Top Posters
Since Sunday
5
a
5
k
5
c
5
B
5
l
5
C
4
s
4
a
4
t
4
i
4
r
4
A free membership is required to access uploaded content. Login or Register.

Integrale sur un segment de fonction-2.docx

Uploaded: 6 years ago
Contributor: alpsi
Category: Precalculus
Type: Other
Rating: N/A
Helpful
Unhelpful
Filename:   Integrale sur un segment de fonction-2.docx (427.93 kB)
Page Count: 7
Credit Cost: 1
Views: 115
Last Download: N/A
Transcript
Propriétés de l’intégrale sur un segment d’une fonction continue par morceaux Notations et remarques : Toutes les fonctions considérées sont à valeurs dans R. Soit S un segment de R. Soit , continue par morceaux (noté parfois c.p.m.) Alors f est continue par morceaux sur tout segment contenu dans S (évident). Pour a, b de I, on note : Premières propriétés Ici, a et b désignent deux réels quelconques Positivité Soit f continue par morceaux sur , avec . Si sur , alors . Démonstration : La fonction nulle appartient à . Or, par définition, . Donc . Linéarité Soient continues par morceaux sur un segment , et . Alors : Autrement dit, l’application , définie sur l’ensemble des fonctions continues sur , est linéaire (rappel : cet ensemble est un sev de ). Démonstration : dans le cas : soit Il existe et telles que : En effet : Donc n’est pas un majorant de . Il existe donc tel que Et comme est un majorant de cet ensemble, on a Mais, par ailleurs, . Donc en raisonnant de la même façon, on trouve les deux dernières inégalités de (1) De même, il existe et telles que : En sommant (1) et (2), on obtient alors : Par ailleurs : est une fonction en escalier, et Donc . De même, Donc En effet, est la borne supérieure de l’ensemble des pour et la borne inférieure de l’ensemble des pour . Or, comme est une fonction en escaliers, . Il résulte alors de (3) et (4) que Enfin, comme c’est valable pour tout , on obtient, en le faisant tendre vers 0 : Remarque : seule l’intégrabilité a ici été utilisée. 1er cas : Avec les mêmes notations que précédemment : D’où Par ailleurs, et sont en escalier et . Donc et Donc Il en résulte que : d’où le résultat cherché en faisant tendre vers 0. 2ème cas : , la démonstration est analogue en « retournant » les inégalités. Le cas où est immédiat. Le cas où peut être traité en écrivant les résultats montrés pour le cas où et en multipliant les inégalités par -1. Additivité par rapport aux intervalles, théorème de Chasles Théorème : Soit S un segment de R, et f une fonction définie sur S. Alors, pour tous a, b, c de S, on a : . Démonstration : 1er cas : si Soit . On note et les ensembles des fonctions et en escalier sur telles que On introduit alors et telles que : On a alors : . En effet, est en escalier sur Et D’où, d’après la définition de , , et, de même, on montre la deuxième inégalité. De même, on a aussi : Ainsi, en sommant (et en prenant en compte les propriétés des fonctions en escalier) : On montre ensuite le résultat de la même manière que dans les autres théorèmes. Pour les autres cas, on montre aisément le résultat grâce à celui-ci, par exemple : Si , immédiat… Si , alors D’où , soit Croissance Si f, g sont continues par morceaux sur avec , et si , alors : . La démonstration est immédiate en utilisant la linéarité et la positivité. Majorations, minorations d’intégrales Théorème : Soit f continue par morceaux sur un segment , avec . (Alors f est bornée sur ). On a : Démonstration : (cas où évident) , donc, par croissance (puisque ) : , d’où l’inégalité (puisque et sont constantes) On a : Donc , soit , d’où le résultat (on utilise le fait que si , alors ) Conséquences : Si f et g sont continues par morceaux sur avec  : Pour la dernière inégalité : on a en effet : , et la croissance de l’intégrale. Remarque à propos de la croissance : La théorie, c’est . En pratique, on utilise : On dit « intégrer une inégalité » Dans les cas où , en pratique, on « retourne » : Il peut cependant être utile de savoir que (même quand ) Considérations à propos de l’intégrale des fonctions continues par morceaux Proposition : Si f et g sont deux fonctions continues par morceaux sur qui ne diffèrent que sur un nombre fini de points, alors . Démonstration : est une fonction en escalier dont l’intégrale est évidemment nulle. (car sa valeur constante sur chaque intervalle ouvert d’une subdivision subordonnée est nulle). Etude : Soit f continue par morceaux sur (et non continue) Soit une subdivision subordonnée à f. On sait que pour tout , on peut introduire , prolongement par continuité de à . Alors Donc . Ce qui ramène l’intégrale d’une fonction continue par morceaux sur un segment à une somme d’intégrales de fonctions continues sur des segments. Positivité stricte Théorème : Soit f une fonction continue sur un segment avec . Si f est positive et non identiquement nulle, alors Remarque : c’est faux pour une fonction continue par morceaux et non continue. Démonstration : On se place dans les hypothèses du théorème : il existe alors tel que . Comme f est continue en c, il existe tel que : Alors Inégalité de Cauchy–Schwartz pour les intégrales Dans ce paragraphe, a et b sont deux réels tels que Un produit scalaire sur (Rappel : est un R-ev) Proposition : L’application est un produit scalaire. Démonstration : Pour tous et , on a : D’où la bilinéarité. Pour tous , on a : D’où la symétrie Pour tout , on a : car (d’où la positivité) Si , alors (positivité stricte puisque est positive et continue) D’où L’application est donc bien définie–positive. Conséquence : inégalité de Cauchy–Schwartz Pour tous , on a : Variante : . Sommes de Riemann Dans ce paragraphe, a et b désignent deux réels, avec . Le théorème Définition : Soit f continue sur , et une subdivision de . Une somme de Riemann attachée à f et , c’est une somme du type : , où est une famille de points de telle que . Visualisation : Théorème : Soit f continue sur . Soit . Alors il existe tel que, pour toute subdivision de pas inférieur à et toute somme de Riemann S attachée à f et , (Le pas d’une subdivision est la valeur de ) Démonstration : Soit . On introduit alors tel que (ce qui est possible car f est continue sur le segment , donc elle y est uniformément continue) Soit une subdivision de pas inférieur à . Pour chaque , on prend Soit alors Soit . On a : Pour tout , on a puisque Donc De plus, on a : D’où : Cas particulier : les sommes Sn, sn, Mn. Soit f continue sur On note : C'est-à-dire : On prend pour la subdivision régulière de en n segments, et, en notant , on prend les (Même subdivision, mais ) () Théorème : Les suites convergent vers . Démonstration : Soit , soit comme dans le théorème précédent. Soit tel que Alors, pour tout tel que , la subdivision régulière de en n parties est de pas , donc Ainsi, (pour les autres suites remplacer simplement ) Exemple : (pour ). Montrer que converge. On a, pour tout  : avec . Les sont les points de la subdivision régulière de en n parties : on reconnaît alors une somme de Riemann : f étant continue sur , tend vers lorsque n tend vers . Retour aux sommes de Riemann générales Majoration de l’erreur quand f est lipschitzienne : On suppose ici l’existence de tel que : Soit S une somme de Riemann attachée à f et avec le choix des points . Majorons En reprenant la démonstration du A) : Où on a noté le pas de la subdivision. Ainsi, en continuant la démonstration comme au A) : Ou, lorsque la subdivision est régulière : Remarque sur la méthode des trapèzes Prendre ou comme approximation de , c’est appliquer la méthode des rectangles. (pour aussi) Prendre comme approximation de s’appelle appliquer la méthode des trapèzes : Cas où f est monotone (et toujours continue) Supposons f croissante ; alors, en notant toujours la subdivision régulière de en n parties : Donc D’où, en sommant : Il en est de même quand f est décroissante (en retournant les inégalités) Application : Exemple numérique : Donner une approximation à 2.10-1 près de . On note . f est décroissante. Donc On encadre I par et avec n tel que  ; on prend ainsi . D’où Donc à 10-1 près ou à 2.10-1 près. Remarque La théorie parle de pour f continue sur . En pratique, on reconnaît le plus souvent où est continue sur . Et, en effet, avec : Valeur moyenne d’une fonction continue sur un segment Soit , continue, avec . On définit la valeur moyenne de f sur  : Explication : La valeur moyenne h de f sur est le réel h tel que l’aire hachurée soit l’aire correspondante pour la fonction constante égale à h. Ou : Soit la subdivision régulière de . Moyenne arithmétique des  :

Related Downloads
Explore
Post your homework questions and get free online help from our incredible volunteers
  1370 People Browsing
Your Opinion