Transcript
Musique
Les instruments
Cordes
Frottées
Violon, alto, violoncelle, contrebasse
Pincées
Harpe, luth, clavecin, guitare
Percutées
Piano, koto, cymbalum
Vent (Bois)
Air insufflé
Flûtes
Anche vibrante simple
Clarinette, saxophone
Anche vibrante double
Hautbois, chalumeau, bombarde
Vent (Cuivres)
Pistons
Trompette, cor, tuba, cornet
Coulisses
Trombone
Percussions
Peau
Timbales, caisse claire, grosse caisse
Métal
Cymbales, triangle
Bois
Xylophone, castagnettes
Les instruments de l’orchestre symphonique sont les cordes (violons, altos, violoncelles, contrebasses), les vents/bois (flûte, piccolo, clarinette, clarinette basses, hautbois, cor anglais, basson, contrebasson, saxophone), les vents/cuivre (trompette, cor, tuba, trombone), les percussions/peau (timbales, grosse caisse, caisse claire, tambourins…), les percussions/métal (célesta, glockenspiel, carillon, cymbales, gongs, triangles), les percussions/bois (xylophone, marimba, bloc chinois, castagnettes).
Les instruments de musique de chambre (XVIIIème) peuvent être des duos, trios, quatuors ou quintets généralement avec des cordes, voire quelques bois et cuivres.
Les instruments sont à la frontière du geste et du résultat, ils permettent à l’enfant de jouer de la musique mais de jouer avec elle.
Les percussions sont adaptées aux plus jeunes (cycle 1). Le but premier est de réussir à obtenir une régularité du tempo (contraster les frappes). On peut aller plus loin en lançant une première démarche de partition : différents groupes se répartissent les instruments et jouent au moment précis indiqué sur la chronologie écrite au tableau.
Les instruments à lames sont intéressants (possibilité de dégager des lames non utilisées au début).
Les séquences instrumentales doivent être préparées. Des lieux s’y prêtent (préau pour ne pas trop gêner ailleurs – la classe avec des sous-ateliers).
Les formules de jeu sont variées : dos à dos dans le but de répondre à un instrument avec le même, jeu de mémorisation à court terme, trouver une rythmique sur une mélodie et inversement…
La progression est lente, seulement en fin d’année, la classe maîtrise le chant, le geste, l’écoute et le mouvement de manière simultanée.
La voix
Naturelles ou travaillées, les voix se différencient par leurs hauteurs : soprano, mezzo, alto chez les femmes // haute-contre, ténor, baryton, basse chez les hommes.
Pour une séquence de chant en classe, il faut prendre en compte le choix du chant (tenir compte de la tessiture, du niveau de vocabulaire, du thème actuellement vu en classe), il faut créer un climat dans la classe (trouver une rupture par rapport à l’architecture habituelle), après échauffement, il faut se lancer rapidement de manière convaincue et convaincante. L’ensemble de la chanson doit être découpé en phrases cohérentes et similaires (on gardera le tempo, la justesse..). La gestique doit être soignée (désignation d’un élève, mime, départ, tempo, fin).
Divers conseils : ne pas couper le chant pour donner des explications, ne pas chanter en même temps que les élèves, corriger les erreurs au plus vite, si un enfant fait une fausse note il faut faire reprendre l’ensemble du groupe.
La progression se fait en choisissant des chants de plus en plus complexes et l’évaluation peut prendre la forme d’un enregistrement ou de la tenue d’un cahier de comptines/chants.
L’épreuve musicale au concours
Durée de 3 minutes à 5 minutes.
Après, le candidat justifie son choix.
Le jury jugera surtout :
la justesse, la qualité du phrasé et la précision de la mise en place rythmique
la capacité à s’engager dans une interprétation personnelle et expressive
Le morceau doit être connu depuis un moment, maîtrisé, interprété d’une manière pas trop différente par rapport à son époque, il faut présenter une partition tout de même.
En s’appropriant réellement le morceau, on séduira le jury qui sera bon public et vivant un réel concert qui se distinguera de la 2ème partie de l’épreuve. Le jury n’a pas d’à priori.
L’épreuve de commentaire d’œuvre
Il est question de tester la réaction d’auditeur et la réaction de pédagogue pouvant s’approprier un document sonore et le faire apprécier par les enfants.
Le jury propose 3 morceaux avec un texte justifiant ces choix (qui guide le candidat dans la logique de ce choix), la durée totale est de 4 minutes maximum.
Le candidat commente en donnant une impression d’ensemble et en dégageant des éléments musicaux. Il met en valeur l’intérêt pédagogique, enrichit avec des connaissances personnelles. Il détaillera plus précisément l’une des trois parties entendues.
Il faut connaître les questions spécifiques à l’éducation musicale au primaire (compétences spécifiques et compétences transversales).
Il faut montrer comment les enfants appréhenderaient le morceau par eux-mêmes.
Il faut montrer l’adéquation à chaque cycle. Insister sur l’idée de « progression ».
Avec une certaine maîtrise de la terminologie, le candidat peut appuyer, instrumentalement, corporellement ou vocalement son commentaire.
Il faut élargir l’analyse du morceau à d’autres disciplines (relier une musique contemporaine à un courant social, littéraire…).
Il faut équilibrer le poids de l’analyse du morceau et du commentaire pédagogique.
Diverses choses sont importantes à repérer :
Pour le instruments et voix, il faudra repérer les familles (cordes, bois, percussions). Pour les voix, il faut repérer les voix d’hommes (haut-contre, ténor, baryton, basse) et de femmes (soprano, mezzo, alto).
On s’attachera à repérer un soliste (mise en valeur du dialogue entre soliste et reste de l’orchestre) et analyser l’orchestration (choix volontaire dans la palette de timbres) ainsi que l’instrumentation (choix des instruments).
Les formes mettent en valeur des silences (respirations, blancs qui déterminent la fragmentation de l’œuvre). Il faut repérer les phrases puis les parties. Il y a aussi les répétitions. Le thème peut subir des variations. Mais la forme en général correspond à la structuration du morceau (ABACAD…ou AABB…).
La mélodie correspond à l’air, elle continue s’il y a peu de silences. Les intervalles peuvent être conjoints (espacements réguliers) ou disjoints (grands écarts, favorisés par la virtuosité et les prouesses techniques).
Le chromatisme est une succession de demi-tons créant tension et incertitude tonale. L’ambitus est l’écart entre la note la plus grave et la plus aiguë d’un chant ou d’un morceau (se voit sur les partitions avec des lignes supplémentaires).
Le thème donne l’idée musicale globale d’un morceau, il peut être mélodique ou rythmique.
Le tempo marque la régularité du tempo, il peut être vif, lent ou modéré. Le rythme, lui, correspond à une irrégularité. La mesure est un groupement mesuré de rythmes marqués par un nombre égal de pulsations.
Au niveau de l’harmonie, on peut repérer des passages consonants (accords de trois sons formant des tierces entre eux) ou dissonants (concert de klaxons). Le mode distinguera le majeur du mineur mais il y en a d’autres (pentatonique, par tons…).
Il faudra bâtir le commentaire, pour l’analyse pédagogique, de la façon suivante.
étapes, déroulement (découpage en séquences)
objectifs (généraux, spécifiques, transversaux, disciplinaires)
démarche (stratégie du maître pour arriver aux objectifs)
progression
compétences
situation de communication envisagée
évaluation, bilan
Transversalité
Musique et corps pour la danse notamment. Les petits sont réactifs à la musique en l’interprétant avec le corps.
Musique et histoire, musique et géographie (découverte d’un lieu), musique et biologie (bruits animaliers), musique et langues, musique et informatique (compilation de mp3, CAO, modification des voix…).
Musique et communication, musique et création (compositions musicales).
Discographie
Chronologie : musique vocale jusqu’au 16ème, musique instrumentale au 17ème, naissance du classique au 18ème, généralisation de l’orchestre symphonique au 19ème siècle, au 20ème découverte du jazz, de l’électro…
Œuvres classiques :
Bach : Concertos brandebourgeois
Beethoven : 9ème symphonie
Berlioz : Nuits d’été
Chopin : Polonaises
Gershwin : Rhapsody in blue, un américain à Paris
Haydn : Les saisons
Liszt : Rhapsodies hongroises
Monteverdi : L’Orfeo
Mozart : Requiem, La flûte enchantée
Ravel : Bolero
Schubert : La truite
Strauss : Ainsi parlait Zarathoustra
Vivaldi : Les 4 saisons
Wagner : Les Nibelungen
Œuvres pour enfants :
Dukas : L’apprenti sorcier (Fantasia)
Prokoviev : Pierre et le loup
Stravinsky : L’oiseau de feu
Evocation d’autres pays : Xenakis pour la Grèce, Sibelius pour la Finlande, Stivell pour le Celte
SIX FORMATIONS INSTRUMENTALES
Le trio avec piano est constitué d’un violon, un violoncelle et un piano.
Le trio de jazz est constitué d’un piano (parfois une guitare), d’une contrebasse et d’une batterie.
Le quatuor à cordes est constitué de deux violons, d’un alto et d’un violoncelle.
Le big band est un orchestre de jazz. Il contient toutes les familles sauf les cordes frottées. On y trouve un piano, une contrebasse, une batterie, des saxophones, des trompettes et des trombones.
L’orchestre symphonique contient toutes les familles d’instruments.
L’orchestre d’harmonie contient toutes les familles sauf les cordes.