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Pensees chinoise

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L'histoire de la Chine Si l'on fait généralement remonter l'histoire de l'Empire chinois à son unification, en 221 avant notre ère, de nombreux témoignages attestent de l'existence d'une civilisation du bronze depuis la fin du Néolithique, c'est à dire aux environs de 3000ans avant notre ère, puis d'un âge du fer aux alentours au VIIIe avant notre ère. L'histoire et la mythologie confondues retiennent les noms des dynasties Xia, Shang et Zhou jusqu'à la période dites des Royaumes Combattants. La création de la civilisation chinoise est attribuée au mythique Empereur Jaune. Un autre héros, également mythique, Yu le Grand serait à l'origine de la 1ère dynastie des Xia. Il est considéré comme l'ordonneur de l'Univers après le déluge et comme le fondateur des puissantes confréries des forgerons. La Chine recèle un nombre exceptionnel de documents et d'informations, en raison de la place accordée aux scribes puis aux historiens, dans la société. L’œuvre la plus magistrale est le Shiji, ou Mémoires Historiques de Simaqian, personnage du II e siècle avant notre ère : cet ouvrage regroupe pas moins de 130 chapitres incluant entre autres des chronologies, traits et biographies. Chronologie 221 - 206 av. J-C : Dynastie Qin (la Chine est unifiée par l'empereur Qin Shi Huangdi). 206 av. J-C - 220 ap. J-C : période Han (Han occidentaux puis Han orientaux). 221 – 265 : période des 3 Royaumes (Wei au nord, Wu au sud-est et Shu au sud-ouest). 265 – 316 : Jin occidentaux 317 – 420 : Jin orientaux 420 – 581 : période dite des dynasties du Sud et du Nord ( la Chine est morcelée en de nombreux royaumes). 581 – 618 : Dynastie Sui (la Chine est réunifiée). 618 – 907 : Dynastie Tang. 907 – 960 : période des 5 dynasties et des 10 royaumes. 960 – 1126 : les Song du nord règnent sur la Chine à l'exception de la région de Pékin. 1126 – 1279: Song du sud. 1279 – 1368 : Dynastie Mongole de Yuann. 1368 – 1644 : Dynastie Ming. 1644 – 1911 : Dynastie mandchoue des Qing (à ne pas confondre avec les Qin). 1er Janvier 1912 : gouvernement nationaliste de Chiang Kai-Shek jusqu'à la guerre civile. 1er Octobre 1949 : proclamation de la République Populaire de Chine par Mao Zedong. La pensée chinoise Si les deux grands de la pensée chinoise sont le confucianisme et la taoïsme, ils ne peuvent toutefois occulter l'apport d'autres doctrines y compris de provenance étrangère. C'est le cas du bouddhisme, assimilé au cours des siècles par la civilisation chinoise. On peut toutefois affirmer qu'il n'existe pas en Chine de religion à proprement parler mais plutôt, un système religionnaire associé à des doctrines philosophiques spécifiques à cette civilisation. Confucius et la confucianisme Originaire de l'état Lu, à l'époque des Royaumes combattants, Kong Zi parcourt le pays, essayant de conseiller les rois des différents états qui se partagent la Chine. Philosophe des relations sociales harmonieuses, Confucius prône l'ordre et la paix dans une société où domine la confusion. Défenseur de la justice sociale dans une société féodale, il tente de changer les mentalités par l'enseignement de valeurs telles que le respect des individus. Il s'exprime également pour l'éducation généralisée et souhaite voir confier la gestion des affaires d'état à des individus intellectuellement qualifiés. Selon Confucius, un bon gouvernement est fondé sur le respect des êtres : c'est le prince de l'humanisme qui prévaut. De même, les êtres humains sont, selon lui, régis par une hiérarchie et doivent obéir à des rites. Enfin, l'objectif de tout homme doit être de devenir un junzi, c'est à dire un homme honnête, instruit et poli. Rationnel, Confucius est opposé aux superstitions. Symbole de l'attitude collective chinoise, du pragmatisme et de l'ordre, le confucianisme devient la doctrine officielle sous les Han (II e siècle av. J-C) et se transforme en religion d'état au 1 er siècle de notre ère. Un culte est rendu à Confucius. Parmi ses disciples, le plus célèbre est Mengzi (Mencius), un sage du IV e siècle avant notre ère, mais bien d'autres penseurs se sont inspirés de ses propos. Sous le régime de Mao Zedong, Confucius et sa doctrine, accusés de bien des maux dont souffre la société chinoise, étaient voués aux enfers. Un retour en grâce a lieu dans les années 1980. Entre temps, sa pensée a influencé les sociétés de presque toute l'Asie de l'Est et du Sud-Est. L e taoïsme Les taoïstes se réfèrent moins à un maître qu'à un but : atteindre le Dao, principe régulateur de l'Univers. Traduit par voie ou encore ordre de la nature, le Dao est en quelques sortes l'affirmation d'une unité de la nature ainsi énoncée : « le Dao donne naissance à l'Un. L'Un donne naissance aux Deux. Les Deux donnent naissance aux Trois. Les Trois donnent naissance aux dix mille êtres ». Volontairement en retrait de la société humaine, les taoïstes s'attachent à observer la nature et ses éléments. Leurs observations s'accompagnent d'expérimentations, de travaux manuels et de pratiques d'alchimie. À la base de l'élaboration de la science chinoise, le taoïsme a contribué à la création d'un naturalisme scientifique. Versée dans la recherche de l'immortalité, les taoïstes pratiquent des exercices respiratoires, mouvements gymniques et techniques sexuelles appropriées. La notion fondamentale chez les taoïstes de « non-agir » ou ?? wuwei, s'exerce par l'action spontanée, en laissant l'harmonie naturelle suivre son cours. Le non-agir mène à l'unité originelle et permet d'atteindre le Dao. Parmi de nombreux sages taoïstes, deux sont particulièrement célèbres: Laozi et Zhuangzi. Le Daodejing, livre de voie et le vertu, attribué à Laozi, est le livre le plus traduit dans les langues occidentales. Déconsidérés par les confucianistes en raison de leur refus de s'intégrer das les affaires des Royaumes et pour leurs superstitions, les taoïstes restent les adversaires principaux des confucianistes, à l'exception de courtes périodes où les deux courants ont pu collaborer à des travaux communs. Au IIIe siècle de notre ère, le taoïsme devient une religion, des temples sont construits. L'influence de cette doctrine sera forte, notamment via les sociétés secrètes qui jalonnent l'histoire politique et sociale de la Chine. La pensée bouddhiste Les premiers bouddhistes font leur apparition en Chine à partir du milieu du 1er siècle de notre ère. Née en Inde, la doctrine et la religion bouddhiste pénètre en Chine du Nord par la route des Oasis et en Chine du Sud par la voie des mers. L'assimilation a lieu entre les II e et V e siècles. Le VI e siècle voit le développement du bouddhisme Chan et du bouddhisme tantrique qui rejoint, par certains côtés, le mystique taoïste. De nombreux textes sont traduits. Une ferveur religieuse se propage, qui influence profondément l'art, à travers la peinture, les fresques, l'architecture et la sculpture. Des pèlerins prennent la route de l'Inde et de l'Asie centrale. Parmi eux, le moine Xuanzang, au VIIe siècle, passe douze années en Inde d'où il rapporte de nombreux ouvrage. Son voyage a inspiré le célèbre roman ??? xiyouji, « Le Voyage en Occident ». L'an 843 marque un arrêt à cette religion qui fait l'objet d'une grande proscription durant deux ans. Les biens des temples sont confisqués, de nombreux sites sont saccagés. Le bouddhisme ne connaîtra plus jamais une telle force en Chine, malgré un regain d'intérêt entre le XI e et le XIIe siècles, sous le règne de la pensée néo-confucianiste.

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