Top Posters
Since Sunday
7
e
5
e
4
4
d
4
o
3
p
3
t
3
3
m
3
p
3
m
3
A free membership is required to access uploaded content. Login or Register.

Langage et pensees.docx

Uploaded: 6 years ago
Contributor: passwork
Category: Language and Communication Studies
Type: Other
Rating: N/A
Helpful
Unhelpful
Filename:   Langage et pensees.docx (76.62 kB)
Page Count: 49
Credit Cost: 1
Views: 76
Last Download: N/A
Transcript
Langage et pensées Cours 1 : Langage accès à la pensée, la pensée ne peut s’exprimer qu’ailleurs que dans le langage. Liens entre la pensée et le langage, redéfinir les deux termes. La pensée ça peut être une structure. Question du rapport entre la pensée et le langage. Logos, terme utilisé par Platon, qui a donné lieu à psychologue, psychologie, et logique. La parole et la raison. Le langage quand il est bien utilisé permet d’exprimer la raison. Terme beaucoup repris au moyen Age, traditions qui vont réapparaitre à travers la grammaire de port royal. Pensée : arbre à parler. Grammaire qui aide à mieux penser. La pensée nous donne la connaissance, dimension de connaissance importante pour ces auteurs. Parler c’est exprimer sa pensée à travers des signes que des hommes ont créé. Pour eux parler c’est juste exprimer sa pensée. Alors qu’on ne fait pas ça : on exprime des états etc. et pas que des connaissances. Vision du langage difficile à accepter, où les hommes se seraient mis d’accord sur des signes pour parler. Langage lié à la religion. On peut trouver des origines au langage autre. Bien parler reviendrait à bien pensée. La pensée ne peut pas être fausse si on sait bien parler, rapport à la vérité. Progresser vers la vérité si on sait «  bien parler ». Tradition qui trouve son aboutissement à la fin du 19eme siècle, mouvement défiant contre les langues naturelles. Différence entre langues et langage. Langage : inné, compétence linguistique. Et une sorte de noyau commun. Langues : Réoriente nos idées sur le langage et la pensée. A la fin du 19eme siècle, les philosophes (Frege, Russel) se posent la question « si le langage ne nous trompe pas » Maths : pas de phrases pour expliquer les théorèmes. Récent. Fondement des sciences modernes. Diversité des sens pour chacun des mots = un obstacle à la connaissance. Polysémique. La pensée peut-elle s’exprimer d’une autre façon qu’à travers le langage ? Les langues peuvent être un frein à la vérité. Noyau commun : années 50 – 60 : Noam CHOMSKY, linguiste, lui remet en place les questions sur le rôle du langage sur notre système cognitif. Pionnier de ce tournant : trois hypothèses principales : Hypothèse 1 : Chaque langue à sa grammaire, mais elles ne sont pas toutes équivalentes (grandes familles aux racines communes – indoeuropéen) dans toutes les langues on a une grammaire commune, pas forcément visible – mettre le verbe à la fin etc. grammaire universelle. Ce n’est pas comme ce qu’on apprend à l’école, ces lots de règles, ces règles fonctionnent suivant le fonctionnement de ces langues, mais la grammaire est tirée de la façon dont on parle. Rapport au locuteur qui n’est pas petit. On doit se conformer à se règle. La structure phonétique, syntaxe. Syntaxe : squelette des phrases. Sémantique : ce que signifie la phrase. Phonétique : le langage fonctionne avec des sons. Il n’y a pas de liens logique entre le son et ce qu’il représente car on peut dire « chaise » de différentes manière suivant les langues = caractère arbitraire de la langue. Si on est tous exposé à la langue, on met un, deux, trois ans pour parler. Rien de particulier à faire pour apprendre à parler, capacité innée (=l’innéisme). On développe cette compétence, on n’apprend pas des phrases types (car les phrases qu’on peut inventées sont infinies, idem des mots) Ce qu’on apprend c’est comment on combine des mots pour faire des phrases. On a des phrases qui sont très bien formées, mais qui n’ont pas de sens selon Noam. « D’incolore couleur vert… » Rien ne permet de la rejeter, il y a un verbe, un sujet, mais on a du mal a associé incolore et vert. La terre est bleue comme une orange. Une phrase qui ne veut rien dire selon Noam, mais qui a été analyser, répéter, et même parfois accepter. 90% de nos phrases à l’oral sont défaillantes. Ce que nous dit le langage de la pensée : grammaire universelle peut-elle être une structure de la pensée ? Voir de la pensée juste ? Vers un retour de l’uniformaliste ? Le structuralisme, Saussure, addition de système et de module, alors que c’est un tout, il faut faire une vision globale. Comment a ton accès à la grammaire universelle ? Pour Noam, par la langue, mais comment fait-on pour l’extraire de la langue ? Parce qu’elle est cachée dans la langue. Différentes langues. Philosophe américain développe dans son œuvre le mont et la chose, une théorie ou il place un observateur dont il n’a aucune notion de la langue et il observe et il doit reconstruire la langue. Il se demande comment ce locuteur va-t-il s’en sortir ? Il suppose qu’avec le temps, il va finir par segmenter les phrases, isolés des mots. Il y arrive et on obtient une certaine compréhension de la langue, un lexique etc. mais il constate que si on met plusieurs locuteurs en même temps, qu’ils mettent en place chacun un lexique juste, et que pourtant ils se trouvent en contradiction. A chaque fois qu’un lapin arrive ils disent un mot, donc il suppose que ça signifie « lapin » dans sa langue. Même si c’est en contradiction, ça n’empêche pas la compréhension. Deux manuels de traduction cohérents mais en contradiction n’empêche pas la compréhension de la langue et de tenir une conversation. La signification c’est une idée exprimée ? On veut obtenir le même sens dans une autre langue, mais on est obligé de se contenter de son point de vue d’observateur. Information supra linguistique : on n’aurait pas une équivalence stricte : signe, sens et le dire dans une autre langue, mais plusieurs découpages. Beaucoup de choses se perd dans la traduction, on perd quelque chose, il y a toujours une part d’’incertitude. Linguiste contemporain : classification des langues du monde, rangées selon deux catégories, cadrage géographique, cadrage Deux façons de décrire les actions les mouvements : je travers la rivière à la nage (français) je nage à travers la rivière (anglais) Cours 2 : Il n’y a pas qu’une pensée qui s’exprime dans la langue. Il y a quand même une hypothèse très forte : Extrapolation : ce qui est possible pour nous et impossible pour l’autre. Pose un débat très fort. Changement profond. Différence entre tous les systèmes linguistiques, différence même dans la pensée. Ces différences d’expression dépendent des différences structurelles. On n’a pas une pensée première qui s’exprime. Mais des perceptions. Système linguistique diffèrent. Classe de couleur qui reste les mêmes, mais il y a des changements sur des petits détails, mais les études suite à ces hypothèses des années 60, on n’a pas de différence sur le signifié couleur suivant les langues. Dépend des perceptions visuelles. Expression du temps est calquée sur l’espace. Phénomène temporel = métaphore spécialité. Ce n’est pas universel. On n’aura pas la même reproduction du temps. Le futur ce qu’il y a derrière, et le passé devant nous (=/ de nous) Espace et le temps, catégorie dans lesquelles on se perçoit. Kant = n’importe quelle expérience est situé dans le temps et l’espace. Métaphore de ce qui est bon en haut, et mauvais en bas. Cette question va être à l’origine d’un nouveau courant linguistique. Il n’y a pas d’infériorité de la pensée sur le langage ou de supériorité du langage sur la pensée. On essaye de s’en sortir. On essaye de de créer du sens de nouvelle manière. Structure différente de la grammaire. Le langage doit remplir un rôle. La vision du langage que va développer Aristote va être importante. On est obligé d’avoir une reflexion sur le langage comme une base de la pensée. Repris par tous les philosophes du 20eme siècle. Pour certains : le langage avec leur impression vont souligner des problèmes. Pensée sa logique, c’est un moyen de pensée la logique. Il faut penser le langage pour penser le monde. Un raisonnement correct : raisonnement qui nous empêche de nous tromper, dans lequel je suis sûr que i mon hypothèse est vraie, la conclusion sera vrai. Déconstruire à l’intérieur d’une proposition. Socrate n’est pas une propriété, il est une personne. Les sons émis par la voix sont des états … Triple distinction : les sons, la transcription par écrit, Platon : Ce que signifient les mots. Lien entre les mots et les choses. Lien naturel ? On parle du monde, le monde s’articule. La parole c’est une convention des sons. L’objet auquel je réfère, le son, et entre les deux il y a un état de l’âme (la pensée, l’idée que j’ai de l’objet) Les états de l’âme sont les mêmes pour tous. On n’utilise pas le même mot pour tout le monde, mais les états de l’âme si. Mon accès à cet état de l’âme. Comment savoir qu’ils sont les mêmes pour tout le monde ? Cela ne va pas de soi, même si c’est une hypothèse forte, une … de foi d’Aristote. Psychique, psychologique au caractère individuelle = état de l’âme. Spécificité de chacun. Si c’est bon, c’est qu’il y a une raison ! Cours 3 : d’Aristote à Frege. Théorie des syllogismes : Pose clairement la question du rapport entre langage et pensée Si on part de quelque chose de vrai, on est sûr d’arriver à une conclusion vraie. Un raisonnement : Une transition entre une ou plusieurs prémisses (= hypothèses) et une conclusion Une transition telle que : si les prémisses sont vraies alors la conclusion est vrai Sont vrais en vertu de leur forme Tous les hommes sont mortels, Socrate est un homme donc Socrate est mortel. On peut remplacer « Homme » par «  Chien », « Socrate » par « Médor » et « mortel » par « vert » On ne dit pas que les prémisses et la conclusion sont vraies, seulement que si les prémisses sont vraies, la conclusion l’est aussi. « Les sons émis par la voix sont des symboles des états de l’âme, et les mots écrits les symboles des mots émis par la voix. Et de même que l’écriture n’est pas la même chez tous les hommes, les mots parlés ne sont pas non plus les mêmes, rien que les états de l’âme dont ces expressions sont les signes immédiats soient identiques chez tous, comme sont identiques aussi les choses sont ses états sont les images. » Triple distinction entre : Les sons et les signes écrits Les états de l’âme Les choses On veut dire que les mots signifient des choses ? Quel type de lien entre mots et choses ? Cf. : Cratyle de Platon : Lien conventionnel ou naturel entre les mots et les choses ? Pour Aristote : symboles (conventionnels) Mais introduit un niveau entre les mots et les choses Expressions (sons ou mots écris) : signes immédiats des états de l’âme Etat de l’âme : identiques pour tous Expressions différentes. Problème : Comment savoir que ces états de l’âme sont identiques si je n’ai accès a ces états de l’âme que via le langage ? Je n’ai pas d’accès aux états de l’âme Cf. : Quine : On ne peut rien dire de ces états de l’âme, on a seulement accès au langage, qui est la seule chose observable Question : Etat de l’âme renvoie pour nous au domaine psychologique, est associé pour nous à un caractère individuel. Or sont ici considérés comme universels. Le langage est le symbole de quelque chose qui est hors de lui Mais ça n’est pas le monde : ce sont les états de l’âme (à la fois psychiques et universels) Ces états de l’âme renvoient fidèlement au monde. CONCEPT (mental) : universel CHOSES : Universel TERME (son) : particulier On a toujours d’un côté le monde, de l’autre le langage, et la nécessité de faire le lien entre les deux. Le langage représente-t-il le monde ? Exprime-t-il des pensées ? Il y a toujours part les choses, d’autre part les mots. Et entre les deux ? Aristote réfléchis à ce niveau intermédiaire car on peut parler d’une chaise sans qu’elle soit là. Terme (son) : particulier Signe (le mot) / Concept (mental) : universel => Niveau intermédiaire / Choses : universel Monde (ce qui est désigné) Où se situe le sens du mot ? Le mot chaise ? Quel est son sens ? Mot « chaise » / objet chaise : est-ce que le mot désigne un objet ? Il y a beaucoup de chaises, on les assimile toutes à ce mot. Donc on est tenté de penser que le mot ne réfère pas directement à l’objet, il y a un niveau intermédiaire : le concept de chaise ? Sens du mot chaise : état de l’âme correspondant ? Concept ? Sens des mots qui ne correspondent pas à des objets ? Et ? Si ? Tous ? Encore plus compliqué si on passe au niveau des phrases ! Permet d’expliquer qu’on puisse parler de choses qui ne sont pas là, ou qui n’existent pas. Ex : Licorne, cercle carré. Permet aussi de parler de choses dont on ne sait pas si elles existent Mais : statut de ces représentations mentales ? Doivent avoir quelque chose en commun avec ce qu’elles représentent ? Comprendre une phrase : pouvoir se demander si elle est vrai ou non ? Le sens des mots ne varie pas d’un locuteur à l’autre. Le sens n’est pas subjectif au sens psychologique. Abstraction mais pas individuelle : Le sens du mot chaise n’est pas l’idée que je m’en fais. Article publié en 1892 en français dans le recueil écrits logiques et philosophiques. Texte fondateur de la philosophie analytique Réflexion sur les formes cachées dans le langage / les langues naturelles Le contexte : Interrogation sur les mathématiques (le texte majeur de Frege porte sur les fondements de l’arithmétique) Méfiance vis-à-vis du langage naturel Depuis Aristote : idée de formes associées au raisonnement juste. Mais structure, forme des syllogismes dépend du type de mot. Aristote : le premier à associer une réflexion sur le langage à une réflexion sur le raisonnement, cherche à mettre au jour les formes du raisonnement valide. Distingue entre le sujet et le prédicat Ex : Socrate est un homme. Tous les hommes sont mortels. Homme et Socrate n’appartiennent pas à la même catégorie : Socrate renvoie à un individu Homme et mortels sont des termes génériques qui renvoient à des propriétés. On va appeler ces termes des « prédicats » Tous les hommes/ ? Tous les Socrate. Question de la forme du raisonnement valide est reprise par Frege (et Russel) à la fin du 19eme siècle dans un contexte philosophique particulier Pour faire sens, une question doit pouvoir être formulée en termes scientifiques, on doit pouvoir falsifier. Russel : toute bonne question est une question logique. Reprennent là où Aristote s’était arrêté. Pour eux le langage naturel nous cache ses formes logiques. Frege propose une analyse du langage naturel qui va fonder toute la philosophie du langage Pour Frege, il s’agit d’inventer un langage formel. Ex : le pour tout X en Maths. Cours 4 : Frege Rappel – Aristote : 3 pôles pour comprendre le rapport du langage au monde : Les mots, les signes Les concepts/ état mentaux Les choses Importance de ce niveau intermédiaire : Je peux parler de choses qui ne sont pas là, qui n’existent pas Dimension créatique du langage Le langage Frege – sens et dénotation article publié en 1892, français dans le recueil écrit logiques et philosophiques. Il s’interroge sur le langage comme un raisonnement, une réflexion sur le mathématiques, langage étape pour comprendre les mathématiques : lieu même du raisonnement. Texte fondateur de la philosophie analytique Réflexion sur les formes cachées dans le langage / les langues naturelles Le contexte : interrogation sur les mathématiques (le texte majeur de Frege porte sur les données de l’arithmétique) Méfiance vis-à-vis du langage naturel Depuis Aristote : idée de formes associées au raisonnement juste, mais structure forme des syllogismes. Question de la forme du raisonnement valide est reprise par Frege (et Russell) à la fin du 19e siècle dans un contexte philosophique particulier : philosophie analytique : comment on est sur de se poser les bonnes questions ? Pleins de questions auxquelles on ne peut pas répondre car elles sont au-delà de ce qu’on voit, ou qu’elles sont mal posées. Donc elles doivent être formulées en termes scientifiques, on doit pouvoir la falsifier. Russel : toute bonne question est une question logique. Reprennent là ou Aristote s’est arrêté. Aristote : le premier à associer une réflexion sur le lange a une réflexion sur le raisonnement, cherche à mettre au jour les formes du raisonnement valide. Distingue entre le sujet et le prédicat. Socrate est un homme. = met en relation un individu et une propreté. Tous les hommes sont mortels. = met en relation quoi ? Met en relation tous les individus ont une propriété et tous les individus qui ont une autre propriété. Tous Les individus ont la propriété d’être des hommes ont aussi la propriété d’être mortels. Si x est un homme, alors x est mortel. A partir de ce type d’exemple qu’on peut savoir que la structure du langage peur nous cacher la structure logique. Dans le monde, les objets ont des propriétés. Le rapport entre objets ou individus et propriétés correspond dans le langage au rapport entre noms propres et prédicats. Monde : Langage : L’objet table a une propriété =>  on applique le prédicat « …est verte » au sujet « table «  qui est un nom Met en relations des noms avec des prédicats (qui renvoient à des propriétés) Met en relation deux propriétés (inclusion de l’une dans l’autre Clark Kent est superman N’est pas de la même forme que « tous les hommes sont mortels » n’est pas dans la même forme que « Socrate est un homme » « Homme » et « mortel » sont des termes génériques, qui renvoient à des propriétés. On va appeler ces termes des « prédicats » « Socrate », « Clark Kent », « superman » sont des mots qui désignent une personne Dans (a) : rapport entre un (nom d’) objet et un (nom de) propriété On parle de prédicat Dans (c) : rapport entre deux objets dont on dit qu’ils sont un seul ? Deux objets ne peuvent être un seul Le rapport n’est pas directement entre les objets On a deux mots différents qui désignent le même objet 59333988024Clark Kent 59333874054Superman = un seul individu A=B L’individu désigné par « superman » est le même que celui désigné par Clark Kent. Différence entre : Socrate est un homme / la table est verte Tous les hommes sont mortels ET  Superman est Clark Kent Dans (a) : rapport entre (nom) d’objet et un nom de propriété Dans (b) : rapport entre deux noms de propriété Dans (c) : rapports entre deux noms d’objets Le verbe être met en relation des catégories diverses Pas forcément de symétrie (c). Superman est Clark Kent Si je donne plusieurs noms à une chose, mais il n’y a qu’une seule personne à qui on fait référence : Deux noms différents qui véhiculent deux façons de concevoir le même objet et donc deux sens un seul objet (dénotation) ; ce n’est pas forcément un objet physique, qui n’existe pas. Clark Kent superman => noms, signes (mots ou propositions) La personne que ces deux noms désignent => dénotation (parfois traduite en référence ; ce qu’elle désigne) La façon dont ils se donnent à nous = > sens Différence dans la façon dont l’objet se présente à nous = pour Frege une différence de sens. Correspond à notre intuition du sens : Quand pour parler d’une même personne je dis « le roux » « l’intello » ou « le gros » ca n’est pas le même sens, même si je réfère à la même personne L’expression « 2+2 » à la même dénotation que « 3+1 », mais pas le même sens Ces trois niveaux (signe, sens, dénotation) se retrouvent pour tous les éléments du langage. Signes : noms propres, prédicats (adjectifs) etc. Mais aussi propositions Les propositions ont aussi un sens et une dénotation La distinction du sens et de la dénotation (référence) permet l’émergence d’un vrai champ d’étude. Les prédicats sont des noms de propriétés (niveau du langage) Les prédicats : adjectifs mais pas seulement Socrate chante « …chante » est un prédicat Caractérise un individu Les noms propres sont des noms d’individus (niveau du langage) Les individus : personnes mais pas seulement Prédicats : Instaurés  De la forme « est vert » « marche » Ne forment pas une proposition à eux seuls ont besoin d'être saturés par un nom propre Noms propres Saturés Se suffisent à eux-mêmes, n’ont pas besoin d’être complétés Socrate, une table Remarque : un « nom propre » renvoie à un objet qui a ou non une existence. Cours 5 : Tripartition chez Aristote on a le concept, chose, le terme et chez Frege on a le signe, le sens, dénotation (lien entre le mot et la chose) A travers la tripartition, on n’a pas forcement le fait que l’objet existe  Exemple : licorne. Selon Frege, on a aussi un sens et une dénotation : chacun de signe différent doit avoir un sens et une dénotation. La façon de designer quelqu’un, nous donne accès aux propriétés particulières du nom (=sens) ; la dénotation d’un prédicat (c’est l’ensemble des prédicats qui désigne le mot). L’intention correspond à la description du mot. Etre vert, le sens du concept c’est tout ce qui pourrait me permettre de décrire ce qui est vert. Pour le niveau des propositions, c’est l’idée transmise. C’est cette idée qui permet le sens de cette proposition (=phrase) Cette notion d’idée n’est pas au sens psychologique, La dénotation c’est de l’ordre d’un correspondant, ou d’un état du monde, savoir si elle existe ou non dans le monde, si cette idée existe dans le monde, donc la dénotation de la proposition est vraie. Dénotation valeur de vérité (vrai ou faux). Est-ce que toutes les phrases ont une valeur vraie ou fausse ? Non. « quelle heure est-il ? » aucune valeur de vérité, donc pas forcement de dénotation. Mais pour Frege ce n’est pas un problème. Cette tripartition nous permet d’avancer dans la réflexion sur le langage, et de répondre à la première question que se posait Frege « de la délimitation de la science » Lorsque je parle de quelque chose, je fais plus que montrer quelque chose qui n’est pas forcement la, Aristote en premier à montrer qu’on pouvait parler de chose qui n’était pas là, qui n’existe pas forcement : mise en place du signifiant. Le niveau intermédiaire mis en place par Frege, est le sens du mot, la représentation qu’on se fait du monde, on caractérise le monde. Pensé l’interaction entre les mots, les phrases, et le lien entre les deux. Réflexion sur le mot « être » il n’y a pas forcement de symétrie, on ne peut pas inverser les deux bouts de la phrase, tous les agencements ne sont pas possible. Pour autant la notion de sens est aussi définie, pour que chaque symbole soit son propre signe, alors qu’être peut être mis en place dans plusieurs contextes, plusieurs propriétés, et différent symbole. On va pouvoir s’appuyer sur ça pour créer un langage pour que chaque terme soit un usage. Du coup la notion de pensée que Frege aborde est caractérisée par l’angle qui est le sien, dans le cadre du raisonnement. La pensée bien évidemment ne s’arrête pas au raisonnement. Une division normative du langage : comment il doit être utilisé, et comment il fonctionne. Chomsky. Texte à lire pour comprendre la problématique. De l’interprétation d’Aristote + Frege. Il essaye de proposer une grammaire universelle. Et est fondateur du behaviourisme, de la même lignée que scientifisante des problèmes qu’on comprend, on essaye de faire revenir un coté scientifique aux choses qu’on connait déjà. Courant puissant dont va en naitre un deuxième : le cognitivisme. On part de choses observables et on va chercher à aller plus profondément. Sciences cognitivismes qui sont un amalgame de la linguistique, de la sociologie et la philosophie. Les auteurs vont réaliser que les questions qu’ils se posent sont déjà posées dans d’autre discipline, mais ils tentent de créer une méthode plus scientifique pour y répondre. Le concept, des images, tout ce qui reprend de manière globale l’idée de représentation = comment ils s’articulent ? Voir Cognitivisme ; métaphore de l’ordinateur : car il nait pendant la naissance de l’informatique : ordinateur important pour comprendre le comportement des hommes, qui ne consiste à ne pas mettre en valeur les facteurs des sentiments : domaine affectifs et émotionnels dont il faudra étudier après. Ce sont sur ces hypothèses que les sciences se retrouvent, permet de mettre d’autres outils. Les sciences permettent d’apprendre plus sur le comportement humain. Cours 6 : CHOMSKY : Pour les repères bibliographiques : ouvrage de Chomsky langage et pensées. Principes formulés. Pour comprendre son progrès, il faut connaitre ses règles parfois difficiles, mais si on veut entrer dans la profondeur du sujet, il faut voir comment concrètement il essaye d’utiliser le langage. Le deuxième livre si ces questions vous intéressent ? Behaviourisme : qui se contente de ce qui est directement observable, on enlève ce qui relève de la spéculation, les notions abstraites. On peut faire des hypothèses sur des sujets plus grands Contre ce mouvement le cognitivisme s’est développé, qui fonctionne comme le behaviourisme mais qui utilise aussi les effets causaux pour expliquer les comportements qu’on obtient. Processus mentaux, de tout ce qui est de l’ordre des compétences cognitives. Il est pluridisciplinaire : autour des neurosciences, de l’intelligence artificielle. Il est important de faire des hypothèses pour comprendre les représentations. Il faut s’interroger pour comprendre le fonctionnement du langage. Ces questions très anciennes sont au cœur du courant cognitivisme. Pour une grande part, on pense dans le langage, on exprime des connaissances dans le langage, on raisonne dans le langage, il est difficile de faire l’économie d’une analyse dans le langage (beaucoup de nos connaissances s’y exprime) on a un certain nombre de connaissances qui ne sont pas obligé d’être exprimé (qu’on a appris sans utiliser le langage) ; itinéraire connus parce qu’on les a parcouru et non parce qu’on nous les a expliqué. On est dans l’idée que la connaissance peut évoluer. Hypothèse méthodologique : lié à l’interdiscipline : permettent d’avancer plus vite, plus scientifique dans la compréhension du savoir, des connaissances et de ce qu’est le langage. Je n’ai pas de lien direct avec les niveaux mentaux, qui est le niveau intermédiaire. L’idée donc c’est de distinguer un niveau purement physique, pour le développer les sciences cognitives s’appuient sur le modèle de l’ordinateur. C’est l’application de l’un à l’autre qui permet de comprendre l’informatique et l’intelligence artificielle. Parler, penser se serait juste utiliser des représentations ; cette notion est centrale de deux façons : lien entre ce qui est observable et ce qu’on n’a pas accès, on se permet d’énoncer des hypothèses pour les comprendre. Il y a aussi un lien paralogique avec le langage (manipulation des représentations) On suppose que c’est un élément à part entière. Sortir du domaine de ce qui est purement observable. L’activité mentale consiste à opérer sur des représentations du réel, ou d’autres observations. Lorsqu’on fait lorsqu’on réfléchit. Aspect trivial = lorsqu’on réfléchit, lorsqu’on pense, on est au niveau de l’abstraction. Lorsque je compte, ce n’est pas forcément des objets mais des choses que je me représente mentalement. Activité lié au langage. Le langage par définition qu’on est en train de construire est le lieu même ou on agit sur des représentations avec le niveau intermédiaire (à revoir). Lorsqu’on travaille sur ces représentations on est plus obligé de travailler sur les représentations mise en jeu par les sciences du langage. On n’est plus obligé de faire des hypothèses, on se tient au niveau de représentations déjà acquis. Ce niveau intermédiaire est d’un point de vue méthodologique : on peut faire des hypothèses sur des choses d’autres, on suppose d’un point de vue théorique qu’il y a des représentations et on agit sur eux. Tous les niveaux intermédiaires, peut être repris comme le niveau des représentations. Chomsky impose sa vision delà linguistique, il se situe dans le courant où les gens travaillent sur un même objet : comment notre esprits travaille, quels sont les mécanismes liés à la pensée ? S’intéresser aux langages est voie d’accès pour conduire à la réponse de ces questions. Dans son analyse, il est un héritier de la philosophie de Descartes (dualisme, division entre l’âme et le corps) dont les questions sont qu’est-ce qui différencie l’homme de l’automate. Le langage est pour lui, la présence d’un esprit. Le caractère infini du langage : ce qui fascine Chomsky : on apprend à parler, on apprend un certains nombres de règles qui nous permettent de formuler un nombre infini de phrase. Le langage a cette propriété d’être une infinité de phrase. Les phrases qu’on prononce sont souvent des phrases qu’on n’a jamais entendues. Et il est impossible de prévoir les phrases qu’on dira à l’avenir. Le langage peut vraiment être ce point d’encrée vers la pensée, c’est parce qu’il manifeste la possibilité de prononcer un nombre infini de phrases. C’est à partir de ce caractère qu’on est obligé de sortie de l’approche behaviourisme, qui considère l’apprentissage comme une obligation par le milieu, des choses qu’on va devoir reproduire. Selon C, il y a d’autres choses. Si on s’en tenait de la seule thèse behaviourisme, on apprendrait à prononcer des phrases déjà prononcées. La pensée ce serait les actions de manipulations sur des représentations symboliques, et le langage serait la façon dont je pourrais avoir accès à ces opérations mentales. La question par rapport où on se pose sur la possibilité de faire des centaines de phrases, pour Chomsky le locuteur doit posséder des règles et des procédures pour manipuler les objets pour construire des phrases. A un certain niveau on dispose de ces règles, qui nous permettent de combiner des mots pour avoir des phrases. Exemple : Des idées vertes dorment furieusement, incolores = verts et incolores ? Cette phrase est correcte par rapport à la grammaire, mais différence de sens. Il constate donc qu’on peut reconnaitre une phrase grammairemment juste, mais avec un sens faux. Deux niveaux qui se dissocient. Il oppose le terme de compétence (la possibilité de faire des phrases à l’infini) au terme de performance (les phrases que je formule correctement). On ne va pas les produire tous. Il distingue différentes composantes : phonétique : ce qu’on prononce. Sémantique : au niveau du sens. Différence de niveau sur l’exemple. On observe que la phrase était grammatiquement correct. La structure profonde : information pertinente pour la compréhension sémantique. La structure superficielle, c’est tout ce qui nous permet de comprendre les mots à travers les sons. La grammaire sera redéfinie pour Chomsky, ce qui met en relation tout ce qui a du sens et du son. Grammaire qui lie ces deux niveaux, pour cela on utilise les structures sémantiques. L’idée de Chomsky c’est de partir d’une idée déductible, il sépare la compétence et la performance. A partir du moment où il les sépare, il montre de manière éluctible toute les façons de prononcer des phrases ; les règles qui nous permet de les construire. Comme on n’a pas accès à toute les phrases possibles, qui nous permettraient avec la prononciation de retrouver les règles qui a permet leur construction : on part donc de l’inverse, on part des règles finies pour définir les phrases infinies. C’est ça que Chomsky va s’atteler : définir le nombre fini de règles. Et ensuite on va vérifier dans des énonces particuliers, nous permet bien de définir le nombre de phrases. La syntaxe peut être indéfiniment étudiée. Pour Chomsky il y a plusieurs modules cognitifs : parler n’utilise pas tous les modules identiques : on peut donc faire deux choses à la fois : parler et regarder. Une fois qu’on a établi ces deux hypothèses, il nous reste ce pas à franchir, qui nous permet de passer ç un nombre fini de règles, a une infinité de phrases. Comment on fait ce passage ? Principe de récursivité, qui fait appelle à quelque chose dans la phrase : si on regarde un tableau, et qu’à l’intérieur du tableau, il y a un tableau, on peut reproduire ce même schéma à l’infini. On part d’un phénomène simple, et on peut aller à l’infini. C’est le même principe que la mise en abime. C’est ça qui va être au cœur des règles syntaxiques. Le point de départ de Chomsky, c’est l’acquisition du langage. Comment on les construit ? Il va postuler un nombre de règles, qui vont mettre en relation des groupes de mots pour convertir une phrase à une autre, et voir comment on peut en jouant avec ces groupes, construire un nombre infini de phrases. Je peux faire une phrase à l’infini en rajoutant des propositions nominales. Cours 7 : Chomsky suite. La linguistique nous révèle le fonctionnement de l’esprit. Etudier la nature des capacités intellectuelles humaines. Etablir certaines propriétés générales de l’intelligence humaine, en étudiant les compétences nécessaires à la maitrise d’une langue. Linguistique de Chomsky : ne porte pas seulement sur la langue. Problématique langage pensée inversée par rapport à la démarche d’Aristote et de Frege (théorie normative = comment on devrait bien utiliser le langage : bon et mauvaise utilisation du langage.) : Le langage est un accès vers la pensée, pour le comprendre. On parle de ce qui est observable pour étudier ce qui ne l’est pas. Ne s’agit pas de définir les normes pour le langage. Pensée = opérations computationnelles (= agencement des mots, on peut faire des modifications, manipuler les phrases) sur des représentations symboliques. Métaphore de l’informatique. Langage = mon point d’accès a ces opérations. Structure profonde cachée qui selon Frege, permettrait de délimité un champ de la connaissance et de déjouer les pièges des langues naturelles. Chomsky lui, sa démarche est de nous montrer que la pensée nous permet de parler, et non nous apprendre comment bien penser. Cette démarche n’est plus normative, mais descriptive et explicative du fonctionnement de l’esprit. On part de comment on parle vraiment. Apparenté entre le langage et la pensée, le langage est aussi une opération sur des représentations et la pensée est également cette série d’opération computationnelle (sur des représentations). Le locuteur doit disposer, à un certain niveau, d’un ensemble précis de règles ou de procédures qui lui indiquent à quels lieux les différentes parties d’un discours peuvent se placer dans un énoncé. Vrai pour toutes les langues, mais surtout le français. C’est-à-dire comment construire un énoncé. Pour Chomsky, l’étude du langage permet de mieux comprendre les processus mentaux chez l’homme. Et il y a un aspect créateur qui remet en cause la notion d’habitude et de généralisation issue du behaviourisme (point de vue de l’acquisition du langage). L’esprit humain réagit différemment, suivant un stimulus on ne peut pas savoir quelle sera la réaction verbale d’un sujet. Il ne s’agit pas d’avoir toutes les informations sur l’environnement pour savoir ce que va dire l’individu. Il faut sortir de cette vision-là, car le langage échappe à cette théorie : on peut avoir différente réponse face à un stimulus. Le langage a cette fonction créatrice qui nous permet de créer des phrases qu’on n’a jamais entendues. On peut ainsi comprendre l’esprit humain qui échappe au déterminisme environnemental. Le projet chomskyen : Penser que l’on peut établir les règles qui permettent aux individus de produire des propositions (grammaticalement correctes) Mais aussi de comprendre les significations, ainsi que de reconnaitre les propositions agrammaticales, même si celles-ci ne sont pas forcément dépourvues de sens. Ces règles : celles que nous utilisions, qui constituent notre compétence. Les idées vertes incolores dorment furieusement. Incongruité sémantique MAIS correction grammaticale Les deux aspects peuvent donc être étudiés séparément. Une personne qui maitrise une langue : compétence linguistique S’oppose à la performance : utilisation réellement observée par la page. La performance (finie) n’explique pas notre compétence à produire un nombre infini de phrase : On ne répété quasiment jamais les même phrases On ne reproduit pas des phrases, on les invente. Grammaire d’une langue : Une composante syntaxique ; définit une certaine classe infinie d’objets abstrait qui mettent en relation la structure profonde et la structure superficielle (information pertinente qui nous permet de lui donner un sens) Une composante sémantique (à partir du mot lui donner du sens) Une composante phonologique (au point de vue du son) Structure profonde : toute information pertinente pour l’interprétation sémantique : attribuer un sens Structure superficielle : toute information pertinente pour l’interprétation phonétique (son) : interpréter les sons pour en faire des mots, des phrases. Grammaire : tout ce qui se met en relation les interprétations sémantiques et phonétiques. Passer du son au sens. Association qui s’établit d’après les règles de la composante syntaxique. Ce qui nous permet de faire le lien. Va plus loin que la simple manipulation, mas inclus la pertinence dans une phrase. Mettre à coté deux termes compatibles. Syntaxe : ce qui nous permet de passer du son au sens. Maillot central, au cœur de la compréhension du langage. Chomsky s’appuie sur une méthode déductive Vs Une méthode inductive qui partirait de l’analyse de proposition du langage. Méthode inductive : voudrait dire qu’on passe de l’analyse des phrases dites (performance) pour déduire les règles qui permettent de les construire (compétence) OR : impossible d’avoir accès a toutes ces phrases qui pourraient être dites, puisqu’elles sont infinies. La syntaxe peut être étudiée indépendamment du reste de la linguistique. Pas nécessaire de s’intéresser à la façon dont le sens se construit. Ce qui nous intéresse : comment les phrases correctes sont construites. La linguistique elle-même est in dépendante du reste des sciences cognitives. De manière générale, le langage est indépendant des autres activités mentales (thèse modulariste) Je peux faire deux choses à la fois. NB : On se situe toujours du point de vue de la génération des phrases, de comment on la construit. Principe de récursivité. pour rendre compte de phrases complexes, imbriquées, telles que l'homme qui a dit qu’il nous aiderait arrive aujourd'hui) Phrases peuvent s’imbriquer les unes dans les autres, s’appeler elle-même. Exemple : le chat mange la souris. Le chat qui court après le chien mange la souris. Le chat qui court après le chien qui a volé le jambon mange la souris. Le chat qui court après le chien qui a volé le jambon mange la souris, qui s’enfuit. Double infini potentiel : Nombre potentiellement infini de phrases possibles. Longueur potentiellement infini de phrases générées. Connaissance/maitrise des règles construction des phrases Ce qui permet qu’on puisse maitriser le langage Récursivité de ces règles : on peut utiliser ces règles une infinité de fois, imbriquer les constructions dans les autres, mêmes si ces règles sont en nombre fini. Explique comment on peut construire une phrase à l’infini. Principe de la syntaxe : Analyse transformationnelle : Postuler un ensemble de règles qui permet de mettre en relation les phrases les unes avec les autres, ainsi que de convertir ou transformer une phrase (ou plutôt sa représentation formelle) en une autre. Ce système génère des phrases grammaticalement correctes et assigne à chaque phrase une description en termes de structures. Système qui constitue une théorie globale du langage. Règle de grammaire : Objectif de Chomsky : Enoncer les règles de la grammaire, ce sont des règles de passages entre les représentations mentales du monde, les propositions, les langues, les phrases prononcées. Passage du son au sens. Passage de la structure profonde (représentations mentales) à la structure superficielle. Passage d’une langue à une autre Permettent de générer des phrases correctes. Deux types de règles : Certaines règles sont spécifiques au langage D’autres sont universelles et parmi elles, certaines sont innées. La compétence linguistique est la maitrise de l’usage de ces règles. Possibilité d’une grammaire universelle, qui correspond à des règles universelles. Cette grammaire universelle : faculté de penser. Notre accès à la pensée. Cours 9 : Principes de la grammaire. Il souhaiterait créer une grammaire universelle, qui résulte de notre faculté de pensée. Idée d’assemblage propre à la structure. Règles Trois types de règles : Syntagmatique : permettent de passer d’une forme (CHERCHER) Phonologique : au niveau de l’association des noms avec le son. Transformationnelles : règles de conjugaison ou des règles qui nous permettent d’associer à un individu une terminaison. Règles qui vont permettre de développer en un nombre infini de phrases. Syntagme – catégories grammaticales: terme centrale sur lequel Chomsky se repose. Syntagme est l’idée de conglomérat de mots qui s’articule autour d’un noyau qui est celui qui donne le nom au syntagme : un chat ; c’est un syntagme nominal. Un syntagme est nominal si son noyau, le terme central, auquel le reste de la phrase se rattache est un syntagme nominal. Facon dont on combinait les syntagmes entre eux. Obtenir une structure A côté de ça il existe des règles transformationnelles, qui nous permettent d’obtenir des phrases correctes dans une langue donnée et de créer de nouvelles phrases. Forme active et forme passive ; pour chaque phrase on peut les former avec ces deux formes donc créer de nouvelles phrases. Transformation en un élément de la langue concret. Ce qui intéresse Chomsky, c’est qu’à partir d’un élément qu’on entend dans la langue on peut remonter tous les cas qui nous permettent de comprendre comment elle a été constitué jusqu’à la source de la construction de la phrase, permet de résoudre les ambiguïtés. La langue n’est pas toujours clair, et il est possible d’y avoir de l’ambigüité : « l’avocat est pourri » rattachement a deux groupes de mots. L’ambigüité disparait. Du point de vue du locuteur chaque variation dépend à une phrase n’est jamais ambigüe car elle est construite comme ça. Il ne s’occupe pas de l’ambigüité pour celui qui entend, et c’est alors qu’il dit que le locuteur demande de lever l’ambigüité. Nouvelle approche de la signification. On lève l’ambigüité, mais aussi de générer des phrases, au plus profond des représentations mentales, du côté de l’hypothèse. La structure profonde de nos pensées sont syntagmes verbaux et représentables – phrase déclarative. Il s’intéresse aux langues, il essaye de montrer ce qui dans toutes les langues nous permet de créer des milliers de phrases, et il en déduit que vu que c’est commun que c’est la structure profonde de toutes les langues, de la pensée elle-même, comment elle est structuré. La question qui perdure est double : à partir de cette analyse du langage est-ce qu’on peut conclure sur l’universalité de la langue. Si on associe à chaque phrase, on supprime l’ambigüité si on remonte jusqu’à sa base. Enlever l’ambigüité c’est enlever au langage ce qu’il est censé être. Ne sont-ils pas censé être lié ? A chaque fois ces systèmes vont utiliser un noyau central : le niveau intermédiaire : le niveau des interprétations. La pensée fonctionne avec ce niveau intermédiaire. Quine L’idée de tous les auteurs qu’on a étudiés était que d’une part le langage via les représentations nous parle du monde. Quine va sortir de cette posture pour donner une idée du langage profondément différente. Philosophe américain meurt en 2000. Il se positionne contre Frege parce qu’il essaye de se reprendre ses questions sur le sens et la dénotation et il va essayer de montrer comment ces éléments sont quelques choses qui découle du mythe, c’est une construction qui nous éloigne d’une compréhension de la langue. Il y a aussi une réalité du sens, chaque mot faisait sens et existé de manière forte pour Frege. Rappel des Trois niveaux : Le signe Le sens La dénotation Quine remet en question, le sens et la dénotation. Ne ramène à rien d’objectif. Le langage n’est pas un circuit fermé. Il est absurde de réintégré le monde dans la théorie du langage. Remet en cause le lien entre les mots et le monde comme un lien certain, et il propose un rapport entre les mots et le contenu mental. Il reconnait un sens au mot, il dit qu’on peut faire une théorie du langage sans la théorie des représentations. On ne peut pas avoir accès à ces représentations. Il critique et questionne comment ce rapport a été accepté systématiquement. Il va s’appuyer sur la notion de traduction, car lorsqu’on traduit un texte on ne fait pas référence au monde extérieur. L’idée est donc d’essayer d’évoquer cette hypothèse qui est là depuis Aristote : le langage est un accès vers la pensée, mais il constitue un tout, un système qui se suffit à lui-même qui peut être analysé sans le monde. Evidemment ca remet en cause tous les présupposés, les hypothèses qu’on a étudié, ainsi que tout ce qu’on a développé, le langage était le lieu de la pensée, qu’il y avait une relation entre les deux très forte. Pour Quine, c’est une hypothèse hasardeuse, et revenir sur une hypothèse où le langage fait partie du linguistique. Behaviourisme. Si on s’intéresse au langage on doit seulement s’intéresser au langage, il ne donne accès qu’a lui-même et non de déduire une forme de structure de pensée sur lequel le langage s’appuierait. La notion de signification, de sens ne veut rien dire pour lui. La signification n’est pas un accès vers le monde ou les représentations du monde. On va pouvoir donner du sens à une théorie du langage en s’écartant des théories précédentes, le langage est constitué par des petites briques qui ont chacune un sens qui si on les additionne crée un sens plus gros. Idée qui ne permet pas de se représenter la langue telle qu’elle est. On doit se placer dans une vision globale. Cours 10 : Quine, linguistique cognitive. Ce qu’on avait dit c’était que Quine remet en cause la théorie de Frege, qui définissait les trois niveaux. Or pour Quine, faire référence à cela, ce qui extérieur au langage n’est pas pertinent lorsqu’on s’intéresse seulement au langage. C’est d’expliquer le langage avec des choses qui lui sont extérieur. Si on l’étudie pour lui-même, il ne renvoie à rien d’objectif selon Quine. Frege lui été attaché à la notion d’objectivité au niveau de la dénotation et du sens. Le langage doit se comprendre par lui-même, on ne doit pas considérer qu’il se renvoi à autre chose. Cela ne veut pas dire que le langage ne nous permet pas de véhiculer du sens selon Quine, mais qu’il véhicule un tout cohérent, et toute sortie de ce système est hasardeux. Il se basait sur la notion de traduction pour définir sa thèse, parce que lorsqu’on traduit un texte, on ne fait pas de détour par un regard sur le monde. On a donc en quelque sorte un rapport direct entre deux systèmes, chaque système représente une langue donnée. Pour Quine, le langage ne doit pas être considéré comme un accès vers la pensée puisqu’il ne nous permet pas d’atteindre la pensée, parce que toute sortie de ce système du langage pour essayer de comprendre toute idée mentale est un échec. Pour comprendre le langage on ne doit pas s’intéresser a autre chose, ni à comment il se met en rapport avec le monde, mais avec le comportement des gens, comment il parle et ne pas sortir de ces comportements de langage. Et ce qui aurait en dehors de ça, nous induirait en erreur et ce serait des théories non vérifiables. La langue se suffit à elle-même et c’est à travers ce système qu’il faut essayer de le comprendre. A partir de là, pour Quine, c’est l’idée de signification est un mythe. L’approche de Frege nous amène à associer une dénotation – un correspondant dans le monde qui n’existe pas, et pour Frege on cherche à associer une part de dénotation et de signification. Pour Quine ça ne marche pas comme ça, ce n’est pas une simple liste de mot avec leur signification. (Un peu comme les dictionnaires et c’est ce que Quine réfute). Pour lui, ce n’est pas une définition terme par terme. On peut changer la définition sans que toute la langue soit anéantie, remise en cause. Ce qui fait la langue, sa richesse, ce ne sont pas les mots un par un, mais les rapports qu’ils entretiennent les uns entre eux. Une langue ça ne peut pas être juste une liste de signification pensée les uns indépendamment de l’autre, mais la signification des mots entre eux. A partir de cela, ce à quoi les mots me donnent accès, mais a tout ce système, cet entrelacs de signification lorsqu’ils sont mis en système. Le système de traduction nous permet d’expliquer cela : un mot en français, il est possible de le traduire de différentes façons dans une autre langue. Pas de traduction linéaire. On s’aperçoit qu’il nous montre bien ça, il n’y a pas de traduction terme par terme. Plus on s’éloigne plus les systèmes de représentation différents selon les langues, on peut exprimer les mêmes choses dans toutes les langues, mais différemment. Si on situe du système du tout, les langues sont équivalentes, elles ne sont pas identiques au niveau du système de conjugaison, de grammaire etc., elles sont équivalentes dans le sens où on peut dire la même chose avec des mots différents. C’est cet exemple qu’on rencontre dans notre expérience que Quine reprend de manière plus forte, poussé à l’extrême, avec les traductions radicales. Un observateur plongé dans un endroit où tous le monde parle une même langue qu’il ne comprend pas, il n’a pas d’interprète, il a juste l’observation pour comprendre, on n’a pas d’idée préconçus, pas de manuel utilisé auparavant. La question qu’il se pose est alors, peut-on comprendre une langue avec le temps en observant seulement ? Sa réponse est oui, on peut se faire une idée du langage. Par contre ce que Quine va essayer de questionné est le rapport entre la langue véritablement parlé et celle que l’observateur va retranscrire. On n’a pas de moyens de savoir si ça correspond à une entité entière ou à juste une partie, au final peu importe car on n’a pas besoin de savoir ça pour parler correctement et de manière pertinente. De la même façon en français, si quelqu’un dit « pomme » hors contexte, on ne sait pas s’il demande une pomme, s’il en donne une. On est obligé de supposé quelque chose pour aller plus loin, je peux comprendre ce qu’il dit dans la vie quotidienne, même dans les discussions profondes. On n’a pas l’idée de référence pour un mot. Par contre, ce qui n’est pas un mythe c’est qu’un système de langage peut être associé à un autre, et être considéré comme son équivalent. Ce que dit Quine, c’est que cette référence est inscrutable, on ne peut pas l’observer de près, elle est indéterminé. Il n’y a rien qui me permet de déterminé de manière univoque la formation d’un seul terme, localement un seul terme renvoie un seul réfèrent. La plasticité du cerveau – si quelque chose ne fonctionne pas bien – une autre partie va pouvoir utiliser d’autres circuits pour corriger ce qui ne va pas. Cette forme de souplesse permet que le système s’équilibre. C’est cette élasticité qui permet la langue. A travers cette idée ce qu’on se demande est à la fois la dénotation, la référence et la signification. En effet non seulement on ne peut pas trancher de manière certaine quelles choses du monde est nommé par un mot déterminé, de même le sens n’est pas véhiculé par un mot, mais construit par un groupe de mot. Le sens du mot se construit par la mise en commun de plusieurs unités. Si on reprend l’exemple de la traduction, qu’on était confronté a deux manières de dire la même chose, c’est comme si on avait un fond commun avec deux formes différentes. Là où la critique de Quine est une critique de la civilisation, est qu’on peut traduire une langue, mais on n’est jamais certain que le sens soit le bon. Quand on utilise une phrase, on présuppose qu’il y a une idée qui flotte au-dessus de nous, et qu’on peut le dire de différente façon suivant la langue. Et ce que se demande Quine c’est si cela existe indépendamment de la langue. Pour Quine, on ne peut pas savoir. Quand je dis qu’une phrase dans une langue est une traduction dans une autre, c’est vrai dans une certaine mesure, on ne peut pas être sure que les deux phrases veulent dire la même chose exactement. On peut trouver un moyen d’exprimer la même chose, au lieu d’exprimer terme par terme. L’objection qu’on posait c’était que si on posait les mots, on ne pouvait pas dire qu’on avait une équivalence. Mais qu’au niveau du tout on avait une équivalence. Lorsqu’on se tient à la proposition, on ne peut pas être sure qu’elle correspond terme à terme à la même chose. Le fait qu’on soit passé du mot à la phrase, ne change rien au problème. Deux systèmes linguistiques ne sont équivalents que dans la mesure où on les prend dans la globalité. On reste dans la même indétermination. Pour essayer de redévelopper ça, que ce qui s’applique au mot s’applique au phrase, il s’intéresse au niveau du synonyme. On n’est pas obligé de sortir de la langue pour rentrer dans ce système. Quine se demande ce que cela veut dire, comment on peut définir la synonymie. Pour lui on peut essayer d’autre possibilité : deux phrases peuvent être synonymes, si on les places dans toutes les situations et qui ne changent pas la véracité de la phrase. Si je dis que superman est un héros, c’est vrai. Mais si on dit que Clark Kent est un héros, ça ne change pas la véracité de la phrase. On essaye de faire monter ce système de synonymie au niveau des phrases. On va dire que deux expressions sont synonymes si on remplace les deux expressions dans d’autres phrases et qu’il garde la même véracité. On ne peut pas la vérifier sur une expression donnée, on va se dire qu’il faut la vérifier dans deux phrases. C’est difficile aussi à trancher, au niveau des ajustements comme dans la traduction. Ce que dit Quine, si on comprend ce que cela veut dire au niveau des expressions on est obligé de monter au niveau du système. Il est difficile de comprendre ce que deux expressions sont synonymes. En gros, on a des mal si deux termes sont synonymes l’un avec l’autre « célibataire » et « non marié » ça ne pose pas de problème, mais il y a pleins de phrases où en changeant l’un par l’autre, il y a des sous-entendu en plus. Lorsque je dis « célibataire » j’entends par là … Pour que les deux phrases restent synonymes, je suis obligé d’articuler le reste du système autour. Si on veut comprendre une langue on est obligé de se placer au niveau de la totalité de cette langue, c’est ce qu’il appelle le « holisme ». Une langue ne se comprend pas dans les détails, ni localement, mais globalement. On peut voir une double critique. La signification ne peut pas être associé à un seul mot, mais en vertu du tout selon Quine. Et une critique de la notion de dénotation, on ne peut pas avoir avec certitude le sens du mot dans la langue. Evidemment on a l’impression que lorsqu’on parle, on parle du monde. Quine ne dit pas qu’on ne parle de rien lorsqu’on parle, mais qu’on peut avoir la certitude que la langue prise comme système fait référence au monde. Mais on ne peut pas en être certain localement. A partir du moment où je sais que sortir de la langue, je fais plus qu’observer ce qui est observable, je fais alors des hypothèses non fondées qui en plus en font plus partie du langage. Dès lors, on n’a pas un seul sens, mais on en a plusieurs qui se développeraient dans chaque langue. La signification existe par rapport au langage, et a partir où on pense à la signification en dehors du langage, on a dépassé les objectifs de notre théorie. Alors on s’aperçoit qu’il n’y a pas un seul découpage qui pourrait être associé à toutes les langues. Ces schémas conceptuels du monde proposé par les langues, ne montre pas qu’ils utilisent les mêmes découpages terme par terme. Cette idée d’une signification de substrat mentale qui s’insérer aussi dans la langue est aussi quelque chose que Quine rejette et ne fait pas partie de la linguistique. On a complexifié cette approche, d’abord avec Aristote puis avec Frege, que le fait de penser au langage avec une concordance de la signification avec le mot, on y ajoute un niveau intermédiaire. Comment était-il possible qu’on invente des choses, comment on peut parler de choses qui n’existent pas. Ce que faisait Frege, c’était d’essayer de faire du langage quelque chose de plus univoque possible. Ce que faisait l’un et l’autre de manière plus poussé chez Frege était de décomposé la structure profonde de manière profonde dans les phrases. Ce que dit Quine, c’est qu’ils se posaient des questions sur comment un langage inventé par la science devrait fonctionner. On est dans la situation inverse. Ce qu’il dit c’est que c’est un détournement de l’étude du langage dans la manière qu’il est. Quine s’éloigne d’une manière syntaxique. Pour lui, de tel unité de sens, ont de la valeur que dans un tout, et qu’elle ne sont pas figé et ne ressemblent pas à des syntagmes. Ce qu’il fait c’est qu’il est le premier à s’intéresser à la diversité des langues, et que les liens être elle nous renseigne sur ce qu’est le langage. Il n’y a pas d’accès à travers une langue donné à une chaine conceptuelle qui précède à cette langue. On a accès seulement à ce système cohérent que la langue est. Cours 11 : Conclusion sur Quine  Le mot n’active pas de manière immédiate une image me tale qui pourrait être activé de différente manière suivant la langue donné. Il ne nous donne pas accès à un substrat mentale. On est jamais sur entre le mot et le lien de référence. Alors il renie la langue est une voix de chemin vers les idées mentales, ça ne mérite pas qu’on s’y intéresse, le langage est une voix d’accès vers le langage et non vers une référence ou autre chose ce qu’il accepte, ce qu’il propose c’est parti de l’ensemble du système avec une dose accepté de flou la signification du mot, ça veut dire aussi que quine veut montrer la différence des langues. On accorde de l’importance à la diversité des langues et que le langage n’est pas un tout qui a une valeur conceptuelle du monde. C'est toujours cette même idée qu’on veut évacuer l’idée qu’une signification va forcément avec un mot, qu’importe le contexte. Les dernières théories qu’on a présenté de Quine et Chomsky, ouvre la porte à l’opposition d’un nouveau courant sur la linguistique cognitive qui est souvent réfuté car ce terme ne permet pas de faire de distinction avec d’autre courant. Ce courant s’oppose à Chomsky et donc on l’appelle grammaire cognitive pour montre l’opposition contre Chomsky. Quine propose ce nouveau courant pour répondre à la question de la synonymie, ce que voulait dire pour deux mots de signifier la même chose ou qu’un mot ait deux signification. Ce courant va partir de l’analyse inverse, il faudrait partir de la propriété des langues pour en sortir leur caractéristiques. C’est un courant récent car il se développe à partir des années 1980 et part d’un noyau des anciens élèves de Chomsky qui ont retenu de son enseignement le rejet du behaviourisme. Ils vont essayer de prendre différent et partir d’autre présupposé théoriques, les points centraux de Chomsky c’est l’autonomie de la syntaxe et qu’à travers cette analyse on aura accès aux caractères principaux de la langue : avec un nombre fini de règles on peut produire un nombre infini de phrases potentiellement nouvelles et correctes. L’autre points central c’est l’idée que l’esprit fonctionne avec des modules spécialisés – le langage en est un. Ces modules pourraient fonctionner de manière indépendante, ça se montre par le fait qu’on puisse faire différentes choses en même temps, on se concentre sur des activités différentes, or ce sont ces deux présupposés généraux que la grammaire cognitive qu’elles vont étudiés, elles vont essayer de récuser que la syntaxe soit l’élément important du langage et vont considérer que la cognition doit être considéré comme un tout, non articule en module. La raison pour laquelle Chomsky parle de l’étude de la syntaxe comme point centrale, comme point d’accès privilégié qui peut être étudié de manière autonome, parce que ce qui l’intéresse c’est ce côté miraculeux des règles finis qui permet de faire une infini de phrases correctes. C’est le cœur du mystère du langage, le corolaire est qu’on voit du point de vue du locuteur et non comment on les comprend. La grammaire cognitive va s’intéresser à la compréhension, comment on peut les comprendre, en d’autre terme ce n’est pas comment on les construit mais comment les phrases font sens, ce qui est pour eux le point central du langage est que le langage fasse sens. Ce qui est remarquable c’est qu’on essaye toujours d’attribuer du sens à ce qu’on entend, alors qu’en oral on parle pas forcement bien, et pour autant on se comprend, c’est le fait central : on se comprend. Pour les grammaires cognitives, elles mettent en jeux des choses incohérentes entre elles, notre premier réflexe est d’essayer de leur attribuer du sens, selon Chomsky ça nous empêche de rendre compte des usages poétiques qui sortent de cette norme grammaticale. A partir du moment où on parle on attribut du sens à des mots et quand on entend quelqu’un parlé on lui accorde du sens, c’est cette volonté d’attribuer du sens qui est importante du coup à la syntaxe les grammaires cognitives, remplace par le sens. Le langage se caractérise par le fait de comprendre des phrases nouvelles et pas forcément correctes. Des lors, elles vont essayer de faire, c’est proposer un langage universelle, elles veulent aller à l’encontre de Chomsky et ne pas séparer les différents niveaux de la langue, et suivant les grammaires cognitives, toutes ces composantes fonctionnent ensemble pour donner du sens. L’autre point central est de considérer qu’on ne peut pas séparer des bons usages et des mauvais, à partir du moment où spontanément on donne sens à ce qu’on entend – instinctif – comment permette de construire du sens, en gros, ce qui pour le linguiste rationnelle est considéré comme des fautes, les grammaires cognitives veulent comprendre pourquoi on comprend. Il ne nie pas qu’il y ait différents niveau de langues, mais elles essayent de montrer que les règles de grammaire traditionnelles donnent du sens. On va considérer que des constructions qui utilisent des mots communs qui différent par leu acensement vont manifester des sens différent, mais proche. La construction grammatical véhicule du sens et pas seulement la conjugaison. Ces structures produisent une sorte de cadre, de schéma, de squelette organisationnelle qui va être complété par des champs lexicaux et tout ça constitué de manière égale à la construction du sens. Le sens ne peut se former que dans cette rencontre. Les grammaires cognitives mettent en avant l’idée qu’on ne peut pas penser des frontières entre des usages littéraux – sens premiers des mots et qu’on pouvait leur faire correspondre des usages figurés – sens second des mots, des sens reconstruits après coup, les deux usages devaient être étudiés séparément. Les GC montrent si elles sont cohérentes de cesser cette distinctions entre les deux, ni les séparer pour les raisons suivantes, c’est-à-dire qu’il n’y a pas une première façon de faire sens puis une façon détournée d’en faire. Des usages d’abord figurés sont devenu des usages premiers, il y a pleins d’expressions qu’on considère figuré où on ne retrouve pas de manière littéraire de le dire. En gros si on veut parler de notre rapport au temps, les verbes qu’on utilise son ceux qu’on applique au champ spatial. L’exemple de la conceptualisation du temps à travers des structures dépendent des structures métaphoriques, on ne reproduit pas toutes les caractéristiques d’un terme vers un autre champ. Le loup, on prend seulement caractéristiques pertinentes pour l’insérer dans les relations entre les hommes dans la phrases « l’homme est un loup pour lui-même ». A travers cette notion de métaphore et de polysémie c’est tout le langage qui est touché. Phénomènes centraux qui se retrouvent dans toutes les langues et ne doivent pas être évacué et ce sont eux qui nous permettent de mieux comprendre le langage. Des lors le premier point de la GC c’est de ne pas considérer la syntaxe comme le centre du langage, et que le langage nous apprend sur la cognition et qu’on est plus dans une conception modulabiste et il n’est pas séparé des autres fonctions cognitives, ce n’est pas une spécificité du langage parlé ou écrit pour donner du sens. De la même façon pour les GC c’est comment le sens est créé qui permet de comprendre la langue. Ce besoin de créer le sens, c’est comprendre la spécificité du langage et de comment le système cognitif fonctionne. ca nous invite à repenser entre langage et pensée, la pensée qui est développé n’est pas seulement linéaire mais beaucoup plus protéiforme, prend différente forme comme dans l’analyse de dessin. C’est en utilisant cette métaphore qu’on peut comprendre le temps.

Related Downloads
Explore
Post your homework questions and get free online help from our incredible volunteers
  986 People Browsing
Your Opinion
How often do you eat-out per week?
Votes: 79

Previous poll results: Who's your favorite biologist?