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Infections broncho-pulmonaires.docx

Uploaded: 6 years ago
Contributor: Kushner
Category: Pathology
Type: Other
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affections pulmonaires Les infections broncho-pulmonaires i - généralités Dans la pathologie pulmonaire en général, le problème est qu'on ne commence à ressentir les symptômes que lorsqu'une grande partie des poumons est atteinte. Car les poumons sont nettement plus importants que ne le nécessiteraient les besoins normaux. En général, l'attaque d'une partie du poumon a des conséquences minimes : Production augmentée de mucus pour lutter contre l'infection. Quand le poumon est infecté, du pus s'installe dans la partie infectée. L'air arrive, mais l'échange gazeux se fait mal ou ne se fait pas. Les poumons vont avoir du mal à oxygéner le sang : Si les deux poumons sont touchés Si on est déjà insuffisant respiratoire ii - la bronchite 1) Épidémiologie En 1991, les infections broncho-pulmonaires ont nécessité 18 millions d'ordonnances. Correspondant à 28% de la consommation nationale d'antibiotiques. 80 à 90% de bronchites. Mortalité par pneumonie = 10% des cas. Un grand nombre d'adultes jeunes guérissent tout seuls d'une pneumonie. Par contre, elle peut tuer un adulte sain et sportif en 24 heures. 2) Agents infectieux a) Bactéries Pneumocoques : principale cause des pneumonies d'origine bactérienne Streptocoques Hæmophilus influenzæ Mycoplasme Chlamydia Pyocyanique Staphylocoques Bacilles Les 4 premiers sont responsables de 80% des pneumonies. b) Virus Virus grippaux Virus respiratoire syncytial Paramyxovirus c) Champignons d) Parasites Un adulte sain ne fait pas, sauf exception, d'infection due aux champignons et aux parasites. 3) La bronchite AIGUË Inflammation de l'arbre trachéo-bronchique. a) Signes Toux sèche qui devient grasse ensuite mais pas toujours. Peut devenir quinteuse. Température : 38° à 38,5° Respiration normale Commence de la même façon chez les gens ayant des bronches normales. Apparition de : Râles bronchiques Les râles pulmonaires seraient significatifs de pneumonie. Le problème est d'identifier les personnes à risques de complication. b) Évolution Généralement favorable : Toux grasse Expectorations sales c) Personnes à risques : Personnes susceptibles de faire des complications. Les personnes âgées Difficultés d'expectoration (toux épuisante) Encombrement des bronches Insuffisants respiratoires chroniques Handicaps surmontés habituellement mais qui pose problème en cas de pneumonie. Le nourrisson Difficultés à expectorer Capacité respiratoire restreinte Les insuffisants cardiaques Le coeur n'est pas capable de soutenir l'effort supplémentaire nécessaire. Les asthmatiques L'inflammation des bronches peut entraîner une crise d'asthme. Les bronchiteux chroniques 4) la bronchite chronique a) Définition Hypersécrétion des bronches responsable d'une toux et d'expectorations supérieures à trois mois par an pendant deux années consécutives. Souvent due au tabac : 80%. La bronchite chronique peut être le premier stade de l'insuffisance respiratoire. Le fait de fumer et d'inhaler est un facteur de fixation des germes sur les muqueuses bronchiques. La plupart des bronchites sont d'origine virale : 90%. b) La poussée aiguë de bronchite chronique Plus ou moins purulente. Degré supplémentaire de gravité. Plus de risques de déclencher une détresse respiratoire. 5) traitement a) Évolution simple du sujet sain Arrêt du tabac Augmenter les apports hydriques : eau On ne donne pas d'antibiotiques Expliquer au patient les signes qui pourraient indiquer une évolution défavorable : toux grasse, expectorations sales... Dans ce cas, on peut donner des antibiotiques b) Chez les personnes à risques Le passage de l'évolution simple à l'évolution surinfectieuse a plus de conséquences. On peut donc donner des antibiotiques d'entrée pour ne pas risquer la détresse respiratoire. iii - la pneumonie Inflammation et souvent infection du parenchyme pulmonaire. 1) les personnes à risques Les personnes dénutries Alcooliques : pneumonies sévères, fréquentes en réanimation Diabétiques Conditions de vie défavorisées Personnes hospitalisées (infections nosocomiales) : Immunodéprimées Germes plus agressifs Il existe un risque, même chez des gens parfaitement sains 2) Signes a) Évolution favorable Forte fièvre > 38,5° (peut être remplacée par une hypothermie) Frissons, sueurs Toux Douleurs thoraciques Râles pulmonaires b) Évolution défavorable Tachycardie : > 120/min Fréquence respiratoire : > 30 < 10 ++ Cyanose : hypoxémie Tirage : le poumon résiste à l’expansion de la cage thoracique (mauvaise compliance) Troubles de la conscience : capacité à réagir Agitation Tension artérielle systolique < 90 mmHg ++ diastolique < 60 mmHg + Diminution de la diurèse Marbrures cutanées : genoux et flancs Choc septique ou collapsus : plus de pouls Hypothermie : < 36,5° Autant de signes d'alerte que l'infirmière est en première ligne pour détecter. 3) le traitement a) Antibiotiques Le traitement repose principalement sur eux. Les plus courants : CLAMOXYL : pneumocoques Amoxicilline : pneumocoque et hæmophilus AUGMENTIN : Amoxicilline + acide clavulanique Érythromycine Cyclines Synergistine Les plus actifs sur pneumocoques et hæmophilus ne le sont pas sur mycoplasme et chlamydia; et réciproquement. b) Surveillance

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