politique. Naissance d’une presse politique de qualité : « l’Expresse » et le « Nouvel Obs ». Nombreuses manifestations. Construction de l’Etat Providence = sous la 4e rép (allocation logement, sécurité sociale, minimum vieillesse, scolarisation de masse). Succès de la construction Européenne : Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier en 51 & Traité de Rome en 57. Echec de la Communauté Européenne de Défense. Mais, point faible = politique extérieur, douloureuse décolonisation contrairement à l’Angleterre (avec l’Inde). Guy Mollet Né en 1906 dans une famille modeste. Père gazé dans la 2nde GM. Boursier durant toute sa carrière scolaire. Travail comme surveillant d’un internat. Arrive très tôt au SFIO. Carrière politique débute avec la 4e république. Devient député-maire de la ville d’Arras et chef de la fédération socialiste du Nord-Pas-de-Calais. En 46, il devient secrétaire général de la SFIO et empêche son évolution vers le travaillisme Anglais (maintient de la doctrine Marxiste). 56, devient chef du gouvernement, il met en place le minimum vieillesse financé par la vignette automobile et donne la 3e semaine de congé payé (Léon Blum propose les 2 premières). Mais il trébuche sur la question Algérienne en ne parvenant pas à concilier dans son propre parti les pro-Algérie Française et ceux en faveur de l’indépendance. La monarchie présidentielle 62-67. Fin de la guerre d’Algérie = tournant pour la république Gaullienne et pour toute la 5e république. Les institutions changent une première fois au travers du changement de désignation du Président, désormais élu au suffrage universel. Les présidentielles deviennent un temps fort, plus important que les législatives. En 62, le régime devient-il présidentiel ou est-ce une évolution personnelle de de Gaulle qui renforce ce caractère de pouvoir personnel ? Peut-on parler de « monarchie présidentielle ». Tournant de régime ? La droite au sortir de la Guerre d’Algérie. Droite : les indépendants (droite libérale) les gaullistes. La droite libérale : Elle s’est structurée dans les années 50, à partir de la fondation en 48 du « Centre nationale des indépendants » par René Duchet. Alliance avec un parti paysan pour former le Centre National des Indépendants et Paysans (CNIP). Valeurs : familiales, défense de l’artisanat et des petites entreprises. Favorable au libéralisme économique réduction des impôts, réduction du poids de l’Etat dans les communes. Parti qui dénonce le « terrorisme fiscal » (augmentation régulière des impôts). Antoine Pinay (prend le relai de Duchet) principal leader politique au début de la 5e république. Gouvernement Debré de 59 : Pinay au ministère des finances. Elections de novembre 58, les indépendants obtiennent 22% des voies au premier tour et placent au second tour 133 députés CNIP = 2nd groupe parlementaire. Le CNIP domine également le Sénat avec 1/3 des sièges en 59. Mais dégradation des relations entre les libéraux indépendants et les gaullistes : les libéraux considèrent que l’Etat est trop interventionniste. Ex : en 1960, mise en place d’un plan de rigueur (plan Pinay-Rueff) qui passe par l’adoption du nouveau Franc. Plan signé par Pinay mais élaboré par Jacques Rueff, économiste pinay était en désaccord avec le plan. En 57, signature du traité de Rome prévoie mise en place d’une politique agricole et nucléaire commune, ainsi qu’un abaissement des droits de douanes entre les signataires. libéraux en désaccord de peur que la baisse des droits de douane amène une concurrence étrangère aux PME. Refusent également la politique agricole commune, défavorable aux petits agriculteurs. En 62, mise en place concrète de la PAC par de Gaulle. Sur la question Algérienne, dés 59, des indépendants rejoignent le rassemblement pour l’Algérie Française. Une partie soutient les activistes d’Alger et refusent les pleins pouvoirs à de Gaulle après les barricades d’Alger. Lors du putsch d’Avril 61, le CNIP ne condamne pas l’action des généraux. Les gaullistes. Ils proviennent du RPF, fondé en avril 47. Ce parti avait été conçu par de Gaulle dans le but de renverser la 4e république, mais celle-ci résiste et les voix gaullistes déclinent 20% en 51. En 51, de Gaulle se détache des gaullistes. Certains gaullistes soutiennent le gouvernement de droite de Pinay, sous la 4e république. En 54, 2nd parti Gaulliste : le Centre National des Républicains Sociaux, avec notamment Jacques Chaban-Delmas et Roger Frey. En 58, les anciens du RPF et les républicains sociaux se regroupent et forment l’UNR (Union pour la Nouvelle République). remporte l’élection de Novembre 58 200 députés à l’Assemblée Nationale. Mais la question Algérienne divise les gaullistes. Certains dont pro Algérie Française (Soustelle…), d’autres acceptent le discours sur l’autodétermination de de Gaulle en 59. Chaban-Delmas développe la thèse du domaine réservé : politiquement, il y a un domaine réservé au président de la République : les affaires étrangères et la défense. Mais également, domaine ouvert, celui de la politique intérieure. En 1960, les gaullistes favorables à l’Algérie Française sont exclus de l’UNR (cas de Soustelle). Crise institutionnelle de 1962 Après la fin de la guerre d’Algérie, de Gaulle change de premier ministre. Michel Debré, qui était favorable à l’Algérie Française mais qui avait acceptée le principe des accords d’Evian, démissionne. Il est remplacé par George Pompidou, 1er ministre de 62 à 68. Août 62 : Attentat du petit Clamart par l’OAS contre DG de Gaulle en déduit une fragilité du régime, qui risque de basculer s’il est assassiné. il annonce aux français sa volonté de modifier la constitution pour que le Président soit élu au suffrage universel fait du Président l’institution majeure du régime. Il lance le projet de révision et annonce un référendum pour Octobre 62. déclenche une tornade politique. Le président du Sénat, Gaston Monnerville, lance une campagne contre le référendum et accuse la Président de la République de forfaiture. de Gaulle trahi les institutions en proposant le changement des institutions. Précédent historique : au 19e siècle sous la 2nde république, un des régime les plus court de l’histoire française (de 1848 à 1851). Il avait décrété que la président de la République serait élu au suffrage universel une élection qui a porté le président Napoléon Bonaparte au pouvoir. 3 ans après, le 2 décembre 51, le président fait un coup d’Etat qui renverse la république et instaure une dictature qu’est le 2nd empire. peur de reproduire l’erreur, que de Gaulle établisse une dictature. La droite libérale se mobilise contre de Gaulle et la gauche, derrière Mitterrand, s’allie pour voter une mention de censure. Le parlement ne peut pas renverser le président, seulement le gouvernement l’alliance renverse le gouvernement Pompidou. Réaction de de Gaulle : de Gaulle confirme le premier ministre – il considère qu’il n’a pas été destitué. Il dissout l’Assemblée Nationale. Il fait une déclaration publique dans laquelle il explique ne pas vouloir commencer une carrière de dictateur à son âge, et fait appel à la confiance des Français. 62% de oui au référendum. Puis suivent les législatives : victoire de l’UNR qui obtient 233 élus. le régime évolue vers le gaullisme référendaire, dérive inquiétante pour la démocratie car le président peut passer au dessus du Parlement pour parler directement aux français risque de pouvoir personnel « monarchie présidentielle ». renforcement le la bipolarisation de la république : les droites et les gauches doivent s’unir afin de pouvoir gouverner en France. pause le problème de la représentation en France des petits partis, qui ne vont plus avoir d’expression politique reconnue. Conséquences politiques de la crise à droite. Les indépendants Dans le gouvernement de 62, les indépendants n’ont qu’un seul poste important : poste de ministre des finances fournis au très jeune VGE (Valery Giscard d’Estaing). Au référendum, une partie des indépendants signe la motion de censure 109 sur 120 députés indépendants votent la censure. ils rejoignent massivement le « cartel des nons ». Une vingtaine de députés indépendants choisissent de soutenir les gaullistes et acceptent le référendum ainsi que la solidarité avec l’UNR. cette vingtaine de députés indépendants sont appelé les « Républicains indépendants ». Dés lors, distinction entre les Indépendants et les Républicains indépendants, qui est symbolisé par Giscard. Elections de Novembre 62, les indépendants perdent 60% des voix : ils passent de 120 à 30 sièges et deviennent en quelques jours un petit parti politique. Inversement, les républicains indépendants, grâce à la solidarité avec l’UNR, obtiennent 32 sièges et concurrencent l’ex-majorité de leur parti. Les gaullistes. En 62, l’UNR fusionne avec l’UDT (Union Démocratique du Travail). C’était un parti qui réunissait des gaullistes de gauche, dont René Capitant et Henri Valon. Pour la première fois, de Gaulle accepte que ces partis se présent comme ses partis. 1965, apogée de la Monarchie Présidentielle. L’usure du pouvoir. En 1965, de Gaulle se présente au suffrage universel comme candidat à la présidence de la république. A chaque élection, on évoque l’usure du pouvoir différence entre discours de la presse et la réalité. Depuis 62, de Gaulle apparaît de plus en plus comme un monarque républicain. L’aspect monarchique du régime est renforcé par la communication. Forte médiatisation des déplacement proximité et distance avec le personnage mythique renvoi au moyen-âge lorsque le peuple voulait toucher la main du roi. Politique étrangère de de Gaulle. il s’oppose aux USA alors que la majorité des Français sont majoritairement proaméricains. John Kennedy, jeune républicain. DG s’oppose également à l’OTAN et développe une stratégie visant à garder la France dans le camp occidental tout en établissant des contacts politiques avec l’URSS et la Chine. Europe : Accepte le Traité de Rome, mais il refuse une extension géographique et une intégration politique. En 65, crise au niveau européen crise de la chaise vide. La France refuse de siéger à Bruxelles et de Gaulle exige que les décisions importantes soient prisent à l’unanimité droit de veto de la France. Il refuse enfin que l’Angleterre, cheval de Troie des Etats-Unis, entre dans l’Europe. Politique : DG méprise les partis : il parle du « régime des partis » pour dénigrer la 4e république. Il se considère au-dessus des partis. Sondages de l’IFOP : en 62, 30% des français mécontents. En 63, grève des mineurs très populaire 42% de mécontents pire sondage des années 60. Dés 64, jusqu’à 69, satisfaits sont toujours > à 50%. permettent de savoir ce que les Français reprochent le plus à DG. son attitude par rapport aux Etats-Unis son attitude par rapport à l’Angleterre son pouvoir personnel, mais seul 4% des Français pensent que son pouvoir est trop personnel. donc, par rapport au régime, ils sont satisfaits. Mais impopularité du gouvernement Pompidou : en 63, 60% des Français sont défavorables du gouvernement. Cela ne l’empêche ni de rester premier ministre, ni de devenir président. Des présidentielles de 65 Elections nouvelles pour les français : au suffrage universel télévision, qui devient le premier média. Permet de toucher instantanément des millions de Français. L’ORTF partage les temps de parole. La télévision est à l’époque contrôlée par le pouvoir, via l’unique chaîne. Le journal télévisé de 20 heure est censurée par le gouvernement dénonciation de la presse écrite. Les français s’intéressent aux alternatives. De gaulle a 75 ans. Mitterrand a 49 ans. Il parle de justice sociale. Jean Lecanuet a 45 ans. Il met en avant la construction Européenne. Jean-Louis Tixier-Vignancourt, de l’extrême droite, développe un discours de dénonciation de l’Algérie. Pierre Marcilhacy, candidat des indépendant, critique l’ingérence de l’Etat et développe un programme de réduction des impôts et d’aide à l’artisanat. Marcel Barbu, un simple citoyen, décide de se présenter pour défendre la colère des citoyens. nombreux candidats, ouverture des français aux changements de gaulle est mis en ballotage au premier tour. Les sondages donnaient 1 mois auparavant 66% des suffrages au premier tour il n’obtient que 43%. Mitterrand arrive en seconde position, puis Lecanuet avec 16%. surprise, indique que de Gaulle peut être battu et qu’il y aura un jour un après de gaulle. Au second tour, de Gaulle mène une campagne en faisant réaliser 3 entretiens avec un journaliste dans lequel il dresse le bilan de son action et met en avant sa proximité avec les français casser l’image de monarque. il remporte le second tour avec 54% des voix, ce qui conforte le régime et le président mais met également en selle d’autres hommes politiques, dont Mitterrand. Les législatives de 67 : le troisième tour de 65. Tous les observateurs politiques s’accordent pour dire que 67 sera le troisième tour de 65 Les doutes par rapport au régime vont pouvoir l’ébranler. Premier facteur d’affaiblissement du régime : évolution des libéraux. Après 65, Pompidou est confirmé premier ministre mais on remanie le gouvernement. On juge Giscard d’Estaing est en partie responsable du ballottage pour le pas avoir soutenu activement DG. VGE refuse un autre poste et quitte le gouvernement il rentre dans une position ambiguë qui est le soutient critique au gouvernement. parallèle avec Bayrou. En 66, VGE fonde la Fédération Nationale des Républicains Indépendants. Trois valeurs : libéralisme économique, construction européenne et le centrisme politique. En 67, conférence de presse dans laquelle il déclare que sa position est de dire « oui » à la majorité (UNR) mais en pesant sur les orientations la presse retient la formule du « oui, mais… ». Georges Pompidou comprend le risque politique de la position Giscard. Il impose pour les législatives de 67 une candidature unique de la majorité de manière à éviter des primaires à droite (choix des électeurs pour un candidat à la majorité). Pompidou impose une candidature unique et contient les républicains indépendants. Pompidou accepte de participer à des débats politiques avec 2 leaders de gauche : Mendès-France et Mitterrand. De gaulle intervient personnellement dans la campagne des législatives, ce qui est critiqué par la Gauche : on ne peut pas être à la fois chef de l’Etat et chef d’un Parti. Résultat des élections de 67  80% de participation. Au second tour, l’UNR n’obtient que 233 sièges. Le vote de l’outre-mer seul permet à l’UNR de conserver la majorité absolue. Mais de Gaulle ne tient pas compte des élections législatives : il ne change pas de premier ministre et décide de légiférer par ordonnance, tout comme en 58 (donc ne passent pas par le Parlement). riposte du Parlement par trois motions de censure, toutes repoussées. Dans la politique extérieure, de Gaulle adopte une position de plus en plus personnelle. Il improvise des discours comme celui du « Québec libre » incident diplomatique. Critique également vis-a-vis d’Israël, « peuple dominateur ». Giscard devient très critique vis-à-vis de de Gaulle et parle de « l’exercice solitaire du pouvoir ». La crise du régime Gaulliste (68-69) Introduction Dans les deux dernières années du régime gaulliste, problématique de la « fin de règne ». En 65, DG est réélu pour 7 ans suppose présidence jusqu’en 72. Années 68-69 pausent le problème des rapports entre sphère sociale et politique. Impact de Mai 68 sur la 5e rép , sa classe politique et ses institutions. Années également marquées par l’irruption politique de la jeunesse. Depuis années 60, jeunes = groupe social relativement homogène. Mais en 68, rôle politique majeur. Pbtq : peut-on considérer que ces années marquent la fin d’1 règne & que DG en sort affaibli ? Csq politiques de la grande crise sociale En quoi l’année 69 peut elle être considérer comme 1 année à part dans l’histoire de la rép ? Conditions politiques de la crise : l’absence de ‘fusibles’ L’isolement du gouvernement A chaque consultation électorale, les français affirment leur soutient à DG. Mais il abuse de ce pouvoir, ainsi, il n’y a plus de fusibles entre lui et le peuple, donc en cas de graves crises sociales, DG ne pourra pas calmer les français en renvoyant son 1er ministre. Fissures de plus en plus importantes au sein de la majorité gaulliste Dés 66, les républicains indépendants de VGE s’éloignent du gouvernement et de la majorité. Etant écarté du gouvernement Pompidou, VGE décide de structurer son courant politique en parti, et fonde la FNRI (Fédération Nationale des Républicains Indépendants). Se compose de notables, VGE met en place des proches. Mise en place de « clubs de réflexions » qui agitent des idées de plus en plus nouvelles et tente de toucher le monde étudiant, notamment dans les grandes écoles. ( parallèle avec les mots clés de Bayrou aujourd’hui.) Mot clés de VGE : Centrisme (ni gauche, ni droite) Europe (en finir avec la crise de la « chaise libre ») Libéralisme : économie de marché discours un peut modifié aujourd’hui avec « l’économie ‘sociale’ du marché ». Rejet du Marxisme et de gauchisme. Idée que les grands problèmes de la société pouvaient être dépolitisées et trouver un consensus. En 67, législatives. VGE affirme qu’il votera les budgets si le gouvernement Pompidou accepte une politique économique plus moderne. Il critique DG, ainsi que le rôle de Michel Debré qui lui a succédé aux finances. Il fustige également contre la réforme de la sécurité sociale. Cependant, pas de votes contestataires souvent des abstentions, mais pas d’alliance avec le PCF… ambivalence de la position des Républicains indépendants par rapport au parti gaulliste. Augmentation du nombre de sièges lors des législatives. En 69, VGE appel à voter « non » au référendum même si la majorité de son parti accepte le « oui ». fissuration de la droite. La réforme Jeanneney Jean Marcel Jeanneney = ministre des affaires sociales du gouvernement Pompidou. Il doit s’attaquer au chantier de la réforme de la sécurité sociale : les dépenses de santé explosent, lié notamment à la découverte des antibiotiques qui permettent de soigner des maladies auparavant mortelles. hausse de l’espérance de vie, et apparition de nouvelles infections, comme les cancers qui augmentent dans les années 60-70 (les gens mourraient avant le cancer auparavant). Augmentation des dépenses liées aux traitement anticancéreux. Le taux de croissance des dépenses maladie est plus important que le taux de croissance économique. Réforme visant à rendre autonome 3 principales branches de la sécurité sociale : maladie (CNAM), vieillesse (CNAV) et famille (CNAF). Réforme prise par ordonnance car jugée urgente par De Gaulle et dangereuse politiquement. Jeanneney veut responsabiliser les différentes branches de la sécurité, et doivent équilibrer leur budget. csq : déclenche la colère des syndicats, car c’était eux qui géraient la sécurité sociale depuis 45 la réforme montre que l’Etat veut prendre le contrôle. Ce mouvement préfigure mai 68. affaiblissement du régime réduit à prendre des ordonnances, comme lors de la guerre. Le paysage syndical La confédération générale du travail (CGT) 1 Syndicat ancien. Principal syndicat avec 1,6 Millions adhérents en 66. Domine largement la classe ouvrière : syndique la moitié des ouvriers en France. Se présente comme défenseur de cette classe depuis 45. Lié au PC. Leader = Georges Seguy, également membre du comité central du PC. La CGT pense comme le PC qu’il faut développer une conscience de classe chez les ouvrier pour préparer la révolution socialiste. Très hostile au régime gaulliste, qu’elle accuse de collusion avec le patronat. La CFDT Syndicat jeune , créé en 64 lors de la scission de la CFTC (Confédération Française des Travailleurs Chrétiens de 59, qui décide d’abandonner les liens avec l’Eglise) CFDT (Confédération Française Démocratique du Travail). 540000 syndiqués en 68. Elle signe un pacte d’unité d’action avec la CGT en 66. 66 et 67 sont des années de redémarrage syndicale, présage de Mai 68. Années 67-68, la CFDT propose de nouvelles thématiques : l’autogestion (donner davantage de pouvoir économique aux salariés et associer les salariés à la gestion des entreprises). Thème également accepté par certains Gaullistes de gauche. Syndicalisme enseignant et étudiant Fédération de l’Education Nationale (FEN) = 400000 enseignants syndiqués en 68. Née de la scission de la CGT en 47, tout comme Force Ouvrière. Syndicat ancré à gauche, voir extrême gauche à l’époque. Enseignants peut favorables au régime gaulliste notamment parce qu’en 60, Michel Debré (1er min à l’époque) avait fait voter une loi de financement des écoles privées leur permettant d’obtenir des financements publiques. Syndicalisme Etudiant : UNEF (Union Nationale des Etudiants de France). Marqué à gauche, et extrême gauche auparavant. Tentation gauchiste qui consiste à s’éloigner du PC et à se rapprocher des thèses révolutionnaires défendues par les anarchistes et par les Maoïstes. Cette tendance apparaît à la Sorbonne, Alain Krivine, futur fondateur de la LCR. Également à Nanterre avec Daniel Cohn Bendit, qui participera activement à Mai 68.Revendications : moyens et logements étudiants, moyens pédagogiques (travaux dirigés), et revendications sociales tel que la mixité des cités universitaires et un systèmes universitaire moins hiérarchisé. Une société française qui craque Mai 68 = traduction de 4 éléments de crise : Economique et sociale : la fin des années 60 marque une crise du modèle Keynésien et du système Fordiste. Culturelle :la société française est confrontée comme partout en europe à la crise de la jeunesse. Elle apparaît comme une classe plus autonome et plus formée que les générations antérieure, et plus exigeante que ses prédécesseurs car classe consommatrice. Ouverture des universités, qui devient une université de masse sans que les enseignants et les structures y soient préparés. Politique : 68 = 10 ans de Gaullisme, d’un pouvoir de plus en plus personnel, notamment depuis 65. Pas de possibilité d’expression politique. DG n’avait pas tenu compte du résultat des élections de 67 (législatives). En effet, mouvements sociaux = moyens de manifestation lorsque la parole politique ne fonctionne plus. Années de transformation sociale accélérée dans les années 60 : développement des grands ensembles, de l’industrie des biens de consommation, apparition de la grande distribution en quelques années. Parallèlement, vieillissement du pouvoir. La surprise de Mai 68 Quelques semaines avant la crise, l’éditorialiste du Monde écrit : « La France s’ennuie ». personne ne s’attend à une crise d’une telle ampleur. La crise politique crée un électrochoc chez les historiens qui se concentraient sur l’histoire économique. La crise étudiante La crise part de Nanterre le 22 mars 68, avec un mouvement d’occupation de l’université par le militant Daniel Cohn-Bendit. L’Etat ne sait par comment répondre à cette occupation : hésitation à envoyer les CRS. Décision de fermeture de Nanterre(1 erreur) le mouvement se déplace à la Sorbonne, où les journaliste peuvent couvrir le mouvement étudiant. ampleur rapidement nationale. La Sorbonne se met en grève et est occupée le 3 mai. Division en petits groupes d’étudiants militants : Maoïstes, Trotskistes, … Décision de fermeture de la Sorbonne le 10 Mai Mouvement qui se déplace dans le quartier latin avec des barricades de poubelles et de voitures. la grève devient une insurrection envoi des CRS qui arrêtent 5000 personnes dans la nuit du 10 au 11 Mai 68. La répression des CRS permet la jonction entre mouvement étudiant et mouvement ouvrier les étudiants apparaissent comme des martyres. le mvt devient impopulaire. Le 13 Mai, mot d’ordre général de grève et de manifestation des syndicats ouvriers. Les leaders sont attirés par les idées révolutionnaire spécificité de Mai 68, que l’on ne retrouve pas par la suite. Poids des intellectuels : Jean-Paul Sartre (extrême gauche, il fait des conférences à la Sorbonne durant l’occupation). Le philosophe Althusser développe la théorie des appareils idéologiques d’Etat : il prétend que l’école et la culture sont les appareils idéologiques de la bourgeoisie. Masse des étudiants et des lycéens : occasion pour les lycéens sans droit de vote (21 ans) de se faire entendre. La crise sociale Elle démarre après la crise étudiante, avec des occupations d’usines qui commencent en province le 14 Mai à Nantes et le 15 Mai à Elbeuf et Cléon dans les usines mécaniques.16 Mai, déjà 700000 grévistes. 19 Mai, 6 millions de grévistes. Raisons des grèves : celles classiques : augmentation des salaires, reconnaissance de la cellule syndicale dans l’entreprise, la diminution du temps de travail. Motifs davantage politiques lors du mot d’ordre général : amnistie des manifestants condamnés, réforme de l’enseignement pour qu’il soit mis en service des travailleurs (les étudiants restent en effet monoritaires), obtenir la transformation du système économique pour et par le peuple. Les slogans se durcissent rapidement caractère révolutionnaire de la crise. Ex : « non au capitalisme, oui à la révolution complète de la société Française ». Les slogans les plus révolutionnaires sont portés par la CFDT, qui prône l’occupation des usines. pour elle mai 68 traduit 1 ras le bol de l’organisation du travail Elle pense que la situation peut amener au renversement du régime et souhaite un nouveau régime politique dans lequel les salariés aient un pouvoir politique et économique. La CGT est moins radicale car elle craint que les organisations gauchistes prennent le pas sur les organisations communistes. Accords de Grenelle, signé le 25 Mai 68 après 15 heures de délibération avec le 1er ministre Pompidou, le Ministre des affaires sociales Jeanneney et le Secrétaire Général à l’emploi Chirac : augmentation du SMIG augmentation des salaires les plus bas, notamment agricoles, de 56%. Journées de grève indemnisées à hauteur de 50% Engagement du gouvernement pour une conférence annuelle avec les syndicats sur la question de la formation professionnelle. Les accords de Grenelle sont repoussés par la base : pénurie de carburant à la fin de Mai 68. Pas de ramassage des ordures. Les drapeaux rouges flottent au dessus des usines. Le 30 Mai 68, DG dissout l’assemblée nationale et invite le gouvernement à accélérer les négociations avec les branches professionnelles. Le travail reprend peu à peu début Juin, notamment le 17 Juin chez Renault. La crise politique Du 10 au 25 Mai, le Général de Gaulle est silencieux et même absent : il disparaît de l’Elysée en hélicoptère et se rend sur une base Allemande dirigée par le Général Massu. Théories : il voulait s’assurer du soutient de l’Armée en cas de révolution il voulait dramatiser la situation pour reprendre la main (plus probable). L’hypothèse de perte de contrôle de la situation : pas sérieuse. Crise de Novembre 2005, le Président a parlé trop tôt, le Président intervenant en cas de dernier recours De Gaulle a fait exprès d’attendre, laissant Pompidou seul sur la scène politique. La crise génère un trouble dans la sphère politique, dont la gauche profite. Meeting organisé avec François Mitterrand, Pierre Mendès-France et plusieurs organisations gauchistes. Le PC ne participe pas à ce meeting de Charleti, et dénonce le rapprochement entre les gauchistes et le centre-gauche. Attitude de modération par rapport au mouvement social. A l’inverse, Mitterrend prend des risques en 68 et déclare que face à la vacance du pouvoir, il est prêt à assumer un gouvernement provisoire montre qu’il considère que le régime va tomber, comme lors que la Révolution Française. De Gaulle gagne la crise politique parce que les Français prennent peur d’une possible révolution. Le 30 Mai 68, grande manifestation de soutient à la 5e république. Dénouement en deux temps Elections de 68, dans un climat dramatisé volontairement par le Général de Gaulle. L’UNR (Union pour la Nouvelle République) devient l’UDR = Union pour la Défense de la République Slogan : défendre l’ordre contre la crise sociale. Dénonce le « complot communiste », alors ceux-ci ont freiné le mouvement social. VGE d’accord avec la ligne de conduite. Campagne 68 : apparition de nouveaux pro-Aglérie Française, amnistiés : Soustelle, Salan… La gauche dénonce les « élections de la peur ». Victoire écrasante de l’UDR : remporte 300 sièges, et 60 sièges pour les républicains indépendants (Majorité +100 sièges par rapport aux précédentes élections). La gauche perd 110 sièges. Le PC a 34 sièges, la coalition de Mitterrand 57. Chambre dont le parti de de Gaulle a donc la majorité absolue. Pompidou démissionne est remplacé par Maurice Couve de Murville Démission de Pompidou s’explique par l’usure du pouvoir (chef du gouvernement depuis 62). DG parle d’une « mise en réserve de la République »). DG et Pompidou n’ont pas la même analyse de Mai 68 : Pompidou pense que la France n’est par mûre pour les réformes et que la priorité est le retour à l’ordre. Pour DG, la crise montre que les Français ont un désir de participation à la vie politique. C’est Pompidou qui a conduit la campagne électorale et les accords de Grenelle. Aux yeux de l’opinion publique, il apparaît comme le principal vainqueur de Mai 68 risque de Dyarchie à la tête de l’Etat (2 têtes ayant le même poids politique). DG ne l’accepte pas. Couve de Murville apparaît comme quelqu'un ne pouvant pas concurrencer DG. Il a été ministre des affaires étrangères de 58 à 68. Mot clé du gouvernement : la participation politique. Relance de la décentralisation. Participation également dans les universités. Gouvernement responsable d’une grande réforme : celle des universités qui sont désormais gérées par les personnels et par les usages (vote des budgets, calendriers universitaires, etc…). Le référendum d’Avril 69 DG veut aller plus loin dans les réformes et propose par référendum aux Français, en Avril 69, une double réforme institutionnelle. Réforme de la proposition du Sénat : il ne serait plus composé de Sénateurs élus au second degré mais de représentants du monde économique et social (syndicats, patronat, chambre du commerce…). Rapprocherait le Sénat du conseil éco et soc, mais aurait le droit de voter les lois. Régionalisation : DG prévoit de décentraliser en direction des régions une série de compétences qui appartenaient à l’Etat. Le mot d’ordre de DG pour le gvt de CdM est « participation ».cette participation doit se concrétiser dans 3 domaines : l’entreprise (association du capital & du travail, cad donner plus de pouvoirs aux salariés dans les conseils d’administration et les associés aux bénéfices) ; l’université (pour aller vers 1 forme d’autonomie permettant aux étudiants aux personnels et aux enseignants de gérer 1 partie du fonctionnement des universités) ; collectivités territoriales (donner plus de compétences aux régions) Réponse « Non » à majorité. DG réagit par un communiqué dans la nuit même, « Je cesse d’effectuer la présidence de la république ». (le référendum avait 1 valeur de plébiscite , mais pas pour ses successeurs) Il considère que les Français l’ont désavoué par le référendum. cette démission donne raison à Mitterrand qui avait dit en 64 que les référendum étaient des plébiscites déguisés. Portrait de DG à la fin des années 60 Le 9 Novembre 1970, le général meurt. Entre sa mort et sa démission, il rédige ses mémoires. A sa mort, plusieurs spécialistes de Science Politique travaillent sur ce qu’a représenté le Gaullisme dans les années 60. Plusieurs questions : est-ce que la république peut survivre à son fondateur ? oui, en apparence, mais certaines mémoire de la 4e république le gaullisme est-il une doctrine politique de droite ? 4 auteurs majeurs ont travaillé sur ces questions ? Jean Touchard : le gaullisme est inséparable du Général de Gaulle. C’est un mouvement d’abord populaire. De Gaulle représente pour les Français le plus grand homme du 20e siècle, homme incomparable auquel les Français sont restés fidèles très longtemps. René Raymond : pense que le Gaullisme est une tradition politique qui remonte au 19e siècle, qu’il appel le Bonapartisme. Les valeurs sont la Grandeur nationale, l’unité de la nation / des groupe sociaux, la volonté de progrès économiques et sociaux. Serge Mallet : Gaullisme = néo capitalisme qui marque l’entrée de la France dans la consommation de masse, accompagné par un renforcement de l’Etat. François Goguel : Le Gaullisme est la traduction politique de la mutation française des années 60. Parti d’électeurs par opposition aux partis de masse comme le PC, ou aux partis de cadres comme les républicains indépendants. Conclusion Les années 67 à 69 n’étaient pas 1 fine de règne mais 1 prolongement du régime présidentiel établi en 62.(mai 68 n’affaibli pas DG) Les réformes proposées en 69 tracent 1 modalité politique qui réapparaît à la fin du 20ème siècle avec les mêmes mots clés : participation, autonomie & responsabilité Gauche et Centre, 1958-1969 Auj. en 2008, les valeurs de la gauche sont difficiles à connaitre. Pour Becker l’homme de gauche incarne le progrès social alors l’homme de droite incarne la conservatisme. En France il y a des gauches. Parti radical créé en 1901 avec comme leader PMF SFIO créé en 1905 avec comme leader Mollet PC créé en 1920 à l’issu de la séparation avec le PS avec comme leader Thorez Face au nouveau régime (58/65) : une gauche dispersée Le PC : 1 opposant de la 1ère heure 4 héritages expliquent le poids du PC : rôle dans la résistance « parti des intellectuels » : nombreux artistes et intellectuels membres du PC, comme Louis Aragon, ou des sympathisants (Sartre, Yves Montand, Simone Signoret…). Parti de la classe ouvrière, qui défend leurs intérêts. But de la politique = avènement d’une société socialiste Parti de la Guerre Froide. Incarne la résistance contre l’OTAN et la culture américaine (cinéma…). Fin années 50, début 60’s, tentative de renouveau politique. Renouveau politique qui correspond à la mort de Staline et à la période de Khrouchtchev. Politique d’ouverture, qui est incarnée en France par Laurent Casanova, intellectuel membre du comité central qui parvient à faire accepter en 59 que le PC doit changer et doit se moderniser. Dés 1960 : le leader historique du PC, Maurice Thorez, contre-attaque et refuse la modernisation car il a 1 conception stalinienne du PC. Le PC est le premier parti à s’opposer au nouveau régime. Il s’oppose à GD dés 58 : le régime gaulliste ouvre la voie à une dictature fasciste. Entraîne une forte sanction électorale. Aux élections de Novembre 58, il n’a que 10 députés ne peut constituer de groupe parlementaire. Malgré cet échec, Torez pense que le PC doit poursuivre sa ligne politique. 4 principes mis en avant : le pacifisme (au moment de la guerre d’Algérie) parti de l’indépendance nationale contre la dépendance américaine et l’intégration de la France à l’OTAN (comme pour le gaullisme) fidélité à l’URSS, alors que tous les autres PC en Europe parlent d’une ligne indépendante à Moscou. Doctrine du PC unique, qui remonte à la révolution Russe, qui dit que le PC est le PC de TOUS les prolétaires du monde entier. Cette ligne est critiquée par Jean Poperen qui critique un parti Stalinien. Il fonde le PSU. SFIO : 1 parti sur le déclin Parti de Guy Mollet, tendance Marxiste doctrinaire, mais également des membres plutôt réformistes. On appelle les maires les « Grands Gestionnaires ». Ex : Gaston Defferre et Augustin Laurent à Lille. Ce PS a un poids assez limité au début de la 5e république. En Novembre 58, il n’a que 44 députés. Après la dissolution de Novembre 62, le PS monte péniblement à 64 députés. En 58, Mollet soutient le changement de régime. Il participe au gvt de Gaulle de 58 à 59. Mais dés 59 (mise en place du gvt Debré), Mollet et la SFIO rejoignent l’opposition. Du PSA au PSU (57-60) PSA : Parti Socialiste Autonome PSU : Parti Socialiste Unifié En 58, les socialistes qui n’acceptent pas la nouvelle république, notamment l’adhésion de Mollet dans le gvt de DG, font scission et forment le PSA. Leader du PSA : Edouard Depreux. Veut un retour à la 4e république (tout comme 2 autres opposants : Mitterrand et Mendès France, mais ceux-là ne sont pas au PSA à ce moment). En 57, des mouvements issus de la gauche catholique avaient formé un petit parti nommé l’UGS (Union de la Gauche Socialiste) dirigé par Martinet. La SFIO était elle laïque ? En 60, le PSA et UGS fusionne pour donner le Parti Socialiste Unifié PSU. Original car réuni des Catholiques et des socialistes. Il réuni également des opposants au régime, et en particulier à la technocratie du régime. Nouveaux membres du PSU : Gilles Martinet (UGS) et Serge Ballet qui incarne le ralliement de nombre d’intellectuels au PSU. Nouvelles idées : Favorable à l’indépendance de l’Algérie ( 1er parti de gauche à adopter cette idée) Opposition à 1 régime qu’il qualifie de « régime des généraux et des technocrates », d’où critique du poids nouveau de l’armée dans la vie politique et du poids des hauts fonctionnaires qu’il juge trop important et anti-démocratique. A l’intérieur du PSU, certains intellectuels comme Mallet commence à mettre en cause les dogmes marxismes et s’interroge sur 1 nouvelle classe ouvrière : opposition entre la bourgeoisie et la classe ouvrière ne permet plus de qualifier la société française des années 60. On parle alors d’1 nouvelle classe pour désigner les techniciens, ingénieurs & cadres dont le poids est croissant dans la société & constitue 1 groupe à qui il faut proposer des choses sous 1 angle politique. Le PSU va devenir un véritable « vivier politique », c’est-à-dire un parti suffisamment attractif pour intéresser et accueillir de jeunes militants qui deviendront par la suite de grands hommes politiques : Pierre Bérégovoy (1er Min de 92 à 93, dernier de Mitterrand), Charles Hernu (Min de la défense début des 80’s), Michel Rocard (1er Min entre 88 et 90) et Jean Poperen. ces personnes politiques ont commencé leur carrière dans le PSU. Le mouvement des clubs Renouvellement de la gauche également par la mise en place de nouveaux mouvements associatifs des citoyens et hommes politiques se retrouvent dans des clubs. Ils réfléchissent aux problèmes et solutions de la société Française, comment moderniser l’Etat et la politique. L’un d’entre eux : club « Jean Moulin », qui réunit des cadres supérieurs et des hauts fonctionnaires. Ce club publie en 63 « l’Etat et le Citoyen », dans lequel ils réfléchissent pour la première fois au concept de participation politique. Ils disent que dans un Etat moderne, on devrait donner davantage de pouvoir politique aux forces vives de la nations et aux corps intermédiaires comme les syndicats. notamment favorable à la décentralisation. Michel Crozier, père de la sociologie de l’organisation en France. Gvt de Debré puis de Pompidou ce club comme 1 club d’opposition à DG. Ligues et clubs socialistes : autres clubs. Ex : Club des Jacobin, lié au PSU. Le but de ce club est d’accrocher le parti radical à la majorité de gauche. Ex 2 : UDSR (Union Démocratique et Socialiste de la Résistance), dont le leader est François Mitterrand. Ces partis et ligues s’agitent. En 64, l’ensemble de ces ligues organise une Convention pour la réparation d’institutions républicaines : elle réunie tous les opposants. François Mitterrand s’y pause en leader. Mais ces mouvements restent groupusculaires. Les partis centristes Deux partis centristes : le parti radical et le MRP. En 58, la majorité du parti radical soutient de Gaulle dans son changement de régime. La partie n’acceptant pas le changement de régime quitte le Parti Radical en 59, derrière Pierre Mendès France, qui rejoint le PSU. Mais rapidement, le Parti Radical s’oppose au gouvernement Debré. En 62, le Parti Radical fait parti du « cartel des nons ». Mais ce parti est laminé aux élections de 62, et commence son long déclin politique. MRP : Parti démocrate Chrétien, dont Bayrou est le successeur. En 58, parti très partagé sur le nouveau régime une partie des centriste soutient de Gaulle (Maurice Schumann, porte parole de la France Libre en 54). Mais le leader historique, Georges Bidault, quitte le MRP en 58 car en désaccord avec la politique Algérienne de DG(pour l’algérie française). Sous gouvernement Debré, une loi est appréciée : la Loi Debré sur les écoles privées. Mais parallèlement, le MRP prend ses distances sur deux questions politiques importantes : sur l’évolution du régime : refus de la dérive présidentielle du régime. Différent sur l’Europe : le MRP est farouchement Européen, par opposition à de Gaulle. En 62 : référendum sur l’élection du Président au suffrage universel. Le MRP rejoint le « Cartel du Non », et est lui aussi victime du raz-de-marée gaulliste. N’a plus que 55 députés aux élections de 62. Après cette défaite, il décide de rajeunir sa directions politique en nommant un nouveau Président : Jean Lecanuet, et un nouveau secrétaire général : Joseph Fontanet. Création d’un nouveau groupe à l’Assemblée Nationale : le Centre Démocratique, qui regroupe le MRP et d’anciens partis d’agriculteurs. favorise rapprochement vers la droite, tendance au libéralisme. entraîne un éclatement de la droite et du centre tentative de regroupement. La tentation de l’unité En perspective des élections de 65, tentation à l’unité. La candidature Deferre En 63, l’hebdo « l’Express » (créé dans les année 50 pour soutenir Pierre Mendès France) lance le portrait robot d’un « monsieur X », le candidat idéal pour battre de Gaulle. Quelqu’un qui recevrait les voies de la gauche et d’une partie du centre. On se rend vite que monsieur X est Gaston Deferre, Maire de Marseille, Socialiste modéré qui reçoit l’appuie d’une partie des Clubs, et en particulier du Club Jean Moulin. Deferre propose la création d’une coalition politique autour d’un certain nombre d’idées simples :Acceptation des institutions de la Ve république mais refus de la dérive présidentielle du régime. Il propose de réformer la constitution et de limiter la pratique du référendum. Au printemps 65, qq mois avant les élections, Deferre tente de créer une grande fédération autour de sa candidature qu’il nomme « Fédération Démocrate Socialiste ». Cette fédération devait réunir les partis suivants : le Parti Radical, le MRP et la SFIO. Elle devait également rallier une partie des Républicains Indépendant, mais restait néanmoins fermée au PC. deux partis acceptent : le PR et le MRP. Mais la SFIO (parti de Deferre) refuse sur la question de la laïcité le projet de la SFIO prévoyait l’abrogation de la Loi Debré. échec au final de la grande fédération, qui favorise la candidature de Mitterrand. C’est Lecanuet qui se présente aux présidentielles sous la bannière du MRP. A l’issue des présidentielles, il crée 1 nouveau parti : le centre démocrate dans lequel il espère attirer les radicaux, le MRP & 1 parti des anciens indépendants La FDGS En 65 : François Mitterrand apparaît déjà comme un homme de la 4e république. A commencé sa carrière après la 2nde guerre mondiale au sein de l’UDSR. A été plusieurs fois ministre sous la 4e république. En 65,il est l’un des opposants les plus virulents au général de Gaulle : non seulement opposé au régime, mais également à la pratique présidentielle de De Gaulle. Il qualifie l’usage du référendum de « Coup d’Etat permanant ». En 65, Après l’échec de la grande fédération de Deferre, il propose de réunir une petite fédération : l’union de la SFIO, du Parti Radical et de la Convention des Institutions Républicaines. Il nomme cette fédération la FGDS (Fédération de la Gauche Démocrate et Socialiste) qu’il forme officiellement en 65 pour préparer les élections de Décembre. Programme plus axé à gauche que celui de Deferre, avec un dialogue avec deux partis concurrents : le PSU et le PC. En 65, le PC soutient la candidature de Mitterrand. il est battu au second tour mais a démontré qu’il était possible de créer de nouveaux regroupements politiques, qui permettaient de faire campagne. La fédération résiste à Décembre 65 et Mitterrand obtient le principe d’une candidature unique aux élections législatives de 67, ce qui permet à la FGDS de réaliser un bon score aux législatives de 67 et de placer 121 députés. Les clivages du centrisme (65) Après l’échec de la Candidature Deferre, le MRP est obligé de se positionner par rapport à la campagne présidentielle : il est rejeté d’une fédération sociale démocrate, il se rapproche des fédérations hostile au gaullisme décalage à droite. Deux choix de candidatures pour les présidentielles de 65 : Antoine Pinay (CNIP) ou Lecanuet. Pinay renonce Lecanuet se présente aux présidentielles de 65, il est la cause du ballottage de De Gaulle. Lecanuet change le nom du parti centriste : en 66, le MRP devient le Centre Démocrate. Avantages : charisme du personnage. Inconvénient : assise politique instable elle repose sur des rapprochements électoraux, fondamentaux sous la 4e république et incompatibles avec la 5e république. Après les élections de 67, le Centre démocrate perd des voix et ne peut être représenté à l’ass en tant que parti politique. Il doit donc former à l’assemblée un groupe nommé « Progrès et Démocratie Moderne » qui regroupe des anciens du MRP et des libéraux. Rivalité entre deux hommes à la fin des années 60: Jean Lecanuet, qui veut rester dans l’opposition au régime, et Jacques Duhamel , qui considère qu’il est possible de se rapprocher du régime pour pouvoir exercer des fonctions ministérielles et participer activement à la vie politique du pays. PC dans les 60’s Mort de Maurice Torez en 64. Waldeck Rochet favorable à une rénovation du parti, et notamment à une stratégie d’union de la gauche rapprochement entre les grands partis de la gauche : PS, PC et Radicaux (qui avait fonctionné en 36 avec le Front Populaire). En 65, le PC soutient Mitterrand sans présenter de candidat.(URSS ne voulait pas de ce soutient) Accepter l’union de la gauche = acceptation l’évolution sur certains points stratégiques : l’Europe, le marché commun le Pacte Atlantique Roger Garaudy joue un rôle important. En 66, lors du Congrès annuel, il fait accepter par le PC l’idée que les Arts et les Sciences doivent êtres libres (avant, seul les recherches des ouvriers étaient acceptés). grand impacte sur la recherche en université. En 67, le PC obtient 22% des voix et remporte 73 sièges. Plus grand score de la 5e république. Le PC pense alors que sa fonction est de conduire l’union de la gauche. Ouverture en direction des classes moyenne, mais difficilement acceptable pour le PC visible dans Mai 68. Le mouvement étudiant est considéré par l’Humanité comme une mouvement « petit bourgeois ». le PC est la principale victime de 68 : aux élections de Juin, son score est divisé par 2 34 députés seulement. Le PC est jugé responsable des événements de 68 par la droite, et responsable de la défaite de Mai 68 par l’extrême gauche. Le Septennat de Valéry Giscard d’Estaing Grand chef d’Etat, très populaire. On touche la limite du temps présent. En 79, loi réglementant l’accès aux archives : les archives sont communiquées au bout d’un délai de 30 ans. VGE devient Président en 74 jusqu’à 81.Président sans parti politique : c’est un indépendant (non gaulliste).Il n’a que les Républicains Indépendant pour le soutenir (petit parti). Le gaullisme est restructuré par Jacques Chirac. Contexte de forte montée de la Gauche, dont on annonce la victoire en 78 mais qui devra attendre 81. La présidence de VGE est caractérisée par l’importance des questions économiques (choc pétrolier de 73). questions majeures. Les présidentielles de 74 La mort de Pompidou pdt son mandat brusque les élections favorisant les candidats de dernière minute. 1) Portrait de VGE en 74 1 carrière brillante & rapide : Devient Président à 48ans.Il avait 30 ans en 56, quant il est devenu député du Puy-de-Dôme. En 62, à 36 ans, Ministre de l’Eco et des Finances. un grand bourgeois : Fils d’Edmond Giscard d’Estaing, inspecteur des finances et homme d’affaire. Descend d’une vieille famille Aristocratique, les Montavilet, par sa mère. Il fait des études à Paris aux lycée Jansson de Salli. Entre à Polytechnique puis l’Ena. En 52, il épouse Anémone Debrandt, petite fille de Schneider. 1 « libéral réformateur » :(se présent comme) il travail avec Antoine Pinay (Centre National des Indépendants et Paysans). Mais VGE préfère Debré le gaulliste, à Pinay l’indépendant, parce que Debré pari sur la modernisation de la France et sur un accompagnement technocratique de la modernisation du pays. faire appel à des spécialistes pour moderniser la France. un homme de média : Il fait la une de l’Express en 66 : « Naissance d’un dauphin ». Sens de la formule et des petites phrases : « Oui, mais… » (oui au gouv Mais avec une différence politique). « le gaullisme réfléchi » par opposition au « gaullisme épique » de DG. En 68, il a sa première biographie, qui insiste sur le style Giscard : la jeunesse, la décontraction, le sérieux, la technicité. La campagne de 74 Au sein de l’UDR, Chaban-Delmas est déclaré candidat. Mais il n’est pas accepté par l’ensemble de son Parti. Pb : d’autres gaullistes se présentent comme Messmer, Fouchet, & Royer. 43 parlementaires emmenés par Chirac décident de ne pas soutenir CD & diffuse 1 appel « l »appel des 43 » qui regrette la multiplication des candidatures. Chirac souhaitait appuyer Messmer. L’impossible candidat centriste : les centristes décident de ne pas présenter de candidat mais se divisent sur la question de qui soutenir. Lecanuet soutient VGE & Duhamel soutient CD. Les autres candidats : 1ère candidature de Le Pen(FN), de Arlette Laguiller (LO), Dumond (écologie), A Krivine (candidature renouvelée), Mitterrand. Les résultats 1er tour : Mitterrand arrive en tête, 43%. VGE 32%. Chaban-Delmas 15%. Nouveauté : le débat télévisé entre les deux candidats du 1er tour : Mitterrand et Giscard. Suivit par une grande majorité de Français. Victoire de Giscard très juste : 50,8% des voix. (à 400.000 voix près)il a 1 bonne campagne, il se présente comme 1 candidat du centre, d’ouverture et du changement. « de ce jour date une nouvelle aire de la vie politique Française ». II - Le giscardisme en action Question du difficile équilibre politique Marge de manœuvre de VGE très étroite : pas 1 état de grâce car pas la majorité de RI à l’Assemblée. VGE ne peut pas dissoudre l’assemblée à cause des risques de victoires de la gauche. il doit gouverner avec une majorité gaulliste, compliqué. il choisi donc Chirac comme Premier Ministre.1 choix judicieux car : Héritier de Pompidou, ce qui permet de rallier les voix de l’UDR. Marginalise les barons du gaullisme. Chirac est jeune VGE pense pouvoir le contrôler. Composition du gouvernement Chirac, très varié, pour représenter les composantes de la majorité giscardienne. 18 ministres dont seulement 5 gaullistes peu connus. 3 républicains indépendants proches de VGE qui seront les hommes forts - Michel D’ornano à l’industrie - Christiant Bonnet à l’Agriculture - Michel Poniatowski, Ministre de l’Intérieur, seul à avoir le rend de ministre d’Etat. Ouverture au centre et sur la vie civile : centre avec Jean Lecanuet dans le gouvernement, ministère de la Justice et JJSS (radical), ministre des réformes. Durafour, (radical) ministre du travail. Vie civile : René Haby, ancien recteur d’académie. Ministre à l’éducation nationale Simone Veil, ancienne juriste. Ministre de la santé Une ère de réformes Réformes politiques Renouvellement du langage politique : Octobre 74, le Président convoque l’Assemblée en Congrès à Versailles pour modifier la constitution modifier la saisine du Conseil Constitutionnel saisissable avec une simple demande de 60 députés ou sénateurs. rôle d’arbitre de la vie politique française du Conseil Constitutionnel. Réformes importantes, noms de ministères originaux.« ministère de la qualité de la vie », « ministère de la condition féminine », « ministère de l’éducation » (pas ‘nationale’) ministère des réformes ». Nombre important de femmes dans le gouvernement : 4. Réformes politiques : Abaissement de l’âge de majorité politique : 21 ans 18 ans depuis Juin 74 (début de mandat présidentiel). + 2,4 Millions d’électeurs en plus. Les sondages montrent qu’une majorité des jeunes auraient voté Mitterrand en 74 s’ils avaient déjà eu le droit de vote. VGE fait le pari de faire changer les jeunes de bord politique d’ici les prochaines présidentielles. Exception politique des villes : Paris n’avait pas de Maire (héritage de la peur révolutionnaire de l’Etat à Paris). décision de mettre en place un Maire aux prochaines municipales. Nouvelle réforme de l’ORTF : VGE rétabli l’action de CD, défait par Messmer sociétés de production audiovisuelle indépendantes. réformes ambitieuses et durables. Les réformes sociales J. Chirac, alors 1er ministre, avait beaucoup apporté aux changements sociaux : Réglementation du licenciement : l’entrepreneur doit, en cas de licenciement sans faute grave, 1 ans de salaire à 90% mesure Keynésienne, visant à soutenir la consommation alors que le chômage se développe. Loi de Juin 75 sur les handicapés : on ne considère plus les handicapés comme des « invalides » ou des « infirmes » mais comme des « personnes handicapées ». favoriser leur intégration dans la société : par le travail : chaque entreprise doit adopter un quota de personnes handicapées. Solidarité nationale avec l’AAH (Allocation Adulte Handicapé) considéré aujourd’hui comme la première expérience de RMI Loi sur la vente et le remboursement par la Sécurité Sociale des produits contraceptifs en déc. 74. La pilule devient courante et entre dans les mœurs. Protection sociale des Femmes : Janvier 75, Simone Veil fait voter la loi sur l’IVG après des débats violent, grâce au soutient de la gauche. Loi sur le divorce par consentement mutuel, en juillet 1975. Facilite les procédures de divorces et favorise la femme. Tensions entre le Président et le Premier Ministre Rôle important des médias dans les tensions entre le gouvernement et le Président. VGE = président hyper médiatique. Recours régulier à la télévision, qui se généralise dans la société en 70, 90% des ménages sont équipés. Il joue souvent le « professeur » à la TV avec des graphiques et des chiffres. Il pense pouvoir instrumentaliser Chirac, comme DG avec Pompidou. Cette hyper présence gène l’action du 1er ministre. Chirac : né en 1932. Parcours quelque peu atypique. Fils d’instituteur qui s’est reconverti dans la banque. Etudes dans 1 Grand lycée parisien. Il apprend la littérature Russe, l’Art Chinois, l’Indouisme… Puis, Sciences Po et l’ENA. Il hésite sur son appartenance politique : Gaullisme, Socialisme, Communisme ? Il étudie en même temps que Rocard. Epouse Bernadette Chaudron de Courcelles. Stage de promotion en Algérie en 58-59, au moment où les Généraux remplacent l’Etat. il prend conscience que l’Etat est fragile et qu’il faut une réforme institutionnelle. Puis il rejoint la Cour des Comptes en 59.En 62, il devient chargé de mission auprès de Georges Pompidou remarqué par ce dernier. Montée en puissance entre 67 et 74 : carrière rapide. 67 : député à Ussel (Corrèze). Il prend un position radicale.il entre au Gouvernement comme Secrétaire d’Etat en 67 négocie les accords de Grenelle en 68. Présent dans tous les gouvernement suivant : Couve de Murville au Budget, 71 : Ministre des relations Parlementaires. 72-74 : Ministère de l’Agriculture, où il est très populaire. Dernière années de Pompidou : il apparaît comme le « fils spirituel ». Très tôt, Chirac est ambitieux. VGE comprend trop tard que Chirac travaille pour lui-même. VGE tente de reprendre le contrôle de l’UDR, trop tard. Rôle de la crise économique dans ce conflit : en 75, il y a 200.000 chômeurs. Pour lutter contre le chômage, les solutions des deux personnages sont différentes : VGE est un libéral convaincu : il pense que pour lutter efficacement contre le chômage, il faut d’abord supprimer l’inflation, rétablir une monnaie stable et forte, susceptible d’attirer les capitaux. Pour Chirac, il faut soutenir la consommation intérieure pour réduire le chômage avec 1 politique keynésienne d’où création des prestations sociales(allocations familiales…). De plus, l’aide au chômeurs permet de jouer sur le terrain de la gauche et donc de les faire taire. Renforcement de la gauche au même moment en 76, élections cantonales remportées par la Gauche. Chirac pense nécessaire de dissoudre le Parlement à un moment favorable, sans attendre les législatives de 78. Mais VGE refuse la dissolution car il s’est engagé devant les Français à « décrisper » la vie politique abandonner la dissolution de l’époque DG. pour VGE, il faut gagner le centre alors que pour Chirac, la droite & la gauche sont forcément opposée pas la même vision politique. Crise de l’été 76 : Chirac envoie sa démission au Président celui-ci la refuse en demandant 1 mois de délais Chirac part le 25 Août 76, entrant dans l’opposition à VGE. Le gouvernement Barre (1976-81) Formation du gouvernement VGE cherche un gaulliste pour succéder à Chirac. Propose le poste à Alain Peyrefitte, mais il refuse le poste car il pense que Chirac ne le soutiendra pas et qu’il ne pourra pas gouverner. VGE donne le poste au professeur d’économie Raymond Barre. Raymond Barre est un universitaire qui a commencé sa carrière politique au sein des institutions européennes (notamment CECA dans les 50’s), puis conseiller d’un autre professeur d’économie : Jeanneney. transition sans avoir l’expérience de député (rare, mais c’était le cas de Pompidou comme 1er ministre).VGE fait revenir des barons du gaullisme pour compenser le départ fracassant de Chirac, comme Guichard & Boulain. Avantages de Barre pour la droite : - économiste libéral. VGE pense qu’il va introduire en France la pensée libérale qui commence à se répandre aux USA et UK. - C’est un Européen convaincu qui à travaillé à la commission de Bruxelles jusqu’en 72. - il n’appartient à aucun parti politique : il ne peut pas rivaliser avec le Président. Barre devient en même temps Premier Ministre et Ministre des finances. Dés Septembre 76, il impose un plan d’austérité économique et sociale : le « Plan Barre » :blocage des tarifs et des prix ; augmentation des impôts pour combler les dettes publiques ; baisse du crédit politique « déflationniste ». Politique très impopulaire. Jeu d’équilibre gouvernemental Formation du Gouvernement : 37 ministres. Marge de manoeuvre étroite pour le Président. Nouvelles têtes : Olivier Guichard, qui n’appréciait pas Chirac, revient à la Justice. Chirac veut créer un nouveau Parti, au service d’un homme. Depuis le village l’Egletons en Corrèze, Chirac lance un appel aux Français pour se rassembler autour de lui et de 3 valeurs : autorité de l’Etat prestige national progressisme. En Déc. 76, fondation du RPR (Rassemblement Pour la République) qui succède à l’UDR volonté de rajeunissement du Gaullisme. Attitude très critique du gouvernement Barre, notamment sur l’aspect Européen. Municipales de 77 : le combat VGE – Chirac prend un tournure personnelle : VGE soutient à Paris Michel D’ornado Chirac se présente comme Maire de Paris il reste à la Mairie de Paris pendant 20 ans. VGE comprend qu’il doit changer de stratégie politique pour être réélu en 81 il créé son propre parti politique Création de l’UDF Création plus compliquée que celle du RPR : elle prend 2 ans (de 76 à 78). Etape 1 : en 77 : transformation de la Fédération Nationale des Républicains Indépendants (FNRI, parti de VGE) en Parti Républicain (le PR) avec Jean-Pierre Soisson à sa tête. ramener dans son courant l’électorat centriste, notamment Centre Démocrate de Lecanuet. Etape 2 : 78, fondation de l’UDF (Union pour la Démocratie Française) : regroupe le Parti Républicain, le Centre Démocrate, certains Radicaux de droite, des Clubs à pensée Libérale. Différence RPR / UDF : Le RPR = parti de militants, se battant pour la victoire d’un candidat Parti discipliné, mobilisé. L’UDF = parti d’élus et de cadres, ayant pur but de réaliser des accords au sommet pour préparer les élections, structure fédérative Parti plus mou et moins structuré, rêve de reconstituer un grand parti centriste. Appel de Cochin par Chirac :l’année 78 marquée par les débats des Législatives de Mars 78 et des Européennes. Législatives : au 1er tour : la France paraît être partagée en 4 courants politiques : UDF 24% ; RPR 23% ; PS 25% ; PC 20% presque 100%. Les élections montrent une forte concurrence UDF – RPR : deux courants au sein de la droite : gaulliste et libéral & centriste. Au 2nd tour, la droite remporte de justesse les élections. Entre-temps, Giscard a joué la dramatisation des enjeux, disant qu’en cas de la victoire de la gauche, Mitterrand deviendrait Premier Ministre avec un programme économique Socialo Communiste. L’Europe : VGE pense que l’Europe doit être politique pour être crédible on parle d’un Parlement Européen. VGE accepte la création d’un parlement ainsi que l’élection des Parlementaires au suffrage universel. Chirac s’oppose violemment : « l’appel de Cochin » de décembre 78 (depuis l’hôpital de Cochin à Paris), dans lequel il dénonce le « Parti de l’Etranger » qu’est l’UDF. Pour Chirac, VGE fait 1 jeu de l’Europe plutôt que de la France. Cet appel choque l’opinion publique La liste UDF par Simone Veil fait 27% contre 16% pour le RPR. Fin de Septennat difficile La crise économique redouble 1,5 million de chômeurs en 80 devient la question politique majeure avec l’apparition des 1ères tensions sociales. Le gvt réplique par des mesures sécuritaires. Des affaires salissent VGE : comme celle des diamants de Bokassa, dictateur soutenu par la France, envoie des diamants à VGE en remerciement. crédibilité de VGE est mauvaise. La victoire socialiste Introduction Caricature des deux Parisiens s’étonnant que la tour Eiffel soit toujours là. Victoire des socialistes = la victoire du programme commun et une rupture politique et économique mise en cause du capitalisme. Les élections de 81 : une victoire historique Mai 81 : date historique. Après 23 ans de pouvoir Gaulliste ou libéral gaulliste, la présidence passe à gauche. Retour des communistes au gvt (après une absence depuis 47). Rupture mise en scène par la gauche (Mitterrand, Jack Lang…) et par la droite qui annonce que les chars soviétiques vont siéger à paris. Une multitude de candidats à droite 3 figures gaullistes s’oppose à la figure de VGE, le sortant. - Jacques Chirac : Il a créé en 76 le RPR, machine à gagner et à promouvoir sa propre candidature. Il a 49 ans en 81, discours très dure et martèle que la France s’affaiblie. Discours également contre l’Europe. - Michel Debré : sa dernière grande apparition. Il a 69 ans. Il se présente comme gaulliste mais en dehors des partis. Position nationaliste, valeurs conservatrices. - Marie-France Garrot, 47 ans. Ancienne conseillère de Pompidou, une des fondatrices du RPR. Depuis 79, elle a été marginalisée au sein du RPR. Elle se présente comme Debré sur le ligne conservatrice avec accent sur l’anticommunisme. VGE, Pdt sortant, se déclare très tardivement candidat. Il a 55 ans. Il compte, pour sa réélection, sur la peur du communisme. Pas de candidat à l’extrême droite car depuis 76, 1 loi impose 500 signature pour se présenter(donc Le Pen ne peut se présenter) à gauche Extrême gauche : Arlette Laguiller de Lutte Ouvrière. Discours anticapitaliste. Huguette Bouchardeau, candidate PSU (qui était dirigé pas Rocard) le PSU revire à gauche. Georges Marchais : 61 ans, secrétaire gal du PCF, très populaire dans les classes populaires. Habilité politique qui utilise un discours démagogique pour accroître ses voix. François Mitterrand, candidat du PS. Depuis 77, fortes rivalités dans le PS entre Rocard et Mitterrand. En 79, Rocard annonce sa candidature aux présidentielles puis à nouveau en 80. En 81, il a 51 ans, homme politique brillant, paraissant capable de faire le lien entre le centre-droit et les socialistes. Mitterrand a 65 ans, a déjà été candidat malheureux. Il semble lui-même hésiter sur l’opportunité d’une nouvelle candidature. Semble incarner la défaite (il a perdu les législatives de 73, les présidentielles de 65 et 74). au centre Michel Crépeau, candidat des radicaux de gauche (MRG, aujourd’hui le parti de B Couchner) Brice Lalonde : journaliste brillant, se présente comme écologiste, se tournera peu à peu se la droite, mais au centre au 81. Coluche Coluche : il déclare qu’il sera candidat aux présidentielles, a été très populaire : les sondages donnent 10 à 15%. Il obtient ses signatures, mais renonce à sa candidature. impacte malgré tout de sur la crédibilité de la politique. Et signe d’1 crise de la démocratie (aboutissant aux élections 2002)Beaucoup d’électeurs font des votes de dérision. Rivalités Mitterrand - Rocard Deux hommes qui ne s’entendent pas. Rivalité jusqu’à la fin. Deux conceptions différentes du socialisme : Mitterrand fait confiance à l’Etat pour réformer la société. Celui-ci doit jouer un rôle moteur dans les réformes de la société. Rocard, lui, se méfie de la bureaucratie. Il est convaincu qu’un Etat moderne est « modeste » et proche des citoyens importance de la décentralisation. Il affirme également qu’il faut rompre avec les idéologies du passé et qu’il faut parler vrai aux Français en leur expliquant cartes sur table les problèmes. La campagne de 81 a du mal à démarrer, et ait marquée par 2 caractères importants : les attaques personnelles des candidats contre VGE sont très dures. Pause la question du désistement au second tour (diamants de Bokassa,…). Emploi : tous les candidats promettent la création de 500.000 emplois à court terme. Les résultats : 1er tour Les sondages donnent VGE gagnant. Effondrement du PC: 15% contre 21% en 74 Défaite personnelle pour Georges Marchais. Décalage entre le vieux discours révolutionnaire du PC et la société Française. VGE en tête : 28%. Mitterrand a 26%. Droite = 49% ; Gauche = 47% très séré. désistements A gauche, pressions. Marchais réclame le 1er ministre en cas de victoire. Candidat écologiste, MRG et Extrême gauche se rallient à Mitterrand. A droite, Chaban-Delmas annonce le soutient de VGE. Chirac aussi, mais à reculons. Marie-France Garrot refuse de soutenir VGE. union à gauche, et dynamique, plus qu’à droite. 2nd tour Mitterrand remporte avec 51,75% des voix, 1million de voix d’écart. Interprétations : Victoire de Mitterrand liée à la médiatisation du personnage. Figure connue des Français, remonte à la 4e république. Apparaît comme persévérant, qui ne renonce pas. Interprétation plus sociologique. France plus urbaine, salariée, dans laquelle les Français travaillent. Culture catholique. LA France a acceptée depuis 74 la libéralisation des mœurs. Interprétation politique : en 78, la gauche avait perdue les législatives. Le programme avait été rompu, conjoncture avant était favorable à VGE. En 81, mauvaise conjoncture après 2nd choc pétrolier. 1M de chômeurs. On élit un personnage. La vague rose Mitterrand dissout l’Assemblée nationale pour avoir une majorité stable pour gvner le pays. Pari politique risqué : France 50-50. Les Français élisent une assemblée de gauche : les Français donnent au Président les moyens de gvner. La dissolution de 81 renforce également les institutions de la République : confirmation du Président. Paradoxe : Mitterrand a toujours critiqué les institutions de la Ve république. Assemblée nationale de 81 : « Assemblée des barbus » : renouvellement politique majeur. De nombreux enseignants et fonctionnaires prennent l’Assemblée (barbe = mode, Marxisme). Le PS a la majorité absolue (288 députes). Le PC n’a que 44 députés : divise par 2 son groupe parlementaire. La droite comprend que sa seule chance est l’Union on créé l’UNM (Union pour la Nouvelle Majorité) reprend l’UNR Lecanuet et le RPR de Chirac. Place 385 candidatures uniques. Mais l’UNM ne remporte que 157 sièges. Droite divise par 2 son groupe électoral. Etat de grâce Politique de changements qui est également mise en scène de façon habile par le PS. Le 25 Mai 1981, Mitterrand prend officiellement l’Elysée. Cérémonie au Panthéon : Mitterrand dépose 3 roses (Moulin, Jaurès…). Rôle de l’audiovisuel, qui est épuré. Une série de présentateurs jugés trop à droite sont évincés en quelques jours, dont Danièle Gilbert, et le directeur d’Antenne 2. Les gouvernements Mauroy 1 et Mauroy 2 Quel 1er ministre choisir ? En 81, la plupart des militants socialistes n’ont jamais été ministres. Deux hommes qui ont déjà été ministre : Gaston Deferre, mais trop vieux (71 ans). Mitterrand se tourne vers Pierre Mauroy, 53 ans. Homme du Nord, fils d’instituteur, enseignant dans le technique. Militant de longue date : Secrétaire Général des jeunesse socialistes dans les année 50. Entre à la direction du PS en 63. Soutient Mitterrand dés le congrès d’Epinay. Maire de Lille, député du Nord, représente un courant centriste du PS rassurer une partie de l’électorat centriste. Mitterrand contrôle étroitement Pierre Mauroy par une série de conseillers politiques. Il contrôle également le PS par l’intermédiaire de Lionel Jospin devenu Secrétaire Général du PS. Gouvernement Mauroy 1 22 Mai 81 : ce gvt ne dure qu’un mois et est fait pour préparer les législatives : il n’annonce pas beaucoup de mesures. Pas de ministres communistes pour ne pas effrayer les électeurs. Personnalités provenant de la société civile : Alain Bombard, (Min de l’Environnement, qui a traversé en radeau l’Atlantique) Faure (1 radical). Gouvernement Mauroy 2 1 gvt de combat marqué à gauche(avec le retour du PC) Encré à Gauche. 4 ministres communismes, mais veto Mitterrand contre Marchais 1er Ministre. Fiterman : ministre des transports. Jack Ralite : Ministre de la Santé Marcel Rigout : min de la formation professionnelle. Anicet Le Pors : min de la Fonction publique. postes non-stratégiques. Ces ministres jouent un rôle dans la négociation avec la CGT pour limiter les conflits sociaux dans les premiers mois du gvt Mauroy. Quelques ministres centristes : Michel Jobert : avait été ministre sous le gvt Messmer. Figures du PS : (37 membres) Gaston Deferre : Ministre de l’intérieur. Homme clé. Alain Savary (rôle dans la création du PS) ministre de l’éducation nationale Michel Rocard : planification éco Jacques Delors : ministre des finances. Jack Lang : culture. Nouveaux ministères : ministère de la solidarité nationale, Nicole Questiaux ministère des droits de la femmes, Yvette Roudy ministère du temps libre, André Henry. Clin d’oeil au Front Populaire. Ministre des relations extérieures : C Cheysson Les réformes Politique de relance Politique inverse de Raymond Barre, qui avait été une politique libérale. politique de Mauroy : politique Keynésienne de relance. Relèvement des minimas sociaux et revalorisation des prestations sociales. On pense que ce type de politique peut relancer la conso. échec, car non prise en cause des paramètres de la mondialisation. Prestations sociales : le SMIC est augmenté de 10% (à 3000 francs) 1M de personnes touchées. Minimum vieillesse augmente de 20% Allocations familiales : + 25% (4M de famille) Allocation logement + 25%. 9 Milliards de francs injectés en 81. Emploi : le gvt Mauroy créé 55000 emplois dans le domaine public et social. Juin 81 : nouveau pacte pour l’emploi des jeunes : prévision de la création de 600000 emplois. Question du coût de la politique de Mauroy Delors, ministre des finances, réclame dés Novembre 81, réclame une pause dans les réformes. Mitterrand et Mauroy refusent la pause, à l’approche d’élections. Le déficit passe de 30 à 50 Milliards. dévaluation du Franc en octobre 81 de 3% pour limiter les effets pervers des mesures sociales relancer l’activité des entreprises en rendant le Franc moins cher. Les réformes de structure Nationalisations Retour de la politique de nationalisation : 9 groupes industriels (Matra…). Choix entre nationalisation partielle : donne à l’Etat une majorité de blocage dans l’administration. Nationalisation totale : actionnaire unique. Sur les 9 groupes nationalisés, 7 le sont complètement. idéologie de la gauche. Les nationalisations se font à contre-courant des voisins Européens et occidentaux en générale qui privatisent : Reagan USA, Thatcher Angleterre. Les nationalisations françaises visent à recapitaliser les grands groupes français pour les rendre concurrentielles à l’internationale. réussite de ce point de vue. Donne à l’Etat le moyen de contrôler l’économique : nationalisation de 36 banques et 2 sociétés financières de crédit : Suez et Paribas. l’Etat contrôle après ces nationalisations 100% de la sidérurgie, 50% de la production de verre, l’ensemble de la chimie et construction électrique, l’électronique et la pharmacie. Coût : 43Milliards de francs. Décentralisation Loi du 2 Mars 1982, ou loi Deferre. Toujours en vigueur, révolution administrative. Grands principes : Transfert de compétences d’un administrateur vers un élu. Avant 82 : le pouvoir est exercé par les préfets dans les dptmt. Après : par le pdt du conseil général. Pareil pour les régions. Suppression de la tutelle à priori du préfet. Avant : les décisions Maires et Conseillers Municipaux devaient être approuvé par le préfet. Après : le préfet a un droit de contrôle à posteriori (via tribunal administratif). Création d’une nouvelle collectivité territoriale : la Région. Elle devient officiellement collectivité territoriale en 86, au moment des premières élections des conseils régionaux. Création de la fonction publique territoriale : permet de former et suivre la carrière des fonctionnaires locaux et territoriaux. Sauf pour 3 villes : Paris, Lyon et Marseille. Gauche voulait diviser paris en 20 arrondissement(pour devenir quasi autonomes et que le maire n’ai qu’1 pouvoir de concertation. Mais Chirac s’y oppose. d’où modification du projet de loi concernant 3 villes loi PML(pouvoir est juste symbolique). Les lois Auroux Volonté de renforcer la représentativité des partenaires sociaux échec cuisant. Jean Auroux ministre du travail, syndicaliste de la CGT. Martine Aubry comme conseillère (fille de Delors). Fait voter une série de lois dont l’ambitions était de rééquilibrer le capital et le travail en responsabilisant les salariés au sein de l’entreprise. donner aux salariés un pouvoir important sur les décisions. Développer l’actionnariat des salariés et les négociations collectives. Création de comités « hygiène et sécurité », efficaces. Mais barrage du patronat français aux positions élevées de décision des salariés. l’objectif était d’avoir 1 dialogue social afin d’éviter les grèves à répétition mais échec car la CNPF pense que ces lois sont 1 menace pour l’autorité patronale. Réforme de la sécurité sociale CNAM, CNAV, CNAF. Réformes du Droit du travail : Abaisser l’âge de la retraite à 60 ans. Règle une partie du problème du chômage. ordonnance du 4 fév. 83 Assurance maladie réformée en partie : remboursements nouveaux, dont celui de l’IVG. Temps de travail : 5e semaine de congés payés, 39 heures. Annonce prématurée des 35 heures. Dépenses de la sécurité sociale : on réforme son système administratif de façon à ce que les salariés et employeurs soient représentés à 50% dans les conseils d’administration de la Sécurité Sociale. Changements culturels Libéralisation des ondes de radios : naissance des radios libres, phénomène qui ne dure pas longtemps. Rôle de Jack Lang : incarne le choix du pdt de ne pas sacrifier la culture à la crise économique. budget de la culture x2. Multiplication des troupes de théâtre, de danse, etc… Réflexion sur ce que doit être la culture : culture doit être la diversité culturelle ; nouvelles formes d’art entrent dans la culture (cirque, design, jazz) politique culturelle doit lutter contre la culture de masse et ses effets pervers : loi de 1981 sur le prix unique du livre (réduction de plus de 5% interdite limite la concurrence des grandes La gauche au pouvoir (1983-1993) Intro 2 cohabitations : De 86 à 88 : Chirac. De 93 à 95 : Edouard Balladur. Les 20 premières années de la 5e rép : hégémonie de la droite. Puis instabilité. Débat droite – gauche ferme et net. Mauroy le plus long : 81-84. Fabius : 84-86 (appelé « de transition ») ; Chirac 86-88 ; Rocard : 88-91. Edith Cresson : très court 91-92 ; Pierre Bérégovoy : 92-93. Etat de disgrâce du gouvernement Mauroy Les revers électoraux Cantonales de Mars 82 : Elections au Conseil Général perdues par la gauche. Effondrement du PC (perd 45 sièges). La droite en gagne 264. Politique jugée comme 1 échec par les français. Municipales de 83 : confirmation de la tendance de remontée de la droite : forte participation 80%. La gauche limite la casse entre les deux tours en conservant Marseille avec Deferre et Belfort avec Chevènement. Mais Jospin, Lang, perdent. Grenoble passe à droite. Le PC perd également des villes (Saint Etienne et Nîmes). Les Européennes de 84 : perte de la gauche. Le PC n’a que 11% des voix. Le PS 20%. La coalition RPR UDR rassemble 43% des voix. Jean-Marie Le Pen récupère 10% Le poids de la crise éco La crise éco n’est pas stoppée par la politique keynésienne de Mauroy. Baisse de 2% pro-industrielle. Ré augmentation des chômeurs. Déficit de la balance commerciale (près de 100 milliard de francs). 2 nouvelles dévaluations du franc en 81 et 82. Gvt réformé en Mars 83 : Laurent Fabius devient Ministre de l’Industrie. Incarne une ligne libérale du PS. Jacques Delors toujours aux finances, mais devient le n°2. Impose un changement radical de la politique économique et sociale. Tournant de la rigueur : pause officielle de Delors. Plan d’austérité pour diminuer la dette et renflouer la sécurité sociale. Impôt exceptionnel d’1% sur le revenu. Impose des économies aux entreprises nationales : EDF, SNCF, RATP… La droite en profite pour dire que la gauche mène son programme. Restructurations industrielles : le gouvernement avait fait le choix de soutenir l’acier et la construction navale. En 83, situation intenable. Nécessité d’accepter la fermeture de secteurs très déficitaires. Sidérurgie : suppression d’1/3 des emplois, dont fermeture de la sidérurgie de Fosse-sur-Mer. Réaction sociale : 13 Avril 84, la sidérurgie marche sur Paris. 83 : première manif des étudiants de médecine (plâtrent les parcmètres…). Manifestation des policiers, des agriculteurs. La question scolaire Réforme universitaire & des écoles privées. 1M d’étudiants en 84. Alain Savary réforme le fonctionnement des universités : donne aux présidents d’université un pouvoir plus important qu’auparavant et en donnant aux étudiants et personnels un pouvoir de gestion d’université. L’UNEF occupe le terrain. Réforme scolaire : depuis les 60’s, la gauche voulait en finir avec le financement public à l’école privée. Dans le programme de 81, projet d’un grand service public de l’école, en proposant au privé soit d’accepter le contrôle de l’éducation nationale sur les enseignants, soit en renonçant au financement public. Déclenche une querelle scolaire. Les parents des écoles privées, l’Eglise catholique et la droite dénoncent la réforme Savary et organisent des manifestations à Versailles et Paris, dont une de 2 Millions de personnes en Juin 84 Plus grande manifestation de la 5e République. recule de Mitterrand, démission de Savary suivit de Pierre Mauroy le 17 Juillet 84. Le gouvernement Fabius (84-86) Comment remplacer Pierre Mauroy pour retrouver un soutient d’avant 82 ? Choix possible : Jacques Delors, capable de rénover la gauche. Mais il est personnellement assez éloigné de Mitterrand. nomination de Laurent Fabius, le plus jeune Premier Ministre. Quel gouvernement ? Pour quelle politique ? Le joker 38 ans en 83. Surdiplômé, ancien élève ENS, énarque… Il apparaît à la presse comme le favori de François Mitterrand. Mais la presse est rapidement hostile à Fabius, qualifié d’arriviste, hostile aux dossiers difficiles. Il est en revanche très sensible à la communication. Met en place un RDV mensuel sur TF1 pour dialoguer avec les Français. Changements mineurs de postes ministériels Fin des communistes dans le gouvernement, à l’initiative de ce parti. Peu de conflits politiques. Maintien de poids lourd : Rocard à l’agriculture Chevènement à l’éducation nationale (connu pour avoir voulu remettre à l’honneur la Marseillaise à l’école) Laurent Dumas, ministre des affaires étrangères. Pierre Bérégovoy remplace Delors au ministère des finances (ministère-clé à l’époque). Politique libérale. Harum Tazieff, vulcanologue, nommé à la prévention des risques naturels. ligne politique : confirmation de la politique de rigueur. Mais Fabius prend comme slogan : « moderniser et rassembler » assez flou. Rigueur confirmée Continuation de la politique économique malgré le changement de la conjoncture : « choc pétrolier à rebours » contrecoup pétrolier avec surproduction. Chute du cour du pétrole et de l’ensemble des matières premières. aurait put permettre au gouvernement de revenir à une période Keynésienne. Mais le gouvernement se concentre sur la lutte contre l’inflation (9% en 83 baisse à 4,7% en 85). Poursuite de la politique de désindexation des salaires. Contrairement aux 70’s, les salaires ne suivent plus l’inflation (cad hausse des prix). baisse pouvoir d’achat. Vers une sociale démocratie ? D’un point de vue pratique, la politique française est sociale démocrate sous Fabius. Mais idéologiquement, les socialistes ne revendiquent pas cette politique. Le Rainbow Warrior Le gouvernement est plombé par le sabotage par la DST du bateau de Greenpeace dans le port d’Oakland (Greenpeace s’opposait aux essais nucléaires). opération ratée et les agents sont interceptés par la police locale. Provoque aujourd’hui des conflits entre Australie et la Nouvelle-Zélande. Fabius n’assume pas la responsabilité de l’échec et rejette la responsabilité au ministre de la défense, charles Derfu (ort ?). Chevènement et la question scolaire Il prend le contre-pied de la politique économique. En Janvier 85, il établit le principe de l’enseignement libre et le soutient de l’Etat à l’école privée. Renouveau du débat sur la scolarité, toujours d’actualité : rapport entre autorité et pédagogie. Début 80’s, des pédagogues dont Philippe Meyriex pense que pour démocratiser l’enseignement, il faut changer les contenus et la pédagogie. Favorables à mettre l’accent sur les compétences, moins que sur les connaissances. Favorables à une pédagogie interactive. rejet net par Chevènement. Il affirme la nécessité pour l’école d’un « socle de connaissance » (le Français, les Maths, doivent être au cœur notamment du primaire). Il met en avant la figure de Jules Ferry (qui a démocratisé le Primaire, mais pas le Secondaire). Levée de boucliers : débats sur le chant ou non de la marseillaise en classe. début fissure entre le corps enseignant et le PS. Impact sur 2002. Gouvernement Fabius dans la tourmente La crise, encore et toujours Dans les années 80, croissance économique mais trop faible pour résorber le chômage de masse. 83 : 0,9% ; 84 : 1,5% ; 85 : 1,3% Conjugaison de création d’emplois + aggravation du chômage : crise industrielle profonde (chantiers navals, sidérurgie… faillite en 84 de Creusot-Loire) impact de la démographie : arrivée des générations baby-boom des années 60 sur le marché du travail. Les TUC : l’emploi des jeunes Pb posé depuis le gouvernement Barre : faut-il créer des structures spécifiques pour employer des jeunes ?Sous Fabius, création des Travaux d’Utilité Collectives par Barre en 84 : postes proposés aux jeunes chômeurs, pris par les administrations nationales ou locales, ou par les associations. Relativement précaires 1700Frs/mois, dont 1200 versés par l’Etat. 75000 emplois créés avec cette formule. En 85, 185000 jeunes. Inconvénient : situation de précarités pour certains, qui enchaînent les petits boulots. Pour d’autres, permet un tremplin vers le marché du travail. Le PC et la CGT dans l’opposition Prise de distances nettes avec le gouvernement Fabius. Dés 83, les communistes appellent à un « nouveau rassemblement ». Le PC espère reprendre la main sur la gauche pour rétablir l’hégémonie d’entant. Les communistes, menés par Georges Marchais, accusent Fabius d’être un gouvernement de droite. Marchais fait pression sur la CGT pour qu’elle durcisse le ton dans les conflits sociaux. conflits dans l’automobile, chantiers navals dans le milieu années 80. Opérations « coup de point » : à Ivry, un commando prend d’assaut une usine SKF dont l’usine annonce la fermeture. envoie des forces de l’ordre pour déloger les militants symbole fort. Contraste avec Blum en 36. Courant rénovateur au sein du PC, porté par Pierre Juquin. Souhait de rompre avec la doctrine Marxiste. Mais Marchais fait expulser Juquin. Le PC ne tire pas parti de la situation de Fabius, et poursuit son déclin. Le PS entre également en crise : rivalités entre le courant Fabiusien et le nouveau courant de Jospin. Fabius souhaite rénover le PS pour entamer une réforme social-démocrate à l’image du reste de l’Europe. Jospin se pose en héritier de Mitterrand et souhaite ressourcer plutôt que rénover le PS retour aux valeurs traditionnelles. Mitterrand ne tranche pas. Il semble dissocier sa carrière personnelle et l’évolution du PS. Jospin est chargé de conduire la campagne des législatives en 86. Pour survivre, Fabius prend ses distances avec Mitterrand : « Lui, c’est lui ; Moi, c’est moi ». Epilogue : Chute de la Gauche en 86. Octobre 86 : débat télévisé entre Fabius et Chirac. Ce dernier traite Fabius de « roquet » du Président de la République. Cohabitation Le gouvernement Rocard La cure d’opposition (86-88) Législatives Législatives perdues mais pas catastrophiques pour la Gauche. PC : 35 députés contre 44 en 81. PS : 286 contre 285 en 81. montre un désire de la France d’une simple alternance politique, et non pas d’un « renouveau ». Droit de veto Mitterrand profite habilement de la cohabitation en employant le droit de veto. Les lois ne peuvent s’appliquer sans la signature du Président. Permet à Mitterrand de gagner du temps et d’user le gouvernement Chirac. En 86, il refuse la signature de l’ordonnance sur la privatisation. Echec réforme universitaire Erreurs gouvernement Chirac : réforme sur l’Université en 86 par Alain Devaquet. Réforme visant à augmenter les droits d’inscriptions et à établir des critères de sélection pour réduire l’échec massif en 1ere année. mouvement étudiant important, occupation des facs, grèves… Un étudiant (Malik Oussékin) décède après un coup de matraque. Nouvelle Calédonie Erreur 2 : gestion de l’outre-mer, notamment Nouvelle-Calédonie. Renaissance dans les 80’s des mouvements indépendantistes, soutenus par des puissances étrangères (USA Antilles, Australie + Nouvelle-Zélande dans le Pacifique). Politique de fermeté du gvt Chirac. Il refuse de dialoguer avec les indépendantistes et envoie l’armée pour réprimer les revendications. opinion publique frappée et ramenée à la situation de la Guerre d’Algérie. Manifeste son désaccord. Campagne de 88 Mitterrand se représente 2 mois après Chirac. Campagne originale, avec l’envoie d’une lettre à tous les Français jusque là, surtout via TV. montre retour à des valeurs littéraires… Mitterrand assume dans cette lettre le bilan de la Gauche. Il déclare que celle-ci est capable de gérer le Pays. Propose la doctrine du « ni-ni » : Ni privatisation Ni nationalisation. Mitterrand remporte par 54% les élections sur Chirac. Gouvernement Rocard Forte rivalité entre Mitterrand et Rocard. Le choix de Rocard en tant que 1er ministre = choix par défaut : le 1er ministre devait être plus centriste que socialiste. On peut presque parler d’une cohabitation. Gouvernement d’ouverture : intégration dans le gouvernement de ministres de l’UDF : Michel Durafour Lionel Stoleru Jacques Pelletier Du PS, les éléphants : Chevènement Lang Jospin (éducation nationale) Bérégovoy Pari politique auquel croit Rocard. Celui-ci demande à Mitterrand de ne pas dissoudre l’Assemblée Nationale, et pense qu’une partie de l’UDF s’allierait au PS pour le vote de certaines lois, au lieu de faire opposition avec le RPR. parallèle avec aujourd’hui. Mitterrand refuse et dissout l’Assemblée pour retrouver une majorité. Esprit de retour aux institutions de la 5e rép : même couleur au parlement et à l’exécutif. Appel les Français de façon ambigüe : « Il n’est pas simple qu’un seul parti gouverne ». Législatives : pas de majorité absolue : PC 27 députés ; PS 260 députés ; Groupe « union du centre » (UDF + Radicaux) = 40 députés. Le PS doit s’appuyer au centre et chez les communistes. Remaniement ministériel important, second gvt Rocard. Nouveaux centristes dans le gvt, avec notamment Jean-Pierre Soisson, maire de Sèvre. De grandes réformes Réformes sociales Décembre 88, loi sur le RMI (création du Revenu Minimum d’Insertion), versé à toute personne de plus de 25 ans sans ressource. votée à l’unanimité par le Parlement, y compris par le RPR. Mais opposition de point de vue : la droite libérale le voit comme un moyen de soutenir les gens, sans que cela soit une solution. La gauche considère le RMI comme un moyen d’Insertion : c’est un contrat entre les services sociaux et les RMIstes permettant aux RMIstes de retrouver du travail. Succès : le nombre d’allocataire passe de 250000 à 1 millions répond à un besoin majeur, résoudre la grande pauvreté. Echec : l’insertion ne fonctionne pas en raison de la crise économique. Les RMIstes sont peu employable car manquent de qualification. Maintien dans la pauvreté. On parle à cette époque de « sacrifier une génération ». Création de la CSG (Contribution Sociale Généralisée) : impôt dont l’assiette = salaires + revenus financiers. Contexte de déficit de la sécurité sociale, et impossibilité d’augmenter démesurément les prélèvement changement de l’assiette fiscale, en prenant en compte les revenus financiers (montée en puissance de la bourse). Loi refusée par la droite, mais le succès de la CSG fait que Juppé étendra encore l’assiette de cet impôt. Réformes politiques Fin 80’s, scandales des financements de partis politiques. Crainte de dérives de lobbysme à l’américaine. loi sur les financements sur les Partis politiques. Les partis faisant plus de 5% sont remboursés de leurs frais de campagne, et interdit tout autre type de financement. L’opinion publique peu intéressée, désabusé. Décembre 89, loi d’Amnistie politique : tous les délits de financement antérieurs à 89 sont amnistiés. loi impopulaire. Les réformes scolaires Jospin, à l’éducation, lance le plan « Université 2000 » : tenir compte de la hausse des effectifs dans l’enseignement public. Prend en compte 80% de la classe d’âge au niveau du BAC. construction de nouvelles universités dans des petites provinces et dans les grandes provinces de la banlieue Parisienne. rapprochement de l’Université et de la Politique. Les Universités sont généralement plus proches des étudiants (géographiquement).Corps enseignant amélioré. Mais, la réforme ne met pas assez l’accent sur la nécessité d’une évolution de la pédagogie des universités. manque de moyens financiers pour l’augmentation des étudiants, nécessités de faire des économies, notamment en réduisant le nombre de semaines d’enseignement, ou en réduisant les TD. Crise politique L’opinion publique se détache rapidement du nouveau gouvernement :La gauche commence à être discréditée par rapport à son étique. On parle de « la gauche caviar » : de vieux ministres prennent des postes et « s’enrichissent » en se rapprochant des milieux financiers. Scandales de délits d’initiés entre le Président et des amis de Mitterrand dans les finances. 1989 : anniversaire de la révolution Française. Il a recours à J-P Goude pour réaliser le défilé du 14 Juillet, qui coût très cher et est mal reçu par l’opinion publique car démesurée. Dégradation de la situation internationale. 9 Novembre 1989, chute du mur de Berlin. les repères historiques s’effondre. Crainte d’un nouveau monde sans l’équilibre binaire Est – Ouest. Crainte d’un retour de la « Grande Allemagne ». Eclatement de la Guerre du Golf en 91 : invasion du Koweït par Saddam Hussein. question de l’engagement ou non des forces françaises. Une partie de la gauche, derrière Chevènement, refuse l’engagement en accusant que cette guerre sert les intérêts américains. Mitterrand engage la France en raison du droit international et de l’invasion du Koweït. Crainte du déclenchement d’une 3e Guerre Mondiale. Chronique d’une défaite annoncée : 1991-1993 Les gouvernements Cresson et Bérégovoy Passage éclair d’Edith Cresson 1er ministre restant le moins longtemps dans la 5e rép : de Mai 91 à Avril 92. Très peu de réformes : réduction du service militaire à 6 mois : étape de passage à l’armée professionnelle délocalisation de l’ENA à Strasbourg Elle est très critiquée par la presse en raison de maladresses verbales. Question de la place faite aux femmes dans le monde politique, remarques vulgaires, etc… Début des grosses difficultés pour le PS : échec catastrophique du congrès de Rennes de 90. Eclatement au grand jour des rivalités personnelles entre Laurent Fabius et Lionel Jospin, qui ne permet pas de résoudre les problèmes. Bérégovoy Remplace E. Cresson en Avril 92. Arrivée de Bernard Tapi, ministre de la ville. Il promet de résoudre le problème des banlieues en 6 mois. Question du Permis à point face aux problèmes de la sécurité routière. grève des chauffeurs routiers. Blocage des routes. 1992 : procès du sang contaminé. Sous gouv Fabius en 85, distribution de sang contaminé à des hémophiles alors qu’on savait qu’il était contaminé, pour des raisons économiques. Question des risques sanitaires. Les défaites électorales Européennes de 89 : victoire de la droite (50%), gauche 35%, écologistes font une percée importante. Municipales de 89 en demi-teinte : les municipales jouent un rôle différent. Contrairement aux autres, elles ne sont pas utilisée pour l’opposition mais confirment généralement les maires. En 92, la gauche perd les régionales. Désastre pour la gauche aux législatives de 93 : 56% pour la droite (257 élus RPR, 215 UDF), 31% pour la gauche (PS = 57 députés, PC 23 députés) = plus mauvais score de tout le 20e siècle. Les droites de 81 à 95 Introduction Paradoxe de cette période pour la droite : elle est majoritaire dans l’opinion publique, mais elle échoue pourtant à reprendre le pouvoir aux socialistes. Les droites dans l’opposition de 81 à 86 La droite divisée L’UNM Dans la campagne de 81, retour de l’opposition forte entre Jacques Chirac et VGE. La défaite de Giscard au 2nd tour puis la dissolution de l’Assemblée par Mitterrand rendent nécessaires le rapprochement entre les deux rivaux de droite du premier tour. création d’une union électorale : l’UNM (Union pour une Nouvelle Majorité). Elle échoue aux législatives et ne récupère que 88 sièges pour le RPR et 62 pour l’UDF. L’évolution doctrinale des droites Début 80’s : évolution spectaculaire de la doctrine de la droite. En 81 : Juppé, militant du RPR, créé un club de réflexion, le « club 89 » : thème de la Liberté et de la responsabilité. Ce club reçoit l’appuie d’une partie de la presse de droite : le Figaro et le journal de Paris. expression de la Pensée Travailliste présente dans le RPR depuis 76 (à la fondation). Travaillisme = social dans une économie de marché libérale. Chirac soutient cette ligne politique. Mais en 80, mise en avant de la seule pensée libérale et la « Responsabilité ». Objectif pour Juppé : réduire la fonction publique. Economie trop administrée et étouffée par l’Etat thèses néo-libérales. Thème de la sécurité : se développe dans la droite, notamment avec Charles Pasqua, 1er mentor politique de Sarkozy. Rapprochement entre idées RPR et idées de Thatcher. Politique de la famille, du travail, de la morale, maîtrise de l’immigration. Cette évolution doctrinale du RPR pose pb à l’UDF, notamment à ses centristes (CDS, Centre Démocrate Social). Certains leaders rejettent la dérive sécuritaire du RPR ex : Simone Veil (paradoxe avec aujourd’hui). D’autres membres de l’UDF, n’acceptant pas cette dérive, commence à se rapprocher de la gauche. La jeune génération de l’UDF a tendance à accepter l’évolution du RPR : Jacques Barrot et François Léotard. Le retournement de l’opinion : une droite d’alternance La rapidité du retournement Dés 82, la confiance des Français envers les socialistes s’effrite. La droite en profite en clamant que les réformes sociales vont trop loin. Dés 82, l’électorat de droite se remobilise pour contester vague rose. Les municipales de 83 En 83, la droite va remporter un certain nombre de grandes villes auparavant à gauche : Grenoble, Brest et Lyon. La droite a à peut près 53% des votes. trouble le monde politique qui questionne le résultat de 81 : la France paraît toujours à droite. Les Européennes de 84 La droite présente une liste unique UDF/RPR, conduite par Simone Veil. Elle remporte 43% des voix. La conception de l’Europe des deux partis est pourtant très différente. Les législatives de 86 et la question du FN La loi électorale de Juin 85 Mitterrand décide d’introduire une dose de proportionnelles dans les élections législatives. En général : vote au scrutin majoritaire à 2 tours, pour majorité forte. Mitterrand propose, lui, une proportionnelle à 1 tour, pour favoriser les petits partis avec notamment l’écologie. Droite est contre, ainsi que Michel Rocard, qui affirme qu’elle favorisait les extrêmes : notamment le FN, qui concurrence la droite classique ce qui favorise le PS. Le débat interne sur la cohabitation Les sondages de 85 donne gagnante la droite. On reparle de cohabitation. Chirac déclare pendant la campagne de 86 qu’il accepte la cohabitation. Mitterrand annonce qu’il restera en place en cas de cohabitation. Certains hommes politiques ne l’acceptent pas : Raymond Barre (leader UDF) déclare que la cohabitation est contraire aux institutions de la 5e république et souhaite que Mitterrand démissionne en cas de victoire de la droite. Thématiques de la campagne de 86 Le chômage avec débat droite gauche, terrorisme d’extrême gauche et indépendantiste. Otages Français au Liban Résultats Courte victoire de la droite en 86 : UDF 129 sièges, RPR 145. Victoire affaiblie par l’entrée massive du FN : 35 sièges à cause de la proportionnelle mise en place par Mitterrand. La droite remporte aux régionales 20 régions. D’une cohabitation à l’autre, 86-95 La cohabitation repose la question institutionnelle des rapports entre Premier Ministre et Président de la République. Avant 86, à 2 reprises, un Premier ministre joue un rôle important et conteste dans les sondages la prééminence du Président de la République (68 avec Pompidou qui prend en charge la crise sociale, et 69-72 avec Jacques Chaban-Delmas). Autrement, retrait du Premier Ministre par rapport au Président. Gouvernement de Chirac L’hégémonie du RPR Gvt dominé par des membres du Parti de Chirac : Edouard Balladur (économie et finances, et privatisations), Juppé secrétaire d’Etat, Pasqua à l’Intérieur, Bernard Pons (Territoire d’Outre Mer), Seguin (affaires sociales), Barzach (santé).Mots d’ordre : Sécurité et Libéralisme. Politique très libérale Libération des prix et des changes. Privatisations d’une partie des entreprises nationalisées par la gauche. l’opinion enthousiaste de la population, fort actionnariat populaire. Ex : le groupe Paribas : 40 fois plus de demande que d’actions disponibles. Mitterrand tente de freiner les privatisations. Mais crack boursier de 1987 stoppe le mouvement de privatisation. Il empêche également la reprise économique : le chômage ré augmente : 2M de chômeurs en 87. Des difficultés rapides Vague d’attentats à Paris venant de l’Extrême gauche, mais aussi du Proche-orient. Le gouvernement est confronté à une relance des mouvements sociaux, dont une grève de la SNCF qui dure plus d’un mois en Décembre 86. L’échec de 1988 Moins de 2 ans après avoir remporté les législatives, la droite perd les présidentielles de 88. Les présidentielles La droite classique présente 2 candidats : Raymond Barre pour l’UDF Jacques Chirac pour le RPR Crise de l’UDF : le courant libéral et centriste qu’incarnait VGE se cherche un nouveau leader. RPR : maintient du leadership de Chirac. Les Français le qualifient par rapport à Barre : ce dernier fait 16%, contre 19% pour Chirac au 1er tour. droite perd 12 points par rapport à 81 +12 pour le FN. 2nd tour, sévère défaite de Chirac : 45,9%. Les enquêtes montrent que 26% des voix de Le Pen se sont portées sur Mitterrand. Les législatives Assemblée équilibrée : 128 députés RPR, 130 UDF. Nouvelle opposition en 88 de la droite. Mais les thématiques politiques qui avaient été mises en place en 82 – 83 domine la vie politique Française du début des 90’s. On parle d’un « libéralisme de gauche ». Rocard, Premier Ministre : « La France n’a pas pour vocation d’accueillir toute la Méditerranée » (phrase reprise par Sarkozy). Thématique Européenne commence à diviser la droite. Une partie commence à rejeter l’Europe (comme de Villiers). Dans le RPR, le traité de Maastricht (en 92) divise : une partie de la direction, derrière Juppé et Chirac invite à voter « oui ». une autre partie (Pasqua, Seguin) invite à voter « non ». La seconde cohabitation, Balladur de 93 à 95 La débâcle de la gauche en 93 Les élections de 93 sont à la fois inquiétantes et dramatiques pour la gauche. Très forte abstention : 31% . Pierre Bérégovoy se suicide en 93, ce qui déclenche une polémique entre le Président de la République et la Presse (il les traite de chien qui se ruent sur les personnes en difficulté). Le gouvernement Balladur En 93, Chirac reste le leader de la droite, mais refuse de redevenir Premier Ministre, pour avoir une chance à la campagne présidentielle de 95. Balladur accepte le poste et nomme un gouvernement beaucoup plus équilibré que celui de 86. Juppé aux affaires étrangères Simone Veil affaires sociales Pasqua Intérieur Nicolas Sarkozy, ministre du budget : cursus atypique (faiblement diplômé, maîtrise de droit privé, DEA en 81, mais échoue à Sciences Pô) mais ascension rapide. Engagement politique très précoce. Adhère à l’UDR dés 74, Mairie de Neuilly en 83. Député. Se fait connaître en 93 en tant que porte-parole du gouvernement Balladur. La méthode Balladur Il ne veut pas gouvernement de manière « brutale » et limite les effets d’annonce. Propose 1 méthode de gvt : concertation, puis décision. Style de gvt apprécié par l’opinion publique qui se lassait de l’affrontement verbal droite gauche. Politique néanmoins libérale qui réforme davantage la société que les réformes Chirac de 90. Emprunt public en 93 : « l’Emprunt Balladur », très populaire qui permet de souscrire à un emprunt de 110 milliards de francs auprès des Français Réforme des retraites en 95 dans le privé : allongement de la durée de cotisation de 37,5 ans à 40 ans. CIP en 94 : Contrat d’Insertion Professionnelle échec, paraît créer des emplois précaires projet retiré. Le tournant de 1994 Nouvelles élections Européenne avec échec de la droite. De Villiers présente une liste contre l’Europe, 12%. Droite classique : liste unie (RPR+UDF) appelée UPF (Union Pour la France), dirigée par Dominic Baudis (Maire de Toulouse) = 25% Affaires révélées au grand public impliquant des ministres (Alain Cargion , qui démissionne). Balladur est soumis au problème du chômage qui réorganise : 3, 4M de chômeurs. Sa politique est critiquée dans son propre camp par Chirac. L’extrême droite La création du FN J-M Le Pen « grande » figure politique. bio Breton, fils de Marin-pêcheur. Etudiant en droit à Paris. Milite très vite au côté de l’extrême droite nationaliste. En 53, il s’engage dans les parachutistes, fait la campagne d’indochine. Comment à se faire connaître dés 56 en soutenant Pierre Poujade dans sa campagne. Elu député pour la première fois en Janvier 56. Fin année 50, partisan Algérie Française. Travail à Paris comme « officier de renseignement ». Années 60 Fonde un petit groupe extrémiste, le « Front National Combattant ». Il soutient le putsch d’Alger et s’oppose à DG. Réélu député en 58, mais perd aux législatives en 62. Un petit parti FNC dissout dans les années 60. FN fondé 72. Réunis différentes tendances de l’extrême droite (« ordre nouveau »), groupes fascistes, anciens poujadistes. Reste sous les 1% pendant plus de 10 ans. 81 : ne récolte par les 500 signatures. Législatives : 0,18%.  : il récolte moins de 1% au 1er tour. Année 70 : extrême droite très divisée. 73-74 : plusieurs scissions du FN. Le Pen accepte d’élargir le recrutement. Certains catholiques intégristes et d’ancien SS. Décollage du FN : 82-86 Quand ? 83 : Municipales, le FN fait parler de lui. Il se présent à Paris dans le 20e : 11%. En 84 : le FN devient visible aux européennes : 11% et place 10 députés au Parlement Européen. Confirmation en 88 : Présidentielles 14% des suffrages au Premier Tour. Comment ? Héritage Lambert : patron d’une scierie qui lègue sa fortune à Le Pen. permet de financer son Parti. Action de Mitterrand, qui favorise grandement le FN pour diviser la droite. Emission TV en 84 : il a une aisance verbale, un sens de la formule, et des propos démagogiques qui séduisent un électorat en mal de solutions économiques et sociales. Pourquoi ? Thèmes de l’immigration et de l’insécurité = classiques dans l’extrême droite. Sauf que le RPR accepte de reprendre ces thèmes : la « copie » pour Le Pen. La question urbaine Electorat principalement dans les grandes métropoles urbaines, dont certains quartiers avec fort taux de chômage. Montée en puissance du FN s’explique par une translation de l’électorat populaire. Jusque là, l’électorat populaire était encadré par des syndicats et le PC, ainsi que l’Eglise maintient dans la culture républicaine. crise de ces modes d’encadrement glissement au FN Le Pen prend la place de Georges Marchais. Conclusion : Risque pour la 5e république ? 2 interprétations : - FN = vote protestataire, qui n’atteindra jamais la Présidence. - Cependant, se rappeler de la montée en puissance de Hitler.

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